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LE TEMPS D'UN RP

I need you more than I want to (chou)

Gaïa
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Sabrina
Gaïa
Sam 12 Nov - 18:12
Le contexte du RP
Chicago, 10 novembre 2022, 14h30.
La situation
Ce qui unit Tulio et Faith, ce sont des rencontres en coup de vent. Des rencontres qui prennent aux tripes et au coeur. Une évidence qui effraie, un besoin viscéral de se voir. Pourtant, tout les oppose. Elle est une mère de famille mariée et dévouée à Dieu. Il est à la solde de la mafia italienne, partageant son temps entre les sales boulots et l'entrée d'une boite de nuit. La dernière fois qu'ils ont choisi de se voir, le destin s'est encore joué d'eux. Cette fois-ci, ils espèrent se retrouver sans encombre.

Contexte provenant de ce ship incroyable qui a bien le droit de poursuivre ses adorables aventures.
Gaïa
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Sam 12 Nov - 18:16

Faith Graham
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis mère au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et c'est compliqué.

(ça arrive)
crédit avatar : vesna.

I need you more than I want to.
***

Alors qu’elle tourne la clé dans la serrure de la porte de sa maison, Faith espère que tout se passera bien cette fois. Les rencontres avec Tulio sont toujours improbables et interrompues. Elle aimerait pouvoir passer un moment avec l’italien sans que rien ne vienne les perturber. Elle voudrait qu’il n’y ait que le temps qui défile trop vite, ce temps contre lequel ils ne peuvent rien avant d’être rappelés à leurs obligations. La blonde espère ne pas recevoir d’appel de l’école d’Harry. Elle n’a pas envie de voir ce nouveau rendez-vous écourté. La dernière fois qu’ils se sont vus, elle pouvait se rendre compte que le brun et elle allaient aborder une conversation importante pour en apprendre sur l’autre. Elle avait même commencé à parler de son passé. Faith aurait voulu raconter son histoire en une seule fois et ne pas avoir à revenir plusieurs fois sur la douleur que cela provoque encore dans son cœur. Pourtant, elle sait qu’elle devra une explication à Tulio. On ne quitte pas quelqu’un en lui annonçant que l’on est née et que l’on a grandit dans une secte sans s’attendre à de nombreuses questions. Cela l’angoisse un peu, la jolie mère de famille. Et une fois encore, la culpabilité la prend aux tripes alors que son palpitant bat la chamade à l’idée de retrouver la chaleur du toucher du méditerranéen. Elle souffle en montant dans le bus qui va l’emmener au centre de Chicago. Elle sait qu’elle aurait dû se raisonner et prendre le dernier rendez-vous comme un signe : ce qu’elle fait est mal et elle ne devrait surtout pas y retourner. Dieu lui a laissé une chance de revenir sur le droit chemin et elle l’a refusée, commettant ainsi un grave péché. Mais cela a l’air si juste dans son cœur. Elle peut ressentir au fond d’elle-même qu’elle ne devrait jamais laisser Tulio s’éloigner, peu importe à quel point l’homme peut se monter mystérieux et inquiétant. Si elle s’est plusieurs fois sentie agacée à son contact, Faith n’a jamais eu le sentiment d’être en insécurité, pas par sa faute en tout cas. C’est sans hésitation qu’elle lui a envoyé un nouveau message, toujours discrètement, pour présenter des excuses après son brusque départ et proposer une nouvelle rencontre. Sans surprise, sa proposition a été accueillie avec enthousiasme. Pas de véritable plan, seulement l’envie et le besoin de se retrouver.

Quand elle arrive enfin à destination, Faith a les mains moites. Une nouvelle fois, scrute la foule jusqu’à apercevoir ce visage qu’elle apprécie tant. Un peu plus à l’aise à chaque fois qu’ils se voient, la blonde tend une main vers lui en arrivant à sa hauteur et serre ses doigts entre les siens avant de s’approcher et d’offrir à Tulio une brève étreinte. Son cœur semble vouloir quitter sa poitrine quand elle s’éloigne, le rouge aux joues et les lippes étirées d’un immense sourire rayonnant. « Bonjour… » articule-t-elle doucement. Elle sait que dans leurs deux esprits, l’image de William et des enfants se dessinent et même si cela lui fait du mal, Faith repousse ce tableau. C’est si simple lorsque Tulio lui sourit. Elle se mordille la lèvre en cherchant quelque chose à dire, il a raison, les rencontres trop classiques ne leur correspondent pas. C’est dans le feu de l’action, quand ils n’ont pas le temps de réfléchir qu’ils s’entendent et se complètent le mieux. Quelques mèches blondes s’échappent du chignon noué sur sa nuque. « J’espère que l’on sera tranquille cette fois. » Pour cette discussion parfaitement innocente entre amis… Bien sûr… Elle ne peut pas s’empêcher, Faith, d’attraper une fois encore la main de Tulio. Elle a besoin du contact de l’italien pour se sentir bien. Elle sourit finalement en l’entraînant à sa suite vers le musée d’art contemporain qu’ils se sont mis d’accord pour visiter il y a quelques jours.
Chouu'
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Chouu'
Lun 14 Nov - 15:21

Tulio Duarte
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis homme à tout faire pour une mafia italienne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque je suis amoureux.

