Le loup-garou qui hurle à sa jumelle et les férus de Quidditch qui s'en mêlent. {Lo & Nash}
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Jeu 14 Déc - 0:41
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Lobscure
Jeu 14 Déc - 22:16
Lux Lestrange
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une apprentie sorcière de la prestigieuse école de Poudlard et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma hardiesse, je vis sans me préoccuper des responsabilités qui m’incombent de naissance et je le vis plutôt bien que mal.
Chanson thème (Lux)
Neil m'accueille sur son dos et me fait tournoyer comme à l'habitude. Je m'agrippe à son cou histoire de ne pas tomber sur les fesses. Je pouffe de rire à sa remarque, insulté à moitié. — Je préfère éviter ! Tu risques de me réduire en cendre… » Je le taquine en retour. « Je suis sérieuse Neil pour Léonie ! » Un dernier avertissement avant de quitter son dos et partir rejoindre le reste de la classe. Je ne réponds pas quant à sa panique concernant la fameuse potion d'amour que j'ai remise à la Poufsouffle au cœur brisé. Elle peut bien l'utiliser sur Neil si ça lui chante ! Que cela lui serve de leçon.
Enfin, nous nous élevons dans les airs sur nos balais. J'ai fini mes acrobaties et observe Neil faire les siennes. Il les effectue sans y mettre vraiment du sien. Je roule les yeux au ciel. Ce n'est pas possible de se foutre de tout, comme ça, délibérément ! Puis, il m'interpelle sous ce fameux surnom que je me suis mérité en retour pour mes remontrances. Je m'offusque un instant qu'il puisse me comparer à un éruptif. Je ne m'abaisserai pas à son petit jeu… le second cependant, je ne peux résister. Va pour une course ! Rien de mieux pour le remettre à sa place. Je le laisse déblatérer ses règles, un sourire malin aux lèvres. — Ça me va. Viens pas pleurer lorsque tu devras porter la cape des Poufsouffle pendant une semaine. Un élastique pincé entre les lèvres, j'attache mes cheveux prête à en découdre. L'énergumène censé faire le décompte, saute directement à 3 et s'élance le premier. Non mais, j'hallucine !! Je m'élance à sa suite avant que mes quelques secondes de retard ne soient irrattrapables. Je passe à travers un premier cerceau, puis un autre, et ainsi de suite, mais n'arrive pas pour autant à rattraper le Gryffondor. Le dernier cerceau ralentit drastiquement ma vitesse. Zut ! Je m'y suis mal prise pour l'angle ! C'est peine perdue à ce point-ci. Notre point d'arrivée droit devant, je freine dans un dérapage sec à quelques centimètres de lui. C'est pas possible ! J'ai dû perdre de 10 secondes ! C'est sûr, je vais en entendre parler pendant des jours. Quoiqu'il en soit, il faut bien que je l'admette, Neil a de sacrés réflexes sur un balais. Je ne suis pas étonnée que les recruteurs aient jeté leur dévolu sur lui et je ne sais même pas si j'aurais gagné cette course avec tous ces cerceaux, même si nous étions partis en même temps. Enfin ! Il est hors de question que je le félicite. Il peut bien aller se brosser dans le sens des poils tout seul. — Évidemment, il fallait que tu triches ! » Je m'exclame. Nous regagnons tranquillement le sol sous le regard de la professeure Goldfinch qui ne nous gronde pas à notre atterrissage, à ma grande surprise. Je réalise même qu'elle nous observait, un petit calepin à la main et un sourire satisfait sur les lèvres. Pour le coup, je regrette encore plus d'avoir fini dernière. — Bien. J'espère que vous mettrez autant d'énergie lors de vos entraînements de Quidditch ! La prochaine fois, Miss Lestrange et Mr. Swan, tâchez de garder vos courses sur vos temps libres et non durant mes cours ! » Qu'elle nous somme. Je suis bien heureuse qu'elle n'ait pas décidé de nous sanctionner. Je n'ai pas tant envie d'aller en retenue avec Neil pour qu'il me rabatte les oreilles de sa puante victoire. — Bon, vas-y. Dis-moi ton gage qu'on en finisse. Je dois aller étudier à la bibliothèque. » Je croise les bras et attends que tombe ma sentence.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 16 ans et je vis dans un orphelinat à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant en 6ème année et je m'en sors du mieux que je le puisse avec des problèmes financiers. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibâtard et je le vis plutôt bien.
Quand elle me dit que je risque de le réduire en cendre, je rigole. Elle a tellement raison ! La première fois que j'ai lancé ce sort, j'ai mis à feu et à sang ma plume. Avez-vous déjà vu le sang d'une plume ? Non, bah en fait, c'était le mien. Ma plume a explosé près de ma main et le rouge a inondé le banc. Bien sûr, j'ai eu droit à "C'est LeviOsa, pas LeviosA !". Je crois qu'il y avait un "Abruti" qui a suivi juste après...
-Oui, oui. Moi aussi. Je gère alors te fais pas de bile. Allez, comment dire à une fille que le problème c'est moi et pas elle mais elle un peu quand même ? J'ai le temps pour y réfléchir. Je crois que je passe plus de temps à m'excuser auprès de la gente féminine, à rompre avec, ou à les fuir que de faire mes devoirs -pas très difficile en soi, vu que je ne les fais pas en fait. Oui, pas faux-.
Merde. Je crois qu'elle lui a donné. Je ne doute pas de ses compétences mais ce n'est pas une potion facile. Et si cette potion me transforme en grenouille ? Bah, même en grenouille, je suis sûr qu'une princesse voudra bien de moi pour me sauver de ma détresse. Pfiou, j'ai presque eu peur!
Finalement, je finis par la défier dans une course. Parce que j'avoue, je m'ennuie. Je suis sur le dos, en train de voguer dans les airs, dans une nonchalance qui désabuse la prof -elle n'est sans soute pas seule-. J'ai déjà réussi à roupiller dans cette position, à la plus grande décontenance de ceux qui me regardaient. Mais l'air, c'est mon élément. Je ne dormirai jamais aussi bien que dans les cieux, qu'importe la position, tant que je sens le vent, la mélodie qu'elle traîne, les échos qu'elle sème. Elle pourra d'un courant d'air, balayer mes peines, effacer d'un souffle mes soucis, me pousser vers le haut même quand je tombe au plus bas de l'univers.
-Beaucoup de paroles pour peu de preuve à l'appuie à ce que je vois ! Fis-je, amusé et ironique à la fois, un sourire narquois sur les lèvres, de celui que porte les confiants, les vainqueurs. Et si le narcissisme va de pairs, où est le problème ?
Finalement, je lui explique les règles, les conditions et où cela se passe. Je traverse les cerceaux dans une facilité déconcertante. Les virages, cela me connait. C'est très simple, il faut ralentir tout en maintenant le balai dans sa position la plus rapide, vers le bas, puis accélérer d'une fois lorsque le virage est passé à cinquante-pour-cent. Enfin, je crois ? C'est difficile de dire c'est quoi ma technique, mettre des mots dessus, j'ai plus de mal. Peut-être que c'est l'inverse, il faut mettre le balai vers le haut mais accélérer ? Bref, tout ça pour dire que je suis trop fort sur un balai. Ce n'est pas ma faute, j'ai ce talent en moi qui fait que je suis terriblement doué -et dois-je préciser sexy ?- sur un balai. Faut au moins que je m'illustre dans un cours !
Tout fier, je m'assois pépère sur mon balai, à la limite d'être couché, baillant, "attendant" celle qui me suit à, je dirais, dix secondes près. Je me suis installé à la va vite, mais les dix secondes m'ont permis de réaliser mon acte de suffisance envers la perdante du jour. -Décidément, j'ai failli attendre. Fis-je insolent, impertinent.
Quand elle dit qu'il fallait que je triche, je souris, énigmatique. -Je n'ai pas triché, ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas suivre une simple consigne. Je n'ai jamais dit qu'il y aurait un décompte, à ce que je sache. Je hausse juste les épaules, comme disant "Je suis navré pour toi mais ce n'est pas mon problème !".
