J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« Tu es là maintenant, mais combien de temps ? Combien de temps avant que tu ne décides que je n'en veux pas la peine ? Combien de temps avant qu'ils me retrouvent et me tuent pour de bon ? Combien de temps avant que tu en aies marre de me secourir ? Si je ne suis bon qu'à ça, autant arrêter tout de suite. »
Sa dernière phrase me fait vriller le cœur, plus que de raison. Je devrais être imperméable à ses propos. Je le dois. Pour le sauver. Alors pourquoi, je suis là. Torse nu, de surcroît, ne pouvant me détacher de lui. Pire, j’aimerais réduire la distance, dangereusement. Juste le faire taire. Peut-être que je devrais le faire fumer.
Ce n’est que repousser l'horreur.
« J'ai peur, mais jamais je ne veux être un poids pour toi. »
Je ne peux le contredire. Il l’est, à présent. Officiellement, aux yeux de tous mes ennemis... Il l’est. Je vais devoir mettre en place tout un dispositif de protection autour de lui. Qu’ai-je fait ?
« T'as raison, j'ai besoin d'un psy. »
La fatalité nous frappe. J’allais le détraquer. Moi, qui voulait égoïstement, qu’il soit le Soleil de mes ténèbres. Il allait se faire happer par ma Noirceur.
« Je t’en trouve un »
C’est tout ce que j’arrive à articuler. J’aurais aimé lui accorder des paroles rassurantes mais non, mon Monde ne l’était pas. Je pouvais crever à tout moment. Je pouvais tuer des gens. C’était mon métier. Tuer. Et accepter que je puisse l’être. Sauf que je n’avais jamais prévu qu’une autre âme soit mêlée à mon jeu morbide. Je n’ai jamais eu besoin de me préoccuper de la Vie d’un autre. J’ai toujours refusé d’être en couple, d’avoir des enfants. Justement pour cette raison, n’avoir rien à perdre. Je baisse la tête, le voyant pleurer. J’ai tellement mal pour lui. Le choc doit être immense. Elles vont être loin ses paroles de notre première entrevue. Non seulement, il se dégage de moi mais en prime, il me fait faux bond. Je reste là comme un con. C’est moi qui plantait les gens, pas l’inverse !
Il va me rendre fou ce gamin.
Je passe mes mains sur mon visage, à croire que cela va nettoyer tout ce qu’il avait subi. Nouveau visage, tout beau, tout neuf, prêt à l’emploi. Je passe devant un miroir, malheureusement non, je suis encore dans cette boite à chaussures et mon puppy s’est barré. Lumière qui s’allume, je me remets mon tshirt mouillé et dévale les escaliers. Pourquoi je l’a laissé tout seul !? Tous les scénarios sanglants se fracassent dans mon esprit. Je sors du hall de l’immeuble, essouflé. Je reprends mon souffle, plié en deux. Il va me tuer. C’est en me redressant que je remarque qu’il est assis sur les escaliers du perron. Je fais quelque pas, gené d’avoir paniqué. « Est-ce que tu veux venir chez moi ? »
Je me fais, soudainement, timide. Je n’avais jamais emmené quiconque dans mon antre. Pas celui où les dames foulent le parquet. Non, mon espace privé, celui que je garde secret au commun des mortels. Je crois que cette fois, c’est moi qui est les yeux du chiot qui a peur d’être rejeté quand je questionne Louis, plongeant dans ses iris embuées. Je détourne aussitôt le regard.
Je refuse d’être dépendant d’un individu.
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Lojzo
Jeu 23 Jan - 10:40
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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C'est une blague ? Tu n'as que ça à me dire Sullyvan ? Rien d'autre ? Bon, je m'y attendais un peu, Sullyvan ce n'est pas le gars tendre qui te réconforte et prends soin de toi. Déjà qu'il me cherche un psy c'est un bon point. Sauf que l'état dans lequel je suis m'empêche de rationaliser et je panique. Je m'enfuis.