Tulio est né au Portugal mais a atterri aux USA durant son adolescence. Pour fuir ses responsabilités dans le meurtre d'un rival, il a sauté dans le premier bateau et a passé quelques jours de galère en Sicile. Là-bas, un mafieux l'a embauché comme petite main. Il l'a ramené aux États-Unis et a fait de lui son homme à tout faire. Courses, garde d'enfants... assassinats, et autres joyeusetés. Partagé en reconnaissance éternelle et soumission dérangeante, Tulio rêve de liberté sans être capable d'envisager sa vie loin de la mafia qui l'exploite.
Je me revois étendu dans l'herbe, le regard dans le bleu du ciel américain alors que Faith à mes côtés a dû s'en aller. J'entends encore la sonnerie de son téléphone, la réalité qui nous a rattrapé, le ciel qui m'est tombé sur la tête. Je n'avais pas digéré la moitié de ses propos et j'avais mille questions pour elle, sans parler des inquiétudes... Mais je n'ai pas eu l'occasion d'exprimer quoique ce soit.
Le temps de me redresser, d'épousseter brièvement mon jean et d'articuler un semblant de prétexte pour la retenir : elle avait disparue.

Aucune de nos rencontres n'est normale. Aucune ne se passe sans problèmes, sans troubles, sans éclat.

J'étais retourné auprès de mon boss pour me plonger dans quelques missions sans fin histoire d'oublier. Mais je n'ai jamais été rancunier et je n'ai pas l'intention de lui reprocher quoique ce soit. Je sais que notre jeu est dangereux. Je sais que Faith a énormément à perdre, je n'oserai jamais lui en vouloir.
La vie reprenait son cours normalement, avec ce petit espoir que j'allais à nouveau croiser sa route. Le hasard encore ? Son choix une nouvelle fois ?
Quand j'ai reçu ses excuses et sa proposition, je ne peux pas vous expliquer à quel point j'étais heureux !

Aujourd'hui j'ai peiné à me libérer. Jusqu'au dernier moment mon emploi du temps peut être modifié. Je déteste cela. Ça ne m'a jamais contrarié car je dépends totalement de mes employeurs. Mais si je veux voir Faith maintenant... Comment m'y prendre pour libérer du temps ?
Je dois être à l'heure à la discothèque ce soir, ça me laisse un créneau assez confortable et je rejoins le musée avec soulagement. Et quand enfin je l'aperçois, il n'y a plus l'ombre d'un nuage dans mes pensées ;

« Faith ! »

« Bonjour… »

J'ouvre les bras avec un naturel qu'elle doit commencer à me connaître. Malgré ses éventuelles réserves, elle se rapproche et m'enlace. Mon sourire s'élargit davantage et j'inspire son parfum avant de la relâcher à regret. Heureusement elle attrape ma main et je scelle cette prise avec bonheur.

« On sera tranquille, j'en suis sûr. Enfin, jusqu'à la prochaine obligation mais d'ici là : profitons-en. »

Nous atteignons le musée et j'invite la blonde au moment de passer au guichet. Une fois au milieu des couloirs remplis d’œuvres, je suis partagé. J'adore ces créations, je suis fasciné par les techniques artistiques qui défilent sous mes yeux, j'aimerais passer des heures à les déchiffrer et m'imprégner de l'univers de chaque artiste mais ...
Mais je ne saurai pas me concentrer ni savourer quoique ce soit ici. Pas si Faith est à mes côtés. C'est elle que je bouffe des yeux, c'est elle qui attire toutes mes réflexions, ma curiosité, ma passion.

Face à un tableau de plusieurs mètres de hauteur, nous prenons place sur l'un des bancs prévus pour sa contemplation. Les formes abstraites sont colorées et invitent à la fantaisie.
Je glisse une main dans le bas de son dos et pose mon menton sur son épaule, l'observant avec douceur.

Le tableau est démesuré à mon sens, mais pas désagréable à regarder. Ça n'entrerait pas dans un logement, pourtant le titre "à la maison" expose le paradoxe de l'artiste. Personnellement je l'ai déjà assez vu, et mes lèvres se perdent dans le cou de la mère de famille.

« ... tu es de loin la plus sublime création ici. »

Gaïa
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Gaïa
Lun 14 Nov - 17:58

Faith Graham
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis mère au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et c'est compliqué.

