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LE TEMPS D'UN RP

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Leonnor
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J'ai bientôt 44 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis Mécano et je m'en sors pas ouf. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et solitaire et je le vis c'est déjà pas si mal.



43 ans - Mécano dans la restauration de vieilles bagnoles pour les riches. - Grogne plus qu'il ne parle - Cogne plus qu'il ne cogite - Ancien vétéran avec un PTSD non suivi - Classe basse/moyenne de la population.





Il incline le silence pendant que Sixtine lui répond. Il n'a jamais été très bon à discuter et il a déjà l'impression qu'avec la jeune fille, il a largement dépassé son quota de mots par minutes et par jour. Sait-elle seulement qu'il est d'ordinaire muet comme une tombe ? Le plus expressif qu'il ait été à son boulot c'est un petit rire lorsqu'un des gars s'était cogné la tête en se redressant et qu'un pote d'huile de vidange lui était tombé dessus. Il se rappelait que tous les gars s'étaient retournés pour le regarder lui, plus choqué de l'entendre faire un bruit autre que le grognement. Ecouter cependant, ça c'est son rayon et puis c'est plus facile de ne pas répondre tout le temps. Avec les années, l'homme avait pris que le silence avait ses vertus. Etrangement bien que le mécano soit plutôt silencieux, les gens adoraient meubler le silence en parlant d'eux. Indifférents de savoir s'il comptait répondre ou non. Par ailleurs, Sixtine n'était pas du tout comme eux. Le brun sentait que s'il ne participait pas à la conversation suffisamment, elle finirait par faire une remarque. Bien qu'en vérité, elle n'aurait sans doute réellement besoin de faire ça car les mots semblaient voler hors de sa bouche lorsqu'il était en sa présence. Elle craquelait par sa seule présence l'immensité de son armure en carcasse de métal et de silence.

Il fronce les sourcils à sa blague pour la réprimander silencieusement mais ça n'est pas bien méchant. C'est plus quelque chose de protecteur qu'autre chose. Il ne saurait pas l'expliquer mais il préfère être le bouclier que le monstre dont on doit se méfier. La suite de l'explication de la jeune femme le laisse confus car il n'est pas certain de pourquoi la jeune femme parle de sa sœur. Surtout, qu'en l'entendant parler, il a honnêtement du mal à imaginer quelqu'un qui serait plus intelligente, plus déterminée, drôle ou gentille que Sixtine. Il se garde bien de faire cette remarque parce qu'exprimer ce qu'il ressent c'est pas son fort. Et puis, il se dit que merde ce qu'il pense c'est ridicule et franchement un peu niais. Il comprend, cette impression d'être toujours à côté des autres, toujours en décalage comme si une glace invisible nous séparait des autres.

Un rire franc accompagne ce qu'elle dit. " Tu sais, petite puce, c'est normal de pas savoir qui on est quand on a vingt-un ans. Si ça peut te rassurer, ça ne change pas avec l'âge." Il continue inconscient qu'il vient d'utiliser un petit sobriquet affectueux pour parler d'elle. Jetant un coup d'œil à sa montre, il constate qu'il doit retourner travailler dans cinq minutes.

"Est-ce que ça te dirait d'aller faire un ciné avec moi vendredi soir entre gens pas cools, alors ?" finit-il par rajouter avec un sourire. Son visage lui fait presque mal, il n'avait pas souri comme ça depuis une éternité.



Leonnor
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Aleksy Kasparov
J'ai bientôt 44 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis Mécano et je m'en sors pas ouf. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et solitaire et je le vis c'est déjà pas si mal.



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Aleksy rentrait chez lui, inconscient du délicat présent qui l'attendait devant chez lui. Darlene, son ex-femme se tenait plantée devant le seuil de la porte. Il ravala sa salive, confus. Il avait passé plusieurs semaines dans une espèce de bonne humeur permanente à tel point qu'il avait fini par sincèrement oublier son existence. Toujours était-il que c'était difficile de ne pas la voir les mains sur les hanches avec un air de mécontentement.
"Aleksy ! Tu m'as fait attendre dis donc ! Tu n'étais pas là pour m'ouvrir quand je suis arrivée. C'est comme ça que tu accueilles la femme la plus importante de ta vie."

Il ne trouva même pas à répondre à ce qu'elle disait. L'explication tenait en vérité en quelques lignes, il ne savait pas qu'elle venait, ne l'avait pas invité et en plus il était au travail. L'homme ne répondit rien, il savait que ça n'était pas la peine d'essayer de discuter avec Darlene, d'une manière ou d'une autre elle obtenait toujours ce qu'elle voulait de lui. C'était sa pénitence pour l'avoir giflé un jour après presque cinq ans de vie commune. Vaincu avant même d'avoir essayé de se battre, il courba l'échine baissant les épaules d'un air miséreux. L'homme se fit le moins menaçant et le plus petit possible par habitude. Il ne voulait pas avoir l'air dangereux. Se comporter comme un petit garçon qui venait de faire une bêtise était encore la meilleure manière de la satisfaire. Sans un mot, il se contenta de lui ouvrir la porte. Il la laissa rentrer.

"Chaton, n'oublie pas de prendre mes affaires, tu veux bien ?" Il soupira profondément et attrapa la valise et le sac qui se trouvait effectivement dans l'entrée avant de la laisser passer. Pris par les événements, il en oublia de penser au fait qu'on était mercredi et que le mercredi Sixtine et lui passait la soirée à regarder des émissions de décoration et de réaménagement. Il avait même déjà manqué de verser une petite larme devant Queer Eye, l'histoire de certaines personnes l'ayant touché. Il aurait aimé qu'on vienne l'aider aussi à tout réaménager dans sa vie, à mettre de l'ordre. En même temps, Sixtine avait manifestement déjà ce rôle attitré dans sa vie. Lassé, il ferma la porte.  

