Le réveil n'est pas des plus agréable lorsque j'ouvre les yeux. Je suis allongée sur le sable chaud et humide. J'ai une migraine comme j'en ai jamais eu et je papillonne des yeux pour m'habituer à la lumière du soleil qui chauffe ma peau. 

Un sifflement ce fait entendre à mes oreilles et je regarde dans sa direction mais je ne la trouve pas. Cela m'oblige à regarder de gauche à droite dans le vide. Ma vision est flou et je ne distingue que des couleurs chaude et agreesivent pour mes iris. Je papillonne des yeux et au bout de quelques secondes je vois devant moi du sable, des arbres verdoyant et l'océan à perte de vue. 

Je pose ma main sur ma tempe et la masse en vérifiant doucement mes articulations pour voir si j'ai quelques choses de cassé. Rien à signaler de ce côté là. Le sifflement ne se fait plus dans mes oreilles et je'ntedns l'eau qui part et reviens sur la berge, quelques oiseaux qui gazouille mais aucune trace de civilisation. Je cherche autour de moi mais je n'ai pas d'affaire ni de sac, rien dans mes poches non plus. 

Ce qui m'effraie le plus c'est que je n'ai aucun souvenir de ce qu'il c'est passé. Comment je suis arrivé ici etet pourquoi je suis là. Je me lève doucement en grimaçant, épouste mon pantalon en toile ciré et décolle mon haut à bretelle de ma peau. Mes chaussures sont lourdes lorsque je fait le premier pas et par manque d'équilibre je me rattrape de justesse à un arbre. 

Je peut marcher, voir, entendre. C'est une bonne nouvelle pour moi. Je suis rassurée malgré le fait que je ne me rappelle de rien. Je cherche au plus profond de ma mémoire et un seul mot me reviens : Amy. 

Je reprend mon souffle contre cet arbre en regardant à gauche et droite mais toujours rien. Je frotte mes mains et ma tête pour retirer le sable que j'ai d'incruster sur ma peau et m'avance vers l'eau. Je vois quelques chose briller à la surface de cette eau bleu marine et je cours pour l'attraper. C'est une bouteille vide. Je crie en la lançant plus loin sur la plage puis profite d'avoir l'eau jusqu'à ma taille pour me nettoyer au mieux. Je retourne sur la plage et défait le haut et le bas de tissus qui recouvre mon corps pour les faire sécher. Je suis en sous vêtement, vérifie une énième fois que personne n'est présent puis me déshabille pour plonger dans l'eau et prendre un bain d'eau de mer. 

Je me lave rapidement puis commence. À m'habituer à la chaleur de l'eau. Je brasse légèrement l'eau pour tester les limites et je vois que j'arrive à nager alors j'en profite pour faire quelques longueur sans jamais trop m'éloigner du bord. Je plonge pour le rincer la tête puis reviens à la surface et retourne vers la plage en nageant. Lorsque j'ai pied, je regarde encore une fois en sortant de l'eau de tout les côté de la plage, distinguant maintenant le côté rocheux du côté brousailleux de la jungle et sort de l'eau en trottinant. 

Je met mes sous vêtements en profitant de la chaleur du soleil et m'asseoit sur un rocher pour laisser le temps à mes vêtement et ma peau de sécher. Aucun souvenir ne me reviens tandis que l'horizon s'offre à moi. Un bleu intense et infini m'observe de la où je suis. Je suis sur une côte, peut être que c'est une île. Je n' ai pas d'autres options que d'explorer cette végétation. Mais j'ai besoin d'une arme. Les rochers sont trop grand à transporter, le bois trop dur à couper et le sable trop difficile à maintenir en état solide. 

Sur ses dernières idées, je me rhabille en inspectant d'abord les vêtements pour voir s'il n'y a pas d'inscription qui peut m'aider mais je n'en vois pas. Sauf le mot Amy sur l'étiquette du col du t-shirt. Je met mon pantalon puis mon t-shirt et au moment où j'enfile mes chaussures, j'entends du bruit dans les fougères derrière moi. Je regarde en plissant les yeux et dit à voix haute en positionnant mes mains devant moi comme une boxeuse. J'ignore doux j'ai cette prudence et ce réflexe de me tenir ainsi mais je fais confiance à mon instinct. J'annonce à voix haute. 

 - Qui est là ? Ce n'est pas bien d'espionner les gens. Sortez de votre cachette. 

Je reste en garde prête à le défendre ou attaquer s'il faut et je vois l'ombre de mon corps ce tourner lentement et le ciel s'assombrir. Il commence à faire sombre et je suis devant un potentiel danger. Je n'ai toujours pas de quoi manger ni boire et mon bain à durer plus longtemps que prévue. Qui peut être là ? Pour qu'elle raison ? Qu'est ce que je fait là ? 

