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LE TEMPS D'UN RP

Everything is not fine !

Beloved
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Beloved
Ven 18 Déc - 18:16
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Quinze... j'en étais à quinze shoots de vodka et toujours pas le moindre effet. C'était vraiment de la merde ce paradis. On ne pouvait même plus se bourrer la gueule. Bon du coup je n'aurais certainement pas de gueule de bois aussi demain, ça c'était bien, mais merde j'aurais voulu pouvoir avoir le plaisir de me bourrer juste pour oublier l'ambiance de merde dans laquelle j'étais. Et c'était sensé être le paradis hein? J'avais plutôt envie de me casser d'ici. Retourner sur terre et reprendre ma vie comme elle était. Elle me convenait. J'étais heureux sur terre. Je ne voulais pas crever merde. Je n'en voulais pas de leur soit disant paradis où je commençais à me faire chier, de leur pseudo âme soeur qui me détestait et qui ne supportait pas de rester avec moi. J'aurais voulu pouvoir retrouver ma vie ou même, définitivement mourir. Ne plus exister du tout. C'était ce que je pensais qui existait après la mort. Rien. Le vide. Le néant. J'aurais préféré. Ca aurait mieux valu que cette merde.

J'avais commandé pour seizième verre, j'avais tendu la main pour le prendre, quand un connard me le prit. Je me retournais pour regarder le dit connard et me préparer à l'insulter quand je vis ma chère âme soeur. Il m'avait pas manqué tiens celui là.

« Je pense que c'est assez pour ce soir, allez, on rentre. »

Je lui fis mon plus grand et mon plus beau sourire, retenant mon envie de le tuer. De toute façon je n'aurais pas réussi et j'aurais fini dans le vrai enfer, pas dans cet enfer personnel qu'était ce soit disant séjour au paradis.

- Tiens! Mon âme soeur. Tu m'avais manqué chouchou.

Je repris mon verre de ses mains, ponctué par un possessif "ça c'est à moi", avant de l'avaler cul sec.

- Tu veux une anecdote drôle? Tu savais que les kangourous avaient trois vagins et deux utérus? Et que les mâles avaient un pénis à deux têtes? Sérieux le sexe chez les kangourous ça doit être quelque chose. Pas comme entre nous hein?

Petit coup de coude, le sourire toujours aux lèvres, avant de recommander un autre verre. Je me détournais de lui pour fixer le barman et siroter le dix septième.

- C'est bon. Va chez toi. Je trouverais un autre endroit pour dormir. Je ne vais pas t'imposer davantage ma présence alors que je vois bien que tu ne me supportes pas. Et ne dis pas le contraire je le vois bien. Tu me tolères mais moins tu me vois et moins tu parles et mieux tu te portes. Alors c'est bon. Je vais faire une croix sur mon âme soeur et on vivra chacun notre vie ici de notre côté. Ou notre mort... Notre vie ou notre mort? Je sais pas. On s'en fout. Casse toi c'est tout.


Maddy'n
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Maddy'n
Dim 3 Jan - 17:10
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Quand je retrouve Johan, ce dernier à l'air d'être dans un sacré état. Je n'arrive pas à déterminer s'il est bourré ou juste bien remonter, mais quoique ce soit, ses mots sont amers, cyniques. Il m'en veut clairement et chacun de ses mots me le fait sentir. Ce qui me met terriblement mal à l'aise. Ce qui est étrange, puisque habituellement je n'avais pas ce genre de soucis. Il suffisait qu'on me parle ainsi une fois pour que je m'énerve, réponde et claque la porte. En fait, jamais je ne me serais laissé mettre à mal par un mec comme ça sur Terre, même verbalement. Mais cette fois, je ne bouge pas. Je reste debout à côté de lui à l'écouter cracher son venin en essayant de l'empêcher de boire le verre de trop. Ce qui était stupide puisqu'on était déjà mort, et que le coma éthylique n'était plus quelque chose à craindre. Mais bon, je voulais qu'il reprenne ses esprits, qu'on puisse éventuellement discuter lui et moi. De quoi, je ne savais pas encore, mais au moins le faire stopper avec ses "ame-soeur", "chouchou". Des mots anodins aux premiers abords, mais pas pour moi. J'avais quitté des conquêtes pour moins que ça. Encore un truc comme ça, et j'allais partir en courant c'est certain. Ou faire un arrêt cardiaque et mourir une seconde fois. C'est ce que j'ai l'impression d'éviter de justesse quand il me partage son anecdote sur les kangourous, qui me laisse à la fois surpris et écoeuré. Je n'avais aucune envie de faire ce genre de choses avec lui. Il pourrait me le reprocher mille fois, ça n'y changerait rien. Je prenais déjà  sur moi pour supporter cette mascarade, et j'étais prêt à faire d'autres efforts pour ne pas me faire griller si besoin, mais jamais, JAMAIS, on ne serait intime physiquement lui et moi. S’il voulait s’éclater sexuellement, il n’avait qu’à organiser une orgie divine. Je suis certain que ça le détendrait tiens !