C'était toujours le même refrain, Mickaël, son nouveau mari, avait encore été insupportable, selon les standards de Darlene évidemment. Souffrant, elle avait décidé de le quitter, pour la dixième fois, et avait voulu revoir Aleksy qui tout compte fait la traitait merveilleusement bien. Darlene était de ces gens qui sont comme des trous noirs, elle absorbait toute la joie de vivre et la capacité de réponse d'Aleksy. D'ailleurs, elle se moquait bien de savoir s'il répondait ou pas. Elle aimait avoir un public. Après s'être plainte profusément de son nouveau mari à son ancien, il y avait toujours le moment où elle se rapprochait de lui physiquement. C'était comme une danse bien rôdée entre eux, elle se collait à lui. La femme savait se montrer avenante et faire oublier les failles de son caractère pour obtenir ce qu'elle était venue chercher. L'homme n'avait personne dans sa vie, personne pour lui dire que ce qu'elle faisait n'était pas acceptable. Et comme tout le monde, il était humain. Attiré par l'envie de ressentir de la chaleur, de sentir qu'on pouvait l'aimer et l'accepter malgré ses fêlures. Alors même si c'était faux, même si ça ne durait jamais, il acceptait le maigre répit qu'on lui offrait et cédait à la tentation de la chair. Pourtant, à chaque fois, il avait honte. Honte de céder à cette facilité qui ne lui laissait toujours qu'un goût amer en bouche. Darlene n'avait pas changé et elle ne changerait sans doute jamais. Il venait de mettre son pantalon quand la porte sonna le sortant de sa torpeur.

Mécaniquement, il se leva pour aller ouvrir la porte. Ses yeux s'ouvrirent de stupeur comme s'il venait de prendre lui-même une gifle. Avec ces entrefaites, il avait oublié que Sixtine, car c'était bien elle, devait venir le rejoindre. La honte et la culpabilité l'assaillirent de plus belle alors qu'il était juste incapable de trouver comme réagir. Il avait l'air embarrassé et finalement repris son mode par défaut lorsqu'il ne savait pas quoi faire, l'air impassible. Il pris alors la parole.
" Six..c'est vrai qu'on est mercredi mais.."

Il allait finir sa phrase, enfin du moins il aurait essayé si la silhouette de Darlene ne s'était pas interposée pour regarder de pied en cap qui était l'individu à la porte.

"Oh Aleksy, tu fais du babysitting maintenant ? Qu'est-ce qu'elle est mignonne, on dirait une petite poupée. " Aleksy voulait rétorquer, il ne voulait pas que Sixtine voit cette part de lui qui passait en mode survie. Totalement paniqué, il restait toujours dans le silence le plus total. "Ne reste pas plantée là Chérie, entre donc, on va discuter tous ensemble dans le salon." Apparemment, Darlene avait décidé de son nouveau jeu. Elle avait vu à l'air d'Aleksy qu'il y avait sans doute un peu d'amusement à tirer de cette situation. De plus, la curiosité la piquait à vif. L'homme désespérait, il voulait crier à Six de partir en courant pendant qu'elle le pouvait encore mais il se contenta de baisser les yeux et de s'écarter pour la laisser rentrer.

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J'ai bientôt 21 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis étudiante et gosse de riche et je m'en sors trop facilement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple avec un con et je le vis plutôt mal.


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- douce, attentionnée et positive, des allures d’ange quand elle sourit
- gosse de riche flottant au-dessus de la populace, ignorante plutôt que hautaine
- cendrillon en pantoufles de verre qui ne s’est jamais trop posée de question sur son environnement
- ancienne capitaine des cheerleader librée de l’ancien capitaine de l’équipe de football, du cliché de teenserie
- étudiante au beverly hills design institute
- prend des cours de full contact en scred et n’a absolument aucune confiance en elle



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La vie est belle. En tout cas, elle n’avait encore jamais parue aussi belle à la petite Sixtine. Désormais majeure et vaccinée. Enfin vaccinée, elle l’était déjà. Réconciliée avec son garagiste. Enfin “son”. On se calme, gamine. Elle est bien consciente que … Bah qu’il pourrait clairement être son père, et qu’il doit la considérer comme … bah comme une gamine, quoi. Mais elle aime profiter de chaque journée en sa compagnie. D’apprendre des choses, aussi bien en mécanique qu’à propos d’elle-même. Elle a découvert qu’elle a un peu plus de caractère qu’elle ne le passait, avec lui. Qu’elle rit franchement fort, et qu’elle est tactile. Toujours à poser ses doigts sur le bras d’Aleksy quand elle lui parle et qu’il n’est pas loin. Qu’elle est têtue, pare que non, le coller devant Queer Eyes, ça ne s’est pas fait en un battement de ses ailes de fée. Qu’elle peut être super casse-pied aussi, quand elle a envie de lui casser les pieds. Avec amo- amitié. Bien entendu. Toujours avec toute son amitié. Elle a découvert qu’elle pouvait être simple, décoiffée, affalée sur le canapé et qu’on pouvait jouer avec la nature en lui étalant du guacamol sur le bout du nez. Bref. Elle s’est mise à vivre plus fort avec lui. Et même un peu plus fort sans lui. Tout le monde l’a remarqué. Ses camarades de fac, ses profs, ses parents, sa mère. Pas ses amis non parce que … bah elle en a plus. Pouf. Elle a abandonné. Un beau matin elle s’est réveillée, et c’était fini dans sa petite tête. Tous les faux semblants qu’elle entretenait avec ses “amis” du lycée et de son cercle de niveau social. Ses parents s’en sont inquiétés … un tout petit peu. Parce que bon. Elle va bien. (Mieux.) Et qu’ils ont autre chose à faire. Haha.

