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je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie (chou)

Chouu'
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Chouu'
Dim 6 Nov - 12:17

Viktor McLaren
J'ai assez d'années d'ancienneté pour refuser de donner l'information et je vis où je veux, si vous permettez, dans le plus beau pays du monde. Dans la vie, je suis enseignant en géologie à l'université et chercheur et je m'en sors sans avoir à me plaindre. Sinon, grâce à ma moi-même, je suis divorcé et je le vis plutôt bien.

Après des études passionnées durant lesquelles Viktor rencontre Lysa, il vit sa meilleure vie : époux amoureux, père comblé, prof apprécié et même voisin respecté ! Les choses se dégradent avec le temps. Comme tout, vous dirait l'enseignant. Il est devenu moins souriant, moins agréable, moins conciliant. Les années qui défilent ne sont pas la seule raison à ce voile sombre sur l'humeur du prof. Lysa est partie avec un autre homme. Elle a eu d'autres enfants et les siens, désormais grands, vivent près de leur mère. Alors Viktor s'enferme un peu plus dans ses passions. Cinéphile, fana de lecture, ébéniste amateur, guitariste maladroit, il est surtout et avant tout un chercheur en géologie. Sa réputation ne dépasse pas les frontières du pays, il ne publie d'ailleurs pas la moitié de ce qu'il écrit et ne cherche pas la gloire. C'est la curiosité et le passé qui l'intéressent.
Il va avoir 50 ans, qu'attendre du futur désormais ?
« Est-ce que je dois me sentir privilégiée ? Ou c’est la preuve que je suis si pénible qu’il vous faut un verre pour vous remettre de vos émotions ? »

" Les deux ne sont pas incompatibles. "

Dit-il avant d'avaler une gorgée qui, effectivement, lui permet de mieux supporter la pénible étudiante. Pénible demoiselle qui en fait, fait de lui un privilégié. En tout cas il aime y croire, Viktor, à cet instant. Peut être que Alaska invite la moitié de ses professeurs à boire un coup, peut être a-t-elle des intentions sournoises, déloyales ou peu catholiques et que ses camarades sont trop faciles à piéger pour elle, qu'ils ne lui apportent pas autant d'avantage qu'un enseignant capable d'influer sur ses notes ;
Des tas de possibilités pour expliquer et justifier l'attitude de la frisée ce soir. Tout ce qui importe McLaren, ce sont ces grands yeux qui l'observent, ce sourire merveilleux à son attention, et le petit jeu au goût d'interdit qui s'installe entre la miss et lui ;

Il l'interroge sur ses projets professionnels, sur l'avenir qu'elle envisage, celui dont elle rêve. Viser la lune pour tomber dans les étoiles, c'est le genre de conneries auxquels il faut croire quand on a son âge et il s'amuse de ses réponses.
Elle a de l'ambition, elle semble avoir déjà bien étudié la question. Des envies précises mais pas de portes fermées, le bientôt cinquantenaire pense qu'elle ira loin. Il ne peut s'empêcher d'ajouter son physique avantageux à sa future réussite... mais si cela l'aide, pourquoi rougir ?

Lorsqu'elle tend le smartphone vers lui il hausse les sourcils l'air de dire "je veux bien jeter un œil mais je n'y connais rien". Ses enfants ne sont pas franchement du genre à le former aux nouvelles technologies et s'il est habitué à certains réseaux car il suit des chercheurs qui passent par ce système, il est bien incapable de s'en servir personnellement.
L'appareil est abandonné dans ses mains tandis que la maligne s'hydrate, malicieuse, en lui suggérant de s'abonner à sa page ;

« [...] Et si vous n’avez pas insta… le téléphone peut glisser dans vos mains, mince l’appli se ferme et en le rattrapant vous ouvrez le répertoire et puisque vous êtes là vous me laissez votre numéro… »

Il dégluti, son regard sombre navigue des lippes provocantes à l'écran et en deux trois touches qu'il ne saurait reproduire, il arrive sur le répertoire de la brune. Il serait facile d'y laisser son numéro et d'attendre. A-t-elle ce culot ? Serait-ce du cran ?
En a-t-il à ce point envie ?
Viktor garde l'appareil dans une main et attrape sa bière de l'autre. Il a besoin de fraicheur, de recul.

« Allez l’approche était originale ça mérite bien que vous fassiez l’un des deux ! »

S'il s'abonne, d'autres verrons. Une page instagram n'est qu'une page instagram, il n'a rien sur la sienne, elle lui permet juste de suivre les publications de professeurs qui partagent sa passion. Mais les followers de Alaska pourraient se faire des films et... Et son portable, c'est autrement plus intime.
Mais personne ne saurait ;

" Et tu en ferais quoi ? " Dit-il en commençant à pianoter la première suite de numéro.
Il s'interrompt bien vite. " Je suis là, pourquoi avoir besoin d'autres données ? Hm ? Qu'envisage-tu de me dire en passant par le virtuel que tu ne peux exprimer ici ? "

Il fait sans doute trop chaud dans ce pub, Viktor a du sommeil à rattraper et l'amusement qu'il éprouve, l'intérêt, aussi, auraient du depuis plusieurs minutes déclencher chez lui une alerte. Un signal d'alarme l'obligeant à s'esquiver. Il est temps de rentrer. D'arrêter ici le divertissement qui n'aurait pas du commencer ;
Ses doigts cependant terminent d'enregistrer le numéro de téléphone. Le grand prof s'avance alors d'un pas pour pouvoir, sans la quitter des yeux, replacer le portable dans la poche de l'étudiante.

