J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Elle ne bouge pas, Opaline, et elle attend de voir la réaction de l’inconnu. Elle se gorge de son odeur, de cette douceur qui émane de lui. Elle ne pouvait pas croire que c’était un monstre. Elle n’arriverait jamais à y croire. Elle ne pouvait pas y croire et ça faisait mal de le dire. On l’avait habitué à tuer les monstres, à les détester, à les haïr … mais lui ? Elle ne pouvait le haïr. Elle regarda l’enfant qui débarque, entends son odeur. Elle fait un pas de recul, elle regarde ailleurs. Pourquoi faire ça ? Parce que si elle ne le voit pas, ne le sens que, alors elle ne pourrait pas le rechercher. C’était simple non ?
Elle remarque cependant le prénom de l’homme murmure de piano. Nate. Le nom sonnait comme son odeur. Il y avait quelque chose de doux, d’incroyablement doux, à la manière dont le prénom sonne. Ou alors c’était tout simplement parce qu’elle était totalement obnubilé par lui… Oui. C’est possible. Elle écouta doucement ce son et le laissa protéger l’enfant. D’elle. Elle était le danger. Elle se sentit d’un coup horriblement … Elle se sentait horrible, tout simplement. Elle mets quelques secondes, papillonnement des yeux pour l’attester, à comprendre pourquoi il lui parle de couverture. Puis, elle fait un rire sans joie, plus gêné.
- Ahah. Ouais. C’était ça. Bien joué. Super, bien joué.
Elle avait envie de se tabasser FORT contre la table en bois. Elle avait envie de partir en se flagelleant pour ses stupides conversations et son manque, total et complet, de capacité sociale. Elle était une chasseuse, qui pouvait tuer et attraper des monstres à tour de bras … mais une fois sorti de là… Une fois sortit de cette attitude froide et détaché dont elle avait besoin pour faire son travail, elle était, clairement, incapable de sociabiliser avec les gens.
Mais là, on parlait de son homme murmure de piano, ou plutôt de Nate. Et … Bha il était incroyable en réalité. Elle n’arrivait pas à s’empêcher d’écouter sa douce mélodie qui émanait de lui. Au milieu des livres, le son était comme une symphonie rythmé et douce. De la pureté dans chaque chose. Elle réfléchit à la question suivante. Elle aurait préféré qu’il lui dise une autre blague, hein. C’était mieux de faire des blagues. Non parce que la vérité, c’était qu’elle en a foutrement aucune idée de ce qu’elle fichait ici… Ce qu’elle voulait…
- Savoir ce que tu es, avoua-t-elle alors simplement. Cela fait trois semaines que ça m’obsède. Que tu m’obsède si je dois être tout à fait sincère. Parce que tu m’as donné aucune indication, même pas une petite, et que ça me rends dingue. J’ai cherché dans tellement de livres pour avoir une réponse mais j’ai rien trouvé de concluant parce que je ne sais rien alors quand je t’ai entendu, j’ai pas pu m’empêcher de venir te voir.
Elle venait de dire tout ça en panique avant de prendre une petite respiration. Elle venait d'avouer qu'elle l'avait entendu, et qu'elle ne pensait qu'à lui depuis leur rencontre. Super. Super. Pas du tout flippante la meuf. Elle était vraiment en train de paniqué grave en réalité. Elle finit par tendre sa main vers lui mais elle ne le quittait pas des yeux. Pas une seconde. La vision n’avait rien à voir avec sa synesthésie mais avoir trois sens focalisés totalement sur lui, c’était pas assez. Elle avait besoin de le toucher aussi. Il fallait qu’elle découvre si c’était lui ou sa race qui faisait cette mélodie. Et qu’elle le protège. Cette pensée la fit à peine sursauter. Mais elle le ressentait. Elle avait besoin de savoir.
- Je m’appelle Opaline, fit-elle alors, surveillante de baignade à l’aquaboulevard de la ville.
