J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Inspirer. Expirer. Yuki se regardait dans le miroir. Coiffure « à la garçonne », c’est bon. Peau abimée, elle avait arrêté de mettre de la crème, check. Cils en vrac, parce que les garçons brossaient rarement leurs cils, et que ça donnait un côté féminin qu’elle ne désirait plus, check. Poitrine compressée comme si elle était sous vide, check. Clairement … elle ne voyait pas comment quiconque pourrait la prendre pour un garçon … pourtant, elle avait déjà fait le test, plus d’une fois. Ce déguisement ne laissait rien paraître sur qui elle était. Personne ne pouvait voir la fille sous ce déguisement de garçon.
Elle ? Elle avait l’impression de toujours être « elle ». Elle avait toujours eu les cheveux courts. Elle avait toujours eu un visage sans trop de volume, surtout sur les lèvres. Elle avait toujours sa peau lisse, malgré le manque de crème des dernières semaines. Elle ne comprenait pas comment quiconque pouvait penser qu’elle faisait parti de l’autre sexe.
- Wahou, Yuki, ta transformation est … - Parfaite, dit son second père en coupant le premier.
Les deux hommes se regardèrent un instant. Yuki savait que les deux avaient eu plusieurs disputes pour la laisser, ou non, faire ce projet insensé. Elle était une très bonne footballeuse. Vraiment très bonne. Son père l’avait aidé à falsifier ses données pour qu’elle passe pour un homme, appartenant à une équipe masculine… Son autre père avait fait taire le reste … Voilà comment avec un C.V. inventé mais pas trop, elle avait fait pour être admise à la Sport Nation… Du côté des hommes. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, inspirant, expirant. Elle allait réussir.
- Papas, à partir d’aujourd’hui, il faut m’appeler Yukio. - Yukio, répondit Papa Léo, je pense que je vais avoir du mal à m’y faire… - Arrête, n’oublies pas Yukio, une fois que tu as réussi ce que tu voulais faire, tu reviens et on avise.
Oui, parce que le plan s’arrêtait à partir du moment ou Angus revenait faire du tennis … Après … C’était encore un mystère de comment ils allaient gérer ça … mais qu’importe si elle allait en prison. La seule chose qui comptait c’était Angus. Elle posa un regard sur un poster du garçon en plein match qu’elle avait fait mettre sur le mur. Certaines filles avaient des chanteurs, elle, elle l’avait eu lui.. elle devait l’aider.
- On y va !
Le chemin jusqu’au campus était long… et elle avait l’impression que la bande entourant sa poitrine était en train de tomber tant elle suait. Super… Elle suait, elle transpirait, et elle ne pouvait pas faire ce qu’elle aurait fait d’ordinaire … soit s’étaler en brassière et culotte près de la première source de fraicheur … Elle eut un soupire, qu’elle accompagna d’un sourire. Elle allait réussir, avant l’été. Il le fallait pour sa survie.
Elle arriva au campus, et on lui donna tout de suite les clés de sa chambre, un plan, et on lui demanda si elle avait besoin d’aide…. S’il avait besoin d’aide. Ses pères répondirent qu’ils étaient là et n’avaient besoin de personne. Ils portèrent les sacs jusqu’à la chambre. Prirent un lit, le premier qui venait, et sortirent les affaires des valises pour que Léo et Cole puissent les récupérer vide. Elle posa une balle de tennis sur son bureau, dans un coffret en verre pour ne pas l’abimé. Sans dédicace ou marque spéciale, cette balle venait de ce jour mémorable. Elle sourit à ses deux pères pour les embrasser rapidement, laissant quelques larmes coulaient le long de ses joues. Alors qu’elle allait leur dire qu’elle les aimait comme aucune fille n’a aimé ses deux papas sur terre, la porte s’ouvrit.
Certainement son colocataire. Deux lits. Deux personnes. C’était évident. Alors qu’elle lâcha un regard à son colocataire, elle se figea de la tête au pied … C’était lui. Angus Pierce. C’était LUI. Elle stoppa sa respiration malgré elle et se cacha derrière ses parents pour ne plus être à découvert. Les deux pères le reconnurent aussi.
- Oh ! Mais c’est Angus Pierce, dit Cole sans pouvoir s’en empêcher. Léo lui donna un coup de coude. - Pardonnez-nous monsieur Pierce, notre fille était fan de vous avant, reprit Léo en essayant de ne pas regarder Yuki. - Oui. Oui, notre fille, Yu… - Yumanda !
C’était le premier mot qui était venu à l’esprit de Léo pour empêcher Cole de cramer leur fille dès leur premier jour. Il fit un sourire vers le jeune garçon et présenta son fils rapidement.
- Voici Yukio, notre fils. On vous laisse faire plus ample connaissance, et nous nous en allons.
Léo vient faire un bisou à sa fille, Cole en fit de même et les deux partirent. Laissant Yukio dans un état de stupeur et de transpiration qui était encore pire que dans la voiture. Elle se mit à réfléchir à vive allure, puis lui montra le lit sur lequel elle avait mis ses affaires.
- J’ai pris le lit de gauche, j’espère que ça ne te gêne pas. Je suis Yukio comme te l’a dit mes pères … et je sais qui tu es, mais ne t’en fais pas je ne suis pas du tout comme ma sœur, je ne suis pas folle de toi…
AHaha … Elle n’avait pas de sœur nommé Yumanda. Son père avait juste pensé qu’avoir une fille nommé Yuki et un autre Yukio ça aurait été étrange… et en effet… De plus … Yuki savait que même déguisé en Yukio, elle était clairement folle de lui. Même rester debout et respirer, il le faisait mieux que les autres … Elle devait vraiment soigner cette obsession étrange avant que cela ne soit trop tard. Elle ne devait pas penser à lui comme une groupie face à son obsession, mais comme son sauveur qui avait empêché un viol et peut-être même un meurtre, et elle, elle devait l’aider à son tour. Elle tendit sa main vers lui.
- Soyons de bons amis ?