" Alors ? J'écoute. "

Si près, il a tout le loisir de respirer son parfum, frais et fleuri. Son visage espiègle n'a pas l'air d'être un masque, elle est naturellement assurée. Vraiment, vraiment ravissante.
Gaïa
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Dim 6 Nov - 15:20

Alaska
Rogers

J'ai 22 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors plutôt bien, merci papa et maman. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, je profite de la vie et je le vis plutôt bien.

Alaska, surnommée affectueuse Al par tous, bien qu’elle déteste ça est née dans une famille multiculturelle sans histoire. Dès l’enfance, elle est très active et n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nourrit très tôt l’ambition de devenir journaliste. Elle étudie aujourd'hui pour y parvenir. Elle rêve d’animer un jour son propre talk show. Alaska, elle s’imagine bien comme la future Oprah.

crédit avatar : ethereal.

Je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie.
***

Alaska fronce les sourcils avant d’afficher un air satisfait et de lever légèrement son verre pour approuver les dires du professeur. Privilège et pénibilité, qu’il en soit ainsi. La jeune femme s’étend sur ses projets professionnels et s’attend presque à ce que l’homme sorte une paire de lunettes de sa poche en attrapant son téléphone. Elle sourit simplement lorsqu’il se contente de tendre légèrement le bras pour éloigner l’appareil de son visage. Geste classique dont il se rend probablement à peine compte. Il ne commente rien à propos de sa page instagram et Al observe son scepticisme avec amusement. McLaren fait sûrement partie de ceux qui ont du mal à comprendre que l’on puisse afficher ainsi son quotidien sur les réseaux sociaux, il comprend certainement encore moins ceux qui suivent les pseudos influenceurs. La brune rigole franchement en le voyant hésiter à lui laisser sa page personnelle ou son numéro de téléphone. Elle suit son regard entre la lumière bleutée de l’écran et ses lèvres. Elle veut dépasser les limites Alaska, elle est bien partie pour, elle veut qu’il amène ses lippes à la rencontre des siennes. « Je vous déstabilise ? » demande-t-elle en enroulant une boucle autour de son doigts alors qu’il hésite encore. Elle observe chacun des gestes qui le mènent au répertoire, elle le regarde commencer à taper son numéro. « Je pourrais… vous demander à quel prénom correspond le V. à côté de votre nom sur la porte de votre bureau. Je pourrais aussi vous envoyer un message pour savoir si Monsieur Llyod n’est pas loin, à moins que vous préfériez me voir venir vous déranger. Je pourrais aussi vous envoyer une photo quand je m’ennuie en cours tout en vous demandant si les étudiants dorment dans le votre… » Elle penche sa tête à droite puis à gauche pour ponctuer chacune de ses phrases. « Ne vous inquiétez pas, j’ai encore des choses à vous dire en face. » D’un geste du menton, elle l’encourage à taper la suite du numéro. Elle lorgne vers l’écran pour le voir accompagner le numéro d’un simple Le professeur et ça lui arrache un rire.

L’étudiante penche la tête en arrière pour soutenir son regard alors que McLaren s’approche d’elle et glisse son téléphone dans sa poche. Sans grande surprise, elle apprécie la soudaine proximité. Elle penche son buste légèrement vers l’avant. « Alors… je dois continuer à vous appeler McLaren ou le professeur et vous vouvoyer encore longtemps ? » Elle sourit en portant à nouveau sa boisson à ses lèvres sans le quitter du regard. « Et sinon, vous faîtes quoi ce soir ? Je connais un restaurant vraiment sympa dans le coin. » Elle se fait de plus en plus intrusive, se doutant bien que l’homme n’a personne dans sa vie, il aurait refusé de donner son numéro sinon. Et quand bien même il aurait une compagne et chercherait à se défaire d’un quotidien monotone, elle s’en fiche, Alaska. A vingt deux ans, on recherche le frisson, on se fiche d’être raisonnable pour l’autre. La brune fait un dernier pas dans sa direction, réduisant l’espace entre eux quasiment à néant. Toujours le sourire aux lèvres, elle lève les mains et vient lisser des plis imaginaires sur les deux pans de la veste du géologue. « Et après le restaurant, je vous montrerai peut-être un autre endroit sympa dans le coin… mon appartement. » Elle se mordille la lèvre. « J’offre le café le matin. Et je vous dirai au dessus de nos tasses si c’était si difficile que ça de survivre à un tête à tête en votre compagnie. » Il est beau McLaren, elle l’imagine déjà dans sa minuscule cuisine, l’air fatigué mais satisfait. Peu importe les années qui les séparent et le métier qu’il exerce, c’est lui qu’elle veut ramener chez elle à la fin de la soirée. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour lui faire face plus simplement tout en prenant légèrement appui sur lui. Elle baisse d’un ton sans pouvoir se permettre de chuchoter dans le pub bondé. « Tu en penses quoi ? » demande-t-elle en estimant que les formalités ont suffisamment duré.
Chouu'
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Dim 6 Nov - 16:52

Viktor McLaren
J'ai assez d'années d'ancienneté pour refuser de donner l'information et je vis où je veux, si vous permettez, dans le plus beau pays du monde. Dans la vie, je suis enseignant en géologie à l'université et chercheur et je m'en sors sans avoir à me plaindre. Sinon, grâce à ma moi-même, je suis divorcé et je le vis plutôt bien.