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Toute la prudence dont tu as fait preuve ces dernières semaines et que tu as mise de côté ces derniers jours en pensant que le danger était passé refait soudainement surface, t'invite à une vigilance qui semble comme ne jamais t'avoir quitté. Tu jettes de petits coups d'œil tout autour de toi, fait appel à tous tes sens pour guetter le danger. Elle semble seule, désarmée, mais tu ne peux pas faire confiance à cette image. Tout comme tu ne peux pas faire confiance aux chasseurs. Tu les sais dangereux malgré parfois une apparence innocente, et surtout, tu les sais rarement seuls. Tu te dis que peut-être, d’autres sont déjà là, dissimulés dans les allées à attendre le moment opportun pour attenter à ta vie. Et à toutes celles de ceux qui seraient différents d’eux. Alors quand un petit garçon de six qui t’es loin d’être inconnu se jette dans tes jambes, ton premier réflexe est de le protéger lui du danger. Sous couvert d’un jeu, tu lui demandes d’aller se cacher, au cas où les choses tourneraient mal. Il hésite quelques secondes, mais ton sourire rassurant et joueur le pousse à t’écouter et à filer se cacher quelque part où il te faudra utiliser le reste de tes sens pour le trouver. L’enfant à l’abri, tu reportes enfin ton attention sur la jeune femme, te rappelle qu’elle t’a abordeé en te posant une question, sous couvert d’humour, à laquelle tu penses avoir la réponse. Tu la donnes alors, continuant d’agir normalement pour le commun des mortels même si tu as plutôt envie de la jeter dehors.
La sérénité dont tu fais habituellement preuve s’effrite à mesure que tu continues de faire face à la jeune femme te poussant à mettre fin à ces faux semblants pour savoir ce qu’elle te veut vraiment. Bien évidemment, tu n’es qu’à moitié surpris par sa réponse, elle veut savoir quelle créature démoniaque tu es, mais pas que. Parce qu’à l’entendre, elle semble obsédée par toi, ce qui ne te rassure en rien. Une chasseuse obsédée par un monstre, ça allait forcément mal finir, plus particulièrement pour toi. Ton regard se fronce malgré un sourire légèrement satisfait qui se dessine sur tes lèvres. Elle n’a rien trouvé et ça te soulage. « Tu crois que je suis assez fou pour te donner le moindre indice ? Pour quoi faire ? Que tu saches dans quels livres chercher un moyen de me tuer. Je suis pas suffisamment fou pour ça ! » Tu ne l’es même pas du tout, ayant toujours fait de la prudence un bouclier pour ton être. La main tendu de la jeune femme tendu vers toi, tu secoues très légèrement la tête de gauche à droite. Tu ne lui serrera pas la main, tu ne prétendra pas être enchanté, car tu ne l’es pas. En réalité, tu as juste envie qu’elle reparte d’où elle vienne, loin de toi. « Qu’est ce que ça change ? Depuis quand faites-vous faites dans ce genre de banalités ? Quand vous nous tranchez la tête, vous vous fichez bien de savoir comment on nous appelle ou ce qu’on fait dans la vie… » Tu restes amer face à elle, comme insulté par son comportement. Les chasseurs n’ont jamais fait dans la civilité, se fichant de vos identités, de savoir si vous aviez un nom, un métier, une famille, des gens à qui vous pourriez manquer. Pour eux vous n’étiez que des monstres à abattre. Tu ne peux t’empêcher de penser à tous ceux morts sans même qu’on ait pris le temps de s'intéresser à eux, parce que le peu d'humanité qu'il vous reste vous est arrachée dès qu'ils connaissent votre vraie nature. Alors non, pour tout cela, tu n'agiteras pas le drapeau blanc face à elle.
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Clionestra
Mar 25 Juil 2023 - 1:13
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Ok, elle rentre chez elle et elle se noie. C’était la seule chose à faire pour se purger de toutes les conneries qu’elle débiter à la seconde. Elle regarde l’homme… Elle reprit sa main doucement pour la poser le long de son short. Elle n’était pas réellement habillée pour rencontrer cet homme… Mais comment aurait-elle pu se présenter à lui ? Une image d’elle en petite fille sage, couette et petit robe de printemps avec des fleurs, s’imposa dans son esprit. Elle eut un frisson d’effroi. Elle aurait fait encore plus peur … ou en tout cas, elle aurait eu peur d’elle… Bref. Elle s’occupe de Nate. Nate. Elle trouva ça jolie. Nate. Elle l’avait déjà pensé, mais comme il ne lui donnait rien … Elle profitait des quelques informations qu’elle avait grappillé. Elle le regarde.
- Je n’ai aucune envie de te tuer, répondit-elle le plus sérieusement du monde, même si elle se doute que la parole d’une chasseuse ne veut rien dire pour lui, c’est …. Et si je te disais que toi, indépendamment de ta race, tu m’intrigues, tu m’en dirais plus sur toi ?