Ce n'est qu'une fois sur le perron que je vérifie si j'ai mes clefs. Putain, manquerait plus que ça, que je sois bloqué dehors, sans téléphone à appeler un serrurier. La honte. Alors je m'assieds sur les dernières marches et me prends la tête entre les mains. Des larmes coulent encore et je n'arrive même pas à les stopper. Ça fait du bien de relâcher tout ça. D'accepter que ce que j'ai vécu n'est pas normal. Pourtant, le plus douloureux, c'est ce qui a trait à lui. Qui suis-je pour lui ? Un jouet ? Un passe-temps ? Une fascination morbide ? Sauf que la question important ce n'est pas "qui suis-je" mais "pour combien de temps" et c'est bien ce qui me retourne la tête.
Soudain j'entends des pas, violent, dans l'escalier. Quelqu'un descend à toute allure. J'ai peur. Ça ne peut être que lui, qui vient m'engueuler, me virer, me coincer. Je ne mérite pas plus que ça, après tout ce que je viens de lui cracher à la figure. Il passe, sans même me voir. Courant à s'en perdre haleine. Je me recroqueville dans le coin.
« Est-ce que tu veux venir chez moi ? »
Quoi ? Je relève la tête, mes yeux se perdent dans la beauté des siens. Mon corps est tout faible et lui, debout, semble fort. Sauf qu'il a une attitude étrange, beaucoup moins sûre qu'il n'a pu avoir depuis plusieurs jours. Doute-t-il de quelque chose ? De lui ? Impossible. J'avale ma salive, merde, il attend une réponse.
« Je » Pendant un instant, j'allais me justifier, lui dire que j'étais bloqué dehors de toute manière, mais dans son regard, il y a une espérance que je n'arrive pas à comprendre « Ce serait un honneur » finis-je par murmurer.
C'est réel, mais c'est intimidant d'accepter. Surtout après avoir vu ma piaule, il va m'étaler ses richesses et ça me fait peur. Je n'ai jamais vécu dans l'opulence. Et si c'était un truc merdique, est-ce que ce serait mieux ? Oh, j'ai peur soudain. Non, c'est de la curiosité. Est-elle malsaine ? « Merci » ma voix, encore une fois, est aussi légère qu'un murmure et j'espère presque qu'il ne m'a pas entendu, parce que j'ignore exactement pourquoi je le remercie. D'être revenu ? De ne pas m'avoir étripé ? D'être patient ?
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Patate Douce
Jeu 23 Jan - 20:48
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« Ce serait un honneur » Je roule des yeux jusqu’en Islande. Qu’est-ce qu’il pouvait se montrer pompeux. Toujours bien apprêté, distingué. A l’inverse de moi, lorsqu’on me connait bien. Je déambule dans les rues, je défie l’asphalte, prends les virages secs. Ma cote me fait toujours mal mais je m’en contre fiche. Une ribambelle de doigts d’honneur quand je surprends les véhicules avec ma conduite sportive. Des remerciements de la jambe quand on me laisse le champ libre. Sur ma moto, plus rien ne compte. Nous quittons la ville pour des sentiers plus boisés. Je ralentis pour cette fois, car il pouvait avoir des nids de poule et des descentes plus abruptes. Encore une dizaine de minutes avant de sortir la télécommande afin d’actionner le portail pour entrer chez moi. Nous mettons enfin le pied à terre quand je mets sous l'auvent mon deux roues. Je tends une main à Louis en guise d’appui afin de l’aider à descendre. Et je pose mes deux pieds sur terre. Je me stabilise, avec ma pointe de douleur toujours présente. Je retire mon casque ainsi que celui de mon partenaire.
« Ca va aller ? » Je sous entends ma façon de conduire qui peut-être assez franche. Bon signe, il ne vomit pas sur mes Air Force. Je le tire vers la manche de son haut pour l’enjoindre à avancer. « On aura tout le temps de visiter. On reste là pour quelques jours. » Je ne lui laissais pas le choix. Nous rentrons chez moi. Je dépose mes clefs dans une boite ronde en osier. Je défais mon manteau et mon t-shirt qui n’a pas séché entre temps.
Je lui présente chaque pièce. « Sens toi, chez toi. J’ai tout fait de mes mains. »C’est mon havre de paix. Personne ne connait cet emplacement. Du moins, je l’espère. « Tu es en sécurité ici. Aucune possibilité de nous localiser. Je te fais confiance. » Je regrettais presque de ne pas avoir bandé ses yeux. Mais bon, je me dis qu’avec ce qu’il avait vécu, je pense que je lui devais au moins ça.