Après des études passionnées durant lesquelles Viktor rencontre Lysa, il vit sa meilleure vie : époux amoureux, père comblé, prof apprécié et même voisin respecté ! Les choses se dégradent avec le temps. Comme tout, vous dirait l'enseignant. Il est devenu moins souriant, moins agréable, moins conciliant. Les années qui défilent ne sont pas la seule raison à ce voile sombre sur l'humeur du prof. Lysa est partie avec un autre homme. Elle a eu d'autres enfants et les siens, désormais grands, vivent près de leur mère. Alors Viktor s'enferme un peu plus dans ses passions. Cinéphile, fana de lecture, ébéniste amateur, guitariste maladroit, il est surtout et avant tout un chercheur en géologie. Sa réputation ne dépasse pas les frontières du pays, il ne publie d'ailleurs pas la moitié de ce qu'il écrit et ne cherche pas la gloire. C'est la curiosité et le passé qui l'intéressent.
Il va avoir 50 ans, qu'attendre du futur désormais ?
Elle pense déstabiliser Viktor car si elle pose la question, il ne fait aucun doute qu'elle en est persuadée, Alaska. Et elle a raison, ce pour quoi le professeur ne répondra jamais à une si futile provocation. Il se dit simplement qu'une fille si jolie, si récemment adulte et à ce point éhontée doit en perturber des tas. Il ne fait pas exception à la règle même s'il aimerait se sentir indifférent... il est loin d'être fait de pierre et puis, merde, la bouclée a un truc particulier qu'il peine à identifier. Un truc qui lui plait, c'est sa seule certitude.

Elle énonce alors les sujets qu'elle pourrait aborder par message pour justifier ce kidnapping de numéro. Une liste qui amuse le professeur à moins que ce soit surtout l'intonation assurée, les mimiques enjôleuses.
Le terrain glissant est sous ses pieds, il n'a aucune branche à laquelle se rapprocher. Il n'en a pas envie, bien conscient qu'il finira par le regretter prochainement ;

« Ne vous inquiétez pas, j’ai encore des choses à vous dire en face. »

" Me voilà rassuré. "

Affirme-t-il de sa voix grave après avoir terminé l'enregistrement de son contact. Lorsqu'il replace le téléphone dans la poche de la belle, Viktor sait qu'il est piégé. Il reconnait être volontairement entré dans ce jeu qui désormais le retiendra... tant qu'elle n'y aura pas mis fin. Les élèves sont souvent culottés. Téméraires, rarement courageux au final. Il se persuade qu'elle hésitera. Qu'elle fera demi-tour. Qu'elle finira par freiner car ce serait plus raisonnable ;
Au fond il sait pourtant qu'elle n'est pas de ce genre là. Et ça lui plait tellement.

" Si tu aimes le vouvoiement il ne me dérange pas, mais tu fais comme tu veux. Tu peux aussi m'appeler Viktor, mais pas ici. "

Puisque Alaska propose au grisonnant de prendre une autre direction, il se voit bien franchir quelques limites non autorisées dans le secteur de la fac. S'ils s'éloignent en ville, il ne sera plus en faute. S'ils s'éloignent de son repère de prof, il la verra peut être encore moins comme une étudiante.

La belle s'autorise de plus en plus de familiarité et cette proximité qu'il a provoqué le tiraille entre deux sentiments : l'embarras et le désir. Il voudrait qu'elle continue de le toucher, qu'elle n'arrête pas de parler. Il voudrait avoir autant d'aisance, se permettre ces contacts qu'elle ne semble pas mesurer.
Il fini par lui attraper les poignets, juste au moment où elle l'interroge.

" J'en pense que je connais trop mal certains quartiers de la ville. Et que le café au réveil me va très bien. "

Ses lèvres frôlent celles de la jeune femme quand il s'éloigne afin de se replacer face au bar. Leurs bières ne sont pas terminées mais il a réglé l'addition et plus rien ne les retient là.
Il est impatient.
Et s'ils attendent, il pourrait se confronter à sa raison et ne jamais la suivre. Alors il lui tend la main et l'entraîne à l'extérieur. Il marque un arrêt pour plonger dans ses yeux lorsqu'ils ont rejoint la fraicheur de la nuit tombante :

" Tu es sûre de toi ? "

Il a peur qu'elle confirme.
Il craint plus encore, McLaren, que l'étudiante se ravise et le déçoive.
Gaïa
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Dim 6 Nov - 17:55

Alaska
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J'ai 22 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors plutôt bien, merci papa et maman. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, je profite de la vie et je le vis plutôt bien.

Alaska, surnommée affectueuse Al par tous, bien qu’elle déteste ça est née dans une famille multiculturelle sans histoire. Dès l’enfance, elle est très active et n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nourrit très tôt l’ambition de devenir journaliste. Elle étudie aujourd'hui pour y parvenir. Elle rêve d’animer un jour son propre talk show. Alaska, elle s’imagine bien comme la future Oprah.