Les reproches continuent alors qu’il sirote un nouveau verre. A combien il en était au juste ? Impossible de compter les verres tout en l’écoutant. Alors je fais un choix. L’écoute. J’avais pas trop le choix D’autant plus que ses reproches me rendent amer. S’il y avait une chose dont j’avais horreur c’était qu’on prétende mieux savoir que ce que je ressentais. Ce n’est pas que je ne le supportais pas, c’est juste que trop le fréquenter me mettait en danger. Plus on passerait de temps ensemble, plus il y avait des risques qu’il s’attache, qu’il se pose des questions sur moi, et pas les bonnes. En dehors de ça, il était quand même moins rasoir que ce que j’avais imaginé. Au final, s’il n’y avait pas cette histoire d’âme-soeur entre nous, ça aurait pu aller. On me l’aurait présenté comme un coloc’, ça aurait pu le faire mais là… Il y avait tout simplement erreur sur la personne. Mais impossible de lui expliquer. Encore moins ici. Et si quelqu’un d’autre arrivait ? Ou Mickael ? Le barman au fait de nos problèmes, c’était déjà bien assez pour moi. Le reste, on le règlerait en privé. Alors aux grands maux les grands remèdes.

Manches remontées, je l’attrape et le porte sur mon épaule tel un sac à patate. Moins frêle et léger que ce j’imaginais d’ailleurs. Mais c’est pas grave, j’avais déjà transporté des poids plus lourds. « Bonne soirée ! Et me vomis pas dessus toi ! » Je quitte les lieux, Johan coincé entre mon épaule et mes bras, et je rentre comme ça, sous quelques regards curieux de la part des voisins que nous croisons. « C’est un petit défi entre nous, ne vous inquiétez pas. » C’est tout ce que je trouve à dire pour justifier l’étrangeté de cette scène sur le chemin. Rentré chez “nous”, je ne me contente pas de le déposer dans le salon. Noooon ! Il m’avait un peu énervé, alors l’envie de me venger avait fait son chemin. Tel un poids mort, je le jette dans la piscine, habillé, et sans retenue. Ni regret. Il avait ce qu’il méritait, ce dont il avait besoin pour refroidir son esprit. Et s’il était véritablement bourré, ça lui ferait grand bien. « Bon, t’as l’esprit clair maintenant ? On peut parler comme des adultes ? »
Beloved
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Mar 5 Jan - 14:09
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Je poussais un cri de plaisir alors qu'il m'attrapait et me coinçait sur son épaule. Quel petit enfoiré!! Il n'avait pas le droit de me faire ça. Surtout pas après avoir été parfaitement imbuvable avec moi depuis son arrivée ici. Je n'y étais pour rien moi si on l'avait collé ici avec moi. Je n'avais pas choisi moi non plus d'être coincé avec lui pour le reste de ma mort. Mais je faisais avec. Je tentais de sympathiser avec lui. Mais lui non. Il me fuyait comme si j'étais une sorte de pestiféré. Alors pourquoi ne me foutait il pas la paix?

Je remuais sur son épaule, essayant de me dégager et lui mettant des coups dans le dos. Je n'arrêtais pas pendant tout le trajet. J'aurais pu croire qu'il me lâcherait à force mais non il tenait bon ce con. Ouais au moins dans ma tête je pouvais jurer alors je ne me privais pas pour traiter de tous les noms ma chère moitié.

On arriva dans la maison et je crus qu'il me lâcherait enfin. Il me lâcha oui... DANS LA PISCINE!!! L'enfoiré!!! Si il n'avait pas déjà été mort je l'aurais tué de mes propres mains. Et j'emmerdais mon serment d'Hippocrate. Il ne m'en aurait pas voulu j'en étais certain. Je me redressais dans la piscine, crachant l'eau que j'avais avalé.

