Il n’avait jamais douté. Ben ne pouvait pas le dire, parce qu’il ne savait même pas que Klaus pensait qu’il puisse douter. Ben n’avait jamais pensé, pas même une seconde, qu’il fut possible que Klaus affabulé ses fantômes. Pour lui, il avait toujours été la raison de son besoin de drogue, et non une conséquence. Ainsi, il n’avait jamais eu de doute. Il ne se doutait pas que sa réaction pouvait faire naître un tel émoi dans le cœur de son frère, plus occupé à chercher une solution contre des personnes mortes qu’il ne pouvait pas voir. Il sentait le relâchement de Klaus contre son épaule et pensa, à raison, que cela voulait dire qu’il avait réussi son coup d’autorité parental.

- Je n’ai jamais douté de ce que tu voyais, Klaus.

Fin, si. Mais Klaus n’avait jamais affirmé voir des éléphants roses à cause de ses pouvoirs, ou que celui-ci était réel. Quand son frère avait une hallucination, il disait ce qu’il voyait mais pas ce qui était. Les fantômes, eux, avaient toujours été. C’était en tout ce qu’il en avait compris. Un tentacule tapotait la tête de son frère, parce qu’il aurait dû être contorsionniste pour le faire avec sa main et qu’il avait toujours une Rachel gloutonne entre ses bras, pour lui donner du soutien.

- Je me doute que ça doit être dur … Mais Klaus, je leur ai promis de les aider, il faudra que l’on tienne notre promesse. Pour ça, il va falloir qu’on trouve une méthode.

Parce qu’il n’était pas question de le faire mentir, ça non. Et que Klaus avait vraiment besoin d’accepter ses pouvoirs et ce qu’il allait pouvoir faire avec. Il pouvait faire le bien. Ben ne pouvait pas dire comprendre Klaus. Les monstres de son frère étaient invisibles alors que le sien se trouvait dans le miroir. Il y avait deux monstres différents dans cette histoire, mais il fallait bien pouvoir diminuer le nombre de vision de son frère en diminuant les morts. Ben soupira.

- Va dans le parc avec Rachel, et dort si tu veux. Je vais m’occuper de tout le reste. Pour le moment, il faut vraiment que tu arrives à passer au-dessus de ton état. Et … Klaus…, il se tourna pour prendre l’épaule de son frère et en faire une vraie pression, on y arrivera d’accord. Ton état, les fantômes, Rachel, tout va très bien se passer et on va réussir, tu crois que tu pourrais me faire confiance ?

Il ne voyait pas les fantômes et ne les entendait pas … Mais il voyait et entendait son frère, et la souffrance qu’il dégage face à son propre pouvoir qu’il ne contrôle pas. Alors il allait faire en sorte de l’aider. Plus. Il allait faire en sorte de changer profondément la vision de son monde. Ce n’était plus à lui de supporter les fantômes, c’était aux fantômes d’avoir besoin de lui et de lui montrer le respect dont il avait le droit.  

J'avais souvent mis de côté, le fait que je puisse voir les morts, en faite, je préféré amplement parler d'autre chose, car c'était d'un macabre ... D'ailleurs, au début je ne voyais pas forcément des horreurs, comme des fantômes agonisants et hurlants, non ... C'était devenu ainsi, lorsque j'avais eu mes entraînements privés. Me mettre au milieu d'un cimetière, avait fait que j'étais devenu un aimant à esprits, c'est la que tout avait échapper à mon contrôle ... Si notre père avait fait ça, dans l'optique de m'aider à utiliser mes capacitées, bien disons que ça avait agit dans le sens inverse. J'avais tellement peur de ce que je voyais, que je faisais tout pour m'engourdir l'esprit. A force d'éviter le sujet, de m'engourdir l'esprit, j'avais fini par croire, que tout le monde avait fini par oublier, la capacitée que j'avais ... Honnêtement, à quoi je pouvais servir entant que héro ? Invoquer un esprit en plein cambriolage ... Ridicule ... J'avais rapidement mis de côté, le fait que je pouvais être utile à quelque chose ... Sauf pour mettre de l'ambiance, c'était toujours agréable, d'être la pour alléger l'atmosphère, surtout lors des retours de mission.

