Tout en regardant Ayden, je fini par secouer négativement la tête. "Non ... Enfin c'est compliqué, j'ai commencé à voir des fantômes enfants, j'ai de suite était mis dans la case, de malade ... Soit disant que c'était un traumatisme, lié au suicide de mon père, alors jamais je n'ai penser à un éventuel médium" , j'avais déjà une étiquette après tout, on m'avait classé comme malade mental, ce n'était pas un don que j'avais, alors me dire qu'il pouvait y avoir, des autres personnes comme moi, je n'y croyais pas. "Puis tu sais ... Si il y avait des médiums, alors pourquoi c'est toujours moi le messager ? Jusque la, je n'ai encore jamais vue personne se déplacer vers les familles". C'était comme y croire, sans vraiment y croire, oui je voyais les fantômes, les défunts et oui j'étais peut-être fou ... Je le vivais ainsi tout les jours, et salon certains degrés ... Je pouvais rester calme, comme partir en crise de panique. Ayden réussi juste à me faire sourire, son sourire, son regard, c'était elle qui arrivée à me faire sourire, alors qu'elle était morte ... Ce n'était pas juste ... J'eu un soupire ... En faite, je voulais l'aider, si il était même possible qu'elle revienne à la vie se serait mieux, mais la, ce n'était plus possible, son corps était déjà à la morgue ... Puis on ne peut pas faire revenir les morts, seulement ... En me voyant aussi pessimiste et elle, aussi optimiste, je trouvais injuste qu'elle ait fini victime, par un salopard de plus sur cette planète. "Je reste une sorte de cas social, mais oui tu as raison, il est préférable d'être un cas social gentil et non agressif, le violence ce n'est pas mon truc, on y gagne rien, mise à part de la douleur".

Pour retrouver le meurtrier, il était souvent dit, qu'il fallait penser comme l'assassin ... A force d'avoir été sur des scènes de crime, d'avoir lu des articles, voir même des livres, je mettais fait une petite idée, concernant certaine méthode, enfin disons ce qui revenait assez souvent, concernant la façon de tuer, du meurtrier en question. D'ailleurs, ce n'était même pas un simple meurtrier qui nous avions la, mais un psychopathe. Je pris un carnet ainsi qu'un crayon, notant ce que venait de dire Ayden. "Tu faisais ton sport où ? Et concernant le reste ... Peut-être un employé du starbusk qui aurait rajouté quelque chose dans ton café, tout comme ça pouvait être quelqu'un qui te surveiller depuis un moment, dans ce genre de cas, les tueurs peuvent être très créatifs pour droguer leurs victimes", oh oui des véritables psychopathes, mais tout ce qu'il y avait de plus intelligent et méthodique, voila pourquoi ils étaient les plus redoutables. "Prends ton temps, parfois les souvenirs prennent un temps pour revenir, parfois c'est des flashs" , concernant Marc, ça avait pris un certain temps, avant qu'il se rappel de son meurtre. Tout en étant assis dans mon canapé, avant de regarder mon cendrier, j'eu une légère grimace, avant de le prendre pour aller le vider dans une poubelle "Oh je ne fume pas trop ... Les cigarettes c'est assez couteux, mais ... Enfin quand les angoisses sont vraiment la, parfois ça aide, bref, j'oublie de le vider à chaque fois, en même temps, je ne vois jamais personne ... Sauf des fantômes ... Enfin concernant les revenants, mise à part me presser pour que je passe un message, ou me hurler dessus, je n'ai pas le temps de m'étendre sur l'endroit ou j'habite", c'était même un miracle que j'arrive à manger et dormir. Revenant m'asseoir à côté de Ayden, je pris une gorgée de bière, avant de commencer à grignoter ma pizza. "Tu es bien la première qui me le demande ... Souvent je m'endors, soit le fantôme est toujours la, soit il est ailleurs, je ne sais même pas si un fantôme peut dormir, tu ressens du sommeil ?" c'était bien la première fois que j'avais ce genre de discussion, quelque part, ce n'était pas plus mal, ainsi, je pouvais en apprendre plus sur l'au dela.  