« Bon, t’as l’esprit clair maintenant ? On peut parler comme des adultes ? »

Je le foudroyais du regard tout en sortant de l'eau. Oui j'avais un peu dégrisé mais ça ne changeait rien. J'étais toujours autant blessé. Je pensais chaque mot que je lui avais dit dans le bar et je ne les regrettais pas. Sauf peut être l'histoire sur la vie sexuelle des kangourous comparée à la notre. Ca c'était un peu bas je devais le reconnaitre. Je ne lui en voulais pas de ne pas coucher avec moi. Je regrettais simplement cette distance qu'il mettait entre nous.

Je restais au bord de la piscine, retirant ma chemise mouillée et la faisant tomber au sol avant de m'attaquer à mon pantalon.

- Je n'ai rien à te dire de plus. J'en ai assez Oliver. Je fais des efforts. J'ai envie de te connaitre, sincèrement. On est sensé passer l'éternité ensemble. Je ne te demande pas de tomber amoureux de moi, qu'on soit en couple ou autre. Mais j'aimerais au moins qu'on puisse essayer de devenir amis et pas qu'on se comporte comme deux étrangers cohabitant dans la même maison.

Je me pris un instant les pieds dans mon pantalon en tentant de l'enlever. Je parvins à me redresser sans tomber et à balancer le vêtement trempé plus loin.

- Mais c'est peine perdue. Je l'ai bien compris ce soir. Alors laisse moi partir, tenter de trouver des gens avec qui vivre ma mort. Des personnes qui ne me fuiront pas. Tu n'as pas besoin de venir me chercher. Je doute qu'on finisse en enfer parce qu'on est pas tombé amoureux de notre âme soeur.

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Sam 9 Jan - 18:37
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je le regarde patauger dans l’eau, sourire satisfait sur les lèvres. Ça n'avait pas l’air de lui plaire, mais tant pis pour lui. Fallait pas me chercher. Ni me provoquer. Et encore, qu’il ne se plaigne pas, j’avais fait bien pire de mon vivant. Là, ça restait inoffensif, bon enfant. J’en avais tabassé pour moins que ça, alors il pouvait s’estimer heureux. Même s’il n’était pas au courant de tout ça, de ce passé désastreux qui avait été le mien et qui ne collait pas du tout à ce que j’avais pu lui raconter ici. Des mensonges si nombreux que je commençais à éprouver des difficultés pour me souvenir de tous et les garder cohérent les uns avec les autres. J’avais hésité à les écrire et les planquer quelque part, mais j’avais bien trop peur que Johan tombe dessus. Et je ne voulais pas prendre le moindre risque. Si jamais ça finissait entre les mains de Michael, j’étais mort ! Enfin, je l’étais déjà, mais… Voilà quoi. Il sort de la piscine, se dépatouille comme il peut avec ses vêtements, et ça me fait bien rire intérieurement. Paradis ou non, ces sensations de douches habillées n’avaient absolument rien d’agréable. C’était poisseux, ça collait, et généralement, ça nous faisait sentir plus sale qu’on ne l’était réellement.

Chemise qu’il jette à terre, je suis légèrement éclaboussé alors qu’il continue de m’envoyer chier. Visiblement, alcool ou non, ici ça ne changeait pas grand chose, il avait l’air lucide. J’en avais douté avec son anecdote sur les kangourous, mais la teneur de ses propos ne changeaient pas. Il ne voulait pas me voir. Enfin, si, mais pas comme on le faisait actuellement. Le problème restait inchangé, et je n’avais rien pour justifier ça que ma sexualité différant de la sienne. Dilemme. Lui dire, en espérant que ça serait assez pour justifier que tout ceci soit un peu trop conséquent pour moi ou continuer de m’enterrer dans mon silence ou mes mensonges. Je pèse le pour et le contre alors qu’il termine de se déshabiller. J’ai envie de le rebalancer dans la piscine, le temps de prendre une décision, mais il risquait de m'entraîner avec lui, ou de m’en foutre une véritablement en sortant de l’eau. Décision instantanée à prendre, j’opte pour une vérité dissimulant un plus gros mensonge. « Je suis pas gay Johan. » Je tente de le dire de façon sobre, alors que j’ai plutôt envie de lui dire que jamais je ne veux être associé à des gens comme lui. Mais ça risquait de paraître trop péjoratif. « Je ne sais pas comment l’univers a décidé que toi, moi, ça devait le faire, mais il me faut un peu de temps pour assimiler tout ça. » Pour trouver un plan pour le repousser, pour l’éternité. « Je ne savais pas trop comment annoncer ça, alors j’ai pensé que si je prenais un peu de distance, j’aurais le temps de trouver comment le dire avant que tu n’essaies quoique ce soit. » Pour ne pas le tuer une deuxième fois en voulant me faire des avances. « J’ai jamais été très doué pour tout ça en plus… Les relations, l’amour … » Ca c’était vrai par contre. Jamais je n’aurais obtenu le titre de petit-ami de l’année ou un qui consistait à montrer une quelconque once de sympathie sociale. J’étais bien trop solitaire, bien trop renfermé sur moi-même pour m’ouvrir, pour essayer d’apprécier le monde. Seul, personne ne pouvait vous faire du mal. Seul, je n’avais pas à avoir peur.
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Lun 11 Jan - 11:37
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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« Je suis pas gay Johan. »

