Non, il y avait une erreur, ce bébé n'était pas de moi, pourtant, tout ce que je venais de me prendre au visage, tout ce qui avait été dit, je ne pouvais le nier, malgré que je sois manipulateur et menteur. Si je pouvais échapper à la police, à des trafiquants mécontents, je ne pouvais pas échapper au fait que j'allais être père. Me prenant la tête entre les mains, j'étais en train de digérer la nouvelle ... Avec Lisa, il n'y avait pas vraiment d'histoire d'amour, juste de la drogue, de l'alcool, des soirées qui finissaient chez elle, j'avais un endroit ou dormir, et en même temps, c'était pour nous un moyen de s'amuser et d'oublier. Lisa était à présent enceinte de neuf mois, et elle avait réussi à me contacter, grâce à des connaissances communes. Il est clair que lorsque je suis arrivé à sa porte, puis que celle-ci est venu m'ouvrir, en au cas je n'avais été prêt à la voir ainsi ... Et je m'attendais encore moins, à ce que je sois le père. Sur la table, on pouvait y trouver un tas de papier, aucune erreur, ce bébé était de moi et elle en avait pris conscience trop tard. Nous étions des toxicomanes ! je voyais des fantômes, je n'étais pas fait pour être père, mais lorsque Lisa m'annonca qu'elle ne voulait pas de ce bébé, j'en eu le souffle complètement couper. Non, non, nous pouvions pas l'abandonner, c'était nous les adultes, ce n'était pas la faute de ce bébé ... Ont ne pouvait pas l'abandonner, c'était impossible, cet enfant serait malheureux ... Enfin, je savais ce que c'était que d'être adopté, et disons que ça n'avait pas été une bénédiction. Mais alors que j'avais commencé à me prendre la tête avec Lisa, bien disons que ce fut le moment, pour que le bébé opte pour montrer le bout de son minois.

Tout avait été trop rapide, j'en avais eu des vertiges, entre les sages femmes qui m'avait demandé si j'étais le père, avant de m'emmener dans la salle d'accouchement, ou Lisa avait reçu une injection, avec une aiguille, digne à rendre à toxico complètement malade, j'avais assisté dans un état second à la naissance de ce bébé ... Si Lisa aurait pu me tuer d'un regard, bien je ne serais plus depuis un moment ... Puis au bout d'un long moment, j'entendis des couinements, puis des pleures et j'entendis "petite fille" , j'eu un sourire, je voulais regarder Lisa, mais elle avait détournée la tête, refusant de prendre notre fille dans ses bras, pire, disant qu'elle irait à l'adoption. Ce fut comme une décharge pour moi, je me relevais, une sage femme me dit si je voulais la voir et j'hochais la tête. Un tout petit être si fragile, si petit et moi qui n'était que chaos, pourtant elle était bien la et j'eu un petit sourire. Elle était belle et ... Pourquoi ne pouvais je plus la lâcher ? Je ne voulais pas qu'on me la retire, j'étais son papa après tout, devais je vraiment la laisser comme ça avait été mon cas ? Ma décision et fut prise et Lisa se contenta de pouffer de rire, non, j'étais sérieux, j'allais assumer mon rôle de père, même si dans le fond, je ne savais même pas ce qu'était un père.

A la maternité, on m'apprit à donner le biberon à Rachel, car oui, c'était le prénom de ma fille. J'appris tout ce qu'un futur parent devait savoir, et chaque moment avec Rachel, était une immense joie, mais je devais me rendre aussi à l'évidence, que mes tremblements revenaient à grand pas, non, j'allais combattre tout ça, hors de question que mon ancienne vie ne gâche celle de Rachel ... Non, ni les fantômes, surtout pas les fantômes. Après quelques jours à la maternité, j'étais ressorti avec Rachel mais sans aucun logement fixe, évidemment, je n'avais rien dit. J'errais dans les rues, en quête d'un éventuel logement, ma fille ne pouvait pas dormir dehors, l'académie ? Non il en était hors de question ! et alors que je voyais la nuit tomber, je fini par aller dans un centre pour personne sans abris. L'odeur de cigarette était écrasante, ce n'était pas le lieu idéal pour un tout nouveau né, mais j'avais aussi besoin de dormir, mais tout en regardant autour de moi, je me rendis compte que jamais je ne pourrais trouver le sommeil. Préparant un biberon pour Rachel, je nourrissais celle-ci, me sentant vraiment minable, dans le fond, elle aurait peut-être été plus heureuse dans un orphelinat ... J'en avais les larmes aux yeux rien que d'y penser. Rachel était en train de m'observer, avec ses magnifiques yeux vert, tout prenant son biberon, et je ne pouvais que lui sourire, tellement j'étais fou d'elle, car elle été parfaite. "Tu sais, ton papa est un idiot, mais il va trouver une solution hein, rien de mal ne va t'arriver".