Son shampoing de prédilection, s’il aime la forêt ou la mer, si est le genre à transpirer, s’il est le genre à passer à côté d’un magasin de parfum dont les odeurs mélangées faisaient le piano. S’il ne voulait rien dire sur sa race, ce qu’elle peut comprendre, elle pourrait savoir si le son venait de lui, tout seul. Elle savait ne jamais avoir entendu ça. Cette odeur qu’il dégage était nouvelle, sereine, grandiose. Elle avait besoin de savoir … Elle avait même envie de le prendre dans ses bras, l’enlacer et mettre sa tête dans son cou pour écouter son odeur. HELL, on se calme Opaline, ça commence à devenir bizarre. Commence ? Non… C’était déjà archi bizarre en vrai. Quand elle demande ce que ça change, elle le regarde, elle ne sait pas. Elle ne sait vraiment pas. Elle remonte sa main sur son visage et réfléchit. Elle se répète doucement « sois normale, sois normale »… chuchotant ça.
- Je n’en sais rien, avoua-t-elle. Depuis que je t’ai entendu … ça me … perturbe. Et j’ai envie de savoir comment tu t’appelles ou ce que tu fais dans la vie… Et si on recommençait, comme des gens normaux, je suis seule, je sais que tu peux le voir, et tu peux me fouiller si tu veux.
Elle lève les bras. Elle n’était clairement pas assez habillée pour cacher quoi que ce soit. Et une petite voix perfide lui dit que comme ça, il pourra l aura touché. Elle se dispute encore « soit normale ». Et elle ne sait même pas pourquoi elle a fait ça… Les monstres, elle sait pourquoi elle les tue. Elle sait pourquoi elle les tue, parce qu’elle sait … Parce qu’elle avait vu les horreurs.
- Je n’ai jamais tué de monstre qui ne sentait pas le sang. Tu ne sens pas le sang. Le petit non plus.
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Dans d’autres circonstances, tu aurais probablement déjà fui en renversant sur la jeune femme une de ces grosses étagères sur lesquelles trônent les livres. Certes, ça t’aurais déplu de les abîmer de la sorte, mais ça t’aurais permis de gagner du temps, de récupérer Liam et de vous enfuir à toute vitesse. Pourtant tu temporises, malgré cette appréhension qui ne te quitte pas. Tu n’as pas l’impression qu’elle soit en position de force, qu’elle soit venue pour te tuer, alors oui, tu réfléchis à deux fois avant de faire une connerie qui pourrait te coûter ton boulot. Rien de folichon pour beaucoup, mais toi tu te plais ici. T’as de quoi lire à volonté, tu peux échanger avec les gens sur leurs dernières lectures, et t’anime même un atelier avec les enfants. T’as pas envie de partir, encore moins de devoir recommencer ta vie ailleurs, comme t’as dû le refaire à plusieurs reprises. Non, t’as envie de continuer ainsi, tel un monsieur tout le monde, et de faire disparaître le fait que t’es une bête que l’on traque sans cesse. Alors t’as presque envie d’y croire quand la jeune femme, Opaline, te dit qu’elle n’est pas là pour te tuer. T’as presque envie de t’accrocher à ses mots pour préserver ta vie telle qu’elle est, mais tu sais que ça serait imprudent. On ne peut pas faire confiance à un chasseur. C’est la règle de survie n° 1 dans ton monde, et tu ne peux pas y déroger. ” Non. “ Que tu réponds sèchement malgré toi. Mais ce n’est pas plus mal, parce que tu sais que tu ne dois pas te laisser amadouer, que tu ne dois pas faiblir face à elle, et sa potentielle bienveillance. Tu sais que chaque information qu’elle pourrait obtenir de toi pourrait être utilisée comme une arme pour te détruire, alors tu t’y refuses. Elle ne saura rien.
L’idée de recommencer à zéro est tentante, charmante, mais tu sais que tu n’y arriveras pas. Tu sais que tu ne pourras oublier qu’elle en a tué d’autres comme toi, et qu’elle en tuera d’autres. Ca ne sera peut-être pas toi aujourd’hui, ou elle demain, mais tu sais qu’à copiner avec une chasseuse, tes jours seront comptés. ” Tu m’as trouvé, alors tu les as tes infos. Tu t’en contenteras, j’en suis certain. “ Tu la toises alors qu’elle lève les bras, prête à se faire fouiller, mais tu ne prendras pas ce risque. Même désarmée, elle pourrait encore t’empoisonner ou te tordre le cou. ” Et les autres ?” Demandes-tu, le regard chargé de colère, en pensant à l’idée même qu’un de ses coéquipiers puisse s’attaquer à un enfant, sous prétexte qu’il n’est pas totalement humain. Tu sais qu’ils ne se gênent pas pour cela, qu’ils voient ça comme un moyen d’empêcher le mal de se répandre. T’en as fait les frais à une époque, et tu ne laisserais pas un petit garçon subir le traumatisme que tu as vécu. ” Tu n’as aucune idée de ce que je sens ! “ Affirmes-tu sans savoir, sans mesurer la teneur de ces mots. ” Tu ne crois pas qu’on a vidé un humain de son sang ce matin ? Tu ne m’as pas coursé avec cette idée en tête la dernière fois ? “ Elle t’a certes laissé partir après, mais après tout, n’était-ce justement pas pour mieux te piéger aujourd’hui ?
