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Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara)

Senara
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Senara
Ven 11 Aoû - 3:06

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara) - Page 2 91zz
► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
De la déception, Angus savait pertinemment qu’il en semait chez toutes les personnes qui l’appréciaient et désiraient le meilleur pour lui. Non seulement il n’était toujours pas de retour sur le terrain, mais en plus il leur mentait. Éhontément. Mais impossible de faire autrement. Rien qu’à l’idée des attentes qu’on mettrait à nouveau sur ses épaules, il angoissait. Pis encore, il ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait si peur de retourner sur de la terre battue avec une raquette entre les mains. La compétition, être au top de sa forme physique comme mental et viser la perfection, ça avait toujours été son quotidien. Il avait littéralement grandi avec ces valeurs. Alors quoi ? Parce que la prétendue excuse derrière laquelle il se cachait et qui voulait que sans le tennis, il se sentait libre ou qu’il avait peur de l’échec, c’était faux. Du moins, ça n’était pas entièrement vrai. Angus aimait ce sport. Dès qu’il l’avait découvert, il s’était pris de passion pour lui. Depuis qu’il avait tenu une raquette, ça avait été une évidence : il était fait pour le tennis. Lorsqu’il courait sur le terrain, qu’il mettait toute sa force dans ses coups droits et ses revers, qu’il parvenait à feinter son adversaire, c’était là qu’il se sentait heureux, libre et entièrement en possession de son avenir. Personne ne pouvait lui enlever ça. A part lui-même. Angus se souvenait encore du jour de l’agression, et ne pourra de toute façon jamais l’oublier avec cette cicatrice qui barrait désormais son poignet. Il se souvenait de la peur de ne plus pouvoir tenir une raquette, de la panique de ne plus pouvoir pratiquer ce sport qui avait changé sa vie... Et maintenant il mentait à tout le monde pour ne plus jamais à avoir à retourner sur un terrain de tennis. Peut-être n’était-il pas encore complètement remis de l’effroi qu’il avait ressenti ce jour-là ? En tout cas, quelque chose bloquait sa guérison mentale et il ne trouvait pas la clé pour se défaire de cette prison. Angus se rassurait en se disant que, au moins, il avait pu aider quelqu’un ce jour-là, en dépit de ce que ça lui avait coûté. Même si, il serait hypocrite de le nier, dans ses jours les plus sombres, il regrettait de l’avoir fait. Il se prenait à imaginer ce que serait sa vie aujourd’hui, si les circonstances avaient été différentes. Combien il serait heureux à enchainer les victoires, et à vivre sa passion à fond. Et puis la réalité finissait toujours par le rattraper. Il avait aidé cette fille et il s’était pris un coup de couteau au pire endroit pour tennisman. Ce n’était ni la faute de l’inconnue, ni la sienne. C’était arrivé comme ça, tout simplement parce que le monde était aussi habité par des êtres abjects. Dans ses jours les moins gris, Angus parvenait à se le rappeler et était heureux d’avoir fait ce choix. Le bon choix. C’était d’ailleurs plus facile de vivre avec l’angoisse de tenir à nouveau une raquette de tennis plutôt qu’avec la culpabilité de ne pas avoir sauvé cette fille.

Mais ça, son colocataire l’ignorait certainement. Du moins l’espérait-il. Angus n’avait aucune envie qu’on lui rappelle ce moment, encore moins si c’était pour le traiter en héros, ce qu’il n’était pas. Il avait simplement fait ce qu’il devait faire et c’était une évidence à ses yeux qu’il vienne à la rescousse de cette personne. Quel genre d’être humain serait-il sinon ? Toujours était-il que la sœur de Yukio allait devoir se trouver une autre idole car lui, il avait fait son temps. Et même s’il revenait, il n’était pas certain de pouvoir se regarder dans une glace après tous ces mensonges. Il ne méritait pas ses fidèles fans, alors qu’il n’était qu’un gamin surcoté pétri par une peur incompréhensible et stupide. Pour toutes ces bonnes raisons et sûrement d’autres, elle devrait donc passer à autre chose. « Pas le genre. Mais elle serait le genre à t’offrir des cadeaux pour que tu souries, ou de dire des âneries. Comme ça on dirait que je parle d’une groupie, un peu, mais elle n’est pas… chelou. Je ne saurais pas comment le dire. Mais si un jour tu la rencontres… Tu verras qu’elle n’est pas si folle que ça. » Angus répondit d’un simple hochement de tête tout en réfléchissant aux probabilités que Yukio décide effectivement de les faire se rencontrer. Et à comment il pourrait se débiner si tel était le cas. Car clairement, elle serait surprise de découvrir qu’il n’avait rien du joueur épanoui et combatif qu’elle s’imaginait peut-être. Non, elle verrait juste la piteuse épave qu’il était devenu. Or, s’il savait qu’il ne méritait pas d’avoir des supporters aussi impliqués et adorables que devait l’être sa sœur, il n’avait aucune envie de les décevoir non plus, même si ce serait sûrement la meilleure chose à faire pour qu’elle puisse passer à autre chose.