Dès le lever du soleil, après avoir changer la couche de Rachel, je quitté le foyer les jambes tremblantes, serrant Rachel contre moi, puis me rendant dans un coin assez charmant. Il y avait des petits pavillons, j'étais déjà venu ... Enfin disons que j'étais venu en faisant souvent demi tour, mais cette fois-ci, je m'avançais dans cette rue, à la recherche d'un nom sur les boîtes aux lettres, celui de Ben Hargreeves.

Ben avait travaillé à la bibliothèque toute la journée sur la restauration d’ouvrages abimés. Parfois, les utilisateurs prennent un livre, l’abiment et le rendent « ni vue ni connue » en se disant que ça passerait inaperçu. Et ils n’ont pas tort. Les bibliothécaires ne vérifient pas chaque ouvrage qui sont rendus. Encore moins quand ils sont rendus dans la boîte de rendus. Tout le monde peut le prendre et l’abimer. Donc même s’ils ont les trois dernières personnes à l’avoir emprunter, ils ne peuvent pas dire qui l’a abimé. Et demander ne servirait à rien. Il le sait. Il a déjà essayé Ben. Il soupire. Rentre les derniers ouvrages qu’il vient de réparer et repart. Parfois, il voit une famille et ça lui fait penser à la sienne. « La sienne » plutôt. Il n’avait plus aucune nouvelle des autres. Ou peu. Lui, il n’utilisait plus ses pouvoirs. Sauf cas urgent… mais il fait en sorte de ne plus se retrouver dans un cas urgent.

Il rentre chez lui, se repose devant un livre qu’il lit avec émotion, ou désespoir selon la qualité de l’ouvrage, se sert un thé, mange tranquillement et se fait même livrer, souvent, trop souvent, vraiment trop souvent, de l’asiatique. C’était carrément cliché, et il n’en avait rien à secouer. Bref. Il aimait se prendre de l’asiatique, matin midi et soir. Parfois même entre les repas. Il avait une vingtaine de papier de restaurant qui livre pour ne pas donner l’impression qu’il ne mangeait que ça …mais si. Il fallait se rendre à l’évidence. Et même pire, parfois il se faisait lui-même son repas asiatique. C’était dire.

Il entendit qu’on sonne à la porte. Petit pavillon sécurisé par des patrouilles de voisin, il en faisait aussi parti, son quartier était un endroit tranquille. Il y avait un lac tranquille, lui aussi, derrière. Un parc pour enfants, tranquilles lui aussi même si une petite dizaine d’enfants y jouer. Il n’y avait rien à craindre ici. Pas de vendeur de drogue, pas de vols, pas de meurtre. Et Ben avait mis sous la confidence la policière qui vivait un peu au-dessus de la ville de ses capacités pour l’aider au cas.

Bref, si on sonne, c’est que la personne a pu passer les voisins vigilants. C’était donc sa bouffe, ce qui était tout à fait logique. Il lance un « j’arrive » en attrapant son portefeuille, oui, à huit heures du matin, il avait commandé de l’asiatique, et alors ? Il ouvre, et il se fige.

- Klaus ?

Il regarde l’homme, se pousse d’un pas pour le faire rentrer dans sa maison, tout en regardant la petite chose qu’il avait dans les bras. Un bébé. Il y avait un bébé dans ses bras. Il y avait un bébé dans les bras de son frère qui vivait pratiquement dans la rue et qui ne venait jamais lui parler. Un plus un égale deux.

- J’ai deux chambres d’amis, on pourra en faire une chambre de bébé et une chambre pour toi, dit-il avant d’avoir pu s’empêcher.

Parce qu’il n’était pas le plus doux des enfants de la Umbrella, ce point aller à Alisson, et il se demande pourquoi il n’a pas demandé à cette dernière d’ailleurs, ni le plus fort (ça c’était Luther), ni le plus … bref. Il n’était pas le meilleur de la Umbrella Academy, et il ne pensait pas que quelqu’un viendrait lui demander un coup de main alors qu’il vit tranquillement, sans vague, sans trop d’argent et sans … bah juste lui et des tonnes de livres qui trainent un peu partout dans la baraque. Mais il a vue l’enfant dans les bras de Klaus. Il a vue la manière dont il tient cet enfant. Alors qui que l’enfant soit, il fait confiance à Klaus et gère comme il peut. Un plus un égale deux.

