Pour Ben, le commentaire sur les habits n’étaient qu’un constat. Un simple un plus un. On pouvait faire semblant, ou ne pas le dire, mais le problème serait le même. Il manquait des habits à Klaus, mais aussi d’autres choses pour pouvoir survivre ici. Pour le moment, il n’avait vue que la chambre de Rachel, pas la sienne … donc… Il fallait encore mettre à l’aise Klaus ici… Ben observa la chambre, débarrasser du petit monstre. Lui et Klaus, ils avaient toujours été l’opposé l’un de l’autre. Lui était propre, organisé, calme, invisible. Là où Klaus était plus sale, mais pas dans le mauvais sens, désorganisé, mouvant et surtout visible. Alors, il se demande si ça suffira à son frère deux chambres, et comment se passera la cohabitation. Mais bon, s’il le faut, il le tabassera. Il haussa les épaules sur son « travailler dur » ouais … quelque chose comme ça. Il le regarde.

- Je te rassure, Klaus, pour moi tu n’as jamais été sexy, dit-il avec sérieux bien qu’il disait cela pour apaiser un peu la situation. Tu ne pourras pas l'être moins.

Il allait acheter des bouteilles, et prendre des bouteilles vides pour les remplir. Klaus allait finir rond d’eau. Il allait faire des bulles en marchant tant Ben comptait le gaver d’eau. Même s’il ne comprenait pas pourquoi le sevrage serait mieux avec l’eau. Puis, s’il n’y a pas de bouteille d’eau, il sait que l’eau de la douche est buvable. Il lui tend un drap, qui venait du lit, sans la moindre hésitation. Il suffira de le laver et ça sera bon. Il écoute son frère en continua de réfléchir.

- Je n’ai aucun médicament, ici. Pas même un doliprane. Je n’ai jamais été attendrit par tes larmes, alors pas de soucis. Et j’ai la capacité incroyable de pouvoir ignorer les paroles qui me dérangent.

Il avait la capacité de lire et d’ignorer tout le monde. Maintenant, il allait devoir apprendre à lire, à ignorer Klaus et à aider un bébé à faire son rot en même temps. Il se demande s’il ne pourrait pas faire une demande de plus de congé. Ou alors il pourrait prendre Klaus en otage, aussi. Ben se relève doucement et regarde Rachel.

- Klaus, de toute notre vie, il n’y a eu que cinq qui a réussi à échapper à elles, dit-il en montrant son ventre où dorme ses tentacules, et même si je n’ai pas très envie que mes voisins apprennent mon identité, je le ferais si tu essaies de t’enfuir. Ou de partir.

J'eu un léger rire aux paroles de Ben "Hum c'est parce que tu es jaloux, enfin tu as raison, je n'ai rien de sexy la" dis je légèrement lasse, avant de croiser le regard de ma fille, elle était si petite, je savais qu'elle ferait des ravages, heureusement d'ici la, je serais en meilleur forme pour la surveiller. Prenant le drap, je prend soin de tapoter doucement le dos de Rachel, et aucun petit vomi, ce n'était pas souvent ainsi, mais disons que en une semaine, j'en avais appris des choses sur les nourrissons. Tout en la tenant à nouveau contre moi, je pouvais la laisser s'étirer un peu, celle-ci ayant le réflexe de téter, et je savais qu'une tétine serait la bienvenue, heureusement, elle n'était pas difficile, j'avais la chance qu'elle soit sage, enfin que je ne parle pas trop vite, mais pour le moment je n'avais pas encore eu de grosse colère. Rachel serrant l'un de mes doigts, de sa petite main minuscule, j'offris un sourire à Ben "Merci et ... Oui tu auras peut-être le droit à des larmes, mais des paroles qui dérangent ... Non ... Sinon ce que j'ai retenu en cure, c'est les vomissements, les tremblements, la fièvre, c'est comme ci ton corps lutter contre une grosse infection, alors tu ne fais que tout rejeter, tu te sent comme une loque, un zombie, c'est souvent pour ça qu'on se retrouver gaver d'eau, sinon beaucoup oubli de boire et c'est pire, tu n'a envie de rien, tu es morose et en ce qui me concerne, pour couronner le tout, j'ai les ... Enfin tu vois, les fantômes qui viennent me hurler dessus ce qui me rend dingue ... Enfin c'est pour ça que j'ai toujours fuit les cures" , non seulement ce n'était pas une partie de plaisir pour les patients, mais ça ne l'était pas non plus pour le personnel soignant, ce qui était tout à fait compréhensible, surtout quand on voyait le nombre de séjour, que j'avais déjà eu en cure. Puis j'eu un sourire, lorsque Ben me parla de sa charmante compagnie "Je t'imagine tellement me retenir avec des tentacules" dis je avec léger ce qui fit grogner Rachel, je commencé alors doucement à la bercer. "Elle a déjà son caractère ... Mais tu as le droit d'être grognon après tout" dis je toujours aussi gaga. Si il y avait bien une chose que Rachel aimer, c'était d'être bercer, même quand elle finissait par s'endormir, si j'arrêtais de la bercer, elle pouvait se réveiller rapidement et faire une crise. Puis à nouveau je pouvais voir qu'elle était en train de s'agiter ... Ah ... Ah oui c'était le moment que tout le monde aimer. "Ben j'ai une excellente nouvelle, elle a besoin d'être changer" oui je pouvais très bien tenter l'humour, pourquoi pas ? On faisait un trio de choc ! "J'aurais juste besoin d'une serviette de toilette pour l'allonger dessus, je gère pour le reste, quand c'est comme ça, après elle fini par avoir envie de dormir, sauf si elle opte pour le bercement, je ne pourrais pas la lâcher avant un moment" , dis je tout en fouillant dans le sac, pour sortir une couche, des lingettes propres, ainsi qu'une crème hydratante, si jamais elle avait les fesses rouges, j'allais aussi lui changer son body, celui qu'elle avait sur elle avait bien besoin d'être laver, puis lorsqu'elle s'agita de plus en plus, je devinais que l'envie d'être changer devenait pressante "shht shht oncle Ben va trouver ce qu'il faut, pas de colère ma chérie" dis je tout en la berçant doucement.