Elle écoute son histoire avec du recul. Ayden était morte, elle pouvait se permettre de prendre du recul, et de passer pour une espèce de connasse sans cœur. Pas comme si elle n’en avait pas l’habitude. Vivante, elle avait ce défaut. Elle ne jugeait pas avec ses émotions, elle jugeait avec les faits. Le fait est qu’elle aurait aussi pensé que Jack était fou, sans leur rencontre maintenant. Elle aurait aussi pensé à un traumatisme. Il pense réellement voir et entendre ce qu’il dit. Voilà ce qu’elle aurait pensé. Et puis elle n’en aurait plus fait cas. Parce que c’était logique. Le monde marche ainsi. Tant que quelque chose n’a pas été prouvé exister, alors ça n’existe pas. C’était pareil pour les sirènes, et là on se demande ce qu’elle veut dire… Petite, elle était certaine que les sirènes existaient dans les profondeurs de la mer. Après tout, 75% des fonds marins n’ont pas été visités… alors pourquoi pas ? Pourtant, les sirènes sont des êtres « imaginaires ». Selon tout le monde, ça n’existe pas. Pourtant, on n’a aucune preuve que ça n’existe pas. Elle était comme tout le monde, maintenant, et considère que les sirènes, et les médiums, ne pouvaient exister.

- S’il y en a d’autres, peut-être qu’ils ont appris à ne pas voir, à ignorer, ou qu’ils ont gardé ça secret … ou qu’ils sont dans l’annuaire à médium et que c’est simplement qu’on les prend pour des charlatans. Tu n’as pas autant de fantômes que ça, vue le nombre de mort par mètre carré dans cette ville, tu sais ?

Parce qu’il y avait forcément plus de mort que de vivant. Si on considère qu’une graaaande partie d’entre eux partent après leur mort, alors il ne reste que des fantômes qui ont quelque chose à accomplir… mais combien de fantôme reste-t-il ? Peut-être que quelques médiums, plus discret et secret que Jack existent. Qui pourrait le dire ?

- Tu sais, nous sommes tous des cas social. Je n’ai pas connu une personne qui n’avait pas un problème social.

Petit ou grand, important ou non, dans la tête ou extérieur, tout le monde avait quelque chose … parce que personne n’était parfait. Aucune famille. Être un cas « social » c’était être socialement différent sauf que la norme n’était pas établie. Une mère célibataire, par son célibat, était déjà un cas social. Une personne ayant perdu un ami était un cas social. Tout ça était à définir autrement pour la jeune blonde … elle-même l’était. Elle était cheerleader professionnel, venant d’une famille de professionnels sportifs.

- Je faisais mon sport sur le stade de la ville, c’est là où sont faits tous les entrainements, parfois en même temps que ceux des équipes de sports. La plupart des entrainements sont fait de manières fermées, tu ne peux pas y assister. Je ne suis pas le genre à faire attention à ma ligne, mais j’ai mes habitudes. Je prends toujours la même chose, je connais le goût sur le bout des doigts… Je l’aurais senti s’il y avait eu quelque chose non ?

Sauf si c’était une drogue insipide, sans goût. Il y avait des drogues qui existent et qui n’était pas identifiables. Elle ne pense pas avoir été droguée avec quelque chose de visible dans son sang. Elle l’écoute en essayant de tout remettre en place mais elle ne se souvient pas. Elle se souvient du Starbuck et d’avoir sourit à ses amies. Elle s’était levée pour quelque chose, même que ça l’avait agacé. Et puis rien. De la douleur, si. Elle se réveille avec de la douleur. Et elle court. Elle se retrouve avec encore plus de douleur. Elle papillonne des yeux et regarde à nouveau Jack avant de lui répondre sur ce qu’elle savait maitriser.