J'avais été aider pendant plusieurs jours à la maternité, j'étais aussi tellement concentré, sur les discours des infirmières, ainsi que les instructions des puéricultrices, pour m'occuper de Rachel, que je n'avais pas réaliser ce début de sevrage. J'avais été aider pour remplir les papiers, c'était tellement de paperasse ... Chaque moment avec ma fille me comblée de bonheur, puis lorsqu'on m'avait fait remarquer, que j'avais l'instinct paternel, disons qu'il y aurait eu une semaine, j'aurais exploser de rire, alors que maintenant, j'en étais si fier ! seulement ce retour à la réalité, avait été une gifle en pleine figure. Je ne pouvais pas élever ma fille en pleine rue, non, ce n'était pas une vie, d'ailleurs, ça finirait pas être découvert et la, je savais qu'on aurait ce droit de me la retirer, quelque chose que je ne pouvais pas envisager. Je mettais donc fait violence pour chercher de l'aide. Souvent j'avais voulut voir Ben, il était sans doute le membre de la Umbrella, qui avait le plus la tête sur les épaules, voila pourquoi j'avais vue en lui mon dernier espoir.

Lorsque j'étais à la maternité, on m'avait donner assez, pour tenir jusqu'à ce que je revienne "chez moi", c'est à dire assez de lait et de couche, mais je n'avais pas préciser, que je n'avais pas de chez moi, pire, que je n'avais pas d'argent, et que l'effet du sevrage n'allait pas tarder. Rachel couinant dans mes bras, ayant besoin d'un endroit bien plus agréable ou dormir, ainsi que son prochain biberon, je fus soulager de trouver la maison de Ben, et alors que j'avais sonner à sa porte, je me contentais d'un léger sursaut, lorsque celui-ci m'ouvrit, avant de hocher la tête à ses paroles. D'abord Rachel, je verrais le reste après. Je suivi Ben jusqu'à la chambre d'ami, tout en bercant doucement ma fille. Dans la chambre, je déplaçais des coussins pour caler Rachel, celle-ci baîllant, ce qui me fit sourire, ce lit était vraiment ce qu'elle attendait, du confort pour me princesse. La voyant s'endormir, j'eu un soupire avant de lacher prise, pour m'asseoir doucement à même le sol, me préparant à des explications. Je ne voulais pas quitter la chambre, je savais aussi que je frissonnais, j'avais mal au coeur, mais je ne pouvais pas rester ainsi sans rien dire. Je sorti le carnet de naissance que l'on m'avait donner, pour le tendre à Ben, tout en parlant d'une voix douce. "Merci Ben ... Tout ... Tout c'est passé si vite, je ne savais pas ou aller et ... J'ai été protéger en maternité, j'en oublié le monde extérieur" , dis je tout en prenant le sac pour nourrisson que j'avais acheté, avec le peu d'argent qui me rester, je regardais si j'avais bien tout à l'intérieur. "Je te présente Rachel et oui elle est bien ma fille, sa mère voulait l'abandonner mais ... Mais je ne pouvais pas, et tout c'est passé tellement vite, j'ai été mis au courant à la toute dernière minute, et quand on me l'a mise dans les bras, je ne pouvais pas la laisser, je ne pouvais pas faire ce qu'on nous avait fait ... Je veux assumer mon rôle, je veux tellement l'assumer, mais je sais que je ne suis pas parfais et j'ai besoin d'aide, je suis ... Je suis désolé Ben, je sais que je ne suis pas un modèle de confiance, mais je ne veux pas qu'on me la retire et ... Tu es son oncle". Il resté dans mon sac encore quelque couche et de la poudre de lait, j'avais encore des crèmes et du sérum, à nouveau j'eu un soupire de soulagement, mon coeur tambourinant contre ma poitrine, tout en gardant aussi un oeil sur Rachel.

Il y avait un enfant dans sa baraque. Il se le répète à lui-même alors qu’il marche un pas derrière Klaus. Il. Y. a. Un. ENFANT. Dans. Sa. Baraque. Pas que cela dérange. Il n’a rien contre les enfants. Bien que la plupart le trouve dégoutant à cause de son monstre ventral, mais qui pourrait leur en vouloir ? Mais … Cette enfant était bercée par Klaus. PAR. KLAUS. Extérieurement, il n’y avait aucune trace des cris intérieurs… mais à l’intérieur ? C’était le feu. Il était en train d’essayer de comprendre comment c’était possible, de loin, dans un couloir sombre que KLAUS est amené un ENFANT chez LUI. Toute cette situation mériterait de groooooosses majuscules clignotantes … Il la suit, le regarde s’occuper de l’enfant… Il prend note dans son esprit d’acheter un parc à bébé. Le genre où l’on peut mettre le bébé sans craindre sa mort immédiate étouffé par les coussins. Il suit son frère sur le sol, s’assit en tailleur, et il attend. Aussi simplement que ça. Il prend le carnet de naissance… OK. Donc. La petite est vraiment l’enfant de son frère. De qui ? Mystère, c’est pas écrit. C’est pas vraiment important non plus. Il écoute. Et il se penche pour prendre son téléphone. Il n’avait encore rien dit de plus. Il n’avait rien à dire. Que pourrait-il dire ? « Pourquoi moi ? ». Parce qu’il était Ben. Alisson serait le genre à donner l’enfant à un foyer, Vanya n’était pas fiable. Luther et Diego en feraient un soldat à leur image … bref. Pas le pied. Le mieux était encore lui. Le choix logique.