Finalement, nous quittons, à mon grand regret, le ciel pour poser les pieds sur terre. Je remarque que la professeure nous regarde, je m'attends à une remontrance. Ce n'est pas la première fois que nous n'en faisons qu'à notre tête mais cette fois-ci, elle semble satisfaite, comme si elle a aimé ce qu'elle voyait -quoique cela puisse être-. Je me demande si c'est un compte-rendu demandé par des recruteurs ? J'espère que oui ! J'attends avec impatience le jour où je serai sélectionné pour passer les tests d'aptitude afin de rejoindre une équipe professionnelle ! Je n'ai que ça comme avenir, comme possibilité. Si je n'ai plus le Quidditch, je n'ai plus rien, plus de vie, plus d'avenir, plus de raison d'exister ! Et non, je n'en fais pas trop.
-Bien sûr, Professeure Goldfinch. Lui dis-je, ne pouvant pas me dépêtrer de mon grand sourire de joie, de vainqueur, de triomphe. La professeure me regarde, il réside dans son regard, un mélange d'amusement et de sérieux. Cette étincelle espiègle, trace du passé dans lequel elle était à nos places en ce moment même. Oui, elle a vécu cela aussi, j'en suis certain. Est-ce que nous lui rappelions son moi du passé ? Je sais qu'elle a été poursuiveuse dans une équipe professionnelle avant de quitter ce milieu, va savoir pourquoi.
Le cours terminé, nous nous éloignons d'elle en vitesse, au cas où elle changerait d'avis. -T'as vu comment j'étais sur le balai ? J'ai fait un virage serré à droite, puis à gauche puis j'ai fait un piquet, et t'as remarqué l'incroyable~
Je m'arrête.
-Ha oui, c'est vrai, tu étais au première loge pour voir cela puisque tu étais derrière moi. Fis-je avec un faux petit sourire compatissant.
Puis elle me demande quelle sera son gage. -Hum... Demain matin, au petit déjeuner dans la grande salle, assure-toi que tout le monde puisse t'entendre une fois que je serai installé parce que tu dois dire "OYEZ OYEZ, cher Poufsouffien, Serpentien, Serdaigien, Gryffondoroi et Gryffondoreine, Neil et moi, hier, avons fait un pari. Le vainqueur était celui qui finissait la course en premier. Et vous savez sans doute le dénouement, il a gagné, si cela n'avait pas été le cas, je ne serai pas ici à me taper la honte. Neil Swan est super fort sur un balai, il est incroyable, soutenez-le quand il sera devenu joueur de Quidditch professionnel. Cher public, je connais une star !". Insiste bien sur le mot "star", c'est le moment fort du speech. Dis-je amusé. Mô si qu'elle va tout retenir, elle a une bonne mémoire, puis au pire, je serai là pour lui souffler la réponse !
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Nash
Sam 16 Déc - 15:16
Stanislas Razumovsky
J'ai 16 ans et je vivais à Saint-Petersbourg, en Russie. Maintenant, je réside à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant à l'école de magie, Poudlard en 6ème année, bien qu'avant, j'étais à Koldovstoretz et on verra comment je vais m'en sortir. Sinon, à cause de ma malédiction et de la guerre, je n'ai pas d'amis et je le vis en étant impassible, ou presque.
Le temps s'est écoulé, dix jours que je suis arrivé à Poudlard. J'essaie de me remettre à jour dans toutes les matières. J'y arrive, je passe mes journées à la bibliothèque. Mais là plupart du temps, je suis déconcentré par lui. Surtout quand elle est là, la fille de Gryffondor. Elle semble fort studieuse pour une gryffondor. En comparaison, Swan semble être dans les normes. Pas très doué. Il ne semble s'illustrer que dans un cours, le cours de vol. Autant dire un cours d'option, complémentaire, de seconde zone. Que compte-il faire plus tard, devenir professeur de vol à Poudlard ? Puis bon, c'est un né de sang-moldu, il ne faut pas trop en attendre de sa part. Je me demande si Meg n'est pas sang-mêlée ? Je n'en sais rien. Mais elle a ce petit côté familier qui me fait me poser cette question. Je le sens rouler des yeux. Il m'explique, en léchant ses babines, que tous les sangs sont pareils quand ils glissent dans sa gueule. Qu'ici, dans son monde, tout le monde pisse jaune ! Très glamour... Aussi, il mange n'importe quoi, n'importe quand... Il mange autant des lapins que des humains. Il n'a aucun palais. Il connait juste la faim. Pourquoi se préoccuper du goût quand quoiqu'il prenne, il peut rassasier sa faim immense ?
La pleine lune se rapproche. Elle se fait désirer... Je sais que c'est ce qu'il pense. Mais moi, je ne suis pas de cet avis. J'espère que le temps s'arrête, que la lune disparaisse, qu'il meurt, peu m'importe si cela doit être en même temps que moi. Allez, dernier cours, "soin au créature magique". Nous sommes encore en hiver, il fait déjà sombre. Le brouillard lui murmure que quelque chose va arriver. Je me demande quoi... Il s'inquiète, il sent un danger dans la forêt interdite. Je fronce des sourcils, mon regard porté à la lisière de la forêt. Le professeur Shafiq ne semble pas s'en soucier. Nous sommes justement à la lisière de la forêt. Nous allons étudier une créature qui se trouvent dans ce lieux. Les sombrals...
-Nous allons étudier les sombrals. D'ailleurs, il y en a déjà deux présents ici. Ils sont timides, mais ils ne vous feront aucun mal.
Un frisson me parcourt. Je détourne le regard, je n'en ai pas vu un seul fort heureusement. Je vois ailes noires au loin, dans la forêt. Il y en a d'autres... Pourvu que le cours se finisse au plus vite.
-Je ne les vois pas. Monsieur, ne vous moquez pas de nous !
Je soupire de soulagement. Je me permets de regarder les créatures, majestueuses, sombres, incomprises. Puis je détourne à nouveau le regard. Je regarde la Poufsouffle, est-ce qu'elle les voit, elle aussi ? Et les Gryffondor, celle avec qui j'étais en potion et celui qui joue au fanfaron, les voient-ils ? Je soupire.
-Qui peut me dire la particularité des Sombrals ? Monsieur Razumovsky, vous peut-être ?
Sans le regarder, je dis, la voix un peu écorché. -Les sombrals... Ils... ne peuvent être visibles que par ceux qui ont vu la mort.
-C'est exactement ça monsieur Razumovsky. 10 points pour Serpentard.
-Han, ça craint ! J'aurai aimé les voir de mes propres yeux ! Pff. Est-ce qu'un Serpentard aurait pas des envies de meurtre, histoire que ceux qui ne peuvent pas voir puissent profiter du spectacle ? Je suis sûr qu'une Poufsouffle serait okay de se sacrifier pour la cause. Fit le gryffondor exubérant de l'autre fois.
-Monsieur Swan, votre intervention était déplacée, 5 points en moins pour Gryffondor. Je le vois souffler. Mais un petit sourire persiste sur ses lèvres, il m'observe, suffisant. Je vois, quand il parlait d'un Serpentard, il parlait de moi. Et quand il faisait référence à une Poufsouffle, il parlait de...
Je la regarde. Et je lui souris. Blessé par la remarque du griffon mais plus inquiet encore qu'elle puisse penser pareille...
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Lobscure
Dim 17 Déc - 4:18
Megan Mckee
J'ai 16 ans et je vis à Cardiff, pays de Galles. Dans la vie, je suis une apprentie sorcière aux origines douteuses de la prestigieuse école de Poudlard et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes ambitions, je me concentre sur l'avenir et tâche de ne pas faire trop de vagues.
