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"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]

Manhattan Redlish
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Mar 26 Juil - 20:25
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Henri S. McArthur
J'ai 33 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis propriétaire d'une galerie d'art et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.



à venir...


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« Je parlais surtout de ma mère, mais d’accord » rétorqua avec humour le petit-frère de David, ne souhaitant pas que la soirée tourne de cette manière. Il avait été impatient de retrouver Mac pour ce dîner en tête-à-tête, alors il était hors de question qu’il y ait une quelconque ombre au tableau. Un peu comme le fait qu’elle soit plus qu’élégante dans sa combinaison noire, contrastant radicalement avec sa propre tenue. Finalement, Mac le rassura bien vite sur ce point « Merci » répondit-il alors simplement avant de décembre dans le hall pour déposer le chiot à Fabien, le gardien. Il fut plus que surpris d’apprendre que son frère avait véritablement adopté le chiot, mais avant tout d’apprendre que Mac était parvenue à le lui faire accepter, alors même que sa propre famille n’y était pas parvenue « Si ça continue, il va le faire dormir avec lui » en souriant, puis ouvrit la porte de l’immeuble pour rejoindre le taxi qui patientait devant l’immeuble. Le trajet fut de courte durée et ils arrivèrent rapidement à la galerie d’Henri, et plus précisément la cuisine qui se trouvait au fond, caché derrière une simple porte en bois. Il lui passa un tablier autour du cou pour qu’elle ne se salisse pas, et l’invita à retirer ses talons si elle le désirait « Nous ne sommes pas dans ton restaurant. Tu es libre de faire ce que tu souhaites. Enlever tes talons haut en fait partie » précisa-t-il en souriant et se rendit à l’établi, prêt à cuisiner le dîner avec Mac. Un petit rire « Je lui ai demandé conseil. Il te connaît bien. J’en étais même surpris. Il m’a déconseillé les grands restaurants. Il m’a dit de faire original, quelque chose qui pourrait te permettre d’en apprendre plus sur moi. D’authentique, c’était le terme exact ». Il fallait croire que ce dernier ne s’était pas trompé sur sa colocataire « J’ai donc opté pour cet endroit ». Rien de tel que son antre, son refuge, pour permettre à Mac d’en découvrir davantage sur lui. Un sourire en voyant que David avait eu raison de le décourager sur la voie des restaurants étoilés « J’ai donc bien fait d’écouter David ».

Henri se mit à rire tout en relevant ses yeux de sa viande pour regarder Mac « Je compte sur toi pour te faire pardonner. Je propose… Hum… Une glace dans le parc, dans la semaine, entre deux services. Ça te va ? », puis ils se mirent à parler de la galerie, l’endroit même où ils se trouvaient. Un petit rire suivit quand elle évoqua ses parents, et ajouta « Tu as rencontré mon père ? », étonné de cette révélation, et répondit à la question précédente « Mes parents n’ont jamais compris mon choix de carrière. Par chance, ils avaient David pour suivre leur voix. Moi, j’étais le fils rebelle ». Fallait croire que la définition n’était pas la même dans toutes les familles « Et pour te répondre sur l’achat de la galerie, c’est David qui me l’a payé. Il n’a jamais voulu que je le rembourse. Il me disait que c’était la récompense toute méritée pour avoir su m’émanciper de nos parents pour vivre de ma passion ». Un sourire doux en revoyant son frère lui tendre les clefs de la galerie un dimanche après-midi, alors qu’ils venaient de quitter un restaurant de quartier. Ils s’étaient arrêtés soudainement devant la porte, comme si de rien n’était, alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chacun chez eux, et il lui avait rendu les clefs.
Puis le sujet dévia sur Mac et son goût pour la cuisine. Un sourire tendre, puis amusé alors qu’elle évoquait la cuisine qu’elle faisait pour ses jouets « Je comprends ! C’est agréable de se sentir aimer. Puis tu le mérites ! Tu as un don » et ajouta « Tes parents doivent être fiers de te voir cheffe de ton propre restaurant ».