- Tu as déjà essayé le Yoga ? Ou la méditation ? Même avec des fantômes, ça peut aider à détendre. C’est quelque chose qui faut faire et ça pourrait même te recentrer sur toi-même. Et pas besoin de position étrange pour ça. Il suffit de fermer les yeux. On essayera ensemble si tu veux. Même si je doute ressentir le bien fait alors que je suis morte, fit-elle en envoyant ses cheveux en arrière d’une manière agacé, et pour te répondre, je ressens le sommeil mais je ne le subis pas. Parfois, j’ai envie de dormir, simplement je ne ressens pas le besoin de dormir. Et je disparais un temps. Je ne sais pas où je suis, ce que je fais, si je suis en enfer ou au paradis, mais ensuite je reviens et je n’ai plus l’impression d’avoir envie. Comme si j’avais, effectivement, dormi.

Me tenant toujours le plus éloigné possible de ce "don", le voyant plutôt comme une maladie, vue que tout le monde le voyait ainsi, je n'avais jamais penser à des médiums, même à présent, je n'avais pas vraiment envie de me confier à un ou une inconnue. Pour ce qui était de Ayden, c'était différent, disons qu'elle n'était plus de ce monde, enfin je me comprenais ... J'étais la seule personne qui pouvait la voir, qui pouvait l'entendre, et encore une fois, je devais vraiment me donner une gifle, pour me dire que non, ce n'était pas une hallucination, comme me l'avait répété si souvent les médecins. Ayden m'avait vue en crise de panique, puis il est vrai, que je mettais confier à elle, assez facilement même ... Tout en écoutant ses mots, j'haussais des épaules. "Je ... A vrai dire que je me suis jamais poser la question ... Enfin surtout par rapport aux fantômes, je ... Si j'en vois un je ... Souvent je ne sais pas trop comment réagir, j'ai peur que se soit une mauvaise blague, j'ai peur que se soit mon esprit, mais quand je vois l'information dans le journal, c'est vrai que la je réagis et ... Souvent ça fini mal ... Il y a aussi des chuchotements que j'entends, mais il n'y a personne, et ça me poursuit, il n'y a personne et pourtant il y a toujours plein de chuchotements et tout est bien trop bruyant, alors je m'isole, je veux juste ça ... M'isoler, ne plus rien entendre" , car dans le fond je me croyais fou, je doutais de moi-même, et le fait de douter tout le temps, de rester sur mes gardes, était des comportements qui me rendaient que plus sauvage. "Parfois j'erre et ... J'ai déjà réussi à stopper des tentatives de suicide, car je ne voulais pas voir ni entendre un mort de plus, et parfois ... C'était juste trop tard" , ma vie n'était n'était pas très divertissante, au contraire, elle était d'un glauque, d'ailleurs, malgré le fait d'être dans la vingtaine, bien je me sentais bien plus âgé, épuisé, anéanti... "Je suis désolé, je n'apporte pas beaucoup de réponses ... Faut croire que c'est pas mon truc" dis je en reprenant une longue gorgée de bière.

En ce qui concerné Ayden, tout était différent, j'avais davantage d'informations pour l'aider, même si oui, je ne n'aurai jamais cru, qu'un jour, je finisse par tenter de retrouver un assassin. "Malheureusement il y a des drogues qui peuvent passer inaperçu, à savoir si se serait vraiment ça, euh ... Les médecins ... Enfin tu vois, les médecins légistes ont du voir une analyse toxicologique ... Puis il doit y avoir une enquête en cours, c'était peut-être dans le journal ? En général c'est la que je trouve les informations, après je peux retourner sur les lieux, je peux observer, puis tu peux me dire si tu reconnais quelqu'un, se serait un début". Tout en réfléchissant, je secoue négativement la tête "Trop de bruit, alors je marche, je fuis et c'est souvent le bruit de l'océan qui m'apaise, enfin pas tout le temps mais ça arrive ... Ou quand je bois trop, je fini par m'assommer tout seul", ce n'était pas ce qu'il y avait de plus idéal, mais au moins, j'étais sur de dormir, tout en me réveillant avec un terrible mal de tête. "Tu ... Enfin tu peux te reposer sur le canapé et je peux entendre que tu t'endorme ? Comme ça je reste à côté et ... Enfin aucun fantôme ne m'a parler de sommeil, ou quoi que se soit" déjà que je n'étais pas très doué socialement, mais alors, j'étais en train de battre un nouveau record.  