Je le fixais, écoutant à moitié le reste de ses explications. J'avais du mal à croire qu'il n'y ait que ça. Il n'était pas gay et alors? Ce ne serait pas le premier à se penser hétéro et à finalement finir avec un mec. Mais je ne dis rien. Je me doutais qu'il n'était capable de l'entendre là tout de suite. Il était beaucoup trop dans son trip de "je ne suis pas gay et je ne veux absolument pas l'être". Ses mots font mal, je ne vais pas le cacher. Je perçois plus que ce qu'il veut bien me dire. Il ne voulait pas trop se rapprocher. Il ne voulait pas que je devine qu'il n'était pas gay mais il y avait bien plus que ça. Il y avait des choses qu'il me cachait.

- Et alors? Tu n'es pas gay et ça fait quoi? Que je sache je n'ai jamais tenté de coucher avec toi.

Je n'avais jamais fait la moindre allusion dans ce sens. Je n'avais jamais tenté de le draguer ni rien. J'aurais été insistant j'aurais pu comprendre sa gêne mais même pas. J'y étais allé doucement.

- Je te demande juste d'apprendre à se connaitre. Comprendre pourquoi ils pensent qu'on est fait pour s'entendre. Juste... devenir amis. Jamais je ne t'ai demandé si tu voulais bien m'enc... canailler au bord de la piscine!!

Mes pensées devenaient limite terriblement crues mais cette maudite censure était toujours bien là. Je grognais avant de le fixer durement.

- Mais tu ne me dis pas tout c'est ça? Soit honnête avec moi Oliver. Le problème ce n'est pas que tu n'es pas gay. Le problème c'est que tu ne supportes pas les gays. Que tu ne veux pas être associé à une pédale.

Ah ben tiens là pour le coup pédale ça passait. Enculer non mais pédale pas de soucis. C'était super pratique ça pour se dire des cochonneries au lit... Mais bon ce n'était pas prêt d'arriver.

Je récupérais mes affaires avant de quitter le bord de la piscine.

- Rassures toi. Je ne te forcerais pas à t'associer à un type comme moi.

Je rentrais dans la maison et allais m'enfermer dans ma chambre en claquant la porte. Je partirais. J'en parlerais à Mickael dés le lendemain et je demanderais à avoir un autre logement. Je doutais d'avoir une autre âme soeur mais je pouvais toujours le tenter.

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Dim 24 Jan - 15:33
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Mes explications ne semblent pas vraiment le convaincre. Ou alors il avait une drôle de façon de montrer qu’il était convaincu, car à l’heure actuelle, tous ses mots continuaient de sonner comme des reproches. Ce qui m’énervait car je ne savais plus vraiment quoi dire ou quoi faire pour lui faire oublier cet incident. Peut-être que j’aurais dû le laisser boire au bar jusqu’à ce qu’il fasse un black-out ou un coma éthylique en fait. Bon, d’accord, ce n’était pas pas correct, mais j’étais coincé moi ! Qu’est ce que j’étais censé faire maintenant ? Ou dire ? J’allais pas non plus faire semblant de l’aimer ou lui rouler une pelle pour qu’il se calme. Oh non ! Jamais. Ca me dégoutait rien que d’y penser. Et ça me paralysait qu’il aborde des actes plus… poussé. Et je pense que cette fois mon visage me trahit, car il semble deviner le problème, bien plus loin que tout ce que j’avais pu lui dire.