C’est alors que je sentis l’eau de mer rebondir sur mes narines pour s'engouffrer dans ma gorge. La marée haute ! Je fis un bon sur moi-même afin de récupérer l’air dont elle venait de me priver en expulsant une partie de ce liquide irritant. J’aurais pu la sentir venir bien plus tôt et si j’avais pris le temps d’analyser la situation dans laquelle je me trouve, j’aurais sûrement remarqué ce fluide s’infiltrer doucement entre mes cuisses pour venir humidifier ma culotte. Le bas de ma nuisette de nuit est en attendant trempé. En tous cas, maintenant que l’eau m’a réveillé, je réalise que je suis dans une posture des plus fâcheuses. Mes mains sont ligotées l’une à l’autre avec une corde à une tête de lit dépourvue d’une autre structure. Grand dieu, qu’est ce que je fais donc là ? Est ce que je faisais une séance sadomasochiste avant de fuir un navire sur le point de couler avec la tête de lit de mon plumard ?  Je n’ai plus le moindre souvenir de ces événements, ni même de ma vie passée… Je ne connais même plus mon nom… Une nouvelle vague ! Je n’ai plus le temps de réfléchir ! L’eau monte et me coupe ma respiration à chaque aller retour, et si comme je le présume au vue de la taille de la plage et de son inclinaison, je ne tarderais pas à servir de nourriture au poisson, il vaut mieux que je commence à agir !  Je mets alors toute ma force dans mes bras pour soulever la tête de lit. Celle-ci est comme fixée dans le sable. Je ne suis pas très forte et le poid combiné m’empêche de la sortir. Je décide alors de me tourner, la tête dans la dune où plutôt dans la nouvelle vague qui impacte d’abord mon arrière train comme un amant en rute, et me voilà sous l’eau ! Par chance mes jambes ne sont pas attachées et je me relève en gardant les mains tendues vers le bas. Je fais glisser la corde le long du barreau de bois pour me trouver une meilleure position et profiter enfin de l’air pur. Me voilà en sécurité. Pas encore libre tout du moins. Je dispose désormais de suffisamment de répit pour analyser tout ça. De toute évidence, au vue de mes pieds nus, de mon manque de soutien gorge et de cette simple nuisette de nuit des plus… coquines; je faisais clairement un truc des moins catholiques avant de devoir finir à la mer. Il est peu probable que quelqu’un est tenté de me tuer en fixant la tête de lit dans le sable. Cela doit être dû à son poids que celui-ci s’est trouvé un passage dans cette terre mouvante pas si tamisée. J’appuie sur mes jambes et met alors toute ma force pour l’extraire du sol. Ouf le bois bouge ! Je traîne alors la charpente avec ma carcasse en direction de la terre plus ferme, et surtout d’un rocher.

Après quelques minutes de calvaire à tenter de cisailler la corde, je finis par suffisamment l’entaillé pour la faire craquer avec ma force de hamster. Enfin libre ! Il est temps pour moi de comprendre un peu plus dans quel bourbier je me suis mise. La situation ne semble pas si désespérée, bon nombre d'objets ont dérivé sur la plage, voilà de quoi m’équiper. Je fouille en premier lieu une malle, à l’intérieur une tonne de vêtements. Des vêtements d’hommes, je le crains, et bien sûr pas à ma taille. J’extrais une chemise, un jean, et une ceinture. Les deux derniers se marient bien ensemble mais la taille ne correspond clairement pas ; Je vais devoir faire un ourlet à mes chevilles. Pareil pour la chemise trop ample, je vais devoir faire un nœud au centre et relever les manches. Je découvre ensuite un chapeau australien à l’intérieur, il me va comme un gant. Idéale pour me protéger du soleil et aussi pour ressembler à une vraie aventurière. Je ne comprends pas pourquoi cette idée m’excite autant sur le coup, mais en tout cas, cela me plait et m'amuse.

Je fouille finalement le fond de la malle et découvre un couteau de chasse à l’intérieur. J’aurais aimé le trouver avant de passer autant de temps à me démolir les mains à l’envers pour couper les lianes mais bon, on peut pas toujours tout avoir sans en payer le prix !  

