La situation Quelque temps après le premier rendez-vous pour l'organisation du mariage de Joaquim et Sophia, le Portugais et Gemma se retrouvent pour visiter un lieu. La fiancée est une nouvelle fois absente et la wedding planner est loin d'être au meilleur de sa forme.
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Sam 19 Nov - 19:09
Gemma Presley
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis wedding planner et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Première née d’un couple franco-britannique, le 12 mai 1989, Gemma a longtemps partagé sa vie entre Londres et Paris. Installée définitivement depuis le début de sa vingtaine dans la ville lumière, elle y a fait des études de communication avant de spécialiser dans l’évènementiel et de devenir wedding planner. Évoluant dans un milieu particulièrement aisé, elle cache ses relations à sa famille, depuis Le désastre, comme chacun l’appelle.
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Nerveusement, Gemma jette un coup d’œil à son agenda dans l’espoir vain qu’il ait miraculeuse changé. Elle soupire en se massant la tempe du bout des doigts lorsque son regard tombe sur la ligne qu’elle redoute tant. Elle a rendez-vous à quatorze heures pour visiter un lieu pour le mariage de Joaquim. Cela a beau faire plusieurs semaines que la nouvelle lui est tombée dessus, elle le vit toujours aussi mal. La brune est partagée entre frustration et jalousie. Elle regrette de ne pas avoir pu trouver le bonheur à l’inverse de son ex. Mais surtout, revoir le Portugais est venu éveiller en elle de vieux souvenirs qui sont encore douloureux. Elle n’a jamais été aussi épanouie qu’au temps où le brun partageait sa vie. Et elle est jalouse de Sophia qui goûte un bonheur que Gemma n’a pas connu malgré des années de relation. La wedding planner aurait dû refuser ces clients, elle le sait, il aurait fallu qu’elle se protège. Mais c’est son ego qui a parlé, quand les orbes plantés dans ceux de Joaquim, elle a affirmé être parfaitement capable d’organiser son mariage. Elle s’en veut désormais. Pour couronner le tout, elle ne se sent pas bien ces derniers temps. Depuis la fin de l’été, elle est épuisée sans arrêt, peu importe le nombre d’heures de sommeil, les migraines la prennent régulièrement et les malaises sont de plus en plus fréquents. Elle refuse pour l’instant de voir un médecin pour parler de ses symptômes. Elle a simplement du mal avec le changement de saison, c’est l’automne qui a cet effet sur elle. Tout le monde est d’humeur variable avec la fin des beaux jours. Elle verra avec le début de l’hiver si cela ne va pas mieux. Mais pour l’instant, Gemma ne s’inquiète pas. Elle termine son café et cesse de penser à Joaquim lorsque ses premiers clients de la journée arrivent. La professionnelle passe toute la matinée avec ce couple qu’elle rencontre pour la première fois et qui vient se renseigner.
Quand la pause de midi arrive, Gemma est soulagée de pouvoir souffler un instant. Elle rejoint Justine dans la salle de pause pour manger tranquillement. La brune compte bien se plaindre à sa collègue de l’après-midi à venir. Elle discute en jouant plus avec sa nourriture du bout de sa fourchette qu’en mangeant. Elle n’a pas faim du tout, elle se sent même écœurée. La jeune femme finit par mettre son repas de côté et le ranger de façon à le ramener chez elle à la fin de la journée. Quand vient l’heure, elle quitte à regret le bureau, rejoint la station de RER la plus proche et grimpe dans un train en direction de la banlieue parisienne. Un trajet en Uber plus tard, elle enfin face au grand domaine qu’elle a présélectionné selon les exigences de Sophia. Objectivement, l’endroit est joli, un élégant manoir et un grand jardin, parfaitement adapté pour le mariage de princesse dont la blonde rêve. Ignorant le mal de tête qui s’accentue, Gemma se dirige à l’intérieur lorsque son téléphone professionnel vibre dans sa main. Hello Gemma ! C’est Sophia Je dois faire visiter un appartement en urgence. Joaquim va venir seul au rendez-vous. Je vous fais confiance à tous les deux ! Et prend soin de mon fiancé haha Agacée par la familiarité de celle qu’elle ne peut s’empêcher de considérer comme une rivale, la wedding planner lève les yeux au ciel avant de se présenter au propriétaire des lieux. Elle prétexte préférer attendre son client à l’extérieur pour sortir à nouveau prendre l’air. Elle ne sait pas ce qui est mieux, supporter Sophia ou passer un moment seule avec Joaquim… La brune souffle en s’installant sur un banc en attendant son ex. Elle ferme un instant les yeux et sent le sommeil l’emporter peu à peu.