On prend place dans la cuisine, profitant encore de les rayons du soleil. J’extipre deux verres d’un placard et une bouteille de vin de la mini cave. Couleur sang dans les coupes et je glisse le second jusqu’à Louis. Ma bague fait tinter le verre, signe d’une matière de qualité. « Demain, j’irais prendre tes affaires pour que tu puisses travailler à distance. Je dirige le nouveau projet. Donc, on fera tout d’ici.»
J’avais l’impression de lui donner des ordres mais j’avais peur de flancher à mon tour si je m’adoucissais. J’avais failli ceder une premiere fois. J’aimerais juste ..
Repousser. Nier. Trahir mes propos.
Non, j’ai promis à plus grand que moi. Je devrais me les faire tatouer tiens. Je sirote mon verre. Quelques pas et je sors une manette afin de changer les puits de lumières. Les volets des fenêtres s’ouvrent ou se referment selon la configuration programmée.
« Je peux te faire couler un bain, si tu le souhaite » Il y a suffisamment de place.. Attends .. Mais wow ! Sully ! Il faut qu’il quitte le pays. Je perds la tête. « Ou allez à la source chaude. » J’étais pas possible. Je cherchais vraiment la merde. Ou définir jusqu’où je pouvais me perdre dans cette …
Il va me tuer un jour.
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Lojzo
Ven 24 Jan - 16:05
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que je suis en moto. Il va trop vite pour moi alors je ferme les yeux. De toute manière, même si je voulais savoir où on allait je serais incapable de me repérer dans cette ville. Lorsqu'il ralentit et que je rouvre enfin les yeux, nous sommes loin de New York. Alors là, je ne m'y attendais pas.
Il me parle mais les mots ne m'atteignent pas, je suis sur le cul. C'est ça chez lui ? Mais c'est le paradis. C'est absolument splendide, hors du commun et je tombe tout de suite sous le charme. Rembobinage, j'essaie de comprendre ce qu'il vient de dire.« Tu as tout fait toi-même ? Who. Epoustoufflant. » Sa deuxième phrase m'arrête et je fronce les sourcils. « Si ça te rassure, j'ai fermé les yeux tout le voyage tant j'avais peur » à son expression je me ravise « de la moto, pas de ta conduite hein ! Et puis j'ai laissé mon téléphone là-bas. » Bravo, quitter ta piaule sans téléphone ni clef.
Je me retrouve à boire un verre avec lui, le temps passe trop vite ou c'est moi qui suis particulièrement lent ? J'acquiesce à tout ce qu'il dit, de toute manière, je sens que je n'ai pas réellement voix au chapitre. Travailler d'ici, c'est intéressant, bien mieux que tout ce que je pourrais vivre ailleurs. « Avec plaisir » Juste pour ne pas rester silencieux, ou alors il va finir par se soucier de ma santé mentale.
Soudain je relève les yeux vers lui. Il est d'une douceur inconnue. Je ne me demande même pas si c'est un masque ou s'il est réellement lui, j'accepte juste. « La source chaude ça me paraît bien, je te suis. » J'étais debout avant même la fin de ma phrase. Ses mots sont hypnotisants, j'ai envie de tout faire pour lui faire plaisir. Je le suivrais partout. Je ne me pose pas de question de vêtements adapté ou non, d'être seul ou quoi, je veux être avec lui et rien d'autre.
Après quelques minutes de marche nous sommes devant un espace qui défie l'imagination. C'est beau, c'est naturel, de la fumée de chaleur s'en échappe. J'ai l'impression de ne plus réfléchir, de laisser juste mon corps et mes réflexes parler. J'enlève mon haut, mes chaussures et mon pantalon. Pendant un instant, j'hésite, mais Sullyvan est plus loin dos à moi, alors j'enlève tout et me dirige vers l'eau. Etait-ce qu'il voulait ou fallait faire ? Qu'importe, j'agis plutôt que de me poser des questions. L'eau est chaude et me porte. Je ferme les yeux et savoure la chaleur de l'eau sur ma peau. Je me sens me détendre instantanément.
