Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Ven 8 Sep - 15:25
Alexandra Azarov
J'ai 25 ans et je vis à X, Pays. Dans la vie, je suis "esclave" de Rossinante Rossini. Ce n'est pas ainsi que lui me voit, mais c'est bien ce que je suis puisque je suis contrainte de lui obéir et que je ne suis pas payée pour ça. . Informations supplémentaires ici.
– Je te signale que tu portes MES vêtements. En gros t'es suffisamment malingre et petit pour porter des vêtements de gonzesses. Rétorquais-je,lui offrant un sourire carnassier avant de récupérer mes ustensiles. Mais, si tu veux, je peux te prêter une culotte, ça suffira largement à couvrir ce que tu cache… Bah ouais, j'ai tout vu. Par contre, faudra faire avec la dentelle et les froufrous.
Vu son caractère et ses réflexions de gamins, je ne pu m'empêcher de le taquiner. C'était drôle et plutôt facile avec lui. Il me rappelait un ado, brisé en mille morceaux, certes, mais un ado quand même.
Je repris mes soins avec maladresse… Le pauvre, je voyais bien que je le faisais souffrir mais je ne pouvais pas m'y prendre autrement pour retirer tous les grains de sable qu'il s'était foutus dans les plaies. Je ne pouvais pas prendre le risque d'en oublier un seul, sans quoi, il succomberait forcément à une infection que je n'avais aucun moyen de traiter ici. Depuis combien de temps n'avais-je pas fait cela ? Des années…
Ma tâche terminée, je fus surprise de l'entendre me remercier… Et à voir sa tronche, je me demandais ce qu'il y avait de plus douloureux pour lui : les soins ou bien les remerciements.
– Pas d'quoi. répondis-je simplement pour ne pas trop approfondir son malaise.
La question qui suit me surprit davantage. À quoi jouait-il à la fin ? A l'évidence, il essayait de me provoquer… Malheureusement pour lui, je n'étais pas spécialement d'humeur à jouer à la guéguerre. Il y avait plus important.
– Ni l'un ni l'autre, rétorquais-je en m'essuyant les mains. C'est sans doute instinctif chez moi… D'essayer d'aider les enfants.
Je lui jetais mon chiffon à la figure. Je ne cherchais pas à lui faire mal, seulement à l'emmerder… Je récupérais mon sac et mon arbalète et me préparais à sortir.
– Repose-toi pour aujourd'hui, t'en as déjà trop fait. Je vais chercher de quoi bouffer. Tu as de l'eau dans cette gourde et quelques biscuits dégueulasses dans ce chiffon.
Je ne revins qu'en fin d'après-midi. J'avais réussi à rejoindre les bois se trouvant sur la carte. Il ne fallait guère plus de trois heures pour nous y rendre. Tant mieux, nous pouvions peut-être entreprendre ce voyage le lendemain. Je jetais au sol, près du feu, les deux animaux bizarres que j'avais réussi à tirer. Ces derniers rappelaient un mélange d'écureuil et de lapin. Les bestioles ici m'évoquaient toujours des croisements étranges de bestioles bien de chez nous. J'espérais toutefois que cela reste mangeable. Sans perdre de temps, je me lançais dans leur préparation… L'étape que je détestais le plus et qui consistait à dépecer et vider les bestioles avant de pouvoir les cuire. Cela me donnait toujours la nausée.
– Tu peux te charger de leur cuisson ? J'ai besoin de me décrasser…
Sans attendre sa réponse, je récupérais quelques affaires dans la tente avant d'aller me baigner dans la marre.
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Nemo
Dim 8 Oct - 10:48
Seul au monde
Ezio Rossini
27 ans Leader d’une armée de rebelles décimée Célibataire et pas intéressé
Je hausse les épaules à ces différentes remarques. Elle aussi semble avoir la manie de provoquer les autres, tout en y ajoutant une bonne dose d’humiliation. Si elle savait, j’ai vécu noyé dessous, alors ce n’est pas ce genre de remarques qui vont m’énerver. Pas maintenant alors que je me remets difficilement de blessures mortelles infligées par ma propre famille, en tout cas.