En tout cas, Angus se sentit obligé de s’excuser pour toutes les heures de matchs que son colocataire avait subies de la part de sa sœur Yumanda. « Souffrir ? Non. J’ai fini par apprécier le sport. Bon, il restera toujours le second meilleur sport de l’univers, avec ou sans toi, après le football… mais ce n’était pas si douloureux. Crois-moi, je souffrais plus pendant certains tournois de football, alors que j’adore le football. » Angus sourit mentalement. Au moins, ça avait le mérite d’être honnête. « Tu as fini par apprécier le sport... cette formulation me donne quand même l’impression que ça n’a pas été une partie de plaisir pendant un temps, et que ta sœur t’a eu à l’usure. » le taquina-t-il avec un sourire amusé. « Mais tu sais, même si tu n’aimes pas le tennis, ce n’est pas grave. Je demanderais pas à changer de coloc pour ça. Enfin, normalement... » fit-il, toujours avec malice. Tous les goûts étaient dans la nature, et il ne pouvait décemment pas reprocher à Yukio de ne pas adorer ce sport alors que lui-même refusait de jouer.

En revanche, Angus se montra plus incisif lorsque son coloc évoqua la manière qu’il avait de se dévaluer. Évidemment, Yukio ne pouvait pas savoir que le tennisman mentait à tout le monde, à commencer par sa propre famille et son entraineur, et désormais à lui. Il n’empêche qu’il n’aimait pas qu’on mette en doute ce qu’il affirmait être. Après tout, qui mieux que lui pouvait le juger ? Personne n’était dans sa tête. Personne ne savait mieux que lui combien il faisait sombre là-dedans. Non, ils marchaient tous dans ses mensonges et, pour cette seule raison, il ne méritait pas qu’on pense du bien de lui. « Je sais ce que tu penses être. Je te rappelle que tu ne me dis que tes mauvais côtés depuis que je suis arrivé, mais j’y crois pas. » Cette fois-ci, Angus darda sur le footballeur un œil noir. Les psychologues du dimanche, non merci. Il n’avait aucune envie qu’on vienne lui dire comment il était ou comment il n’était pas. Par pur esprit de contradiction, le tennisman eut envie de lui énumérer tout ce qui n’allait pas chez lui mais se retint et se mordit la lèvre inférieure. « T’auras tout le temps d’y croire plus tard. » lâcha-t-il en simulant l’indifférence, alors qu’il bouillait d’irritation et que, clairement, ça devait se voir. En dépit de ses efforts, il restait asocial et instable et après une dizaine de minutes à converser, son masque s’effritait pour faire éclater au grand jour sa véritable personnalité. Heureusement, avant que la tension n’arrive à un stade qu’il le fasse partir car c’était toujours mieux que de crier sur son colocataire, Yukio affirma ne pas être totalement normal non plus, ce qui, étonnamment, aida Angus à se calmer. Probablement parce qu’il était d’accord avec ce point-là. « Une promesse, mon gars. La promesse que tu n’arriveras pas à me faire décoller le cul de cette place. Pas une menace. On finit par m’apprécier, souvent. » Angus comprenait qu’on puisse l’apprécier, mais il comprenait encore plus qu’on ait envie de l’étrangler. Son camarade de chambrée avait en effet un caractère marqué qui pouvait autant faire rire que fuir. Pour l’instant, il ne prononçait pas mais ce n’était pas non plus comme s’il avait l’intention de copiner. Comme à son habitude, il déserterait souvent sa chambre pendant la journée pour se perdre ailleurs, en espérant retrouver, peut-être, ce qui lui manquait depuis ce fameux jour. « Souvent ? Me voilà rassuré alors. » reprit-il non sans un certain cynisme.