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Mar 22 Nov - 18:41
Joaquim Sandro
J'ai 36 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pâtissier et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Né au Portugal, est venu s'installer en France à 20 ans pour tenter sa chance dans la boulangerie. Finalement c'est la pâtisserie qui gagne mon coeur et je m'investis corps et âme pour accéder à la meilleures des formations, à Paris. En parallèle je devais apprendre le français et j'ai vite été passionné par ce pays frimeur. Les paysages, les monuments historiques, les plats typiques, les légendes, les artistes, les filles ; J'ai vécu ici mes plus belles années et si les choses ne se sont pas toujours passées comme prévu, j'ose espérer avoir trouvé ma place. Certains milieux ne pourront jamais trop se fréquenter, les frontières sont épaisses, surtout dans les esprits.
Depuis que le projet mariage est officiel, je ne sais pas où est passée ma sérénité. Je me sens plus fatigué, je dors mal, mes gestes sont plus nerveux et ma capacité à être optimiste est mise à rude épreuve. Je suppose que cela arrive à tout futur marié mais ça n'est pas une raison pour tolérer la chose : je déteste cette angoisse permanente. J'ai l'impression que les évènements m'échappent et je remets en question une grande partie des choix que Sophia a fait ; Je remets en question cette histoire et je ne parviens pas à me rassurer. Certains proches me disent que c'est normal. Que plus la date va approcher, moins j'aurai de certitudes sur mon couple mais que je dois surmonter ça... Vraiment ? Doit-on épouser une femme en voyant le mariage comme une épreuve à surmonter ?
Perdu mais pas capable d'en parler à l'intéressée, je continue de suivre ses directives. Je la laisse totalement gérer l'organisation. De toute façon lorsque je donne mon avis, Sophia ne le partage pas et est sûre que son idée est meilleure. Je vois la bêtise arriver et je peine à l'assumer. Et puis, Sophia, je m'y suis attaché.
Cette après-midi nous avons rendez-vous avec Gemma pour valider une salle. Grosse décision. Belle avancée. Un pas de plus vers des noces qui me font de moins en moins sourire. Et lorsque j'apprends que je dois me rendre seul dans ce bâtiment pour jouer le futur époux exigeant : j'hésite à annuler. C'est une mission pour ma fiancée, pas pour moi. J'essaye donc de changer la donne par téléphone alors que le bus m'emmène à contrecœur jusqu'à mon ex ;
« [...] Stephan a besoin que je l'accompagne encore sur cette visite, tu peux comprendre non ? T'es encore en train d'apprendre des choses toi aussi, tu ferais quoi sans ton mentor en pâtisserie devant le four ? »
« Je peux comprendre Sophia mais, enfin tu as tellement parlé de cette salle, je pensais que tu voulais absolument la voir. Je ne vais pas penser à toutes tes questions et ; »
« Ne sois pas égoïste, retrouve Gemma et prends toutes les informations. On donnera notre décision qu'après en avoir parlé tous les deux. Bisous. »
Je me retrouve devant la fameuse salle alors qu'elle me raccroche au nez. Après avoir retiré mes lunettes de soleil je laisse le portable glisser dans la poche de mon jean et hésite à m'asseoir un instant sur ce banc. Parfaitement situé, il me permettra de préparer ma nouvelle rencontre avec Gemma et puis sans doute de réaliser que ce bel édifice laissera bientôt sortir madame et monsieur Sandro...
Au moment où je m'assois, le smartphone mal rangé s'échappe et tombe sur les genoux de la femme installée à mes côtés.
« Oh pardon ! Je ne t'avais même pas vue. »
Dis-je en réalisant que la belle avait choisi le même point de vue que moi. Sans réfléchir je me penche vers elle pour l'embrasser.
« Je ne sais pas si elle t'a prévenue, Sophia ne viendra pas. C'est la course à l'agence. »
Je préfère ne pas penser à ce Stephan si peut dégourdi et me concentre sur Gemma. Elle paraît fatiguée, ennuyée. Je sais que la situation est bizarre et sans doute pénible pour elle mais nous étions d'accord pour aller au bout du contrat malgré tout.
« Tout va bien ? »
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Ven 25 Nov - 18:57
Gemma Presley
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis wedding planner et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Première née d’un couple franco-britannique, le 12 mai 1989, Gemma a longtemps partagé sa vie entre Londres et Paris. Installée définitivement depuis le début de sa vingtaine dans la ville lumière, elle y a fait des études de communication avant de spécialiser dans l’évènementiel et de devenir wedding planner. Évoluant dans un milieu particulièrement aisé, elle cache ses relations à sa famille, depuis Le désastre, comme chacun l’appelle.