Je grogne en sentant son chiffon dégueulasse m’arriver en pleine figure. Elle n’est pas mieux dans le genre enfant. Je soupire en l’écoutant me donner des ordres. Je déteste ça. Pourtant, je ne dis rien et l’observe se détourner de moi et sortir de la tente, les sourcils froncés. Je ne sais pas ce que va donner notre rencontre, si c’est une bonne chose ou non. Je ne lui fais pas encore totalement confiance, mais je souhaite voir jusqu’où cela nous mène. Nous avons le même ennemi, et son frère était l’un de mes fidèles hommes, je pourrais sans doute l’utiliser si jamais les choses se corsent. Est-ce que nous allons finir par nous allier ? Va-t-elle me trahir en fin de compte ? Tant de questions se bousculent dans mon esprit fatigué. Je ne sais pas où je parviens à trouver la détermination et la force de me relever, à chaque fois, à chaque chute. Le sommeil finit par m’envelopper.
Lorsque j’ouvre les paupières, elle n’est pas encore revenue. Je profite de ce moment de solitude pour me rhabiller et observer à nouveau mes plaies. Le repos m’a fait un bien fou, même si je suis encore en souffrance. Je sors de la tente et m’occupe du feu qui commençait dangereusement à s’éteindre. Assis en tailleur près des flammes, je taille une petite branche d’arbre à l’aide d’un couteau trouvé dans la tente. En me laissant pour mort dans ce désert, ils ne m’ont rien laissé. Dommage pour eux, je n’ai pas besoin de grand chose pour rallier des troupes, ils sont si nombreux à vouloir outrepasser le pouvoir Rossini… Mais maintenant qu’ils savent tous que je suis le fils de cet enfoiré, la tâche va s’avérer beaucoup plus ardue.
Alexandra finit par revenir en fin d’après-midi, mais nous n’échangeons aucune parole. Je la laisse vider ses proies et m’occupe de les embrocher pour les faire cuire au-dessus du feu. Je m’empare ensuite de la gourde que j’avais vidée et m’approche de l’eau. Agenouillé devant l’étang, je rince tant bien que mal le contenant. Le moindre effort me tire les plaies et ça commence sérieusement à me casser les noix. Alexandra se lave un peu plus loin, dos à moi. Je respecte son intimité mais l’image de multiples rayures barrant son dos dans ma vision périphérique titille ma curiosité. Je jette un œil et découvre une peau balafrée de cicatrices. Mes sourcils se froncent car je sais pertinemment qui en est à l’origine. Ce connard de paternel n’aura jamais fini de me répugner.
De retour au camp, je surveille la cuisson, perdu dans mes pensées. Je lui tends un morceau de viande lorsqu’elle revient, sans un mot. De longues minutes passent alors que nous mangeons dans le silence de la journée qui faiblit. Je soupire tristement en repensant à Pandora et à mes autres hommes. Leur loyauté et leur hargne étaient si précieuses à mes yeux que je me sens totalement vide sans leur présence.
« Tu penses que ton frère me rejoindrait encore aujourd’hui, même en sachant qui je suis ? »
Je ferme les yeux, bien trop honteux de l’admettre : je suis terrifié par sa réponse. Si lui ne me suit pas, Pandora non plus, et j’aurais tout perdu, pour de bon.
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Arthécate
Lun 9 Oct - 13:05
Alexandra Azarov
J'ai 25 ans et je suis dans la merde. Dans la vie, je suis "esclave" de Rossinante Rossini. Ce n'est pas ainsi que lui me voit, mais c'est bien ce que je suis puisque je suis contrainte de lui obéir et que je ne suis pas payée pour ça. . Informations supplémentaires ici.