- Je vois. Je pense réellement qu’un peu de Yoga, ça peut le faire. Pour ne plus entendre les chuchotements, ou en tout cas te concentrer sur ce qu’il faut. Un peu comme les cigales parfois. Tu ne les entends plus à force. Il faudrait que tu t’habitues ainsi …

Sauf que comme il n’aime pas ça, il se force à ignorer. Et quand on se force à ignorer quelque chose, l’esprit est plus facilement focalisé sur cette chose, vue qu’on est focalisé sur le fait de l’ignorer. Que c’était compliqué tout ça. Pour ignorer quelque chose, réellement, il fallait se focaliser sur autre chose. Elle allait proposé de lui faire une danse sexy, mais elle se souvient qu’il n’était pas du tout attirer par elle, et se retient. Mais ça pourrait l’aider, elle est sûr de ça. De voir autre chose, même avec des fantômes. Elle devrait lui proposer de regarder un porno la prochaine fois, pour se focaliser sur autre chose de plus agréable. Elle s’assoit à côté de lui et sourit.

- Arrête de t’excuser. Et je suis sûr que les gens que tu as aidé, même les morts comme moi, sont heureux d’avoir pu te croiser. Si seulement j’étais vivante, je te ferais un site internet, un petit endroit coocooning pour avoir des clients et tu gagnerais un pactole. Et ne me dit pas que tu ne veux pas d’argent, le fait de les faire payer crédibilise ce que tu fais. Et si tu te présentes en tant que médium, plus de souci, les gens ne te croiront pas, te prendront pour un fou, mais plus d’hopital.

Elle trouvait la solution si simple qu’elle se demandait pourquoi personne ne l’avait eu avant. Puisque ça existe, en profiter, le dire, ne pas se faire de soucis sur tout ça et juste aider ceux qui le veulent, ce qui ont besoin d’aide, comme elle. Ouais. Elle allait essayer de l’aider à ouvrir tout ça avant de partir vers la lumière.

- Je n’ai pas vu mon autopsie, ni même le rapport. Je l’ai cherché, mais j’ai l’impression qu’on m’a juste enterré et pfiouuu basta, oublier. Je pense que mes parents n’avaient pas eu envie que je me fasse découper.

Elle lance un regard vers sa poitrine où aucune cicatrice en forme d’Y ne se voit, bien qu’elle ne le verrait pas.

- Je pense qu’ils ont voulu pouvoir m’enterrer avec ma tenue préférée. Un croc top avec des mains squelettique sur la poitrine et un filet par-dessus, et une jupe noir plissé. Et mes bottes. Et pour ça, il ne fallait pas voir de cicatrice. C’est ce que j’en ai déduis. Mais j’étais toujours dans le « néant » quand on m’a enterré.

Personne ne parle d’elle. Ni la police, ni sa famille, ni ses amis. Comme si il y avait une pudeur dans sa mort. Elle ne sait même pas « comment » on l’avait retrouvé. Elle sait juste qu’elle était habillée comme ça, comme maintenant. Avec son rouge à lèvre jaune, son mascara, ses cheveux lâches et sa tenue de pompon girl. C’est tout ce qu’elle sait. Elle posa sa main sans le toucher sur la sienne et lui sourit.

- On ira sur la scène de crime, ça je sais où sait ! J’ai vue la photo dans la salle de l’enquête. Et si tu me « vois » m’endormir, pourquoi pas, mais sinon ce n’est pas grave. J’irais avec toi dans ton lit, c’est mieux ! Comme ça, si je m’endors et que tu me vois, tu le verrais. Et sinon… Bah tu ne le verras pas et c’est tant pis.

Oui. Elle s’invite dans son lit comme ça … elle était comme ça la petite Ayden, et sans la moindre honte en plus.