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Avec sa petite main perdue dans celle de Tulio, Faith se sent à sa place. Il lui faut au moins ça après s’être défaite de l’étreinte chaleureuse. Elle sourit quand il évoque leurs diverses obligations, choisissant de le prendre avec humour et philosophie. En réalité, l’idée de devoir le quitter dans quelques heures l’attriste déjà. A l’entrée du musée, la blonde remercie son compagnon qui l’invite généreusement et glisse son bras sous le sien pour commencer à déambuler dans les immenses salles remplies de tableaux plus beaux les uns que les autres. Depuis qu’elle a quitté sa communauté, Faith aime beaucoup sortir, apprendre de nouvelles choses et profiter de chaque instant pour se cultiver. Elle ne rattrapera jamais dix-sept ans d’ignorance, elle en a conscience mais en presque vingt, elle a le sentiment de ne pas s’en être si mal sortie. Et pourtant, aujourd’hui alors que son regard court sur les différentes toiles, son esprit est ailleurs, tourné vers l’homme qui occupe chacune de ses pensées depuis déjà de nombreuses semaines. Sa présence fait naître en elle des sensations qu’elle pensait ne jamais découvrir. Et cela l’effraie, parce que ces sensations, c’est avec William qu’elle devrait les ressentir. Mais elle ne parvient pas à oublier Tulio, il est entré dans sa vie, venu de nulle part et semble ne jamais pouvoir en sortir. Elle ne le veut pas. Elle veut le voir chaque jour que Dieu fait. Elle se prend à rêver à un avenir commun, eux qui n’en ont pas. La croyante a choisi d’unir sa vie à celle du pasteur, pour le meilleur, pour le pire et surtout, jusqu’à ce que la mort les sépare. Le regard que l’italien porte sur elle est intense et Faith sourit à chaque fois qu’elle lui lance des œillades discrètes tout en essayant de se concentrer sur les œuvres d’art exposées.

Faith se laisse finalement entraîner devant une toile aux proportions exagérée. Avant sa grâce habituelle, elle s’installe sur le banc, laissant sa jambe se coller contre celle de Tulio. Le regard levé vers le tableau, elle rougit à nouveau quand le brun l’enlace sans cesser de la fixer. Aux yeux de tous les autres visiteurs, ils doivent alors l’air d’un couple parfait, amoureux comme au premier jour. Les petites mamies dans le coin de la salle les envient sans doute, se rappelant leur jeunesse et leurs amours passées. Quand au groupe d’adolescents occupés à croquer la toile, ils doivent espérer rencontrer un jour quelqu’un qui saura les regarder comme Tulio admire Faith. Elle aimerait tant, la jeune femme, qu’ils aient tous raison, que la vérité soit si simple que ça, qu’ils soient justes deux amoureux que rien ne contraint. Elle frissonne quand les lippes de l’italien viennent caresser la peau de son cou. Ses paupières se ferment doucement alors qu’elle soupire tout en penchant la tête pour lui offrir un meilleur accès à son épiderme. N’arrête jamais de me toucher. Ne plus profiter de tes caresses serait une torture à laquelle je ne survivrais pas. A son compliment, elle tourne son visage vers lui, se perdant une fois encore dans ses orbes sombres. Elle aime l’entendre parler, écouter sa voix chaude et son accent. Dieu cet accent… Lentement, elle remonte une main vers sa joue mais stoppe sa course avant de sentir sa barbe sous sa paume. A regret, Faith détourne le regard. « Tulio… je suis mariée… » Elle manque de conviction, ne se dégage pas de son étreinte, vient sans réfléchir poser une main sur la cuisse du méditerranéen. « Ce n’est pas bien… »
Chouu'
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Ven 18 Nov - 11:47

Tulio Duarte
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis homme à tout faire pour une mafia italienne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque je suis amoureux.

Tulio est né au Portugal mais a atterri aux USA durant son adolescence. Pour fuir ses responsabilités dans le meurtre d'un rival, il a sauté dans le premier bateau et a passé quelques jours de galère en Sicile. Là-bas, un mafieux l'a embauché comme petite main. Il l'a ramené aux États-Unis et a fait de lui son homme à tout faire. Courses, garde d'enfants... assassinats, et autres joyeusetés. Partagé en reconnaissance éternelle et soumission dérangeante, Tulio rêve de liberté sans être capable d'envisager sa vie loin de la mafia qui l'exploite.
Ce musée est célèbre mais pas le plus renommé, ce tableau n'est pas si magnifique et pourtant, de vivre et partager ces choses avec Faith les rend inoubliables. Je saurai désormais reconnaître ces œuvres que nous avons commentées ensemble ou cette peinture géante et j'aurai, à chaque fois, comme un pincement au cœur. Les créations des artistes appartiendront un peu à celle pour qui j'ai des sentiments désormais, mon respect pour ces femmes et ces hommes talentueux est presque atténué par la simple présence de la jolie blonde.
Je me nourris de sa compagnie cette après-midi et quand on se retrouve côte à côte, j'ai besoin de plus de proximité ;

« Tulio… je suis mariée… [...] Ce n’est pas bien… »

Pour sûr, son mariage n'est pas une bonne chose, mais j'évite de jouer sur les mots et fixe ses doigts contre ma jambe. Elle n'a pas le courage de se retirer, Faith, car elle aime mon contact. Mais si mon attitude doit la blesser je ne le supporterais pas... Lentement je me retire de son cou et pose ma main sur la sienne.