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Je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie.
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Le sourire qui étire les lippes d’Alaska ne semble pas vouloir la quitter alors qu’elle découvre un professeur de plus en plus malicieux, de plus en plus attrayant. Elle plisse légèrement les paupières alors qu’il la taquine sur le vouvoiement. « Joueur… » remarque-t-elle seulement en notant dans un coin de sa tête de revenir au formel vous quand ils seront seuls entre ses draps. Elle sourit quand il lui donne enfin son prénom. Elle se mord l’intérieur de la joue après sa dernière précision. La brune se rend bien compte que bien qu’il entre dans son jeu, le professeur n’est pas totalement à son aise en sa compagnie, entourés de dizaines d’étudiants surtout. Elle hoche simplement la tête d’un air plus sérieux. Elle se fait audacieuse, séductrice, elle pénètre dans sa bulle sans grande délicatesse mais elle se montre tout de même respectueuse de cette volonté de discrétion qu’elle comprend parfaitement. Elle s’approche toujours plus Alaska et elle sent comme un décharge traverser son épiderme quand l’homme entoure ses poignets fins de ses grandes mains. Pour la retenir ou la repousser ? Elle doute un instant. Un sourire satisfait prend place sur les lèvres de l’étudiante alors qu’il accepte si simplement de passer la soirée avec elle et de se réveiller à ses côtés. Elle n’aurait pas cru que ce serait si simple. Elle s’attendait à devoir argumenter, à prouver par a plus b le fait qu’il n’y a rien de mal à poursuivre cet échange entre deux adultes consentants. Les paupières de la métisses se ferment sur ses iris sombres quand il vient l’électriser puis lui refuser un baiser. Et ça lui plaît alors qu’elle ouvre à nouveau les yeux pour le voir régler leurs bières. « Merci. » Elle abandonne sa boisson sur le comptoir sans scrupule et attrape sans hésitation la main que Viktor lui tend après avoir remis le sac de livres sur son épaules. Elle se guider à l’extérieur de l’établissement, glissant dans le sillage du brun. De sa main libre, elle resserre son écharpe autour de son cou quand ils se retrouvent dehors. Éloignés de la chaleur et de l’ambiance bruyante du bar, les choses semblent tout de suite plus réelles. C’est ce que le professeur a l’air de se dire lorsqu’il lui demande si elle est sûre. Les doigts de la jeune femme exercent alors une pression légèrement plus importante autour de la main dans la sienne et elle fait un nouveau pas vers le géologue. « Certaine. » Elle se remet sur la pointe des pieds. Alaska n’est pas petite mais, chaussée de ses new balance préférées, Viktor la surplombe largement. Elle lui vole un léger baiser, tout juste un contact et ses talons retrouvent le sol. Elle s’étonne de ne pas avoir craqué plus tôt. « Si toi aussi tu es sûr de toi, c’est dans cette direction. » dit-elle finalement en indiquant le chemin du restaurant d’un signe de la tête. La pression de ses doigts se fait plus légère, elle ne lui en voudra pas s’il change d’avis. Elle serait un peu triste mais elle s’en remettrait rapidement. Quelques flocons se mettent à virevolter autour d’eux et la jeune femme penche la tête en arrière en souriant vers le ciel sombre. Janvier est désormais bien entamé mais l’ambiance des fêtes n’est pas encore très loin. Elle reporte finalement son attention sur Viktor en haussant un sourcil. Elle a envie qu’il soit aussi sûr qu’elle. « Je ne suis pas ton étudiante, on aurait pu se rencontrer n’importe où. » affirme-t-elle enfin sans savoir s’il est plus dérangé par ces statuts respectifs ou par le fait d’avoir largement deux fois son âge.
Chouu'
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Lun 14 Nov - 11:56

Viktor McLaren
J'ai assez d'années d'ancienneté pour refuser de donner l'information et je vis où je veux, si vous permettez, dans le plus beau pays du monde. Dans la vie, je suis enseignant en géologie à l'université et chercheur et je m'en sors sans avoir à me plaindre. Sinon, grâce à ma moi-même, je suis divorcé et je le vis plutôt bien.

Après des études passionnées durant lesquelles Viktor rencontre Lysa, il vit sa meilleure vie : époux amoureux, père comblé, prof apprécié et même voisin respecté ! Les choses se dégradent avec le temps. Comme tout, vous dirait l'enseignant. Il est devenu moins souriant, moins agréable, moins conciliant. Les années qui défilent ne sont pas la seule raison à ce voile sombre sur l'humeur du prof. Lysa est partie avec un autre homme. Elle a eu d'autres enfants et les siens, désormais grands, vivent près de leur mère. Alors Viktor s'enferme un peu plus dans ses passions. Cinéphile, fana de lecture, ébéniste amateur, guitariste maladroit, il est surtout et avant tout un chercheur en géologie. Sa réputation ne dépasse pas les frontières du pays, il ne publie d'ailleurs pas la moitié de ce qu'il écrit et ne cherche pas la gloire. C'est la curiosité et le passé qui l'intéressent.
Il va avoir 50 ans, qu'attendre du futur désormais ?
Joueur, oui, un peu. Ça lui arrive encore en tout cas même s'il a été bien plus taquin que ça à une époque. Il aimait être celui qui amuse, qui interpelle, attise et même provoque. Il se serait sans doute excellemment bien entendu avec Alaska s'ils avaient eu le même âge... Mais Viktor le sait, il a probablement deux fois plus d'années au compteur que la jeune femme et il a conscience que ce verre pris avec elle devrait être la seule chose qu'ils partagent. Mais déjà la soirée promet d'être longue. Il a envie qu'elle dure, il veut profiter de cette parenthèse légère et sucrée le plus longtemps possible car elle le tient éloigné de ses problèmes monotones, de ses contraintes professionnelles et familiales. Avec Alaska il ne se sent pas plus jeune, McLaren, ses années font le même poids, mais le monde autour se dissipe. Il n'y qu'elle et lui.
Que leur danse.

Lorsque le binôme s'apprête à quitter les environs de l'Université, Alaska n'a pas l'ombre d'une hésitation dans la voix. Pas plus dans le regard ou dans les gestes car elle se hisse jusqu'aux lèvres du prof pour sceller ainsi cet accord : la soirée leur appartient désormais.

Main dans la main ils prennent la direction du restaurant. Viktor n'a pas besoin de formuler son assentiment ni d'entendre des excuses même si celle de la demoiselle le fait sourire. Ouais, ils auraient pu se croiser n'importe où ; sauf qu'elle est cette étudiante qu'il croise toutes les semaines et qu'il avait déjà remarqué bien des atouts chez elle.