Je me sens piégé, comme s’il pouvait lire dans mes pensées. Il avait mis le doigt sur un des problèmes majeurs de notre relation. Oui, j’étais très certainement homophobe, oui, il était possible que j’ai déjà cassé la gueule à un mec pour m’avoir touché ou fait des avances, mais… Mais quoi… ? Je réfléchis mais rien ne vient. Je ne trouve rien qui pourrait justifier ça à part le fait simple que je suis un salaud. Mais les salauds n’allaient pas au paradis. Je me retrouve donc figé face à lui, comme si mon cerveau était un appareil informatique venant de planter. Je ne peux plus rien dire, plus rien faire, et je le laisse passer à côté de moi pour regagner sa chambre sans faire un geste. Il me faut quelques secondes pour reprendre possession de moi, mais toujours sans savoir quoi faire avec Johan. J’étais dans la merde… Réfléchis Oliver. Bordel, réfléchis. Je pouvais aller m’excuser, lui dire que j’étais désolé que j’avais été éduqué ainsi, mais ça risquait de soulever des questions sur mon éducation, et faire ressortir quelques vérités compromettantes. Je pouvais aussi dire la vérité, qui me conduirait directement en enfer, à moins que…. Et si c’était un test ? Je commence à envisager des scénarios improbables sur l’organisation du mauvais et du bon endroit. Des plans loufoques sur comment les gens pouvaient être triés pour aller à tel ou tel endroit mais c’était complètement irrationnel. Conclusion, dire la vérité n’était pas une bonne idée.

La dernière option consistait à ne rien faire, à laisser Johan vivre sa vie comme il l’entendait, et faire pareil de mon côté. Mais j’avais peur que cette option soulève des questions indiscrètes, et que celles-ci arrivent aux oreilles de Mickael. Pouvais-je être banni du bon endroit pour ne pas vivre avec mon âme-sœur, ou parce qu’on ne s’entendait pas ? « Janet ? » Je la fais venir pour l’interroger. Personne n’avait jamais été banni du bon endroit, et aucune erreur n’avait jamais été commise d’après ses informations. Et comme elle se plaisait à dire qu’elle possédait tout le savoir du monde… Et bien je suppose que c’était vrai. MAIS QU’EST CE QUE JE FOUTAIS LÀ ALORS BORDEL ?  Je commence à craquer, à sentir mes nerfs monter. Putain mais pourquoi il fallait que ça me tombe dessus ? Bon d’accord, je n’avais pas été un bon être vivant sur terre, mais il y avait eu pire aussi ! Certes il y avait eu mieux… Mais beaucoup pire merde !

Dans un soupire, je me déshabille et jette mes fringues sur un transat au bord de la piscine pour plonger dans celle-ci en caleçon. Je me mets à nager pour me vider la tête, pour ne plus penser à rien. C’était le seul truc qui me faisait vraiment du bien quoiqu’il arrive. Je ne sais pas combien de temps je reste à nager, ni combien de temps j’avais passé à réfléchir avant ça, car quand je retrouve mon calme, le soleil commençait déjà à se lever. Je quitte l’eau et rentre encore trempé pour aller chercher une serviette avant de croiser Johan. « Salut… » Je le regarde sans savoir quoi dire ou faire. Est ce que j’avais le droit à une seconde chance ? « Ecoute, je suis désolé pour hier. Je sais que mon comportement n’a rien eu de… de respectable mais… » Je cherche mes mots réfléchis à ce que je peux dire pour faire redescendre un peu sa colère face à moi. « J’ai pas vraiment été éduqué dans la bienveillance des différences… J’ai essayé de faire de mon mieux pour m’ouvrir, mais certaines choses prennent plus de temps que d’autres. Je n'ai pas réussi à passer ça avant de mourir, mais maintenant, j’ai l’éternité pour apprendre. … Si tu veux bien me laisser une chance. » Je sens comme une boule au fond de mon estomac, comme si il y avait du vrai dans ce que je venais de dire. Peut-être un peu après tout, non ? Je ne serais jamais parfait pour autant, mais ici, certains de mes défauts n’avaient pas lieu d’être n’est ce pas ?