« Je sais, pardon... Je sais que je rêve, mais j'aimerai qu'on puisse être nous, librement, sincèrement, quelques heures.  »

Elle est bloquée par sa situation. Oh le mariage n'a pas empêché grand monde d'avoir d'autres aventures mais pas elle. Elle, elle est droite et forte, elle est fière et pure. La mère de famille ne trahira pas son accord devant l'église et même si je tentais de la persuader, de la faire céder... je doute qu'elle me tomberait dans les bras.
J'aurais trop de honte à me servir de ce qui nous lie.

« Mais ; ton Dieu t'autorise à parler librement ? »

Mais il y a bien quelque chose entre nous. Elle ne serait pas là autrement. Et c'est pour cette particularité, pour cette étincelle qui brille dans nos yeux que je veux trouver une solution.

Je me lève sans lâcher sa main et l'incite à me suivre au fond du couloir, puis au bout du suivant, dans un recoin isolé et assombri de l'immense bâtiment. Là où aucune oreille curieuse n'entendrait nos aveux, là où pas un regard ne saurait nous identifier.

« La dernière fois nous avons un peu discuté. J'ai adoré commencer à te découvrir... je veux en savoir plus, je veux t'entendre et te rassurer, je veux te voir sourire, rire avec toi, je veux... »

Face à elle, je développe mes émotions mêlées sans cesser de la dévorer des yeux. Mes doigts viennent un instant courir sur son bras, mon regard revient à elle et je penche le visage sur le côté.

« Je pense à toi souvent et, il y a une chose que je ne  veux pas : te blesser. Faith. Jamais. Alors si tu veux qu'on arrête de se voir, »

Dis-je comme si on avait l'habitude de se donner rendez-vous. Mon front contre le sien à ces derniers mots déchirants, je finis par l'enlacer en essayant de calmer ma respiration anxieuse.

J'aurai toujours envie d'elle. Si elle ne met pas d'interdiction, je ne cesserais jamais de nous rapprocher.
Gaïa
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Sam 19 Nov - 12:20

Faith Graham
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis mère au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et c'est compliqué.

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Elle a le regret dans la voix, Faith, quand elle rappelle à Tulio son engagement auprès d’un autre homme. Elle ne sait plus quoi faire et quoi penser, elle lutte chaque seconde pour rester dans le droit chemin, pour être une épouse et une mère modèle. Mais elle a déjà dévié et elle le sait, si elle était tant parfaite que cela, elle serait chez elle, en train de préparer un goûter pour ses enfants. Si Madame Graham était un modèle, elle ne serait pas dans ce musée, si proche d’un autre homme. Comme si tout cela n’était pas suffisamment compliqué, la blonde culpabilise de ressentir ce regret à l’idée d’avoir déjà construit sa vie avant de rencontrer l’européen. Elle se trouve parfaitement ridicule. Elle soupire lorsque l’italien recule légèrement, le contact de ses lèvres lui manque déjà. Dans sa poitrine naît une nouvelle angoisse, le perdre. Elle se rend finalement compte de la position de sa main quand celle de Tulio la rejoint. Elle secoue alors la tête en se mordant la lèvre pour s’empêcher de grimacer face au pathétisme dont elle fait preuve. Son regard retrouve le tableau pour ne pas voir la vérité en face lorsque son compagnon reprend la parole. Faith rêve aussi de quelques heures juste à eux, quelques heures durant lesquelles le monde n’existerait plus, il n’y aurait qu’eux et leurs cœurs qui battent un peu trop fort quand ils se regardent. Et plus encore, la blonde aimerait que les heures s’étirent et se transforment en jours, en mois, en années. La gorge nouée, elle hoche la tête quand il demande si elle peut parler librement. Elle se laisse entraîner, les orbes fixés sur leurs mains rassemblées. Enfin à l’abri des oreilles et des yeux indiscrets, la jeune femme détaille à nouveau le brun. Le silence et les recoins sombres, c’est à cela qu’ils sont condamnés. Elle déglutit péniblement, quand il se confie à propos de ce qu’il ressent. Elle reste un moment silencieuse, incapable de répondre. Les mots la touchent, réveillent en elle des émotions nouvelles. William a déjà dû lui parler ainsi, mais cela fait longtemps, les souvenirs sont fades et elle a l’impression que c’est la première fois que quelqu’un dépose ainsi son cœur entre ses mains. Et Faith voudrait en prendre soin du cœur de Tulio. Pour toujours. Face à son silence, l’italien poursuit avant de lui laisser le choix concernant leur avenir. Ses paupières se ferment quand son front rencontre le sien et qu’il l’attire dans une nouvelle étreinte. Elle ne veut pas pleurer, pas maintenant. Alors elle enroule à son tour ses bras autour du corps de l’homme. Finalement, elle recule juste assez pour pouvoir plonger dans ses yeux. « Je pense souvent à toi aussi. » Elle vient encadrer son visage de ses mains, caressant ses joues comme si cela était parfaitement naturel. « Je pense à notre moment dans l’annexe de l’église. » Son visage se couvre probablement de rouge. « J’aurais aimé que l’on ait jamais eu à la quitter. » Vois la place que tu t’es faite dans ma vie. Vois comme respirer semble plus simple à tes côtés. Sa vision se trouble alors que les larmes menacent de rouler sur ses joues. « Mais c’est si compliqué… Je ne crois pas avoir la force de te tourner le dos ou de te regarder me tourner le tien. » Aime-moi… je t’en supplie. Elle approche doucement son visage de celui de Tulio. Elle sait qu’elle va faire la pire bêtise de sa vie, mais son corps agit plus vite que son cerveau. Faith ferme à nouveau les yeux avant d’apposer délicatement ses lèvres contre celles de celui qui fait nouvellement battre son cœur. C’est la première fois qu’elle rencontre si intimement un homme qui n’est pas William. Elle n’a connu que lui. C’est si différent, c’est comme si elle avait attendu cela toute sa vie. Mais ce n’est pas son mari. Alors brusquement elle se retire et fixe précipitamment ses pieds. « Je suis désolée… Je n’aurais pas dû. » Cela lui fait mal au cœur. « Je ne peux pas te donner ce que tu veux et que tu mérites. » J’ai froid sans toi…
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Mer 23 Nov - 11:53