Charly
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Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Un léger froncement de sourcils alors qu’elle avait les yeux baissés sur ce qu’elle faisait : « -pourquoi ça t’as surpris ? On vis ensemble depuis presque un an. C’est un peu logique qu’il commence à me connaitre non ? » elle ne voyait pas ce qu’il y avait de surprenant là-dedans. David avait très vite compris que Mac n’était pas à l’aise dans des lieux où se trouvait trop de personne fortunée au mètre carré. Elle se mis à sourire toute seule en réalisant que David s’était bien foutu d’elle. Et surtout qu’il semblait vraiment vouloir qu’elle et Henri forme un couple. Du moins, il avait donné les infos qu’il fallait à son frère pour l’aider à amorcer la soirée. « -d’après mon expérience, oui, il est plutôt sage d’écouter les conseils de David… » ça lui coutait presque de le dire : « -merci de ne pas lui rapporter ce que je viens de dire. » il allait prendre la grosse tête.

« -wow… doucement. On a à peine commencer cette soirée que tu projettes déjà autre chose ? Savoure le moment tu veux. » un sourire en coin accompagna cette réplique. A la fin de la soirée, il ne voudrait plus de cette glace dans le parc. Il aurai comprit qu’ils n’étaient pas compatible en totalité. « -oui… Et je ne suis vraiment pas convaincu d’avoir fait bonne impression. » elle releva les yeux sur Henri et avoua : « -j’ai débarqué dans le bureau de David sans frapper, pour l’engueuler et j’ai cru l’espace de quelques secondes que l’homme d’âge mure qui se trouvait là était une probable recrue pour le restaurant. » elle haussa les sourcils et ajouta : « -je suis la reine des boulettes dans ce genre. » elle espérait de tout cœur ne jamais recroiser les parents d’Henri et David. Tiens au passage, ça faisait un argument de choc pour éviter des idées de couple à Henri. « -ouais c’est ce que David m’a expliqué. » un hochement de tête en disant cela. « -sérieusement ? » demanda Mac en voyant cela plus comme une sorte de sacrifice. Aider son frère, alors que lui restait dans l’ombre d’un père oppressant. Combien de personne David il aidé encore de cette façon ? Donna, Henri, elle-même…

« -je ne sais pas si c’est un don, mais j’aime vraiment pouvoir enfin vivre de ma passion. C’est assez libérateur, mentalement parlant. » il devait bien connaitre l’effet. La question suivante la laissa silencieuse quelques secondes. Ses parents… « -si un jour ils l’apprennent peut être… mais j’en doute. Ça fait six ans qu’on ne se parle plus. Et non, ne soit pas désolé. » elle savait parfaitement qu’il allait dire un truc du genre. Comme elle l’avait dit à David, elle n’avait pas envie de raconter son histoire. Pas envie de voir le regard surpris d’Henri. Le cheminement dans ses pensées. Foster, le procès, la carrière de David, Cherly et la fillette. Ça n’était mentir, c’était omettre des informations. « -voilà ! J’ai terminé ! » clama Mac en levant les deux mains. La tarte aux pommes étaient prête à mettre au four. Elle porta main forte à Henri pour le reste du repas, tout ceci dans la bonne humeur.

Lorsque le tout fut au four, Mac retira enfin ses chaussures pour rejoindre la galerie d’art éclairée seulement par de minuscule lampe. Henri devait leur servir à boire avant de la rejoindre pour lui faire visiter. Elle s’aventura de quelques pas, et commença à regarder les œuvres. Une légère pensée pour David en espérant que son diner avec Donna se déroulait bien. Il allait lui en vouloir si c’était le contraire. D’ailleurs de son côté, elle ferait peut être mieux d’abréger, pour qu’Henri ne se fasse pas plans sur la comète.
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Mer 27 Juil - 20:21
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Henri S. McArthur
J'ai 33 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis propriétaire d'une galerie d'art et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.



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Lorsque les deux frères s’étaient retrouvés autour d’un café pour évoquer le rendez-vous à venir entre Henri et Mac, l’intéressé avait été surpris de voir que l’avocat connaissait bien la jeune femme. Il connaissait ses goûts musicaux, qu’elle détestait être assise dans un restaurant bondé par des gens de la haute société New-Yorkaise, qu’elle préférait un dîner simple que trop sophistiqué, qu’un hot-dog à Central Park en fin de journée pourrait davantage être à son goût que manger du homard sur une nappe blanche. Oui, ça avait surpris Henri que son frère la connaisse si bien, et ça semblait surprendre Mac qu’il soit interloqué face à tout ça « Tu as raison… Au bout d’un an, on commence à apprendre de l’autre, mais il m’a aussi fait une liste de sujets à ne surtout pas aborder sans me donner davantage de détails » tout en sortant son téléphone qu’il remua entre ses doigts pour lui faire comprendre qu’il avait noté la liste. Un sourire amusé et rétorqua « C’est exactement ce que je me suis dit ». Surtout que de ce qu’il avait pu comprendre, il connaissait véritablement la jeune femme, que ç’en était perturbant à certains moments. Un petit rire se fit entendre ensuite « Oui, ça serait dommage de gonfler davantage son égo démesuré. Sage décision ».