Le couteau n'est pas bien grand, on est loin du couteau de Rambo, bien que je puisse aisément tuer un être humain avec. Pour un animal sauvage se sera beaucoup plus ardu. Je décide donc de profiter du reste de ma corde pour improviser une lance en fixant au bout la lame que je viens de trouver. Ainsi j’aurais de quoi repousser une panthère si elle me saute dessus. Tout en faisant mon nœud, je réalise que ce genre de chose me paraît terriblement naturel, comme si ce n'était pas la première fois que j’attachais un couteau à un bâton. Je le fais comme par instinct. Quel genre de fille puis-je donc être à combiner aussi aisément des outils de survie tout en aimant les séances sadomasochistes ?  D’ailleurs, rien que de penser à cette tête de lit de nouveau, je me dis que c’est la dernière fois que je me laisse attacher ! A vraiment plus jamais !

Bref, il est temps de trouver de l’eau et la civilisation. Je n’ai malheureusement pas trouvé de chaussure, je vais donc devoir longer la plage dans l’espoir d’en trouver. Je prends plein nord, histoire de me repérer car l'île me paraît de prime abord, immense. Peut être que je trouverais un hôtel au bord de l’océan.

Après une bonne demie heure de marche, je fais déjà une croix sur l’idée des petits savons de douche que je pourrais voler au service  d’étage. Il faut se faire une raison, je suis seule sur cette île ! C’est alors que j’entends une voix plus en amont, juste histoire de me faire mentir ! Ces paroles ne semblent pas m’être destinées malgré qu’elle semble chercher l’origine de ce qu’elle a entendu dans la jungle.

Une rousse ! Chouette ! Je suis sauvée ! Des gens vivent ici ! Le bonheur se lit alors sur mon visage et je me mets à courir dans sa direction pour ne pas la perdre de vue. Elle pourrait s’approcher de l’origine du bruit qu’elle a entendu et je la perdrais sans chaussure rapidement. C’est alors que je réalise que ce qu’elle a entendu n’est pas humain ! Il s’agit d’un sanglier, et bien que moi je puisse le voir, elle ne peut pas. Un énorme arbuste la prive de visibilité alors que moi, avec le décalage dont je dispose, je suis vouée à assister à sa brutale charge.

Qui que soit cette femme, elle est en danger de mort, la bête semble avoir décider de lui rouler dessus. J’accélère à nouveau mon pas pour m’approcher le plus rapidement possible pour lui porter assistance, mais j’arriverais trop tard, c’est certain !

Alors tel hercule qui doit lancer le plus loin possible sa lance pour pourfendre le sanglier d’Erymanthe, J’arme mon bras dans ma course et jette mon projectile en direction du monstre. La lance pourfend l’air de son passage, la vitesse est optimale, la liane tient !
le sanglier n’a plus aucune chance de survie ! Enfin du moins, si je savais visé. A la place, elle tombe à ses pieds dans un flop total. La bête s'embronche dedans sous les yeux d’Amy qui est totalement démunie. La bête roule en se cognant dans le bois de la lance, cela ne stoppe pas sa trajectoire mais la dévie. Apeurée, la créature retourne alors dans la jungle, nous privant d’un repas potentiel, mais aussi d'une rousse transpercé.

Finalement, je réponds à sa question d’un ton amusé à la place de qui de droit.

“Je crois qu’il s’appelle Mr Porc, quant à moi…” Je réalise que je ne le sais plus en ouvrant mon bec, mais je finis par trouver un mot qui me semble presque familier à dire. “Cathy. Vous êtes pas blessé j’espère ?”

Le bruit ce fait de plus en plus proche. Je vois les broussailles s'agiter devant moi et des pas lourd gratter le sol. C'est peut être un animal d'sauvahe, un grizzly ou bien un monstre. Je prend l'option grizzly pour le moment même si je ne suis pas rassurée d'en voir un ici. Ma voix se tait et j'écoute les bruit que fait l'animal, presque certaines que ce n'est pas un humain à présent. A moins que je ne me suis égaré sur une île inconnue de tous et qu'une vie humaines ou extraterrestre y vie. Des sauvages venue sur la planète pour nous envahir. 

J'en ai des frissons dans le dos à penser à cette chose qui approche mais je reste en garde, prête à me jeter sur la bête ou plutôt à courir très vite dès que je saurais qui est mon ennemie. Un sifflement ce fait entendre prêt de moi et quelques chose passe dans le feuillage pour faire un bruit bizarre. Les bruits dans les broussailles ce font plus fort et je vois une masse rouler vers moi. Elle passe à côté de ma cheville gauche et j'ai le réflexe de me décaler sur la droite pour me mettre à l'abri sur un rocher. Je découvre la boule de poils assez imposante mais plus petite qu'un grizzly. Comment je le sais ? Mon instinct me le dit. Elle finit sa course à quelques pas derrière moi, se lève et retourne en courant et en couinant de peur dans les fougères. 