Ben n’avait jamais fait de comparaison entre ses frères et sœurs. Il ne trouvait personne attirant, pour tout avouer. Il n’avait jamais trouvé une personne plus belle qu’une autre. Incroyable, oui. Plus lumineuse, ou l’inverse plus sombre, oui… mais jamais il ne se souvient avoir émis un commentaire ou un jugement sur la beauté d’une personne. Ce n’était pas naturel chez lui. Il écoute son frère et lève les yeux au ciel.

- Super, je vais devoir faire du ménage tous les jours, fit-il bien que son ton disait qu’il l’avait accepté et que ça ne le dérangeait pas tant que ça.

Il ne sait pas comment il ferait pour les fantômes … il allait peut-être pouvoir les exorciser. Il y devrait y avoir une solution. Dans un des livres, ils mettent du sel, ça ne couterait rien d’essayer non ? Voir ce que cela donne. Ben se lève quand il lui demande quelque chose pour la changer. Comme il avait accepter le vomi de Klaus, il accepte le caca de Rachel. Beaucoup dirait qu’il accepte sans demander, et sans même se poser des questions … mais c’était surtout qu’on ne lui demandait rien. Alors, il ne voyait pas dire « non » à son frère. Même si Klaus et lui n’avaient pas eu une super relation, cela ne le dérangeait pas. Il lui tend la serviette et regarde la petite chose avant de regarder Ben. Il allait faire une demande qu’il allait regretter mais …

- Tu devrais m’expliquer comment on fait. Pour quand tu ne pourras pas le faire, il faudra que je le fasse, non ?

S’il y avait une autre solution que nettoyer le petit cul d’un bébé, il prend … mais il se doute qu’en plein sevrage, Ben allait devoir substituer les missions de Klaus. Comme un père, sans l’être. Klaus en mode « zombie » ne pouvait pas porter Rachel … Ben n’avait pas eu peur d’inviter Klaus à venir. Il n’avait rien dit sur le fait de vivre avec lui … mais devoir changer des couches et donner des biberons, ça, ça le panique… Il n’était pas question que Klaus ne parte en sevrage sans avoir d’abord bien touuuuuuuuut expliquer… et il pourrait enfermer Klaus pendant sa crise, s’il doit travailler … Mais il allait devoir prendre Rachel avec lui dans la journée. Personne ne dira rien s’il la garde avec lui, mais il fallait savoir le faire. Mince. Cela l’inquiète… il pose un doigt sur le front de Rachel, il était aussi léger qu’une plume.

- Tu as un Oncle en formation, alors tu ne vas pas faire de colère d’accord, parce que sinon, c’est moi qui fait une colère.

Personne n’avait jamais vue Ben en colère. Personne ne l’avait vu hausser le ton, ni même exciter par quoi que ce soit. Ben avait toujours été une personne très calme et tranquille.