La marre était si peu profonde et le soleil si persistant que l'eau n'avait rien de bien rafraîchissant. Je pus me débarrasser de la poussière et de la sueur qui recouvrait ma peau, mais il me semblait bien inutile de m'attarder dans cette eau tiède et épaisse. Une fois décrassée, je me séchais rapidement avant d'enfiler des vêtements passablement propres. Si je tombais sur une rivière, peut-être pouvais-je espérer faire une lessive… Ouais, peut-être.
Une fois habillée, je retrouvais le grand blessé qui me tendit un morceau de viande cuite et bien juteuse… même si totalement dépourvue du moindre goût. On s'y fait, à force, de manger pour survivre et non plus par simple plaisir. Nous mangions en silence, chacun occupé à nous battre avec nos morceaux de viande… Puis, finalement, il se met à soupirer, ce qui attire mon attention. Je ne m'attendais certainement pas à le voir prendre une mine aussi triste et encore moins à entendre ce genre de question…
– Je ne sais pas. Je ne peux pas parler pour lui, rétorquais-je un peu trop brusquement.
Je soupirais à mon tour puis reposais mon repas sur la pierre qui me servait d'assiette.
– Mais au fond, qui tu es n'a pas vraiment d'importance, si ? Je veux dire… Tu n'es pas ton père, tu n'es pas tes frères non plus… Si tu as fait tout ça, si tu en es arrivé là… Ce n'est certainement pas pour rien. Mon frère déteste ta famille au moins autant que toi… et, le connaissant, je pense que c'est la seule chose qui a un tant soit peu d'importance à ses yeux.
Oh, évidemment, ce n'était aucunement dans mon intérêt de le voir baisser les bras. Si je voulais épargner les autres membres de ma famille encore prisonniers, je devais l'aider à retrouver ses hommes… Et puis… Peut-être pourrait-il m'aider à tirer les miens du bourbier dans lequel ils étaient retenus ? Peut-être n'aurais-je pas besoin de le trahir en fin de compte…
Mouais, encore fallait-il qu'il ait un minimum de pitié pour les autres. Ce type-là me semblait quand même un peu trop égocentrique pour se soucier du devenir de ma mère et des petits… Alek avait sûrement dû évoquer notre situation afin d'essayer de nous sauver, non ?
– Au fond, ce qui vous a réuni, c'est votre haine pour ces types… De ce côté-là, rien n'a changé. Puis bon… Si tu dois faire tes preuves pour retrouver leur confiance… Tu le feras. T'auras pas d'autres choix de toute façon.
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Nemo
Jeu 9 Nov - 16:24
But
Ezio Rossini
27 ans Leader d’une armée de rebelles décimée Célibataire et pas intéressé
Je ne réponds rien à sa remarque glaciale, trop occupé à déchirer tant bien que mal le bout de chair fumante entre mes dents. C’est vrai qu’elle ne peut pas me dire exactement la réaction que Seï aurait si je lui demandais de me suivre à nouveau, mais étant de la même famille, j’imaginais qu’elle aurait pu connaître son cheminement de pensée. Cette femme a le don de m’agacer.
Pourtant, comme si Alexandra avait lu dans mes pensées, elle se reprend et pond une réponse déjà plus convaincante. Sans la regarder, je gobe chacun de ses mots et les mâche dans mon esprit, réfléchissant aux tenants et aboutissants. Tu n’es pas ton père, tu n’es pas tes frères. C’est ce que je me tue à faire comprendre à ceux qui me haïssent pour mes origines –c’est-à-dire la terre entière. Et je suis certain qu’elle-même me hait profondément pour cette exacte raison.
J’acquiesce à ses derniers mots que je ne peux que confirmer : je devrais sans aucun doute faire mes preuves pour qu’ils m’acceptent à nouveau en tant que chef. Ce ne sera pas facile, ce sera sans doute douloureux, mais c’est indispensable. Si je débarque devant eux comme si rien ne s’était passé, le retour sera rude.