Un nouveau rire et ajouta « Je suis un homme qui aime voir loin. Et puis ce n’est qu’une glace. C’est quelque chose qu’on fait même avec des gens de province qu’on n’a pas envie de voir » et ajouta « Mais d’accord, un pas après l’autre ». Il nota dans un coin de sa tête que la jeune femme n’était pas particulièrement enthousiaste à l’idée de se projeter sur un autre rendez-vous. Il se donna donc pour mission de lui faire changer d’avis d’ici la fin de la soirée. Quand ils parlèrent de ses parents, Mac lui appris qu’elle avait fait la connaissance de leur père, et pas de la meilleure des manières, puis son esprit fit le rapprochement avec la visite surprise de son frère quelques mois auparavant « Ne le prends pas pour toi. Mon père est un con avec tout le monde… Ce jour-là, David est venu me voir. Si ça peut te rassurer, il ne semblait pas t’en vouloir. Il en voulait surtout à notre père ». Il le précisa parce que connaissant son frère, ce dernier avait sûrement dû se mettre en colère, être un véritable salopard, et partir sans s’excuser. Un petit sourire, surpris par la précision de Mac « David t’en a parlé ? », et lui confia que c’était ce dernier qui lui avait offert la galerie « Oui. Je ne m’y attendais pas ce jour-là. Il m’a aidé financièrement le temps que mon affaire démarre correctement, puis m’a ensuite laissé voler en solo ». Après quelques mois, il avait fini par se faire un nom dans le milieu, et était rapidement devenu un lieu incontournable à New York.

« Tu as trouvé ta voie » rétorqua-t-il avec un sourire tendre et évoqua ses parents, sans se rappeler qu’il était en premier dans sa liste de son portable. Il ne le comprit qu’en entendant Mac en parler… à sa manière « Je… David m’avait interdit de parler de tes parents et… » et il se tut, sourit et posa son regard sur la tarte aux pommes « Appétissant tout ça ! ». Ils terminèrent de préparer le dîner dans la bonne humeur, évitant les sujets lourds comme les parents de Mac, par exemple.
David laissa Mac découvrir la galerie pendant qu’il servit deux jus d’orange et arriva à hauteur de Mac, lui tendit le verre « Je n’ai pas d’alcool à part du champagne ». Généralement, il faisait appel à un traiteur pour gérer tout cela à l’occasion des soirées privées qu’il pouvait organiser « Tu aimes ? » Ajouta-t-il en regardant l’œuvre devant eux « Je suis passionné d’art depuis que je suis enfant. Je passais mon temps dans les musées, les galeries d’art ou en art plastique à l’école » et tourna la tête vers Mac en souriant. Il était le vilain petit canard dans sa famille, mais s’en moquait bien. Il menait sa vie comme il l’entendait, et c’était le plus important à ses yeux.

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Mer 27 Juil - 21:17
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -d’accord… donc la soirée est truquée. » ironisa Mac en apprenant que David avait prit les devants. Est-ce que c’était pour la protéger ? Pour lui éviter une mauvaise soirée ? Sans doute. D’un côté elle trouvait cela attendrissant de la part de l’avocat, de l’autre un peu intrusif. Mais encore une fois, elle se dit qu’il semblait vraiment tenir à la possible relation qu’elle n’aurait jamais avec Henri. « -totalement démesuré. » insista Mac en riant. La jolie brune tenta de faire comprendre à Henri que se projeter ainsi, ça n’était pas son truc. Glace ou pas, ça voulait dire que cette soirée serait un succès et qu’ils se reverraient. Ce qu’elle n’avait pas envisagé. Loin de là même. Enfin, il était le frère de David, ils seraient amenés à se revoir mais pas dans les conditions qu’imaginait Henri.