Enfin bref. Sixtine avait presque oublié que la vie, bah c’est la vie. Et qu’il y a toujours quelque chose qui finit par se passer et remettre tout en cause. Les optimistes diront que c’est normal, que c’est ce qui nous permet d’évoluer et de passer les phases de la vie nécessaire pour trouver qui l'on est. Avancer. Six, elle, ça la gave plus qu’autre chose, parce que ça lui fout la trouille tout simplement. Quoique récemment, elle n’aurait pas été autant une flipette. Avec son nouveau caractère, elle aurait presque prétendue être prête à affronter la suite. Genre “bring me that bitch”. Sauf que. Bah rien ne l’avait préparé à faire face à ce genre de bad bitch … Certainement pas Aleksy qui ne lui avait jaaaaamais parlé de son ex. Et Sixtine, et bien, jamais elle ne s’était permise de poser la question. Les exs, ce n’est pas un sujet dont on a très souvent envie de parler. En tout cas le sien … Elle ne se donne même plus la peine d’y penser. Alors elle n’a rien demandé à Aleksy à propos de sa vie sentimentale. Et. De toute façon. Pourquoi le ferait-elle ??? Est-ce qu’elle voudrait savoir ?? Oui. Est-ce que c’est sa place ? Absolument pas. Bref. Elle n’a rien demandé. Alors elle ne s’attendait à rien. Surtout pas à ça.

C’est mercredi. Alors Sixtine s’est préparée pour aller chez Aleksy. Et oui, ça fait une différence. Elle se maquille moins avec lui, que d’habitude. Pas qu’elle estime que ça ne vaut pas le coup, non, c’est tout le contraire. C’est plutôt parce qu’elle se sent moins le besoin de se … déguiser ? Cacher ? Avec lui. Tant pis si ses joues rosissent, ou s’il voit les grains de beauté sur son menton. Et elle a aussi abandonné les couleurs pastels. Parce que les batailles de guacamole, ça tache. Mais elle n’a toujours pas renoncé aux jupes et aux talons. Déjà parce que sinon, à côté de lui, c’est une micro puce. Et puis parce que … Parce que … Meh. Elle a envie d’être jolie quand même. C’est pas si mal. Si ?

Bref, c’est toute pimpante que Six sonne à la porte de la maison et attend qu’Aleksy vienne lui ouvrir en balançant sa queue de cheval de droite à gauche. La porte s’ouvre. Et elle voit que ça ne va pas. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il a le regard … vitreux, et, étrange. Elle a ouvert la bouche, Sixtine, mais elle n’a rien dit du tout. Perturbé par l’expression de son visage qui se referme, et ensuite sa voix. Et puis. Elle.

Sixtine aussi se prend une sacrée claque. Bien sûr que c’est une gamine. Bien sûr qu'il ne la regarde pas comme ça. Bien sur qu’il doit fréquenter des femmes. Même pas “de son âge” non. Juste, des femmes. Pas des gamines. Et les paroles de Cette Femme le lui rappelle encore brutalement.

“J-je suis pas …”

Quoi ? Elle est n’est pas quoi ? Elle tourne ses billes bleues vers Aleksy qui semble … si loin. Non, elle n’est pas, non.

“Euh-oui. Merci ?”

Ça sonne comme une interrogation, oui. Elle se doute que ce n’est pas une très bonne idée d’entrer. De les déranger ou … Elle sait pas, elle sait rien, Aleksy ne lui a absolument rien dit sur une femme. Sur absolument aucune femme. Alors elle serre les dents et suit gentiment la femme qui l’entrainne dans le salon.

“Euh. J’m’appelle Sixtine ?”

Même ça elle n’est plus sûre.

“Enchantée.”

Non.

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Vous avez déjà eu cette impression qu'un drame se passe devant vous et que vous ne pouvez rien faire pour l'empêchez ? Que la méchante sorcière a volé votre voix, que vous voudriez hurler et crier et pourtant, aucun son ne sort de votre bouche ? Pour Aleksy, Darlene était sa méchante sorcière de l'Est. Il a la désagréable impression d'avoir emmené sa…euh la, la princesse dans les griffes d'ombre de son ex-femme. La situation est lunaire pour lui. Il observe Sixtine à côté de Darlene comme si c'était la première fois. L'homme se rappelle tout de même qu'il faut remettre un t-shirt pour avoir l'air d'une personne décente. Il l'enfile rapidement, mécaniquement comme un automate. Il a juste le temps de finir qu'il entend son ex-femme lui demander d'une voix chantante.

"Aleksou, tu veux bien nous ramener des bières et un soda pour la p'tite." L'homme grommelle, peut-être la première fois depuis un moment d'ailleurs face à la remarque. Il connait la jeune femme, il sait comme elle peut être désagréable et vicieuse quand elle a décidé d'humilier quelqu'un. Le brun commence à voir dans son jeu. Qu'elle parle de Sixtine comme ça lui a hérissé suffisamment le poil pour qu'il se permette de rétorquer. "La p'tite comme tu dis, elle est majeure. Elle boira ce qu'elle veut. C'est encore chez moi ici." Il fronce les sourcils, un peu surpris de sa propre audace mais Sixtine lui donne souvent ce genre de courage. Le regarde assassin que Darlene lui offre en retour face à sa rebuffade lui fait ravaler sa salive inconsciemment. Ça ne sera pas oublié et probablement que ça sera puni très bientôt. Malgré cela, il se retourne dans la cuisine et va chercher de quoi boire comme tout le monde. Comme il espère au fond de lui que Sixtine va lire entre les lignes qu'il n'est pas heureux que la femme soit là. Qu'il souhaiterait qu'elle parte. Ne peut-elle pas passer un coup de balai comme ils le font dans les émissions qu'ils regardent ? Parallèlement, bien qu'il se sente mal que Darlene soit là, il n'a jamais le courage de la renvoyer chez elle. C'est comme si les mots refusaient de sortir de sa bouche. Et puis, parfois elle a ses moments, des moments de tendresse et de douceur. Parfois, elle sait être drôle et elle fait bien la cuisine. Le plus difficile pour lui, c'est tout le passif. C'est difficile de sortir d'une machinerie si bien huilée quand bien même on le voudrait véritablement.