Une voix de femme me fait tourner la tête sur le côté gauche et je reste en garde en découvrant une belle rousse à côté de moi. Une chemise et un pantalon plus grand que ça taille ne lui enlève pas sa beauté et je me pince par réflexe pour vérifier que je ne rêve pas. Après tout, quel est la probabilité que deux femmes se retrouvent sur cette îles sans ce connaître ? Une aussi charmante ? Toute les deux perdu ? Une extraterrestres peut être ? 

Je comprend ce qu'elle me dit donc elle parle ma langue. C'est peut être un piège mais elle semble aussi perdu que moi au premier coup d'œil. Je la jauge de la tête au pied tout en profitant des courbes féminines qu'elle me montre. A quelques heures prêt, elle m'aurait surprise nue après mon bain. Je chasse l'idée de ma tête lorsqu'elle présente cette bestiole sous le nom de Monsieur Porc et que son nom est Cathy. J'hoche la tête, détends mes bras et tend la main vers elle sans la quitter des yeux. 

- Bienvenu je ne sais où Cathy. Je suis Amy et comme tu peut le voir je m'apprêter à chasser mon repas. Mais par chance tu as réussie à le faire fuir et me sauver la vie par la même occasion. Enfin j'espère que cette arme était pour la bestiole et non pour moi ?  

Je vois au sol le couteau planté dans le sable attaché à un bâton avec un ingénieux système de cordage puis remonte mon regard sur son visage. Je sourie en la regardant et sans mentir plus que nécessaire je lui dit. 

- Je ne veux pas paraître bizarre mais est tu du coin ? Je suis perdu ici. J'ignore ce que je fais ici et comment je suis arrivé là mais je me suis réveiller plus tôt sur la plage. J'aime bien les bain de soleil mais quand je ne sais pas pourquoi je bronze ça deviens moins drôle. Tu fais partie d'une mission de secour ? Mon bateau est peut être échoué ? J'ai un bateau d'ailleurs ? Dit moi est ce que tu me connais ? Je suis célèbre ?  

Mon cerveau est en ébullition et je me pose pleins de question en peu de temps. Il m'arrive souvent ce problème lorsque je perd mes moyens et que je panique. C'est un effet secondaire de la peur mais je ne me souviens pas de ce que je fais habituellement pour le calmer. Je descend du rocher et m'asseoit dessus en soufflant et cherchant un moyen de me sortir d'ici avec ou sans cette femme. Le soleil est bas dans le ciel. Si je voyais a des dizaines de kilomètre au loin du côté de la mer, à présent je distingue difficilement le bord de l'eau qui est à une centaine de mètre. Je regarde Cathy en essayant de parler doucement, retrouvant un peu de souffle et moins de peur depuis que je me suis assise. 

- On doit trouver un abris pour la nuit si on ne veut pas finir piétiner par ce porc et submerger par l'eau. Tu as un endroit où dormir ? 

Le deuxième problème apparaît devant nous. Après le repas que nous n'avons pas encore pris, nous n'avons pas de quoi nous abriter pour nous reposer et c'est important de dormir la nuit. Peut être qu'elle a des solutions à mes problèmes ? Elle ne m'inspire pas forcément confiance mais pour le moment je dois faire avec. Nous sommes toutes les deux ici, nous allons bien réussir à nous entendre quand même ? 

La rousse décide d'ignorer ma blague sur monsieur Porc, elle n’en rit pas du tout, et à vrai dire cela me vexe presque, mais soit, au moins je sais que Madame n’a pas le sens de l’humour. Elle se met alors à exposer son patronyme, puis ses intentions, puis à narrer mon exploit de lanceuse de javelot pour finir sur une inquiétude loufoque sur mes actes qui mériteraient des récits dans les livres d'histoires.
Jusque là… j’arrive à suivre. Elle se met à fixer la lame, sa peur grandit, est ce qu'elle tourne à la paranoïa ? Finalement non, elle sourit, un joli sourire d'ailleurs. Parfait, elle plaisantait à son tour alors je me détends et lui rend son sourire. Elle n'est peut être pas totalement dépourvue d’humour.

Rassure toi, je t’ai raté.

Et j’insiste bien sur mon sourire. Faudrait pas que sa paranoïa temporaire revienne. Je suis même d’ailleurs sur le point d’éclater de rire qu’elle ne me laisse pas le temps de le faire et alors, je dois l’avouer, j’ai grillé une neurone, elle m’a balancé un flot de question si vite que je n’ai pas compris un tier des questions qu’elle m’a posé. Surement dû à mon amnésie, le soleil ou même sa beauté ? Peut être même un mélange des trois, en tout cas je reste béate devant sa longue tirade. Tout ce que j’en ressors, c’est qu’elle est en panique, qu’elle a également échoué ici et que donc je ne suis pas la seule dans la panade.