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Clionestra
Mar 5 Sep 2023 - 14:54
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
- Je n’ai pas envie de … de m’en contenter. Je n’en ferais rien. Je veux dire…
Savoir qu’il était là, c’était déjà pas mal … mais elle avait besoin de le connaître. Elle avait besoin de savoir ce qu’il était, qui il était … mais qu’est-ce qu’elle ferait de tout ça ? Elle n’en ferait rien parce qu’elle ne pourrait rien en faire … Elle ne voyait pas comment elle pourrait … laisser mourir cette odeur. Elle le regarde, cherche une solution dans les yeux de Nate. Il n’y avait aucun moyen ? Pour qu’ils se … qu’ils discutent. Elle voit sa colère, sent sa colère, ça rajoute un tambour dans sa musique intérieur. La colère, la peur, la joie, tout ça avait aussi une odeur, et chaque odeur qui se rajoute sur lui semble s’harmoniser, se faire plus forte, meilleure. Elle avait envie de fermer les yeux et profiter de ce qu’il émane de lui. Même sa colère était un baume à ses oreilles. - Les autres ne sont pas là. Il n’y a que moi, dit-elle en lui répondant en regardant droit dans les yeux, je suis la seule à t’avoir retrouvé. Et je sais ce que tu ressens.
Ce qu’il sent, en tout cas. Il sent la tristesse, la peur, la colère. Il sent les livres. Il sent son espèce, ou alors autre chose qui donne le piano avec le murmure. Il sent la bonté. Il sent bon. Tout simplement. Il sent des odeurs qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir sentir sur une personne. Alors, elle ferme les yeux, se concentre sur lui encore plus. Respire doucement et analyse ce qu’elle peut sentir.
- Tu n’as jamais tué. Le petit non plus, affirma-t-elle en laissant son regard se poser sur lui, et je t’ai laissé partir. Tu es innocent. Tu as peur des chasseurs. J’ai peur des monstres. Ceux qui tuent sans chercher. J’ai tué un vampire dernièrement, qui violé et tué des enfants pour le plaisir de les entendre pleurer.
Elle eut un frisson de peur et d'effroi à parler des vampires. Sa mère avait été massacré par des vampires. Elle était là. Elle avait tout vue. Incapable de la protégé. Elle détestait parler des vampire. Mais ... Là... Elle avait besoin de lui dire. Elle avait besoin de lui faire comprendre que, parfois, il fallait tuer les monstres. En plus, ils se cachent, ils n’assument pas, ils sont dans des endroits sombres. Les monstres font peur. Les chasseurs faisaient-ils peur aux monstres « innocents » ? Elle ne pourrait pas dire que ça lui déplait. Parce que les monstres étaient plus prompts à devenir vicieux. Elle s’approche de l’acceuil et attrape un stylo et une feuille. Elle ne lui tourne pas totalement le dos, mais elle reste terriblement vulnérable. Elle écrit son numéro de téléphone et son prénom. Elle finit par lui tendre
- Crois-moi, c’est aussi bizarre pour toi que pour moi.
Elle lui laisse le numéro et elle se recule. Elle se fige d’un coup, ferme les yeux et respire avant de se tourner.
- Tu diras au petit que pour un cache-cache, se cacher derrière le bureau, ce n’est pas une bonne idée. Il devrait essayer plus les hauteurs.
Elle le laisse là. Passant à côté d’une veste, elle en sent l’odeur de l’homme et l’attrape sans lui demander. Elle avait besoin de sentir et entendre cette odeur. Elle reviendrait peut-être, s’il ne l’appelle pas. Elle se demande combien de temps elle devrait attendre.