En faite, j'avais tellement mis de côté cette capacitée, que lorsque Ben me dit qu'il me croyait, j'en fus soulager à un stade, ou je fini en larme. Père m'avait souvent gronder, comme quoi il ne servait à rien de pleurer, seulement j'avais peur, j'avais aussi peur du noir, j'avais peur qu'ils viennent me hurler dessus, je voulais montrer à mes frères et soeurs que j'allais bien, alors que non ... Ben l'avait remarqué, c'était incroyable comment je pouvais en être soulager ... Ben était il le seul à l'avoir remarqué ? Oh quelque part, je ne serais pas étonné de lui ... Tout en reprenant mon souffle, mes tremblements ne faisant que s'amplifier, j'eu une mine boudeuse, lorsque Ben vint me rappeler que j'allais tout de même devoir aider ... Je n'étais pas un psychologue à esprit ... Enfin, j'hochais tout de même la tête, après tout, Ben faisait tout m'aider, j'allais aussi devoir essayer ... "Evidemment que je te fais confiance ... J'ai juste peur de ce que je vois ils ... Je ne veux pas qu'ils approchent Rachel" , en faite, j'avais aussi peur que Rachel ait des capacités, mais ça ne semblait pas le cas, alors c'était aussi à moi de prendre du recul, de m'occuper de moi-même ... Comme du sevrage ...

Rachel qui venait de finir son repas, était à nouveau reparti pour une sieste digestive ... On m'avait expliqué que se serait surtout ainsi les premiers jours, alors j'écoutais mon frère, retournant me reposer, tout en installant confortablement Rachel. J'allais sur le canapé lit, pour me coucher ... J'étais fatigué et en même temps, je redoutais le sommeil ... Enfin je réussi tout de même à m'endormir.

.....

Lorsque j'ouvris les yeux à bout de souffle, il faisait sombre ... Il faisait même nuit et je pouvais me sentir trembler de partout. Il n'y avait pas de lumière, ou était la lumière ? Pourquoi il n'y avait pas de lumière ? La maison de Ben ... Rachel ... Puis cette nausée, cette nausée qui fini par me frapper de plus en plus fort ... Je filais dans la salle de  bain, trouvant la lumière par miracle, n'ayant rien à rejeté ... Après un moment dans la salle de bain, je savais que je n'étais pas prêt de me rendormir, alors je retournais dans la salle, cherchant quelque chose ... Je commencé à m'énerver, je devais trouver quelque chose, de quoi calmer mon esprit, je me pris la tête entre les mains, tout ne faisait qu'aller trop vite, bientôt je ressenti des angoisses, non, non ... Est-ce que je devais appeler Ben ? Non il avait besoin de dormir, j'allais tenter de regarder la télévision ... Une fois celle-ci allumée, je faisais que zappé de chaîne en chaîne ... Dans un soupire, j'éteignis la télévision et le silence devant pesant ... Bien trop pesant ... Je commencé alors à tourner en rond dans la cuisine "je fais quoi ? Je fais quoi ? Une cigarette ... Juste une ... Juste une ... Pourquoi je suis aussi bête  ?! père avait raison, il avait raison" dis je tout en fouillant dans le frigo.  

Ben savait que son frère pouvait voir les fantômes, mais n’avait pas cherché plus loin. Un peu comme tous les enfants de la « famille » il avait simplement considéré qu’il avait déjà assez avec son propre entrainement pour ne pas s’occuper des autres. Un poil égoïste, mais Ben pensait qu’ils l’avaient tous fait pour une question de survie. Il n’en voulait pas à ses frères et sœurs. Il espérait que cela était le cas pour Klaus aussi. Mais, il ne serait pas là s’il lui en voulait …donc. Ben réfléchit à comment apaiser son frère et il trouva d’une manière un peu bancale.

- Dis-toi que c’est une chance, pour Rachel, que tu puisses les voir. Si tu n’avais pas cette capacité, ils pourraient se trouver autour de nous sans que nous les voyions. Tu as un don, et pour qu’ils n’approchent pas de ta princesse, on va devoir les faire partir.

Logique imparable, il se sent fière et intelligent alors qu’il continue de ranger ce qu’il faut. Il laisse son frère dormir. Il le regarde. Il lui avait fallu combien de temps pour maitriser ses tentacules. Au départ, elles faisaient leurs vies. C’était un carnage. Une horreur, tiens, son surnom. Les tentacules venaient et frappaient une fois qu’elles sortaient de lui comme si la créature rattaché espérer sortir avec elles. Maintenant, il pouvait les diriger, les faire faire ce qu’il demande, les contrôler, en soi. Mais il savait aussi que c’était grâce à ses entrainements. Leur père avait réussi avec lui. Mais il n’avait pas choisi la bonne méthode avec Klaus. La souffrance ne pouvait pas être une bonne méthode avec une personne de sentiments et d’empathie. Il avait fait devenir les fantômes, les cauchemars de Klaus, alors que Klaus aurait pu les voir comme des amis. Il allait devoir y remédier, alors il continue de ranger en silence en regardant les deux endormis. Sa vie avait pris un tour à 190°.