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Mer 27 Jan - 16:23
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Je dormis mal cette nuit là. Je me sentais mal, comme trahi. C'était ridicule. Je n'étais pas amoureux de lui. On n'avait même pas eu le temps d'en arriver là de toute façon. Il avait tout fait pour qu'on ne se rapproche pas et maintenant je comprenais pourquoi. Je le dégoutais. Il ne me connaissait pas et n'avait même pas tenté de me connaitre. Il s'était arrêté au fait que j'étais gay et ça lui suffisait pour me détester. Et je me sentais mal... c'était donc avec un type comme ça que j'étais sensé être lié pour la vie? Un type qui me détestait sans même m'avoir donné la moindre chance? Et bien je n'en voulais pas. Je préférais encore passer l'éternité seul qu'avec un type comme ça. De toute façon ne m'y étais je pas déjà résigné sur terre? J'avais fait passer mon boulot avant tout le reste et même avant ma vie amoureuse. Je m'étais même littéralement tué au travail. Il n'y avait rien de bien surprenant à ce que ma vie après la mort prenne le même chemin.

Je me levais le lendemain fatigué et le coeur toujours autant en vrac. J'étais décidé. Je prendrais un petit déjeuner et ensuite j'irais à la recherche de Mickael. Je lui demanderais à avoir une autre maison, une rien que pour moi. Je passerais le reste de mon après vie seul. Rien ne m'empêchait de me faire des amis autres que lui de toute façon. Je pourrais surement trouver des personnes qui ne seraient pas des petits cons d'homophobe et avec qui je pourrais m'entendre.

Je me préparais rapidement et m'installais à la cuisine. J'avais demandé à Janet de me servir un café et soyons fou des croissants. Je doutais que je puisse grossir ici de toute façon. Et même si c'était le cas je m'en foutais de toute façon. Ce n'était pas comme si j'avais une âme soeur à qui plaire. Ah ah...

En parlant du loup... Je relevais les yeux alors que je le voyais arriver, encore dégoulinant d'eau. Je le détaillais, ne faisant rien pour l'aider à être à l'aise alors qu'il commençait à tenter de s'excuser. C'était plutôt maladroit comme excuse quand on y pensait. Désolé c'est pas ma faute si e suis un connard, mes parents m'ont élevé comme ça, c'est leur faute à eux. Je trouvais ça un peu trop facile comme excuse. Je le fixais sans rien dire, gardant mes remarques acerbes pour moi même. J'étais fatigué de me prendre la tête avec lui. Je voulais juste partir et l'oublier. C'est ce que j'aurais du faire d'ailleurs. Le laisser là. Ne pas lui répondre et juste partir à la recherche de Mickael. J'aurais du...

- Je peux savoir pourquoi je te donnerais une deuxième chance alors que tu ne m'en as même pas donné une seule?

Il m'avait catalogué, fuit comme un pestiféré à cause de ce que j'étais. Alors au nom de quoi est ce que j'aurais du continuer à être sympa avec lui et lui donner une seconde chance?

Je poussais le plateau de croissants vers lui, lui faisant signe de s'asseoir en face de moi.

- Assis toi et parle moi de toi... toute la vérité.

Pourquoi je faisais ça? Parce que j'étais trop con.

Maddy'n
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Maddy'n
Jeu 11 Fév - 19:38
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Il n’a pas vraiment l’air convaincu par mes excuses, me regarde avec indifférence. Mais merde ! Qu’est ce que j’étais censé dire moi ? C’était pas ma faute s’il était gay après tout ! Je prenais certes le problème à l’envers, mais je n’en avais pas conscience. Le problème n’était pas qu’il soit gay, mais que moi je sois con. Mais pour ma défense, j’avais grandi de ce genre d’endroit ou même si être gay n’était pas interdit, cela restait répressible par l’opinion publique. Et puis dans mon “domaine d'activité”, ce n’était pas mieux. Il fallait être un homme, un vrai, pour faire face aux risques, ne pas se laisser intimider, et s’imposer quand c’était nécessaire. Ce qui était étrange, c’était le fait que je m’écrasais face à Johan. A côté de tout ce que j’aurais pu faire sur terre face à un mec m’ayant plus ou moins fait des avances, ma réaction ici était bien plus maîtrisée. Maitrisée mais pas pour autant acceptable à la façon dont il me regarde. « Je ne sais pas. » Je n’ai pas d’argument à lui donner, rien pour le convaincre de me laisser une chance. Ni la vérité, ni un mensonge. J’avais juste envie de pouvoir rester ici. Et si je devais faire des efforts avec lui pour cela, j’étais prêt à le faire. Bien sûr, ça ne répondrait pas à toutes ses attentes, ou à celles qu’il pourrait avoir dans le futur, mais j’étais quand même prêt à essayer. Avoir un coloc’... Un ami gay, ce n’était pas la mort. Et puis, je l’étais déjà, alors qu’est ce que je risquais ? L’enfer ? Oui, mais le fait qu’il soit gay ou non n’y changeait rien, alors autant essayer de faire des effort. « Je veux juste essayer de me rattraper. » Parce que ça me travaillait vraiment. Au fond de moi, je savais que mon comportement n’était pas correct, mais je refusais simplement de l’admettre.