HRP – Je me dis qu’on pourrait dire que le vampire avait un essaim, ou un partenaire, et que Liam se fait avoir, et il l’appelle pour l’aider sans savoir que ça a un rapport ? Ou quoi que ce soit ? N’hésite pas aussi si tu veux la faire arrêter, ou si préfères qu’elle ne parte pas, ou quoi. Je me disais juste que c’était plus logique comme ça. En espérant que ça te convienne ;)
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Tu sais que tu ne peux pas faire confiance aux chasseurs, quand bien même l’idée peut parfois être tentante. Leur faire confiance, c’est faire de vous des proies faciles. Ils ignorent beaucoup sur vous, et c’est tant mieux. Car contrairement aux loups-garous, vampires et bien d’autres créatures, vous êtes plus discrets, moins nombreux, ce qui vous permet de passer plus facilement inaperçu. Vous couvrez vos traces, brouillez les pistes, et il doit continuer d’en être ainsi. De ce fait, tu ne peux rien dire sur qui tu es, encore moins sur ce que tu es. Si elle venait à le savoir, c’est toute ton espèce qui serait en danger, qui pourrait s’éteindre, quand les humains eux, pullulaient, jusqu’à esclavager la terre entière. T’as envie de la mettre dehors par la force, mais tu ne veux pas déclencher un incident, ni même que ton comportement puisse être reporter à ton employeur. En réalité, tu l’aimes ce boulot, et tu espères que tu n’auras pas à en changer pour avoir été découvert par une chasseuse, pourtant, il va bien falloir que tu t’y prépares. Après tout, combien de temps pourrait-il s’écouler avant qu’elle n’en parle au reste des siens. Un jour ? Deux ? Et ce même si elle t’assure du contraire. Tu ne peux pas lui faire confiance. « Tu ne sais rien de moi ni de ce que j’ai fais ! » T’es catégorique, presque agressif. Cette confiance qui émane d’elle, ce côté je sais tout t’exaspère.T’aimerais la faire taire, mais t’as aucun moyen pour. « C’est ce que vous faites également aux nôtres. » Tu sais que certaines espèces ne sont pas irreprochables, mais en matière de torture et de violence, les chasseurs n’étaient pas en restent. T’en avais été témoin plus jeune, de cette cruauté. Même un animal n’aurait pas été traité de la sorte. Mais à leurs yeux, vous étiez même moins que cela.
Tu la regardes te tourner le dos, sans jamais la quitter des yeux. Jamais tu n’aurais pris un tel risque, toi, même face à quelqu’un qui semble désarmé. Tu l’observes se munir d’un stylo, gribouiller sur un morceau de papier que tu saisis quand elle te le tends sans savoir ce qu’il contient. T’as envie de lui rire au nez. Que croyait-elle, que vous iriez boire un verre à l’occasion elle et toi ? Quelle blague. Le papier froissé entre tes doigts, tu la regarde s’éloigner, sans rien dire, ignorant ses conseils. Vous n’en aviez pas besoin. Ni même de cette veste dont elle s’empare en quittant la pièce. Ce n’était pas avec ça qu’elle pourrait apprendre quoique ce soit sur toi. Qu’Opaline disparaisse, c’est tout ce que tu désirais, et c’est ce que tu as eu. Pendant un temps…
***
Les jours se sont écoulés, une nouvelle fois, sans manifestation d’Opaline ou de chasseurs et ce n’était pas toi qui allait t’en plaindre. Pourtant, la paix n’a pas duré. Ton neveu disparu, t’as imaginé le pire, commencé à te demander si les chasseurs n’étaient pas derrière tout ça. S’en prendre à un enfant pour t’atteindre, toi et tout ton clan, ça leur ressemblait bien. T’as hésité à t’en prendre aux leurs, t’étais devant la piscine municipale, à réfléchir comment tu pouvais t’y prendre quand le doute a été levé. Les vampires. Vous ne savez pas, si cela était volontaire de leur part ou un accident, mais vous - et notamment ta sœur - étiez décidé à reprendre cet enfant. Pourtant, tu le sais, que vous n’êtes pas assez nombreux pour affronter les vampires seuls. L’aide demandé aux loups-garous mais refusé, t’as décidemment pris la décision la plus stupide de ta vie. Le numéro resté froissé dans un des tiroirs de ton bureau, t’as fini par contacter la chasseuse sans vraiment lui dire de quoi il était question. Pas le moment de lui montrer que vous étiez en position de faiblesse. Tu lui as donné rendez-vous à la bibliothèque, après sa fermeture. Nerveusement, tu attends sa venue, te demandant si elle ne va pas en profiter pour te piéger. Quelque part, tu t’en ficherais presque à condition que vous réussissiez à libérer Liam avant cela.