Arrivés à hauteur de l'établissement, ils obtiennent une table assez vite. Galant, le barbu tire la chaise de la miss et attend qu'elle soit installée pour prendre place. S'il jette un œil au menu, il n'a pas très faim. Pas faim de nourriture du moins ;

" Je ne pensais pas être ton genre de cible. "

Il l'imagine davantage avec des gamins comme le jeunot qui l'accompagnait dans son cours la dernière fois. Elle a peut être fait le tour des gars de sa promo. Peut être sont-ils chiants. Est-il le premier vieux qu'elle tente de séduire ?

" Qu'est-ce qu'elle mange la future miss météo ? "

Dit-il un peu cynique sans méchanceté pourtant. Elle mérite sans doute mieux que ce genre de carrière télé mais on a tendance à dénigrer les plantes qui font la pluie et le beau temps à tord : elles ont souvent de jolies payes et s'ouvrent les portes de la presse après quelques années d'exposition aux heures de grande audience.

Quand le serveur leur saute dessus pour prendre en hâte leur commande, McLaren ne fait pas le difficile. Une bouteille de vin pour deux et le premier en-cas qui apparaît dans la liste. De toute façon, il n'a d'yeux que pour Alaska. Maintenant que les ambitions de la bouclée sont officielles, il s'impatiente presque.

Mais la petite voix de la raison dans sa tête n'a pas totalement dit son dernier mot.

" ... Tu vis seule ? "


Gaïa
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Alaska
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J'ai 22 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors plutôt bien, merci papa et maman. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, je profite de la vie et je le vis plutôt bien.

Alaska, surnommée affectueuse Al par tous, bien qu’elle déteste ça est née dans une famille multiculturelle sans histoire. Dès l’enfance, elle est très active et n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nourrit très tôt l’ambition de devenir journaliste. Elle étudie aujourd'hui pour y parvenir. Elle rêve d’animer un jour son propre talk show. Alaska, elle s’imagine bien comme la future Oprah.

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Je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie.
***

Alors que la jeune affirme et montre qu’elle est sûre d’elle, elle sourit plus largement quand Viktor prend la direction du restaurant. Il ne prend pas la peine de lui répondre mais Alaska ne se vexe pas.  Elle ne s’attend pas à de grands discours ce soir. Elle aime parler, elle est du genre bavarde mais ce n’est pas pour l’amour de la discussion qu’elle a choisi le professeur. Jusqu’à présent, les conversations sont plutôt agréables, si elles le demeurent tant mieux. Les doigts entrelacés, ils atteignent le restaurant. La brune se laisse guider jusqu’à l’intérieur et envoie un sourire charmeur à son compagnon quand il s’assure, comme aucun autre homme avant lui, qu’elle est correctement installée avant de se placer en face d’elle. Étrangement, elle se sent presque comme une princesse quand le géologue pose son regard sur elle. Elle baisse son menu sur son assiette et se penche en avant. Elle se mordille la lèvre, ses orbes bruns plantées dans ceux de l’homme. « Qui te dit que j’ai un genre de cible ? » Elle arrange ses boucles autour de son visage. « Tu réfléchis trop. » finit-elle par lâcher toujours dans un sourire. « Il n’y a pas de cible ce soir, qu’un homme qui me plaît. » Elle n’est pas avare de compliments, Alaska. Elle aime dire ce qu’elle pense, elle tient à ce que Viktor sache ce qu’elle pense de lui pour l’instant. Elle compte bien voir qui se cache derrière l’enseignant et sa matière ennuyante. La brune rit quand il la surnomme miss météo. « S’il te plaît… J’aspire à un peu plus de temps d’écran ! » Elle répond rapidement au serveur qui se présente sans quitter Viktor des yeux. Quand ils sont à nouveau tranquilles, Al tend une main pour mêler à nouveau ses doigts à ceux de l’homme. Elle ignore sans peine les regards faussement discrets qui se perdent dans leur direction. Le gens aiment juger. Elle ne se fait pas d’illusion, ils la trouvent bien trop jeune pour Viktor. Mais elle s’en fiche, elle n’a que faire de l’opinion des autres. Al, elle veut vivre pour elle, ce qui compte pour elle c’est de profiter de la vie, peu importe où, peu importe avec qui. Sa nouvelle réflexion étire à nouveau les lippes de  l’étudiante. « Pourquoi ? Tu as peur de croiser qui ? Mes parents ? Un frère ou une sœur ? Un autre étudiant de qui tu ne pourrais pas te cacher ? » Ses doigts tracent des arabesques sur la main du professeur. Son sourire se fait plus tranquille. « Je vis seule, ne t’en fais pas. » Quand la bouteille de vin est amenée, elle sert les deux verres sans attendre puis tend le sien dans la direction de son compagnon pour trinquer à nouveau. « Et moi ? Il y a quelque chose que je devrais savoir avant de poursuivre cette soirée ? » Elle ne qualifie pas encore cette soirée de jolie mais elle espère pouvoir le faire.
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Chouu'
Dim 20 Nov - 19:25

Viktor McLaren
J'ai assez d'années d'ancienneté pour refuser de donner l'information et je vis où je veux, si vous permettez, dans le plus beau pays du monde. Dans la vie, je suis enseignant en géologie à l'université et chercheur et je m'en sors sans avoir à me plaindre. Sinon, grâce à ma moi-même, je suis divorcé et je le vis plutôt bien.
je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie (chou) - Page 2 L2tz