« -oh franchement, l’avis de votre père, je m’en contre fou. Non, c’est plus que ça a créer une belle embrouille entre David et moi. Et je déteste quand il agit comme un connard. » ce qui heureusement avec le temps, était devenu rare. « -ouais… Donna m’a expliqué qu’il était toujours de mauvaise humeur quand votre père venait faire une petite visite. » une petite voix dans sa tête lui souffla qu’elle ne cessait de parler de David. Mais en même temps, il était leur plus gros point commun non ? « -oui, on en a discuté après cette fameuse rencontre de paternel. Il m’a dit que le fils rebelle c’était toi, pas lui. » elle n’entra pas dans les détails. « -il aime avoir son petit effet de surprise… » souligna Mac en repensant à la manière dont l’avocat lui avait présenté le restaurant et le projet qu’il avait muri sans elle. « -c’est amusant… c’est exactement la même chose pour moi. » sauf qu’elle comptait bien le rembourser un jour. Elle ne s’était toujours pas faite à l’idée que David prenne en charge tous ses frais.

« -rah non mais je te jure. Quel protecteur celui-là. C’est rien ne t’en fais pas. Chacun ses parents de merde. » visiblement les Mcarthur n’étaient pas les mieux placé dans le domaine. Ils avaient seulement la chance que leurs fils soient trop bien élevé pour leur dire merde et couper les ponts. Mac détourna alors l’attention sur la tarte qu’elle avait terminé, et ils purent terminer la cuisine tout en discutant de tout et de rien, un peu comme lors de leur première soirée.

« -c’est parfait, je ne bois pas d’alcool. » précisa Mac en prenant le verre qu’il lui tendit. « -oui, le jus d’orange ça passe partout. » commenta la jeune femme avant de comprendre qu’il ne parlait pas de ça : « -oh tu parlais du tableau ! » un sourire amusé et elle pencha la tête en fixant l’œuvre. « -je ne sais pas trop… L’abstrait j’ai toujours un peu de mal… Je n’ai peut-être pas assez d’imagination. » elle l’écouta ensuite en portant son verre à ses lèvres. « -c’est beau que tu ai pu poursuivre dans ce domaine. » vu les parents qu’il avait, ils auraient très bien pu lui couper les vivres ou encore le rayer de la famille.

En avançant vers une autre œuvre, Mac se décida : « -écoutes Henri… » bon rien qu’à ces mots il devait avoir compris qu’elle n’allait pas lui sauter au cou. « -je sais que… j’ai bien entendu ce que tu m’as dis la dernière fois. Que tu voulais qu’on se revoit, que je te plaisais enfin bref… mais » et oui, il était là le mais. « -mais j’y ai beaucoup réfléchi et je pense que… » roh pourquoi c’était si dur de lui dire ? Parce que d’ordinaire elle se tirait sans explication. Oui forcement c’était bien plus facile. « -j’ai pas envie de te faire souffrir ou de te créer de faux espoirs. Mais on ne veut pas les mêmes choses. La soirée de l’autre jour, je l’ai vraiment apprécié. Vraiment… Parce qu’elle me correspondait. Une nuit et rien de plus. Sauf que toi… c’est pas ton truc. Et que moi je ne suis pas prête du tout à une véritable histoire de couple. » Elle gardait volontairement une certaine distance avec lui, parce que malgré tout ces beaux discours, elle savait parfaitement qu'il lui plaisait.

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Jeu 28 Juil - 15:19
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Henri S. McArthur
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Un sourire et un petit haussement d'épaule "On peut dire ça... Mais entre nous, ne lui en veux pas. Je pense qu'il a juste voulu te protéger et faire en sorte que tu passes une bonne soirée". Son frère agissait un peu comme un ange gardien avec la jeune femme, alors lorsque ce dernier lui avait donné lesdites consignes, Henri ne s'en était pas offusqué et avait pris ses directives avec bienveillance. Un petit rire et un acquiescement "C'est être avocat qui fait ça". Il vivait dans une famille de juristes, il savait de quoi il parlait. "Tu vas devoir t'y faire, David agit souvent comme un connard" retorqua Henri avec un sourire. Il connaissait le caractère de son frère et ce n'était pas une femme qui allait pouvoir le changer sur ce point. "On va dire qu'ils ont des comptes à régler tous les deux, et que David n'a toujours pas pris son courage à deux mains pour l'envoyer chier". Malgré ses encouragements de s'émanciper au plus vite de leurs parents. Mais David était ainsi, et il n'était pas certain de voir un jour ce dernier foutre son poing dans la gueule de leur paternel. Un petit rire et acquiesça "Le fils rebelle sans tatouages, aucune dépendance à part à l'art. Tu parles d'un fils rebelle" retorqua-t-il en riant presque. Heureusement, David l'avait encouragé dans cette voie "Tu sembles parler d'expérience personnelle ?" En se demandant ce qu'il avait pu bien faire pour Mac, et fronça les sourcils "Comment ça ?". Apparemment, il y avait un pan de leur relation dont il ignorait tout.