Il finit par continuer de ranger jusqu’à devoir mettre la lumière. Mais il devrait faire dormir tout le monde. Il déplace en silence la petite dans son lit, sur la meilleure position pour dormir d’un bébé, et il continue son manège après lui avoir donné un autre biberon. Il relève la tête en entendant un bruit. Klaus était réveillé. Bien. Ben avait une couche pleine de pipi à lui mettre dans la tête. Les bébés, ça faisait vraiment aussi souvent pipi et caca que ça ? Il l’avoue, il avait eu tellement peur que Rachel ne meurt dans la nuit, qu’il avait fini par se mettre dans la chambre noire à déambuler pour vérifier qu’elle allait bien. Il écoutait son frère qui traversa le couloir pour trouver la salle de bain. Il savait ce qu’il faisait … mais il ne savait pas comment il devait réagir. Il finit par revenir vers son frère alors qu’il marmonnait des choses.

- Il avait tort. Père a toujours eu tort, sur plein de chose.

Il se déplace et se colle à Klaus. Il ne sait pas s’il fait bien. Il se sert juste de leur corps pour faire un espèce de câlin fraternel mais il n’avait jamais réellement reçu de câlin, alors il ne sait même pas que ça peut être vue comme ça. Il regarde le frigo, qui était plein de chose à manger mais pas assez pour Klaus qui était en manque de plus fort. Et s’ils faisaient en sorte de changer sa dépendance à la drogue en dépendance à la bouffe ? Est-ce que ça ne serait pas une bonne idée ? A peine l’idée effleura son esprit qu’il la supprima une bonne fois. Non. Mauvais idée. Il attrapa un verre et le tend devant son frère.

- Bois, sinon je fais comme avec les canards.

Il dit cela d’un ton sec, pour que Klaus n’ose pas le contredire. Il avait besoin de boire, alors même s’il devait demain acheter des couches pour adulte pour qu’il puisse boire et pisser comme il veut, il le fera. Il n’allait pas le quitter d’une semelle. Il continue à se trouver à côté de lui.

- On va dormir ensemble, continua-t-il, toi dans le lit, moi … à proximité. Ce n’est pas une demande. Tu vas supporter cette nuit. Et la nuit prochaine, et celle encore après. Et quand tu arriveras à mieux te sentir, alors je dormirais.

Ou alors … il dormirait avec une tentacule entouré autour des deux gros bébés qui venaient de débarquer dans sa maison depuis moins de 24 h … C’était une idée. Comme ça, si l’un bouge, ça le réveille et il peut dormir un peu. Ouais. Bonne idée. Il prépare un autre verre, au cas où. 

"Alors pourquoi je suis en train de pleurer dans ta cuisine ? ... Tout les autres savent gérer leurs capacités et moi j'ai peur du noir" dis je avec un rire sans joie. "Je suis le seul membre de l'umbrella, dont on pouvait se passer, car honnêtement Ben, je servais à quoi ? Luther il a la force, Diego il peut lancer les couteaux, Allison lance des rumeurs, Five était rapide, toi tu as les tentacules et moi je faisais quoi ?" dis je tout en reniflant, mais appréciant le câlin, enfin ce qui pour Ben devait vraiment ressembler à un câlin, cette pensée avait au moins le mérite de me faire sourire. "Tu sais ... Avant, bien avant qu'on ne commence les entraînements, je croyais que c'était normal, enfin je voyais des morts, mais je ne savais pas ... Enfin je ne savais même pas ce qu'était la mort, papa a du voir que je parlais tout seul ... En faite, il m'a même poser des questions sur à quoi les personnes ressemblaient, des noms ... Je ne peux pas te dire exactement quand, mais c'est lorsque j'avais des entraînements privés" j'eu un frisson rien que d'y penser. "Je devais m'entraîner, parler avec les fantômes, mais dans les cimetières et de nuit, ce n'est pas la même chose, il y en a qui sont tellement en colères, qui sont coincés depuis tellement longtemps, puis ils sont horribles à voir et je me suis rendu compte que je voyais des morts, et plus je m'en rendais compte, plus j'avais peur, et plus j'avais peur, plus je devenais un aimant à fantômes". La journée, les fantômes errent, certains sont calmes, en faite, ils sont toujours parmi nous ... Parfois j'en vois pleurer, j'en vois aussi des autres qui hurlent, j'essaye d'éviter de les regarder, mais certains sont impressionnants, et aussi très bruyants ... Dès que je réagis, ils viennent voir moi et je ne veux pas ... J'ai peur, je veux qu'on me laisse tranquille, et petit à petit, c'est devenu des angoisses, puis ensuite père disait que j'étais pathétique, alors c'est que je l'étais ... Dans le fond, on croit toujours la personne qui nous sert de parent, c'était un adulte, il savait forcément mieux que moi. "A force d'entendre père me dire que j'étais pathétique, une déception, j'ai fini par y croire, et j'y crois toujours tu sais" dis je dans un autre reniflement "Mais en buvant, en allant contre les ordres de père, je me suis senti existé ... Enfin c'est ce que je croyais" , car si il m'avait déjà réprimander à cause de mon comportement, il avait vraiment fini par ne plus me regarder, me disant que je n'étais plus qu'un véritable gâchi. "Et j'ai continué parce que je ne pouvais plus arrêter, et j'ai continué parce que j'ai toujours peur, mais la je ne veux plus de tout ça ... Rachel est innocente, elle mérite ce qu'il y a de mieux, mais c'est dur ... Heureusement tu es la, mais je me rends compte que je ne te connais pas assez, alors que tu es mon frère ... Un frère devrait pouvoir se confier bien plus facilement, non attendre d'être à bout de nerf". Oh oui, car je pouvais vraiment dire que j'étais au bout du rouleau, j'étais à la fois épuisé et énervé, j'avais de l'énergie, sans en avoir, c'était le sevrage, subir des effets complètement contradictoires. J'eu un léger sourire aux paroles de Ben, je pris de l'eau et je commencé à boire doucement, pour éviter de me donner la nausée, surtout qu'elle n'était pas loin celle-là, et j'avais passé assez de temps, en tête à tête avec les toilettes. Sans même que je ne réagisse à la suite de ses paroles, je tente de comprendre ce qu'il vient de me dire ... Euh ... Hein ? Quoi ? Comment ? Il était sérieux ? Il voulait vraiment se prendre des coups de pied ? Non car je faisais des cauchemars, digne d'un catch dans mon sommeil. "Ben ... Je ne sais pas, je ... Parfois quand je dors ... Enfin ... Les fantômes hantent aussi mon sommeil ... Comment va ma petite grenouille ?" oui changement de sujet total, j'étais assez réveillée, pour voir ma petite princesse, même si dans le fond, c'était aussi pour gagner du temps. 