Tulio Duarte
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis homme à tout faire pour une mafia italienne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque je suis amoureux.
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Tulio est né au Portugal mais a atterri aux USA durant son adolescence. Pour fuir ses responsabilités dans le meurtre d'un rival, il a sauté dans le premier bateau et a passé quelques jours de galère en Sicile. Là-bas, un mafieux l'a embauché comme petite main. Il l'a ramené aux États-Unis et a fait de lui son homme à tout faire. Courses, garde d'enfants... assassinats, et autres joyeusetés. Partagé en reconnaissance éternelle et soumission dérangeante, Tulio rêve de liberté sans être capable d'envisager sa vie loin de la mafia qui l'exploite.
« Je pense à notre moment dans l’annexe de l’église. [...] J’aurais aimé que l’on ait jamais eu à la quitter. »

Dit-elle en apposant avec tendresse ses mains de chaque côté de mon visage. Je perçois dans son regard pétillant un brin d'excitation, une once d'embarras aussi. Peut-on vraiment regretter ce moment près de l'église alors que des criminels risquaient de nous trouver ? Ouais, moi aussi j'aurais aimé me cacher plus longtemps à ses côtés. Insister, abuser de son hospitalité et de son infinie générosité. Je me suis senti coupable dès que j'ai reconnu Faith dans la salle de prière et pourtant j'ai immédiatement su qu'elle allait m'aider ;
Peut-on être à ce point connecté à une autre âme qu'il n'est pas nécessaire de la connaître ni de parler pour se comprendre ?

J'aurais aimé qu'on puisse continuer de se découvrir, maladroits et curieux, inquiets mais envieux. Ensemble. Depuis que nous avons échappé à ces tueurs, j'ai l'impression qu'il nous est plus difficile de nous retrouver. Pour ne pas dire impossible.
Faut-il qu'on soit dos au mur, pris au piège ou sous la menace d'une arme pour pouvoir nous accorder un rapprochement ? Quels éléments dois-je provoquer pour un peu d'intimité avec cette femme que j'aime déjà tant ?

« Ne pleure pas, Faith, ça va aller... »

Dis-je quand ses yeux magnifiques se voilent de larmes. Je sais mettre en déroute des brutes armées mais protéger la blonde de ses maux intérieurs me paraît la plus compliquée des missions.

« Mais c’est si compliqué… Je ne crois pas avoir la force de te tourner le dos ou de te regarder me tourner le tien. »

« Je ne veux pas non plus qu'on se détourne l'un de l'autre. »

Malgré un pouls qui bat à cent à l'heure et qui fait bouillonner mes veines j'essaye de rester immobile de peur de briser l'instant, de voir notre bulle fragile éclater. Là dans l'ombre de ce couloir visiblement oublié par les visiteurs, je pourrais rester éternellement. Tant que Faith s'accroche à moi ;
Naturellement mes paupières se ferment au moment où la femme mariée décide de venir goûter à mes lèvres, nous offrir un premier baiser. Bien loin des échanges langoureux que j'ai pu donner, je savoure ce contact à la fois délicat et entier. La douceur de ses lippes, le goût nouveau que forment nos bouches scellées...