Après des études passionnées durant lesquelles Viktor rencontre Lysa, il vit sa meilleure vie : époux amoureux, père comblé, prof apprécié et même voisin respecté ! Les choses se dégradent avec le temps. Comme tout, vous dirait l'enseignant. Il est devenu moins souriant, moins agréable, moins conciliant. Les années qui défilent ne sont pas la seule raison à ce voile sombre sur l'humeur du prof. Lysa est partie avec un autre homme. Elle a eu d'autres enfants et les siens, désormais grands, vivent près de leur mère. Alors Viktor s'enferme un peu plus dans ses passions. Cinéphile, fana de lecture, ébéniste amateur, guitariste maladroit, il est surtout et avant tout un chercheur en géologie. Sa réputation ne dépasse pas les frontières du pays, il ne publie d'ailleurs pas la moitié de ce qu'il écrit et ne cherche pas la gloire. C'est la curiosité et le passé qui l'intéressent.
Il va avoir 50 ans, qu'attendre du futur désormais ?
Pas de cible ce soir dit-elle, et ses arguments sont convaincants. Pourquoi Viktor cherche-t-il toujours à être tombé dans un piège ? Cette jeune fille n'a de toute façon pas besoin d'organiser de kidnapping ni prévoir le moindre plan de séduction, pas même de lister des proies : son charme et sa spontanéité suffisent très certainement à la combler point de vue relations - de toutes les natures possibles.
Il l'imagine entourée d'amis, plus ou moins importants, d'amants, plus ou moins marquants. Il lui espère une famille soudée et pas trop de moments compliqués...

Le prof ce soir, il n'a pas d'autres inspirations paternelles. Alaska, il la dévore des yeux comme une séduisante option, comme une soirée inattendue mais savoureuse, comme une femme à part entière qui lui inspire sympathie et naturel, de la légèreté sans fausseté.
Il aime bien ce qu'elle dégage.
Il aime qu'elle le trouve à son goût.

Alors qu'elle n'hésite pas à caresser sa main, la bouclée le rassure quant à l'intimité qu'ils auront. Personne donc pour leur tenir compagnie, aucune oreille indiscrète dont il faudra se méfier s'ils devaient faire du bruit ;
Il sourit, rassuré. Il avait besoin de savoir.

« Et moi ? Il y a quelque chose que je devrais savoir avant de poursuivre cette soirée ? »

Dit-elle après avoir trinqué. Elle a raison de poser la question après tout, mais que doit savoir une étudiante qui fait des avances à un enseignant de sa faculté ? Il a l'âge d'être marié depuis des années. Il a l'âge d'être un ami de son père à elle, alors que veut-elle entendre ? Si elle n'est pas prête à devenir la maitresse du mari infidèle, elle joue avec le feu, Alaska...
Mais c'est bonne pioche.
Viktor vit seul depuis des années et sa dernière histoire sentimentale vaut à peine le coup d'être évoquée ;

" Ça dépend, qu'est ce que tu as besoin de savoir avant de poursuivre ? "

Dit-il en réagissant aux mouvements des doigts de la jeune femme. Il fini par refermer les siens sur la peau douce et ne peut s'empêcher de sourire à l'idée qu'elle soit ainsi constamment. Douce, amusante, enjouée, belle, en toutes circonstances.

Leurs plats sont bientôt amenés et McLaren se rapproche de la table pour mieux dominer son assiette. Pour apprécier davantage les traits de son interlocutrice.

" Tu le sais déjà, je n'ai pas pour habitude de rentrer avec des étudiantes mais ; je ne trouve pas l'idée déconnante. Je ne suis pas tout à fait le vieux sinistre auquel j'ai l'air. "

Elle l'avait deviné, elle ne l'aurait jamais invité autrement ! Il continue de sourire, il en a presque mal aux joues Viktor, il ne pensait pas savoir sourire pendant si longtemps sans interruption, sans se forcer à afficher un air content.
Il est bien là.
Il a hâte de se retrouver juste avec elle.

" ... Et cette soirée ne t'ouvre aucune porte facile dans mon merveilleux cours. Je sais que tu en rêves mais désolé ça ne marche pas comme ça. "

Il ironise tandis que son index remonte sur l'avant-bras de la bouclée.

" Je m'étais toujours dit que vous étiez trop jolie, miss Rogers. "
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Sabrina
Gaïa
Ven 25 Nov - 20:58

Alaska
Rogers

J'ai 22 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors plutôt bien, merci papa et maman. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, je profite de la vie et je le vis plutôt bien.



Alaska, surnommée affectueuse Al par tous, bien qu’elle déteste ça est née dans une famille multiculturelle sans histoire. Dès l’enfance, elle est très active et n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nourrit très tôt l’ambition de devenir journaliste. Elle étudie aujourd'hui pour y parvenir. Elle rêve d’animer un jour son propre talk show. Alaska, elle s’imagine bien comme la future Oprah.

crédit avatar : ethereal.