Je tire une chaise et m'assois face à lui, le cœur tambourinant dans ma poitrine. La vérité ? Impossible. Il comprendrait vite que je n’avais rien à faire ici, que je n’étais pas celui que je prétendais être, encore moins son âme-sœur. Mais il y avait des faits véridiques que je pouvais aborder, des choses qui pourraient le laisser croire que j’avais eu une vie difficile et que c’était de là que découlaient mes défauts. Ce n’était pas tout à fait parfait comme plan, mais au moins, c’était fonctionnel. « Comme je te l'ais déjà dis, je suis né à Tallinn, et j'y ai grandi. Je suis… Enfin… J'étais fils unique, mais mes parents n’étaient pas vraiment du genre aimants. A dix-huit ans, je suis parti et je ne les ai jamais revus. Je… J’ai enchaîné les boulots, les colocations un peu pourris, jusqu’à réunir assez d’argent pour partir faire autre chose de ma vie. » C’est ce que j’aurais voulu faire, si la vie m’en avait laissé le temps, et les moyens. Au lieu de ça, j’avais galéré à payer mes factures, m’étais fait voler de l’argent par mes colocs, j’avais eu des difficultés à garder un travail sur le long terme. Bref, j’avais enchaîné galère sur galère sans solution pour m’en sortir, et j’avais juste sombré un peu plus chaque jour. J’avais blâmé la terre entière pour ça, pour ne pas m’avoir donné un coup de pouce pour m’en sortir, mais je ne sais pas si j’aurais eu l’intelligence de saisir une main tendue même si on m’en avait donné la possibilité. Ici, c’était différent. Il y avait un tas de choses sur lesquelles je n’avais plus à m’inquiéter, et peut-être que je pouvais vivre une meilleure mort que ma vie sur Terre. J’étais prêt à essayer en tout cas. « Je n'ai pas été parfait sur Terre, mais j’ai envie d’essayer de l’être un peu plus ici. Si... » S’il ne balançait pas tous nos problèmes à tout le voisinage. « Si tu veux bien me laisser une chance. »

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Sam 13 Fév - 16:31
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Il semblait sincère. Il avait l'air de regretter ce qu'il avait fait. Ou alors c'était simplement moi qui me faisait des idées. J'étais peut être trop idéaliste, à vouloir voir le bien chez tout le monde. J'étais comme ça et je doutais que ce soit maintenant que j'étais mort que j'allais pouvoir changer. Alors j'allais lui donner une seconde chance. J'avais peut être tord d'agir ainsi mais je savais que je ne pouvais pas faire autrement. Et si je me cassais la gueule, tant pis. J'avais l'éternité pour m'en remettre. Je pouvais bien essayer...

Je me pris un café, m'installant pour l'écouter parler. Bon clairement ça n'excusait pas tout. Cette carte là des connards d'homophobe me l'avaient déjà sortis. Certains mecs qui n'assumaient pas d'être gays aussi. On ne leur avait jamais montré qu'il n'y avait pas de soucis à être gay. Ils avaient toujours vu ça comme quelque chose de négatif. Alors forcément c'était difficile à assumer. Peut être que c'était ça pour lui. Qu'il l'était dans le fond et qu'il lui fallait juste du temps pour l'assumer. Mais je me garderais bien de lui dire. Il risquait de ne pas vraiment apprécier.

Je le regardais avec un petit sourire alors que je continuais de siroter mon café.

- Laisse moi deviner... on t'a appris que les gays étaient des tapettes. Qu'on n'était pas des hommes. Qu'on avait rien de viril. Qu'on était des femmelettes et tout un tas d'autres trucs du genre.