Bien sûr elle se retire. Vite, trop vite. Même en prenant le temps et sans remord j'aurai trouvé son recul trop soudain. Mes mains remontent alors derrière son dos dans un réflexe un peu rapide, le genre de mouvement qui accompagne la crainte : j'ai peur qu'elle se retire trop loin. Qu'elle s'en aille. Elle vient d'avouer ce besoin de rester à mon contact mais je la devine plus raisonnable qu'instinctive. Sans doute l'inverse de ma personnalité.
Nous sommes faits pour nous compléter.
Je la retiens, entre enlacement et emprise.

« Ne sois jamais désolée de m'embrasser, d'accord ? » Je lui souris, car il n'y a que gaieté à cet instant. J'arrive à occulter les éléments de sa vie qui s'opposent à nous. Là, tout de suite, personne ne m'éloignera de cette femme. « Haha et tu crois vraiment que je mérite quelqu'un comme toi ? »

Je donnerai tout pour te faire mienne ;
Elle a franchi cette première limite, je ne peux désormais plus m'en passer. Alors en raffermissant un peu mon étreinte je viens quémander un nouveau baiser, moins timide mais toujours plus mesuré que ce que j'ai vraiment envie de faire.

« J'ai envie de toi, Faith. Maintenant. Tout le temps. Parle-moi de ton passé, raconte-moi tes goûts, tes idées. Embrasse-moi encore, s'il te plait. Nous n'avons que quelques heures... »

Si près d'elle je retrouve un peu le duo hésitant de l'annexe. L'interdit dans la tension de ses gestes, l'envie dans tous nos sourires. Je me penche à son oreille tandis que mes mains descendent en bas de son dos.

« On a été réuni trop souvent pour que ce soir le hasard, non ? Laisse-moi te découvrir. »

Si je peux me servir de sa foi, pourquoi pas ? Mais je connais mes atouts et en attendant un possible refus, je dépose de suaves attentions dans son cou.
On ne devrait pas avoir peur de se toucher ;
Mais la condamnation de notre relation rend chaque contact plus brûlant et appelle déjà si fortement le suivant...
Gaïa
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Sam 26 Nov - 18:53

Faith Graham
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis mère au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et c'est compliqué.

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***

Alors que Faith laisse entrevoir son émotion à Tulio, elle lui sourit doucement quand il tente de la rassurer. Il ment. Ou sans mentir, il n’est pas totalement honnête. Ils savent tous les deux que ça ne va pas aller, que cette situation n’a pas de réelle solution, que demain, après demain, dans un mois, dans un trois mois, elle sera toujours mariée et mère de famille. Le rapprochement qui s’opère depuis quelques semaines déjà ne sera jamais bien, ce sera toujours un péché. Pourtant, la blonde choisit de le croire, lentement elle hoche la tête en inspirant fortement. Alors quand il affirme ne vouloir cesser de se voir, elle ne peut résister plus temps et cède à l’envie de découvrir ses lèvres. Elle revit soudainement, ou peut-être vit-elle pour la première fois. Elle se retire et même si elle est à l’origine de cet éloignement, ce baiser a un goût de trop peu. Les mains de Tulio se plaquent immédiatement contre son dos et Faith reconnaît dans ce mouvement précipité une forme d’angoisse à l’idée de la voir reculer. Cette angoisse là, elle la partage avec le brun. Sa vie semblerait si fade dorénavant sans ces rencontres à la dérobée. Le sourire de l’italien réchauffe une fois encore son cœur. Que ne donnerait-elle pas désormais pour contempler ce sourire heureux. La blonde se sent rougir quand il pose des mots sur ce qui vient de se passer, rendant la chose plus réelle encore. Repensant aux mystères qui entoure l’existence de l’homme, aux courses poursuites infernales et à l’arme qu’il a probablement laissé chez lui, elle rit en passant une main sur le visage du brun. « Tu mérites mieux qu’une femme mariée… Tu mérites d’être l’officiel, pas l’amant. » murmure-t-elle alors que son visage s’assombrit. Et elle ne devrait pas envisager la possibilité que Tulio devienne son amant. Ce baiser devrait rester une erreur de parcours, une de celle que l’on avouera jamais et qui consume. Mais pourtant, Faith se laisse embrasser une nouvelle fois, avec moins de retenue tout en laissant ses mains courir des cheveux de son compagnon jusqu’à ses épaules. Elle est bien, elle oublie qu’il existe un monde autour d’eux, que l’univers est infini. Dans sa bulle, il n’y a que Tulio et le reste semble si dérisoire. Leur souffle se mêlent et les lippes du brun ont la capacité d’occulter tous les principes qu’elle s’impose normalement avec tant de rigueur. Faith se sent rougir plus que jamais et vient poser son front sur l’épaule de l’homme pour cacher son visage quand il affirme avoir envie d’elle. Elle ne saurait décrire la sensation exacte que ces quelques mots provoquent en elle. Elle a chaud et quelque part dans son ventre, il y a une montée d’elle ne sait quoi qui la fait vibrer. Elle a aussi envie de lui. C’est là, la pire chose qu’elle ait pu penser de sa vie. Alors qu’il la supplie et vient se perdre dans son cou, la mère de famille soupire de bien-être. Je ne veux plus laisser d’autres lèvres que les tiennes caresser mon épiderme. Elle redresse finalement la tête, prête à se laisser découvrir. De ses lèvres, elle vient frôler celles de l’Italien. « Je crois que j’aurais aimé te rencontrer plus tôt. » A dix-sept ans, en débarquant dans le monde pour la première fois. A quoi ressemblerait sa vie désormais ? « Allons ailleurs. » Quelque part où ils pourront se tenir au milieu d’un pièce en paix, dans un lieu où ils pourront s’embrasser et se toucher sans se cacher. Tant pis pour la visite et les tableaux, Faith n’a envie d’observer que Tulio. « Il n’y a personne chez moi… » suggère-t-elle sachant parfaitement que c’est une mauvaise idée.
Chouu'
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Chouu'
Lun 28 Nov - 15:40