Puis la conversation dériva sur le football, Angus s’interrogeant sur le pedigree de son coloc. « Je joue dans le club FFF, Forever Foot Federation. J’étais aussi le coach pour les groupes des poussins, 3 à 5 ans, féminine. J’adore ce club. Franchement, quand tu es là-bas, tu aimes juste le football. Si un jour j’ai l’occasion, je t’amènerais pendant un tournoi. Tu verras, les poussins sont des fous, ils sont incroyablement motivés ! » Angus se retint de refuser. De toute façon, ça ne servirait à rien face à l’enthousiasme de Yukio qui possédait manifestement un optimisme à tout épreuve. A la place, il préféra le laisser parler. Au moins, pendant qu’il tenait le crachoir, ça lui épargnait d’avoir à le faire. « Désolée... j’adore mon équipe, mes équipes, et j’aime pouvoir parler de leurs exploits. On ne parle que rarement des équipes féminines, mais ce sont de vraies tueuses sur le terrain alors je m’emballe souvent. Tu n’as jamais eu envie d’entrainer des enfants ? Quand ils font des erreurs et s’entrainent et font de leur mieux ? Je… Je pense que j’aimerais être pro un temps et finir entraineur, n’importe où. Gosh, je parle encore, tu vois, je pourrais clairement parler toute la journée d’elle. Je prends ce défaut, je suis une vraie pipelette. » Si au début Angus l’écoutait par politesse et parce qu’il avait posé la question, il devait admettre qu’il ne s’était pas du tout attendu à ça. En général, la majorité des sportifs – pour ne pas dire la totalité – ne rêvaient que de gloire, de dépassement de soi et de médailles. De beaucoup de médailles. Sans oublier les trophées, couleur or de préférence. Alors qu’il se tienne face à un athlète se projetant dans un futur suffisamment éloigné pour savoir avec certitude qu’il voudrait devenir entraîneur, ça lui en bouchait un coin, c’était peu de le dire. Mais il aimait cette idée et trouvait ça noble de sa part d’être aussi honnête avec lui, alors que, comme les autres, il avait rêvé d’une ascension fulgurante et d’entrée dans les livres de records, tout en tenant une brochette de médailles et de trophées, adulé par une foule impressionnée par ses exploits. Angus se rendit compte pour la première fois que sous cette boule d’énergie se cachait aussi un cœur généreux et sensible. Lui en revanche, il n’était plus sûr d’aspirer à quoi que ce soit. La dépression, ou quel que soit la chose qui le rongeait de l’intérieur, l’avait privé de tout espoir sur le long comme sur le court terme. Il se contentait de vivre au jour le jour, en espérant simplement que le jour d’après serait moins douloureux que le précédent. « Non, je n’y ai jamais vraiment songé. Seuls comptaient mes entrainements pour toujours m’améliorer et devenir la nouvelle étoile montante du tennis. » Les derniers mots de sa phrase furent dits avec un certain mépris. Celui qu'il ressentait envers lui-même. Puis il reprit. « J’imagine que maintenant, c’est un peu la seule chose qui me reste à faire. » fit-il le regard dans le vide avant de balayer tout ça d’un revers de main. « En tout cas je dois admettre que tu m’impressionnes. Je ne m’attendais pas à ce que tu aies une vision si nette de ton avenir. » concéda le tennisman dont l’avenir lui sembla encore plus sombre et nébuleux maintenant que Yukio partageait les objectifs très précis qu’il s’était fixé. Apparemment, il était le seul ici à n’avoir aucune idée de quoi faire du temps qui lui était imparti. Maintenant qu’il avait renoncé à son sport, à sa vie, il ne savait plus quoi faire à part continuer à fuir en priant pour que le cauchemar s’arrête un jour, avant qu’il ne soit trop tard.