- Les drogues, c’est fini Klaus. Tu sais ce que ça veut dire ?

Que les drogues étaient finis, signifie que pendant un large temps d’adaptation, il allait devoir supporter les fantômes, jusqu’à arriver à les contrôler réellement. Plus simplement à survoler son pouvoir, mais il allait devoir le prendre à bras le corps.

- Cela signifie que tu vas douiller à mort. Tu es vraiment prêt pour ça ? Parce que si tu n’es pas absolument sûr de ça, je prends la petite moi-même pour l’amener dans un foyer où elle sera adoptée par de bonnes personnes.

Il regarda Klaus, froidement, très froidement. Bien plus froidement que ce que son cœur le dit dans sa poitrine. Il ne voulait pas être violent avec son frère, mais il n’avait pas besoin de ses larmes ou de sa flagellation. Il avait besoin de savoir si son frère était apte, et certain, et prêt à s’occuper réellement d’elle. Il se relève un peu plus, sans se lever complètement, il plante ses yeux dans ceux de ton frère.

- Je vais t’aider, mais si tu fais de la merde, notre lien ne sera rien contre la protection et le bonheur de cette gamine. Je n’hésiterais pas à te l’enlever, est-ce que c’est clair ?

Il était toujours froid, mais dans son esprit un phrase tourné en boucle « pitié qu’il soit prêt, je ne veux pas le blesser. Pitié. Je ferais ma part, et plus que ma part, mais il doit d’abord prouver le pouvoir aussi ». Parce qu’il n’était pas question de prendre une enfant dans sa maison, de changer ses habitudes, de tout chambouler, pour que Klaus foute tout en l’air. Parce qu’il était Ben. Et sa famille ignore qu’il peut être aussi têtu qu’eux, à cause de son silence. Il peut être têtu. Il est digne de confiance, et il est un bon frère si on lui laisse la chance. Mais il est aussi une bonne personne, et Rachel méritait d’être défendue. Coûte que coûte.

L'effet du sevrage, avec un arrêt brutal des drogues, était vraiment tout ce qu'il y avait de pire. Lorsque j'étais allé en cure de désintoxication, les médecins pouvaient préscrire quelque chose de moins fort, mais adéquate, pour ne pas trop souffrir du sevrage. Même avec des médicaments, c'était une horreur ! evidemment, j'avais déjà fait face au manque, comme le manque d'argent ... Dans ce genre de moment, tu es apte à tout, pour obtenir ta dose et j'en étais pas fier ... D'ailleurs, c'était sans doute ainsi, que Rachel avait été conçu. N'ayant rien pris depuis une semaine, je pouvais dire, que le manque se faisait de plus en plus ressentir, entre les vertiges, les frissons, les nausées, les tremblements et ce sentiment de devenir complètement fou, aucun doute, j'avais trouver Ben au bon moment. Prenant une profonde inspiration, je devais tout de même relever la tête, Rachel était présente, se serait l'heure de son prochain biberon, je ne pouvais pas me relâcher. Alors que j'étais complètement plonger dans mes pensées, j'eu une piqûre de rappel, j'étais chez Ben, dans sa maison, assis sur le sol d'une chambre d'ami, j'allais devoir faire face à sa réaction. Lui ayant tendu le carnet de naissance de Rachel, je regardais mon frère, avant de baisser la tête à ses paroles, j'hochais la tête. "Oui ça fait une ... Une semaine maintenant ... Je ... Je sais", dis je tout en ramenant mes genoux contre moi, comme une tentative de me faire plus petit. Douiller à mort était encore bien trop adorable, pour décrire le sevrage, c'était un véritable enfer, mais oui j'étais prêt. J'eu un sursaut, ayant faillit me relever avec rapidité, mais me calmant pour éviter de tomber, lorsque j'avais entendu Ben me parler de foyer. Oui je savais qu'il disait ça, pour le bien être de Rachel, c'était bien normal, j'y avais penser, mais rien que d'entendre ce genre de phrase, c'était comme me briser le coeur, j'en avais les larmes aux yeux, car je mettais attaché à ma fille tellement vite, que je n'arrivais même pas à l'imaginer avec une autre famille. "Je ... Je comprends" dis je tout bas, oui je comprenais, c'était pour le bien de Rachel, car il était question d'un nourrisson ... Je pouvais sentir le regard glacial de Ben, étrangement, il avait un monstre dans l'estomac ... On lui aurait donner les pouvoirs de la reine des neiges, que ça aurait aussi pu très bien passer. Crispant de la mâchoire, j'hochais à nouveau la tête, aux paroles de mon frère. Je ressentai de la peur, du stress, mais j'avais aussi l'envie d'y arriver, je voulais me battre, à présent il y avait Rachel, elle aurait une famille, elle y aurait le droit ! "Hum ... Merci ... J'ai ... Je peux", dis je tout en cachant un tremblement, puis montrant ensuite le sac, contenant les affaires de Rachel. "J'ai encore des couches, lingettes, des solution pour son biberon ... Du serum physiologique et on m'a donné aussi un autre body" , en faite, je voulais aussi m'occuper le main, pour m'empêcher de montrer que je tremblais trop. "J'ai ... Des numéros pour des pédiatres, elle aura besoin de son rendez vous bientôt ... Elle va bientôt se réveiller pour son biberon ... Elle ... Elle ..." j'étais déjà essoufflé, car je pouvais m'entendre bégayer par le manque. "Est-ce que ... Je peux utiliser ta salle de bain ... Je sais ce que tu pense ... Mais je dois me laver ... Si tu veux je laisse la porte ouverte, mais ... Elle a besoin d'hygiène ... Et ... " j'eu un soupire "je suis désolé de t'imposer ça ... Mais tu es ... Le seul et je veux être un bon père ... Je dois le faire" dis je tout en relevant la tête, un regard bien déterminé en direction de mon frère. Ne pas céder à mes démons, non ! je serais un père, un bon père, déjà, je devais passer cette étape du sevrage, m*rde ça n'allait pas être simple.