Un petit rire et ajouta "Tu devrais le rassurer sur le fait que tu n'es pas en sucre" parce qu'elle ne semblait pas fragile aux yeux du petit-frère. Ils finirent de préparer le dîner et Henri la rejoignit dans la galerie, lui tendant un verre de jus d'orange "Parfait alors !" Et se mit à rire "Oui, je parlais du tableau", et acquiesça "Ce que j'aime dans ce genre d'art, c'est qu'on a chacun une interprétation personnelle de ce que peut renvoyer le tableau" et acquiesça "Oui, en effet. Nous n'avons pas tous cette possibilité" en pensant à David et ajouta "J'envisage d'ouvrir une seconde galerie, que je paierais de ma poche cette fois-ci, à Brooklyn" et ajouta "Qu'est ce que tu aimes dans la vie ?"
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Jeu 28 Juil - 15:43
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« -ouais, j’avais cru comprendre… Même si je trouve que c’est de moins en moins souvent… » ça faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient pas prit la tête. Peut être parce qu’ils se voyaient moins et qu’ils souhaitaient passer de bon moments lorsque c’était le cas. Enfin… il faut dire que Mac avait également moins d’occasion de faire de la merde. Elle bossait, le restaurant marchait bien, elle avait arrêter de boire… Même si David ne s’en était toujours pas rendu compte. « -ça viendra peut-être un jour… » commenta Mac en haussant les épaules. Ce jour-là, elle souhaitait de tout cœur être présente afin de pouvoir assister au spectacle. « -y’a forcement besoin d’un truc comme ça pour rentrer dans la case rebelle ? Parce que sinon j’ai été jugé toute mon adolescence à tort. » Elle n’était pas tatouée, même si cela lui trottait dans un coin de la tête depuis des années. Bon pour dépendance… elle travaillait dessus, même si elle n’avait jamais été à classer dans la case alcoolique. Elle avait sans doute prit les choses à temps. « -yep… » comment expliquer tout cela sans parler de son séjour dans la rue… « -lorsqu’il m’a parlé pour la première fois du restaurant, on venait de se prendre la tête de façon assez violente. Je n’étais pas prête du tout à recevoir l’information. Et je… je l’ai très mal prit. Même si c’était un cadeau, enfin un coup de pouce pour que je puisse enfin vivre de ma passion, ouais… » un sourire en coin : « -j’ai vraiment mal prit le fait qu’il ne me consulte pas avant. C’est mon égo qui a prit la parole ce jour-là. J’ai pas accepté la surprise. » elle sourit à Henri. « -quand je te dis qu’il aime avoir son petit effet. Et que de mon côté je n’aime pas les surprises… » une légère grimace.

« -il le sais. On… on prends juste soin l’un de l’autre. C’est devenu une habitude. Je trouve ça adorable de sa part, même si oui, tu as tout à fait raison, je ne suis pas en sucre. » Encore une fois, elle vit en ce geste une envie de David que ce couple réussisse. Il allèrent ensuite faire un tour dans la galerie qui restait dans une sorte de pénombre afin d’éviter les visiteurs. « -je suis plus calé en art de vivre… » ajouta Mac en grimaçant de nouveau. « -David a voulu m’emmener à l’opéra, je ne te raconte pas sa tête lorsque je lui ai dis que je n’avais pas vraiment aimé le spectacle. » Elle pencha de nouveau la tête : « -mais je suppose qu’on peut apprendre à aimer. A imaginer… à se laisser porter… » mouais pour le coup, elle n’en était pas totalement convaincu mais cela venait sans doute des limites qu’elle s’imposaient pour cette soirée.