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Lun 14 Aoû - 14:38

Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki aimait bien l’ironie dramatique de cette situation… Elle se demandait vraiment s’il pourrait la reconnaître, à travers son déguisement de fille, si c’était possible … et surtout … Elle savait qu’elle ne pourrait jamais plus être amie avec lui après ça. Elle avait accepté l’idée qu’elle allait l’aider, tout faire pour qu’il retourne sur le terrain, pour qu’il brille à nouveau de cette incroyable lueur qui émane de lui… mais elle ne pourrait pas être son ami. Parce qu’Yukio devra disparaître, et parce qu’on parle là, d’un mensonge de plusieurs mois. Pendant plusieurs mois, elle va lui mentir. Sur qui elle est, sur son sexe –bien que cela devrait être le dernier des soucis- sur sa fascination pour lui et pour l’amour qu’elle lui porte déjà. Elle avait déjà envie de lui donner plein de cadeaux pour le voir sourire … et elle n’était pas du tout triste de le rencontrer enfin. On dit qu’on ne doit pas rencontrer ses idoles ? Elle n’était pas d’accord. Elle avait vue le courage en lui, quand il lui avait sauvé la vie. Elle serait peut-être morte, ou brisée, s’il n’avait pas été là. Elle serait peut-être détruire à l’intérieur même de son être … alors .. Non. Elle était heureuse de l’avoir rencontré, et elle allait l’aider. Et ensuite, elle disparaîtrait. Elle ne ferait plus d’étude sportive, cette école serait impossible à atteindre en passant d’homme à femme, et elle finirait professeur, coach. Elle peut abandonner l’idée d’être devenu professionnelle, si lui continue de jouer. Elle se fiche de ses médailles, elle se fiche qu’il gagne toutes les coupes. S’il veut jouer aux tennis contre des enfants, c’est suffisant, mais elle voulait voir à nouveau la lueur dans ses yeux, la passion, le bonheur. Elle allait l’aider. Elle sourit, de manière un peu féminine mais donnant simplement l’impression qu’il était efféminé.

- Crois-moi, j’aime le tennis. C’est juste que certains matchs sont … tristes. Je dirais.

Tous les matchs où Angus n’était pas là. Pour le foot, il fallait une équipe, beaucoup de personne … donc, aimait une personne c’était assez simple et on pouvait le voir souvent dans les matchs…. Pour le tennis, c’était du un contre un. Deux contre deux parfois,… et clairement, elle s’était endormit devant un paquet de match quand Angus n’était pas là pour illuminer ses yeux… Trop peut-être même. Yuki haussa les épaules quand Angus lui dit qu’il pourrait croire à ses mauvais côtés plus tard. Mais oui mais oui. Il lui avait sauvé la vie, sans chercher à se débiner. Il n’avait pas fait de commentaire sur ses pères. Il était courageux et grandiose. Point final. Il pouvait être égoïste, manipulateur, perfectionniste, rien à tortiller du cul. Elle a raison.

Alors elle partage, sans filtre ou presque, sa passion pour le foot, son envie d’amener ses équipes au meilleur. Elle partage tout ça, elle bouge des mains, elle sourit, elle pense à chaque personne et à leur incroyable capacité. On s’adapte. Chaque personne s’adapte sur le football et c’était incroyable. Elle voulait être la personne qui aide à cela. Elle sourit encore plus et secoue la tête.

- Si tu dis que « c’est la seule chose qui te reste à faire », alors ne le fait pas. Parce que ça va te détruire, détruire ton amour du sport. Je comprends que l’on veuille être couronné de succès et reconnu, mais tu n’aimes pas simplement faire du tennis, entre toi et une autre personne, qui aime aussi. La passion, c’est ça. Et pour entrainer il faut la passion. Je sais que tu ne joues plus en ce moment, mais quand tu seras rétablis…

Et ça, bien qu’elle se doute que ce n’était pas réellement une plaie physique qui l’empêchait mais physique.

- Je serais ravi de pouvoir jouer contre toi. Oh, tu vas m’éclater, sans le moindre souci, mais que tu t’amuses simplement. Si tu deviens coach par dépit, tu enverrais à tes poussins du dépit.