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Patate Douce
Dim 26 Jan - 12:18
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« La source chaude ça me paraît bien, je te suis. » Je ne sais pas si je suis ravi qu’il accepte. Aller se délasser sous-entend un certain rapprochement. Et le dernier m’avait amené à l’embrasser. Je porte le bout de mes doigts à ma bouche, comme si cet acte s’était imprimé sur mes lèvres. Et pire, ce baiser avait un goût d’inachevé, au point d’en vouloir un second. Je termine mon verre d’une traite, refusant d’y repenser, plus encore. En prime, je ne pouvais même pas feindre une fausse faiblesse, il était déjà sur le qui-vive. J’esquisse un sourire en coin.
Dans ce Paradis, je pouvais me défaire de mes responsabilités, revêtir celui que j’étais. Etait-ce la bonne stratégie à adopter avec lui ? Et si .. Ancré dans le présent, le réveil demeure trop violent ? Et si .. Rien que d’y penser me retourne le bide. C’était amoral de penser ainsi.
J’étais PDG. Un homme respectable. Je ne pouvais – je me l’interdisais – de me laisser guider par mes émotions. Alors fucking pourquoi ma conscience me serine maintenant ou jamais ?
Je me lève à mon tour, lentement et je le guide jusqu’à la suite des évènements. Je déglutis difficilement. Moment de vérité ? J’avoue tourner en rond, me sentir gauche. Habituellement, je fais ce chemin nu comme un vers. Mais un nouveau paramètre change la donne : Puppy. Ce dernier semble à l’aise et ça me rassure un peu. Nous n’allions pas nous regarder comme deux puceaux..
Heu .. Mais .. What the fuck ?
Je me tourne, dos à lui. Il vient vraiment de .. Je me surprends à rougir. Reprends-toi putain, ce n’est qu’un corps parmi tant d’autres. Un simple corps. Rien d’hallucinant. Un corps que tu as embrassé pour rappel. Ta gueule. Je me pince l’arête du nez.
Ne faites pas ta fiote Sully.
Je me deshabille totalement. Et profite qu’il s’égaye sur les merveilles de la nature, entre autres la gazouillis des oiseaux et les arabesques tracées du rebord de la source. Du Puppy tout craché. Je roule des yeux mais je profite de son égarement pour me couler dans l’eau à mon tour.
« Putain, que ça fait du bien. » Il se remet face à moi, et je prends plus de contenance. « J’espère que tout l’environnement te plait. Je suis désolé, c’est un peu le bazar, je ne suis jamais venue avec quelqu’un d’autre. Je vais devoir aller au marché également, et si le cœur t’en dit, tu as petit potager, si tu as quelconque aptitude pour le jardinage, je t’en prie. En faite non, je n’ai rien dit. Je veux juste que tu te reposes. »
Voila que je me transforme en moulin à paroles. Je ne sais pas comment on prend soin d’une personne. J’ai toujours roulé pour ma gueule. C’est déroutant. « Est-ce que .. » maintenant que nos muscles se délassent, je pense qu’on peut envisager le plus délicat. « … Tu veux reparler de ce qui s’est passé entre nous ? Des questions à me poser ? » Parce que dans ma tête, être homosexuel .. Non, impossible, c’était le choc. « Dis-moi, ce qui se passe dans ta tête ? » Pour une fois, je n’arrive pas à lire à travers ses yeux. C’est frustrant ! Il grandit bien trop vite. Je ne veux pas qu’il perde son innocence. « Reste comme tu es, s’il te plait » Je murmure, plus pour moi-même. Je me surprends à vouloir être sauvé par son âme.
Sa candeur. Son sourire. Ses fossettes. Ok stop ! Je baisse la tête.
T’as quand même retenter de l’embrasser me rappelle ma conscience.
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Lojzo
Lun 27 Jan - 16:01
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Je sursaute presque quand je l'entends entrer dans l'eau. Avec le clapotis des gouttes je ne l'avais pas entendu approcher. Je rouvre alors les yeux. Puisque son corps recouvert entier d'eau chaude, je me permets admirer son visage. Sur son front se dresse une ride. Il semble inquiet ? Je cherche le mot parce que je ne suis pas doué pour décrypter les émotions, je suis plutôt à l'aise pour voir la colère et la haine chez autrui. Pas la gentillesse. Je souris délicatement.