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Le sommeil assomme Gemma et semble presque salvateur. Elle s’assoupit sans même s’en rendre compte. Elle sursaute lorsqu’un objet tombe sans délicatesse sur ses jambes. Elle émerge difficilement, cligne plusieurs fois des paupières avant de passer une main sur son visage sans maquillage. Elle fronce les sourcils, son regard navigant un moment entre Joaquim et son téléphone. Complètement dans les vapes, elle se redresse lentement alors qu’il récupère son smartphone et le laisse lui faire la bise sans enthousiasme. Les quelques minutes de repos n’ont eu aucun effet sur son mal de tête. « Je ne t’avais pas vu non plus… » répond-elle sur un ton légèrement hésitant. Joaquim se met à parler trop vite, trop fort, avec l’enthousiasme habituel qui le caractérise. « Oh, heu… oui, oui elle m’a prévenue. » Elle se serait bien passée du message de Sophia d’ailleurs. La jeune future mariée a décidé seule qu’elles devraient être amies. Et c’est loin de lui faire plaisir à Gemma. Elle a hâte que ce mariage soit passé pour ne plus voir la blonde, pour ne plus avoir à faire face au bonheur de son ex. Et dans le même temps, elle veut que cette union n’arrive jamais, elle a envie de continuer à voir Joaquim de temps en temps. La brune soupire légèrement alors qu’il lui demande si tout va bien. « Ça va. » Et parce que face au Portugais, elle a toujours envie de dire la vérité, sauf en ce qui concerne le désastre de sa vie amoureuse, elle reprend bien vite. « Pas vraiment… Je suis fatiguée, je dois couver quelque chose. » Elle réalise alors qu’elle n’aurait pas dû le laisser l’embrasser. « Désolée… » Elle se racle la gorge avant d’arranger ses cheveux autour de son visage. Péniblement, elle se lève du banc et souffle un moment alors que sa tête se remet à tourner. « Ce n’est rien. Allez le propriétaire nous attend. Prêt pour cette visite ? » Elle se traîne légèrement lorsqu’elle se dirige à nouveau, en compagnie de Joaquim cette fois, vers l’accueil du lieu. « N’hésite surtout pas à me dire ce que tu en penses au fur et à mesure. Tu peux bien évidemment poser autant de questions que tu le souhaites. Prend des photos si tu as envie. Je pourrais bien évidemment t’aider à faire un compte-rendu à Sophia… si tu as besoin de mon regard de professionnelle. » La wedding planner sourit difficilement en poussant la porte pour pénétrer dans le manoir et retrouver le propriétaire. Elle s’interrompt au milieu de son geste lorsque sa vision se brouille jusqu’à devenir complètement noire. Elle a chaud, sa respiration s’accélère et ses jambes ne semblent plus être capables de la porter. Instinctivement, elle tend une main en direction de Joaquim dans l’espoir de se rattraper alors qu’elle s’affaisse déjà contre le mur et perd rapidement connaissance.
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Ven 2 Déc - 19:12
Joaquim Sandro
J'ai 36 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pâtissier et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Né au Portugal, est venu s'installer en France à 20 ans pour tenter sa chance dans la boulangerie. Finalement c'est la pâtisserie qui gagne mon coeur et je m'investis corps et âme pour accéder à la meilleures des formations, à Paris. En parallèle je devais apprendre le français et j'ai vite été passionné par ce pays frimeur. Les paysages, les monuments historiques, les plats typiques, les légendes, les artistes, les filles ; J'ai vécu ici mes plus belles années et si les choses ne se sont pas toujours passées comme prévu, j'ose espérer avoir trouvé ma place. Certains milieux ne pourront jamais trop se fréquenter, les frontières sont épaisses, surtout dans les esprits.
Quand j'apprends que Gemma est au courant pour l'absence de ma fiancée, je suis presque contrarié. S'entendent-elles à ce point que Sophia prévient notre organisatrice mariage avant moi ? Elle ignore toujours que la belle est mon ex et j'ai à cœur de conserver le secret. A quoi bon ? Ma promise est du genre à faire une crise de jalousie qui n'a pas lieu d'être. Gemma et moi c'est de l'histoire ancienne, si le hasard s'amuse à nous avoir réuni pour mon mariage... c'est juste une blague de mauvais goût de la part du destin.