C’était important pour elle. Le sport était quelque chose qu’elle tenait en estime. Et elle estime que si on se force, si on déteste être là, ça se ressent. On renvoie tous des énergies. Elle, elle était comme une folle furieuse qui bouge dans tous les sens….. Donc, elle était un coach qui renvoyé de la motivation. Elle se forçait un peu pour leur donner la technique. C’est pour ça qu’elle savait ne pas pouvoir être coach tout de suite. Elle devait dépenser d’abord l’énergie de la passion pour avoir une technique irréprochable.


I'm born again.
I'm on the mend
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Mer 20 Sep - 20:48

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

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► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
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► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Angus avait du mal de le croire quand son coloc affirmait aimer le tennis, mais au final ça n’avait guère d’importance. Qu’il dise la vérité ou que ce soit effectivement sa sœur qui ait réussi à lui faire aimer ce sport par lavage de cerveau, ça ne changeait rien à son problème. Il était toujours incapable de prendre une raquette et d’aller sur un court de tennis. Une fois, en fin d’après-midi, il s’était rendu sur un des terrains et avait voulu mimer un service. Mais à la vue de la cicatrice sur son poignet, il s’était tétanisé et avait simplement baisser son bras. Les images lui venaient encore en tête, tout comme la douleur et la peur qu’il avait ressenti au moment où la lame avait tranché sa chair... Angus se détestait d’être si faible. S’il était réellement courageux, comme beaucoup le lui disaient, il ne serait pas là, à mentir et à se défiler depuis tout ce temps. Non, il aurait accepté la situation avec résilience avant d’attraper le manche de sa raquette et de revenir sur le terrain plus fort que jamais. Il aimerait croire que l’adage « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » définisse sa vie mais... peut-être qu’une partie de lui était effectivement morte ce jour-là. Quant à cette fille qu’il avait sauvée, il n’avait rien su sur elle. Ses parents avaient fait barrage et, entre opération et rééducation, puis la dépression, il n’y avait plus repensé. Il espérait qu’elle allait bien. Que cette expérience ne l’ait pas trop traumatisée et qu’aujourd’hui, contrairement à lui, elle ait pu avancer dans sa vie. Angus aurait aimé la rencontrer pourtant, mais c’était sans doute trop tard après tout ce temps. « Crois-moi, j’aime le tennis. C’est juste que certains matchs sont… tristes. Je dirais. » Angus fronça les sourcils et pencha légèrement la tête de côté. « Tristes ? Pourquoi tristes ? » Alors oui certains avaient une manière de jouer vraiment triste tellement ils étaient nuls ou pas loin, mais ce n’était clairement pas la majorité des matchs. Après, c’était peut-être simplement son ressenti et n’avait rien à voir avec les faits.