J'avais beaucoup de mal à m'imaginer faire du yoga, surtout parce que je voyais cette pratique, d'un oeil assez critique, comme les positions étranges par exemple, mais en y repensant, il y avait aussi la méditation, et au lieu de penser yoga, je pouvais plutôt me mettre dans la tête, que se serait comme des séances de méditation. Evidemment il y avait toujours ce "mais", j'avais du mal avec le nouveau, avec le changement de mes habitudes, puis aussi, avec le fait que j'aurais sans doute la sensation, de me sentir bête, alors ma concentration serait l'équivalent d'un zéro. Le silence, juste écouter le bruit du vent, ou des cigales comme le disait Ayden, se serait bien ... Seulement il y aurait des chuchotements, je n'en voulais pas, mais ce n'était pas avec ce genre de réaction, que j'irais en m'améliorant. De plus, quand tout devenait silencieux, ce qui était assez rare, mais ça pouvait arriver, bien j'angoissais ... "Je tenterais la méditation ... Un bruit que j'aime, c'est celui de la pluie, c'est apaisant, la mer aussi, si ça peut me reposer ne serais ce qu'un instant" , dis je tout en haussant des épaules, un léger sourire au coin des lèvres. Au moins, depuis que j'étais dans ce pays, j'avais la mer qui était proche, alors si je voulais l'entendre, je n'avais pas besoin de marcher bien loin. Puis j'eu un sourire sincère, tout en croisant le regard de Ayden, c'était adorable de sa part, mais je devais me faire tout petit, mon visa ne serait pas éternel, il faudrait que je retourne dans mon pays d'origine, et si possible, le plus tard possible, j'avais besoin d'une pause. Je savais très bien, que si ma soeur savait que j'étais à Miami, elle se ferait du souci, et voudrait que je sois rapatrié. "C'est gentil, vraiment, mais ici je préfère me faire tout petit, rien que ma soeur, si elle sait que je suis à Miami, elle voudra venir me chercher, elle c'est toujours occupée de moi depuis que nous sommes enfants, elle est protectrice, elle a peur pour moi et je sais qu'elle capable de me ramener par la peau des fesses ... Puis évidemment, comme je suis juger inapte à m'occuper de moi même, elle est en quelque sorte ma tutrice" dis je en roulant des yeux. C'était ma soeur aînée, ayant souvent fini en hôpital psychiatrique, et étant ma seule famille, c'était elle qui avait le droit au dernier mot ... Comme ci je n'étais qu'un enfant ou adolescent.

L'enquête concerant le meurtre de Ayden, semblait tout de même assez bâclée. "C'est étrange, du moment qu'il y a eu meurtre, il y a eu autopsie et qu'il n'y ait pas dossier est encore plus étrange ... Il y a forcément un rapport quelque part, et si tu ne l'a pas trouvé, c'est qu'une personne l'a pris, après, si il y a des rapports sur papiers, on peut aussi récupérer sur informatique" ouh la ... Plus j'étais en train de parler, plus je me rendais que c'était en train de dépasser mes connaissance, mais disons que j'en avais assez vue, lorsque j'avais fini en cellule, pour avoir ce genre "savoir". "Après j'ai différente façon de voir les ... Fantômes ... Parfois oui, j'avais après la ... Enfin voila, parfois je vois comment la personne était avant, c'est à dire, sans aucune blessure" , même moi je ne savais pas comment ça fonctionné, après ce n'est pas comme ci que cette capacitée, était arrivée avec un mode d'emploi. Je me fis plus petit aux paroles de Ayden, rougissant légèrement "hum ... En faite je n'ai pas de lit, je dors sur le canapé, mais ce n'est pas grave tu sais, tu peux prendre le canapé, je prends le sol ! se serait bien loin d'être une première tu sais, pas que je prête souvent mon canapé, plutôt le fait de dormir par terre" dis je d'un ton léger, voulant blaguer, mais le pire, c'est que c'était vrai ... Parfois j'étais tellement ivre, que je m'endormais dans l'herbe, ou dans la rue, je n'étais pas un exemple de société.  

- La pluie, ou la mer. Il y a des applications pour ça. Pour aider à respirer. Ils mettent le son d’un cœur qui bat en fond pour que tu te calques dessus. On essayera.