Je me retiens de demander une ultime fois à Gemma si elle souhaite que je passe par une autre professionnelle. Elle va finir par penser que je suis le plus gêné des deux ; À ma question elle répond :
« Pas vraiment… Je suis fatiguée, je dois couver quelque chose. [...] Désolée… »
« Mais, tu aurais dû annuler ce rendez-vous pour aller voir le médecin plutôt ! C'est pas sérieux. »
Je balaye ses excuses et réalise que j'aurai préféré qu'elle fasse passer sa santé avant ma cérémonie de mariage. Je reprends le sourire quand elle semble vouloir affronter malgré tout la visite qui nous attend. A ses yeux, ça fait partie des bonnes choses d'un avant jour J. Aux miens, l'après-midi s'annonce surtout chargée en responsabilités, doutes et hésitations. Sans parler de la conversation qui suivra avec la future mariée. Je sais déjà que je n'aurai pas pensé à tout...
Impeccablement pro, Gemma me propose de l'aide et je me sens soulagé. Ce serait bien en effet qu'elle fasse le compte-rendu à Sophia, à ma place. Nous entrons dans le bâtiment et je m'apprête à lui répondre :
« Ce serait parfait si tu... Gemma ! »
La jeune femme s'écroule et je l'attrape immédiatement par les épaules avant de glisser mes bras sous les siens pour la soutenir. Je m'accroupis lentement pour l'aider à s'assoir contre moi et jette un regard désespéré dans l'immense pièce.
« Gemma ! Merde ; »
J'attrape mon téléphone et compose le numéro des urgences avant de passer une main contre son front puis sur sa gorge pour chercher un pouls. Elle est inconsciente mais elle respire, cependant s'il s'agissait d'un simple malaise vagal elle serait déjà en train de me repousser. Pour l'instant, je n'ai aucune réaction.
« Qu'est-ce qui t'arrives ? Gemma ! » Je coince mon portable entre l'épaule et la joue. « Oui allo ? Mon amie vient de s'évanouir, elle ne me répond pas vous devez venir !! »
Je bafouille mais parviens néanmoins à donner notre localisation précise à mon interlocuteur. On m'indique qu'une ambulance est en route et j'applique comme je peux les conseils du soignant au bout du fil. L'attente me paraît interminable mais en moins de dix minutes, les sirènes retentissent.
D'abord les urgentistes me repoussent avant finalement de donner les informations d'identité de la patiente. Tandis qu'ils la placent sur un brancard, je me précipite après elle.
« ... Oui oui je suis avec elle. »
Sans vraiment leur laisser le choix je m'invite dans le véhicule qui prend la route vers l'hôpital. L'équipe paraît sereine. Moi en revanche, je suis au bord de l'implosion. Je tiens la main de Gemma, recroquevillé dans un coin, paniqué...
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Lun 5 Déc - 11:05
Gemma Presley
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis wedding planner et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Première née d’un couple franco-britannique, le 12 mai 1989, Gemma a longtemps partagé sa vie entre Londres et Paris. Installée définitivement depuis le début de sa vingtaine dans la ville lumière, elle y a fait des études de communication avant de spécialiser dans l’évènementiel et de devenir wedding planner. Évoluant dans un milieu particulièrement aisé, elle cache ses relations à sa famille, depuis Le désastre, comme chacun l’appelle.
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La wedding planner hausse simplement les épaules quand Joaquim lui dit qu’elle aurait dû annuler le rendez-vous si elle ne se sent pas bien. Elle ne va pas passer ses journées dans son lit tout de même. Cela lui ferait sans doute du bien, de se poser une fois pour toute et de laisser à son corps le temps de récupérer le sommeil qui lui manque depuis quelques semaines. Mais elle est passionnée, Gemma, elle aime son travail et organiser des mariages la motive. Peut-être avait-elle envie de voir le Portugais aussi. « J’irai voir un médecin plus tard, si cela ne passe pas. » Elle ne le fera pas et le brun le sait sûrement. Sa santé est finalement mise de côté lorsqu’ils abordent le futur compte-rendu de la visite à faire à Sophia. Cela fatigue la jeune femme d’avance, la blonde est envahissante. Et même si elle n’était pas fiancée à son ex-compagnon, la franco-britannique est persuadée qu’elle ne pourrait pas la supporter. Mais elle est professionnelle et pour Joaquim elle repousserait bien trop loin ses limites. La réalité la rattrape finalement lorsque le sol se dérobe sous ses pieds et que tout devient noir.