Yukio parla ensuite avec passion de football et expliqua aussi qu’il adorait donner des cours aux plus petits. Il dégageait tellement de bonheur, de fierté, de ferveur et de joie que ça mettait presque Angus mal à l’aise. Il n’était plus habitué à autant d’enthousiasme. Et pourtant, qu’est-ce qu’il avait pu l’être, avant ! Ses gestes pendant les matchs étaient calculés au millimètre près, il jouait avec sérieux et détermination, si bien que ses balles frappaient toujours le sol là où il le voulait. Perfectionniste, rien n’était jamais laissé au hasard. Et lorsqu’il gagnait, sa joie était proportionnelle aux efforts qu’il avait fournis et il partageait sa victoire avec tous ceux qui le soutenaient. Parce que pour lui, c’était évident qu’il n’avait pas triomphé seul. C’était un ensemble de choses qui lui avait permis de vaincre. Ses entrainements bien sûr, grâce aux précieux conseils et au travail acharné de son entraineur qui se donnait toujours au maximum pour le pousser vers le haut, mais aussi sa famille et ses amis qui étaient présents à ses côtés lorsqu’il avait des doutes, un coup de fatigue ou simplement besoin d’encouragement. Il y avait tout un monde derrière lui qui comptait sur son sérieux et son talent, et c’était par peur de les décevoir qu’il ne parvenait pas à rejouer. Il préférait quitter sa carrière à peine débutée sur une victoire, plutôt qu’exposer ses faiblesses et sa déchéance à tous. Alors, sans doute, ne lui restait-il plus qu’à partir entrainer les plus jeunes... « Si tu dis que « c’est la seule chose qui te reste à faire », alors ne le fait pas. Parce que ça va te détruire, détruire ton amour du sport. Je comprends que l’on veuille être couronné de succès et reconnu, mais tu n’aimes pas simplement faire du tennis, entre toi et une autre personne, qui aime aussi. La passion, c’est ça. Et pour entrainer il faut la passion. Je sais que tu ne joues plus en ce moment, mais quand tu seras rétabli… » Angus détourna le regard à ces derniers mots, signe de son malaise sur le sujet. « Je serais ravi de pouvoir jouer contre toi. Oh, tu vas m’éclater, sans le moindre souci, mais que tu t’amuses simplement. Si tu deviens coach par dépit, tu enverrais à tes poussins du dépit. » L’espace d’un instant, mettre une raclée à Yukio lui plut. A force de le faire courir sur tout le terrain, son coloc manquerait peut-être suffisamment de souffle pour ne plus pouvoir lui raconter combien il est fantastique, alors qu’il ne savait rien de lui. Pour ce qui était d’entrainer des plus jeunes en revanche, l’asiatique avait raison. Ou pas ? « Mmm... ou alors c’est eux qui me redonneront l’envie de jouer, qui sait ? Peut-être que leur innocence et leur envie de bien faire avec leurs grands yeux plein d’espoir me donnera... » Angus se tut. Il était en train de dire quoi là, exactement ? Que s’il ne jouait plus c’était par manque de volonté et non à cause d’un souci physique ? Il n’était pas bien ou quoi ? « Mais t’as raison ! » reprit-il donc aussitôt pour empêcher Yukio de faire le moindre commentaire. « C’est à moi de montrer l’exemple et pour le coup, je n’en serais pas un. » Il tenta de noyer le poisson comme il put, avant de balancer son sac sous son lit et de claquer son placard bruyamment. « Bon, c’était sympa de faire causette, mais j’ai des trucs à faire avant ce soir. Bon courage pour ranger le reste de tes affaires et à plus. » Angus ne lui laissa pas le temps de répliquer et se précipita hors de la chambre le plus naturellement possible, ce qui, pour le coup, n’avait rien de très naturel.

***

Plusieurs semaines avaient passé, et Angus n’avait toujours pas touché la moindre raquette. Il observait les autres s’entrainer, faire des matchs et sentait leur volonté de fer à être le meilleur. Lui il restait sur la touche, et devenait littéralement une bête curieuse au fil des jours. Jamais un tennisman n’était resté aussi longtemps sans jouer, même pour un simple entrainement. Angus percevait les doutes, la perplexité et parfois les moqueries dans les yeux de ses camarades. Mais il ne s’en formalisait pas, et faisait comme s’il ne remarquait rien. A quoi bon, de toute façon ? Puis un soir, alors que tout le monde avait quitté le court depuis un moment, Angus se planta sur le terrain. Il se perdit dans ses souvenirs, revivant des pans de ses plus beaux matchs et se remémorant ses plus beaux coups, ainsi que les applaudissements d’une foule en liesse. Un sourire s’étira sur ses lèvres tandis qu’il fermait les yeux et offrait son visage à la douce brise du crépuscule. Les mains dans les poches, il était totalement immobile et revivait sa gloire passée.


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Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
- Triste, c’est triste, dit-il en faisant un clin d’œil.

Et pour éviter de lui dire « parce que tu n’étais pas là ». Non, ça ça serait un chouïa trop groupie. Alors que c’était clairement ça. Sans lui, ça l’ennuie. Et c’est triste. Est-ce qu’on pouvait réellement avoir eu le coup de foudre avec une personne à travers un écran ? Si ce n’était pas triste ça … C’était l’amour à sens unique le plus épique et déprimant… mais pourtant, quand il était à l’écran, elle oubliait tout ça, juste pour le regarder avec émerveillement. Pour le reste, Yuki décida de ne pas relever, pour le moment. Elle avait pu voir le visage de son idole changer de couleur quand il avait dit ce qu’il a dit…. Ce n’était pas un secret. Elle le savait déjà. Maintenant, elle devait réussir à percer sa carapace. Elle allait réussir. Elle attrapa son téléphone sur lequel elle avait changé son fond d’écran en une image noire. Elle n’avait pas envie de mettre autre chose à la place d’Angus. Ouais… C’était jusqu’à là. Mais certaines personnes mettent leur chanteur ou leur acteur préféré, pourquoi ne pourrait-elle pas mettre son tennisman préféré ? Voilà.