L’assurance et la confiance en elle étaient allé prendre un verre quelque part … elle ressemblait à une folle … à un fou.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Mar 5 Juil - 23:33
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Une nouvelle année scolaire débutait aujourd’hui, pour le meilleur et surtout pour le pire. Angus était fatigué, déprimé, et il n’avait aucune envie de revoir les autres élèves. Encore moins les professeurs et les entraineurs cela dit... Mais il n’avait pas le choix. Il ne pouvait pas abandonner, même si l’envie le démangeait. Après l’agression qui lui avait valu une intervention chirurgicale et de la rééducation des mois durant, qui lui avait demandé moults efforts et avait mis sa persévérance à rude épreuve, l’ancien espoir anglais du tennis avait simplement sombré dans le désespoir. A ceci près que ça n’avait rien à voir avec le fait de ne plus pouvoir jouer. Non, c’était autre chose. Angus n’avait plus envie de reprendre sa raquette et de courir sur le terrain, d’enchainer les tournois et de se surpasser à chaque nouveau set. Il s’était rendu compte qu’il ne supportait plus la pression qui allait avec son statut. Alors il manipulait son monde, faisait croire qu’il avait encore mal et qu’il ne pouvait pas reprendre. L’infirmier cependant avait des doutes, ou peut-être ne le croyait-il pas du tout. Mais si tel était le cas, il n’en disait rien et Angus continuait son chemin en solitaire, fuyant les soirées étudiantes et les sorties entre potes. Il n’était plus que l’ombre de lui-même, et s’était convaincu que c’était ce qui lui convenait le mieux, et qu’il l’avait choisi. Dans les faits bien sûr, c’était beaucoup plus complexe que ça. Toujours est-il que c’est avec ses affaires qu’il longeait ce bâtiment et qu’il retrouvait sa chambre de l’an passé. Il serait seul normalement, à moins que le destin n’ait décidé de jouer avec ses nerfs et de lui imposer un coloc. Au pire, il l’ignorerait et l’autre finirait par demander un transfert de chambre. Après tout, c’était déjà arrivé l’année dernière. Son caractère taciturne et son indifférence en déstabilisaient plus d’un.
Une partie de ses affaires sur le dos, l’autre dans ses valises, Angus ferait sa rentrée seul. En effet, il avait décidé qu’il n’avait besoin d’aucune aide, et son père ne l’avait pas détrompé. Depuis qu’il ne ramenait plus ni trophée ni médailles, la relation entre les deux s’était fortement détériorée. Heureusement, l’étudiant pouvait puiser du réconfort auprès du reste de sa famille qui se montrait toujours très attentive et compatissante. Il s’en voulait d’ailleurs de leur mentir, d’être devenu aussi solitaire et insupportable. De rêver de tout quitter pour échapper à la pression, à tous ces regards qui se portaient sur lui et n’attendaient que son grand retour. Mais il ne voulait plus de ça, du moins lui semblait-il. Parce que... qu’arriverait-il s’il s’avérait qu’il n’était plus à la hauteur après tout ce temps ? Angus ne se faisait pas d’illusion, il avait forcément perdu en compétence et ce malgré les entrainements qu’il continuait de suivre. Soupirant, le jeune homme leva les yeux sur la porte qui portait son numéro de chambre et s’arrêta. On parlait à l’intérieur, ça n’annonçait rien de bon. Il avait pourtant pensé qu’après les évènements de l’an dernier, le chef d’établissement lui aurait épargné de revivre le calvaire d’être en colocation. Apparemment, ce n’était pas le cas. Angus secoua la tête. Il fallait bien remplir au maximum les chambres pour se faire plus d’argent, non ? Parfois, il avait l’impression d’être encore sacrément naïf malgré tout ce qu’il avait déjà enduré. Comme cette fameuse soirée qui avait tout changé, où il avait pensé pouvoir sauver cette fille sans que ça n’appelle de terribles conséquences. Pas qu’il regrettait bien sûr. S’il devait recommencer, il le referait. Simplement, peut-être qu’avec moins d’impulsivité et plus de raison... Non, c’était idiot. Il fallait qu’il arrête de se rejouer la scène.
Prenant son courage à deux mains, Angus ouvrit la porte et se retrouva face à trois paires d’yeux. « Oh ! Mais c’est Angus Pierce. » Eh bien apparemment sa réputation le précédait. Il ne savait juste pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Sans répondre, il se contenta de les regarder. Il y avait deux hommes plus âgés et un plus jeune, qui devait être le fameux coloc. « Pardonnez-nous monsieur Pierce, notre fille était fan de vous avant. » Avant, ce qui sous-entendait qu’elle ne l’était plus. Son adoration avait dû se transférer sur un autre joueur toujours en lice, et qui n’avait pas de problème pour séduire la foule avec ses revers et ses coups droits. Angus se sentit quelque peu amer mais ne pipa mot. Il n’était pas là pour se prendre la tête avec qui que ce soit. Mais il ne l’était pas non plus pour être aimable. A la place, il se contenta de les écouter en attendant qu’ils aient fini de digresser. Il se contenta de hocher la tête alors que les parents semblaient un peu bizarres. Mais ce n’était pas comme s’il en avait quelque-chose à faire. « Voici Yukio, notre fils. On vous laisse faire plus ample connaissance, et nous nous en allons. » Alors qu’ils disaient au revoir à leur fils d’une manière peu viril – Angus avait rarement croisé des mecs de son âge qui acceptaient que leurs géniteurs les embrassent, surtout devant témoin – l’ancien prodige du tennis n’avait toujours pas prononcé un mot. Il baissa simplement les yeux au moment de les laisser passer pour quitter la pièce. Peut-être qu’à force de jouer les muets, on allait finir par arrêter de lui parler ? Toujours avec ses valises, Angus observa les deux lits. Son coloc avait déjà manifestement choisi sa place. « J’ai pris le lit de gauche, j’espère que ça ne te gêne pas. Je suis Yukio comme te l’a dit mes pères… et je sais qui tu es, mais ne t’en fais pas je ne suis pas du tout comme ma sœur, je ne suis pas folle de toi… » Rassurant. Enfin, peut-être. A vrai dire, il ne savait pas trop quoi en penser, mais du moment qu’il n’était pas avec un taré qui lui demandait des autographes ou, à l’inverse, le méprisait, lui, ça lui allait. Il n’empêche, Angus ne pouvait s’empêcher de penser que la scène était surréaliste. Sans répondre et sans un regard, il s’approcha alors du lit de droite et fit tomber son gros sac à dos dessus. Et maintenant ? Il avait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de s’enfuir. Les interactions sociales lui étaient devenues très difficiles. Pourtant, malgré son attitude et son mutisme, Yukio vint vers lui. « Soyons de bons amis ? » Pour la première fois depuis le début qu’il avait mis un pied ici, Angus planta ses yeux dans ceux de son coloc. Il cherchait à évaluer le degré de ténacité et de sincérité de cette personne qui s’invitait dans sa chambre, et qui avait un peu trop de joie de vivre à son goût. « Écoute, le prends pas mal mais... Je suis du genre solitaire. Et c’est pas parce qu’on est coloc qu’on est obligé de devenir les meilleurs amis du campus. Mais je suis sûr que tu te feras plein de potes et que tu demanderas même à emménager avec l'un d’eux si une place se libère. » Voilà, le tableau était posé, aussi horrible qu’il puisse être. Et Yukio savait à quoi s’en tenir.