Alors que j'étais en train de changer la couche de Rachel, j'eu un très léger soupire, lorsque celui-ci me dit, que je devais aussi lui expliquer comment faire, plus exactement pour les moments ou je ne serais pas apte ... Je ne voulais pas y penser, mais c'était une évidence, Ben avait raison, il y aurait des moments, ou je serais juste incapable de m'occuper correctement de Rachel, pourquoi ça me faisait aussi mal d'y penser ? Inspirant, j'hochais la tête, me forçant à sourire tout en regardant Ben, puis ravalent mes larmes "Ouais ... Ouais tu as raison" , puis j'eu un véritable sourire, lorsque j'entendis Ben parler à Rachel "Oh ! je n'ai jamais vue de Ben en colère, mais je sais que tu sera un véritable petit ange, surtout si ton oncle suit sa formation  correctement" dis je en tirant légèrement la langue en direction de Ben, ah oui, ma fille avait un excellent exemple à suivre. Tout en reprenant mon sérieux, j'avais déposais le tout sur le lit, montrant à Ben ce que j'utilisais "Quand elle veut être changer, c'est souvent après manger, elle s'agite et grogne, enfin elle montre qu'elle n'est pas contente, dans ces cas la, c'est l'allonger sur une serviette et tu démonte le bombe" , c'est comme ça que j'aimais nommer les couches, des bombes, car on ne savait jamais ce qu'on allait retrouver dedans. Puis tu en mêlant la geste à la parole, je coninué de montrer à Ben comme faire des belles fesses à Rachel, avant de retirer la couche sale, pour lui en mettre une propre, ma fille ne s'agitant pas trop, ce qui était parfais. "Si il y a besoin de changer le body, tu prends ceux qu'on dégrafe devant, comme ça, elle n'est pas déranger par le changement, ah oui et important surveiller le cordon, j'ai de quoi le nettoyer d'ici deux semaines, enfin elle verra un pédiatre d'ici la, il va partir, mais c'est important qu'il reste propre, le matin elle peut aussi avoir des petites crottes aux yeux et elle a des gouttes à prendre, il lui en fait trois le matin en général elle n'aime pas ça, enfin c'est de la vitamine D" , dis je tout en boutonnant le body propre, Rachel n'étant pas une grande fan du changement de vêtement, je dirais comme pour tout les bébés que j'avais vue à la maternité. Puis je fini par positionner Rachel dans les bras de Ben "Il faut surtout bien lui soutenir la tête, et elle aime être bercée, c'est souvent comme ça qu'elle s'endort et quand on la couche, parfois elle se réveil, donc faut continuer de la bercer, alors j'ai fini par la porter en écharpe, mais il faut qu'elle s'habitue à dormir dans un lit, un peu de musique devrait l'aider, mais je n'avais rien de tout ça, alors ... Te moque pas, mais pour l'endormir je chanter tout en la berçant, elle aime beaucoup ça" dis je avec un sourire sincère, tout en regardant ma fille dans les bras de son oncle, qui commencée déjà à s'assoupir. Je ne pouvais pas m'empêcher de la toucher, puis d'être autour d'elle, me l'arracher était un véritable crève coeur et je ne voulais même pas y penser. Oui, il y allait avoir le sevrage, mais il y aurait du mieux, je ne devais pas penser qu'au négatif, Ben faisait que prendre des précautions, et comme il le disait si bien, c'était sa formation de tonton. "Pour le moment c'est surtout dodo, manger et changement de couche, elle a parfois des petites colères, mais c'est un bébé facile, hein ? Tu va être sage et je sais que tu as déjà réussi à charmer ton oncle, papa sera pas loin" dis je une boule à l'estomac "Surtout après son biberon, tu dois lui faire faire son rot, tu prend une serviette et l'a met sur ton épaule, elle peut avoir des renvois, ce n'est rien, ça arrive, mais ce n'est jamais agréable, enfin de toute façon je suis la ... Je reste la" , ce n'était pas un au revoir ... Non, c'était juste des précautions, j'allais devoir laisser Ben gérer pendant ... Bien pendant que ça n'irait pas, mais il y aurait du mieux, c'était ce que je devais me dire et surtout, ne pas broyer du noir, je ne voulais pas non plus que Rachel sente que son père était triste, alors je continué de garder léger sourire.

- Je sais que j’ai raison.