- J’y pense beaucoup, je sais que je vais devoir me mettre à nu devant eux et mettre mon égo de côté, dis-je en soupirant. Aaaah… C’que je déteste faire ça.
Ça me rappellera de doux souvenirs de mon enfance où j’étais littéralement mis à nu devant des connards et que je n’avais pas une once d’égo pour me réchauffer. Je me retourne vers elle, finissant ma dernière bouchée de viande et la regarde, les sourcils froncés. Je pointe l’os dénué de chair, plein de jugement, vers elle.
- T’essaies de me rassurer mais toi-même tu me hais parce que je suis un descendant de cette famille de pourris. J’suis peut-être un pourri aussi ouais, sans doute. Mais jamais j’aurais buté des innocents pour atteindre le pouvoir. T’en fais pas, je me déteste aussi d’être son putain de rejeton. C’pas pour rien que j’ai tué mon identité. J’aimerais qu’Ezio Rossini soit mort et enterré, mais le monde se donne un mal fou pour le garder en vie. Alors quoi ? Je hausse les épaules. S’ils veulent à ce point là que je reste Ezio Rossini, alors je le resterai. Je donnerai un goût de liberté à ce nom, un goût de vengeance. Et quand ils seront tous sur la place centrale, à genoux, près à être exécuté pour leurs crimes devant des millions de gens, j’aurais atteint mon but.
La soif de vengeance et l’envie brûlent dans mon regard alors que je les imagine, implorant ma pitié. Je donnerai absolument tout pour que ce jour arrive. Mais pour ça, il faut que je rassemble mes hommes… Et quelque chose me dit que ça ne va pas être simple.
@ Nemo
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Dim 12 Nov - 19:39
Alexandra Azarov
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–J’y pense beaucoup, je sais que je vais devoir me mettre à nu devant eux et mettre mon égo de côté. Aaaah… C’que je déteste faire ça.
– Peut-être, mais c'est aussi faire preuve de force et de courage. Tout le monde n'en est pas capable, lui réponds-je en soupirant à mon tour.
Il a raison, je le déteste. Mais ce n'est pas pour ses origines. Enfin, pas entièrement. Il leur ressemble tellement physiquement qu'il m'est difficile de pouvoir le regarder en face sans éprouver une vive envie de vomir. Ce n'est pas de sa faute, je le sais… Mais chaque fois que je pose mes yeux sur lui, ce sont d'horribles souvenirs qui m'assaillent. Je revois et revis tout… Les images, l'odeur et la douleur. Tout se fait présent comme si j'étais encore prisonnière de leurs jeux maudits. Je repose définitivement mon maigre morceau de viande, je n'ai plus faim…Ma peau me brûle si bien que je crève d'envie de l'arracher… Je me relève pour faire quelques pas. Bon sang, je donnerais tout pour effacer ces images de mon esprit, pour toujours.
– Ne cherche pas à renier ton nom. Au contraire, assume-le, fais-en une force… Donne-lui un autre sens. Les gens ont besoin de ça, Je lui tourne le dos pour observer le désert, cette plaine aride, presque morte qui prend des allures d'océan lorsque la nuit tombe. C'est plutôt joli.
Je me focalise sur cette image pour faire disparaître les autres, mais ce n'est pas une chose aisée. La colère qui m'anime me prête encore souffle de vie. Qui sait ce que je deviendrai lorsqu'elle sera enfin apaisée… Morte, sans nul doute. J'ai bien du mal à croire que ce type puisse m'aider. Il parle de vengeance, mais ne pense qu'à lui… À son propre sort, son propre avenir.
– Je vais me coucher, je lui lance en regagnant ma tente.