Et il se met à parler, plus qu'il ne l'a jamais fait. J'écoute. Je suis totalement hors du temps, j'oublie presque tout ce qu'il m'est arrivé, tout ce que je suis censé faire. Dans ce paradis, je suis justebien. Je referme les yeux, pour éviter de me déconcentrer en l'admirant. Je préfère sentir les vagues se former quand il bouge, entendre la douceur de son timbre de voix, sentir son odeur. Je rouvre les yeux, est-il gêné ?
« Ici, j'ai l'impression que rien de mal ne pourrait m'arriver. »
Mes paroles ne sont qu'un murmure, tant je ne veux pas gâcher la pureté de l'endroit. Je me sens bien. Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression que je peux mener la dance.
« Tu sais, je ne me suis jamais posé de question sur qui j'étais et qui j'aimais, mais je crois que ton âme a touché la mienne. » La phrase est bancale, les mots semblent difficiles pour décrire ce que je veux dire, mais je ne trouve rien de plus juste. En réalité, je n'ai jamais aimé personne aussi fort que lui me fait vibrer, mais est-ce de l'amour ? De la passion ? De la dépendance ? Est-ce malsain ? Ces questions je ne veux pas y répondre, je veux juste profiter de l'instant présent.
Alors, doucement, en lui demandant la permission avec mon regard, je m'approche de lui. De ces lèvres si dures et si douces. De cet homme qui me fascine. « Je suis Louis et je crois que je pourrais rester des heures à attendre que tu daignes rapprocher tes lèvres. » Aussitôt, mes joues me brûlent et je sais qu'elles sont rose vif. Je n'ai jamais rien dit d'aussi osé et je n'avais absolument pas prévu de dire cela. Mes mots sont sortis sans l'accord de mon cerveau. « S'il te plaît. » Je rajoute précipitamment.
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Patate Douce
Jeu 30 Jan - 13:52
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« Ici, j'ai l'impression que rien de mal ne pourrait m'arriver. » Cela me semble une éternité quand il me répond enfin. Je relâche mon souffle, sans avoir réalisé que j’avais retenu ma respiration. Était-il devenu une composante de mon oxygène ? Visiblement, oui.
Qu’on se le dise, ça me fait grandement chier. Je suis flippé. Dépendre de quelqu’un ? Ce sont ses putains d’yeux. Tout est de sa faute ! J’ai envie de lui hurler dessus. Qu’il sache tout le mal qu’il me fait. Mal de me voir m’attacher – en si peu de temps – à lui. Presque trois mois. Se voir tous les jours. Mais il a raison sur une chose. « Il ne t’arrivera jamais rien ici. » Je réponds sur le même ton, pas certain de sa phrase au complet.
Enfin, il ne devrait rien t’arriver. Mais toi et moi, sous le même toit, on ne sait pas. Que peut-il arriver ? Je ne sais guère. Et je flippe plus encore. Je réalise que j’avais détourné le regard, me faisant timide, malgré le cadre idyllique. Et je lui fais face quand il m’affronte enfin. Quand on s’assume bien plus que précédemment.
« Tu sais, je ne me suis jamais posé de question sur qui j'étais et qui j'aimais, mais je crois que ton âme a touché la mienne. » Mon cœur rate un battement. Ma bouche s’assèche puis un oh en guise de soupir et de première réponse. Tourbillon d’émotions contradictoires dans mon corps. Je suis touché par ses mots. J’ai l’impression de compter pour lui. Que je suis important. Autant qu’il l’est pour moi. Malheureusement, il faut bien l’avouer.
Et pourtant … J’ai tellement envie de le baffer, de lui dire de se réveiller. Qu’ici, c’est une chimère. La réalité est tel que je suis un monstre. Que je tue des gens de sang-froid. Que j’exécute des contrats. Que je ne suis pas fréquentable. Que je ne suis pas uniquement patron d’une start-up.
Mais non, je le laisse me happer dans son monde. Dans son innocence. Sa candeur. De l’amour ? Mon âme ? Elle est morte le jour où j’ai signé avec le Diable. Alors comment puis-je le toucher à ce point ? Langage non verbal qui parle pour moi ?
Je baisse la tête, honteux. Je me sens indigne de le côtoyer. Un usurpateur. Je devrais lui interdire de m’approcher. Mon monde n’accepte pas les Anges. Le remous de l’eau me fait relever la tête une énième fois. Son regard m’électrise. Je ne le connais pas celui-là. Audace ?