Quand elle émerge à nouveau, il y a trop de bruit autour de Gemma et son lit est bien secoué. Les paupières encore closes, elle fronce les sourcils. Il y a une main dans la sienne, une grande main, chaude, dont la pression est réconfortante. La brune est éblouie quand elle ouvre enfin les yeux. Son regard tombe sur le visage inquiet de Joaquim mais avant qu’elle puisse lui parler, un pompier se place entre eux. « Bonjour Mademoiselle Presley. » Elle hausse un sourcil, intriguée, avant de hausser doucement les épaules, son ex s’est occupé de tout, évidemment. Le pompier l’oblige un instant à lâcher la main de l’homme pour prendre sa tension. Il lui pose quelques questions simples auxquelles la wedding planner répond par monosyllabes. Quand a-t-elle mangé pour la dernière fois ? Dort-elle suffisamment ? Est-ce la première fois que cela arrive ? Se sent-elle fatiguée ces derniers temps ? A-t-elle des soucis de santé en ce moment ? Le professionnel conclue rapidement qu’elle ne doit rien avoir de grave. « Ils vous feront quelques examens à l’hôpital et ils vous laisseront sûrement bien vite rentrer chez vous. » Elle hoche la tête en cherchant à nouveau le regard de Joaquim. Le pompier, qui a probablement l’âge de son père, sourit en faisant un pas de côté. « Je laisse votre compagnon reprendre sa place. » Gemma n’a pas le courage de le corriger, elle tend seulement sa main vers le pâtissier avant d’afficher un léger sourire. « Hey… désolée de te causer des ennuis. » D’un geste rendu maladroit par la fatigue, elle entrelace leurs doigts, comme si c’était parfaitement naturel. « Ça va aller, ce n’est rien, juste un coup de fatigue. » Qui tente-t-elle le plus de rassurer ? Lui ou elle-même ? « Merci. » murmure-t-elle. D’avoir pris soin d’elle, de l’accompagner alors qu’il aurait pu rentrer chez lui.
En arrivant à l’hôpital, de nouveaux soignants prennent le relai et s’assurent qu’elle est capable de tenir debout alors qu’elle insiste pour marcher sans cesser d’affirmer qu’elle va bien et qu’elle n’a rien de grave. La brune tend son sac dans la direction de Joaquim, l’air de lui demander s’il veut bien s’occuper de la paperasse pour elle. « Reste avec moi. » Elle ne pense plus à Sophia qui imagine certainement son fiancé en train de découvrir le lieu rêvé pour leur mariage. Dans le fond, elle est un peu inquiète de ce que les médecins vont lui dire. Elle a une espèce d’intuition qui lui dit qu’elle a raison d’appréhender. « S’il te plaît. » Elle se rend bien compte qu’elle n’est pas prioritaire aux urgences et que l’attente risque d’être longue. La compagnie de Joaquim serait appréciable, et si elle peut se reposer sur son épaule, cela lui va très bien.
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Ven 16 Déc - 15:57
Joaquim Sandro
J'ai 36 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pâtissier et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Né au Portugal, est venu s'installer en France à 20 ans pour tenter sa chance dans la boulangerie. Finalement c'est la pâtisserie qui gagne mon cœur et je m'investis corps et âme pour accéder à la meilleures des formations, à Paris. En parallèle je devais apprendre le français et j'ai vite été passionné par ce pays frimeur. Les paysages, les monuments historiques, les plats typiques, les légendes, les artistes, les filles ; J'ai vécu ici mes plus belles années et si les choses ne se sont pas toujours passées comme prévu, j'ose espérer avoir trouvé ma place. Certains milieux ne pourront jamais trop se fréquenter, les frontières sont épaisses, surtout dans les esprits.
J’écoute attentivement tout ce que peuvent dire les pompiers. À Gemma, ou entre eux. J'ai toujours l'impression sur ces super-héros du quotidien cachent la vérité aux patients et autres victimes pour ne pas les angoisser. Ou alors c'est moi, qui suit angoissé par tout ce qui est hôpital. Je n'étais jamais monté dans un camion de pompiers et je m'en serais passé ! Voir la jeune femme étendue sur une civière me rend malade... Mais elle reprend déjà des couleurs et lorsque nos mains se retrouvent je contiens un soupir de soulagement. Ça va aller... J'aimerai en avoir l'air sûr.
« Merci. »
« Tu m'as fait peur. Et tu ne causes aucun ennui voyons, tu aurais fait pareil pour moi. »
J'en suis certain. Arrivés au service des urgences nous nous trainons jusqu'en salle d'attente où les pompiers s'étaient proposé de déposer Gemma sans la laisser marcher. C'est mal connaître mon ex. Tête de mule de niveau national, elle persiste à vouloir se montrer forte. J'indique aux hommes en tenue que je m'en charge et soutien la belle avant de l'installer sur un banc glacé.