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Nemo
Dim 21 Jan - 13:03
Sur le départ
Ezio Rossini
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Le regard perdu dans le vague, sur le trait flou qui sépare le sable foncé du soleil qui s’enterre, mon esprit vagabonde vers des souvenirs passés et des envies futures. Mes pupilles prennent la forme de la boule de feu qui se couche et je me demande ce que je serai devenu si j’avais décidé de les suivre comme un bon chien, comme avant. Je serai sans doute à la tête de l’une des contrées de ce monde étrange. Je les regarderai triompher des plus faibles, riant du pouvoir qu’ils ont sur le peuple. Peut-être même que je triompherai avec eux. La reconnaissance de mes pairs, enfin. Le pouvoir, la grandeur, le respect. Serais-je capable de tout plaquer, de ramper sous eux et de les supplier de me pardonner et de me faire une place sur le trône ? L’accès au pouvoir, en échange de ce qu’il reste de ma dignité. Jamais. Plutôt crever.
Lorsque je me retourne, Alexandra n’est plus là. Elle est sans doute partie se coucher, et je devrais en faire de même. Encore une nuit de repos, et ensuite nous devrons prendre la route. C’en est assez de patienter.
*
La chaleur et la lumière du soleil me réveillent. Toujours près du feu de camp, je me redresse et passe une main dans mes cheveux secs et sales pour en extraire le maximum de sable. Grimaçant, je soulève avec toute la prudence dont je suis capable les bandages qui recouvrent mes plaies. Ce n’est pas beau, mais ça ira. Et la douleur est moins lancinante. Nous ne pouvons attendre davantage. Je cherche la jeune femme du regard, jette un œil à l’intérieur de la tente, sans la trouver. Je me dirige alors vers le bassin et tombe sur elle sans difficulté.
- Je vais mieux, je peux presque marcher correctement. Je pense qu’il faudrait se mettre en chemin. La route est longue et ces connards n’attendent pas pour détruire d’autres vies. Plus vite on les arrêtera, mieux ce sera. Je propose qu’on commence par marcher vers l’Est, il y a un village à la lisière du désert, dans mes souvenirs…
De toute façon, il faut bien commencer quelque part. J’en ai ma claque d’attendre que le temps passe.
@ Nemo
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Dim 11 Fév - 10:19
Alexandra Azarov
J'ai 25 ans et je suis dans la merde. Dans la vie, je suis "esclave" de Rossinante Rossini. Ce n'est pas ainsi que lui me voit, mais c'est bien ce que je suis puisque je suis contrainte de lui obéir et que je ne suis pas payée pour ça. . Informations supplémentaires ici.
– D'accord, je rétorque simplement avant de retourner vers la tente pour rassembler "mes" affaires.
Je fourre le nécessaire dans une sorte de sac à dos bricolé dans une sorte de cuir grisâtre. Une véhicule ou une bestiole aurait été fort utile pour transporter le reste, mais il est évident que nous devrons faire sans. Tant pis, j'ai largement de quoi survivre dans ce bagage, enfin… Jusqu'au fameux village, s'il existe réellement. Je ne sais toujours pas si je peux lui faire confiance, mais il semble évident que je n'ai pas le choix. Pas plus que lui d'ailleurs.
Une heure plus tard, nous prenons la route. Sans boussole, il est difficile de respecter un cap, plus particulièrement dans le désert où tout se ressemble… La route est longue, non… interminable. Je me retrouve avec un poids considérable sur le dos et la marche de mon compagnon d'infortune est particulièrement lente… Ce n'est pas sa faute, bien-sûr. Il n'est pas simple de progresser avec de telles blessures. Et même s'il estime être tout à fait apte à entreprendre ce voyage, il est certain qu'il ne le fait pas dans les meilleures conditions.
Nous nous arrêtons plusieurs fois, veillant à économiser nos maigres réserves d'eau. Il fait chaud et nous transpirons à grosses gouttes… J'espère vivement que nous trouverons rapidement un lieu de repos. De l'ombre, de l'eau…
– Ça va aller ? lui demandé-je avec une inquiétude nullement feinte.