Limites qu’elle dit d’ailleurs en avant, expliquant à Henri qu’elle ne voulait pas qu’il se fasse de faux espoirs. Henri poursuivit la conversation comme si elle n’avait rien dit. Un peu déstabilisé, Mackenzie, plissa les yeux, et colla sa langue dans ses dents du fond en soufflant : « -ok… » il jouait à quoi là ? « -Henri ? Tu… tu as entendu ce que je viens de te dire ? J’aimerais vraiment qu’on en parle. » oui, comme elle l’avait précisé, elle ne souhaitait pas lui faire du mal. Mais que les choses soient claires entre eux. Pas de mal entendu.
Manhattan Redlish
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Jeu 28 Juil - 20:04
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Henri S. McArthur
J'ai 33 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis propriétaire d'une galerie d'art et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.



à venir...


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crédit : :copyright: moi-même / Tumblr


« Il a changé depuis que tu es arrivée dans sa vie » rétorqua Henri comme un simple constat. Ça n’empêchait pas son frère de changer brutalement de personnalité lorsqu’il le souhaitait. Toutefois, depuis l’arrivée de Mac dans sa vie, son frère réapprenait à sourire. Ce qui n’était pas arrivé depuis des années. Il reprenait goût à la vie, et avait même convié Donna au restaurant pour un dîner avec son assistante. Il y a encore un an ou deux, jamais Henri n’aurait pensé cela possible. Mac avait un réel impact positif sur son grand-frère. Il ne manquait plus que ce dernier prenne maintenant son courage à deux mains et envoie chier leur paternel. Ce qui n’était pas demain la veille « Je ne pense pas. David a toujours craint notre père ». Il avait grandi dans l’ombre de ce dernier, portait son nom, empruntait la même voie professionnelle. Parfois, il devenait même leur père dans certaines de ses réactions. Alors Henri doutait fortement que ce dernier soit prêt, un jour, à lui balancer un crochet du droit pour le faire taire. Un petit rire et rétorqua « Il y a aussi le casier judiciaire à ajouter, et le goût pour les sorties nocturnes alors qu’on est sensé avoir école le lendemain ». Ce qui n’était pas son cas. Bon, il était peut-être dans le cliché, mais c’était pour faire comprendre que ses parents avaient une drôle de perception de leur fils qui avait juste décidé de suivre sa propre voie.
Le sujet revint à nouveau sur David et sa manière, bien à lui, de lui confier les clefs de la galerie. Apparemment, Mac avait été aussi victime de sa bienveillance soudaine. Un froncement de sourcil, tout en continuant de préparer le dîner « Je… Je ne savais pas que c’était David qui t’avait acheté le restaurant. Il m’a dit que tu étais son associée, c’est tout ». Il fallait croire qu’il y avait tout un pan de leur relation qu’il ignorait « Pourquoi tu as changé d’avis entre-temps ? » finit-il par demander.
Un sourire alors qu’elle lui confia qu’ils avaient pris l’habitude de se protéger l’un et l’autre. Un point qui inquiétait Henri au sens où il se demandait s’il allait parvenir à se faire une place au milieu de ces deux-là. Et le fait qu’elle trouve ça adorable n’arrangeait en rien son ressenti « Tu ne crains pas qu’il devienne peut-être trop protecteur à ton encontre ? ».

Jus d’orange dans la main, ils observèrent les tableaux et Henri se mit à rire « J’aime beaucoup ça aussi » et porta son verre à ses lèvres avant de rire à nouveau « Il devait être outré ! Il a toujours aimé l’opéra, le théâtre, les ballets. C’est dû à notre grand-mère qui l’emmenait toujours avec elle ». Quant à lui, il préférait se faufiler hors de la maison pour arpenter les rues de la ville. Un sourire et un regard pour la toile, puis à nouveau sur Mac « Il faut juste accepter de se laisser porter » et il parlait plus de Mac en cet instant, que de son goût pour les tableaux se trouvant dans sa galerie. Lorsqu’elle lui précisa qu’elle n’était pas prête à une histoire entre eux deux, qu’elle préférait les relations d’une nuit plutôt que d’une vie, Henri change radicalement de sujet sans soulever son aparté. Finalement, elle revint dessus et se mit à sourire « Oui, j’ai entendu » et ajouta « Tu as raison. Je ne te veux pas pour une nuit. J’aspire à plus, parce que je suis persuadé que nous deux, ça peut fonctionner. Mais je ne peux pas te forcer si tu n’en as pas envie. Je peux juste laisser le temps faire son œuvre. Tu vas sûrement me trouver naïf, mais j’ai envie de croire en nous, d’un possible nous. Alors je vais t’accorder du temps, on va se voir, et puis on verra ce que la vie nous réservera pour l’avenir ».