Je reste fixer sur sa dernière question qui concerne sa célébrité et répond juste à celle ci d’un mot des plus idiot.

“Euh….Je.. euh...”

Oui je dois l’avouer, j’ai un peu abusé du trio, soleil, amnésie, beauté fatale. Le cocktail que je venais de boire m’avait fait régresser au stade de l’adolescente prépubère. Retient toi et ne glousse pas devant la star, Cathy. Je remue la tête pour me remettre dans le droit chemin, et je réalise qu’elle aussi n'est pas dans son assiette, elle tente de se remettre de sa panique, et je dois être pour elle la voix de la raison, pourtant je suis moi aussi perdu sans aucune explication du pourquoi nous sommes toutes les deux amnésiques. Une information que je devrais peut-être lui communiquer sur le champs, mais elle ne me laisse pas en placer une et enchaîne en me demandant si j’ai un endroit où dormir juste après avoir proposé de trouver un abri. Je lève alors le doigt en l’air histoire de la faire cesser de parler car à ce petit jeu, elle est capable de faire un monologue jusqu’au couché du soleil.

Amy…ralentis, j’ai mal au crâne, par pitié… ralentis.  

J'ouvre grand ma main tendu au dessus de ma tête et continue à parler maintenant que j'ai son attention.

Regarde, je porte un jean et une chemise qui ne sont pas à ma taille, je suis dépourvue de chaussure, je porte une lance que j’ai fabriqué avec une corde et un bout de bois rudimentaire… A ton avis, j’ai une clé de chambre d'hôtel ou un bateau dans ma poche ?

Ma question n'est pas agressive du tout, elle est juste réaliste pour qu’elle comprenne la situation dans laquelle je suis moi aussi, d’ailleurs je n'attends même pas de réponse. Je m’approche donc d’elle, pose mes mains sur son visage pour la canaliser une bonne fois pour toute, si je dois être celle qui rassure l’autre très bien, je le ferai.

On va s’entraider, d’accord… ? On sera plus fortes à deux, et ensemble on comprendra ce que l’on fait ici, et pourquoi on ne se souvient de rien, d’accord ? Mais pour ça j'ai besoin que tu te calmes.

Ensuite, sans lui demander son avis, je la plaque contre moi et lui fait une accolade, le contact humain à la propriété magique de rassurer et de détendre. J'espère donc que ainsi elle pourra retrouver un peu de bon sens, sinon je vais devoir rejouer la scène avec le cochon furibond et devrait changer de cible. Un peu dommage d'en venir là mais au moins j'aurais de quoi manger... attend je suis déjà en train de songer au cannibalisme ? Chasse ses idées immédiatement de ta tête Cathy !

Ça va aller… Ça va aller…

Je me répète plusieurs fois, est ce elle ou bien moi que j’essaie de convaincre ?

Je ne suis plus seul sur cette plage et je suis rassurée. Même si mon état ne me permet pas de me calmer, au vue des possibilités qu'il y a avec cette étrange endroit, je me dis qu'au moins nous sommes deux. Elle m'explique en me disant de me taire qu'elle n'est pas d'ici et qu'elle n'a'pas trouvé de vêtement pour elle. Je la regarde et je vois sa beauté alors que jusque là je ne m'accorder pas le temps de la regarder ainsi. Elle est belle c'est certains.

Nous n'avons pas à manger ni d'abris et je commence à paniquer. C'est très simple à voir quand je suis en panique, je parle sans m'arrêter et diverge sur des sujet différents, quitte à même dire tout et son contraire.

Mais Cathy semble le remarquer et d'un geste des pus tendres envers moi, elle pose ses mains sur mes joues et me regarde dans les yeux en me rassurant. Je ne quitte pas son regard et laisse un gémissement de surprise et de palsiir s'échapper de mes lèvres alors qu'elle m'explique tout iras bien ensemble. Je reste sans bouger alors que nos regard se croise et ne se quitte plus. Je sens mes joues chauffé sous ses mains mais je sais que sa tiens plus de ma rougeur que de ses mains.

Pour me calmer et me montrer sa manière à elle de le faire, elle serre son corps contre le mien en me répétant que ça va aller. Je ne peux m'empêcher de mettre mes mains dans son dos et ma tête dans son cou.

Je ne contrôle plus mes émotions à ce moment précis et e'je pleure contre elle. La peur, l'angoisse et la frustration d'être sur cette plage toute les deux ainsi que les derniers événement de chasse me font craquer. J'ai trouver une épaule sur laquelle pleurer et c'est sur elle que je le fait. Mon corps tremble alors que j'essaie de me calmer après quelques sanglots. J'essaie d'articuler quelques mots mais c'est presque inaudible avec mes larmes.

