Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Clionestra
Lun 14 Aoû - 15:04
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il a bu. Elle est contente. Fin de l’histoire. Il soupire et ne comprendra peut-être jamais pourquoi il était important pour les autres qu’il ne boive de l’alcool. Après tout, leur niveau d’alcoolémie n’allait pas descendre, ou monter, en fonction de lui. Mais bon. Si elle est contente… qui était-il pour juger ?
Il observe la brésilienne et voit dans ses yeux qu’elle était parti loin dans ses souvenirs. Quelque part qu’il ne pouvait pas atteindre. Quelque part qu’il ne pourrait jamais comprendre. Il n’avait pas vécu sa vie, et fort heureusement pour lui… Alors il ne pouvait pas la comprendre dans sa globalité. Cette femme aura toujours des secrets, et ça, même si le gouvernement lui donner le droit à tout ce qu’elle désire. Elle aurait un casier vierge, elle ne tuerait plus, mais elle serait toujours une tueuse à gage connue et une femme qui tue sans foi ni loi… Alors pourquoi ça le dérange à ce point ? Qu’est ce qui fait que ça le dérange plus intensément que les autres ? Il soupire à nouveau quand elle lui demande de la suivre pour danser. Pourquoi faire ? Danser. Oui. Il l’a dit … mais il n’aimait pas forcément ça, lui. Il reste proche d’elle, sans bouger, plus pour faire barrière à de potentiels personnes mal intentionnées que pour danser. Il avait assez dansé pour plusieurs années lui, déjà. Il la laisse danser, la surveille et fait attention, la regarde, se demande s’il peut la toucher encore. Quand elle chancelle, il se rapproche d’elle et la soutient alors qu’un sourire naquit sur ses lèvres. Y aller ? Meilleure proposition de l’année !
- Avec plaisir, on rentre à la maison, tu sembles fatigué, dit-il en passant un bras contre ses hanches pour la ramener vers lui et la soutenir.
Au loin, il vue le vigile du début de la soirée et il lui fait un signe de tête pour lui dire que tout va bien. De toute façon, il ne lui fera pas de mal. Hunter n’était pas le genre à profiter d’une personne consentante et dans la pleine possession de ses moyens…. Il le serait encore moins avec une femme fatigué et pas totalement connecté… Mais alors, pourquoi la peau sous ses doigts lui brûler à ce point ?
Rafaela déteste se sentir faible, mais elle doit admettre que cette fois, elle est tout sauf au meilleur de sa forme. Pourtant, malgré la situation, la Brésilienne ne ressent pas vraiment de frustration. En fait, le bras de Hunter autour de ses hanches l'omnubile tellement qu'il évince d'éventuelles autres réflexions. Elle n'imaginait pas qu'un simple contact avec cette peau, au travers d'un tissu, créerait une telle chaleur en elle, et ferait ainsi accélérer son coeur.
Elle n'avait jamais ressenti ça avec quelqu'un, ni quoique ce soit qui s'en rapproche. Pourtant, elle a dû donner son corps à beaucoup d'hommes, et expérimenter des pratiques extrêmes, mais elle n'a jamais senti cette chaleur s'immiscer en elle. Rafaela a souvent baisé, mais elle n'a jamais fait l'amour.
Lorsqu'ils arrivent à la voiture, et que son coéquipier l'aide à s'installer - Merci, Inspetor.
Contrairement à ce qu'elle espérait, le trajet ne l'aide pas à retrouver ses esprits, et elle a à peine posé un pied au sol, qu'elle manque de tomber.
Elle aura encore besoin de soutien pour retrouver son nouveau lieu de vie. Lorsque, au bras de son logeur, elle arrive enfin au niveau de sa chambre, c'est un nouveau trouble qui la saisit. Les lèvres d'Hunter captent son regard, sans qu'elle y puisse quoique ce soit.