Lorsqu'il revient, la machine Darlene est déjà en marche.
"Alors Sixtine, Aleksy ne m'a JAMAIS parlé de toi. Raconte-moi donc, comment vous vous êtes rencontrés ? Il est si rigide et rustre parfois. Ça ne doit pas trop t'amuser ma chérie. Tu fais partie d'une association ou tu as juste pitié de lui ?"
Darlene 1, Aleksy 0. La voilà qui commence déjà à le punir. Il n'a pas le droit de hausser le ton avec elle. En vérité, il n'a pas vraiment le droit de parler non plus ou d'exprimer une envie, ou même un besoin. L'homme baisse un peu les yeux face à ce que la quarantenaire vient de dire. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle peut énoncer ce genre de phrases avec une indifférence totale face à la situation. Elle n'a pas manqué en revanche de darder un regard narquois dans sa direction. Il connait bien ce regard, il veut dire ne t'avise pas de recommencer. Toujours incapable de gérer la situation, l'homme se morigène de ne pas être capable de rétorquer quelque chose. Malgré sa carrure, il se sent petit et faible. C'est vrai dans le fond qu'il est assez rigide et rustre. Elle n'a même pas menti et puis elle le connait bien alors elle sait taper juste. "Pourquoi es-tu passée nous voir ce soir ?"

Le sacrosaint "Nous" pour marquer la distance qu'il y a entre elle et eux. Une distance qui n'existe même pas parce que s'il devait choisir, il sait avec qui il souhaite passer la soirée. Surprise, ça ne commence pas par la lettre D.  Que doit penser Sixtine de le voir si fragile et si pathétique ? Il est véritablement pitoyable. Lui qui souhaite juste pouvoir être un soutien pour elle et la protéger et le voilà qui ploie aussi facilement. Si elle n'était pas déjà décidée, après cet incident, allait-elle vouloir continuer de le voir ? Est-ce le truc de trop ?


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Sixtine s'installe donc dans le salon, et tout à coup (erm). Bah elle réalise que Aleksy n’est pas franchement complètement habillé. Et si elle ne porte pas une grande à attention aux dessins des muscles qu’elle peut voir (ok, si, son subconscient à tout pris en note), c’est parce qu’il y a l’autre blonde. Il y a Aleksy torse nu, et il y a cette femme. Et Six ne sait absolument plus quoi penser. Parce qu’elle a senti, instantanément, les mauvaises ondes se dégager de cette bonne femme. Pas comme cette connasse de Blanche-Neige qui ne voit pas que la vieille qui lui offre une pomme, a la tête de celle qui dépèce des chatons pour s'amuser. Nope. C’est plutôt un mélange entre Cruella Devil et Maléfique qui lui fait face, elle le sent jusque dans son échine qui met en route des sonnettes d'alarme dans son cerveau. Mais alors pourquoi … Pourquoi il est … Pourquoi ils ont … Stop Sixtine, y a d’autres raisons qui peuvent pousser un homme à se retrouver torse nu en présence d’une femme sans que ce soit … ça. Et même si ça l’était, ce ne sont pas tes foutus oignons.

Elle est plus que déstabilisée par ce flot d’informations contradictoires et nouvelles qui l’assaillent brusquement. Et Sixtine répond d’une voix plutôt robotique à Aleksy.

“Euh oui. Une bière, s’il te plait.”

Il lui faut au moins ça. Peut-être même un peu de rhum, tiens. Elle aime bien le rhum, Six. Surtout arrangé. A la banane bien sûr. A l’ananas évidemment. Au gingembre aussi. Pourquoi elle pense à ça ? Aucune idée. Peut-être parce qu’elle a pas envie de se concentrer sur les yeux de poisson de la femme en face d’elle. Elle n’a pas envie de penser à la jalousie sournoise qui s’insinue au fond d’elle. Et elle n’a pas du tout envie d’entretenir une conversation avec cette méchante de Perrault échappée de son conte.

Jamais. Elle serre les dents, Sixtine. Bah oui. Pourquoi il l’aurait fait ? Elle s’en doute bien qu’il ne va pas causer d’elle aux femmes qu’il fréquente. Pour quoi faire ? Elle accuse le coup, prend une inspiration et … Non. Ça ne va pas. Ça ne va définitivement pas. Six fronce furtivement les sourcils. Ce n'est pas juste elles deux. C’est global, cette méchanceté. Elle la sent même dirigée bien plus contre Aleksy que contre elle. Elle a vu les regards. Elle voit combien il est mal. Presque autant que quand il lui avait marqué le bras au magasin de meubles. Alors Sixtine comprend encore moins bien ce que cette nana fout là. Mais ce qu’il y a de certain, c’est que la détresse d’Aleksy fait naître en elle une détermination à le protéger.

“Non, pas du tout. On est amis.”

Ouais, cette fois elle le dit et elle le pense sans trembler. Même si c’est un mot qui lui écorche le cœur sans bruit, d’ordinaire. Pas cette fois. Pas contre elle. Parce que c’est un affrontement. Non ?

“Je suis venue le voir, parce que je viens toujours le voir les mercredis.”


Ok, “toujours” c’est peut-être exagéré comme mot. Ça ne fait pas si longtemps qu’ils ont mis en place ce rituel. Mais. C’est fait exprès. Sixtine ressent soudain un étrange frisson la parcourir, et elle se sent comme glisser dans le corps de sa propre mère. Ses regards, son attitude et ses phrases à double tranchant quand les discussions polies se veulent assassines. Ça ne lui plait pas beaucoup. Elle n’a jamais pratiqué cet art, Six. Malgré son milieu. Mais elle a vu maman faire. Alors elle se redresse, porte sa bouteille de bière directement à ses lèvres et en bois une gorgée. Son regard saute d’Aleksy et à cette femme. Elle croit qu’elle a compris. Mais elle n’est pas bien sûr. Elle n’est jamais sûre de rien, Sixtine, et certainement pas d’elle-même. Mais.

“J’avoue qu’il ne m’a jamais parlé de vous non plus. Pourtant il est plutôt bavard. Enfin avec moi.”

Mange tes morts, bitch.

Elle pousse le bouchon encore un peu plus loin, Sixtine. Juste pour voir si ses suspicions se confirment. Enfin, avant, elle adresse une petite prière à sa maman et à sa bitchiness pour pouvoir l’inspirer.