Même sans parler de drogue et de sevrage. Il pourrait arriver dans le futur que Klaus ne soit pas là, ou lui-même sur le trône, ou simplement pas disponible et que Ben doit prendre la place. Cela ne l’enchante pas, mais c’est un fait. Il ne sera pas le père de Rachel, ça jamais, mais il allait très clairement jouer un rôle de parent pour elle… le temps que son frère reste avec lui en tout cas. Et Ben, qui aimait la solitude pourtant, n’avait pas hâte de se retrouver réellement tout seul à nouveau. Il ne répond pas à son tirage de langue et l’écoute plus religieusement pour faire attention à sa petite nièce. Il regarde les gestes et les retiens, les conseils et les informations. Tout ça, il retient. Il allait aussi devoir emprunter des livres à la bibliothèque, sur le sevrage et sur le fait d’être babysitter.

Alors qu’il pense à ça, il se retrouve à nouveau avec le petit machin dans les bras. Il lance un regard courroucé à son frère alors que ce dernier trouve tout à fait logique de continuer ses explications. Oui, il sait porter un bébé… mais est-ce qu’il pouvait, devait, aller ? C’était une autre question. Il la regarde un instant puis regarde en levant un sourcil vers Klaus.

- Pas question que je chante, fit-il sans la moindre trace d’humour.

Son frère pouvait danser autant qu’il veut, chanter autant qu’il le veut… mais il faudrait le payer très cher, plus que ce qu’il ne l’est, pour qu’il accepte de chanter lui-même. Il avait un téléphone et une télévision pour trouver de la musique. Youtube était l’ami des enfants, quoi quand disent les médisants sur la plateforme. Quand on ne savait pas chanté, on mettait babyshark en boucle et les enfants étaient heureux. Simple et rapide. Ben approche son poing fermé pour le poser sur le crâne de Klaus avec douceur.

- Arrête de stresser. Je vais t’aider. Alors arrête.

Il avait décidé qu’il allait le faire. Il garde l’enfant dans les bras et regarde ensuite son frère. Il ne savait pas quoi faire avec elle le temps de mettre tout en place … et son frère semblait … En difficulté pour la porter. Il se sentait déjà mal. Doucement, il fit sortir deux tentacules qu’il fit entouré l’enfant pour la tenir contre son torse en l’entourer. Tant qu’ils étaient que tous les trois, avec une enfant qui n’aurait pas peur de ça, puis que tout était nouveau pour elle, il pourrait s’en servir. Ils ne les avaient pas sorti depuis très longtemps … Klaus était un rappel de ce qu’il était, de ce qu’il pouvait faire … et de l’horreur qu’il était en réalité. Une fois Rachel soutenu par ses tentacules, et il sentait l’enfant comme si elle était dans ses bras, il tend un bras vers Ben pour le faire sortir.

- Je vais te faire un tour de la maison, tu vas commencer à boire jusqu’à en pisser par terre. Même si tu éviteras de pisser par terre.

C’était dérangeant d’avoir un cœur trop prés de lui. Il ne sait pas quoi faire alors que l’enfant semblait si … à l’aise. Comme si ce n’était pas des tentacules monstrueux qui la tenait. Il arrive jusqu’à sa cuisine avant d’entendre que l’on sonne à la porte. Merde.

- Tu peux aller attraper notre repas.

Heureusement pour Klaus, Ben était le genre à prendre plus pour plus tard. Il était le genre à beaucoup mangé aussi … donc … Il allait avoir de quoi manger. Il sort deux verres et les remplit d’eau alors qu’il jette un regard sur son torse.

- C’est ton père qui va avoir du mal à couper le cordon je sens ….

Parce que … Bon, il aime sa fille mais s’il l’étouffe, ça ne sera pas mieux. Même s’il ne sait pas exactement de quoi il parle, il a beaucoup lu sur ça …Les parents qui étouffent, les parents qui s’en foutent ou les parents qui ne sont pas véritablement des parents…