Il peut. Ben s’adoucit et le regarde avec un sourire. Il peut. Donc. S’il peut. Il peut. Il lui fait confiance… et même si aucun de ses frères ne l’avaient jamais vu ainsi, il sait qu’il peut botter des culs. Quand il s’agit de chose importante, Ben n’était pas le petit silencieux que l’on oublie parce qu’il était un monstre. Il pouvait être un véritable tyran. Son père en avait fait les frais plus d’une fois, alors qu’il était contre les traitements qu’il faisait à plusieurs des membres de sa fratrie. Il écoute la suite, réalise qu’il ne sait pas DU TOUT s’occuper d’un enfant. Il devait bien y avoir des listes toutes prêtes de choses à acheter pour équiper une maison pour un bébé, non ? Bon. Il allait faire ça… après. Il lâche un profond soupire, tant de résignation que de détermination.

- Va prendre un bain. J’ai une baignoire, elle n’est pas confort, confort, mais c’est tout ce que j’ai.

Il se penche pour prendre le sac et sort le lait en poudre et un biberon. Bon, il ne fallait pas sortir d’Harvard pour faire un biberon pour un bébé, si ? Et puis … il allait être oncle. Non. Il était oncle. Un oncle qui allait devoir tabasser son frère pour l’aider … Donc… Il allait être un bon oncle et apprendre à faire des biberons avec du lait en poudre. Il ne donnait pas envie de lait en tout cas.

- Va prendre un bain, répéta-t-il, moi je vais attendre qu’elle se réveille, et si elle se réveille je la garderais dans mes bras le temps que tu reviennes. Je vais aussi faire un petit tour sur Amazon.

On peut dire ce qu’on veut, mais Amazon, ça pouvait être pratique de temps en temps. Il savait qu’une voisine avait donné naissance à un enfant récemment, et qu’elle avait fait une liste de naissance sur Amazon. Voilà. Il avait déjà son téléphone dans la main, explique rapidement ou trouver des serviettes dans la salle de bain, ou trouver les serviettes, et le fait qu’il pouvait rentrer dans sa chambre pour prendre toutes les affaires qu’il veut. Non, il n’avait pas peu du vol ou de la détériorassions de ses biens. Il fit plusieurs autres recherches et trouva un magasin « Oh my’ baby » qui proposait en payant un surplus de livrer dans la journée. Il appelle son travail, leur explique qu’il ne viendra pas pendant deux ou trois jours, pour cause de situation familiale compliqué. Et il s’assit contre le lit de l’enfant. Il ne l’avait même pas regardé depuis le début. Alors il repousse son téléphone, se tourne et regarde l’enfant endormi. La petite Rachel ne ressemblait décidément pas à son père, elle était beaucoup trop mignonne. Ben se dit qu’il serait mieux de ranger un peu cette chambre d’ami pour la petite en faisant ses achats …

Alors, pour la première fois depuis des années, il laissa ses tentacules sortir de lui. Pendant qu’il faisait un panier, qui coutait décidément trop cher, Klaus avait plutôt intérêt de se mettre à la cuisine et au ménage pour le rembourser, ses tentacules poussaient les meubles dans un coin, laisser la place pour un jeu. Elles ne laissèrent que le lit contre le mur, et le bureau un peu plus loin pour poser les affaires.

Il valida la commande quand Klaus arriva. Il verrouilla son téléphone.

- J’ai trois jours de congé pour changer la maison. Trois jours où tu m’auras sur le dos. J’ai fait une commande qui arrive dans trois heures normalement.