Ben tchippe (//aucune idée de comment on écrit ce mot). C’était un bruit désagréable fait avec la bouche. Un bruit qui pourrait ressemblait très fort à un sifflement mais qui annonçait aussi une désapprobation profonde et singulière. Ouais. Non.

- Aucun rapport. Tu pleures dans ma cuisine parce que tu stresses. Si tu as peur du noir, c’est parce qu’il a mal fait son boulot. Et tes capacités, je suis intimement convaincu qu’elles sont plus incroyables que les miennes.

Non, plus que ça. Ben savait. Klaus était le seul qui avait une capacité comptant sur le cœur des autres. Des fantômes, qui peuvent voir et entendre ce que personne ne peut, ça pouvait être super cool comme capacité. Diego avait une capacité de tir, pas très très utile sauf pour tirer. Lui comme Luther avaient des capacités physiques, pas très utile pour la discrétion. Alisson avait une capacité qui enlevé le libre arbritre, clairement une capacité de psychopathe quand s’était mis dans les mains d’une sociopathe, mais bon. Klaus, lui, avait une capacité du cœur. C’était son cœur qui aurait pu permettre de rendre la liberté et le repos à des gens morts. Et au lieu d’être utilisé ainsi, Reginald avait fait en sorte que Kkaus est peur. Il voulait une capacité puissante et destructrice, sans comprendre que l’organe moteur de son frère n’était pas celui qu’il souhaitait.

- C’est papa qui a tout foiré, pas toi. Tu n’as rien fait de mal. Papa t’a donné l’impression de devoir être différent, il n’a pas suivit ce dont tu avais besoin. Il a laissé ton pouvoir agoniser. Tu n’es pas en tort.

Et Ben croyait à chaque parole qu’il disait. Il était intimement persuadé que son frère était innocent dans son manque de contrôle sur son pouvoir. Et même sur le fait qu’il soit accro à certaines substances. Il s’en veut un peu, le poulpe cosmique. Il s’en veut de ne pas avoir aider avant, mais tout comme Klaus qui avait été soumis à leur père, il avait été soumis à cette situation désastreuse. Il avait été soumis et avait laissé faire pour le reste. Il finit par lui prendre le verre quand il eu fini de boire et le pousser vers sa chambre.

- Ta grenouille va bien, elle dort comme un bébé, si ce n’était pas le cas, alors il y aurait des bruits du babyphone pour prévenir, alors ne te fais pas de bile sur ça. Ensuite…

Et il continue de le pousser pour le ramener vers sa chambre pour le foutre dans le lit.

- … je n’ai jamais eu peur des coups et des bosses. Je suis un peu plus fort que la moyenne. Moins que Luther mais pas faible non plus.