Je ne voulais pas l'admettre, ni même le montrer, mais dans le fond j'avais peur ... Le sevrage était toujours un horrible moment à passer, seulement je ne pouvais pas rejeter la faute sur quelqu'un, c'est moi qui ... Enfin c'était moi qui avait choisi ce mode de vie, c'était tellement plus simple d'oublier les esprits, de tout oublier même ne serais qu'un instant, quelques heures ...  J'eu un sourire en coin aux paroles de Ben "Au début je ne voulais pas non plus, mais quand elle hurle, tu change rapidement d'avis" , Rachel avait de la voix, la dessus il n'y avait aucun doute à avoir, elle savait montrer lorsqu'elle était en colère, alors je pouvais faire des sht sht aussi longtemps que je le voulais, le mieux c'était de chanter... Evidemment, je me doutais que Ben aurait ce qu'il faut, pour faire entendre de la musique à Rachel ... Déjà les achats qu'il avait fait, mais tout de même, ça faisait une semaine que Rachel entendait ma voix, est-ce qu'elle pourrait accepter autre chose ? Klaus ne t'en fais pas, tu seras dans la même maison qu'elle ... C'est ce que je devais me dire, je serais la ... Oui je serais présent .... "Comment tu veux que je ne stress pas ? ça fait une semaine que je découvre que je suis père, je veux être à la hauteur mais ça reste effrayant ... Puis moi père ? Franchement qui l'aurait cru hein ?" dis je tout en regardant ma fille, ne pouvant même pas la lâcher du regard. Jamais je n'aurais cru devenir père, en faite, on m'aurait dit ça il y a un mois, j'aurais sans doute exploser de rire, mais à présent, je n'avais pas du tout envie de rire ... J'étais sérieux, même trop sérieux à mon gout, c'était arrivé très vite et heureusement que j'avais l'aide de Ben, le pauvre ... Je venais le déranger dans sa petite vie tranquille, seulement voila, j'étais ainsi ... Le genre qui s'incruste comme un parasiste, enfin ça pourrait sans doute changer, non, ça allait changer ! je voulais porter Rachel, mais je commencé à avoir peur de mes propres tremblements ... Déglutissant, je suivi Ben à travers sa maison, puis j'eu un rire sans joie à ses paroles. "Non pas pour le moment ... J'ai un peu mal au coeur" dis-je tout en grimaçant ce qui était bien vrai, pourtant je ne pouvais pas nier, que je commencé à être en sueur. "Oui je vais ouvrir" , le livreur eu un drôle de regard en me voyant, et je lui offris mon plus beau sourire, même en état de sevrage, je suis capable de faire des ravages, puis je pris la commande, avant de rejoindre Ben, observant celui-ci regarder Rachel, j'eu un petit sourire. Ben semblait plus à l'aise avec ses pouvoirs, comme quoi, ce n'était pas si mal de partager son corps, avec un être venant d'une autre dimension. "Tu vois, tu es déjà sous son charme, elle ne pleure même pas" dis je tout en posant le sac sur la table, puis me tenant à celle-ci avant de m'écrouler par terre ... M*rde ... "Je vais bien" dis je tout en me relevant et saisissant le verre d'eau, faisant davantage tomber d'eau au sol que dans me gorge. "Je n'ai pas envie qu'elle me voit comme ça ..." dis je tout en baissant les yeux, la mine boudeuse, bon Rachel n'avait que une semaine, mais c'était une question de fierté, pour Ben non, il m'avait déjà vue vomir plus d'une fois, non en ce qui concerné Rachel, c'était ... Parce que j'étais le père ? En une semaine, j'avais pas mal changer, c'était tout de même assez incroyable.

- Pas question que je chante, réitère-t-il, j’ai des cds qui feront bien mieux le taf que moi.

Ou alors, il lira un livre à voix haute. Cela il peut le faire … et si c’était la voix qui ne lui plait pas besoin de monter dans les aigus chelous pour ça. Il n’était clairement pas comme Alisson, pour qui il avait vu toute la filmographie par « fierté » de sa sœur, et qui avait une belle voix. Lui, sa voix restait comme elle devrait être, passe et avec le moins de mélodie possible. Point. Ben écoute son frère et hausse les épaules.

- Je ne stresse pas, moi alors que mon frère vient de débarquer avec un enfant et m’annonce que je suis oncle depuis moins d’une heure. Le fait est là. Depuis qu’on est né, c’est comme ça. On doit admettre des choses et des évènements qui changent nos façons de voir. Ce n’est pas effrayant parce qu’on va faire ce qu’il faut.

Ouais, il panique. Ouais, l’idée de changer une couche ou de chanter pour bercer un bébé, ça panique … mais clairement, qu’est-ce qu’ils pouvaient faire d’autres maintenant ? Il y avait deux solutions à chaque évènement, la panique ou prendre ce qui arrive et le modifier comme on le peut, vers le mieux. Ben avait appris, depuis longtemps, à prendre les choses qui arrivent, les analyser et les gérer. Ainsi, il n’avait plus besoin de paniquer pour tout. Que Klaus panique ou pas, il est père. Il ne restait qu’à lui de le réaliser. Il avait le pouvoir de décision. Il avait le pouvoir de choisir de ne pas paniquer. Et ça, Ben l’avait pris depuis longtemps. Il avait pris le pouvoir de choisir s’il voulait être tourné vers le passé, ou l’avenir. Il laisse son frère aller chercher avant de le contre dire quand il rapporte de la nourriture.

- Je ne suis sous le charme de personne, commença-t-il avant de le voir s’écrouler.