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Clionestra
Mer 6 Juil - 1:24
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Vous voyez les céréales, genre kellogg’s fourré avec du chocolat ? Ouais. Vous voyez ? Voilà. On visualise la céréale donc. Maintenant, imaginez-là dans un bol de lait que l’on aurait oublier sur la table. La céréale est ramollie, elle ne ressemble plus à rien… Peut-être même que quelque part, par les fesses de la céréale, en sort le chocolat qui se cacher à l’intérieur. Vous avez l’image ? Bon. C’était Yuki en ce moment même. Yuki était une céréale fourrée. Sa partie femme, et fan, ce qui était drôle vu que les deux mots se ressemblaient, était à l’intérieur. Sa partie homme, celui qui mentait sur le goût de la céréale, était à l’extérieur. Et elle avait clairement l’impression que quelque part dans son corps sortait une pancarte lumineuse, chantante, tournante, criant à l’imposture.
C’était ce qu’elle était non ? Une imposture dans cette école. Non. Pas dans l’école complètement. Elle avait sa place en tant que membre d’une équipe de football féminine. Elle avait même une grande place, étant donné qu’elle avait été la capitaine dans son ancienne équipe. Donc, elle n’avait pas usurpé ses capacités sportives, ce qui était déjà bien … Mais elle n’était pas dans le bon dortoir, et ça elle ne pouvait pas le nier.
Ainsi, l’image de la céréale se calquer sur sa propre image qu’elle pensait renvoyer, et transpirait-elle. Pitié, que l’hiver arrive. Que la neige l’engouffre. Pouvait-elle se ramollir assez pour disparaitre dans le lait aussi ? Cela serait une bonne idée. Tomber au fond de l’eau. Ne plus voir, entendre, sentir. Oublier qu’elle n’était pas à sa place. Elle paniquait. Avoir ses pères avec elle, c’était sa force. Ne plus les avoir ? Elle respirait doucement. Ses pères avaient confiance en elle, elle ne pouvait pas échouer. Elle devait aider Angus à se sentir mieux, et ça même si elle devait être utiliser comme sac de sport pour qu’il décharge sa colère. Cela ferait mal, mais pas autant qu’être la coupable de sa souffrance actuelle.
Elle déglutit quand il répondit. Ce n’était pas la réponse espéré … mais elle s’en doutait. Elle avait lu absolument toutes les informations possibles et inimaginables sur lui après son opération. Elle n’avait pas pu faire plus. Son nom avait été caché au média, et normalement même lui ignorait qui il avait sauvé. Elle perdu son sourire un instant… Est-ce qu’il pourrait la reconnaître ? Non. Non. C’était impossible. Il faisait noir, et elle était clairement une femme à ce moment-là… Pas l’espèce d’homme un brin efféminé qui se plantait devant lui.
Respirer. Elle devait respirer.
- Je ne le prends pas mal… fut la première chose qu’elle arrive à dire une fois qu’elle reprit sa respiration. On n’est pas obligé de devenir les meilleurs amis, non… mais on peut devenir des connaissances cordiales, tu sais, être … cordiaux.
Comme si elle avait envie d’être cordiale avec lui. Elle avait sa star favorite devant elle. L’homme de ses rêves les moins avouables, et de ses crises de fangirlage les plus incroyables. Elle avait pleuré en le voyant, réellement, jouer la première fois. Elle avait vécu la meilleure expérience de sa vie à simplement le regarder profiter du match. Elle savait qu’elle l’avait idéalisé, et les rêves étant faits pour rêver, elle n’avait pas hésité à l’imaginer sous toutes les coutures… Elle repoussa ses images mentales d’une force qu’elle ne se connaissait pas. Si elle devait baver sur lui, alors même qu’il était totalement habillé, comment ça se passerait quand il reviendra de la douche ? D’un coup, elle réalisa encore … Comment ELLE elle allait sortir de la douche ? Ce n’étaient pas des douches communes si ? Non, c’étaient des cabines, mais il fallait tout de même faire le chemin vers la chambre non ? Elle reprit ses pensées et les fourra avec les autres dans son coffre mental.
- J’ai bien envie d’essayer, d’être ton pote. C’est un peu un défi que tu me proposes. Si tu penses pouvoir me dégoûter de notre colocation aussi rapidement, c’est que tu n’as pas encore rencontré le maître de la sociabilité.
Yuki a toujours été sociable. Bien qu’elle ne supporte pas une partie de la société… si quelqu’un ose dire quelque chose sur ses pères, elle pourrait très bien leur mettre un poing dans la tête, sans même réfléchir. Angus n’avait pas grimacé en voyant ses papas. Il n’avait pas plus grimacé en voyant leur amour pour leur « fils ». Angus était peut-être quelqu’un de solitaire, mais ça n’en faisait pas moins quelqu’un de tolérant, déjà…
Yuki se dit qu’il aurait été plus simple qu’il soit un homophobe de base… au moins, elle aurait cessé de l’aimer directement et avec une force inégalée. Angus l’avait sauvé, sans hésiter à l’époque, et il n’avait rien dit sur l’orientation sexuelle de ses parents. Merde. Elle ne pourrait jamais cesser de l’aimer. Il allait devoir supporter une fangirl qui le regarde de loin dans les gradins jusqu’à la fin de sa vie. Tant pis. Elle prenait le poste !
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Senara
Jeu 7 Juil - 0:25
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
La balle était dans son camp, sans mauvais jeu de mots, et le tennisman n’avait plus qu’à attendre comment réagirait son coloc. Avec de la chance, il se contenterait de hocher la tête et de repartir de son côté de la chambre pour vaquer à ses occupations, tout comme il comptait bien le faire. Encore que... il n’avait pas vraiment envie de défaire ses valises maintenant. Peut-être que sortir et se balader dans les couloirs et sur les différents terrains lui feraient du bien ? En réalité, non. Ça ne ferait que lui rappeler sa supercherie et le fait qu’il se sentait illégitime d’être encore là. Son mal-être augmenterait, si toutefois c’était possible. Pourtant, ça ne pourrait pas être pire que d’être là, avec cette personne qui prétendait le connaître et qui voulait faire ami-ami. Déjà qu’il avait perdu ceux qu’il avait avant de manière intentionnelle, ce n’était pas pour s’en faire de nouveau. Il n’avait rien contre ce nouvel arrivant, et Angus ne doutait pas qu’il devait être très sympathique. Mais tout ça, ce n’était plus pour lui. Sa vie avait pris un virage différent et il marchait désormais à contresens de ce qu’on voulait et attendait de lui. C’était toujours mieux que de marcher à contrecœur. « Je ne le prends pas mal… On n’est pas obligé de devenir les meilleurs amis, non… mais on peut devenir des connaissances cordiales, tu sais, être… cordiaux. » Angus regarda son coloc avec perplexité. Il trouvait ça un peu bizarre d’entendre le mot cordial dans la bouche d’un mec de son âge, alors l’entendre deux fois de suite... Il ne savait pas non plus comment il était sensé réagir. Être heureux de tomber sur autre chose qu’un type qui se vexait facilement, ou justement maudire la terre entière de se coltiner quelqu’un qui s’accrochait à l’idée qu’ils pouvaient bien s’entendre. Parce que le truc, c’est qu’Angus ne cherchait ni à s’entendre avec qui que ce soit ni à se mettre à dos qui que ce soit. Il avançait seul, point barre. « Ouais... ben de toute façon, je vais pas venir t’étouffer en plein sommeil juste parce que j’aime bien être tranquille, hein. Donc, j’imagine que ce sera déjà bien pour être cordial. » répondit-il après un moment de réflexion, pensant avoir trouvé un bon compromis de neutralité dans ses paroles. Il ne lui donnait pas trop d’espoir, sans passer pour un cinglé complètement bizarre et potentiellement dangereux. Mais peut-être que c’était ce qu’il aurait dû faire ? En tout cas, Yukio ne sembla pas se vexer de cette poignée de mains qui n’avait pas eu lieu. Outre le fait qu’il ne voulait pas faire ami-ami, Angus était encore complexé par cette cicatrice qui barrait sa peau.