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Clionestra
Lun 9 Oct 2023 - 23:03
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Elle dormait avec l’oreiller entouré de la veste de l’homme. Merde, elle était folle. Comme tous les jours, elle se disait qu’elle était folle. Elle prend l’oreiller veste et enfoui sa narine, et ses oreilles, à l’intérieur pour ne plus sentir et entendre que ça. Elle était devenue une folle, et si elle n’avait pas la certitude que son cousin ne la cherche pas, elle irait s’enterrer dans un coin pour attendre la fin de sa vie. Non … parce qu’être obnubilé par un homme, déjà, ce n’était pas son genre. Mais alors son obsession allait directement vers une créature … Elle était folle de vouloir … Non… Oui. Oui, elle avait un grave pet au casque. Et elle enfoui un peu plus son nez. Elle avait besoin de ça pour relativiser. Il n’avait pas appelé. Ni son cousin. Personne. Elle était la seule chasseuse dans les environs … et elle n’arrivait pas à sortir. Elle ne voulait pas que Nate croit qu’elle le piste. Et s’il sort, elle va le chercher.
Quand le téléphone sonne, elle ne croit pas un instant que cela puisse être l’homme en question. Après tout, il avait clairement fait comprendre qu’il ne voulait pas d’elle… Et elle n’avait trouvé aucune solution pour lui faire changer d’avis. Mais c’était lui. Elle se casse la figure dans son lit de camp avant de rouler pour vérifier le message. Ouais… C’était possiblement un piège… Mais, après tout, elle le sentirait ou l’entendrait avant de se faire choper, donc.
Elle se prépare. Elle se demande ce qu’il veut … elle hésite à prendre son katana… Puis, elle décide de prendre juste le fouet pour ne pas être trop sans arme, mais ne pas donner l’impression de venir à la guerre. Elle ne se maquille pas mais vérifie ses dents, ses lèvres, et même la courbure de ses cils. Elle arrive à l’heure demandée. Elle rentre dans la bibliothèque, qui était encore ouverte pour s’approcher de Nate dont elle entendait l’odeur caractéristique. Elle reste à distance raisonnable.
- Je n’ai pris que mon fouet, dit-elle simplement avant de lui montrer le fouet noir à sa ceinture sur une tenue qui ne ferait pas de défaut dans une scène de BDSM, mais c’était pratique en vrai.
Elle le regarde, et elle entend. L’effroi. La peur. L’odeur de son pire cauchemar, elle fronce les sourcils et le regarde avec inquiétude.
- Tu as besoin de moi pourquoi ? demanda-t-elle, consciente que ce moment pourrait clairement l’aider à profiter un peu plus de l’odeur de Nate mais qu’il était aussi bien sous tension pour parler d’elle et de lui.
Pas qu’il puisse y avoir un elle et lui. Juste qu’ils étaient là. Elle le regarde. Elle fait un pas vers lui. Elle avait envie de lui diminuer l’effroi. C’était toujours beau et harmonieux …. Mais le bruit énonçait ce qu’elle n’aimait pas. Elle attendait de savoir.
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Tu as retourné les choses sous tous les angles pour essayer de trouver une solution. Une solution qui en plus ne serait pas désapprouvée par les tiens. Vous êtes si peu nombreux, dans cette ville, tout comme sur cette planète. Une minorité parmi une minorité déjà bien pourchasser. Vous avez moins de difficultés à vous mêler aux mortels, mais contrairement aux vampires ou aux loup-garous, vous êtes soumis aux lois naturelles pour engendrer les votres. Raison pour laquelle vous ne vous mélangez que peu, pour laquelle vos enfants sont si importants. Ils sont l’avenir de votre espèce, comme pour les humains. Quant à Liam, il était ton neveu, et lui, encore moins que les autres, tu ne pouvais le laisser encourir le moindre danger. T’as donc abandonné l’idée de prendre une décision censé, les idées d’alliances et de négociation qui effleurent encore les esprits des un et des autres. T’as pris une décision seul, parce que tout le monde aurait tenté de t’en dissuader, parce que tout le monde t’aurais reproché de vous mettre en danger. Habituellement, ce sont eux, les chasseurs qui traquent et tuent vos enfants, c’étaient eux, les véritables menaces pour votre espèce. Ca n’est jamais les loups garous, ou les vampires, quand bien même vos relations sont tendues. Ca a toujours été eux, les chasseurs, et tu t’apprêtes à faire équipe avec l’une d’entre elle. Mais quel imbécile.