Tulio Duarte
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis homme à tout faire pour une mafia italienne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque je suis amoureux.
I need you more than I want to (chou) 8nyl

Tulio est né au Portugal mais a atterri aux USA durant son adolescence. Pour fuir ses responsabilités dans le meurtre d'un rival, il a sauté dans le premier bateau et a passé quelques jours de galère en Sicile. Là-bas, un mafieux l'a embauché comme petite main. Il l'a ramené aux États-Unis et a fait de lui son homme à tout faire. Courses, garde d'enfants... assassinats, et autres joyeusetés. Partagé en reconnaissance éternelle et soumission dérangeante, Tulio rêve de liberté sans être capable d'envisager sa vie loin de la mafia qui l'exploite.
Je ne mérite pas plus d'être l'officiel que l'amant, et si actuellement j'occupe le mauvais rôle dans la bouche de Faith, je ne suis pas certain de partager son point de vue. Techniquement je ne suis pas son amant - mais qu'elle utilise ce terme m'électrise - et puis si je suis ce second rôle, je n'ai pas de vraie jalousie pour le premier. Je ne veux pas être l'officiel, le premier ni le plus sage des hommes à ses côtés. Je veux juste m'y trouver. Quel que soit le rôle que la mère de famille voudra bien me donner, je suis prêts à l'accepter.
A m'en réjouir.

Ni mari ni amant. Je veux quelque chose qui ne se commande pas, quelque chose que je ne peux pas lui demander mais qui représente un rêve désormais.
Je voudrais être aimé.

Je n'ai pas honte de lui dévoiler mes envies - elles sont évidentes et les deux dernières rencontres étaient déjà chargées de tensions sensuelles. Faith trouve refuge contre ma chemise et je devine l'étirement de ses lèvres malgré l'embarras que provoque mon franc parler.
Il faudrait que je fasse attention, je ne veux la braquer, l'insulter, ni risquer de devenir le lourd dont elle finira par se lasser... J'ignore tout de mon principal concurrent, mais je peux sans mal deviner que je suis son opposé.
Le truc, c'est de ne pas devenir en tout son inférieur.

« Je crois que j’aurais aimé te rencontrer plus tôt. »

Je lui souris et viens caresser sa joue avec tendresse alors que mon autre main trace des lignes abstraites dans le bas de son dos.

« On ne peut pas réécrire le passé. Mais on est là, maintenant. »

C'est souvent ma philosophie. Je vis au présent. Évidemment après ce qu'elle a traversé dans sa jeunesse, Faith doit avoir pas mal de regrets. J'aurais aimé, moi aussi, qu'elle ait eu de meilleures années. Mais nous nous sommes rencontrés et je ne veux plus laisser filer la moindre journée sans penser à elle.
Plus une heure sans pouvoir la toucher. Je me donnerai toutes les opportunités.

La mère de famille suggère qu'on aille se réfugier chez elle et je reste surpris par la proposition. Souhaite-t-elle plutôt que je l'emmène dans mon appartement ? Je crains de l'exposer à mes employeurs. Peu de chance pour qu'ils la calculent mais elle n'est pas vraiment le genre de femmes avec lequel ils me voient habituellement ;
Je veux éloigner Faith de ma réalité professionnelle. Le plus possible. Et je me vois mal lui proposer d'aller dans un hôtel ! Je ne suis même pas sûr qu'elle me laisse continuer de la toucher alors, je suppose que son idée est la meilleure. Chez elle, elle se sentira en sécurité et pourra me demander de partir à tout moment.

« Ok. Allons chez toi. »

Je lui vole un baiser et l'entraîne, direction l'extérieur du musée. Nous n'avons pas vu la moitié des expositions mais c'est loin d'être un problème : je ne suis plus capable d'apprécier la moindre œuvre d'art. Il n'y a que celle qui fait battre mon cœur. Juste elle. Partout. Dans mes yeux, dans mes pensées, dans mes idées.