Il fit un mouvement pour l’aider mais le « je vais bien » clairement menteur l’obligea à rester immobile. Ben laissa sortir une autre de ses tentacules, qui sorti pareillement que les deux autres de son ventre. Le tentacule vient se placer derrière Klaus pour le garder debout. Il l’aide bien que cela ne soit pas pour lui faire du mal. Il marchait plus comme un tuteur pour une plante que comme une prison pour le retenir.

- Tu devrais t’assoir. Je pense qu’elle ne voit rien, et qu’elle roupille même, fit-il en essayant de voir le visage de l’enfant contre son torse. Assis toi, bois doucement je dois avoir des pailles, mange un peu. Et puis, je te laisserais dans le lit le temps que tu reviennes. Dans … trois heures ? Je te réveille. En plus, avec la puce tu n’as certainement pas pu dormir bien, depuis quelques jours n’est-ce pas ?

Klaus, au-delà de son sevrage, avait l’air éreinté. Et c’était logique s’il passait une semaine à se faire du sang d’encre pour sa fille et ce qu’il allait faire ensuite. Il lui avait fallu une semaine pour venir le chercher après tout.

- En plus dans trois heures, continua-t-il, la commande arrivera et j’aurais besoin de toi pour m’aider à tout monter, alors il faudra que tu sois en meilleur forme.

HRP – Je n’ai aucune idée de comment est une personne en sevrage, ou comment je dois l’aider, Ben non plus hein x’D N’hésite pas à prendre les devants pour me le dire ou en mp ou Klaus. Ou même de le faire faire à Ben si tu as besoin !

Roh quel tonton ronchon il faisait la, puis des CD pour ma princesse ? Je me contentais d'une moue boudeuse, enfin de toute façon, se serait à Rachel de faire son choix, et si elle voulait une voix plus douce, je savais d'avance que aucun CD ne pourrait le calmer. En faite, il n'y avait pas forcément le fait de chanter, c'était surtout d'entendre une voix familière, tout en étant bercée, ça faisait une grande différence, je pouvais même lui raconter n'importe quoi, du moment que j'avais le sourire, c'était quelque chose qui l'apaiser. Puis aux paroles de Ben, je me senti complètement coupable, c'est vrai je venais tout juste de débarquer chez lui, dans sa petite vie tranquille pour tout chambouler ... Je me contentais de baisser la tête "désolé ... Je me doute que c'est dur pour toi aussi mais ... Mais ... Je ne peux pas m'empêcher de stresser, car si tu n'aurais pas été la ... Enfin je pense à ça et ça fait peur" dis je tout en déglutissant difficilement, ravalant mes angoisses, car comme le disait Ben, il serait la, je n'avais pas à autant paniquer ... Il était la, il m'offrait son aide, on allait faire ce qu'il faut, j'hochais la tête, oui tout irait bien. Tout en reprenant une profonde inspiration, j'allais chercher la nourriture, Ben se faisait livrer, en même temps, ce n'était pas comme ci à l'umbrella, apprendre a cuisiner avait été une priorité, par contre, nous étions des professionnels en ce qui concerné les sandwichs. C'était difficile de tenir debout, car je sentais mes forces me quitter petit à petit, mais je devais tout de même maintenir les apparences, tout en prenant le sac, je fus heureux d'être arrivé à temps à la table, pour y déposer le sac, avant de m'écrouler, rien de méchant ... La fatigue ... Je dirais même que c'était une accumulation de fatigue, de stress et le sevrage qui ne pouvait rien arranger. Avec l'aide de Ben, enfin d'une tentacule, je m'assis, tout en faisant en prenant un deuxième verre d'eau. "Je n'ai pas dormi depuis quelques jours, enfin surtout depuis que je suis sorti de la maternité" effectivement, Rachel était bien en train de dormir, et j'eu un sourire tout en l'observant. Puis j'hochais la tête aux paroles de Ben, me relevant "ouais trois heures, se serait parfais ... Je vais y aller maintenant, je mangerai après, pas faim" dis je tout en grimaçant à l'idée de manger, déjà voir la nourriture me donner la nausée, mais dormir c'était une bonne idée. Me prenant la tête entre les mains, j'hésitais à laisser Ben avec Rachel, j'avais du mal à rejoindre la chambre d'ami "Si y a quoi que se soit tu me réveille avant hein ?" dis je tout en basculant, puis me tenant au mur pour rejoindre la chambre d'ami, avant de m'écrouler sur le lit, en à peine quelques secondes je fus endormi.