“Enfin désolée, je suis arrivée en avance.” C’est faux. “Je suppose que vous alliez partir. Oh. A moins que tu souhaites qu’elle reste ??”

La dernière question s’adresse à Aleksy. Même si son petit doigt lui dit que ce n’est pas lui qui va lui répondre.

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Aleksy a eu un début de sourire quand il a entendu Six dire qu'elle venait toujours le voir les mercredis. Toujours était peut être un peu exagéré mais dans le fond il avait l'impression que c'était vrai. Il a redressé la tête pour lui jeter un petit coup d'œil complice. Elle continue sur sa lancée. Ce n'est qu'un regard mais il y a énormément de reconnaissance et de douceur dedans. Il est flatté qu'elle prenne sa défense, qu'elle ne se laisse pas faire. L'homme ne s'attendait pas à ce qu'un jour quelqu'un le défende. Il n'aurait certainement pas parié sur une petite jeunette de vingt et un ans. Enfin une jeunette, c'était peut être vite dit. Lorsqu'on la voyait répondre à Darlene alors que lui en était incapable et qu'il avait le double de son âge, on pouvait légitimement se demander lequel des deux avait le plus de courage en tous les cas. La dernière question en revanche, le met un peu dans une situation complexe. Il voit le regard de Darlene se tourner vers elle et il se mord la lèvre. L'homme a envie de lui dire de partir, de se prendre un hôtel quelque chose. S'il doit choisir, il préfère passer sa soirée avec Six qu'avec Darlene mais en même temps, ça sous-entend devoir prendre son courage et s'imposer. Chose qu'il n'a jamais faite de sa vie, pourtant Six lui donne envie de faire un effort.

" Partir ?"La voix de Darlene se fait entendre, il y a une sorte de couinement désagréable dans le fond de sa question" Je ne vois pas pourquoi je partirais, je veux dire c'est quasiment chez moi ici, n'est-ce pas Aleksy ?" Les deux femmes se sont tournés vers lui et là il est dans une situation profondément bancale. Qu'est-ce qu'il peut bien faire pour ménager la chèvre et le choux et ne pas se retrouver encore en porte-à-faux. Il craint surtout que Darlene ne soit plus difficile à gérer que Six. En même temps, il ne veut pas faire de la peine à la jeune fille qui illumine littéralement ses journées. La pression est intense pour lui et le regard des deux femmes. Visiblement, il se retrouve pris au milieu d'une guerre de territoire.

" Bon Aleksy, je t'ai connu capable d'être beaucoup plus réactif que ça. Ma joue s'en souvient encore. Tu te rappelles juste après que tu m'aies poussé contre un mur ? J'ai eu si peur." C'est trop, évidemment, qu'elle a commencé à appuyer. Elle appuie toujours là où ça fait mal pour obtenir ce qu'elle veut. Et le muscle de la culpabilité est le plus développé chez l'homme. Il a bien été entrainé par ces nombreuses années de vie commune avec Darlene."Je..euh…je" Il baisse les yeux parce que maintenant en plus la personne qui compte littéralement le plus dans sa vie sait qu'il peut être un monstre. Qu'il a déjà levé la main sur une femme et que rien ne peut excuser son comportement. Même lui après toutes ses années ne se l'excuse pas." T'es vraiment en train d'hésiter entre cette merdeuse et moi ?" crache Darlene dont la colère perle de façon beaucoup plus transparente dans sa voix. Elle se lève, commençant à prendre sa veste d'un air théâtrale. "Tu es encore plus faible que dans mes souvenirs." L'homme a commencé à serrer les poings à mesure qu'elle parle. Ses jointures sont blanches mais il continue à serrer frustré devant son incapacité à réagir. Frustré de la situation, frustré de tout.
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Sixtine
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J'ai bientôt 21 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis étudiante et gosse de riche et je m'en sors trop facilement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple avec un con et je le vis plutôt mal.


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- douce, attentionnée et positive, des allures d’ange quand elle sourit
- gosse de riche flottant au-dessus de la populace, ignorante plutôt que hautaine
- cendrillon en pantoufles de verre qui ne s’est jamais trop posée de question sur son environnement
- ancienne capitaine des cheerleader librée de l’ancien capitaine de l’équipe de football, du cliché de teenserie
- étudiante au beverly hills design institute
- prend des cours de full contact en scred et n’a absolument aucune confiance en elle



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Dove Cameron
Sixtine n’attendait aucune réponse d’Aleksy. Ou plutôt, elle attendait de savoir qui allait répondre, entre eux deux, à la question qu’elle lui à posé à LUI. La réponse en soit, était plutôt secondaire. Quoique la réponse lui apporte plus qu’elle ne l’aurait imaginé à la petite Six, qui doit faire un gros effort pour ne pas lever un sourcil septique en direction de Darlene, et se mordre la langue pour éviter de répondre. Parce qu’elle n’a pas envie de se faire choper en plein bluff comme elle vient de gauler la mégère. Ouais. La mégère, ça lui va bien elle trouve, Six. D’ordinaire, elle n’est pas bien vindicative avec les gens, et à tendance à les éviter bien avant d’avoir à leur donner des surnoms “affectueux”. Mais. “c'est quasiment chez moi ici”, son cul, oui. A moins qu’elle n’accepte de revendiquer la maternité des assiettes de grand-mère sur les murs. Elle vient d’avoir une confirmation, Sixtine. Que cette gonzesse n’est certainement pas ni la maîtresse des lieux, ni une habituée, parce que sinon, elle éviterait de se vanter “propriétaire” d’une maison dont Six a laaaaaargement contribué à la redécoration. Dont la taie du coussin sur lequel à a calé sur cul osseux. (Bon. Ok. Ca c’était gratuit.) (Mais elle ne l’aime pas.)