J'ai tout de même conscience des efforts qu'il doit fournir pour avancer, malgré la chaleur, malgré la soif et la douleur. Cela force le respect, quelque part. Après tout, il faut une certaine volonté pour continuer.
Il ne fait pas encore nuit lorsque nous arrivons aux abords de la forêt qui se trouve sur la carte… Carte qui ne montre aucun village dans cette zone. J'y ai tracé une sorte d'itinéraire pour mieux me retrouver, même si je suis certaine que ce dernier reste très approximatif. Il y a un ruisseau, là, juste à quelques pas. Ce n'est qu'un filet d'eau, mais cela reste suffisant pour remplir nos outres et nous rafraîchir un minimum. Je le laisse se reposer un peu avant de lui tendre le morceau de cuir sur lequel la carte est représentée.
–Saurais-tu dire où se trouve ton village ?
Je m'installe sur une souche avant de m'étirer. J'ai mal partout… Et je ne suis plus habituée à faire autant d'exercice. Autrefois, j'étais même très sportive, mais aujourd'hui tout est très différent. Mon corps est différent… Et ma résistance a été hautement éprouvée.
– Il faudrait que je change tes bandages… je souffle, épuisée. Ils sont sales…
Il faudrait également que je trouve de quoi manger…
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Lun 19 Fév - 12:41
tout au mental
Ezio Rossini
27 ans Leader d’une armée de rebelles décimée Célibataire et pas intéressé
La route est longue. La marche est douloureuse. Mais je serre les dents et j’avance. La chaleur m’assomme et la mollesse du sable sous mes pieds n’aide pas. Je transpire, je salive, je lutte. Rien n’est plus difficile que d’avancer alors que tout ton corps ne souhaite qu’une chose : s’arrêter et s’étaler par terre. Je rêve d’une cascade d’eau fraîche qui me coulerait sur la peau, je rêve d’un repas abondant de fruits savoureux et de mets délicieux, je rêve de voir le visage déconfit de mon paternel en me voyant en vie. Et c’est surtout cette dernière raison qui me pousse à avancer et à ne pas m’écrouler. Je profite des pauses autant que je le peux, reprenant mon souffle, reposant mes membres engourdis par la fatigue et la douleur. Je crois même que je m’assoupis parfois et qu’Alexandra est obligée de me bousculer pour que l’on reparte.
La route est interminable. Parfois, je ne vois que des points noirs, d’autres fois ma vision se brouille et je manque de trébucher. En plus de cela, aucun de nous ne parle. Je suis loin d’être bavard et de toute manière je n’ai pas assez de force pour tenir une conversation et marcher en même temps, mais c’est vrai que ça ne rend pas la randonnée des plus agréables.
Nous finissons par nous arrêter une fois encore à mon plus grand soulagement. Je ne me plains pas et ne réclame pas de pause car j’aimerais arriver le plus rapidement possible. Mais je suis extrêmement soulagé à chaque fois que ma camarade pose son sac au sol. Nous repartons une fois les muscles assez reposés pour qu’ils ne tremblent plus. Je rêve à cet instant d’un moyen de téléportation. Pourquoi personne n’y a jamais pensé ? Et l’autre famille de riche dont j’ai la chance de faire partie, elle n’a pas assez d’or dans la gorge pour mener des recherches là-dessus ? Quelle bande d’incapables.
Alexandra me sort de mes pensées sans queue ni tête pour prendre de mes nouvelles. Assez sympathique de sa part… Je dois vraiment avoir une sale dégaine pour qu’elle se préoccupe de moi. Je hoche la tête en réponse, toujours incapable de mêler deux actions à la fois.