Il se mit à lui énuméré ce qu’il venait d’acheter soit, une chaise-longue, des biberons et des tétines de biberon, une machine pour stériliser les biberons, des bavoirs, des bodys pour des enfants d’une semaine, d’un mois, de deux mois et jusqu’à six mois pour être tranquille, un lit de bébé avec des barreaux, matelas cousin et doudou compris, un parc pour bébé, un baby phone, une veilleuse, des draps adaptés au lit pour bébé, une table à langer, une mini baignoire que l’on mets dans la baignoire pour laver le bébé, des couches, une serviette pour bébé, un siège auto, une poussette, des habits pour dehors, bonnet, imperméable, tout ça tout ça, deux portes bébés, un pour chacun au cas où, un transat et des protèges coins pour pas qu’elle ne se fasse mal, et des espèces de barrière dans les escaliers pour ne pas qu’elle ne tombe. Cela lui avait couté toutes ses économies. Il lui présente tout ça. Il n’avait pas pris de la merde, on le connait, et chaque chose était au mieux pour Rachel.

- Je n’ai pas pris d’habits non spécifiques, comme les robes ou quoi, je pense que tu aimerais faire les boutiques avec elle, non ? Pour le moment, faisons en sorte que la princesse soit parfaitement à l’aise ici, et ensuite on verra pour le travail et tout le reste.

Il allait aussi devoir acheter des clés pour son bureau / bibliothèque qu’il avait dans sa maison. Il ne voyait pas comment il pourrait empêcher les livres de tomber si elle tire sur les étagères, ça serait mieux, il le rajoute dans la liste.

J'eu un soupire de soulagement, lorsque Ben me fit confiance, pour que j'aille à la salle de bain, mieux ... Il venait de parler d'une baignoire, et dans la fratrie, tout le monde savait que j'avais un faible pour les bains. Tout en me relevant, me tenant contre le mur, j'hésitais encore à partir, car je regardais en direction de Rachel. Ma fille était bien en train de dormir, il n'y avait pas de risque qu'elle tombe, mais elle ne pourrait pas toujours dormir ainsi, je pouvais la prendre contre moi pendant ses siestes, seulement j'avais aussi besoin de dormir, et je ne pouvais pas fermer l'oeil, tant que je ne savais pas celle-ci en sécurité. Je sorti de mes pensées, lorsque Ben insista pour que j'aille prendre un bain, affirmant qu'il serait présent pour Rachel, j'hochais alors doucement la tête, en direction de sa salle de bain, pour enfin me laver. Si j'avais pour habitude de prendre un bain pour me détendre, voir retenir mon souffle le plus longtemps possible, pour oublier les fantômes, cette fois-ci, j'avais aussi en tête, que je prenais aussi ce bain, pour que Rachel ait tout le confort possible, ainsi que l'hygiène. Tout en regardant le lavabo, je me dis qu'elle aussi aurait besoin d'une petite toilette, et se serait une première, sans que les puéricultrices ne soient présentes pour m'aider, me montrant les bons gestes à avoir, concernant la toilette d'un nourisson. Je réflechi ensuite à ce que j'avais, et surtout, à ce que je n'avais pas ... J'allais devoir y remédier, heureusement, j'avais encore de quoi préparer les biberons de Rachel, elle était peut-être toute petite, c'est qu'elle avait souvent faim, et cette pensée me fit sourire. Ce qui risqué d'être compliqué, se serait les couches, j'allais bientôt ne plus en avoir, et j'allais vraiment devoir y remédier, bon ... J'avais sans doute assez patauger dans l'eau, mettant aussi bien savonner et rincé, il était temps que je rejoigne Ben. Sortant de l'eau et me séchant, j'eu une grimace en voyant mes vêtements sales ... Bon ce n'était pas comme ci, Ben ne m'avait pas proposé de me servir dans son linge, m*rde, comment je pourrais le remercier ? Je mettais incruster comme un cafard, mais je ne pouvais pas faire marche arrière, c'était pour Rachel que je l'avais fait, j'aurais besoin d'aide, alors maintenant que mon frère accepté de m'offrir son aide, j'allais me donner un bon coup de pied aux fesses, pour accepter cette aide, et surtout, être un bon père. J'enfilais un jogging noir, Ben étant plus petit que moi, le jogging avait un effet assez comique sur moi , non c'était sans doute le sevrage ... Non je devais admettre que le jogging, avait vraiment un aspect très comique sur moi. Concernant le haut, je pris un débardeur blanc, sérieusement Ben, faudrait revoir cette garde robe, bon je pouvais toujours parler ... Je n'avais rien sur moi.