- Merci... Pardon...

Je me laisse aller dans ses bras et lorsque je me sens mieux, doucement je relève la tête et essuie mes yeux en cachant mon visage marquer par la gêne du moment.
Ma main se pose dans la sienne, comme si elle a toujours eu sa place, et je regarde le ciel se noircir et devenir étoilé. Je reste contre elle en disant plus calmement, à présent moins paniquée.

- Si tu as une idée d'où l'on peut aller je te suis Cathy. Enfin si tu veux bien que je vienne avec toi ?

M'a voix est douce, presque sensuel. Je ne m'en rends pas compte sur le moment mais je frissonne depuis que ma main est dans la sienne. Je la serre tendrement en la regardant et attends de savoir ce que l'on doit faire.

Ma sympathie à son égard à provoquer une chose chez elle que je ne m’attendais pas, je la vois dans un premier temps rougir entre mes mains, puis trembloter en tenant la mienne bref elle est totalement sous mon charme. Peut être que cela est dû à la panique de la situation, mais une chose est sûre, cette fille est tombée raide dingue de moi sans que j’ai besoin de flirter avec elle !

Cela me déboussole un peu, je dois bien l’avouer. Est ce qu’elle souffre du syndrome du sauveur ? On tombe amoureux de celui qui vient de nous sauver la vie aussi facilement ? C’est seulement possible ? Je ne m'étonnerais pas qu’elle se mette à marmonner “Mon héroineee” d’une voix mielleuse.

D’ailleurs la voix mielleuse ne tarde pas, et elle me demande si elle peut venir avec moi sur un ton des plus sensuels et me demande où on peut aller. Plus pour la faire réagir et revenir à la réalité, je lui balance de façon provocante : “Tu veux bien me rendre ma main ? il s’avère que j’aimerais la mettre sur ton postérieur.”

Bien entendu, je ne compte pas du tout le faire, bien qu’elle soit charmante, je trouverais cela fort déplacé de profiter de la situation, non je veux surtout qu’elle revienne sur terre afin que l’on puisse réellement commencer à envisager ce qui serait le mieux pour nous mais peut être qu'elle va fantasmer encore alors je dois être plus explicite


“A moins que tu préfères que l’on se roule une pelle immédiatement ?” Dis-je à nouveau sur un ton taquin. La encore, ce n’est pas mon intention, je veux juste la faire réagir et revenir à la dure réalité.

L’eau, la nourriture, un endroit ou dormir, de quoi éviter les sangliers, bref, les parties de jambes en l’air pour nous détendre de cette situation catastrophique peut attendre de mon avis.

“Sinon on pourrait chercher une source d’eau potable, c’est la priorité mais malheureusement, je n’ai pas de chaussure et une blessure ici serait catastrophique, je ne peux prendre le risque de m'avancer dans l'ile pour l'heure, alors il faudrait que je trouve deux sacs plastiques plutôt épais pour m’en servir de tong. Je propose donc que l’on continue à longer la plage à la recherche de sac plastique, à moins que tu veuilles que l’on se sépare et que tu commences à chercher l’eau sans moi ?”

Au vue de son comportement, je doute qu’elle me lâche une seule seconde… mais qui sait, elle est tellement étrange que peut être va t’elle me surprendre.

Mon esprit s'envole dans les nuages et sur les premières étoiles que je vois au loin. Elle scintille comme des phare d'avion mais ça n'en est pas. Je scrute l'horizon en serrant ma main dans celle de Cathy et voilà que sa voit me fait tourner la tête vers elle. Je la regarde, encore plus rougissant que je ne l'était. Ça proposition est des plus sensuelles et je lâche sa main. Je pourrai me position dos à elle, fesse lever mais je me retiens. Ma bouche s'ouvre légèrement et je mordille ma lèvre en la regardant, pensant déjà à l'effet qu'aurais mes fesses ainsi giflé par elle.

Et voilà qu'elle me propose une nouvelle actions sensuelle. L'embrasser ne me dérangerais pas mais au vu de la situation ce n'est ni le moment ni l'endroit.

- Euh... Oui on doit trouver de quoi dormir et manger pour ce soir. Mais des chaussures c'est la priorité pour toi.

Elle me parle de chercher des sac plastiques échoué sur la plage. Je n'ose pas la regarder après ses tentations des plus sexuelles, prête à me laisser prendre à son jeu. Je cherche sur la plage des sacs mais je n'en trouve pas. Je le dirige un peu plus loin puis tourné la tête dans sa s'directionnet dit.