En revanche, en affirmant à son coloc que ce dernier allait certainement se faire des amis et emménager rapidement avec l’un d’eux, il ne s’était pas attendu à ce qu’il lui réponde vouloir relever le chalenge de devenir son ami. « J’ai bien envie d’essayer, d’être ton pote. C’est un peu un défi que tu me proposes. Si tu penses pouvoir me dégoûter de notre colocation aussi rapidement, c’est que tu n’as pas encore rencontré le maître de la sociabilité. » Et m*rde. Le tennisman ne s’était pas du tout attendu à ça. Pour le coup, on pouvait dire qu’il avait tendu le bâton pour se faire battre. A moins que ce ne soit parce qu’il était tombé sur le seul mec à la ronde qui aimait vivre avec un grognon ? Toujours est-il que ça ne l’arrangeait pas du tout. Par ses paroles, Angus avait voulu poser les fondements d’un mur entre eux, une barrière infranchissable et immuable. Pas ceux d'un chalenge à relever ! Pourtant, c'était bien de cette manière que son coloc avait pris la chose. Et en plus, il avait l'air heureux de relever ce défi de réussir à le faire changer d’avis. En même temps, en tant que sportif de haut niveau, il fallait s’attendre à ce que Yukio aime la compétition. Un point pour l’asiatique, zéro pour lui. Secouant la tête, il contre-attaqua. « Va savoir pourquoi, mais quand tu me dis ça, je pense direct à un fan qui essaie de se faire bien voir... Ou à quelqu’un avec un ego démesuré. Je te laisse choisir ce que tu préfères. » Son ton s’était fait acerbe, tandis que sa mine renfrognée s’était assombrie. Néanmoins, il se rendit aussitôt compte qu’il avait été odieux et détourna le regard. « Désolé. Prête pas attention à ce que je dis. Je suis juste un con. Tu finiras par t’en rendre compte. » lâcha-t-il, entre honte et besoin de hurler toute sa douleur. Il se détestait d’être aussi faible, de mentir aux autres et de se mentir à lui-même. Mais il n’avait pas le choix. Englué dans une situation où chaque choix était le pire, il avait opté pour fermer les yeux et avancer à l’aveuglette sur le fil de la vie.
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Clionestra
Jeu 7 Juil - 13:37
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki avait toujours été le genre à être sociable. Très sociable. Trop. Elle pouvait agacer les petits gens. C’était malheureux. On ne pouvait de toute façon pas aimer tout le monde … Elle eu une grimace, qu’elle fit passer pour un sourire étrange. Si Angus venait à ne pas l’aimer ? Elle ne demandait pas une histoire d’amour non, elle n’oserait pas faire dépasser cette pensée de ses rêves… Mais s’il ne l’aimait même pas comme être humain. Yukio pourrait en survivre, mais pas Yuki. C’était sûr. Elle observait le garçon. Il aurait pu être moche, avec trois bras, avec une peau bleue à la Avatar, qu’elle aurait continuer à le trouver tout simplement fascinant. Elle pensait à ses matchs. Elle pensait à son expression de concentration intense. Elle était forcément sous le charme, comment aurait-il pu en être autrement ? Comment les gens pouvaient laisser ce joueur incroyable être si loin de son sport ? Comment pouvait-il le laisser seul ?
AH. Oui. Parce qu’elle, elle était une fangirl, à la limite de la groupie. Il fallait qu’elle se souvienne de ça. Il ne fallait pas qu’elle semble obsessionnelle, hystérique. Pour le moment, il semblait qu’elle y arrive. Elle n’avait pas l’impression d’avoir des étoiles dans les yeux… Elle laisserait ses sentiments sortir, plus tard. La jeune femme observa l’air perplexe de son colocataire, sans réellement comprendre ce qui le tourmentait. Elle avait un père qui aimait beaucoup -trop- les livres et les mots… et certains mots utilisaient été totalement sa faute. Elle le savait.
Quand il lui parla de l’étouffer dans son sommeil, il fit un grand sourire. Oh, il pouvait essayer. Après son agression, il y a deux ans, elle avait fait beaucoup de cauchemars. Elle avait craint son ombre. Ses papas l’avaient obligé à pratiquer des sports de combat pour se défendre, et qu’elle passe à autre chose. Si quelqu’un essayait de l’agresser, même Angus, elle risquerait de le cogner. Mauvaise idée donc que d’essayer de l’étouffer. Bien qu’il eût dit justement qu’il ne le ferait pas. La suite fit s’élargir les lèvres de Yuki. D’ordinaire, elle ne se vexait pas rapidement. Il fallait attaquer ses pères, ou ses amis, pour qu’elle se sente mal. Elle n’était pas vexée, et elle n’avait jamais eu honte de ses papas. Faire semblant d’être une fille féminine et qui aime les choses de filles était une chose, avoir honte de ses parents en était une autre. Et jamais, jamais, elle n’aurait eu honte de sa famille.
Quand il se reprit tout de suite, Yuki se déplaça et s’assit sur le lit. Elle l’observait en essayant de sonder ce qu’il pouvait se passer dans sa tête. Elle n’était pas médium. Dommage. Cela aurait été plus pratique pour aller directement dans le cœur du sujet. Elle haussa les épaules.