« Je suis Louis et je crois que je pourrais rester des heures à attendre que tu daignes rapprocher tes lèvres. » Je me fige. Il .. Que .. Quoi ? « S'il te plaît. »
Blackout du cerveau.
Mes mains passent derrière sa nuque. Et je l’embrasse. A quoi bon nier l’attirance que j’ai pour cet homme. Non, c’est Puppy. Pour Puppy. Lui seul. Le mien. Baiser puissant, passionné. Et désiré.
Pleinement conscient de ce que je fais. Je me recule, essouflé. Je le regarde, hagard. Et un second plus bref. Et même un troisième, pour être certain. « C’est le gout du menthol fraise. » Je justifie les deux baisers suivants, riant doucement. Je le garde dans mes bras, cachant mon visage dans son cou. J'arrivais pas à croire que je venais d'ouvrir tout mon être.
« Que me trouves-tu ? Je suis un monstre. »
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Lojzo
Ven 31 Jan - 13:41
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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C'est étrange ces sentiments contraires que je ressens en sa présence. D'un côté, je me sens si bien et si sûr. De l'autre, je ne sais pas sur quel pied danser. Suis-je aller trop loin ? Est-il gêné ? Hésitant ? Est-ce que je le dégoûte ? Quand il a posé sa première question personnelle sur ce qu'il s'était passé entre nous, je n'ai pas répondu, du moins pas directement. Est-ce parce qu'il refuse d'y croire ou parce qu'il pensait être le seul à ressentir quelque chose ? En réalité, ce que je ressens est tellement évident pour moi, que je pensais qu'il le savait. Je me mords la lèvre distraitement.
Soudain, il m'embrasse. Et plus rien d'autre n'a de sens. Tous mes repères terrestres disparaissent pour qu'il ne reste que lui. Je suis une planète qui cesse de chercher le soleil : je l'ai trouvé. Mon corps entier réagit, se réchauffe, vibre. J'en veux encore, désespérément encore. Apparemment lui aussi puisque ce baiser en induit deux autres. Moins intenses mais tout aussi essentiels. Je ne veux plus jamais rouvrir les yeux, je veux vivre cet instant jusqu'à la fin de mes jours, mais il se recule. Je le sens, je le sais. Mon corps l'appelle ardemment pourtant, mais il y reste insensible, à moins qu'il ne le ressente pas.
« C’est le gout du menthol fraise. »
Je souris, pour lui faire plaisir puisqu'il rit. Comme s'il y avait un besoin de justification pour ces baisers. Je sens que mon visage s'est réchauffé, que mes joues sont rouges et que mes yeux pétillent. Soudain, il devient plus sérieux. Pour moi, il gâche cet instant, mais je comprends ce qu'il veut, il ne se trouve pas légitime. Alors, je me dois de le rassurer.
« Tu es prêt pour un monologue ? » J'essaie de calmer mon ardeur pour pouvoir parler calmement, j'ai tant à dire, mais actuellement je n'ai pas envie de parler, ni de voir ce doute dans ses yeux. « D'abord, le côté physique. Regarde-toi, tu es digne des dieux Grecs ! » Pas besoin de détailler chaque partie de son corps, il doit le savoir qu'il est beau à se damner. « Ensuite, tu as dans ton corps et ton esprit des contrastes purs et durs qui sont fascinant. Ton visage par exemple, il est si doux et ton air si dur. Tes mains te servent à ... » je m'arrête pour éviter de prononcer le mot 'tuer' « te faire respecter et à me relever. Tu as une force énorme, mais une souplesse plus grande. Tu es sévère et prévenant. Tu es dur, juste et accueillant. » J'inspire puis je plonge mon regard dans le sien. « Tu crois que tu es un monstre, mais regarde ton entreprise, tout le monde te respecte et parce que tu es le meilleur d'entre nous. Je sais que tu pourrais inspirer la peur à chacun d'eux, mais ce n'est pas ce que tu fais. » Ma voix ce fait douce. « Et en plus de tout cela, il y a quelque chose que je n'ai pas choisi. Je t'ai dit, ton âme m'a touchée. » Je m'arrête un instant. « Ou un dieu nous a relié l'un à l'autre. Ou le destin. Qu'importe son nom, mais tu as été mis sur ma route, ou moi sur la tienne. Et même si je le voulais je ne pourrais pas partir sans me briser pour toujours. Alors ne me laisse pas. » Une nouvelle pause et mon regard se perd. Je me rends compte que j'en ai trop dit, j'ai trop parlé. Il a compris mon attachement, il sait combien je suis foutu. Tout mon être ne vibre plus que pour lui, il pourrait faire n'importe quoi de moi que je reviendrai toujours la queue entre les jambes. « Tu veux rajouter quelque chose ? » Je ne lui demande pas ce que je lui inspire, j'ai trop peur de sa réponse, trop peur que ce soit faux et qu'il me rejette soudainement. Non, je ne veux pas savoir.