- On reste ensemble sur la plage mais on se sépare pour chercher plus rapidement. D'accord ? Je vais à gauche et reviens et toi à droite. Si jamais on trouve rien on avisera. On peut dormir sur ke sable mais faut être sûre que l'eau ne monte pas plus haut pendant la nuit. Sinon on reste derrière ses rocher, pas trop loin pour pas te blesser. Je pourrais inspecter le terrain avant que tu ne vienne.

Je retourne à mes recherches et tourne en rond, longeant d'un côté la falaise puis l'océan de l'autre. Je ne trouve rien et n'entends rien d'étrange. Je reviens à notre point de rencontre et regarde dans les broussaille, en quête de chaussure mystérieusement apparut. Rien par ici non plus.

Assise sur un rocher, j'attends qu'elle revienne en espérant qu'elle ne c'est pas blessée ou même pire perdu. Sans réfléchir, je crie en espérant qu'elle revienne rapidement.

- Cathy!!! Tu as trouvé quelques chose ? Moi rien !!! Reviens on va essayer quelques chose d'autres !!! La nuit va tomber !!

Je commence à avoir peur de ne pas avoir de nouvelle d'elle, ça ne fait que quelques seconde que j'ai criée, mais déjà la panique le reviens. Ne plus savoir qui je suis ne m'aide pas dans ma façon d'être. J'ignore si je suis plutôt craintive ou débrouillarde. Si le noir le fait peur ou bien si je suis une brave femme qui n'a'peur de rien.

Je me lève et monte sur le rocher pour voir plus loin dans la direction de Cathy. Enfin là où elle était partie. Je tourne la tête à nouveau vers ce qui ressemble à une forêt et vois dans un arbre une paire de basket accroché à une branche en hauteur.

- Cathy!!! Viens vite j'ai trouvé des baskets. Dans l'arbre la haut. Je vais les chercher rejoins moi !!

Je saute du rocher et regarde où j'atterris puis cours vers l'arbre en question. Le sol est recouvert de gravats et de sable. Je monte à l'arbre en m'accrochant au tronc puis au branche basse et fait tomber du bout des doigt la paire de basket. Je me sens tomber en arrière alors je m'agrippe comme je peux à l'arbre et je reste coincé ainsi. Je n'ose pas regarder en bas alors je dis en essayant de me rassurer.

- Je crois que j'ai le vertige Cathy. Aide moi s'il te plaît. J'ai trop peur. Au secours !!!

Même si j'ai perdu la mémoire, maintenant je sais que je ne suis pas à l' aisé avec la hauteur et le vide en dessous de moi. Mais ça j'aurais du le savoir avant de grimper ainsi à l'arbre. Je m'agrippe comme je peux, espérant que Cathy n'est pas loin d'être qu'elle m'a entendue.

Amy va hésiter quelques instants à mes deux propositions déplacées, pour finalement revenir sur terre. Ma stratégie à fonctionner mais peut être que sur le long terme cela est reculé pour mieux la sauté. Hum !

Pour l’heure la priorité est bien à mes chaussures, à de l’eau et un endroit où dormir.
J’acquiesce à sa proposition de nous séparer des deux côtés de la plage et m’éloigne d’elle.
Tandis que madame cherche du côté ouest, moi je cherche du côté est. Après quelque minutes de marche, je remarque une silhouette de loin qui me fait croire que j’ai des hallucinations. Sur le sable est allongé au loin la forme d’une femme avec une nageoire dorsale à la place des jambes ! Une sirène ? ICI ?

Je me mets à courir pied nu et plus je m’approche plus je me rends compte que cette créature semble morte, car je vois du sang sur le sable. Une fois suffisamment à porter, je me rends compte qu’elle a été transpercé par un harpon à air comprimé. Un câble est relié à l'arme qui est plantée dans son cœur à un fusil.

Devant l’horreur je met du temps à réaliser qu’il ne s’agit pas d’une sirène mais d’une vrai femme qui est en réalité déguisé en sirène. Elle dispose d’une sorte de robe géante en forme de nageoire dorsale, une sorte de costume ou de pyjama pour aller dormir. On a dû la tuer à bord d’un navire avant de la jeter à l’océan avec l’arme du crime relié à elle.

Quand je reprends mes esprits et réalise mon erreur, je décide de lui retirer son costume et trouve une paire de chaussettes à ses pieds. Par chance avec l’eau et le sable, le sang n’est pas parvenu jusqu’à ses orteils. Je peux donc m’en servir. Ensuite je prend le fusil et appuie sur un bouton pour que les lames du harpon se rétractent afin que je puisse extraire le harpon de son thorax.