- Tu es beaucoup de choses, Angus Pierce, mais pas un con. Tu as été viré de cette case quand tu n’as fait aucun geste de dégoût face à mes pères. Tu imagines bien qu’avoir deux papas, ça a fait sauter au plafond plus d’une personne dans ma vie, et jamais de manière positive si tu veux savoir. Alors tu n’es pas con.
Elle planta son regard dans le sien, simplement, mais sans réellement le regarder. Elle voyait défiler des visages de personne bien plus connes qu’Angus. Bien plus cruelles. Bien plus … méritant son poing dans la gueule. Elle avait fermé le poing en se souvenant de plusieurs situations. Angus Pierce était un bon sportif, elle l’admirait pour ça. Mais il était aussi une bonne personne, rien que pour son regard sur ses pères. Ce n’était peut-être rien pour beaucoup. Yuki, elle, disait que c’était le principal. Elle avait eu une relation, une fois, avec un garçon qui jouait au football avec elle… et elle avait compris que l’homme l’aimait beaucoup mais trouver que ses parents étaient « contre nature ». Autant dire que ça c’était fini avec perte et fracas.
- Pour ce qui est du reste. Mes pères te l’ont dit. Ma sœur, elle m’a fait voir tous tes matchs, une vraie hystérique je te jure. Je pense que si tu venais à me détester c’est elle qui viendrait dans cette chambre pour m’étouffer dans mon sommeil.
Un nouveau sourire se dessina sur son visage. Ouais. Angus ne pourrait pas comprendre l’ironie de la situation. Elle s’étoufferait elle-même dans son sommeil. Heureusement qu’Angus ne rencontrera jamais … JAMAIS sa sœur. Fin, elle en femme. Ou alors, elle aurait sa forme de femmes et il ne verrait qu’une ressemblance très frappante. Non. Une fois qu’il aura reprit son jeu, son humeur, sa vie, alors elle retournerait dans les gradins pour l’épier en secret, comme la groupie de base qu’elle était, et il n'aurait pas de raison de penser à son ancien colocataire.
- Et pour l’égo, j’en ai … Surtout pour le football. Sinon, je ne pense pas être si arrogant que cela. Je n’ai jamais eu envie d’embrasser mon reflet.
Narcisse s’était noyé en voulant embrasser son reflet, car il se trouvait le plus beau d’entre tous. Si Yuki devait embrasser quelqu’un, certaine que ça ne serait pas sa version Wish d’elle en homme.
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Senara
Dim 7 Aoû - 3:02
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Le tennisman n’avait plus rien à voir avec le jeune homme joyeux et taquin qu’il avait été autrefois. Non, désormais il n’était plus que l’ombre de lui-même et blesser les autres était devenu son arme de prédilection pour les éloigner de lui. C’était également un excellent moyen de continuer à se détester, et donc de rester en dépression. Même s’il fallait bien l’avouer, constater que ses méthodes abruptes fonctionnaient merveilleusement bien était douloureux. Angus avait ainsi perdu tous ses amis, et ses relations avec sa famille étaient devenues compliquées. Il se haïssait de leur faire du mal, bien plus que personne ne pourrait jamais l’abhorrer. Néanmoins, il n’avait pas le choix. C’était la seule façon qu’il avait trouvé pour qu’on le mette de côté tout en gardant sa dignité. Du moins officiellement. Car officieusement, il savait parfaitement que son comportement était des plus pathétiques. Prétendre être incapable de reprendre les matchs parce qu’il souffrait encore alors qu’il était parfaitement rétabli depuis un moment était un mensonge éhonté. Mais pour fuir la pression sans lire la déception ou le mépris dans le regard de sa famille et de ses fans, il n’avait su trouver mieux. Bien sûr, Angus savait bien qu’à un moment donné il devrait se confronter à la vérité et stopper ce simulacre qu’il entretenait depuis plusieurs mois maintenant. Néanmoins, pour l’heure, c’était plus facile de se mentir à soi-même en se convainquant qu’il trouverait quoi dire le jour où les masques tomberaient. Ce n’était clairement pas un bon calcul. Malheureusement, à situation désespérée, mesure désespérée.
S’excusant finalement de son attitude revêche et de ses odieuses paroles, Angus préféra se dire qu’au moins, maintenant, son colocataire venait d’avoir un aperçu de ce qu’il vivrait au quotidien. Non, le tennisman jouissant déjà d’une belle notoriété n’était pas un philanthrope désireux de partager joie et amour sur le monde. Il était plutôt l’inverse. Solitaire, mutique, caustique et brisé. Surtout brisé. Probablement un cas désespéré. Car maintenant qu’il avait fait le vide autour de lui, qu’il vivait dans une contrefaçon de sa vie, comment pourrait-il trouver la force de se sortir de ce cercle vicieux ? « Tu es beaucoup de choses, Angus Pierce, mais pas un con. Tu as été viré de cette case quand tu n’as fait aucun geste de dégoût face à mes pères. Tu imagines bien qu’avoir deux papas, ça a fait sauter au plafond plus d’une personne dans ma vie, et jamais de manière positive si tu veux savoir. Alors tu n’es pas con. » Yukio, assis sur son lit, venait de prononcer ces mots avec une telle force de sincérité qu'Angus fut surpris et releva ses yeux vers lui. Les deux s’observèrent quelques instants dans le silence. Peu habitué à ce qu’on ne le contredise pas sur ce point, le jeune tennisman préféra ne rien dire. D’autant qu’à ses yeux, il n’avait rien fait d’extraordinaire, même si maintenant que son coloc en parlait, il comprenait que le simple fait de ne pas porter de jugement représentait beaucoup pour lui. Le truc c’était qu’Angus n’était ni pour ni contre, tout ce qui l’intéressait, c’était sa tranquillité. Autrement dit, son indifférence provenait surtout de son égoïsme, et pas d’une quelconque prise de position politique ou morale. Les gens étaient libres de faire ce qu’ils voulaient, du moment que ça ne faisait pas de mal aux autres. Pas comme lui, donc... « Pour ce qui est du reste. Mes pères te l’ont dit. Ma sœur, elle m’a fait voir tous tes matchs, une vraie hystérique je te jure. Je pense que si tu venais à me détester c’est elle qui viendrait dans cette chambre pour m’étouffer dans mon sommeil. » Yukio avait repris la parole, avec son entrain manifestement habituel. Il était aussi solaire et plein de vie qu’Angus était ténèbres et en mal de son existence. Le jour et la nuit, le yin et le yang. « J’imagine qu’elle va devoir se trouver une autre célébrité à laquelle s’intéresser. » déclara le blond en détournant le regard, à la fois touché et à la fois ayant un pincement au cœur. Auparavant, il appréciait rencontrer ses fans et échanger avec eux. Désormais, il souhaitait qu’on l’oublie tout en espérant l’inverse. Angus ne voulait pas être oublié, mais il ne voulait pas décevoir non plus. Il se sentait pris au piège et ne voyait aucune échappatoire. « Et pour l’égo, j’en ai … Surtout pour le football. Sinon, je ne pense pas être si arrogant que cela. Je n’ai jamais eu envie d’embrasser mon reflet. » Manquerait plus que ça... qu’il tombe sur un narcissique qui passe ses journées à se contempler dans le miroir. Et pour le coup, Angus savait de quoi il parlait parce qu’il en avait déjà croisé des loustics comme ça. Des types qui prenaient leur physique bien trop au sérieux et qui se pouponnaient pire que des mannequins. Le plus agaçant était sans nulle doute qu’ils pensaient que tout le monde devait être en pâmoison devant eux ; dans le cas contraire, ils cherchaient à comprendre quel était le problème de cet être inférieur qui ne lui vouait pas un culte en le couvrant de compliments. L’envers du décor chez les célébrités, même chez les stars en herbe, pouvait se révéler aussi fascinant que glaçant. D’ailleurs, il en était lui-aussi le parfait exemple. La gloire lui tendait les bras, et pourtant il se laissait totalement dépasser par la pression et la peur de décevoir. « Tu m’en vois ravi, sinon c’est moi qui aurais demandé à changer de chambre. Un seul égocentrique par chambre, c’est le quota. Et comme je suis déjà là, tu vas devoir être le type le plus normal de notre colocation. Déso pas déso, j’ai la priorité grâce à mon ancienneté. » lança le tennisman avec plus de légèreté que tout à l’heure, cherchant inconsciemment à s’excuser de son comportement agressif d’il y a quelques instants. « Du coup... tu fais partie du club de football ? Tu joues à quel poste ? » Angus n’était pas certain que cette conversation soit utile, ni qu’il ait réellement envie de l’avoir. Mais si son coloc était réellement déterminé à ne pas quitter cette chambre, peut-être devrait-il faire l’effort d’en connaître un minimum sur lui.
