J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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« -j’imagine que ça a dû être très dur pour elle… pas t’accueillir, mais constater qu’elle aurait dû le faire dès le début… Mais elle a su te donner un foyer et faire de toi un homme bien. Beaucoup de personnes avec une enfance en or massif ne deviennent pas pour autant des gens bien. » Cette femme a vu su redonner de la vie à un petit garçon de six qui avait déjà subit bien trop de choses injustes pour son âge. Eli sourit avec tendresse, il avait tout de même eut un peu de chance… En parlant du plat qu’il avait cuisiné, Eli ne s’était même pas rendu compte qu’elle venait de lui tendre une perche incroyable pour ce sous-entendu graveleux. « -pourquoi ?! » s’exclama Eli en riant. Elle aimait ses sous-entendus.
La conversation changea, Ian évoqua la moto. Pour répondre, elle devait forcement parler de l’homme qui avait été son mari pendant quelques années. L’homme de qui elle était tombée éperdument amoureuse et qu’on lui avait arraché de la plus cruelle des façons. Eli apprécia la précision d’Ian, la délicatesse de prendre en compte le possible chagrin que cela pouvait faire remonter à la surface si jamais elle ouvrait cette porte du passé. Mais ça allait… « -oui… » elle sourit : « -tu ne m’imaginais pas mariée à un avocat ? » demanda la belle brune. Un sourire : « -pas sur que ça soit de la chance… » ironisa-t-elle, avant de lui retourner la question. « -je comprends… » souffla Eli au sujet de ce besoin de se trouver un point commun. Il ne devait pas avoir beaucoup de souvenirs de ses parents… Un haussement de sourcils ensuite, même si elle préféra ne rien dire de plus. Elle s’était fait du souci pour la moto, mais n’avait pas su être présente quand il était passé trop proche de la mort…
Le sujet revint sur son mari, et Eli sourit avec douceur à l’intention d’Ian. « -je vais pas te mentir en te disant qu’il ne me manque jamais… que je ne pense jamais à lui en ayant le cœur gros. Mais ça va… » Eli se mit à raconter alors sa rencontre avec Jeb, comment ils avaient passé un temps fou à courir sur des tapis, avant qu’il ne lui court après. « -j’étais jeune… 19ans… » elle sourit : « -ça faisait trop peu de temps que j’étais agent… J’avais la pression parce que Brennan me mettait pas pression… J’avais vraiment autre chose à faire que de tomber amoureuse. Sans compté mon passé… » une légère grimace. « -on a bu ce verre… et je suis partie en mission pendant trois mois. J’ai totalement disparue de la surface de la terre une nouvelle fois. » elle allongea ses jambes et ajouta : « -quand je suis réapparu, on a pas reprit le dialogue tout de suite. Je crois qu’il était blessé dans son égo. Sincèrement, j’avais d’autre objectif en tête, alors je m’en foutait un peu. » comment passer pour une sang cœur. « -il a tenté sa chance pour un diner, qui a été un hotdog tout simple… il était convaincu qu’on était fait l’un pour l’autre. Je trouvais ça complètement con. Mais j’aimais nos discussion, l’homme qu’il était. Sauf que… quand tu es agent de la CIA, tu te lances pas comme ça dans une relation de couple… il a trop de mensonge. Alors… j’en ai parlé avec Brennan… Il a été décidé de mettre Jeb au courant de qui j’étais, de ce que je faisais… » Il n’avait pas prit peur, pas changé de regard sur elle malgré son job et son passé. Il voulait être avec elle, il voulait même l’épouser. « -on s’est marié en petit comité. Dans le jardin de ses parents. C’est Brennan qui m’a accompagné dans l’allée ce jour-là. » ainsi Ian pouvait comprendre toute l’importance de cet homme dans la vie d’Eli.
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Ian Edwards
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Ian adressa un doux sourire à la jeune femme lorsque cette dernière évoqua sa grand-mère, et plus précisément l’éducation qu’elle lui avait donné. Il baissa toutefois le regard, laissant son sourire se dissiper au moment où elle le désigna comme étant un homme bien. Il réprima un petit rire tout en relevant ses yeux sombres sur cette dernière « Je ne suis pas certain de pouvoir être considéré ainsi… mais merci… » et ajouta « Elle aurait aimé le faire, tu sais. M’accueillir à la mort de mes parents… Mais elle avait une santé fragile, et apprendre la mort de son unique enfant… ça n’a rien arrangé… ». Il prit une gorgée d’eau avant de préciser « Je ne lui en veux pas. Elle a su être présente pour moi par la suite ». Enfin, jusqu’à ses dix-sept ans. Avant qu’elle n’aussi, décide de rejoindre le Ciel. Le laissant de nouveau seul, dans un foyer, pour sa dernière année d’adolescence. Mais c’étaient toutes ses expériences qui avaient fait de lui l’homme qu’il était aujourd’hui. Un agent investit dans sa mission de servir et protéger son pays et sa population. Il en était de même pour Eli. C’était la raison pour laquelle ils se comprenaient au quotidien. Ils partageaient les mêmes principes, et le même intérêt pour leur carrière respective… Ainsi que pour l’humour graveleux de ce dernier. Ça lui faisait du bien de l’entendre rire ainsi, de nouveau. Il renchérissait, avant de lui demander de le faire taire « Parce que ça me donne des idées pour la suite de la soirée, et nous en sommes qu’au dîner ! » répliqua-t-il tout en continuant de rire de bon cœur avec la jeune femme.