Je m'en doutais. Je le savais même. Toutes ces insultes je les avais déjà entendu. Forcément quand on était gay on s'en prenait pleins des remarques du genre. J'avais passé toute mon adolescence et le reste de ma vie d'adulte avec ce genre de remarques. J'avais appris à passer au dessus, à faire ma vie sans écouter ces gens. C'était dur et compliqué, même en ayant grandi dans une famille aimante et qui m'acceptait.

- Je te donne une deuxième chance. Mais si tu me promets d'essayer d'oublier toutes ces conneries et ces stéréotypes. Je suis nul en ce qui concerne la mode et la décoration. Idem pour la cuisine. J'ai toujours fait du sport. Je suis devenu médecin. J'ai bossé en zone de guerre. Je n'ai jamais hésité à me défendre ou à défendre mes patients. Alors... je pense que je n'ai rien d'une tapette.

Quel que soit le petit stéréotype à la con qu'il avait en tête. Les préjugés qu'il avait à mon égard. Ils étaient tous faux.


Maddy'n
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Maddy'n
Sam 27 Fév - 21:24
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je hoche lentement la tête. Le problème n’était pas uniquement que mes parents m’avaient élevé dans l’homophobie, mais tout simplement qu’ils m’avaient élevé sans bienveillance. Pour personne. C’était moi contre le monde, je l’avais rapidement compris. Personne ne prendrait ma défense, pas même eux, et si je voulais pouvoir survivre seul il fallait que je sois un homme. Un vrai, pas une tafiole qui passait son temps à faire du shopping ou à se maquiller. Même pour cacher quelques hématomes et éviter les questions. Non. Il y avait tout un tas de choses qu’un homme ne devait pas faire pour se faire respecter d’après mon père. Tout un tas de choses qui finalement, ne changeaient rien. Gay ou non, visiblement le bon endroit ne s’en souciait pas. D’ailleurs, Johan avait mérité le bon endroit, et moi pas. On pouvait donc difficilement penser que sa sexualité soit un problème. Mon égo en revanche c’était autre chose. « Je n'ai jamais eu l’intelligence de remettre tout ça en cause. Je me contentais de vivre avec ce qu’on m’avait appris. Je regrette de ne pas avoir été plus ouvert. » Pas seulement envers la communauté LGBT+, mais même envers toutes les communautés différentes de celle dans laquelle j’avais grandi, et envers qui j’avais manqué de bienveillance. Si j’avais grandi dans une famille plus ouverte, peut-être que tout cela aurait pu être différent.

Cafetière en main, je me sers à mon tour une tasse pour m’aider à faire face à la discussion. Johan semblait s'adoucir, mais si je voulais lui montrer que j’étais sincère, j’allais devoir faire des efforts. Mais peut-être moins que ce que je pensais. Après tout, je crois que je l’étais vraiment. Sincère. En y réfléchissant bien, je n’avais rien à gagner à être homophobe ou raciste ici. Et sûrement que je n’avais rien eu à y gagner également sur Terre. Dommage que je ne m’en sois pas rendu compte plus tôt et que j’ai gaspillé tant d’énergie à faire appliquer une loi fausse et brutale… Celle du plus fort. Verre porté à mes lèvres, je bois une gorgée de café avant de hocher à nouveau la tête. « Je te promets de faire un effort là-dessus. Et sur bien d’autres choses. » Si lui réussissait à être encore aussi bienveillant après avoir exercé en zone de guerre, je devrais bien pouvoir l’être aussi au paradis. En tout cas, j’avais envie d’essayer, même si ça ne ferait pas pour autant de moi son âme-sœur. Je pourrais au moins être son ami.

Tasse qui tourne doucement entre mes doigts, je réfléchis à comment formuler mes pensées sans que ça paraisse forcé ou faux. « Ça n'effacera pas tout, mais du coup je te propose qu’on fasse une activité ensemble aujourd’hui. Celle que tu veux. Pour m’excuser et apprendre à te connaître. » Le premier pas que je faisais vers lui sans m’y sentir obligé. Après tout, il avait eu raison sur beaucoup. Il ne ressemblait en rien à l’image qu’on m’avait décrite des personnes homosexuelles, il était différent de cette image forgée par les clichés de ma jeunesse. Et je voulais découvrir jusqu’à quel point, me refaire une image neuve de tout ça.
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