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Clionestra
Lun 8 Aoû - 18:41
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki réfléchissait à comment faire. Si absolument tout son plan reposé sur le fait de réussir à devenir ami avec Angus, elle ne s’attendait pas à être en plus son colocataire. Il devait y avoir une force cosmique, au-dessus d’eux, qui s’acharnait à l’aider … Elle ne voyait pas d’autres raisons. Si Dieu existait, ce dont elle n’était pas sûr de croire, alors il était évidant qu’il voulait l’aider. Si Dieu n’existait pas, alors le destin, l’univers, la fatalité avaient eu son mot à dire dans l’histoire. Comment expliquer alors que le hasard des choses l’avaient fait justement tomber dans la chambre de l’homme qu’elle voulait atteindre.
Bon. Maintenant son plan était en marche, elle ne pouvait pas plus faire marche arrière. Elle ne pouvait plus stopper les élans de l’histoire… Commençait une amitié sur un mensonge, c’était mal … mais elle espérait qu’à la toute fin, il comprendrait. Il fallait qu’il lui pardonne…
Mais elle se remit dans le moment présent… Elle ne devait pas penser à plus tard. Plus tard serait déjà quand elle aurait réussi, alors qu’elle en était loin. Il fallait plus de temps que cela, et elle assumerait toutes ses décisions et les conséquences de ses actes. Rien ne pouvait bien finir quand on mentait autant, mais tant pis. Tant que ça finissait mal pour elle, et pas pour lui… tout irait bien. Il l’écouta quand il dit que sa sœur devrait trouver une autre célébrité.
Pas elle vivante, en tout cas.
Elle n’avait ni l’envie, ni le désir, ni le … qu’importe le nouveau synonyme pensable, de passer à une autre célébrité. Angus Pierce était le seul, et l’unique, à avoir réussi l’exploit de lui faire aimer tout un sport simplement par sa présence. Si le garçon se mettait à la danse classique, au golf, ou qu’importe, elle serait sûr de continuer à trouver ses gestes parfaits, sa présence incroyable et d’avoir besoin d’être une véritable groupie. Le pauvre ne pouvait même pas se douter de la folle sur qui il était tombé, et elle sourit malgré elle.
- Tu ne connais pas ma sœur. Elle s’inquiète. C’est clairement étrange ce que je vais te dire, mais pour elle tu es comme … mhhh… le voisin a qui elle parlait tous les matins, ou l’ami qui venait tout le temps à l’école, tu fais parti de son quotidien dans ses pensées. Je ne pense pas qu’elle puisse trouver une autre célébrité, elle va juste continuer à vouloir de tes nouvelles.
Yuki pourrait mentir en disant que Yukio ne dirait rien … mais ça serait un mensonge de plus dans la myriade de mensonge qu’elle devait poser pour rendre tout cela crédible, elle préférait faire semblant de rien… pour le moment en tout cas. Elle eu un rire, peut-être un peu trop aigüe pour un garçon, qu’elle cacha de sa main pour étouffer.
- Je retiens, on a atteins le quota, n’oublie pas de me dire si je peux avoir un défaut dans le quota… il doit bien me rester quelque chose alors, vue comment tu sembles te voir.
Parce qu’il venait de dire tellement de chose sur lui, qu’Angus pourrait passer pour un Calimero. Yuki ne faisait pas l’erreur de penser qu’il était en effet un Calimero … non, il pensait réellement qu’il était aussi nul que ce qu’il disait, elle pouvait le sentir. Elle pourrait lui prouver que Yukio pouvait être pire, mais l’idée de se faire détester par son idole, même depuis son déguisement de garçon, la tétaniser.
- Cependant, j’ai jamais dit être normal, tu l’apprendras bien vite…
Surtout vue ce qu’elle avait déjà préparé pour cacher certains aspects de sa féminité… comme le fait qu’elle avait l’habitude, quand il faisait trop chaud, de tout virer hors du lit, de finir le ventre à l’air, les jambes écartés et en culotte… Elle avait prit un sac de couchage… normalement, même si le feu des enfers s’abattait sur la chambre, elle ne bougerait pas de son duvet … enfermé comme un asticot … sauf que rentrer dedans et sortir étaient du travail… Non, clairement elle n’allait pas être la personne la plus normale, mais tant pis. Elle sourit à nouveau, un sourire bien plus radieux qui allait forcément mieux à une femme qu’à un homme, quand il lui posa son ultime question.
- Exactement, j’adore le football. C’est … le sport que je préfère, et je n’arriverais pas à exprimer pourquoi. Je me sens libre sur un terrain. Je suis un attaquant. J’avais le plus de but à mon actif et le moins de faute ! dit-elle fièrement.