Ces lèvres sont roses, et ont l'air plutôt douces, noyées dans l'océan d'une barbe noire et drue. Elles ont l'air si vivantes, et la jeune femme a besoin de se sentir vivante, de leur prendre un peu de cette apparente énergie.
Sur le pas de sa chambre, Rafaela embrasse Hunter.
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Clionestra
Sam 2 Sep - 19:30
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter est totalement inconscient de ce qu’il fait vivre à la jeune femme. Il ne comprendrait pas de toute façon. Pour lui, leur relation est étrange mais aussi dans la découverte de l’aspect de l’autre personne… Alors non, il ne comprendrait pas si elle venait à lui dire qu’elle se sentait … quoi ? Chaud sous ses doigts ? Et même pire, donc, il ne le remarque pas. Il la ramène dans sa chambre, l’aide. Il se demande s’il doit l’aider à enlever ses chaussures. Pas le reste. Juste les chaussures pour pouvoir se glisser dans le lit. Parce que c’était mieux, non ? Elle ne semblait pas en état de le faire. Alors qu’il se penche, occupé à s’occuper d’elle, il ressent un frisson. Pas désagréable mais nouveau. Il se retourne pour voir la jeune femme approcher ses lèvres des siennes et l’embrasser. Il se fige. La regarde faire sans oser la pousser ou l’aider. Juste. Il la regarde. Il fait un pas en arrière, poli.
- Rafaela, je crois que tu as trop bu, souffla-t-il malgré lui alors que sa tête tambourinait le sang qui s’expulser de son cœur en chamade.
Il reste à ses côtés mais l’amène jusqu’au lit. Si elle était assez bourrée pour l’embrasser, il allait avoir besoin d’aide. Il se penche et lui enlève ses chaussures doucement avant de regarder ses cheveux. Elle ne peut pas dormir avec une perruque. Alors, tout en la poussant sur le lit en silence, il lui enlève. La perruque et toutes les agrafes qu’il y a avec. Méthodiquement. Doucement. Avec douceur. Il enlève tout et pose tout sur la table de nuit alors qu’il la regarde.
- Tu as besoin d’autre chose avant que je ne parte ?
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Le coeur de Rafaela aussi a a raté un battement, lorsque ses lèvres se sont écrasées sur celles d’Hunter. Elle aussi, elle sent son liquide vital lui battre aux tempes, maintenant. Mais pourtant, curieusement, elle sent une étrange satisfaction, comme si, d’une certaine façon, elle avait atteint son objectif initial.
- Non, ça ira. Merci. Bonne nuit.
Elle ne s’excuse pas.
Est-ce qu’elle devrait ? Mais ce serait remettre le sujet sur le tapis, et risquer d’envoyer un mauvais signal à Hunter, qui, de ce qu’elle perçoit, n’est déjà pas très doué pour les lire. Et puis… même si le mensonge fait partie intégrante de sa vie depuis maintenant plus d’une décennie, elle n’a pas spécialement envie d’avoir à prétendre qu’elle regrette ce baiser.
Finalement, la Brésilienne finit par se convaincre faire comme si de rien n’était est la meilleure option, et que, avec un peu de chance, laisser Hunter dans le flou lui facilitera la tâche. Il a sûrement apprécié.
Après avoir pris cette résolution, et en espérant que Hunter ne remettra pas le sujet sur la table, elle décide d’attraper une plaquette d’aspirine et sa petite bouteille d’eau dans son sac à main, se maudissant de ne pas l’avoir demandé à l’inspecteur. Au terme d’un effort exagéré par l’alcool, elle parvient à ses fins, et s’endort peu après.
Lorsqu’elle se réveille le lendemain, elle ne sait pas exactement quelle heure il est, mais après quelques pas dans l’appartement, elle réalise parfaitement qu’elle est seule.