Nous nous retrouvons à marcher main dans la main direction la maison Graham et j'appréhende. Rien de ce que nous pourrions faire, plutôt de ce que nous ne nous autoriserions pas. Ou ce qui freinerait la jolie blonde. Aussi, je ralenti un peu et l'attire à moi pour croiser son regard.

« ... A tout moment, tu sais que tu peux me dire de te laisser. »

Elle peut m'offrir un café ou juste un verre d'eau. Me demander de m'assoir ou de rester debout à l'entrée. Faith peut exiger que je n'entre pas, qu'on discute dehors, qu'on se dévore des yeux en silence. Tout ce qu'elle voudra et je souris déjà. Vous allez me trouver diabolique néanmoins je n'ai pas l'intention d'attendre longtemps qu'elle surmonte ses obstacles religieux. Je vais proposer, inciter, jouer et persuader l'épouse modèle à faire de moi son amant.
Sans jamais la gêner, je veux nous offrir le droit de nous aimer.

Je sais, de toute façon, que je ne suis pas le seul à avoir besoin que nos corps se rencontrent.
Et vite.
Gaïa
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Sabrina
Gaïa
Dim 4 Déc - 18:20

Faith Graham
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis mère au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et c'est compliqué.

(ça arrive)
crédit avatar : vesna.

I need you more than I want to.
***

Faith hésite un instant. Peut-être se montre-t-elle trop audacieuse. A ses yeux, elle l’est effectivement. Mais qu’en pense Tulio ? Elle contracte légèrement ses mâchoires en attendant une réaction de l’Italien. Il finit par accepter de se rendre chez elle et la blonde sait que ce n’est pas absolument pas la chose à faire. Et si quelqu’un les voit entrer ? Les voisins vont-ils se demander qui est son compagnon ? Et s’ils en parlaient à William ? Elle déglutit alors que ses lèvres s’étirent en un sourire malgré elle. Comment pourra-t-elle se regarder dans un miroir après avoir invité celui pour qui son cœur bat dans la maison où sa famille vit. Elle oublie bien vite ses inquiétudes lorsque Tulio lui vole un nouveau baiser. Elle se laisse guider jusqu’à l’extérieur du musée sans lâcher l’homme du regard une seule seconde. Et elle sait, Faith, que plus jamais elle ne pourra se passer de cette grande main autour de la sienne, de ce regard lumineux, de ce sourire pétillant, de ces baisers au goût de soleil, de ces caresses délicieuses. Elle est foutue, apeurée et électrisée à la fois, réellement vivante pour la première fois. Les pas de la blonde guident l’Italien à travers les rues de Chicago. Faith sourit quand il l’attire à nouveau à lui. Elle voudrait remercier Dieu pour ce contact, mais elle a conscience que cela relève plutôt du Diable. Elle se demande brièvement si Tulio vaut la peine de passer l’éternité en enfer. Toute son âme hurle aussitôt que oui. « Je sais. » Elle hoche doucement la tête, touchée par sa délicatesse, par le fait qu’il s’assure à chaque seconde de son consentement. « Je n’ai pas envie que tu me laisses. » souffle-t-elle en serrant un peu plus sa main dans la sienne. J’ai envie que tu m’aimes. Maintenant et jusqu’au dernier souffle. La mère de famille lui adresse un nouveau sourire avant de reprendre sa marche. Elle ralentit un peu en arrivant dans son quartier. Elle appréhende et elle a hâte à la fois. Machinalement, elle lâche la main de Tulio pour chercher sa clé dans son sac avant d’arriver devant la maison. Elle ne veut pas avoir à s’éterniser devant la porte d’entrée. C’est d’ailleurs un peu précipitamment qu’elle tourne la clé et repousse le panneau de bois. Légèrement tremblante, elle entraîne le brun à sa suite. « Viens. » Elle dépose ses clés dans le vide poches et son sac sur le meuble de l’entrée avant de retirer sa veste et ses chaussures. « Met-toi à l’aise. » Elle s’empresse de traverser le salon pour ouvrir au chien qui l’attend dans le jardin. « C’est Woody. » dit-elle rapidement alors que le labrador noir court déjà vers l’inconnu. « Une véritable tornade... » Qui amuse bien les enfants, mais elle s’abstient de faire cette dernière remarque à voix haute. Faith revient bien vite en face de son invité, repoussant le chien qui refuse de le laisser tranquille. Elle laisse glisser ses mains sur les flans de l’homme et se hisse sur la pointe des pieds pour réclamer un baiser. Le dernier semble déjà trop lointain. Dieu merci, les animaux ne savent pas parler. Elle affiche un air heureux quand ses talons retrouvent le sol. « Je peux t’offrir quelque chose ? Je te laisse t’installer dans le salon. » Il doit y traîner des jouets mais cela n’a pas vraiment d’importance. La blonde a le sentiment que Tulio est sa place quand il est chez elle.
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