Enfin, l’envie du moment s’était rapidement dissipé au moment où Eli évoqua son défunt mari. Celui qui l’avait initié à la moto. Ian n’était pas certain qu’elle désire de ses bras et de sa personne après avoir évoqué l’homme qu’elle aimait tant et qui avait disparu de manière si brutale. Parce que même s’il se montrait prévenant, ça allait faire ressurgir des souvenirs, des sentiments. Mais Ian avait également envie d’en savoir davantage, de découvrir la vie que vivait Eli avant le meurtre de Jebédiah. Un avocat. Il releva son regard sur Eli qui se rendit compte que ce détail l’avait rendu quelque peu songeur. Il lui rendit son sourire « Je n’y ai jamais réfléchit pour tout te dire. Non, c’est juste que … ça devait être un homme bien, qui défendait sûrement la veuve et l’orphelin. Je me trompe ? ». Au moins, la belle brune ne l’avait pas fait languir autant de temps que son ex-mari et fronça les sourcils, non sans esquisser un petit sourire en coin « Tu appellerais ça comment ? ». Sa réponse l’intriguait. Quant à lui, il n’y avait pas de belle histoire d’amour derrière son goût pour la moto, mais seulement l’histoire d’un enfant qui voulait ressembler à son père disparu. Il y était parvenu. Il l’avait compris ce fameux soir d’été, alors que sa grand-mère l’observait du parvis de sa maison de banlieue, pendant qu’il réparait minutieusement la bécane qu’il avait acheté à bras prix. Elle lui avait dit à quel point il lui faisait penser à feu son père en cet instant. Cela avait sourire l’adolescent qu’il était. Il s’était sentit un peu proche de lui en cet instant.
La conversation revint sur le défunt mari d’Eli. Parce que c’était un pan important de sa vie, et qu’il voulait apprendre à la connaître davantage. Néanmoins, la jeune femme était libre d’interrompre la conversation comme elle le souhaitait, si jamais ça devenait trop difficile pour elle de parler de cet homme qu’elle avait tant aimé. « Je veux juste que tu saches que tu as le droit de t’arrêter quand tu le souhaites », et la laissa lui conter son histoire avec Jebédiah. La jeune femme l’avait fait courir plus que sur un tapis de course, et il s’était accroché, parce qu’il ne voulait pas éprouver de regret. Comme s’il savait qu’elle lui était destinée. Il remplit de nouveau leurs deux verres tout en l’écoutant avec attention. Ian émit un petit rire. Cela ne le surprenait pas vraiment de la part d’Eli. Elle privilégiait sa carrière à l’amour. Ça n’avait pas réellement changé avec les années « Le pauvre. Tu l’as fait mariner un moment » et la laissa poursuivre. Ian laissa échapper un « Wouah… » presque inaudible tout en baissant les yeux. Fait l’un pour l’autre. Ce n’était pas une déclaration anodine de la part d’un jeune homme qui s’était accroché malgré toutes les adversités. Il releva légèrement les yeux sur Eli en l’entendant évoquer l’agent Brennan. Ce dernier l’avait soutenu dans sa relation avec Jebédiah. Il avait eu l’approbation du père spirituel. Ce qui n’était pas son cas… Et ce dernier l’avait également accompagné le long de l’allée « Il semblait beaucoup apprécier ton mari ». Ian ne bénéficiait pas du même traitement de faveur. « Je ne sais pas quoi dire à part… Que c’était l’homme de ta vie… Je veux dire, cette manière de s’accrocher à toi… D’être convaincu que tu lui étais destiné… ». Il était loin d’être à la hauteur à côté de cet avocat qui avait tout du gendre idéal et qui correspondait tant à Eli. Comme parvenir à se faire une place après cette histoire qu’elle avait vécu ?! Sans parler de Brennan… Ian se leva « Je vais redescendre la vaisselle dans la cuisine. Je reviens ». Il se saisit du plat et des assiettes vides, et retourna à l’appartement. Il prépara deux cafés, et en attendant que le liquide brun coule au fond de la tasse, il repensa à Jebédiah, à son histoire avec Eli. Il comprenait qu’elle ait eu envie de mourir par la suite, de le rejoindre… Il se sentait comme un piètre lot de consolation livré par la Vie à côté de lui. Il récupéra les deux tasses et remonta les marches jusqu’au toit, tendant la tasse à la jeune femme, puis prit place à ses côtés, portant sa tasse de café à ses lèvres, en silence.