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Clionestra
Lun 18 Sep - 0:57
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il l’avait laissé dans sa chambre. Après lui avoir enlevé ses chaussures et sa perruque. Il avait juste fermé la porte et était parti dans la sienne. Une fois dans son lit, lavé, parce qu’il n’aimait pas aller dormir alors qu’il était encore lavé de la journée, il se demande ce que tout ça pouvait bien signifier. Verdict ? Il ne trouva pas le sommeil et se leva aux aurores pour aller faire un footing, laissant la jeune femme dans son repos mériter. Puis, il alla à la police pour vérifier que l’on s’occupait bien de la famille et du petit que Rafaela avait vu. Puis, il partit faire un autre footing tout en réfléchissant. Il s’arrêta comme souvent dans une boulangerie qui ouvrait tôt. Il attrapa les viennoiseries avant de revenir dans l’appartement plusieurs heures plus tard. Il la trouve au milieu du salon. Elle devait juste de se réveiller, depuis peu à voir les traces du sommeil qui marquait encore sa joue.
- Bonjour. Croissants, dit-il en jetant le paquet sur la table.
Il n’y aurait rien d’autre pour se réveiller. Il posa aussi deux gobelets de café noir sur la table. Il en prit un pour aller dans la douche sans rien rajouter de plus. Il n’avait toujours pas décidé s’il voulait mettre de l’importante, ou non, à ce baiser. Ce qui l’agace, c’était surtout de ne pas le comprendre. La jeune femme lui avait clairement fait comprendre qu’il était l’opposé de tout ce qu’elle voudrait dans un homme. En plus il était flic. Elle devrait vouloir éviter de l’embrasser. Ou alors espérait-elle qu’il la mets dans son lit ? Il n’était clairement pas le genre, mais un autre que lui aurait pu se laisser tenter. Une nouvelle fois lavé, il revient et prend un croissant alors qu’il finissait le café qu’il avait entamé à demi dans la douche.
- Tu te souviens que tu m’as embrassé hier ? Dit-il en oubliant le vouvoiement pour ce genre de discussion plus personnelle, pourquoi ?
Ouais … Il était ce genre là Hunter … quand il avait une question, il la posait naturellement sans se prendre la tête. De toute façon, il veut la réponse, pourquoi irait-il attendre que la réponse apparaisse toute seule alors que Rafaela pouvait y répondre tout de suite. Logique donc.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela s’attendait à tout sauf ça. Que Hunter veuille en parler est une chose, mais qu’il le fasse aussi directement en est une autre. Comment peut-on être aussi… droit au but ? Il n’y a même pas un petit vernis de subtilité, il s’attaque au sujet sans tergiverser, et en posant sa question comme si ce geste était basé sur quoique ce soit de logique et rationnel.
Comme souvent lorsqu’elle se sent acculée, la Brésilienne joue le détachement. Haussant les épaules, elle explique nonchalamment : - Non, je ne m’en souvenais pas. Mais, si vous le dites, je vous crois.
La jeune femme ingère une gorgée de café, et poursuit : - Vous savez, ça arrive souvent en soirée ; de l’alcool, de la promiscuité… et on fait des trucs du genre. Enfin bref, j’imagine que c’était plutôt gênant pour vous, alors désolée pour le malaise.
Elle s’excuse des conséquences, et pas de l’acte en lui-même. C’est une étrange nuance, mais, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, il lui tient à cœur de la maintenir.
En sirotant le reste de sa tasse, elle essaie de comprendre pourquoi, mais ses pensées s’emmêlent, et son trouble grandit.
Alors, avant même que son interlocuteur n’ait répondu, elle décide de se lever, et demande : - On a de nouvelles visites prévues aujourd’hui ? J’ai oublié de le noter. Si ce n’est pas le cas, je vais travailler sur les meurtres de prostituées.