Il y a un peu de monde, comme toujours j'imagine. Des accidents domestiques, carambolage voitures et autres blessures stupides. J'ai peur qu'on tarde à s'occuper de Gemma...
« Attends moi ici. J'arrive. »
Dis-je en gagnant la petite banque qui sert d'accueil avec ses papiers. Après avoir informé la secrétaire, je demande où trouver la machines à sucreries la plus proche. J'achète une bouteille d'eau et quelques bêtises pour essayer d'en faire gober à la jeune femme.
« Je reste, ne t'en fais pas. »
Les minutes s'écoulent péniblement et je sursaute à chaque fois qu'un médecin vient récupérer un patient. Ça n'est jamais pour Gemma. Finalement je lui vole un bonbon et pose ma tête contre le mur derrière nous.
« Tu veux que je prévienne quelqu'un ? Si ça dure encore des heures, tes parents ou ton Jules vont peut être s’inquiéter. »
Aucune envie de discuter avec ce type mais ça me paraît normal de l'aviser. Et puis, une vile curiosité m'oblige à poser la question. Qui est-il ? À quoi ressemble-t-il ? Comment va t il réagir ? Est il assez tendre avec elle ?
« Madame Presley ? C'est à nous. »
Interroge un médecin.
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Mar 20 Déc - 15:44
Gemma Presley
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis wedding planner et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Première née d’un couple franco-britannique, le 12 mai 1989, Gemma a longtemps partagé sa vie entre Londres et Paris. Installée définitivement depuis le début de sa vingtaine dans la ville lumière, elle y a fait des études de communication avant de spécialiser dans l’évènementiel et de devenir wedding planner. Évoluant dans un milieu particulièrement aisé, elle cache ses relations à sa famille, depuis Le désastre, comme chacun l’appelle.
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Assise dans la salle d’attente des urgences, Gemma tente de prendre sur elle et de ne pas céder à l’agacement et à la panique. Elle est soulagée que Joaquim accepte de rester avec elle et elle attrape la bouteille d’eau et les bonbons qu’il lui tend d’un geste fatigué. Si l’eau fraîche lui fait du bien, la jeune femme se force à grignoter un peu de sucre. Elle fait probablement une crise d’hypoglycémie, aggravée par la fatigue. La wedding planner peut sentir que son ex est tendu et elle est sincèrement désolée de gâcher l’un des rendez-vous de préparation du mariage. « Je m’arrangerai pour organiser une nouvelle visite du manoir. » marmonne-t-elle en posant son paquet de bonbons entre eux quand il en attrape un. Dans un soupir, Gemma laisse reposer sa tête sur l’épaule du Portugais. Elle serait bien là, pour somnoler. Mais elle se force à garder les yeux ouverts. La jeune femme souffle quand le pâtissier lui propose de prévenir sa famille ou le petit-ami qu’elle s’est inventé. Il faut vite qu’elle lui ôte cette idée de la tête avant que cela devienne dramatique et qu’elle ait à avouer qu’elle n’a en ce moment pas de Jules, comme il dit. Quant à ses parents, ils ont le temps d’apprendre qu’elle a dû aller aux urgences. « C’est gentil, merci Joaquim. Mais non, je ne préfère pas les prévenir tout de suite. Ils vont s’inquiéter pour rien. Il vaut mieux attendre l’avis des médecins. Je suis sûre que ce n’est rien, juste un malaise vagal. » Gemma s’installe un peu plus confortablement contre Joaquim. « Ça me rappelle les vacances en Sicile. » finit-elle par dire en souriant. Il y a des années, lorsqu’ils étaient heureux, quand avec le recul perdre une journée entière aux urgences à Syracuse parce qu’une pierre s’était dérobée sous la chaussure de la brune constituait une anecdote amusante.