Il le pousse encore un peu plus, fini de le mettre à l’aise, il le pousse dans le lit. Il le couche et le borde alors qu’il laisse une gourde avec une paille, plus facile à boire dedans non ? Il la laisse là, et il prends un livre en braille pour lire. Il savait lire en braille, et pouvait donc lire à voix haute ce qu’il lisait sous la pulpe de ses doigts pour aider à endormir son frère. Il ne le laisserait pas dormir seul. Il ne laisserait pas les montres venir le déranger. Il ne laisserait pas les fantômes, fictifs ou réels, déranger son sommeil. Et il allait réussir. Il se fit à nouveau la promesse.

En y repensant, ça n'avait pas toujours été négatif, puisque je voyais des fantômes depuis que j'étais enfant. En faite, c'était en prendre conscience, et surtout, voir des fantômes brisés, en colères, c'était ça qui m'avait fait peur. Le fait de rester coincer sur terre, peut rendre des fantômes vraiment démoniaques, je pourrais même dire puissants, dans les cimetières, ils sont bien plus nombreux, l'endroit idéal pour des entraînements privés, un cauchemar pour moi, surtout que j'étais devenu un aimant un fantôme. J'étais comme une issue pour eux, une porte de sortie, ou voir un défouloir. J'avais donc tout refoulé, ne voulant plus jamais creuser davantage, et même si père me disait que j'étais un gâchi, bien je préféré ça, plutôt que de me retrouver face à des morts. Pour oublier j'avais commencer par boire, puis il y avait la drogue ... Mais maintenant que je devais tout arrêter, je savais qu'il serait temps de maîtriser ce pouvoir, et j'en avais peur à l'enfance. En plus du sevrage, j'avais les fantômes qui revenaient petit à petit, ce qui me faisait paniquer, mais heureusement, Ben était la, et je pouvais enfin parler ... Je venais de parler à mon frère à coeur ouvert, comme ci c'était la première fois, que je le voyais comme mon frère ... Enfin cette famille était bien trop étrange ...

Après ce moment avec Ben, j'écoutais celui-ci, tout en reniflant doucement, je voulais le croire, mais j'avais honte ... Je n'avais pas forcément été un excellent exemple, je mettais sans doute ridiucliser plusieurs fois et pourquoi ? Parce que j'étais ivre ou complètement défoncé ... Si papa m'avait vue comme un gâchi, finalement ça avait du être le tour de mes frères et soeurs ... A présent que j'avais Rachel, que j'avais retrouvé Ben, je devais aller de l'avant, mais je ne me voyais pas comme une personne forte, et j'avais si peur d'échouer ... Le fait de parler de Rachel, avait au moins ce don de me redonner du courage. J'eu un sourire à la réponse de Ben, concernant Rachel, je devais me reposer si je voulais être en forme demain, alors je suivi Ben, celui-ci ayant choisi de ne pas me laisser seul. J'eu un sourire, tout en secouant la tête, lorsqu'il me dit qu'il n'avait pas peur des bosses, puis baissant légèrement la tête, je voulais pas montrer que j'avais encore honte, à l'idée de dormir, d'être dans le noir, de voir des fantômes, voir même de faire un cauchemar. Ben était le frère le plus sage ... Du moins, plus sage que certains, assez froid et pourtant, plus j'étais avec lui, plus je découvrais que mon frère, était prêt à se donner à fond, pour aider. J'avais même une gourde avec une paille ! j'en aurais pleurer rien qu'à cette pensée, peut-être que c'était le sevrage ? Ou peut-être que j'étais juste trop émotif ? Bref ....

M'endormir ne fut pas compliqué, tant j'étais épuisé ... Ce qui fut compliqué par contre, ce fut mes petits réveils, du à des frissons voir même des sursauts, car parfois, je pouvais entendre qu'on souffler mon nom, chose dont j'avais horreur. Plus la nuit était en train de s'avancer, plus j'allais finir par me cacher sous la couette, tout en frissonnant de froid, mais aussi, à cause du sevrage. Puis, j'entendis comme des murmures ... Au début c'était léger, puis on fini par m'appeler, une voix douce, c'était à peine si j'osais sortir la tête de la couette, mais tout buvant en un peu d'eau, j'entendis à nouveau des murmures ... C'était des prénoms en boucle avec une série de chiffre et j'entendais, aide moi, s'il te plais, ça n'en finissait pas à un stade ou je me mis les mains sur les oreilles, mais c'était encore et toujours les mêmes noms et les mêmes chiffres, j'allais devenir dingue, puis plaquant les mains contre les oreilles je fini par me cacher de nouveau sous la couette, tout en marmonnant "arrête, arrête, arrête" , seulement ça n'allait pas s'arrêter aussi facilement. Puis je fini par me redresser assez difficilement, j'eu un soupire et prenant un stylo, je notais sur ma main ce que j'entendais, c'était des noms et une série de chiffre, je notais partout à un stade ou je ne pouvais plus m'arrêter, puis enfin, le calme revint .... De mon côté, mise à part être à côté de la plaque, j'avais aussi cette sensation de gueule de bois, bon que je reste positif, au moins, on avait pas hurler dans mes oreilles.