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Gina
Mar 19 Sep - 6:30
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela s’attendait à tout sauf ça. Que Hunter veuille en parler est une chose, mais qu’il le fasse aussi directement en est une autre. Comment peut-on être aussi… droit au but ? Il n’y a même pas un petit vernis de subtilité, il s’attaque au sujet sans tergiverser, et en posant sa question comme si ce geste était basé sur quoique ce soit de logique et rationnel.
Comme souvent lorsqu’elle se sent acculée, la Brésilienne joue le détachement. Haussant les épaules, elle explique nonchalamment : - Non, je ne m’en souvenais pas. Mais, si vous le dites, je vous crois.
La jeune femme ingère une gorgée de café, et poursuit : - Vous savez, ça arrive souvent en soirée ; de l’alcool, de la promiscuité… et on fait des trucs du genre. Enfin bref, j’imagine que c’était plutôt gênant pour vous, alors désolée pour le malaise.
Elle s’excuse des conséquences, et pas de l’acte en lui-même. C’est une étrange nuance, mais, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, il lui tient à cœur de la maintenir.
En sirotant le reste de sa tasse, elle essaie de comprendre pourquoi, mais ses pensées s’emmêlent, et son trouble grandit.
Alors, avant même que son interlocuteur n’ait répondu, elle décide de se lever, et demande : - On a de nouvelles visites prévues aujourd’hui ? J’ai oublié de le noter. Si ce n’est pas le cas, je vais travailler sur les meurtres de prostituées.
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Clionestra
Mer 20 Sep - 13:20
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il la regarde. Une seconde. Deux secondes. Avant de secouer la tête avec lenteur.
- Tu mens. Pourquoi ?
Parce que l’embrasser était déjà étrange en soi, mais pourquoi vouloir maintenant mentir pour le cacher ? C’était le genre de chose qui n’avait pas de sens … surtout face à une personne qui semblait vouloir se battre contre toutes les autorités du monde. Elle semblait vouloir partir en guerre.
- Ce n’était pas gênant. Je n’aime pas ne pas comprendre les choses.
La jeune femme l’avait fait … il doute que cela eut été une réflexion de sa part, sinon elle l’aurait embrassé là où il y aurait eu des témoins. Elle l’avait fait pour autre chose, mais pourquoi ? Et elle changeait de sujet. Elle ne voulait pas qu’il comprenne et ça l’agace, ça, le petit policier. Il allait à nouveau lui poser la question, en ignorant sa question sur leur travail alors que son téléphone sonne. Il regarde son téléphone pour voir un appel du bureau. Il doit répondre. Il l’attrape et réponds. Rien ne transparaît de son visage pendant toute la conversation. Il sort des Ok. Des Oui. Et un « On y sera ». Avant de regarder la jeune femme. Bon. Il reposerait la question plus tard, testard le gars, pour le moment, ils avaient un problème plus important.
- Il y a eu un meurtre de Poem cette nuit. Selon le légiste, il a eu lieu à minuit heures quinze… Et nous étions littéralement dans le même club en train de danser à ce moment là. Les caméras nous ont vus.
Surtout lui, ce qui avait valu l’étonnement de tous ses collègues au téléphone, surtout qu’il regardait la jeune femme pendant la danse, qu’il caressait sa hanche et qu’il ne semblait pas du tout en service, bref. Il a été reconnu sur les caméras de surveillances.
- Selon les premières constatations, la victime a été rouée de coup, comme si Poem avait déversé sa rage dessus, par colère, et non méthodiquement comme il fait d’habitude. Il a laissé un Poème sur Abel et Caïn, le premier fratricide de l’histoire selon la bible : « Chacun peut être Abel. Chacun peut être Caïn. Chacun peut être Abel. Et pour ne pas être la victime offrant sa gorge, il faut savoir qu'en nous Caïn est à l'affût. »
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- Je ne mens pas, et je n’ai aucun intérêt à le faire, répond la Brésilienne le plus naturellement possible. Et de de toute façon, tout n’a pas vocation à être parfaitement logique ou compréhen-
La sonnerie interrompt la tirade de la Brésilienne, sans mettre un terme à sa colère. Elle ne supporte pas d’être désarmée par le naturel de ce flic, ni même qu’il… lise aussi bien en elle ? Quoiqu’il en soit, elle bout de frustration, comme un enfant qui essaierait sans succès de contester une bêtise.