En tout cas, Sixtine est désormais sûre et certaine que cette bonne femme s’est imposée ici et que, même si elle n’a pas encore trouvée la raison à cela, Aleksy n’est pas capable de la faire partir. Même s’il voudrait bien. Non ? Si. Bien sûr que si Six. Arrête de douter. Regarde le avec elle. Regarde comme il t’a regardé, toi. S’il y en a une des deux qui doit partir d’ici, ce sera Darlène. (Même si bon. Elle ne va pas s’imposer non plus, hein, Six. Elle vire la mégère. Et vérifie que ça va pour Aleksy quand même. Et puis elle s’en va. Elle ne va pas l’embêter. Ou lui imposer sa présence. Non, non, non.)

Et puis. Elle dit un truc. Qui frappe Sixtine de plein fouet et lui fait ouvrir de grands yeux. Elle les tourne vers Aleksy qui a les siens rivés au sol. Il … l’aurait … vraiment … frappée ?? La voix de Darlene s’élève à nouveau et Six fait claquer ses dents. Elle a les mains qui tremblent et les jambes qui flageolent mais elle se lève quand même. En même temps que l’autre s’apprête à faire une sortie théâtrale. Elle inspire profondément, avant de cesser de respirer. Pour se redresser complètement, maîtriser les tremblements de son corps mais aussi ceux de sa voix pour qu’elle puisse parler d’une voix la plus calme possible.

“Vous savez où est la porte, je crois. Je ne vous raccompagne pas.”

La reine des neiges, Elsa là, c’est la princesse du printemps à côté de Sixtine et le regard presque mort qu’elle adresse à Darlene. Elle ne bouge pas d’un pouce, le menton relevé et son visage de poupée de cire sans expression. Tournant ses phrases de sorte de suggérer que c’est elle la patronne ici. Oui, oui. (Six en PLS en fond de son âme, au secours.) Mais elle tient bon jusqu’à ce que l’autre s’en aille. Et attend que la porte ait claquée. Puis encore deux secondes. Avant de se remettre à respirer, et à bouger. Sa bière tombe de ses doigts fébriles et se renverse sur le sol.

“Oh merde, merde, merde, j’vais ramasser.”

Elle chuchote à toute vitesse, se baisse pour rattraper la bouteille et s’en va aussitôt vers la cuisine en lâchant un couinement de souris paniquée. Elle la balance maladroitement dans l’évier dans un grand bruit qui la fait sursauter et Six plaque ses mains sur son visage avant de lâcher un long gémissement de colère et de soulagement. Les nerfs qui lâchent, elle se laisse glisser contre un meuble de cuisine avant de se retrouver le cul par-terre. C’était quoi ce bordel, putain ??? Faudra vraiment qu’elle ramasse la bière dans le salon par contre hein, mais C'ÉTAIT QUOI CE BORDEL ???
Leonnor
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Leonnor
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La situation avait immanquablement dégénérée. Il n'aurait pas du être aussi pantois qu'il l'était mais apparemment c'était devenu son mode par défaut depuis le début de la scène. Voir son ex-femme battre en retraite (bien qu'il ne doutât pas qu'elle allait revenir à l'assaut) avait quelque chose de victorieux et de satisfaisant. Pour autant, les émotions se mélangeaient en lui : confusion, crainte, honte, colère. C'était difficile de faire le tri. Le bruit de la bière sur le sol le fait sortir de sa torpeur comme un appel à l'aide. Il a de nouveau devant lui la Six qu'il connait, qui n'a jamais l'air trop sûre de ce qu'elle fait ou de ce qu'elle avance. Elle passe à côté lui bouteille ne main comme une fusée. Timidement, il lui emboite le pas restant à l'embrasure de la porte un moment. Son cœur se brise de la voir se laisser tomber sur le sol aussi défaite. Pour la première fois depuis le début de cette soirée, il ne réfléchit pas et se contente d'agir. Sans réfléchir, juste réagir.

S'approchant d'elle comme on le ferait avec un animal blessé, il avance prudemment jusqu'à elle. Se mettant à genoux, il pose ses mains calleuses sur ses petites mains douces et fragiles. Attendant de voir si le contact lui pose problème ou non, il l'attrape quelques instants plus tard dans une étreinte serrée. Le contact n'est pas violent en tant que tel. L'homme s'est juste assis à côté d'elle pour la prendre dans ses bras. Dans son étreinte, il y a tout ce qu'il ne sait pas dire, ce qu'il ne sait pas communiquer. Il y a de la douceur, de l'affection sincère, de la reconnaissance mais aussi du soutien. Sa main passe dans ses cheveux tendrement se voulant apaisant. Il est précautionneux avec elle. Doux comme s'il craignait de la briser mais suffisamment présent pour lui montrer qu'il est là pour elle.

"Hey, c'est fini petit chat." Il n'est pas vraiment étonné de l'appeler par un sobriquet. Il a juste envie et besoin de contact avec elle. Il sait qu'il ne peut pas avoir plus, il a bien compris la limite mais une étreinte ça reste acceptable, non ? "Merci." souffle-t-il contre son oreille. "Tu as été formidable. Je suis désolé que tu aies eu à faire ça." Il devrait se reculer de cette étreinte mais il n'y arrive tout simplement pas. C'est viscéral, il en a peut être plus besoin qu'elle. Ça l'apaise considérablement. Il desserre quand même son étreinte suffisamment pour pouvoir regarder sa petite moue. "ça va aller ?". L'homme prend conscience qu'il a dit plus de mots en cinq minutes que dans toute sa soirée en présence de Darlene. Elle va revenir dès qu'elle aura trouvé un plan de bataille pour le torturer mais pour l'instant ça n'est pas important. Pour l'instant, il n'y a qu'elle qui compte.