Chanson thème (Megan)
Voilà dix jours que je n’ai toujours pas trouvé le sommeil. La potion que Lux m’avait concoctée en cours de potion n’a opéré que pendant quelques minutes avant que de nouveau je ne m’éveille sur les pensées intrusives de mes voisines de couchage. Le don de légilimancie est un supplice que même les somnifères les plus puissants ne pourraient venir à bout. Peut-être serait-il temps que je m’attarde à trouver un moyen de les étouffer si je ne peux pas les contrôler, avant que le manque de sommeil ne me rende irrévocablement folle. Je soupire face à mon reflet dans le miroir ce matin-là. J’ai l’air d’une camée avec mes cernes tombantes, mes traits tirés et mes yeux injectés de sang bordel. Pas étonnant qu’on me traite de zombie à tout vent. Néanmoins, lorsque je croise Lux dans les couloirs, je n’ai pas le cœur à lui dire que cette énième potion est de nouveau un raté. D’autant plus que la blonde semble avoir une petite mine ce jour-là. Ce qu’il me faudrait, c’est une potion qui vide l’esprit.
Nous nous rendons dans un silence partagé jusqu’au cours de soin des créatures magiques. À la lisière de la forêt, le professeur Shafiq nous fait savoir que nous étudierons les sombrals aujourd’hui. Le professeur nous mène jusqu’à une prairie où se trouvent quelques-uns d’entre eux. Enfin, à qui peut les voir, et demande au nouveau quelle est la particularité de ces équidés. Ses connaissances sur le sujet rapportent 10 points à Serpentard, et j’entends non loin un groupe de Serdaigle râler de ne pas avoir eu pareille opportunité pour rehausser leur maison dans le classement. Nathaniel, fidèle à ses habitudes, profite de renchérir en lui envoyant une pique. Ça blague limite dans une tentative de faire rire la classe, ne passe pas aussi bien auprès du professeur Shafiq qui punit notre maison pour ce commentaire de mauvais goût. Lux ne répond pas suite à ses paroles piquantes, ni ne remarque le regard que lui glisse Stanislas, trop préoccupé par quelques sombres pensées. — Tu les vois, toi ? » que me demande Lux, le regard fixé sur l’une des créatures. — … Oui. La question la traverse en pensée. Je lui réponds avant qu’elle ne me le demande : « Ma grand-mère. » Ce à quoi elle ne me répond rien. Elle est bizarre, Lux. Elle est comme absente, ailleurs. Ça ne lui ressemble pas. Je comprends que quelque chose ne va pas. Son esprit est torturé par une pensée qu’elle finit par formuler. — C’est possible de les voir sans avoir été confronté à la mort de quelqu’un, tu crois ? Je fronce les sourcils, un instant pensive. — Hum. Je ne crois pas, non… Elle ne semble guère rassurée par ma réponse et son regard se fait plus inquiet et vague qu’il ne l’était déjà. — C'est aussi ce que je pense... » — Ça va ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette, Lux. » La pointe de nos cheveux s’élève soudain dans les airs par le passage aérien d’un hibou qui se fraie un chemin au-dessus de nos têtes. La créature prend place sur l’avant-bras du professeur qui récupère le télégramme pincé dans son bec. Le regard du professeur Shafiq parcours alors les élèves de sa classe et se pose sur nous. — Mademoiselle Lestrange, vous êtes convoquée au bureau du directeur. Immédiatement. Elle sort de sa stupeur, lève la tête et acquiesce nerveusement. Je réalise qu’elle est inquiète pour sa mère. Cette pensée revient incessamment dans sa tête et elle est plus bruyante que celles des autres. Alors qu’elle s’avance de quelques pas, elle revient vers moi en courant. Elle semble avoir oublié un truc. Lux sort un petit bout de papier de sa poche et me le tend discrètement. — Je pensais profiter du cours pour aller chercher quelques ingrédients. Je dois concocter une potion pour le professeur Grant. Tu peux y aller pour moi ? » qu’elle me glisse tout bas. Je manque de m’étouffer. — Mince !! Je ne pensais pas que nous avions un devoir à lui remettre… C’est quelle potion déjà ? Lux part d’un rire léger. Je reste perplexe, toujours prise de panique à l’idée d’être passée à côté d’un devoir du professeur Grant. — Te fais pas de bile, Meg. C’est juste un devoir supplémentaire que je lui ai demandé et il me manque un ingrédient. Je l’ai dessiné, là, ça ne devrait pas être bien compliqué. Il devrait y en avoir pas loin du sentier, mais ne t'éloigne pas trop non plus, hein… » Je la regarde interloquée. — Faut vraiment vouloir pour demander des devoirs supp’ au professeur Grant, Lux… » que je la taquine. Je parviens de ce fait à lui arracher un petit sourire qui lui redonne un peu d’éclat. C’est déjà ça. J’hésite un instant à prendre son morceau de papier. Faire faux bond à la classe me déplaît. Non pas que je craigne la forêt Interdite (depuis le temps je la connais par cœur grâce à mes petites excursions nocturnes), mais Nathaniel vient de nous faire perdre suffisamment de points comme ça. Je finis par concéder à sa requête en un soupir et glisser le morceau de papier dans ma poche. — Ça marche. Tu peux compter sur moi. Elle semble soulagée, me remercie muettement et repart précipitamment en direction du château. J’espère que ce n’est rien de grave.
Je m’arrange pour rester dernière de file dans le groupe et profite d’un moment d’inattention du professeur pour m’éclipser en douce du sentier. L’ambiance est glauque, mais rien de bien inhabituel. On est loin des forêts enchantées remplie de fées et de lutins des livres pour enfants moldus de mon enfance. Et pourtant, mon instinct me dit que je devrais retourner d’où je viens, mais je n’ai pas envie de décevoir Lux. Je résiste à la tentation de faire mes recherches sous ma forme de loup. Avec le flair de mon animagi, ça aurait été plus facile de repérer cette maudite fleur bleue dans le brouillard, mais les risques de me faire prendre sous cette forme n’en valent pas la peine. Je ne me rends pas compte sur le moment à quel point je m’enfonce dans ces bois et réalise sur le tard que la forêt m’est moins familière sous forme humaine que je ne le pensais. Mes sens ne sont pas aussi développés qu’en louve. Je grogne lorsque je réalise que je me suis paumée à force de m’enfoncer à l’aveuglette toujours à la recherche de cette foutue fleur. C’est pas possible d’être aussi gourde ! Et puis, soudain, je perçois une tache bleue dans le décor. L’ingrédient manquant de Lux se trouve au pied d’un tronc noueux, juste devant moi. C'est pas trop tôt, j'y croyais plus. Je glisse la fleur dans un petit mouchoir avec mille précautions et glisse celui-ci dans le creux de ma poche. Lorsque je me redresse, une masse obscurcit mon champ de vision. Je lève tranquillement les yeux vers la forme pour découvrir avec horreur une acromantulas de la taille d’une voiture surgir des entrailles de la terre. Mon sang se fige, et j’ai un quart de réaction en retard que l’araignée géante me projette avec force à plusieurs mètres devant elle. Je m’écrase au sol plus loin, le souffle court. Dans l’agitation, j’ai perdu ma baguette. Je n’ai pas le temps de me relever de la chute que l’acromantulas bondit et j'ai juste le temps de lever les bras au ciel par réflexe pour me protéger de la saillie. Elle se met alors à léviter au dessus de moi. J’hurle terrifiée, trop concentrée pour ne pas me faire arracher la tête par les chélicères géantes de la satanée bestiole qui claque furieusement à quelques centimètres de mon visage, pour réaliser que j’ai fait usage de ma magie sans baguette.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 16 ans et je vivais à Saint-Petersbourg, en Russie. Maintenant, je réside à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant à l'école de magie, Poudlard en 6ème année, bien qu'avant, j'étais à Koldovstoretz et on verra comment je vais m'en sortir. Sinon, à cause de ma malédiction et de la guerre, je n'ai pas d'amis et je le vis en étant impassible, ou presque.