Patiemment, tu attends en parcourant une énième fois les allées de la bibliothèque pour vérifier que tout est à sa place. C’est rare venant de toi, mais tu tiens difficilement en place, traduit des gestes d'impatience. Tu ne sais pas à quoi t’attendre, tu ne sais pas si elle va réellement jouer le jeu ou si tu dois attendre le pire. L’inconnu t’ouvre les bras. En entendant la clochette de l’entrée, tu ressors des allées, grogne légèrement en te trouvant bête de ne pas avoir pensé à prendre une arme avec toi. Au cas où. Tu observes Opaline quand elle se montre, seule. Il faut croire qu’elle n’a pas décidé de te trahir ce soir, bien que la présence de son fouet te laisse perplexe. Quand elle t’interroge, tu te renfrogne, comme si elle venait de t’insulter. Quelque part, tu l’es un peu, conscient de n’être pas suffisamment assez fort pour te passer de l’aide d’un ennemi. C’est ton égo qui est touché, mais pour Liam, tu laisserais ton égo être brisé mille fois. “ L’enfant qui était avec moi la dernière fois que l’on s’est vu… Liam… Il a disparu. “ Ce n’est pas le mot exact, et tu le sais. S’il avait simplement disparu, tu te serais adressé à la police, et tu penses qu’elle s’en doute. Mais tu essayes de la préparer à la suite, d’évoquer le sujet sans qu’elle pense que tu essayes de l'entraîner dans un terrible traquenard. “ Enfin, plus exactement, il a été enlevé… Par des vampires, avec d’autres enfants. “ Ils sont des dizaines, vous le savez, car vous avez remonté leurs traces. Tous humains, sauf Liam. Une erreur de leur part, l’enfant ne dégageant pas encore la même aura que vous. Et pourtant, ils refusent de vous le rendre, mettant fin au statu quo qui a toujours, officieusement, régi votre monde. “ J’aimerais que… “ Les mots te brûlent les lèvres. Tu n’arrives pas à croire que tu es là, que tu en es réduit à ça, demander l’aide d’une assassin. “... Tu m’aides à le libérer. “ Pas de s’il te plait, pas d’insistance dans ta demande. Tu demandais de l’aide à l’ennemi, mais tu avais encore un peu de dignité. Tu ne la supplierais pas pour cela, mais si elle venait à te dire non, tu resterais digne et ferais seul ce que tu as à faire.
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Lun 30 Oct 2023 - 19:28
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Il ne lui faut que peu de temps pour se souvenir de la bouille adorable de l’enfant ainsi que de son odeur. L’enfant était allé se cacher sous le bureau et elle avait prévenu de trouver une meilleure cachette la prochaine fois. Elle se souvient de sa tête tout contente de venir parler à Nate. Elle ne pouvait que le comprendre… Elle serait une enfant avec sa même maladie que maintenant, elle collerait certainement Nate comme un petit Koala. Ce n’était pas le moment de penser à ça. Elle allait ouvrir la bouche pour ne dire que ce n’était pas elle … Mais comme elle ne sentait que lui, aucune menace et seulement de la peur et non de la colère en Nate, elle se tut. Il sait déjà qu’elle n’avait rien à voir là-dedans. Elle était surprise qu’il l’appelle, surtout pour quelque chose d’aussi grave. Fronçant les sourcils, elle fit un faible hochement de tête pour lui dire de continuer, qu’elle comprenait et qu’elle écoutait. Elle se glace quand elle parle de vampires avec des enfants… Elle était certaine d’avoir tué l’autre psychopathe la dernière fois … Elle ne s’attendait pas à ce qu’ils soient plusieurs. Et elle ? Elle était toute seule. Pas réellement, elle avait Nate … mais elle était la seule chasseuse des environs pour encore un petit moment.
- Merde, souffla-t-elle faiblement, vous savez où ils sont et combien ?
Elle demande parce que si Nate, faisant parti du monde de la nuit, le sait… Qu’il a conscience qu’il est kidnappé par eux, et qu’il n’a pas encore le petit Liam, cela voulait dire que les ennemis étaient trop nombreux… Ou complètement allumé. Les vampires qui saignaient des humains drogués finissaient par perdre le peu de neurone qui survivait à un cerveau mort … Ce n’était pas elle qui le dit, mais la science … et un vampirologue qui a passé sa vie à étudié des vampires, bien qu’elle ne désire pas savoir comment il avait pu étudier des vampires alors que leur cadavre devienne poussière à la moindre mort définitive.
- Il va falloir que l’on passe par chez moi. Je n’ai pas pris mon katana pour te voir, mais si on doit s’attaquer à un essaim, j’en aurais besoin pour les élim…
Elle se stoppe. Si elle n’avait pas pensé un instant à refuser cette demande d’aide, ayant embrayé directement sur le fait qu’elle voulait avoir des informations, elle pensa à leur discussion. Le fait que les chasseurs tuent avant de penser. Elle fronce à nouveau les sourcils. Elle ne serait pas comment faire pour récupérer un enfant d’une bande de vampire sans les tuer … Sauf servir d’appât et très certainement crevé.
- On est d’accord qu’eux, je peux les faire disparaître ? Toucher à un enfant ça ne doit pas être pardonné ! Surtout quand il est comme toi.