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C’est vraiment très confus dans la tête de la petite, Six. Les événements sont confus, ses sentiments sont confus. Elle n’est même plus très sûre d’Aleksy. Ou du moins de ce qu’elle pensait de lui. Ce n’est même pas tant les sous-entendus de violence de Darlene qui la perturbe que son attitude face à elle. Et oserait pas dire “soumise” mais … Si. Un peu. Non ? Elle ne comprend plus grand chose, ni ce qu’il se passe dans sa vie à lui, ni ce qu’il vient de se passer, ni pourquoi elle a agi de la sorte. Mais. Si. Cette troisième interrogation trouve bien vite une réponse quand il vient la prendre dans ses bras. Et qu’elle ne réfléchit pas une seconde avant de se blottir contre lui. Elle ne sanglote pas, Sixtine, mais il y a quand même quelques larmes éparses qui coulent de ses yeux, pour évacuer ce surplus d’émotions trop difficile à gérer pour elle. Elle mouille le t-shirt d’Aleksy sur lequel elle a refermé ses doigts sans s’en rendre compte. Elle veut qu’il reste là. C’est pas bien, elle le sait, mais elle se dit qu’elle peut bien lui piquer un peu d’affection avec ce qu’elle vient de faire, non ? (Oui, oui, cherche toi des excuses Six.)

Il lui demande si ça va et elle secoue doucement la tête. Non. Elle se sent soudain épuisée. Sixtine relève les yeux vers le regard sombre de l’homme à côté d’elle, et ses pupilles dévient vers le reste de son visage. Comme si elle cherchait sur sa peau et dans les rides entre ses sourcils une explication à tout ça. Sauf que faire des conjectures quand on a la confiance en soi et son instinct d’une musaraigne, c’est pas évident. Alors Six rassemble pour le courage qui lui reste (et se ressert en son fort intérieur de l’argument bancal de “il lui en doit une”) pour le lui demander. Enfin … “demander”.

“J’veux savoir qui c’est. Et pourquoi … pourquoi elle à dit ça.”

“Ça ” ouais. Elle a dit pas mal de choses, Darlene, mais ce n’est pas trop difficile de retrouver l’élément le plus marquant de toutes les saletés qui lui sont sorties de la bouche. Sixtine pense soudain à la vilaine sœur dans le conte “les fées”. Celle qui n’aide pas la fée déguisée en vieille dame et se voit maudite à craches des grenouilles et des serpents à chacun de ses mots. Après les sorcières, les vilaines soeurs … décidément, cette femme ne lui inspire absolument rien de bon. Six renifle et pose sa tête contre l’épaule d’Aleksy. Parce qu’elle en a besoin, déjà. Et parce que c’est une façon de lui dire qu’elle est toujours là, malgré “ça”. Et qu’elle l’écoute.

“J’me doute que tu veux pas en parler. T’as jamais parlé d’elle mais. Jveux savoir contre qui j’me bats. Et pour qui j’me bats.”

Mmh. Ça lui a comme qui dirait, échappé. Mais elle est perturbée Six, autant par la confusion de la situation que par le réconfort quasi automatique que lui apporte Aleksy. Et pas que maintenant. A chaque fois qu’elle est avec lui. Alors c’est sorti tout seul. Elle rougit un peu et prend le prétexte de ses joues humides pour y frotter ses doigts et tenter de faire partir cette coloration. Ou au moins la justifier.

“Désolée. Mais jveux savoir.”

Elle insiste Sixtine. Avec sa petite voix réduite à un murmure à peine audible.
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Le regarde d'Aleksy se fait triste alors qu'elle lui demande. C'est une page sombre de son passé. Il n'avait jamais voulu lui faire du mal, ce n'était pas du tout ce qui devait se passer. Les choses avaient mal finis comme un mauvais concours de circonstances. Il aurait aimé que ça soit la chose la plus sombre de son passé mais il ne lui avait jamais parlé de la guerre. Il n'était même pas prêt à y repenser lui-même. Rien que l'idée de se rappeler de tout ça le faisait frissonner intérieurement. Néanmoins, il est conscient qu'il lui doit la vérité, c'est le minimum syndical après tout ce qui vient de lui arriver. La pauvre. Il prend une grande inspiration pour se préparer à raconter l'histoire de ce qui s'est passé.

"C'est une histoire compliquée. Je ne sais pas forcément par où commencer." Il presse sa main sur son épaule pour la rapprocher de lui. Son contact reste une source d'apaisement, c'est comme s'ils étaient liés intimement par la chaleur l'un de l'autre. Parler ça lui faisait moins peur. "Darlene et moi on s'est rencontrés quand on était jeunes. Elle était très populaire à l'époque, comme tu t'en doutes vu son comportement, elle ne passe pas inaperçue. C'était une cheerleader quoi. Moi, et bah j'étais pas si populaire que ça. Déjà à l'époque, j'avais pas la patience avec les gens, alors globalement j'alternais entre pas leur parler et me retrouver à me battre avec. Cela dit, les mecs de l'équipe de football américain étaient contents de m'avoir de leur côté." Il ricane d'un air encore un peu fier. Cela fait si longtemps que tout ça est arrivé, ça fait bien vingt-six ans maintenant. Pourtant, il se souvient encore de son regard, de sa fierté de l'avoir à son bras. "Elle a fait attention à moi, elle passait outre mes grognements. Elle disait que j'étais gentil. J'sais pas, j'me suis senti spécial. Accepté quoi. On est resté ensemble pendant en tout une dizaine d'années j'pense. Ouais, ça devait être ça, je me suis engagée vers mes vingt-cinq ans. Au début, ça s'passait pas mal en vérité. J'savais qu'elle pouvait être fin….enfin t'as bien vu comment elle pouvait être… Mais j'étais content et j'me disais que personne prendrait le temps de s'intéresser à un mec aussi antipathique que moi. Elle, bah au moins, elle était toujours là.  Après que j'ai commencé à être déployé, les choses ont pas mal changées. Quand je revenais, elle était agressive. Elle gueulait pour tout et n'importe quoi. J'étais jamais assez bien, j'étais pas là pour elle. Elle s'emmerdait toute seule. J'étais un mauvais mari. Au début, c'était surtout verbal. Avec le temps, les insultes ont commencées à empirer. Là je suis devenu une merde, un moins que rien, un sans couille, une petite merde… Et j'en passe. En fait, y'a un moment où je préférais quand je repartais au front que quand j'rentrais la voir. C'est dire." grimaça-t-il avec un sourire amer.