Elle semble absente. Je me demande ce qu'elle a. Puis le professeur lui dit qu'elle est convoquée... ? Même Neil la regarde, se demandant quoiqu'il va se passer, si cela va aller... Il l'espère mais il n'ose rien dire. Il sait quand fermer sa bouche, c'est déjà une bonne nouvelle. J'avais raison, c'est un bon ami. Enfin, dans ses moments. Je me demande si il sera là également quand elle sera au plus bas... ? Il tourne en rond. Son instinct le met en garde. Il va y avoir quelque chose, de terrible. Je sens que ses yeux regardent à travers les miens. Ils balayent la zone, vite, pressé. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Où est-elle ? Où est-elle ? Qui ?! La gryffondor ! Elle... Où est-ce qu'elle est ? Maintenant nous sommes deux à observer le visage de chaque élève... Je ne comprends pas, elle était là il y a quelques minutes. Il se couche, une patte sur son museau. Qu'est-ce qu'il~ ? Ne me dis pas qu'il... Est triste ? Reprenant ses esprits, il se met debout. Il ouvre les yeux, montrant son regard prédateur, de tueur. J'aurai reculé d'un pas s'il avait été devant moi et non à l'intérieur. Je regarde Neil, lui aussi semble regarder partout. Cherche-t-il la gryffondor ou attend-t-il son amie ? Sans doute un peu des deux.
Finalement, discrètement, je m'échappe de l'attention de tous, commençant à m'introduire dans la forêt. Je marche de plus en plus vite jusqu'à courir. Il prend le contrôle. Et je le lui laisse. Il prend toute la place, ma conscience s'évanouit un peu, je ne suis plus qu'un spectateur. Je lui fais confiance, il la trouvera. Il entend un bruit, quelqu'un le suit et pas discrètement. Il le laisse s'approcher et d'une seule fois, il dégaine sa baguette, la plaçant en dessous du menton de l'inconnu. Pour les sorts et les relations, je reprends le contrôle. A part grogner, il ne pourra pas faire grand chose. Il est ennuyé mais il l'accepte.
-Swan ? Pourquoi tu m'as suivi ?
Il me regarde avec des yeux emplis de haine et de mépris. Quand nous ne sommes que nous deux, il ne se le cache pas, il me déteste.
-Pour te surveiller, bien sûr. Qu'est-ce que tu fais dans la forêt interdite ? Fit-il suffisant.
-Je cherche Mckee. Elle a disparu. Je lui réponds calmement, le temps nous est compté.
-Pourquoi, la tuer en faisant passer ça pour un accident ? Me demande-t-il avec un dédain et une ironie qui le met en colère.
Il ne me demande rien, il prend le contrôle, la colère prend le dessus sur lui et lui prenant le dessus sur moi. La lune lui donne plus de puissance et m'affaiblit. Je ne saurai pas lui faire face longtemps. Je le plaque contre le sapin derrière nous, le tenant par le col. Il fait un bruit de douleur et de surprise, ne s'attendant pas à cela. Pour parler, il me parle en pensée et je laisse cette dernière franchir la barrière de mes lèvres.
-Tu me fais perdre du temps Swan, je t'assure que s'il lui est arrivé quelque chose pendant que tu débites tes conneries... Le sacrifice, ce sera toi. Je le lâche. Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'en remette aussi vite. Il me prend ma baguette, si je ne l'avais pas vu, je ne l'aurais pas remarqué. Il la fait tourner entre ses doigts et rétorque.
-Okay, je te suis, mais je te prends ça. Une simple garantie.
Il grogne, comment est-il censé nous protéger si l'humain ne sait pas se défendre ? Je l'apaise, lui disant que c'est pour faire preuve de bonne foi. Le gryffondor n'aura jamais confiance si je l'ai. Puis de sa faute, le gryffondor a été menacé de mort. Et puis, à Koldovoretz, j'ai eu des cours de magie informulée. Je saurai au moins lancé un sort qui nous sera utile. Je ferme les yeux, je me concentre. Il entend le bruit des pas des centaurs. Il entend le cri des oiseaux. Plus loin, le loup. Plus loin... Il les entend, les pas de quelqu'un. Impossible de savoir si c'est la gryffondor mais peu de personnes seraient assez folles pour se rendre dans la forêt interdite en plein cours. J'ouvre mes yeux d'une fois, surprenant le garçon qui ne s'y attendait pas. Puis sans le remarquer, je m'élance dans la forêt, je sais où elle est. Il faut que je cours, vite, plus vite. Je puise un peu dans sa force, il me l'offre volontiers. C'est la première fois qu'il accepte sans faire d'histoire, trop préoccupé à l'idée qu'il puisse arriver quoique ce soit à la Gryffondor. Cette fille... Qui est-elle ? Une voix insidieuse dans ma tête soupçonne que je ne désire pas savoir cette réponse... Je soupire. Peut-être est-ce vrai.
Le gryffondor arrive à suivre le rythme, alors que je suis à une vitesse moitié homme, moitié loup-garou. Il a beaucoup d'endurance, ce n'est pas étonnant qu'il soit considéré comme le sportif de l'école. Finalement, le loup trop concentré sur un point fixe en oublie le reste, là, devant moi, un bébé Sombral. Où sont ses parents ?! Le loup panique, il ne peut rien y faire. On l'a vu trop tard, le brouillard n'aidant pas. Je vais le blesser, ou me blesser moi-même si je continue. Je sens une main s'agripper à mon poignet et me tirer en arrière. Nous tombons tous les deux en arrière, à même le sol.
-Putain, qu'est-ce que tu fous ?! T'as failli le buter ! Me fait le Gryffondor, énervé. Il va voir le Sombral, cherche ses parents qui ne sont pas très loin fort heureusement. Il n'a pas de temps à perdre.
-Tu... Les vois ? Pourquoi le cacher ? Il m'offre un regard emplit de haine. Il semble se calmer, il me répond, irrité mais calmement.
-Je suis le gars pour qui tout va bien, dont le seul soucis c'est de ne pas en branler une à l'école, dont la seule question qu'il se pose est de savoir ce qu'il va porter comme fringue lors d'un rendez-vous amoureux, son seul 'blème, c'est de se cacher des ex qui veulent lui faire la peau. C'est ça ma vie.
Je fronce des sourcils. -Je ne vois pas le lien ?
En haussant les épaules, il me répond. -Le gars pour qui tout va bien n'a pas le droit d'avoir des problèmes.
Je le regarde, étonné. C'est quoi cette logique ? -Je ne comprends pas, pourquoi tu n'aurais pas le droit d'en avoir ?
Lui qui me tournait le dos, il s'arrête, il se tourne vers moi, et dans un sourire, il me rétorque. -Ainsi, je laisse toute la place pour les problèmes des autres. Je peux les encaisser, je peux porter le poids avec eux. Je suis le pilier de tous, un pilier ne peut pas avoir de failles, non ?
Puis ensuite, il s'en va. Il s'éloigne, et moi, je reste pantois. J'agrippe son épaule, et je lui dis, sincèrement. -Swan, tu n'es pas mon pilier à moi... Donc si jamais tu as besoin de devenir le gars qui a des problèmes, tu peux venir me voir, si tu le désires.
Il dégage son épaule comme si j'avais les mains faites en feu, que je l'avais brûlé. Il ne me regarde plus, il dit juste amer et sarcastique. -Ouais, c'est ça. Tu accordes trop d'honneur à un sang-de-bourbe. Allons-y.
Je soupire. Finalement, nous entendons un grand bruit. Nous nous échangeons un regard et nous partons en courant. Inquiets.