Des semaines passèrent … Et Yuki s’acclimatait un peu trop bien à être un garçon dans une épique de garçon. On l’appelait déjà « la pile électrique » et plusieurs personnes avaient déjà décidé de respecter Angus pour son courage de l’avoir en tant que colocataire. Oh… ça va hein ! Elle faisait en sorte de le regarder le moins possible quand il dort, ou quand il sort de la douche, ou quand … N’importe quand, en faite. Elle faisait en sorte de mater le moins possible… Parce qu’elle avait envie de lui sauter dessus pour l’embrasser chaque fois qu’elle arrivait à craquer un peu plus sa carapace pour passer dessus. Elle était une fourmi, en réalité, qui passe sous la peau d’une tortue pour manger son intérieur. L’image était affreuse, mais c’était ça. Elle essaie mais c’était dur d’être une fourmi. Parfois, elle l’incite à parler encore, ou elle lui parle de ses poussins joueurs. Cependant, ce soir, elle avait eu une toute nouvelle idée. Elle allait le pousser à jouer … au football ! Parce qu’il ne faisait plus de sport, aucun, et que ça commençait à devenir grave. Et qu’il fallait qu’il puisse réaliser, encore, que le tennis lui manque. Ou faire une vocation de footballeur, et là Yuki ne sait pas comment elle survivra …. L’idée d’avoir Angus en défense alors qu’elle reste une attaquante, ça lui ferait certainement perdre son match. A. Tous. Les. Coups.

Elle arrive à le retrouver sur le terrain de tennis. Il avait un sourire si beau quand il pensait à son sport. Et elle savait que c’était ça… parce qu’elle avait screené tous les moments où ce sourire apparaissait pendant les matchs… héhé … Bon… Oui… Elle était folle. Ce n’était plus à faire. Ses parents la poussaient d’ailleurs à se dépêcher, que plus elle laissait trainer les choses, plus il y avait un risque pour qu’elle finisse en prison, ou avec une amende. Oups. Son ballon aux pieds, elle le fit glisser jusqu’aux pieds d’Angus alors qu’elle approche.

- Hé, tu ne veux pas venir te défouler un peu ? Un contre un sans pression.

Elle sortait de l’entrainement … en quelques sortes. Depuis quelques temps, deux ou trois jours, les hommes de son équipe n’arrêtaient pas de sous estimait l’équipe féminine… Alors, elle avait décidé de leur donner un coup de main en secret pour les écrabouiller … Alors qu’elle serait dans l’équipe adversaire. C’était paradoxal. Bref. Elle ne voulait pas y penser, c’était un peut trop compliquer pour sa petite tête.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Senara
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Senara
Jeu 28 Sep - 11:43

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

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► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Vivre dans le passé, dans ses souvenirs, ce n’était clairement pas sain. Surtout pour un jeune homme comme lui qui possédait un bel avenir, et dont le succès n’attendait que son retour. Car s’il n’avait pas touché une raquette depuis plus d’un an maintenant, nul doute que sa passion, elle, brûlait encore suffisamment au fond de ses tripes pour le faire revenir au top niveau en moins temps qu’il ne faut pour le dire. Sauf que, pour ça, il faudrait qu’il arrête d’avoir peur. Et là... c’était un tout autre problème. S’il était remis physiquement, ce n’était pas encore le cas de sa tête. Il se posait d’ailleurs la question de savoir combien encore il pourrait se mentir à lui-même et à son entourage. Et cette réflexion le paralysait encore plus, l’ancrait dans l’angoisse de faire face à ses erreurs. A vrai dire, Angus ignorait ce qui le tétanisait le plus entre décevoir ses proches ou revenir sur un court de tennis et se rendre compte qu’il n’était plus fait pour ça. Car alors, que resterait-il de lui, sinon un vague souvenir de la star montante qu’il avait été avant de connaître l’oublie dans l’indifférence générale ?