Il le fait se coucher. Il ne cherche pas plus loin que ça. Il fallait qu’il dorme le petit père. Le nouveau père. Il fallait bien qu’il se couche et dorme. Alors, Ben avait fait en sorte que ça soit le cas. Il restait à proximité, attentif à ce qu’il pourrait se passer avec son frère. Il essayait de trouver une solution. Il cherchait des solutions sur internet. « Pour un sevrage, il faut être entouré »… Oui, bon. Pour ça, il a compris. Mais ensuite ? Parce que si ça ne tenait que de Ben, il entourerait son frère jusqu’à ce qu’il aille mieux. Mais il ne pouvait pas le faire. Déjà, parce qu’ils avaient tous les deux des besoins naturelles à assouvir, et pas question qu’il emmène son frère aux toilettes. Déjà qu’il avait encore du mal avec la case « couches »… Et d’ailleurs… Il avait changé une couche. On lui aurait dit ça, la veille, il se serait foutu de la gueule de quelqu’un.

Plusieurs fois, il fit des sursauts. Ben essayait de revenir, de le mettre plus à l’aise. Il proposa de l’eau mais remarquer que son frère était en train de dormir. Il ne savait pas s’il devait le réveiller ou pas. Il ne le faisait pas. Il le laissait. Quand il se réveille, Ben fronce les sourcils. C’était toujours la nuit. Il laisse son frère écrit ce qu’il doit et se rendors. Ben s’approche et prends le papier.

- Hé, qu’il dit mais en chuchotant, j’ai dis qu’il fallait attendre avant de venir l’enquiquiner. Faites passer le message. Vous n’aurez pas d’aide s’il ne va pas bien, alors … zou… laissez le dormir !

Il attend un peu, voir s’il pourrait voir quelque chose… mais non. Il ne voit rien du tout. Pas de fantômes transparents ou de déplacements étranges d’air. Il n’y avait rien. Pour lui. Pas de bruits non plus. Pas de quoi en faire tout un plat. Il allait faire une pancarte, tiens, dans le salon, avec le nombre de jour qu’il avait demandé pour son frère avant qu’on vienne le voir. Il fallait du temps. Il finit par soupirer en se sentant ridicule. Il pousse son frère endormit dans le lit et prend la place à côté avant de soupirer. Il dort comme il peut, mais il reste toujours attentif, encore. S’occupe de Rachel si elle pleure, bref, une vraie bonne personne. Le matin, il se réveille plus vite que son frère, plus tôt aussi. Il regarde son frère et le borde. Bon… il ne pouvait pas partir. Alors, il reste à côté de lui sur le lit, et prends un UberEat pour un petit déjeuner. Parfois, c’était une jolie femme qui venait lui donner de sa commande. Et même s’il était archi nul… vraiment archi nul en drague, ça lui plaisait de croire pouvoir draguer une femme. Il se lève, prends une douche rapide mais vérifie toujours l’état de la princesse et de son papa. Alors que ça sonne, merde, il allait devoir changer la sonnerie pour pas réveiller Rachel, Rachel se réveille justement et pleure. Nooooon. Il panique un peu, prends Rachel dans ses bras pour la calmer et ouvre… et comme par hasard qui est la femme qui vient livrer le petit déjeuner qu’il vient tout juste de commander ? Ben n’avait jamais de chance alors que Rachel faisait des bruits avec sa bouche en lui bavant dessus. C’était le karma d’apprécier d’être apprécier sans essayer d’être draguer.

Après les chuchotements incessants, c'est les tremblements qui prennent le relais, heureusement, j'avais de quoi boire à proximité, et je pouvais me rendormir quasiment aussitôt. Je buvais par petite gorgée, ce n'était pas la peine que je me gave d'eau, je savais que c'était loin d'être une bonne idée. Tout en me rendormant, c'était un mélange entre le sommeil et les angoisses ... Encore des sursauts, jusqu'à ce que je finisse par vraiment m'endormir.