Puis, alors que tout autour de nous n’était que bleu et brun, une ligne verte se démarque au niveau de l’horizon. Je soupire de soulagement. Des arbres, ce qui veut dire de l’ombre, et surtout de l’eau. Nous arrivons à un petit ruisseau dans lequel je tombe presque volontairement. J’y plonge ma tête et boit à même mes mains. Je reste à quatre pattes au-dessus du filet de vie et reprends mon souffle, laissant l’eau fraîche faire son effet dans mon organisme. Lorsque je me retourne pour m’assoir un peu plus convenablement, la jeune femme me tend le cuir sur lequel est dessinée la carte des environs. Je me concentre sur celle-ci, essayant de me remémorer les souvenirs de ce désert et cette forêt. Ce n’est pas évident de s’y retrouver. Mais après avoir inspecté la carte puis les environs simultanément, je parviens finalement à y voir plus clair.
- Il n’y a qu’un fleuve dans les environs. On doit être vers ici, vu l’étroitesse du ruisseau, marmonné-je en montrant un point non loin de la frontière entre la forêt et le désert. Le village se trouve au pied d’une rivière avec une petite cascade. Si on remonte le ruisseau, on peut pas le rater.
Je soupire en grimaçant. Mes plaies me font très mal, j’ai sans doute trop forcé aujourd’hui. Je lui tends à nouveau la carte et hoche la tête quand elle me parle de mes bandages. Je n’ose même pas regarder en dessous. Ce doit être un sacré carnage…
- ’Me souviens qu’il y avait des arbres fruitiers au village et qu’ils descendaient assez loin dans la forêt. Peut-être qu’il y en a pas loin. On pourrait aller voir après…
Elle s’attaque à ma plaie, la lave et la panse du mieux qu’elle peut, alors que quelques tremblements s’emparent de mes muscles. C’est affreux, mais je sais que j’en serai soulagé dans quelques minutes. Le sable s’est accumulé à cause du vent et il n’y a pas pire comme risque d’infection. Sans elle, je sais que je n’aurais pas survécu.
Je me laisse quelques minutes pour me remettre de cette séance de torture involontaire, puis je me relève, peut-être un peu trop vite.
- Il faut qu’on mange, tu viens ?… Ma vision se trouble alors que je tangue dangereusement. Oh bordel… Je repose un genou à terre et ferme les paupières, reprenant mon sens de l’équilibre alors que tout tourne. Laisse-moi… quelques minutes…
Je finis par m’écrouler au sol dans l’inconscient, mon mental n’étant plus assez puissant.
@ Nemo
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Lun 19 Fév - 13:51
Alexandra Azarov
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Il est faible… Beaucoup trop pour continuer à marcher pour l'instant. Le voyant sombrer, je me précipite pour l'aider à se réinstaller sur le sol… Mais c'est trop tard. Il tombe déjà dans l'inconscience. Inquiète, je dépose ma couverture sur le sol crasseux afin de l'installer correctement.
– Tu en fais beaucoup trop, tu sais, dis-je d'une voix étrangement douce.
Je dois bien reconnaître que cet homme a une certaine force liée à sa volonté… Je ne peux que respecter cela. Mais pour l'heure, il a épuisé toutes les maigres forces qui lui restaient. Dans une autre vie, je l'aurais perfusé. La déshydratation le guette, tout comme l'infection… Il commence à avoir de la fièvre et ce n'est pas bon signe. Je lui retire sa chemise ainsi que ses chaussures puis je récupère de l'eau dans le ruisseau. J'allume un feu pour en faire bouillir une partie, tandis que je me sers de l'autre pour appliquer un linge humide sur son front… La nuit va être longue.
Durant mes études de médecine, j'ai pu suivre un cursus sur l'herboristerie. C'était génial, vraiment intéressant… Et ces connaissances auraient pu être utiles si les plantes de notre monde existaient dans celui-ci. Je me sens perdue, totalement impuissante … Alors je défais les bandages pour nettoyer de nouveau les plaies avec plus de minutie encore. Le soleil se couche, je me retrouve dans le noir… Mais je le surveille. Je prends ses constantes, enfin, je fais ce que je peux. Son cœur semble plutôt solide malgré son état général. Je profite de ses petits moments d'éveil pour le forcer à boire, en espérant que cela suffise.