"Elle a commencé à voir que j'en avais ras-le-cul. Dès que j'étais sur le point de me convaincre de la quitter, que j'étais en train de me décider, elle redevenait attentionné. Douce, la Darlene de nos années lycées. Elle s'occupait de moi, me faisait des petits plats, des câlins… Et je replongeais comme un idiot. C'était toujours le même cinéma sauf que quand on s'engueulait l'ambiance devenait de plus en plus pourri. Je sais que ça va paraître stupide vu ma carrure mais quand elle était en colère, elle me poussait. Elle trouvait toujours le moyen de me bousculer volontairement dès que je passais les marches etc. Et puis, elle avait ce regard noir, insistant qui montrait encore plus qu'elle me détestait. Quand ça suffisait pas à la calmer, là elle remontait au créneau. Les derniers temps, elle avait commencé à essayer de me griffer quand on se disputait. Bon évidemment, je suis plus fort qu'elle alors j'arrivais à la retenir mais j'voulais pas lui faire du mal. Ça me brisait le cœur de devoir la retenir comme ça, tout le temps. Et puis rebelote, elle redevenait gentille, douce, s'excusait de mille façons, voulait tout le temps qu'on couche ensemble. On aurait dit des jeunes mariés, et moi comme un gros con, j'étais content de nouveau. J'sais pas trop comment elle faisait mais elle me retournait tout le temps la tête et quand elle s'énervait sur moi, j'me disais que ça devait être ma faute et que je l'avais bien chercher. Ça a duré comme ça pendant presque trois ans. A chaque fois ça empirait, parfois ça n'avait plus aucun sens de rester. J'voulais partir mais en même temps j'allais souvent en mission et la quitter ça voulait dire devoir me retrouver tout seul quand je rentrais au pays. J'avais littéralement personne, j'avais aucun ami. Darlene n'en appréciait aucun alors avec le temps, j'avais plus vraiment gardé contact. Et puis j'étais mauvais à garder contact. J'ai enduré tout ça parce que j'pensais que c'était ça aimer. Qu'aimer c'était faire des compromis et accepter même le pire de l'autre." Il s'arrête pour reprendre sa respiration un instant. C'est qu'il n'est pas habitué à raconter tout ça. En fait personne n'a jamais vraiment eu sa version dans l'histoire. Il a jamais pensé que ça pourrait intéresser quelqu'un. Il souffre, c'est évident. Sa voix est emprunte d'une tristesse infinie même s'il continue de raconter. S'il arrête maintenant, il a le sentiment qu'il ne parviendra jamais à raconter son histoire. Histoire qu'on ne lui avait jamais demandé jusqu'à maintenant. Pour cela, il est plutôt reconnaissant de Sixtine.

" Je n'en pouvais plus, globalement, on était plus très loin de notre rupture. J'avais une permission un peu plus longue pour passer du temps avec elle. On est resté six mois à temps complet ensemble. On s'engueulait tous les jours quasiment. C'était pour des broutilles. Elle s'énervait pour des futilités. Maintenant que j'y pense, c'était vraiment pour des trucs de merde. Elle me traitait de déchet parce que j'avais pas sorti la poubelle assez vite. Ou encore que j'avais de la chance qu'elle tolère un bon à rien comme moi alors que j'étais pas foutu d'étendre le linge comme elle le voulait. Quand on s'engueulait, elle a commencé à me jeter des objets dessus. Elle était quasiment hystérique, genre elle en bavait tellement elle était enragée. Ce jour-là, je sais pas, je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose pour que ça s'arrêter. Je me rappelle que je me répétais en boucle '"j'en peux plus, j'en peux plus, j'en peux plus". Une tasse m'est arrivée dans la gueule et y'a un truc qui a sauté en moi. Elle aurait pu me péter le nez ou me blesser sérieusement, mais pourquoi je devais supporter ça putain. J'ai fait le tour de la table pendant qu'elle cherchait un autre truc à jeter. Elle me hurlait "m'approche pas, je te déteste !" Au début, je voulais juste l'immobiliser et je l'ai plaquée contre le mur, je voyais pas quoi faire d'autres. Elle me gueulait de la lâcher que je lui faisais mal aux poignets. Et moi..je voulais juste qu'elle se calme. Je promets que je voulais pas lui faire du mal à ce moment. Elle m'a craché au visage en me traitant de fils de pute et je l'ai giflée. Je sais pas ce que j'ai cru, que peut être elle allait se réveiller et redevenir la fille que j'avais épousée. Qu'on sortirait tous les deux de ce cauchemar. Sauf que…..et bien ça lui a donné des munitions supplémentaires pour me reprocher des trucs. Juste après je me suis excusé en boucle.  Elle m'a dit que je m'excuserais quand elle l'aurait décidé et pas avant. En attendant, j'ai fait tout ce qu'elle voulait que je fasse, penaud. Encore aujourd'hui, elle ne m'a jamais dit qu'elle me pardonnait. Les mois ont passé avec la culpabilité qui me rongeait et j'ai du repartir au front. Cette fois, je n'ai pas pu revenir pendant un an. Quand je suis revenue, elle était enceinte. Je n'ai rien dit, j'ai pris mes affaires et je suis parti. Seul comme un con pendant ma permanence dans un motel. J'ai appris ensuite qu'elle s'était mise en couple avec Mickaël, son actuel mari avec qui elle couchait depuis des mois comme tu t'en doutes, et l'enfant est né. Elle a quoi douze ans aujourd'hui. On ne s'est plus parlés pendant quelques années et puis quand j'ai fini par être déchargé de mes obligations à l'armée, elle est réapparue comme si elle avait senti ma détresse. Maintenant, elle revient tous les trois quatre mois environ. C'est toujours plus ou moins la même histoire, elle m'encense, explique à quel point son mari est horrible, on …" Il soupire pas très fier de lui. "On est intimes de nouveau et puis quand elle en a marre, elle se barre. Voilà dans la grande ligne tout ce qui s'est passé. " Il soupire étrangement soulagé d'avoir pu dire tout ça mais également comme à bout de souffle. "C'étaient beaucoup de mots pour moi, je suis pas habitué." Il a un petit rire gêné. "Je ..euh, qu'en penses-tu ?"


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