L’annonce du crime lui donne des frissons, et la lecture du poème n’y arrange rien.
Elle connaît ces mots par coeur. C’était son préféré, à lui. Ils l’ont découvert ensemble, un soir où Mikhaïl leur faisait faire un peu d’écriture, pour enrichir leur culture générale. Elle, cette histoire de fratricide lui avait toujours fait froid dans le dos, mais lui, il était pimpant de fierté, et déclamait ses vers sans aucune difficulté, dès que l’occasion se présentait.
Rafaela aurait aperçu un fantôme, elle ne réagirait pas différemment.
Emportée par une myriade de souvenirs, elle déconnecte pendant un laps de temps inconnu de la réalité, avant d’annoncer, la voix tremblante : - Il… Il faut que je me change. Je fais vite.
Et avant que son coéquipier ne puisse dire ou faire quoique ce soit, elle prend le chemin de sa chambre, décidée à reprendre ses esprits. Elle hésite à se maquiller, puis renonce. Ce n’est clairement pas adapté aux circonstances. Néanmoins, même après avoir enfilé une perruque courte et un tailleur de bureau, son trouble n’est toujours pas dissipé.
Dans la voiture de l’inspecteur, elle replonge dans ses pensées, et cogite. Comment est-ce possible ? Comment a-t-on pu retrouver son poème sur le cadavre d’une victime de Poem ? Est-ce un message pour elle ? Mais de qui ? Est-ce que les crimes d’un des plus grands tueurs en série de tous les temps pourraient vraiment avoir un lien avec elle, une minable sicaire ?
Non, c’est impossible. Absolument impossible. Tout ça ne peut être qu’une coïncidence. Ça doit être une coïncidence. C’est elle qui délire. C’est la seule option valable.
De toute façon… il est censé être mort.
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Clionestra
Mar 26 Sep - 16:31
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Elle mentait. Mais il fit semblant de la croire en relevant un sourcil entendu vers elle. Il faisait semblant de la croire en lui faisant comprendre qu’il ne la croyait pas du tout … Héhé. Ce petit moment partagé s’arrêta à l’annonce du poème. Il remarqua que quelque chose n’allait pas, parce que c’était son job de voir ce que les gens ne veulent pas dire … mais il était incapable de comprendre ce qui lui arrive si elle ne parle pas. Il la regarde et s’inquiète, réellement, pour elle. Il était prêt à lui demander si ça va quand elle disparaît pour partir se changer. Il la laisse et prends les viennoiseries avec lui dans la voiture, parce qu’il a faim et qu’il se dit que ça pourrait permettre à la jeune femme de se remettre de ses émotions. Il mord dans un beignet aux pommes alors qu’elle réfléchissait encore. Il tenait le beignet sur le volant et était clairement plus concentré sur la jeune femme que sur la route. Heureusement, il y avait peu de monde aujourd’hui.
- Tu sais, si tu veux parler, je peux faire semblant de ne rien écouter.
Il prend un second beignet alors qu’il engloutit la fin du premier. Voilà pourquoi il se nourrissait en ration de survie … voilà pourquoi il mangeait inéluctablement les mêmes choses… quand il commence il ne pouvait plus s’arrêter. Il tendit le beignet à Rafaela.
- Manges au moins que l’on arrive bientôt.
Ils se garent au milieu des voitures de police. Bien sûr, ils n’étaient pas les seuls sur l’affaire, mais le fait qu’ils aient été dans la même boîte de nuit la veille leur permettait un pass droit. Il s’arrête mais ne sort pas de la voiture. Il attend d’être sûr qu’elle aille bien.