Parce qu’avoir le plus de but pouvait donner l’impression qu’il ne jouait pas collectif, alors que si. Yuki était même le genre à jouer trop collectif et ça lui avait déjà poser des problèmes … Pour le moins de fautes, cela prouvait surtout qu’elle continuait à voir le football comme un jeu. Les rares fautes qu’elle avait pu faire pendant un match était des erreurs. Elle avait mal calculé la trajectoire, elle avait trop glissé sur la pelouse, elle avait mal calculé la distance, bref, ce n’étaient pas des fautes conscientes pour éviter quoi que ce soit. Juste des erreurs.
Les arbitres ne faisaient bien sûr pas la distinction entre les deux sortes de fautes… Seuls les joueurs faisant la faute pouvaient le faire … mais elle, elle le savait, et elle ne rougissait pas de ses erreurs. Elle acceptait, elle avançait, et elle repartait jouer quand on lui disait de revenir sur le terrain !
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Senara
Sam 8 Juil - 2:17
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Reprendre une raquette en main pour retourner jouer sous le feu des projecteurs n’était pas dans ses projets. La pression qu’il avait sur les épaules était si forte qu’il se sentait libéré maintenant qu’il ne jouait plus de tournoi. Prétendre qu’il n’était pas encore guéri lui permettait de mettre de la distance avec le stress inhérent à une vie de jeune prodige. Surtout avec toute une famille de sportifs qui s’attendait naturellement à ce qu’il revienne vite dans le circuit et se remette à briller. Angus était persuadé qu’elle ne comprendrait pas. Ses parents comme son frère ou sa sœur étaient des vainqueurs nés, des battants à l’incroyable esprit de compétitivité. Il l’était aussi, avant. Néanmoins, il fallait se rendre à l’évidence qu’il était moins résistant à la pression qu’eux. En même temps, le tennisman ne s’en était rendu compte qu’après sa blessure. On l’avait ménagé, sans doute trop, et depuis il se sentait tétanisé à la simple idée de revivre tout ça. Pis encore, il redoutait de ne plus être à la hauteur. Et s’il avait baissé de niveau ? Et si la rééducation ne lui avait pas rendu son talent ? Et si on se rendait compte que, finalement, il n’avait plus rien de l’étoile montante que tous avaient vu en lui ? Le problème, c’est que la vie entière d’Angus était tracée dans le sport. Né dans une famille d’athlètes, il était évident qu’il suivrait la même voie que les siens. Ça coulait dans ses veines. Il ne s’était d’ailleurs jamais vu artiste, professeur, médecin ou avocat. Il ne s’était jamais rebellé en arguant qu’il voulait suivre son propre chemin. Non, il aimait le sport dans son ensemble et le tennis plus spécifiquement. Ça avait toujours été une joie. Jusqu’ici. Mais incapable de retourner sur un terrain, Angus devait se rendre à l’évidence que la peur de l’échec et la peur de retrouver le stress des compétitions avaient eu raison de sa passion. Donc oui, la sœur de son colocataire allait devoir se trouver un autre athlète à admirer. « Tu ne connais pas ma sœur. Elle s’inquiète. C’est clairement étrange ce que je vais te dire, mais pour elle tu es comme … mhhh… le voisin a qui elle parlait tous les matins, ou l’ami qui venait tout le temps à l’école, tu fais partie de son quotidien dans ses pensées. Je ne pense pas qu’elle puisse trouver une autre célébrité, elle va juste continuer à vouloir de tes nouvelles. » Euh... oui, c’était étrange. Flippant même. Malheureusement ce genre de comportement était inévitable chez certains fans, Angus le savait. Non, il était surtout surpris que ce genre de fan soit précisément celui de la sœur de Yukio. Quel était le pourcentage de chance (ou de malchance ?) pour que son colocataire ait une sœur qui l’appréciait lui personnellement ? « Ah ? Pas de chance pour elle alors, ni pour toi... J’espère juste qu’elle est pas du genre à s’infiltrer dans l’école et à s’introduire dans les dortoirs de ses... idoles ? » Parce que ce serait super malaisant de se réveiller avec elle juste au-dessus son visage au moment où il se réveillerait... Il préféra cependant poser cette question plutôt que de mettre en évidence l’étrangeté du comportement de sa sœur. Certes, entendre ces paroles nourrissait son ego et le rassurait quant à fanbase, mais il avait toujours été un peu perturbé par l’obsession de certains fans. « En tout cas, j’espère qu’elle t’a pas trop fait souffrir en t’obligeant à regarder mes matchs. Je sais que ça peut être barbant pour les gens qui n’aiment pas spécialement ce sport. » Et ce n’était pas parce que sa sœur était une de ses groupies que c’était nécessairement le cas de son frère. En fait, il espérait vraiment que ce ne soit pas le cas. Si on disait qu’il ne fallait jamais rencontrer son idole, Angus n’avait guère envie d’être en contact permanent avec un fan. Il trouverait cela étrange et presque malsain.
Parlant ensuite avec plus de légèreté, Angus fut heureux d’apprendre que son coloc avait de l’amour-propre parce que pour le moment, il ressemblait un peu à un chiot trop dynamique et heureux d’être coincé avec lui dans la même chambrée. Yukio eut alors un rire quelque peu féminin. Le tennisman leva imperceptiblement un sourcil. Ouais, il était bizarre son colocataire... mais bon, certains avaient bien un rire de cochon, alors... « Je retiens, on a atteint le quota, n’oublie pas de me dire si je peux avoir un défaut dans le quota … il doit bien me rester quelque chose alors, vue comment tu sembles te voir. » Comment ça comment il se voyait ? « Pour le quota je vais y réfléchir. Pour le reste merci mais je sais très bien quel genre de personne je suis. » Piqué au vif, Angus venait de répondre un peu trop sèchement et se refermait comme une huître. Yukio était-il en train de le juger ? Contrairement à d’autres sportifs, il savait très bien qu’il n’était pas parfait, loin de là. Rien que son refus de reprendre le tennis en disait long sur lui. Même si ça, personne ne pouvait le savoir puisqu’il s’était arrangé avec le médecin de l’école pour cacher cette délicate information. Ce dernier jouait d’ailleurs les psychologues avec lui, maintenant qu’il était guéri physiquement. Il avait cependant accepté de ne rien dire pour le moment. Angus savait pourtant que le temps qui lui restait était réduit. On finirait forcément par comprendre d’ici peu que son absence dans les compétitions ne venait pas de son agression mais bien d’autre chose, et ses parents l’enverraient voir un autre spécialiste. « Cependant, j’ai jamais dit être normal, tu l’apprendras bien vite… » Le tennisman leva un sourcil. « Je ne sais pas si je dois le prendre comme une promesse ou une menace. » répliqua-t-il, pince sans rire. Angus doutait d’ailleurs d’avoir envie de découvrir en quoi son colocataire était bizarre, bien que son sourire semblât lui en donner une idée.