Le soleil se lève… Il est toujours en vie, mais je suis épuisée. Je n'ai toujours aucune nourriture à lui proposer. Je n'ai pas osé le laisser, inconscient et totalement à la merci des animaux sauvages. Lorsqu'il ouvre les yeux, je m'empresse de prendre son pouls…
– Un peu faible, mais ça devrait aller, je soupire en me laissant choir près de lui. Laisse-moi quelques minutes et j'irai chasser… Ou cueillir un truc de comestible… Quel monde de merde...
Je m'installe, veillant à ne surtout pas fermer les yeux. Je ne peux pas me permettre de m'endormir, pas maintenant…
– Comment tu te sens ?
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Mer 21 Fév - 12:38
dors
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27 ans Leader d’une armée de rebelles décimée Célibataire et pas intéressé
Quelques mots et soupirs parviennent à mon cerveau, mais c’est surtout la sensation de fraîcheur sur mon front qui me plonge dans un inconscient plus proche du sommeil extrêmement profond que du coma douloureux. Il me semble que je me réveille à plusieurs reprises, sans comprendre où je suis ni qui est la personne à mon chevet. La mémoire me revient évidemment assez vite, juste avant que je ne sombre à nouveau dans le sommeil.
Cette fois, ce sont des frissons qui me réveillent. J’ouvre les paupières avec peine avec toujours la même question dans la tête « bordel je suis où ». Une jeune femme que je reconnaît comme étant Alexandra me prend mon pouls. Un peu faible. Faible ? Eh bien pourtant je pensais être en capacité de courir un marathon ! Je garde bien évidemment pour moi ce genre de remarque ironique qui n’a aucune place dans le contexte actuel. J’éprouve de la peine à bouger mes muscles ankylosés. Je ne sais presque plus ma blessure tellement elle me fait un mal de chien, mais j’ai l’espoir que ça fasse partie de la guérison. J’ai l’impression de m’être fait rabroué de coups, d’être passé dans une machine à laver à trois reprises, avant d’avoir été écrasé par un trois tonnes puis remodelé. Un programme que je ne souhaite à personne, vraiment.
La chaleur du contact de sa peau contre la mienne me fait étrangement un bien fou. Je n’ai pas l’habitude que l’on prenne soin de moi, loin de là. Je crois même que je n’ai jamais eu la chance de le vivre. Et c’est très agréable. À l’époque, avec une blessure comme cela, mon père m’aurait laissé entre les mains d’un médecin, pas plus. Aucune visite ni de lui ni de mes frères et sœurs. Ou si, pour me dire sa rengaine habituelle « tu dois te fortifier, c’est comme ça que l’on grandit, ça fait parti de la vie. » C’est clair qu’avec ce genre d’enseignement, j’ai pu développer un mental d’acier. Aucune forme de tendresse et de chaleur par contre. C’est pourquoi je me surprends moi-même lorsque je remarque qu’Alexandra est totalement au bout du rouleau. Le soleil se lève à travers les arbres et il me semble qu’elle a passé la nuit à me surveiller. Pourtant, encore une fois, elle se préoccupe de moi avant de se préoccuper d’elle-même.
- J’ai envie de crever, mais ça ira. Il en faudra plus pour m’abattre. Je lâche un faible sourire. Alexandra, t’as une tête à réveiller les morts. Dors. Je te promets que je serai en vie à ton réveil. Tu t’es beaucoup trop occupé de moi, mais on est deux. Dors ou je m’casse en rampant par terre. Marmonné-je en sentant le sommeil m’envelopper à nouveau. On partira après…
Je serai incapable de partir en rampant, ni de me lever. Quelle bande d’enculés, ils ne m’ont vraiment pas raté. Dans quelques heures, ça ira mieux, on reprendra notre route et tout ira pour le mieux. Il le faut.
@ Nemo
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