Quand un médecin l’appelle enfin, Gemma prend appui sur son ancien compagnon pour se redresser. Elle vacille avant de se tourner vers lui. « Viens avec moi, s’il te plaît. » Elle abuse de sa gentillesse et cette demande est déplacée, elle le sait. Mais l’idée de se retrouver seule face au médecin ne l’enchante pas vraiment. « Bonjour docteur. Cela vous dérange s’il reste avec moi ? » demande-t-elle en serrant un peu plus le bras de Joaquim. Le médecin le jauge un instant du regard puis estimant sans doute qu’il s’agit de son conjoint, hausse les épaules. « Il ne pourra peut-être pas vous accompagner à tous les examens. » La wedding planner hoche la tête, cela ne fait rien. Sans lâcher son ex, elle suit le médecin jusqu’à une salle d’auscultation. Le professionnel de santé lui fait répéter ses symptômes avant de prendre sa tension. Il grimace et la jeune femme déglutit. « A quand remontent vos dernières règles ? » Gemma se concentre un instant. « Un peu plus d’une semaine. » Elle y a bien pensé, mais non, ce n’est pas une grossesse qui explique son état. Elle n’a vu personne depuis plusieurs semaines. Le médecin hoche à son tour la tête. « Je vais vous faire une prise de sang. » Les lippes de la brune s’étirent d’un sourire crispé alors qu’elle cherche le regard du Portugais, elle n’aime pas les aiguilles. Une fois les échantillons prélevés, l’urgentiste sort de la pièce en assurant qu’il va faire analyser cela rapidement. Alors qu’ils sont à nouveau seuls, Gemma se tourne vers Joaquim. « Je comprendrai si tu veux aller rejoindre Sophia… »
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Mer 4 Jan - 19:08
Joaquim Sandro
J'ai 36 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pâtissier et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Né au Portugal, est venu s'installer en France à 20 ans pour tenter sa chance dans la boulangerie. Finalement c'est la pâtisserie qui gagne mon cœur et je m'investis corps et âme pour accéder à la meilleures des formations, à Paris. En parallèle je devais apprendre le français et j'ai vite été passionné par ce pays frimeur. Les paysages, les monuments historiques, les plats typiques, les légendes, les artistes, les filles ; J'ai vécu ici mes plus belles années et si les choses ne se sont pas toujours passées comme prévu, j'ose espérer avoir trouvé ma place. Certains milieux ne pourront jamais trop se fréquenter, les frontières sont épaisses, surtout dans les esprits.
Je ne sais pas quoi penser. Son petit-ami prendra mal, à coup sûr, qu'elle garde sous silence ce malaise qui nous oblige a patienter aux urgences de l'hôpital. Il aura encore plus de raisons de lui reprocher que c'est avec son ex qu'elle attend. Légèrement jaloux, je n'aurais clairement pas bien pris la nouvelle de la part de ma moitié face à un tel récit ! En l'occurrence je ne suis pas le chéri mis sur la touche mais le fameux ex qui, il sera obligé de me l'accorder, se comporte correctement. Je crois. Que puis-je faire d'autre que soutenir Gemma et veiller à ce qu'elle soit auscultée ?
« Ça me rappelle les vacances en Sicile. »
La chaleur de cette semaine dans le sud et les rires échangés sans arrêt me reviennent. Je souris, et d'autres souvenirs viennent flirter avec mes pensées. J'étais heureux avec elle, tout paraissait plus chaleureux, plus tendre, moins grave.
L'intervention du médecin m'arrache à la nostalgie et je me contente d'acquiescer à tout ce qui se dit pour ne pas risqué d'être mis à la porte. Une fois dans le cabinet du docteur, j'observe la patiente et sa mine fatiguée. Je redoute qu'un nouveau malaise la prenne et reste peu concentré sur les hypothèses doucement suggérées par le professionnel.... Gemma n'y voit pas plus clair et nous nous retrouvons à froncer les sourcils quand l'homme à la blouse sort avec le prélèvement sanguin.
« Je comprendrai si tu veux aller rejoindre Sophia… »
« Rien ne presse. Elle travaille de toute façon, t'en fais pas. Et pas d'angoisse pour la visite, on remettra à plus tard. Il faut d'abord que tu prennes quelques jours pour toi. »
Le médecin revient et le rictus qu'il nous offre m'apparaît d'abord comme un bon signe. S'il sourit, c'est que la jeune femme ne couve rien de grave ! Je reste pendu à ses lèvres mais le suspens s'éternise. Il interroge de nouveau Gemma sur ses symptômes et finis par annoncer, bras ouverts :
« Eh bien félicitations. Si ce n'était pas prévu, je crois que votre vie va quelque peu basculer ! »
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Date d'inscription : 25/08/2017
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Univers fétiche : réel
Préférence de jeu : Femme
Gaïa
Ven 6 Jan - 11:22
Gemma Presley
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis wedding planner et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Première née d’un couple franco-britannique, le 12 mai 1989, Gemma a longtemps partagé sa vie entre Londres et Paris. Installée définitivement depuis le début de sa vingtaine dans la ville lumière, elle y a fait des études de communication avant de spécialiser dans l’évènementiel et de devenir wedding planner. Évoluant dans un milieu particulièrement aisé, elle cache ses relations à sa famille, depuis Le désastre, comme chacun l’appelle.