Nous arrivons à une scène qui met le loup dans tous ses états. La gryffondor au sol, elle semble être blessée, se cachant derrière ses mains mais dont l'acromantulas est en l'air. Elle aurait fait de la magie informulée sans baguette ? Ce n'est pas le moment. Je m'approche d'elle, près à la relever. Quand je vois Neil sortir sa baguette, prêt à lancer incendio. Quel crétin ! Il va brûler la forêt ! Je vois le sapin qui pourrait brûler en même temps que l'araignée géante. Je prends la gryffondor dans mes bras et je la dépose contre l'arbre. Je mets sa tête contre mon torse, une main sur ses cheveux. Ma tête se trouve sur l'écorce sur sapin, l'autre main dessus. Tout mon corps fait barrage. Allez, faites que cela fonctionne. Putain, je suis trop affaibli. Pas le choix. Je dois le réveiller. J'ai besoin de lui. Ne me sauve pas, sauve-la ! Ne le fais pas pour moi mais pour celle qui se trouve entre mes bras. Prête-moi un peu de ta force ! En pensant à cela, je me mords la paume, là où se trouve l'os du pouce dans la main. Je me mords à sang. Je dois le réveiller. J'ai besoin de lui. Le goût du sang semble être assez fort pour réveiller son instinct primaire, animal. Il force. Il me force à user de la magie, qui se trouve en lui, en moi. Et ainsi, je le sens tout autour de moi. La magie de protection. Protego. Je me prends incendio, ma barrière est tellement étendue afin que rien ne brûle qu'elle ne me protège pas tant que cela. Je me prends tout de plein fouet. Mais je ne hurle pas. Mais lui, si. Il hurle. Je ferme les yeux. Je la maintiens dans mes bras, me voulant rassurant. Elle ne sentira rien, peut-être une chaleur forte mais rien qui ne puisse la blesser, la brûler. Toujours ma main sur ses cheveux, et l'autre, ensanglantée, apposée sur l'écorce de l'arbre que j'ai également protégé. Je suis à genoux, mon dos courbé, ma tête sur l'arbre, les yeux fermés.
C'est fini... Je souffle. Je transpire. J'ai chaud. J'ai mal. Je suis épuisé. Je tourne le dos, rien n'est brûlé. Sauf l'araignée mais elle n'est pas morte ! Je lance un regard noir à cet abruti ! Qu'est-ce qui lui a pris ! En plus, même pas foutu de la tuer entièrement ! Je vois une baguette sur le sol, à défaut de la mienne hein. Je la prends. Je sens une chaleur et une lumière m'envahirent, envahirent les alentours. Je n'ai pas le temps de me poser de question, la créature s'approche de moi, je lance "Confringo !". Et l'araignée se désintègre sous mes yeux. Je prends la gryffondor dans mes bras, afin qu'elle ne remarque pas que mon dos est à nu, mes vêtements brûlés par ce feu puissant lancé par Neil. Ce dernier le voit par contre. J'ai trop concentré ma magie de protection sur l'environnement. J'ai encore des progrès à faire. Il a quand même le mérite d'avoir un air de coupable. Je ne lui dis rien par rapport à cela. Je m'approche de lui, mon paquet dans les bras. Il aimerait veiller sur elle. Mais je le lui refuse. Je dois me changer, me soigner, et éviter d'attirer l'attention. Je dépose, un peu à contre-cœur la demoiselle dans les bras de Neil. Dans son regard qui est devenu mien, je demande en silence "Prend soin d'elle". Ce à quoi Neil hoche la tête, dans un sérieux que je ne lui connaissais pas.
-Ne dites rien quant à mon implication... Puis ensuite, je pars. Je quitte les deux gryffondors. Je lance "reparo" pour reconstituer mon uniforme, puis je finis par rejoindre les autres comme si je n'avais jamais quitté le cours. Je n'ai même pas remarqué que la baguette que je tenais entre mes mains, ce n'était pas la mienne...
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Dim 17 Déc - 21:28
Megan Mckee
J'ai 16 ans et je vis à Cardiff, pays de Galles. Dans la vie, je suis une apprentie sorcière aux origines douteuses de la prestigieuse école de Poudlard et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes ambitions, je me concentre sur l'avenir et tâche de ne pas faire trop de vagues.
Chanson thème (Megan)
Mon cœur pulse à un rythme effréné. Pas étonnant quand une créature de la taille d'une voiture vous considère comme son prochain festin. Putain, je n'en ai jamais vu d'aussi près. Qu'elles sont hideuses, ces horreurs ! La panique m'envahit lorsque je réalise que je la maintiens en lévitation sans ma baguette, et la force commence à me faire défaut pendant un court instant. Un instant de trop. En conséquence, l'acromantula chute de quelques centimètres de sa hauteur, se rapprochant dangereusement de mon visage. Je me demande combien de temps je pourrai tenir ainsi.
Soudain, je sens une traction en arrière et je reconnais le Russe du cours de créatures magiques qui m'arrache du sol, juste à temps avant que l'araignée géante ne retombe lourdement, plantant ses huit pattes crochues là où je me trouvais une seconde plus tôt. Je m'agrippe à lui, paniqué de réaliser que j'ai échappé de quelques secondes à une mort atroce, déchiqueté en lambeaux. À peine un pied au sol, je manque de m'écrouler si Stanislas n'avait pas décidé de me porter dans ses bras. Je réalise que je me suis foulé la cheville dans ma chute. Avant que je puisse comprendre ce qui se passe, Stanislas me recouvre et me protège de sa hauteur, un filet de sang s'échappant de la commissure de ses lèvres, une chaleur insoutenable, un mur de flamme et… un blondinet. Mais la déflagration est trop forte, et je n'arrive pas à garder mes yeux ouverts. Quel merdier !
Stanislas me serre contre lui - Mais qu'est-ce qui lui prend à celui-là ?! - avant de se retourner et affronter ce qu'il reste de l'araignée avec… ma baguette ? Non, mais c'est une plaisanterie. Je suis dépassé par les événements et ne peux que rester spectatrice silencieuse de ce qui se produit sous mes yeux. Ma baguette semble le reconnaître comme son possesseur. Je remarque que celui-ci a le dos entièrement brûlé aussi. C'était… en me protégeant ? Je suis encore sur le qui-vive, je n'ai pas eu le temps de digérer. Tout est arrivé si rapidement. De nouveau, je me sens soulevé, de nouveau je suis dans ses bras avant qu'il ne me jette dans ceux de… Nathaniel ? C'était lui le blondinet ! Bien sûr. Qui d'autre pour lancer Incendio en pleine forêt aussi ! Ce n'est que lorsque ce contact se rompt que je réalise que la séparation est difficile et j'ignore pourquoi. Je me sens étrangement connecté avec le Serpentard. D'une façon comme je ne l'ai jamais été avec personne. Il repart, sans demander son reste. Nous sommes tenus de garder secrète sa "petite" intervention. Je reste là, dubitatif. Pour quelle raison exactement ? Craint-il de faire perdre des points à sa maison ? Je réalise à quel point je suis perdu en relations humaines sans mon don de légilimancie. Je n'ai même pas le temps de lui demander de me rendre ma baguette qu'il disparaît entre les arbres. Il n'y a plus que moi et Nathaniel.
— C'est bon… Tu peux me lâcher maintenant. » Je dis au blond, embarrassé de me retrouver dans une situation où ma vie dépend de deux garçons. Non mais sérieux, je ne suis pas une demoiselle en détresse. « Merci Nathaniel. » Je finis par lâcher, quoique tardivement. « On ferait mieux de rejoindre les autres nous aussi… si on ne veut pas faire perdre davantage de points à notre maison. » J'essaie de me soulever de mon propre poids, mais m'écrase sous la douleur. Bordel ! J'ai oublié ma cheville, et je n'ai même plus ma baguette pour lancer un Episky.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 16 ans et je vis dans un orphelinat à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant en 6ème année et je m'en sors du mieux que je le puisse avec des problèmes financiers. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibâtard et je le vis plutôt bien.
Il me tend ses bras, instinctivement, j'en fais de même, puis je sens un poids. Megan... Je n'arrive pas à croiser le regard de la demoiselle. Les yeux réprobateurs du Serpentard sont légitimes. Puis, il fait ce que je n'aurai jamais fait : demander à ce que nous ne disions rien quant à son implication. Je relève brusquement ma tête, le regardant étonné mais je n'ai pas le temps de le questionner qu'il est déjà parti, nous tournant le dos comme si rien ne s'était passé.
Je cesse de regarder son ombre quand la gryffondor me dit que je peux la lâcher là. Je souris doucement. -Nop.