C'est la sonnerie et des pleurs de bébé qui ont eu raison de mon sommeil, sans oublier une soudaine envie de vomir qui me fit courir jusqu'au toilette. Je n'avais rien à vomir, mais j'avais des spasmes en plus des crampes, outch c'était douloureux, puis lorsque se fut passer, je me rinçais la bouche, avant de rejoindre Ben qui était en plein dans les cartons, je vins de suite à son aide. "Qu'est ce que je dois faire ?" dis je tout en regardant autour de moi.

- Arrête de t’excuser, c’est pour ça la famille, avait-il répondu en haussant les épaules simplement.

S’il ne pouvait pas faire ça pour son frère … il ne pourrait le faire pour personne. Et cela serait d’autant plus triste. Donc. Il préférait se dire qu’il avait été là pour son frère et qu’il en était heureux. C’était pour ça aussi qu’il ne disait rien sur tout le reste. Quand une nouvelle personne débarque dans une vie, ça chamboule souvent. Que cela soit un enfant qui vient de naître, ou un frère avec un enfant. Ça chamboule tout. Et ce n’était pas si grave que ça. Il pouvait l’accepter.

- Va dormir, je m’occupe du monstre, fit-il avant de réaliser, je suis sûr que ça pourrait être un sujet pendant un examen de philosophique d’ailleurs.

Si on considère les monstres comme des cauchemars, alors il était le monstre. Mais si on considère que tous les parents appellent leurs enfants des « petits monstres » alors les enfants ne sont pas des cauchemars ? Mhhh… Il se renseignerait bien sur tout ça lui. Juste pour s’amuser. Parce qu’en réalité, il n’y aurait aucune bonne réponse à ses interrogations donc. Question philosophique, là encore. Il laissa son frère faire. Bon. Il regarde le monstre contre son buste… Tenu par ses tentacules. Il rejoint sa chambre et trouva le plus grand t-shirt dans sa penderie pour le passer. Ainsi, on ne remarquera pas que ce sont des tentacules noirs sorti des enfers qui tiennent le bébé contre lui. Il s’occupe comme il peut. Evite de réveiller la petite. Quand elle se mit à bouger, il prit un livre, L’Odyssée d’Homère, et se mit à lui lire pour qu’elle se tienne tranquille. Même si elle ne l’avait pas trop vue, elle semblait apte à accepter le fait que Ben était validé. Bien. Il n’aurait pas ça à craindre.

Quand la sonnerie retentis, il sursaute, et Rachel aussi. Merde, il était trop prit avec cette histoire de cyclope. Il pose une main sur le dos de Rachel. Il avait entendu Klaus mais lui faisait confiance pour arriver. Plusieurs personnes aida Ben à mettre tous les cartons un peu partout alors que Rachel ronchonnait dans ses bras. Klaus arriva une fois que la vingtaine de gros carton soit dans son salon. Il avait acheté un parc.

- Trouvons le parc, comme ça on pousse tous les cartons de l’autre côté du salon et on lui monte son parc. On pourra s’occuper de tous les autres sans risque.

Avec un tentacule qui remonta son-t-shirt, il se mit à porter les cartons pour faire une pile le plus loin possible de la zone qu’il libère. Il trouva le carton du parc pour enfant. Un énorme carton. Il regarde Klaus avant de calculer les probabilités et les efficacités de chacun.

- Est-ce que tu trembles ? Je peux te proposer deux options pour ce premier carton. Ou tu t’assois sur le canapé, entouré de coussin, pour prendre Rachel et tu l’occupes pendant que je lui monte son parc. Ou tu montes le parc pendant que je cherche d’autres choses à ranger ?

Lui ? Il s’en fou. Royalement. Dans tous les cas, tous les cartons allaient devoir être vidés. D’ailleurs, il ouvrit les fenêtres de la veranda pour laisser un petit jardin privatif se découvrir. Il y avait un hamac au loin, et une table. Pour lire, c’était le meilleur endroit. Et pour jeter des cartons d’ici de les jeter au recyclage aussi. Il attrape Klaus, le pousse vers le canapé et ouvre son canapé, qui était un canapé-lit, pour y mettre des coussins tout autour. Cela ressemblait à un nid. Il tend Rachel en laissant ses tentacules glissaient sur elle avec lenteur pour la rendre à son père.

- Comme ça si tu as besoin des toilettes, de manger ou de pisser, elle sera toujours au milieu d’un océan d’où elle ne pourra pas tomber. Je vais m’occuper du parc, et ensuite on avisera.