crédit avatar : ethereal
By the way... congratulations? ***
Gemma hoche doucement la tête en fermant les yeux alors que Joaquim assure qu’il n’est pas pressé de rejoindre sa fiancée. La brune est une femme indépendante, mais tout de suite, sans pouvoir expliquer pourquoi, elle ressent le besoin de ne pas être seule, de se sentir accompagné par quelqu’un qui la connaît bien et à qui elle n’a pas vraiment la nécessité d’expliquer ce qu’elle ressent. Elle fait souvent confiance à son instinct, écoute plus son cœur que sa raison. Et aujourd’hui, elle a peur, elle a le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond chez elle. La wedding planner craint ce que les médecins pourront lui annoncer. Comme s’ils allaient la condamner à une peine irrévocable. Quand le professionnel de santé revient enfin, Gemma se redresse autant qu’elle le peut. Il sourit mais cela ne suffit pas à calmer la parisienne. Quand il s’adresse à elle, les traits de la brune se tendent et elle sent ses sourcils se froncer sous la surprise. Elle s’attendait à ce qu’il revienne avec un diagnostic sérieux, pas avec une énigme. Elle a peur de comprendre, elle ne veut pas comprendre. Ce genre de phrase, c’est ce que l’on dit à une femme enceinte, pas à une brunette qui a fait un malaise vagal à cause du surmenage. Pourtant, instinctivement, sans même s’en rendre compte, elle porte une main jusqu’à son ventre. Sur son vêtement, son poing se serre. « Je… » Elle évite avec attention le regard de Joaquim, c’est la première fois depuis le début de la journée qu’elle n’a pas envie que son ancien compagnon entre dans son champ de vision. « Enfin… pardon ? » Elle choisit l’incrédulité, parce que c’est plus simple que de regarder la vérité en face. « Oh… Ce n’était pas prévu. Vous êtes enceinte, Madame Presley. » Les mots la frappent de plein fouet. Gemma sent immédiatement ses yeux se remplir de larmes, un poids tombe sur sa poitrine et l’angoisse naît au creux d’elle. Muette un instant, elle secoue la tête de gauche à droit. C’est impossible. Il y a une erreur quelque part. Le biologiste qui a analysé son sang s’est forcément trompé, ses échantillons ont été échangé avec ceux d’une autre patiente, c’est la seule possibilité. « Non… Je… Non, je ne suis pas enceinte. » Le médecin soupire avant de se rapprocher d’elle. « Madame, c’est ce que l’on appelle un déni partiel de grossesse. » Gemma voit le regard du médecin passer d’elle à Joaquim, mais elle s’obstine à fixer le mur devant elle. « Je n’en veux pas. Je veux avorter. » Elle est catégorique. « Ce n’est pas possible, le délai est dépassé. » Gemma déglutit avec difficulté. « … combien ? » « Cinq mois. » La wedding planner se met à pleurer, le délai de quatorze semaines est en effet largement dépassé… Elle ne veut pas être enceinte, elle ne veut pas d’enfant. Pas maintenant, pas comme ça. Elle a toujours su qu’un jour elle serait maman, mais elle s’imaginait alors heureuse en couple, probablement mariée, vivant dans une maison avec un jardin à proximité d’une bonne école. Elle fait un rapide calcul dans sa tête. Début de l’été. Quel enfer. Elle se pose enfin la question cruciale. Bordel, qui est le père ? Un baroudeur parti pour un tour du monde de deux ans ou un homme marié et déjà père de famille, certainement pas prêt à quitter sa femme. « Je vais vous laisser un instant tous les deux. Une sage-femme passera pour une échographie. » Gemma ne répond même pas alors qu’il quitte la pièce. Elle pose ses mains sur son visage, consciente qu’il faut qu’elle dise quelque chose à Joaquim. « Holy shit… » Elle trouve finalement le courage de plonger à nouveau dans les orbes du brun. « Putain… Joaquim... qu’est ce que je vais faire ? »
Accueil
Je dois faire visiter un appartement en urgence. Joaquim va venir seul au rendez-vous. Je vous fais confiance à tous les deux ! Et prend soin de mon fiancé haha 
Agacée par la familiarité de celle qu’elle ne peut s’empêcher de considérer comme une rivale, la wedding planner lève les yeux au ciel avant de se présenter au propriétaire des lieux. Elle prétexte préférer attendre son client à l’extérieur pour sortir à nouveau prendre l’air. Elle ne sait pas ce qui est mieux, supporter Sophia ou passer un moment seule avec Joaquim… La brune souffle en s’installant sur un banc en attendant son ex. Elle ferme un instant les yeux et sent le sommeil l’emporter peu à peu. 