Il est hors de question qu'elle mette un pieds à terre, elle va aggraver sa blessure. Je la porte jusqu'à une souche d'un arbre qui se trouve être plus haute que les autres. A défaut d'autre chose, je la dépose délicatement là.
-Je vais retirer ta chaussure pour voir ta blessure. Je la préviens, histoire qu'elle sache ce que je désire faire.
Je mets en application mes dires. Je lui enlève sa chaussure. Huum, ce n'est pas joli joli. Une cheville foulée, je les reconnaîtrais entre mille. Forcément, ayant une ribambelle de petits frères et de petites sœurs, j'en suis devenu leur trousse de secours. Je suis l'aîné de ma famille donc, bon... C'est moi qui dois être le parent, l'adulte qui leur manque. Malheureusement, je n'ai rien comme matériel en ce moment... Ha ! Si ! Ma création, celle qui dénote avec la mode de Poudlard, elle ressemble beaucoup à une tenue moldue. Jeans noirs, chemise rouge et or, avec le blason de ma maison. J'arrache un bout de ma manche, cela me permettra de faire une compresse. Je lance un sort avec ma baguette Aguamenti.
-Episkey ne fonctionnera pas. Dis-je comme si j'avais compris sa question avant même qu'elle ne me la pose.
Je la regarde, sérieux. Il n'y a aucun regard de malice ou de narcissisme dans mes pupilles. -Episkey n'est utilisé que pour des blessures superficielles. L'entorse est un étirement ou une déchirure des ligaments. Ta peau ne sera peut-être plus enflammée à première vue mais à l'intérieur, ta cheville se consumera.
Je mets un genou à terre pour arriver à la hauteur de son pied. Je sacrifie également ma dernière manche rouge que j'ai entière, cela me permettra de faire un bandage de fortune. Je l'entoure délicatement autour de la cheville de la gryffondor après avoir déposé la "compresse" sur la zone enflammée. Je n'ai plus qu'à faire un nœud autour et j'aurai term~.
Elle me remercie. Je m'arrête net dans mon geste. Je serre ma mâchoire. En colère. Non contre elle mais contre moi. Si je l'avais réellement sauvée, j'aurai joué les fanfarons. J'aurai été fier. J'aurai parlé de cela au monde entier, à tous ceux qui désiraient l'entendre sauf si elle m'avait demandé de me taire. J'aurai été condescendant intérieurement, souriant et d'une confiance pour moi abusive. Sauf que maintenant, tout de suite, dans l'immédiat, je n'ai aucune raison de l'être. Je ne l'ai pas sauvée. Je n'ai été d'aucune aide. Je l'ai mise en danger. Mon imprudence aurait pu tous nous tuer. Même la personne que je souhaitais sauver en premier lieu. Je... Putain ! Comment pourrais-je protéger quiconque si je ne suis même pas capable de me protéger moi-même ? Si je mets à mal la personne que je veux protéger ? Que faire si je dois la protéger de ma personne ? Putain ! Je suis trop stupide, imprudent. Je fais tout sur un coup de tête. Merde ! J'aurai dû réfléchir, plus vite, plus fort. Je dois être ce dernier si je veux devenir quelqu'un d'assez puissant pour protéger ma famille, non ?
Le Héros dans l'histoire, c'est Razumovsky. J'ai beau le détester de tout mon être, je ne peux réfuter cette vérité. Il est évident que je n'ai pas été à la hauteur...
"C'est terrifiant".
Pourquoi je me rappelle de ce que m'avait dit ma petite soeur, il y a quelques années ?
"Quoi donc ?"
"De ta propension à accorder le pardon à autrui tout en t'interdisant tout pardon envers toi-même."
"Ce que Rosalind veut dire, c'est que c'est effrayant, ta capacité à pardonner à tout le monde, sauf à toi-même".
C'est vrai que je suis terriblement dur envers moi-même. Plus que pour les autres. La vie des autres n'appartiennent qu'à eux. Mais ma vie à moi, elle m'appartient. Et qu'est-ce que je veux faire de ce qui m'appartient... ?
Je relève la tête, et lui dit simplement. -Ce n'est pas moi que tu devrais remercier...
Je termine de faire mon nœud, celui que j'avais arrêté brusquement.
Razumovsky, bien que j'ignore pourquoi, a tout fait pour la sauver. J'avais cette impression qu'il était prêt à tous les sacrifies pour la savoir en vie. C'est d'ailleurs lui qui a senti qu'un danger planait sur elle. Comment a-t-il fait ? Il a sans doute un sixième sens très affûté. Je ne l'ai pas vu douter une seule fois du chemin à suivre. Par contre... Bien qu'il ait retrouvé la gryffondor, il n'a pas fait attention au bébé Sombral qui se trouvait à quelques pas de lui sur le chemin qui menait à la disparue ? S'il a un si grand instinct, pourquoi n'a-t-il pas vu quelque chose qui se trouvait sous son nez ? J'ai dû le tirer vers moi -en nous faisant tous les deux tomber en arrière par la même occasion- pour arrêter sa course qui l'aurait sans doute amené à blesser la Sombral.
Là, elle me dit qu'il est temps d'y aller avant de faire perdre des points à Gryffondor... Mais elle en oublie sa cheville défaillante.
-Interdiction même de poser un pied à terre jusqu'à ce que je te dise le contraire ! Fis-je après l'avoir attrapée. Je prends mon air sérieux que j'ai toujours avec ma famille mais bon, si je ne le fais pas, ils ne se soignent jamais. Ils sont ma famille, mais je dois parfois me montrer intransigeant ou alors, ils n'en font qu'à leur tête ! Mon caractère dans le monde moldu et dans le monde sorcier est tellement différent d'un monde à un autre. Que l'un serait surpris de découvrir la facette que j'ai ailleurs autant que l'autre, pour dire vrai. C'est bizarre, je ne pense jamais au monde moldu quand je suis ici. Pas que j'en ai honte, loin de là, juste... Je ne sais pas. Je n'ai rien à penser à ce sujet là en particulier.
Finalement, je me mets dos à elle, puis j'amène ses jambes autour de ma taille. Oui, je la porte sur mon dos ! Hors de question qu'un seul orteil touche ne serait-ce qu'un bout du sol qui façonne la terre ! -Allons au cours.
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Mar 19 Déc - 3:34
Megan Mckee
J'ai 16 ans et je vis à Cardiff, pays de Galles. Dans la vie, je suis une apprentie sorcière aux origines douteuses de la prestigieuse école de Poudlard et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes ambitions, je me concentre sur l'avenir et tâche de ne pas faire trop de vagues.
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Le blond n'a aucune intention de me laisser repartir. Il me fait asseoir sur un tronc d'arbre déchu. J'acquiesce en silence lorsqu'il m'avertit pour ma chaussure, grimaçant sous l'effet de la douleur. Je m'aperçois qu'il ne compte pas faire usage de la magie et s'explique. Il semble avoir lu dans mes pensées… Face à sa tirade, je choisis le mutisme, préférant observer sa méthode. Elle n'est pas sans me rappeler celle de mes parents lorsque j'étais plus jeune et que nous partions faire de longues balades en forêt. Il n'y avait pas une seule fois où je revenais sans une égratignure ou une cheville foulée. Une maladresse qui m'a toujours collée à la peau, que ce soit dans mon corps, dans ma tête ou dans mes interactions avec les autres. Inapte dans tous les domaines. Je n'aime pas celle que je suis et chaque jour qui passe est un supplice. Je ne m'endure pas moi-même, alors comment les autres le pourraient-ils ? Les interactions que j'ai parfois avec les gens ne font qu'incessamment me rappeler que je suis condamnée à rester une étrangère dans ce corps, enveloppée de cette impression d'être chaque fois à côté de la plaque, de me heurter à des murs invisibles. Quoi que je dise, quoi que je fasse.