Lorsque je rejoignis Ben, je fis des grands yeux ... Je fis des yeux encore plus gros, si c'était possible, lorsqu'il me dit ce qu'il avait commander pour Rachel ... Est-ce que c'était le sevrage ou des années de m*rde dans ma vie , qui fit que j'offris une étreinte à mon frère ? J'étais même sur le point de pleurer m*rde ! "Merci ... Merci, promis je vais t'aider ... Je tout te rembourser, je ... Je trouverai un moyen et je n'ai pas assez de merci en faite et oui ... Tu sais quand je ferais les boutiques avec Rachel, tu pourrais venir avec nous, et je te donnerai des conseils pour ta garde robe, vraiment Ben tu serais tellement à tomber par terre, que tu ferais fondre des coeurs" , quoi ? Oui bien même au bout du rouleau, j'étais moi et on ne pouvait pas me changer, dis je avec un sourire avant d'entendre un petit couinement et de suite, je me retrouvais en mode papa. Me rapprochant du lit, je pouvais voir que Rachel était en train de se réveiller, et qu'elle n'allait pas tarder à user de sa voix, pour faire comprendre qu'elle avait faim. "Tu sais que tu as un tonton extra, oui ma chérie, tu va être sage avec Ben ?" , alors qu'elle était en train de se réveiller, je me détournais vers Ben "Faut que je lui prépare son biberon, sinon dans deux minutes, elle va faire savoir à tout le quartier qu'elle a faim" , dis je tout en prenant Rachel contre moi, et me dirigeant vers Ben, pour qu'il l'a prenne dans ses bras "J'ai déjà préparer des biberons d'une main, je l'a portée en écharpe, mais elle préfère les bras, sinon elle va devenir grognon", puis je devais avouer que avec mes tremblements, je commencé à avoir peur de moi même ...

Préparant le biberon de Rachel, j'étais avec Ben et j'allais de suite au principal, lorsque Rachel commença à couiner de plus en plus fort, je savais qu'une colère n'allait pas tarder, alors je pris à nouveau celle-ci dans mes bras, lui donnant le biberon, puis souriant comme un idiot, quand celle-ci débuta son repas. "Ouais mieux, mieux encore quand c'est à bonne température hein" , non je n'étais pas gaga, je relevais la tête vers Ben "Merci je ... Depuis qu'elle est née, je me sent ... Je me sent utile" , oui c'était le mot, car après tout, dans l'équipe Umbrella, je n'avais jamais été d'une grande aide, et je n'étais pas non plus le plus grand des sportifs. Jamais je n'avais réussi à contrôler mes pouvoirs, donc ouais, un boulet dans le groupe, je n'avais pas non plus choisi une excellente façon de vivre, mais ça avait été mon choix.

Il ne s’y attendait pas, à se faire câliner. Ben n’avait jamais été le genre tactile. Que cela soit avant, ou maintenant, le toucher et les contacts étaient …. Rares, avec lui. Mais bon … Il accepta le câlin parce qu’il savait que son frère en avait besoin. Il fit un « pat pat » derrière son dos et c’était tout. Un « pat pat » et le laissant se reculer ou serrer plus s’il en avait besoin. Il hausse les épaules.

- Ce que j’ai acheté, je l’ai pris parce que je le voulais. Alors ne parle pas de remboursement.

Il allait devoir l’aider pour tout payer, ça c’était sûr parce qu’il n’était pas riche. Mais il n’était pas non plus prêt à lui faire rembourser les moindres centimes déboursés. On va dire que le but était de resté au zéro et de ne pas passer en négatif… mais il pourrait toujours aller faire un prêt à la banque ? C’était à voir aussi … Il hausse les épaules doucement.

- J’ai des affaires, pas toi. Alors on pensera à moi quand on sera plus … stable.

Parce que bon… il n’allait pas pouvoir lui laisser ses affaires bien longtemps. Il se demande s’il ne peut pas aller dans un magasin d’occasion pour Klaus ? Il n’avait jamais semblé être compliqué pour s’habiller. Il mettait même les jupes d’Allison…. Devait-il lui précisé qu’il allait devoir aussi étouffer un peu son caractère ? C’était affreux de le dire … C’était même horrible. Mais Ben avait conscience qu’un père célibataire c’était déjà mal vue. Un père célibataire ancien toxico, c’était mal vue. Un père célibataire ancien toxico et un peu plus original et libre, c’était très mal vue…. Rajouter à cela les réactions hors de la société de Klaus et ça allait être le pire. Il laisse ça pour le moment, et regarde Klaus faire … avant qu’il ne lui met un bébé dans les bras.

ATTENDS QUOI ?

Il avait un bébé dans les bras, et il était totalement immobile. Il pouvait même sentir ses tentacules en lui qui demande ce qu’elles doivent faire. Elles ont l’habitude de faire des choses mais pas de porter un bébé … Surtout pas. C’était effrayant. Il avait regardé le bébé, qui l’avait jugé en retour. Il l’avait regardé de côté, comme un animal qui faisait attention à son prédateur. Il réalisa quand acceptant d’aider son frère, il avait accepté aussi de devenir Oncle, tonton, genre …une personne qui doit tenir un bébé…. LUI ? Un bébé … Il respira à nouveau quand son frère reprit la petite chose trop fragile. Il regarde son frère, reste en tailleur sur le sol et réfléchit.