Moins fort, moins pur, plus … Différent. Mais le petit avait aussi une odeur qui chante et n’avait d’égale que la voix d’une sirène. Nate ne pouvait pas comprendre. Il ne comprendrait peut-être jamais… mais elle comptait bien l’aider, avec ou sans sa confiance. Puis, elle attrape son téléphone et fait un plan de la ville. Elle sait qu’ils n’ont pas le temps… Si c’était des vampires comme le dernier qu’il avait tué, ils allaient commencer à vider le sang des enfants prochainement après avoir « jouer » avec eux. Pas le temps. Et pour une fois, elle n’aurait pas besoin de traquer. Si l’homme avait déjà une idée de qui et où, elle n’aurait pas à traverser la ville en écoutant les odeurs pour retrouver celle de Liam.
- S’ils sont comme celui que j’ai éliminé, on a un peu de temps avant qu’ils ne commencent leur petit jeu macabre, il est disparu depuis combien de temps ?
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
T’as pas pu t’empêcher de penser qu’elle était mêlé à ça, à cette disparition soudaine. ni de te culpabiliser pour cela. C’est toi qui l’avait amenée jusqu’ici, toi, qu’elle suivait, toi qui avait mis en danger ton clan. T’as regretté de ne pas avoir parlé d’elle aux autres, de ne pas avoir fait le nécessaire pour résoudre le problème aussitôt que tu en as eut conscience.T’as hésité à le faire, au moment où t’as appris, mais t’as pas oser avouer à ta soeur ta faiblesse, t’as pas eu le courage de lui dire que c’était ton imprudence qui avait mis en danger son fils. Tu voulais régler ça en solo, de ton côté, assumer ton erreur. Mais finalement, t’as fait fausse route, et au fond de toi, ça t’a soulagé. Parce que même si tu refuses de l’admettre, tu apprécies la non-hostilité d’Opaline à ton égard. Elle est la première - en dehors de ceux qui sont comme toi - à savoir et à avoir continué de te parler comme un être humain, la première à ne pas essayer de te planter une balle dans la tête à la moindre occasion. T’as donc renoncé à toute tentative d’agression en apprenant qu’elle n’était pas mêlée à cette histoire, et pire encore, tu t’apprêtais à lui demander son aide.
Lorsque tu lui fais face, c’est toujours à une distance raisonnable de toute arme blanche qu’elle pourrait sortir de nul part. Oui, tu t’apprêtes à lui demander de l’aide, mais non, t’es pas encore suffisamment stupide pour lui faire totalement confiance. Tu lui exposes le problème, sans trop rentrer dans les détails. Tu ne parles pas du nombre d’enfants qui ont été enlevés, ni des négociations en cours entre ton espèce et les vampires, encore moins des raisons qui vous poussent à vous associer aux loups-garous plutôt qu’aux vampires. Pour elle, vous étiez tous des monstres, et tu es persuadé qu’elle ne comprendrait pas les règles qui régissent votre monde. Néanmoins, tu acceptes de répondre à ses questions, jugeant qu’elle pourrait avoir besoin de ces informations pour se préparer à cette mission de sauvetage. “ En ville ? Ils sont des centaines, mais là, ils ont agi à trois. Et oui, je sais où les trouver. “ Tu ne prendras pas le risque de lui donner la localisation, de peur qu’elle te double, ou te la fasse à l’envers. Après tout, elle est déjà en train de parler d’extermination quand toi tu n’as mentionné qu’un sauvetage. “ On récupère Liam, rien de plus. Si on s’attaque à eux, c’est toute la ville qui va entrer en guerre. “ Parce que ça serait perçu comme tel, et que sans le soutien de d’autres espèces, vous ne survivrez pas à une telle attaque en guise de représailles. Néanmoins, tu sens que l’idée est loin de l’enchanter, que vos divergences d'opinions sont sur le point de s’affronter. Tu n’y avais pas pensé avant d’y être confronté, mais finalement, peut-être que ce n’était pas une très bonne idée. Car même si vos espèces étaient diamétralement opposées, il y avait une espèce de statuquo entre vous, à respecter. “ Quel petit jeu ? “ Tu ne sais pas vraiment de quoi elle parle, chaque espèce ayant ses travers sur lesquels les autres fermaient les yeux. Tu connais la violente réputation qu’ont les vampires sans vraiment avoir prêté trop attentions à leurs agissements. “ Deux jours. “ Que tu réponds, sans trop savoir si tu dois t’inquiéter ou non de cette durée de disparition, surtout que vous saviez qu’il était vivant, et pour le moment, bien traité.