Pour elle, il n’y avait pas de doute qu’elle existait et qu’elle était réelle… et qu’elle serait là encore longtemps. Elle ignore la vérité sur son corps, elle ignore la vérité sur sa « mort », mais elle n’a pas l’impression qu’elle quittera le jeune homme de si tôt, alors, elle en profite. En plus, ça faisait longtemps que personne ne lui avait répondu … ALORS …. Si Jack pensait pouvoir se séparer d’elle, il se met le doigt dans l’œil jusqu’à son slip. Bien qu’il avait l’air plus enclin à la laisser avec lui, maintenant. Il avait abdiqué. De toute façon, Ayden était le genre de personne à toujours avoir ce qu’elle veut, même s’il lui fallait casser les pieds, ou s’immiscer sournoisement.

- Et si ta sœur venait et que je me présentais ? A force d’être « morte » j’ai appris à faire des choses. Je pourrais lui montrer.

Ce n’était pas grand-chose, elle pouvait donner des petits coups dans des gobelets, faire un peu de vent, essayé de faire comprendre sa présence. Quand on ne sait pas qu’elle est là, ça peut être de l’étourderie…. Mais une fois qu’on le sait … QU’ON SAIT, qu’elle est là, elle peut le faire en suivant des ordres et donc prouver qu’elle est là.

- C’est difficile de s’occuper de soi quand on ne sait pas comment faire. Tu es un être à part, tu ne peux pas t’occuper comme tout le monde, dit-elle en le regardant simplement, tu es extraordinaire, tu n’as rien à voir avec nous, les simples mortels. C’est logique que ça soit plus compliqué de mettre tout ça en « normal ».

Parce que …la jeune femme se demande si quelqu’un avait essayé de le faire vivre « avec » son don, au lieu de vouloir le faire « contre » son don. Peut-être que cela aurait pu être mieux de simplement le voir comme un prophète. Après tout, plein de monde dit que les gourous sont tout puissants, non ? Donc … Donc … Peut-être qu’il faut simplement le voir comme un envoyé de Dieu ? Elle haussa les épaules.

- C’était comme si je n’existais pas dans la police. J’ai une photo de ma tête parmi les victimes, mais pas de mon corps. Je n’ai pas la capacité de vérifier par ordinateur, tu seras faire ça toi ? Vérifier à l’intérieur d’un ordinateur pour … trouver mes photos ?

Il y a bien quelqu’un qui l’avait prit en photo … même si l’idée de voir la photo de son corps était … terrifiant. Elle tremble un peu. Elle ne veut pas réellement se voir morte … mais peut-être qu’elle se souviendrait de quelque chose si elle pouvait voir son corps. Si seulement elle pourrait voir la tête de cet enfoiré, elle lui ferait bouffer ses dents. Elle s’énerve et se met à ronger son ongle, arrachant une peau sur le côté. Elle allait lui faire du sale. Elle écoute Jack et pouffe en souriant doucement.

- Comme si j’allais te laisser sur le sol. Je suis le fantôme, tu te souviens ? Je te regarderais dormir comme une psychopathe, en attendant, dit-elle en s’approchant pour faire des gros yeux comme le cliché d’un voyeur avant de rire à nouveau. Non, plus sérieusement, je n’ai même pas de courbature, je pourrais dormir sur le sol ou dans la baignoire que je ne ressentirais rien. Alors, tu prends ton lit. Et en plus, tu as besoin de dormir pour m’aider, je ne suis pas gentille sans raison.

Elle s’assoit sur le sol, le dos contre le canapé et tourne la tête vers le jeune homme. Elle l’observe et réfléchit à tout ça.

- Je suis désolée, si je t’ai vue avant aujourd’hui et que je ne t’ai pas parlé, tu sais. La plupart du temps, je ne suis pas vraiment connecté à autre chose qu’à …, elle montre son haut en tirant dessus avant de faire une moue.

Elle avait un peu l’impression d’avoir gâché sa vie, à ne faire que … supporter les autres sans vivre réellement. Crotte alors.