Je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie.
***

Installée dans ce restaurant, assez calme un soir de semaine, une de ses mains autour d’un verre de vin, l’autre dans celle de Viktor, Alaska est parfaitement à son aise. Comme si une bonne partie de son parcours universitaire l’avait conduit jusqu’à ce moment précis, en face du professeur de géologie. La jeune femme croit au destin. C’est peut-être une façon d’être irresponsable ou peut-être fait-elle preuve de naïveté. Mais Al s’en fiche. Elle ne croit pas en Dieu mais elle croit tout de même en une entité supérieure qui observe, récompense et punit les âmes et les conscience. Destin, karma, peu importe. Elle assure finalement vivre seule. Que l’homme ne s’inquiète pas, la nuit entière n’appartient qu’à eux. Elle retourne la question et hausse les épaules quand il est encore légèrement sur la défensive. La brune n’a pas besoin de savoir grand-chose, c’est vrai. Il faut peu de certitudes pour seulement profiter de quelques heures. Mais elle tient tout de même à être prévenue si une épouse furieuse devait lui tomber dessus. Car c’est bien connu, les compagnes trompées s’en prennent toujours d’abord à la maîtresse, d’autant plus si l’amante a vingt cinq ans de moins. « Pas de femme qui risque de faire une crise de jalousie ? » Et même si c’est le cas et que le géologue est honnête, elle s’en fiche. Elle est trop impliquée dans cette soirée, trop curieuse quand la suite de son déroulement, trop désireuse de son vis-à-vis pour faire demi-tour. L’étudiante finit par rire. « Je n’ai jamais dit que tu avais l’air d’un vieux sinistre ! » se défend-elle, le sourire aux lèvres. Elle l’a peut-être brièvement pensé et Tom l’a plus ou moins formulé. Mais elle n’a jamais été si heureuse de revenir sur sa première impression. « Tu as seulement l’air d’un homme débordé... » Qui cherche une nouvelle jeunesse. « … bien trop tendu par la vie, qui a bien raison de se laisser aller pour une fois. » Sourire innocent. « Je trouve que tu choisis merveilleusement bien ta compagnie. » Elle se mordille la lèvre avant de rire à nouveau quand il évoque son cours. « Merveilleux, merveilleux… tout est relatif. » taquine-t-elle sans lâcher sa main. « Même pas lorsque la bibliothèque universitaire sera bondée et que j’aurais besoin de calme pour travailler ? Et de lever les yeux sur un spectacle particulièrement plaisant pour trouver la motivation de terminer mon mémoire ? » Elle penche légèrement la tête sur le côté, laissant les boucles rebondir sur son épaule. « Aucune porte pour le petit bureau mal isolé non plus ? » Alaska suit du regard le doigt qui caresse son bras. « Dommage… » poursuit-elle feignant toujours l’innocence. « Ça m’aurait beaucoup plu. Et j’espérais que l’idée te plaise aussi. » La jeune femme sourit sincèrement au compliment, touchée que Viktor l’ait trouvée à son goût avant aujourd’hui. « Je suis contente d’avoir passé les quatre dernières années à venir vous dérangez, Monsieur McLaren. » De sa main libre, elle repousse son assiette entre eux avant de venir planter sans scrupule sa fourchette dans celle de l’homme. Elle aime bien partager et l’assiette des autres a toujours l’air plus attrayante. « Alors, si tu n’es pas tout à fait un vieux sinistre, comment tu te définis ? » Les yeux d’Alaska pétillent alors qu’elle a hâte d’en apprendre plus sur le professeur qui lui fait face.  
Chouu'
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Lun 28 Nov - 19:30

Viktor McLaren
J'ai assez d'années d'ancienneté pour refuser de donner l'information et je vis où je veux, si vous permettez, dans le plus beau pays du monde. Dans la vie, je suis enseignant en géologie à l'université et chercheur et je m'en sors sans avoir à me plaindre. Sinon, grâce à ma moi-même, je suis divorcé et je le vis plutôt bien.
je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie (chou) - Page 2 L2tz

Après des études passionnées durant lesquelles Viktor rencontre Lysa, il vit sa meilleure vie : époux amoureux, père comblé, prof apprécié et même voisin respecté ! Les choses se dégradent avec le temps. Comme tout, vous dirait l'enseignant. Il est devenu moins souriant, moins agréable, moins conciliant. Les années qui défilent ne sont pas la seule raison à ce voile sombre sur l'humeur du prof. Lysa est partie avec un autre homme. Elle a eu d'autres enfants et les siens, désormais grands, vivent près de leur mère. Alors Viktor s'enferme un peu plus dans ses passions. Cinéphile, fana de lecture, ébéniste amateur, guitariste maladroit, il est surtout et avant tout un chercheur en géologie. Sa réputation ne dépasse pas les frontières du pays, il ne publie d'ailleurs pas la moitié de ce qu'il écrit et ne cherche pas la gloire. C'est la curiosité et le passé qui l'intéressent.
Il va avoir 50 ans, qu'attendre du futur désormais ?
Cela fait longtemps qu'il n'a plus de femme pour lui faire subir ses crise de jalousie. Il secoue donc la tête pour assurer à l'étudiante qu'elle ne craint rien de ce côté là ; il doute qu'Alaska ait changé ses plans si Viktor avait parlé d'une épouse. Elle s'est lancée dans ce tête à tête sans prendre la peine de se renseigner, démontrant ainsi sa détermination a aller au bout sans se laisser inquiéter par la vie privée du professeur. Al, elle paraît plus du genre à ne suivre que son instinct. Tant qu'elle a envie de lui, elle restera aux côtés de McLaren.
Lui ? Il espère que l'absence de femme ne fasse pas douter la bouclée. Un homme seul à son âge implique forcément un divorce et suppose un caractère peu amène.

Alaska ne prend pas la fuite, au contraire. Elle continue d'interroger, d'instaurer entre eux un confort que Viktor n'a pas partagé depuis longtemps. Cela fait des années que l'unique personne en qui il a confiance, c'est lui-même.
En une paire d'heures, la gamine a réussi à créer une bulle rassurante entre eux. Il s'en méfiera... plus tard. Pour le moment, savourer semble être sa seule obsession. C'est sûr, elle l'a envouté.

« Je trouve que tu choisis merveilleusement bien ta compagnie. »

" N'est-ce pas ? J'ai encore quelques qualités. Le bon goût en fait partie. "

Dit-il avec légèreté avant d'avaler une gorgée de vin. Il ne saurait pas comment se définir Viktor, pas pour se vendre en tout cas. Il se souvient de ces années de jeunesse où il fallait savoir s'exposer, se présenter, se faire passer pour le meilleur futur étudiant ou l'employé parfait malgré l'inexpérience. Il n'était pas doué à ce jeu, Viktor, mais il a eu de la chance et il a plu. La politesse, le hasard, son charisme, une bonne étoile ? Il a eu l'occasion de connaître plusieurs copines, d'avoir toujours un job pour payer son loyer, de se faire des amis. Ses enfants ont un peu plus attendri son cœur et depuis... peut-on dire que les choses se sont dégradées ?
Toutes ?