Si je n'ai pas spécialement envie de discuter, il me semble approprié, dans le contexte, de remercier Nathaniel pour son intervention. C'est peut-être une intuition, ou simplement l'effet de la proximité avec Lux. Cependant, je regrette aussitôt cette décision lorsque les mots franchissent mes lèvres, déclenchant chez le Gryffondor un flot incontrôlable de pensées qui submerge mon esprit. Un soupir m'échappe. Je sens l'approche imminente d'une migraine. Bien que j'aie toujours préféré les pensées aux paroles, souvent plus accueillantes que les échanges superficiels qui résonnent creux à mes oreilles, je réalise que Nathaniel semble plus tourmenté qu'il ne veut bien le laisser paraître. J'apprends aussi entre deux pensées dissonantes comment les deux garçons m'ont trouvée au milieu des bois et arque un sourcil perplexe en apprenant que Stanislas soit l'initiateur de mon sauvetage improvisé. Je tousse faussement, histoire d'interrompre et chasser ses bruyantes pensées. Je ne veux pas m'immiscer dans sa tête plus longtemps, j'aurai du mal à le cacher.
— Tu m'as mal comprise… » Je me racle la gorge pour me donner un peu plus de consistance et ne pas merder comme à l’habitude avec les mots. « Merci… de ne pas faire comme si j'étais invisible à l'école. » Je suis sincère, une lueur de reconnaissance dans les yeux. Lui et Lux sont bien les deux seules personnes, hormis mes parents, à me rappeler mon existence parfois.
Finalement, le blond décide d'en faire qu'à sa tête et m'incite à monter sur son dos. J'obtempère sans dire un mot et nous regagnons discrètement la classe. Juste à temps avant que ne sonne la fin du cours. Nous avons de la chance que le professeur n'ait pas remarqué notre absence. Je lance un regard vers Stanislas qui semble éviter de poser les yeux sur nous. Je n’arrive pas à comprendre pour quelle raison… comment il a su… ou peut-être était-ce simplement une coïncidence ? Autrement, je ne vois aucune logique derrière ses actions et je ne crois pas qu’il soit intentionnellement le genre héroïque pour attirer l’attention. Pas avec ses dernières paroles.
Nathaniel m’a déposée à l’infirmerie après le cours, et il n'en a pas pris long à l'infirmière pour rafistoler ma cheville. Je repense aux événements. À la chair brûlée de Stanislas. La journée se poursuit, entre les cours monotones et les regards inquisiteurs de quelques admiratrices de Nathaniel qui, je crois, m'ont aperçue sur son dos plus tôt. C’est bien ma veine. Quant à Lux, je ne l’ai pas revue de la journée. Elle n'était ni en cours de potion ni dans la grande salle au dîner. L’absence de la blonde s’est fait ressentir, plus encore que sa présence. Une fille de sa maison m’a assuré qu’elle semblait « normal », quoique cela puisse dire, mais qu’elle n’avait pas quitté la salle commune de l’après-midi. Je souffle, rassuré. Au moins, elle n’est pas paumée en pleine forêt interdite à se battre de sa vie contre une aranéides géante. C’est déjà ça.
***
Le week-end s'annonce enfin. Une parenthèse bienvenue dans le tumulte des cours. L'opportunité idéale pour savourer la quiétude de la bibliothèque, libérée des élèves empêtrés dans leurs révisions. Je décide de passer par la cour, prendre un peu d'air frais au passage, où une voix familière m’interpelle. « Ah ! Quand on parle du loup ! » La voix inimitable de Lux. Elle est assise aux côtés de Nathaniel sur un banc de la cour. Ses joues roses par le froid contrarient en rien la luminosité de son sourire usuelle. Comme si de nous tous, elle était intouchée de quelconque maux. Curieusement, je ne lis aucunes traces des pensées obscures qui torturaient son esprit au cours de créature magique. « Neil m'a raconté pour ta cheville. Je suis désolé que ma petite requête t’ai coûté un détour à l’infirmerie. » Mon regard glisse brièvement vers Nathaniel à ses côtés. J’en déduis qu’il ne lui a rien dit pour l’araignée et encore moins pour Stanislas.« J'espère qu'il n'a pas été trop lourd sur la drague… C'est une vilaine habitude chez lui ! » Elle me souffle ces mots à voix basse, mais de manière délibérée, afin que son prétendu cousin puisse les entendre. — Oui, je vais bien, grâce à...» Je me racle la gorge. « Nathaniel.» Je lui lance un regard complice, évitant soigneusement de mentionner la connexion étrange que j'entretiens avec Stanislas depuis son arrivée. Je crains que Lux risque de ne pas l'apprécier. — On se dirigeait vers les Trois-Balais. Tu te joins à nous ? » demande la blonde, pleine d'attente. Je souffle un instant, regardant avec égarement sur ma droite, hésitant à me joindre à eux. Je ferais mieux d’aller étudier. Et puis, je risque de les ennuyer. — Meg ? » m'interpelle Lux, avec patience. Je secoue la tête. Je ne veux plus me cacher derrière des murs invisibles. Un sourire se dessine sur mes lèvres. — Pourquoi pas... Après tout, tu me dois bien une bière au beurre. » Je lui dis en sortant du petit mouchoir de ma poche, les fleurs que je lui ai cueillies la veille. Je les lui tend. Elle les accepte avec ravissement.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 16 ans et je vis dans un orphelinat à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant en 6ème année et je m'en sors du mieux que je le puisse avec des problèmes financiers. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibâtard et je le vis plutôt bien.
Toutes mes pensées s'arrêtent aussitôt quand elle me dit que je l'ai mal comprise. Je relève la tête, moi qui étais occupé à soigner sa blessure. Je la regarde, étonné. Elle me dit dans une sincérité qui me touche qu'elle me remercie, non pas pour avoir contribué moyennement à la sauver mais pour ne pas la considérer comme invisible. En fait, pour la considérer simplement. En tout cas, c'est ce que je comprends. Un sourire simple vient s'immiscer sur mes lèvres. Je m'arrête de la soigner quelques secondes, le temps de lui dire, à mon tour, sincèrement ce que j'aurai dû lui dire la première fois qu'elle a été visible pour moi.
-Je suis désolé... De ne pas t'avoir vue plus tôt.
Mais je suppose que maintenant qu'elle est dans ma ligne de mire, je ne pourrais plus la rater ! Bien malgré elle, elle fait partie de... Hé bien ma bande. C'est d'ailleurs étonnant qu'elle me remercie, j'ai toujours cru qu'elle ne me supportait pas, voire qu'elle me détestait carrément. Je souris, amusé. Peut-être que c'était le cas mais qu'elle a voulu faire un effort aujourd'hui. Qui sait, demain reviendra peut-être à ce qu'était hier.
Je repense à Vinceslas. D'ailleurs, maintenant que j'y pense... La baguette de Mckee l'a reconnu comme maître, au même titre que Morgan. C'est étrange. Mais cela veut dire qu'elle n'a plus de baguette ?! Etant toujours dans la forêt, il ne serait pas étonnant qu'une créature sorte de nulle part, vu que je compte la porter, je ne pourrais pas nous défendre. Va lui falloir une baguette... Ha ! Mais oui ! Je lui tends un bout de bois.
-Tiens, vu que tu n'as plus de baguette, prend celle-là en attendant.
Qu'elle ne se gêne surtout pas ! Vinceslas a eu l'air de s'en effaroucher peut-être ? Que nenni ! Il est parti avec la baguette de Mckee OKLM. Tranquille quoi. Même pas un regard un arrière ou une petite pensée pour la baguette qui n'était pas la sienne ni pour la baguette qui est la sienne d'ailleurs !
-C'est à Movsky. J'avais pas confiance en lui alors je le lui ai prise.
Son nom est trop long, faut le raccourcir ! Et vu que je mêle la parole à l'acte, héhé ! Ce sera déjà une sécurité non-négligeable dans la forêt interdite. Au cas où. En espérant que la baguette accepte d'être utilisée par une autre personne que son propriétaire.