Tentant ensuite de se montrer moins... lui, c’est-à-dire moins froid et méprisant, il lui posa une question sur son sport. « Exactement, j’adore le football. C’est… le sport que je préfère, et je n’arriverais pas à exprimer pourquoi. Je me sens libre sur un terrain. Je suis un attaquant. J’avais le plus de but à mon actif et le moins de faute ! » Mmm, étrange qu’il n’ait jamais entendu parler de lui... Si Yukio était aussi bon dans son domaine qu’il le disait – et il n’avait aucune raison d’en douter – il était étonnant qu’aucun de ses anciens amis ou même ses parents ne le mentionnent. Du coup ça réveillait sa curiosité. « Tu joues dans quel club ? » s’enquit-il alors, passant sur le fait que lui-aussi ressentait autrefois une liberté incroyable lorsqu’il foulait un terrain de tennis, raquette en main. Parce qu’il n’avait aucune envie de lancer une conversation sur son agression, qui au demeurant n’était pas tant la sienne que celle de cette fille qu’il avait aidée, ni sur les conséquences que ça avait eu sur sa vie, et encore moins sur son état de santé qui l’empêchait toujours de revenir dans les compétitions. Bref, les sujets de conversation touchant à sa vie privée étaient proscrits.
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Clionestra
Dim 9 Juil - 22:01
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki était en plein ébullition émotionnelle. Elle allait mourir. Caner. Décéder. Périr. Refroidir. Finir par manger les pissenlits par la racine. Ouais, tout ça. Elle allait mourir. Parce qu’elle ne s’était pas préparée à le rencontrer aussi vite. Elle faisait que des conneries depuis le début. Déjà, l’invention de sa sœur là … elle ne comptait pas inventer une sœur pour parler de son côté obsessionnel. Elle aurait préféré largement ne pas parler de ce côté-là, d’elle, l’ignorer, le faire comme s’il n’existait pas. Son père avait foiré le début de son plan et maintenant elle devait gérer avec. Elle le punirait de bisou pour la fête des pères de l’année à venir, voilà. Surtout à la question suivante qui fit naître un petit rire pincé dans les lèvres de Yuki. Combien de chance qu’elle s’introduise dans les dortoirs ? Humm … Cela dépends. S’introduire voulait dire « Entrer quelque part, y pénétrer ». Elle y était clairement. Mais quand on parlait de s’introduire, on sous entendait par effraction. Et ça, elle ne le ferait jamais. Puisqu’elle y était déjà.
- Pas le genre. Mais elle serait le genre à t’offrir des cadeaux pour que tu souries, ou de dire des âneries. Comme ça on dirait que je parle d’une groupie, un peu, mais elle n’est pas … chelou. Je ne serais pas comment le dire. Mais si un jour tu la rencontre…
JAMAIS, cria-t-elle dans son esprit sans le laisser transparaître.
- … Tu verras qu’elle n’est pas si folle que ça.
SI, clairement. Elle était complètement allumée de la ciboulette la petite dame. Complètement. Sinon, elle ne serait pas là, en ce moment, en train de faire un bobard plus gros que la planète. Que dit-elle ? Plus gros que l’univers. Même les martiens doivent se foutre de sa gueule du haut de leur vaisseau … Yuki finit par se calmer, son cœur pas son esprit et haussa les épaules.
- Souffrir ? Non. J’ai fini par apprécier le sport. Bon, il restera toujours le second meilleur sport de l’univers, avec ou sans toi, après le football… mais ce n’était pas si douloureux. Crois-moi, je souffrais plus pendant certains tournois de football, alors que j’adore le football.
Non… parce que certains tournois avec son club … Qui avait tous les âges … il y avait des cas. Certains groupes de club ne savent même pas les règles … C’est n’importe quoi. Cela lui prenait la tête. Mais donc, elle préférait clairement regarder un match d’Angus que de supporter un tournoi d’idiots. Yuki lui sourit.
- Je sais ce que tu penses être, dit-il en remontant les épaules, je te rappelle que tu ne me dis que tes mauvais côtés depuis que je suis arrivé, mais j’y crois pas.
Ses pères. Point. Il n’y avait pas à tortiller du cul pour chier droit. Il avait été simplement curieux de sa famille, mais Yuki n’avait pas vu de dégout. Donc, pas un connard. Et il n’était pas si insociable que ça, puisqu’il était en train de lui parler. Non… Clairement. Il se voyait bien plus mal que ce qu’il était. Puis, Yuki savait … Il était le genre à se blesser pour sauver une parfaite inconnue. Il ne pourrait rien faire contre ça. Même s’il ignore ça, aussi. Yuki rit, cache son rire et l’étouffe dans sa gorge avant de le regarder à nouveau. Pitié, elle aurait tellement aimé le rencontrer comme une fille que de faire cette mascarade.
- Une promesse, mon gars. La promesse que tu n’arriveras pas à me faire décoller le cul de cette place. Pas une menace. On fini par m’apprécier, souvent.
Elle fait un sourire. Elle avait prévenu TOUT son club de son stratagème. Non, c’est faux. Mais son équipe de foot féminine, déjà, puis les frères qui jouer au foot dans son club et son entraineur. Ce qui faisait une petite vingtaine de personne qui mentiront pour elle, mais pas trop. Donc, elle n’avait pas peur de répondre à la question.
- Je joue dans le club FFF, Forever Foot Federation. J’étais aussi le coach pour les groupes des poussins, 3 à 5 ans, féminine. J’adore ce club. Franchement, quand tu es là-bas, tu aimes juste le football. Si un jour j’ai l’occasion, je t’amènerais pendant un tournoi. Tu verras, les poussins sont des fous, ils sont incroyablement motivés !
Yuki s’était relevé pour montrer de la motivation, debout, elle écarta les bras pour parler de ses poussins. Et elle se mit à parler, sans la moindre hésitation, des petits poussins qu’elle entraine. Elle se mit à parler de longues minutes avant de s’arrêter pour mettre sa main derrière sa tête et se gratter la tignasse, un peu gêné.
- Désolée, fit-elle doucement, j’adore mon équipe, mes équipes, et j’aime pouvoir parler de leur exploit. On ne parle que rarement des équipes féminines, mais ce sont de vraies tueuses sur le terrain alors je m’emballe souvent. Tu n’as jamais eu envie d’entrainer des enfants ? Quand ils font des erreurs et s’entrainent et font de leur mieux ? Je … Je pense que j’aimerais être pro un temps et finir entraineur, n’importe où. Gosh, je parle encore, tu vois, je pourrais clairement parler toute la journée d’elle. Je prends ce défaut, je suis une vraie pipelette.