Une sonnerie lointaine, puis des pleurs de bébé ... J'ouvris grand les yeux, des pleurs de bébé ? Ou était Rachel ? Ou j'étais ? Qu'est ce que j'avais foutu ? Pourquoi j'avais des chiffres, et des noms sur mes bras ... Oh m*rde qu'est ce que j'avais foutu ? Si je fus pris par la panique, je me remis les idées en place petit à petit, j'étais chez Ben ... Oui j'étais chez mon frère ... Je venais de me réveiller, une sonnerie, mais les pleurs de bébé ça ne pouvait que être Rachel ! me relevant en ayant des crampes de partout, comme ci j'avais couru un marathon la veille, je me déplace lentement hors de la chambre, tout en grelotant, et ce que je vois à l'entrée me fait sourire. Tout en faisant en sorte de rester caché, je regarde Ben avec Rachel dans les bras, parler à une femme ... Une très belle femme même ... Finalement je pris pitié de mon frère, et je me rapprochais de la porte d'entrée. "Bien le bonjour ! je viens décharger mon frère de cette sublime princesse, qui se trouve être ma fille" dis je tout en prenant Rachel dans mes bras, un petit clin d'oeil en direction de Ben, et j'allais dans la salle, pour voir si ma petite puce avait besoin d'être changer, ce qui devait être fort probable, vue que c'était une petite usine à caca. Tout en la chatouillant, je pouvais voir son inconfort "roh alors on est grognon ce matin", dis je tout en changeant cette couche, qui n'avait qu'un pipi "ma libellule, il se trouve que même tonton a besoin de draguer, et il se doit de draguer, c'est une base" dis je avant de lui remettre son pyjama "papa va te préparer ce qu'il faut ma chérie", tout en reprenant Rachel dans mes bras, elle était déjà moins grognon et semblait un peu s'intéresser à mes cheveux. La posant dans son baby relax, je commencé la préparation de son biberon, tout en me massant les tempes, puis jetant un regard en direction de Ben. Me rappelant que j'avais des écritures sur les bras, je choisi de faire comme ci de rien était "Alors on drague dès le matin ? Pas que ça me pose un problème, au contraire, si tu veux des conseils" dis je avec un sourire en coin. Je me rappelais encore de cette nuit, c'était des brefs souvenirs, des brèves images, mais ça avait bien eu lieu. La peur, l'angoisse, le noir ... Puis Ben qui avait été la, je ne savais comment le remercier, surtout que je n'étais pas très doué pour remercier ... Je veux dire, remercier à coeur ouvert, j'avais toujours eu la sensation de jouer un rôle dans cette famille, mais je devais admettre, que cette fois-ci tout était bien différent. Le biberon de Rachel étant près, je pris de nouveau ma fille dans mes bras, pour lui donner son petit déjeuner, tout en m'appuyant contre le comptoir de cuisine.

Il baragouine des mots inaudibles alors qu’il remercie la femme pour le petit-déjeuner, elle sourit en expliquant que le seul à commander si tôt, c’était lui. Haha. Drôle. Elle lui tend le sachet avec tout dedans, mais Rachel prenait ses deux mains et il n’avait aucune envie d’utiliser ses tentacules devant une jolie fille. D’ailleurs, elle regardait Rachel avec intérêt et peut-être, le croit-il, une pointe de regret. Ouais. Il n’aurait pas pleuré de ne pas avoir une usine à bave sur son épaule, lui. Heureusement, magiquement, Klaus arrive. Il semblait presque bien malgré son état et stable. Ben oublia presque instantanément la jeune femme mignonne et se concentra sur lui pour vérifier que tout aller réellement bien. Une fois décharger de son poids, et certain que son frère allait bien, il se mit à prendre la commande et à payer… jusqu’à ce qu’une phrase se répercute entre les murs et arrive aux oreilles de la jolie fille. « Même tonton a besoin de draguer ». Ben vire en pivoine. Non. En tomate. Surtout que la suite continue de l’achever alors qu’il paie sans contact sur la borne de la jeune femme qui lui faisait un sourire compatissant. Ouais. Il allait s’enterrer.

Une fois le petit dejeûner dans le sachet et la commande payait, il ferme la porte et se frappe le front contre. Non… Après tout, même sans son frère, ça serait passé exactement pareil. Lui, un boulet….Elle, certainement gêné devant son client un peu trop fan de ses yeux. Il frisonne pour lui-même. Après tout, qui voudrait d’un monstre ? Il se souvenait de ça trop tard. Parfois, son esprit un brin trop romantique et son désir d’oublier, lui montrait un avenir radieux où il aurait une femme qu’il aime, des enfants et quelques chats…. Mais, après, la réalité revient et il se souvient des hommes et des femmes malfaisants qu’il avait littéralement traversé de ses tentacules. Personne ne voudrait d’un monstre. Personne. Il finit par rejoindre le salon. Son frère lui parla tout de suite et Ben déposa le dû sur la table.

- Je ne drague pas. Je ne suis pas si mesquin, qu’il avoue, alors je n’aurais pas besoin de tes conseils. Une femme serait bien malheureuse avec moi. Je devrais lui mentir sur ce que je suis, ou alors lui dire et qu’elle me trouve repoussant. Cependant, je te remercie d’avoir pris Rachel, je n’aurais pas su comment payer sans ça puisque j’avais les mains occupées.