- Ouais. Je crois que je comprends. L’idée de l’utilité, par soi-même. Je pense que c’est pour ça qu’Allison est actrice, ou que je travaille dans les livres. On se sent plus utile, plus nous.

En gros règle général. Tout le monde avait fait en sorte de faire ce qui le détend, le rend important… et Klaus avait eu plus de mal… Avant. Ben s’étale un peu plus sur le sol et le regarde faire.

- Pendant que tu es encore bien, il faut que tu me dises, comment je dois t’aider avec ton sevrage ? Je dois … te retenir, te faire prendre une douche, te gaver d’eau ? Je connais pas réellement les choses à faire, donc dit moi le plus possible que je puisse être ton tortionnaire préféré jusqu’à ce que ça aille mieux.

Parce que ça allait aller mieux... pas le choix. Sinon, il le tabasse de toute façon.

A présent que je savais que Ben était prêt à m'aider, que celui-ci avait même fait une commande pour Rachel, je pouvais à présent relâcher la pression, je venais de prendre un bain et il Rachel c'était réveiller pour son biberon. Sans même demandé à Ben, je vins placer Rachel dans ses bras, faisant en sorte qu'il la tienne bien, pendant que je pourrais lui préparer son biberon. Je connaissais Ben, si je lui aurais demandé de tenir Rachel, il aurait sans doute refuser, alors autant ne pas lui laisser le choix, puis c'était aussi une question de minute, un nourrisson qui n'a pas son biberon dans les temps, et capable de briser des tympans. Puis tout en écoutant Ben, je ne savais pas comment réagir, lorsque celui-ci me dit qu'il avait des vêtements et pas moi, j'eu un pincement au coeur ... Mon frère n'avait pas tord, mais entendre ce genre de propos à voix haute, disons que ça faisait toujours quelque chose ... Un peu comme un rappel à l'ordre, ou comme un rappel que j'avais une vie misérable. Une fois que le biberon était prêt, je repris ma fille dans mes bras, lui donnant les biberons, et regardant celle-ci téter, elle avait le dont de m'apaiser, elle avait aussi le dont de me faire sourire, alors oui, je me sentais utile et je souriais à Ben, lorsque celui-ci m'approuva. "Allison a toujours eu qu'a lancer des rumeurs pour obtenir ce qu'elle veut ... Toi tu as travaillé dur pour y arriver" , dis je d'un ton dur, ce qui était assez rare chez moi, mais disons que le sevrage n'arrangeait rien. En ce qui concerné Ben, c'était vrai, il avait toujours travaillé dur, voila pourquoi j'avais davantage confiance en lui. Pour revenir à un sujet plus désagréable, j'eu une légère moue, avant de regarder ma fille, pour elle, j'étais quand même prêt à me battre, même si se serait dur, elle méritée d'avoir un papa, ce petit bout ne devait pas souffrir, oh non. Relevant la tête, j'étais en train de peser mes mots, c'était assez compliqué. "L'hydratation oui ... Sinon il y aura les crampes, enfin elles sont déjà la, on peut utiliser l'homéopathie, trouver une activité pour s'occuper, mais disons que oui, se sera surtout l'hydratation, je risque de ... De ne pas être très sexy à voir" dis je avec un léger rire sans joie "mais papa va tout faire pour aller mieux, hum ma petite princesse ?" dis je tout en regardant Rachel, lui parlant d'une voix douce. Je pouvais sentir les nausées, les vertiges et les crampes, ça n'allait pas être simple ... Bref ... Rachel avait bientôt fini son biberon, ça voulait dire, passage obligatoire du rot, donc rapidement trouver un torchon ou une serviette, je n'étais pas tellement un adepte du vomi de bébé. "Tu as une serviette ou un torchon ?", et alors que je me sentais tituber, malgré l'urgence de la situation, je réussi à m'asseoir en douceur, sans trop bousculer Rachel ... Ouh, je repris une profonde inspiration, offrant un sourire à Ben "Pour être honnête, si tu as des médicaments forts ... Se serait mieux que tu t'en sépare, je dois vraiment tenir, même si je serais chiant, même si je chiale peu importe, je ne dois pas sortir d'ici, tu va m'aider hein ? Je ne dois vraiment pas sortir, ne pas toucher au téléphone, je dois juste penser à Rachel, je ne veux pas l'abandonner, elle est trop parfaite ..." dis je tout en regardant à nouveau mon petit bout, oh oui, elle était si belle, j'avais encore tellement de mal à croire que j'étais papa ... Je serais donc un bon père, oui j'y croyais.