Perdu dans ses plus beaux souvenirs, Angus n’entendit pas la personne qui arrivait dans sa direction. Alors quand il sentit un ballon contre ses mollets, son sourire disparut aussitôt et un regard irrité s’abattit sur l’importun venu le déranger. Apercevant son colocataire, Angus poussa un soupir. Si par moment il arrivait à l’apprécier, la majorité du temps, il avait surtout envie de l’étrangler. Cet optimiste qui l’animait en permanence l’agaçait au plus haut point. A l’écouter, tout allait toujours bien. Il allait toujours bien, donnant encore plus l’impression à Angus d’être un raté. Et si ce n’était pas la faute de son coloc, ça ne l’empêchait pas d’être exaspéré par sa présence et son énergie manifestement inépuisable. Même les batteries et les piles se rechargeaient, ce qui ne semblait pas être son cas. C’était bien simple, Angus s’était même parfois demandé si son colocataire ne prenait pas des substances illicites pour être à ce point dans les startingblocks dès le réveil et ce jusqu’au soir. Yukio n’était pas un être humain, c’était une machine de guerre. Il ne jouait qu’au football, mais le blond imaginait sans problème qu’il pourrait cumuler plusieurs sports, vu son intarissable vitalité. Et oui, peut-être qu’il y avait aussi un peu de jalousie de voir son coloc réussir tout ce qu’il entreprenait, pendant que lui, il faisait du surplace, ou pire, qu’il régressait. S’il n’avait qu’un petit pourcentage de son courage et de sa force, Angus ne doutait pas un instant qu’il aurait déjà réussi à retourner sur le terrain. Mais voilà, il ne l’avait pas... « Hé, tu ne veux pas venir te défouler un peu ? Un contre un sans pression. » L’interpellé leva les yeux au ciel, courroucé. « Non, je n’ai pas envie. » répliqua-t-il plus méchamment qu’il ne l’aurait voulu. Aussi se reprit-il rapidement. « Comment tu as su que je ne voudrais pas d’ailleurs ? » lâcha-t-il cette fois avec malice. Angus n’était pas idiot et voyait bien que Yukio faisait de son mieux pour devenir son ami, ce qui était d’autant plus agaçant d’ailleurs, parce que ça le rendait tellement gentil que le blond se sentait coupable chaque fois qu’il lui parlait mal. Pourtant, son coloc gardait le sourire et continuait d’être agréable avec lui. Si tous les autres avaient abandonné, ce n’était pas son cas. Peut-être finirait-il par se lasser avant de la fin de l’année ? En tout cas, pour le moment, sa détermination était sans faille. « Pour me défouler, je préfèrerais utiliser ta tête à la place de ce ballon, mais tant pis, je ferai avec. » affirma-t-il avec un sourire en coin. Non, Angus ne parvenait pas à être énervé contre son coloc très longtemps, la faute à cette gentillesse qui émanait de lui et le rendait si innocent. Et ça, pour une raison inconnue, ça le touchait. Bien qu’il s’en défende.

Se positionnant en face de lui, le blond shoota dans la balle. Il se trouvait stupide de se prêter à ce jeu, mais étonnamment, ces simples passes lui firent du bien. Pour un sportif, restait sans rien faire pouvait rendre dingue, et Angus soupçonnait que ce ne soit son cas. Ça expliquerait son agressivité envers les autres, en plus de cette peur qu’on découvre sa supercherie. Puis finalement, après quelques passes, le tennisman se sentit pousser des ailes et décida de surpasser Yukio à son propre sport en venant le narguer. Courant dans sa direction, il tenta de faire un petit pont en passant la balle entre les jambes de son coloc mais, dans la manœuvre, il glissa bêtement sur le sol et se retint de tomber en agrippant le maillot de Yukio au niveau de sa poitrine. Sauf qu’au lieu de l’empêcher de se retrouver les quatre fers en l’air, Yukio tomba à sa suite et Angus se retrouva avec son colocataire étendue de tout son long sur lui. « Euh... désolé... ça va ? » demanda-t-il, penaud et avec l’impression d’être un véritable débile. « OK, j’ai foiré mon coup mais au moins, j’ai amorti la chute. Enfin, surtout la tienne. » Une manière de s’excuser, pendant qu’il attendait que Yukio se relève, ce qui sembla lui prendre un peu de temps.


Et garde tes rêves, tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin.
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