Il se penche vers la petite en train de boire pour lui faire un sourire et faire un petit « poke » sur le nez, avant de se relever, tourner les talons et attraper un bloc note.

- Pendant que tu la nourris, je vais réécrire ce que tu as sur le bras, comme ça, hop à la douche, que c’est clairement pas propre de s’écrire ainsi dessus, et on cherchera plus tard. D’ailleurs, je pense à mettre un panneau dans le salon pour écrire dans toutes les langues aux fantômes de te lâcher la grappe jusqu’à nouvel ordre. Surtout que je pourrais leur dire, mais je ne serais jamais assurer qu’ils sont dans la pièce, c’est embêtant.

Et il parlait de tout ça en sachant que c’était la vérité. Il semblait même qu’il parlait de fantôme tous les jours et sans difficultés. Une méthode pour aider Klaus avec son pouvoir, c’était de ne pas rendre ça difficile. Et par mimétisme, il pourra peut-être rendre ça moins douloureux. Cela ne coûte rien d’essayer, et c’était surtout la même solution.

"Je n'ai jamais rien entendu d'aussi bête, malheureuse avec toi ? Même ta nièce en pince pour toi, même moi, c'est pour dire la gravitée de la situation" , le biberon près, je pris Rachel dans mes bras, prenant place sur une chaise, les tremblements étant encore présents, ce qui pouvait déranger ma princesse, lors de son petit déjeuner. Puis j'arquais d'un sourcil, au mot "repoussant", "pourquoi elle dirait que tu es repoussant ? Tu es complètement canon, d'ailleurs ça se voyait que tu lui plaisais", dis je avant de regarder Rachel, lui souriant "ton oncle a besoin d'un coup de boost n'est ce pas ? Oh oui, après c'est vrai que c'est difficile de battre papa côté charme" dis je tout en lui embrassant le front, complètement gaga de ma fille, et j'assumais complètement. Rachel était devenu le centre de l'attention, une véritable princesse, je ne pouvais pas rêver mieux pour ma fille ! bon peut-être un père qui aurait fini le sevrage, se serait pas mal ... Je relevais la tête aux paroles de Ben, et cette fois-ci, c'est moi qui eu le visage, qui pris la sublime teinte d'une pivoine. "Je ne savais pas trop ou écrire, puis il faisait noir et c'était toujours la même chose ... Enfin ça a quand même fini par s'arrêter après" , bon ça avait tout de même duré un moment, les chuchotements, encore et encore ... Toujours cette même série de chiffre, puis les mêmes noms en boucle, c'était à en perdre la tête. Je l'avais écris partout, sur moi, après par miracle, j'avais trouvé une feuille et ... Bref, je ne serais même pas étonné, d'avoir pris des notes sur mes pieds, Ben avait eu de la chance quelque part, j'aurais très bien lui écrire dessus, ça aurait été la honte total ... Les fantômes me faisaient faire des choses étranges parfois, non, en faite c'était moi, je faisais tout pour que ça s'arrête, et j'en avais essayer des choses ... Rachel terminant son biberon, je lui fis faire son rot, et je pouvais déjà la voir bailler, j'eu un sourire, tout en la reposant dans son baby relax ... Manger, dormir, se faire dorloter, ouais ça devait être bien sympa. "Pas besoin de mettre un panneau Ben, encore moins d'écrire dans toute les langues, quand ils veulent vraiment venir, ils viennent, rien ne peut les retenir, j'ai déjà essayé pas mal de chose, pourquoi crois tu que maman manqué d'ail parfois, alors qu'elle était sur d'en avoir ?" dis je tout en haussant des épaules. Certes, on ne repousse pas les fantômes avec de l'ail, mais pourquoi pas ? J'avais essayé les crucifix, j'avais aussi mis du sel et tout le baratin qu'on voyait dans les films ... Le sel, mon c*l oui ! alors que Ben avait pris des notes, j'allais comme un automate en direction de la douche, oh oui, une douche me ferait du bien, déjà ça pourrait me remettre les idées en place, car je commencé déjà à dériver, les tremblements continuant, ce qui était bien désagréable.

Tout en rentrant dans la salle de bain, j'eu un soupire en voyant ma tête ... Oh ... C'était la tête du sevrage ça ... Rien de sexy la dedans, j'étais même effrayant, pouah ! vite sous la douche, que je retire cette vision d'horreur. J'aurais bien opter pour un bain, seulement Ben en avait déjà fait beaucoup, je devais me montrer présent, seulement le sevrage était bien loin d'être fini, et maintenant j'étais pris par les effets secondaires. Sortant de la douche, je mettais habillé, pour aller me mettre en boule dans le canapé, ce n'était rien, juste des angoisses, ça finirait par passer, inspire, expire ... Je n'aimais pas le sevrage, pensais je, tout en prenant le coussin contre moi.