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Ven 31 Jan - 18:52
Sullyvan Andrews
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« Tu es prêt pour un monologue ? » Oh fuck. Qu’ai-je fait ? Je ris doucement et hoche la tête, sans pour autant la retirer de son cou. « D'abord, le côté physique. Regarde-toi, tu es digne des dieux Grecs ! » Non mais .. Je serais presque vexé s’il s’était contenté de me répondre cela. Certes, je choisissais mes conquêtes ainsi mais quand même.
Puppy va au-delà du physique.
Surtout s’il évoque nos âmes. Je me tus et ne l’interromps surtout pas. M’enfin, j’ai beaucoup à redire sur mon physique. Les cicatrices, la bedaine, les poignets d’amour, et j’en passe. Je vais devoir aller plus souvent à la salle, à présent, que j’avais une paire d’yeux sur moi – du moins, les seules qui comptaient véritablement dorénavant.
« Ensuite, tu as dans ton corps et ton esprit des contrastes purs et durs qui sont fascinant. Ton visage par exemple, il est si doux et ton air si dur. Tes mains te servent à ... »
Cet homme se drogue.
Comment peut-il me voir de la sorte ? Je soupire, riant doucement. Mes mains ? Non, tu ne veux pas savoir. Enfin, tu les as déjà vu à l’œuvre. Distillant l’horreur. M’enfin, des retours que j’en ai eu, elles savent faire bien d’autres choses. Il le ver… Qu’est-ce que je dis .. ? Ne te perds pas Sully.
« … te faire respecter et à me relever. Tu as une force énorme, mais une souplesse plus grande. Tu es sévère et prévenant. Tu es dur, juste et accueillant. » Souplesse ? Mais de quoi parle-t-il ? Je suis souple de rien du tout. Je donne un ordre, on le fait sinon, je sanctionne. Il y a un fossé entre comment je me vois et la manière dont il me perçoit. J’ai presque envie de le violenter pour lui prouver qu’il raconte n’importe quoi. Mais je conserve le silence, voir jusqu’où il ira.
« Tu crois que tu es un monstre, mais regarde ton entreprise, tout le monde te respecte et parce que tu es le meilleur d'entre nous. Je sais que tu pourrais inspirer la peur à chacun d'eux, mais ce n'est pas ce que tu fais. » Il est vraiment entrain de dire que je suis un mou du genou là ?! Je suis laxiste avec mes employés ? Ils me voient tous ainsi ?
Ca va pas du tout là.
Je cherche la vérité dans son regard. Ce n’est plus du tout celui de l’Apeuré. Il est tout autre mais je n’arrive pas à le déchiffrer. Une lueur que je ne connais pas. Me prend-t-il en pitié ? « Et en plus de tout cela, il y a quelque chose que je n'ai pas choisi. Je t'ai dit, ton âme m'a touchée. Ou un dieu nous a relié l'un à l'autre. Ou le destin. Qu'importe son nom, mais tu as été mis sur ma route, ou moi sur la tienne. Et même si je le voulais je ne pourrais pas partir sans me briser pour toujours. Alors ne me laisse pas. » C’est sûr, il prend une substance illicite pour débiter autant de conneries.On va peut-être pouvoir fumer ensemble qui sait.
Sa dernière phrase accroche mon cœur. Comme s’il venait de l’essorer. Une menace. C’est une attaque à mon équilibre. Comment lui dire que je devrais justement le laisser ? Lui ordonner de se faire tout petit. Qu’on l’oublie, qu’on ne fasse pas le lien avec moi. Je me mens à moi-même. Encore une fois. On sait tous les deux, que je ne peux pas. Après tout, j’ai promis à plus Grand que nous. Et malheureusement, je suis superstitieux.