L'étudiante en communication anticipe ses prochaines visites intéressées au professeur et McLaren lève les yeux au ciel. Viendra-t-elle ? Après cette soirée ? Il ne veut rien espérer. Il ne sait pas s'il en aura lui même envie après tout et puis, ces idées ne sont pas raisonnables.

" N'oublie pas qu'on doit d'abord survivre à cette nuit tous les deux avant de projeter quoique ce soit. "

Survivre, quel terme bien étrange. Il rend la soirée presque glauque ! Ce n'est pourtant pas de la survie actuellement. Il adore le contact de leurs doigts et ne trouve pas dérangeant que la brune pioche dans son assiette.
La curieuse veut décidément en savoir plus et Viktor doit admettre qu'elle a raison. On n'invite pas un vieux - sinistre - prof sans une bonne raison. Mais si elle souhaite une liste de qualités...

" J'essaye de ne pas me définir mais s'il faut te faire un résumé, euh. " Il se frotte la barbe grisonnante et hausse les épaules, coincé entre modestie et lucidité. " Je suis un solitaire passionné. J'aime les histoires, au cinéma ou dans les livres. J'admire les artisans qui travaillent de leurs mains, j'adore la musique. Je pense avoir été quelqu'un de bien, de motivé et d'optimiste. Je suis devenu... moins marrant. Mais je pense qu'en fonction de ma compagnie, je peux être encore surprenant. " Il observe leurs mains superposées et retrouve le regard de la miss. " Et comme j'ai su trouver une compagnie idéale ce soir... j'espère qu'elle sera surprise. Dans le bon sens. "

Il n'avait jusque là pas de pression. Il comptait laisser le temps filer, les mots s'échanger avec amusement et les regards se charger d'intentions tendancieuses. Finalement, l'enseignant se demande s'il doit prouver quelque chose à cette fille. S'il a intérêt à être lui aussi une compagnie qui vaut le coup.
Soudain il se dit que la décevoir n'est pas une option. Sans savoir ce que leur première soirée va donner, il veut qu'elle revienne le voir ;
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Sabrina
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Jeu 1 Déc - 18:04

Alaska
Rogers

J'ai 22 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors plutôt bien, merci papa et maman. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, je profite de la vie et je le vis plutôt bien.



Alaska, surnommée affectueuse Al par tous, bien qu’elle déteste ça est née dans une famille multiculturelle sans histoire. Dès l’enfance, elle est très active et n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nourrit très tôt l’ambition de devenir journaliste. Elle étudie aujourd'hui pour y parvenir. Elle rêve d’animer un jour son propre talk show. Alaska, elle s’imagine bien comme la future Oprah.

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Je me demandais juste s'il était possible de prendre mes aises dans ta vie.
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Elle profite de la soirée Alaska, comme si elle n’avait pas besoin de retourner à l’université le lendemain, comme si le week-end était là en avance. Elle ignore sans peine les regards curieux et étonnés. Si sa main n’était pas posée dans celle de Viktor, la plupart des autres clients du restaurant les prendraient pour un père et sa fille. En fixant leurs doigts liés, les plus vicieux se demandent peut-être combien le professeur la paye pour ce dîner. Zéro et elle en est bien contente. Ceux qui ont le moins confiance en eux plaignent sans doute une potentielle épouse. Mais la place est libre et le sourire d’Alaska s’étire. Amusée, elle s’auto-complimente et le géologue entre dans son jeu. « Cela fait alors de nous deux des personnes de bon goût. » L’étudiante plaisante et invente déjà de nombreux scénarios qui justifieraient une nouvelle incruste dans son cours ou une réelle intervention dans son bureau. Son sourire ne quitte pas ses lippes mais elle lève les yeux au ciel lorsque le sérieux de l’homme vient refroidir son enthousiasme. Il est vrai et entier, Viktor, alors qu’elle joue et propose des projets qui ne verront peut-être jamais le jour. Mais c’est à cela que servent ce genre de moments, à se promettre des choses uniquement pour se faire plaisir. La jeune femme se penche légèrement vers l’avant. « Une fois encore, tu réfléchis trop. » Elle a envie de l’embrasser. Elle a envie de se lever, de contourner la table, de s’asseoir sur ses genoux et de l’embrasser jusqu’à en avoir le souffle coupé. Combattant sa frustration, elle se contente de se mordiller la lèvre alors que son compagnon se concentre pour tenter de se décrire.  Le coude de son bras libre sur la table et le menton posé dans la main, Alaska l’écoute s’emmêler légèrement dans ses idées, lister ses qualités et ses défauts. Au plus elle l’écoute parler, au plus l’étudiante affiche un air satisfait. A la fois, elle a l’impression de se reconnaître dans les mots de Viktor et elle ne pourrait s’estimer plus différente. Elle devine en lui une forme de sensibilité touchante. Le côté solitaire la fascine autant qu’il l’effraie, elle qui ne supporte pas la solitude et a besoin d’être toujours entourée de personnes ou de bruit. « Rassure-toi, la compagnie est pour l’instant agréablement surprise. » Elle est surprise que Viktor sous ses airs sérieux sache se montrer joueur et intrigant. Elle a hâte, Alaska, des coups d’œil insolents, à la dérobée, incontestablement séduits dans les couloirs de la fac. Au dessus de leurs assiettes, elle lui envoie un regard incandescent. « On va prendre le dessert chez moi ? » Sous la table, le bout de sa chaussure contre la jambe du professeur accompagne sa proposition.
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