Je repensais aux paroles de Ben "c'est pour ça la famille", c'était étranger d'employer ce mot. Je ne savais pas si nous étions une famille, ou des enfants complètement foutus, qui ont grandi avec un père perché, et un robot pour mère youhou ! voila, je suis morose, c'était le sevrage, ça venait bouffer ma bonne humeur, puis ça me rendait nostalgique en plus d'être nauséeux. Enfin ce qui était sur, c'est que j'avais un frère fantastique ainsi qu'une fille magnifique ! alors oui, je pouvais approuver le mot "famille". J'avais eu un léger sourire, lorsque Ben avait parler de sujet d'examen philosophique, en ce qui concerné le petit monstre, se serait sans moi, il irait philosopher avec Rachel, puis j'eu une pensée ... Imaginons que en grandissant, elle veuille aussi philosopher la dessus ? Mais j'allais direct replonger dans ... Non ne pense pas à ça ... Ne pas y penser, chut !

Lorsque j'étais en sevrage, c'était souvent la, que je pouvais me montrer ch*ant ... Entre les fantômes qui faisaient bien trop de bruits à mon gout, la lumière qui me brûler la rétine, bien plus que la normale, les migraines, les maux de coeur, la sueur sans oublier se sentir vide et triste ... On pouvait me dire n'importe quoi, je pouvais me mettre à pleurer pour rien, lorsque j'étais en meilleur état, je pouvais même être colérique, pffff ... Jusque la, je n'avais pas trop à me plaindre, concernant des présences fantomatiques, pour en revenir au mot "monstre", mon frère n'était pas un monstre ! ce n'était pas un monstre qu'il avait ... Non c'était ... Quelque chose, mais ce n'était pas un monstre, et je n'aimais pas qu'on dise de Ben qu'il devait "utiliser" le monstre, lorsque nous étions en mission. Puis ce surnom qui lui avait été donner "The horror" pfff ridicule ! ma fille n'était pas un monstre non plus, bon la tout était différent, c'était une façon de parler. Bon ça suffit Klaus, on arrête de philosopher, je commencé à me faire flipper, et à me trouver hyper ennuyeux.

De base, si j'avais fini par me réveiller, c'était pour plusieurs raisons ! alors tout en regardant la pile de carton, avec un Ben qui commencé déjà à faire du tri, j'étais en train de tenter, de capter ce qu'il venait de dire. J'hochais automatiquement la tête à ses paroles, tout en cherchant Rachel du regard. Rachel était bien réveillée, elle n'avait pas du pleurer longtemps, mais il était clair, qu'elle n'était pas en train de passer un bon moment, en faite, il n'y avait qu'à le regarder, pour la voir hésiter entre colère, ou rester sage. Le parc oui ! le parc ... Ben était bien plus rapide que moi, il avait déjà fait du rangement en peu de temps, je ne servais à pas grand chose. Me rapprochant du carton, je frissonnais, ne captant pas grand chose, à tout ce qui était en train de se passer autour de moi. Quand Ben repris la parole, j'hochais la tête avant de baisser celle-ci. C'est Ben qui m'accompagna au canapé, et j'aurais pu pleurer de gratitude. Je pris Rachel dans mes bras, dans le parc improvisé que mon frère venait de faire, tout en berçant Rachel. "Ey ! pas de gros mot devant ma princesse" , dis je avec un léger sourire fatigué, voulant me montrer de bonne humeur. Puis tout en prenant le temps de me réveiller, Rachel venait de s'endormir à nouveau, je continué de la bercer, avant de la poser doucement, elle n'avait aucun moyen de tomber, évidemment je gardais un oeil sur elle. J'allais à mon tour vers les cartons, me retournant presque toute les dix secondes, puis aidant Ben. Les couches, les body, les tétines ... Oui j'allais au plus simple, mais c'était déjà ça de ranger. "Tu n'a pas fais semblant ... Ah j'ai trouvé le transat pour bébé, les sages femmes conseil aux parents d'en avoir un dès le retour à la maison" dis je tout en déballant le carton "surveille Rachel" dis je tout en me relevant et titubant, prenant la direction de la salle de bain, rien ... Sevrage de .... Me passant un coup d'eau sur le visage, je retournais vers le canapé lit, Rachel dormant toujours à poing fermé ... Je donnerai tout pour une autre sieste, mais je devais aider mon frère, oui, j'allais l'aider, même si je devais ramper. J'allais dans la cuisine, pour commencer à mettre en marche, de quoi stériliser les biberons, les tétines, puis en profitant pour préparer la prochaine portion pour Rachel. "Alors, comment ça c'est passer avec Rachel, pendant que je dormais ?" dis je tout en souriant à Ben, montre moi quel tonton tu es.