« Tu veux rajouter quelque chose ? » Je viens de me faire mettre KO, par une boule de douceur. Mes mains remontent et viennent se poser sur ses joues et mes lèvres reprennent le même chemin d’avant déclaration, un baiser pour répondre à sa question, à chaud. Je me retiens de le couvrir de bisous, Je frissonne tant l'idée est répugnante, comme si j’avais un nouveau-né dans mes bras et qu’il pourrait mourir, si je ne remplissais pas sa jauge d’affection.
Suis dans la merde jusqu’au cou quand je réalise que je me porte volontaire pour endosser ce rôle.
Je prends le temps de la réflexion afin de répondre au mieux à sa question. « Je n’ai jamais été en .. Couple. Ça me fait peur, en toute franchise. Mais j’assurerais toujours tes arrières. Je ne suis pas romantique donc ça toujours clair pour me dire ce que tu veux de moi. Et me regarde pas comme ça, je vais finir par me ramollir »
Je vais devoir être vigilent au boulot, avec lui dans les parages, manquerait plus qu'il raconte sa vision de moi à tous. Et c'en est fini du patron intraitable.
Dans quoi, je me fous ? « Je ne sais pas aimer Louis. »
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Crédits : i4sullyoon (ava)
Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Lojzo
Dim 2 Fév - 10:21
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
Olivier Dion (c) insta Olivier Dion
« Je n’ai jamais été en .. Couple. Ça me fait peur, en toute franchise. »
Il est franc et il parle de couple. Pourquoi dire cela si ce n'est qu'il a envie de se mettre en couple avec moi. C'est fou. Je n'avais jamais songé à mettre de mot sur ce que nous pourrions vivre. Dans mes rêves les plus fous, je devenais son esclave personnel, jamais nous ne pourrions être dans une relation saine et sur un pied d'égalité... En effet, comment serait-ce possible alors qu'il est tellement meilleur en tout ! Je ne vais pas lister le nombre de mes défauts, mais je n'en pense pas moins.
« Mais j’assurerais toujours tes arrières. Je ne suis pas romantique donc ça toujours clair pour me dire ce que tu veux de moi. Et me regarde pas comme ça, je vais finir par me ramollir »
Je baisse la tête, instinctivement. Je ne m'étais pas rendu compte de mon regard pour lui, c'est juste plus fort que moi, mais ses mots. J'en ai encore des étoiles plein les yeux, il s'engage. C'est fou. Jamais je ne l'aurais cru et encore moins si vite, mais son désir de partager et construire quelque chose avec moi est réel. Je fonds.
« Je ne sais pas aimer Louis. »
Malgré moi, malgré ses mots, je souris. Il ne doit pas comprendre, mais je ne peux résister.
« Aimer ce n'est pas un gros mot, tu sais. Mais on n'est pas obligé d'en parler tout de suite de toute manière. » Et je t'aime suffisamment pour deux. Les mots étaient trop forts pour être dit à voix haute et Louis ne se l'était jamais encore avoué. La passion et l'obsession ne sont pas de l'amour, ou si ?
« Allez, viens là. » Dis-je en tendant mes bras vers lui.
Comment lui expliquer ce que je ressens ? Comment lui dire que je m'en fiche qu'on soit en couple tant qu'il m'accorde du temps ? Que je préfère qu'il se tape toutes les blondes de son bureau et qu'il me voit ensuite, plutôt qu'il s'éloigne de moi ? Puis-je même dire ces mots à voix haute ?
« Écoute Sullyvan, je sais que c'est nouveau pour toi, mais ne t'engage pas trop vite, moi je suis là quand tu le veux, je ne bouge pas. Quand tu auras envie de quoique ce soit, je suis là, le reste du temps, vis ta vie normalement. » Comprendra-t-il ce que je sous-entends ? Que je suis en option totalement disponible pour lui ? J'espère surtout qu'il ne va pas le prendre mal.
Et, parce que j'en ai marre d'attendre, je l'embrasse. Moi. Je prends les devants. Du jamais vu. Mais je veux qu'il comprenne combien je ne veux qu'une chose : me perdre dans ses bras.