C'est étrange, je n'ai jamais vu de baguette pareille dans la région... Après, il est russe. Ce n'est pas étonnant. Donc cela voudrait dire que sa baguette provient d'un autre fabricant de baguettes. Mais... Elle est faite de quoi ? Elle ne ressemble en rien à celle de Morgan pourtant.
-Elle est faite en quoi ta baguette ? Parce qu'elle ne ressemble pas du tout à celle de Movsky, je me demande comment cela se fait qu'il y a eu cette lumière lorsqu'il a pris ta baguette...
Finalement, je termine son bandage de fortune et je finis par la contraindre à accepter d'être portée. Je n'ai pas sacrifié mes manches pour qu'elle se casse davantage les os du corps ! Ma générosité a des limites ! C'était un haut que j'avais fait moi-même, édition limitée, très très limitée d'ailleurs puisque c'est le seul exemplaire ! Enfin, c'était le seul exemplaire. La portant finalement sur mon dos, nous rejoignons notre classe. Nous nous asseyons comme les autres, cela soulagera la blessure de Mckee en tous les cas ! Un autre aussi fait comme si de rien était... Stanislas. Je fronce des yeux en le voyant. Il n'a pas un seul pli sur sa robe, robe qui, je le rappelle, était brûlée... Brûlant au passage, son dos. Mais alors qu'il est carbonisé, lui, tout ce qu'il trouve à faire, c'est... Répondre à la question du prof, sérieux ? Il vient de sauver une vie, il ne peut pas se montrer UN PEU PLUS EXPRESSIF ? Je sais pas moi, un sourire narquois, un fuck discret vers moi, un regard persistant... J'en sais rien moi ! Mais là, il ne nous regarde même pas ! HO CONNARD ! C'est trop te demander de te retourner ? Comme s'il avait entendu, il me regarde. Enfin, il balaye le paysage pendant quelques secondes et nos regards se croisent -forcément, s'ils regardent tout le monde- et... Rien. Je ne comprends pas ses intentions. C'est un Serpentard, je suis convaincu qu'il a des intentions cachées... Morgan a une dette de vie envers lui... Je ne suis pas certain d'apprécier cela. Cela me fait penser au fait que moi aussi, j'en ai une. J'espère pouvoir m'en acquitter, un jour. Enfin, faudrait déjà que je puisse retrouver la personne qui m'a sauvée.
Après que tous les autres soient partis, je porte une nouvelle fois Mckee sur mon dos, parce qu'il est hors de question qu'elle bousille mon travail ! Je l'emmène à l'infirmerie. Elle se rétablit vite. L'infirmière m'a dit que cela n'aurait pas guéri aussi vite sans mon intervention. Je souris, fier de moi. Au moins, mes cobayes -aka fratrie- n'ont pas été sacrifié pour rien ! Je rigole, mes frères et sœurs sont juste des casse-cous et moi, je les rafistole comme je le peux. Ce sont des moldus, je ne peux pas utiliser la magie sur eux... C'est dommage, je n'aime pas les voir souffrir alors que je peux faire la différence... Comme aujourd'hui. Une petite différence, mais une différence quand même. J'aimerai changer cela. Si je suis président, j'aiderai les non-moldus et les sorciers à échanger leur savoir. Bon, je doute qu'on vote pour moi -je suis presque certain que même Lux ne le ferait pas- mais 'coute, qui ne tente rien n'a rien ! Et puis t'sais quoi ? Je les emmerdes !
Finalement la journée s'achève, après avoir fait exploser une potion, tué une plante par mégarde, lancer un sort de Wingardium LeviOsa envers une camarade de classe -pour une fois que j'avais réussi du premier coup !-, m'être entraîné au Quidditch -et avoir laminé tout le monde par la même occasion vu que Lux était absente-, presque brûlé la forêt interdite et mes camarades de classe en prime, soigner Morgan avec les moyens du bord, et bordel, où est Lux ?! Manquerait plus qu'elle se fasse bouffer par un loup-garou. Après le coup de l'araignée, est-ce si improbable ? Quelle belle journée en perspective, hein ?
Haaa, le week-end ! Le meilleur moment pour s'entraîner au Quidditch ! Est-ce que je n'ai que ce mot à la bouche ? Nan, parce que j'attends également l'édition du journal du samedi ! La gazette du sorcier ! Savez pourquoi ? Parce qu'il y a les résultats des matchs de Quidditch ! J'ai parié que les Vagabonds de Wigtown gagneraient contre les Pies de Montrose ! Les vagabonds, ce sont les meilleurs. J'aimerais trop devenir un des leurs ! En lisant le journal, je passe les faits d'hiver qui passe par dessus la tête, bien que je remarque que c'est la pleine lune dans une semaine. Je passe les pages mais faut bien que je lise quelques infos pour savoir si c'est bien la page que je recherche. Puis j'ai trouvé le Saint-Graal ! Je me lève brusquement de ma place dans la grande salle, étant à deux doigts de renverser mon plateau du petit déjeuner dans mon élan. Je m'écrie brusquement, tout content.
-Les Vagabonds de Wigtown ont gagné contre les Pies de Montrose ! Desdre, tu me dois un gallion !
Desdre en question râle, et me dit, de sa table de Serdaigle. -Tu as triché !
Je réponds simplement. -Bah oui, bien sûr, j'ai regardé dans ma boule de cristal pour savoir le résultat. A cela, il me regarde, puis il rigole. En effet, beaucoup savent que je n'ai jamais eu plus d'un A à ce cours, ma moyenne tourne plus vers... J'hésite entre Piète et Désolant. Je penche plus vers Désolant.
Plus tard dans la journée, il me donne mon petit gallion, héhé. Ce n'est jamais de refus !
J'ai enfin retrouvé Lux entre temps. Je ne lui ai pas posé de questions sur son absence, principalement parce que je savais qu'elle n'allait pas me répondre. Je ne veux pas l'acculer. Et pis... Je ne lui a rien dit pour l'épisode Stanislas là... J'ai hésité à lui dire, simplement pour aller contre la demande du Serpentard qu'autre chose mais je me suis retenu. Pourquoi ? Parce que... Je ne pense pas que le fait que Stanislas ait sauvé la vie de Morgan plaise à Lux. J'ai pas envie d'entendre les jérémiades d'une adolescentes transites d'amour au cœur brisé, okay ? Il n'y a pas que cela non plus...
J'expliquais à Lux ce qui s'était passé, quand même. On en parlait déjà un peu -enfin mes groupies surtout- donc Lux aurait fini par le savoir. J'omets juste quelques détails... Et quand on parle du loup ! Morgan est arrivée pile poile quand j'ai fini d'expliquer ce qui s'était passé -presque totalement- à Lux et de lui proposer d'aller au Trois-balais.
Lux me charrie, mais Morgan également. Bien que cela soit à travers moi. Je roule des yeux, avec un petit sourire en coin. Si seulement elle savait. Quand Morgan dit que c'est grâce à moi, je suis à deux doigts de pouffer de rire mais je me contiens. Je réponds simplement. -Heu... Ouais, tout comme elle a dit.
Elle va jamais capter que je suis mal à l'aise, là, non ? Rha, même moi je vois que je suis un piètre menteur ! (Je dirai même désolant là. Okay, pas le moment de faire des jeux de mots).
-T'as vu ça Lux ? Je suis trop fort. T'étonnes pas si toutes tes amies tombent amoureuses de moi. Allez, ça passe crème là. En parlant des amies de Lux... J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose.
-Putain, Laura ! Heu... Non, Léa ! J'ai complètement zappé cette meuf ! A cause de tous les événements qu'il y a eu et tout le tralala.
-Faut que j'y aille les meufs. Je dois dire à Léa que je la quitte alors qu'on ne sort même pas ensemble ! C'est à n'y rien comprendre quand même. Je marche légèrement vite.
Je me retourne juste pour leur dire. -Je vous rejoints au Trois-Balais quand j'ai fini avec elle.
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Le loup-garou qui hurle à sa jumelle et les férus de Quidditch qui s'en mêlent. {Lo & Nash}