Charly
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Charly
Jeu 28 Juil - 21:07
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -en bien j’espère ! » s’amusa Mac avant de hausser les épaules sur le sujet des parents : « -faut jamais dire jamais. Un jour il en aura marre et ça partira tout seul. » David réfléchissait trop. Parfois être dans l’action, ça faisait du bien. Elle allait lui apprendre. La définition de rebelle était intéressante et elle plissa les yeux, toujours souriante : « -je suis certaine que tu n’as pas de casier. » non, les Mcarthur c’était des gentils garçons. Des qui respectaient les règles. A nouveau ils parlèrent de David et l’effet de surprise fut encore présent. « -je sais. C’est ce qu’il dit à tout le monde. Je n’ai pas mis un dollar dans le restaurant. Moi je… j’apporte mon don ! » elle se désigna des deux mains, se donna un air angélique. « -je l’ai mal pris parce que sur le coup, j’ai cru qu’il me croyait incapable d’accomplir mon rêve toute seule. Oui, moi aussi j’ai un certain égo. » une légère grimace. « -j’ai changé d’avis parce que… parce que sans lui le rêve n’était même pas accessible. Un salaire de misère, impossible de mettre côté. Alors j’ai ravalé ma fierté, il m’a fallu plus d’un mois. Et j’ai accepté son aide. » un petit mois dehors, à deux doigts de crever dans le froid, une pneumonie… Oui, elle passait des détails sous silence. Elle n’avait aucune envie qu’Henri apprenne qu’elle avait vécu dans sa voiture et plus encore. « -non, il sais rester à sa place quand il le faut. Et puis jamais cela devient le cas, je lui dirais. » tout simplement. Enfin tant qu’on avait pas de souci, tout paraissait simple.

Alors qu’elle observait encore la toile, Mac se redressa avec lenteur. Elle avait bien compris le message. Cinq sur Cinq. Et ce fut pour cela qu’elle exposa à Henri ce qu’elle ne souhaitait pas. Il sembla ne pas avoir entendu alors elle insista. Elle n’avait pas imaginé ce scénario dans son esprit et resta là, devant lui à le regarder avant d’enfin cligner des yeux. « -non… » souffla t elle alors comme si c’était douloureux. « -non Henri… je… je ne veux pas que tu t’accroches plus. Parce que ça ne sera pas mon cas. Je ne veux pas. Je ne peux pas. Et surtout je ne veux pas te faire perdre ton temps et souffrir à la sortie. Je ne veux pas que tu espères à chaque rendez-vous. » elle inspira en regardant ailleurs. Chier. Il ne pouvait pas dire ok pour le sexe et ils n’en parlaient plus ! Parce que oui, le sexe avait été super. « -je peux t’offrir une amitié. Ou seulement coucher ensemble de temps à autre, ça c’est dans mes cordes. Mais avoir des sentiments et former un couple. C’est non. » elle bougea la tête de gauche à droite. « -je ferais mieux d’y aller. » souffla Mac sachant parfaitement qu’elle avait gâchée la soirée.

Manhattan Redlish
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Ven 29 Juil - 11:58
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Henri S. McArthur
J'ai 33 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis propriétaire d'une galerie d'art et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.



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"Oui, sinon on ne serait pas en train d'en parler là, tous les deux, ce soir" rétorqua Henri en souriant avec douceur, puis ils en vinrent à parler de ses parents, et du fait qu'il ne pensait pas David capable de mettre son poing dansa gueule du paternel "On prend les paris ?" En affichant un petit sourire taquin. Un sourire qui disparu au moment où il apprit que son frère lui avait caché quelques pans de sa relation avec Mac, comme le fait qu'il était l'acquéreur du restaurant. Lui et lui seul. Un petit rire quand elle évoqua son don pour la cuisine "Tu sais, David ne considère jamais les gens comme des incapables... Il est... Comment dire... Il est le coup de pouce dont on a tous besoin dans la vie". Cela avait été le cas pour lui, pour Donna aussi, et maintenant Mac. Il agissait comme une bonne étoile pour les gens qui l'entouraient. Et avec la jeune femme, il était même protecteur. Peut être plus avec elle qu'avec lui et sourit à sa réponse "Bien". Apparemment leur relation était basée sur la franchise. Ce qui rassurait Henri.