Il ne tardera pas à faire nuit alors je profite de la dernière clarté du jour pour me positionner au bord de la mer avec mon arme. Le secret pour réussir à attraper du poisson est de ne pas bouger et de les laisser venir avec un appât. je décide de mettre le cadavre de la jeune femme dans l’eau et plein de poisson vienne la picoré. L’occasion rêvée pour moi d’en attraper.
Je réalise que j’ai une précision sans pareil avec cette arme. au premier coup je fais mouche, un petit requin des sables. On a de quoi manger pour deux ce soir.

Je tire le cadavre sur la rive, elle me servira peut-être plus tard pour recommencer à pêcher mais pour l’heure je dois retrouver Amy.

Quand j’arrive au lieu prévu, je la vois sur un arbre à gesticuler comme un singe et lui dit par réflexe.

“Et bien Amy, tu te prends pour Jane ? Si j’ai bonne mémoire, ce qui n’est pas le cas, tu es loin d’être le tarzan de l’histoire.” Dis-je sur un ton assez moqueur.
Je réfléchis à la façon de l’aider et finalement, ce sont à nouveau mes instincts d’archéologues enfouis en moi qui me font agir. Je dégaine mon fusil harpon et tire dans l’arbre à côté de la tête d' Amy. Elle pourra râler autant qu’elle veut mais je viens de lui sauver la vie, un serpent venimeux était non loin de son visage et sur le point de la mordre. Mon harpon est venu se loger pile poil dans son crâne. La créature gesticule et finit par se pendre le long de l’arbre, raid mort.

“Cela fait déjà deux fois que je te sauve Amy ! A la troisième je vais finir par te faire payer mes services de garde du corps.”

Je regarde autour de nous et finalement je lui dis.

“j’ai une idée, sers toi du serpent pour descendre de l’arbre ! Mais traine pas trop, je doute que son cadavre supporte ton poids de mannequin très longtemps.”

Lui dis-je avec charme et délicatesse alors que de mon côté je me saisis de petite branche et que je m'apprête à faire un feu sur la plage. Instinctivement je me sens capable de faire du feu en frottant les morceaux de bois entre eux. Cela prendra juste du temps mais je sens que j’ai la méthode pour y parvenir.

Tant pis pour l’eau ce soir, mais au moins on aura du poisson à manger.

Me voilà suspendu, les pied dans le vide, à une branche tel un singe désarticulé. Je gesticule pour essayer d'attraper quelque chose avec mes pieds pour me soutenir mais je ne trouve rien. Je commence à paniquer et les larmes coule sur mes joues alors que mes mains me font mal et que je sens que je vais lâcher prise.

J'entends un sifflement à mon oreille droite puis sent contre ma joue un souffle froid puis je n'entend plus rien. Je regarde dans la direction du souffle et vois qu'une grande flèche et plante dans l'arbre, à quelques centimètre de ma joue. J'ouvre grand les yeux lorsque je reconnaît un serpent transpercé par la flèche.

Par peur, je lâche la branche et sans comprendre comment je fais je m'agrippe au dit serpent qui n'est plus qu'une forme longiligne pendouillante à l'arbre. Je me sens descendre doucement vers le sol et au moment où j'ai les pied par terre jmar prise se casse dans un craquement et je me retrouve les fesses au sol.

- Aie ça fait mal...

En reprenant mon souffle, je retrouve un peu d'audition. Je me masse les fesses en me relevant et jette au sol le morceau de serpent.



- C'est dégoûtant. Vraiment je ne sais pas comment les gens peuvent aimer ces bestioles.

Une idée farfelue me viens en tête. Et si on le manger ce serpent ? Je me tourne vers Cathy qui est devant les chaussures que je lui ai trouvé et voit dans sa main un poisson. J'oublie immédiatement cette idée et sourie en attrapant les chaussure pour lui offrir.

- Tiens. J'espère qu'elle sont à ta taille. Tu as trouvé du poisson c'est cool ça. On va pouvoir manger. Je pensais faire une cabane dans un arbre mais après ça tu ne me verras plus monter dans un arbre pendant longtemps. Et encore moins s'il y a des serpents dedans.

Cette aventure se quelques minutes m'a épuisé et je commence à frissonner alors que la nuit commence à tomber. Je caresse mes bras et épaule nue pour me réchauffer et chasser le froid qui commence à arrivé.

- On peut peut être dormir là ? Si on fait une hutte avec du bois et des feuillage sa peut le faire. Tu en pense quoi ? Un feu serait géniale mais j'ai rien pour l'allumer.

Je soupire en attendant de savoir ce que compte faire Cathy et surtout si les chaussures lui convienne.