Ce qui le rassura bien moins, c'est d'apprendre que Mac ne voulait rien de plus qu'une relation amicale, sex-friends au mieux. Rien de plus. Pas d'attache. Sauf qu'il avait envie de s'attacher à cette femme "Maintenant, c'est toi qui me crois en sucre" répliqua-t-il simplement avec un petit sourire. En la voyant prête à partir, il la rattrapa par la main "Et le dîner ?" Et ajouta "Amis ! Ça te va ? Mais ne part pas. S'il te plaît ?" Et la regarda fixement avant de l'embrasser avec envie, puis se recula, le souffle court "Tu as dis ok pour le sexe" et se mit à sourire avant de l'embrasser à nouveau. Il souffla un "Retourne toi" pour lui retirer sa combinaison. Sans savoir que que frère avait prononcé les mêmes mots dans le rêves érotique de Mac cette nuit. Dos à lui, il retira lentement sa fermeture éclair et embrassa son cou avec envie "Tu aurais pu mettre une robe" précisa-t-il.

Charly
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Ven 29 Juil - 12:16
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly] - Page 3 Ce9086f55b68cdb259f4ecb06e3d600b55cca11b
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« -ça me va. Cinquante dollars qu’il le fait avant le fin de l’année. » et elle ferait son possible pour que cela arrive. Pas pour gagner le pari, enfin si un peu, mais surtout parce que d’après elle, ça pourrait vraiment être libérateur pour David. « -il a surtout une manière de voir les gens différemment. Depuis qu’on se connait, il vois des choses en moi que je suis incapable de voir. J’aimerais me faire confiance autant qu'il a foi en moi... Mais... ça reste compliqué pour moi. » peut être que cela arriverait un jour, mais elle en doutait.

Mac décida de mettre les choses au claire assez rapidement. Elle ne voulait pas faire espérer Henri ou lui faire du mal. Elle avait passé une très belle soirée en sa compagnie la dernière fois. Vraiment. La conversation, les rires, sans compter le sexe. Il y avait eut une sorte de connexion, elle le savait . Sauf que comme elle l’avait expliqué à David, dans sa tête c’était un non en lettre de feu pour une relation de couple. Elle n’avait pas envie de ça. Pas envie d’avoir des sentiments, de compliquer les choses, de devoir rendre des comptes. Elle n’avait pas la moindre envie de déménager ou d’avoir mon de temps à passer avec David. Elle ne se sentait pas capable de ça, et elle espérait qu’Henri serait à même de la comprendre. « -c’est pas ça et tu le sais. » elle n’agissait pas ainsi pour le protéger, mais pour lui éviter une déception à la sortie. Elle ne voulait pas qu’il espère alors qu’elle n’avait rien à offrir. Elle était peut être émotionnellement handicapée ou un truc du genre. Elle proposa tout de même une sorte de relation de sex friends. Mais rien de plus.

Henri sembla paniquer lorsqu’elle déclara partir. Ah oui merde le diner… « -je viens de… » elle sourit lorsqu’il lui coupa la parole pour revenir sur sa décision. Amis. « -ok.. » souffla Mac en réalisant qu’il avait comblé l’espace entre eux en avançant de quelques pas. Elle aurait du faire demi-tour et partir, mais elle resta planter là. Elle ne fut pas surprise pas son baiser, elle l’attendait presque. Sinon pourquoi rester ? Un sourire amusé s’afficha sur le visage de la belle brune lorsqu’Henri se justifia. « -oui. » oui, elle était d’accord pour du sexe. Tout en l’embrassant elle se décala légèrement pour poser son verre et prendre celui d’Henri par la même occasion. Ils n’en avaient plus besoin. Elle se retourna à sa demande, posant ses mains au mur. Un long frisson venait de parcourir son corps alors que ces mots faisait échos à son rêve de la nuit. Sauf qu’il n’était pas prononcé par David. Oh non, ça n'était pas le moment de penser à David! Sa combinaison tomba au sol et elle souffla en se tournant à nouveau : « -je sais… mais le but c’était pas de s’envoyer en l’air. » elle venait de lui retirer son haut en disant cela. Bientôt se fut le pantalon d’Henri. Dos au mur, elle avait envie de lui. C’était presque comme une urgence.
 
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