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« -tu devrais… » avait elle soufflé avec douceur. Parce que c’était ce qu’il était. Un homme bien. Un homme bon. Avec du cœur et des principes. Un hochement de tête de la part de la jeune femme. Elle imaginait bien que cette femme s’en était voulu de ne pas avoir su protéger son petit-fils, et que par la suite, elle avait fait de son mieux pour lui rendre la vie plus douce. « -de quoi sont-ils décédé ? » Ian ne l’avait jamais précisé. Eli pouvait seulement s’imagine ce petit bonhomme d’à peine six ans, perdu et déboussolé. La vie était bien cruelle quand elle le décidait. Sa grand-mère avait dû lui apporter beaucoup d’amour pour qu’il ne devienne pas un enfant à problème… « -on a toute la nuit… » précisa Eli même si ils savaient l’un comme l’autre qu’elle ne ressemblerait en rien à la précédente. Ils étaient fatigué, lui comme elle. Alors s’ils prenaient le temps de coucher ensemble, la fatigue les emporteraient bien vite avec elle, juste après.
Eli se retrouva à se confié sur son passé, principalement sur son mari. Sur l’homme qu’il avait été. « -c’était un homme bien oui… et oui, c’était ce genre d’avocat. » un doux sourire nostalgique s’était dessiné sur les lèvres d’Eli. « -je veux dire par là que je suis loin d’être un cadeau… » alors oui, pas sur que c’était de la chance pour Ian, d’être tomber sur elle et d’éprouver cette attirance et ces sentiments à son égard. Et puis la chance, elle n’y croyait pas vraiment. Finalement, elle se retrouva à parler bien plus que lui. « -c’est gentil… » encore une fois, il prenait soin d’elle. « -non, je l’ai pas fait mariner ! » s’amusa Eli. « -seulement je voyais pas les choses comme lui. J’avais pas comme objectif de trouver l’amour et de porter une robe blanche et une bague au doigt. Vraiment pas. » dans sa tête, elle était vouée à être seule, vivre seule. Et puis il y avait son passé qui mettait de grosses limites. Comment annoncer à un homme qui vous regardent des étoiles plein les yeux, que vous être un assassin. « -ils s’entendaient bien oui. » Brennan avait surtout vu en Jeb, un moyen d’apaiser la jeune femme fougueuse, entêtée et meurtrie qu’elle était. Ça avait fonctionné. Eli eut un petit rire devant le constat d’Ian : « -il a mit un bon moment à m’en convaincre tu sais… » Jeb s’était obstiné à vouloir l’aimer, et ça lui avait couté la vie… « -ce n’était pas ton cas avec ton ex-femme ? » demanda Eli en cherchant à renvoyer la conversation sur lui.
En voyant Ian se lever, Eli eut un mouvement et dit : « -non laisse, ça peut attendre… » il semblait presque presser de quitter le toit. Ou alors elle avait du mal à lire en lui. S’il était en train de lui décrire son ex-femme avec de tels mots, elle aurait peut-être eu la même technique de replie… Elle se mordit les lèvres en le voyant partir… Puis elle tendit les mains quelques minutes plus tard pour réceptionner le café qu’il lui tendait. « -tu es bien silencieux tout d’un coup… tu m’expliques ce qui te passe par la tête… ou je dois deviner ? » elle lui adressa un sourire tendre, penchant légèrement la tête sur le côté. « -tu penses que tu n’es qu’un lot de consolation ? »
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Ian Edwards
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Ian ne s’était jamais considéré comme un homme bien. Parce qu’il avait conscience de cette coexistence en lui, entre l’homme qui avait du cœur, et celui qui était capable du pire dans les situations extrêmes. Une noirceur enfouie en lui et qui ressurgissait de temps à autre. Comme ce fameux soir, dans ce parking sous-terrain, prêt à tuer cet homme agenouillé devant lui. Il avait senti son doigt presser délicatement la détente, jusqu’au moment où il se rendit compte qu’il n’était pas cet individu. Celui que le FBI avait créé à sa mesure. Il était un agent spécial qui protégeait la population et son pays. Pourtant, malgré cela, Eli voulait croire qu’il était un homme bien et ça le fit sourire avec une certaine douceur, soufflant seulement un « Je vais y réfléchir », et laissa le sujet de la conversation dévier sur sa grand-mère. Elle n’avait pas fait le choix de l’abandonner aux services sociaux durant un peu plus d’un an. L’agent voulait que la jeune femme le sache. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait récupéré ce petit garçon de tout juste six ans au sein de son foyer sans perdre une minute. « Un accident de voiture. Il pleuvait à torrent, la route était boueuse. Mon père a perdu le contrôle du véhicule et ils ont été retrouvé vingt mètres plus bas… ». Les secours sur place avaient confirmé qu’ils étaient mort sur l’instant, et qu’ils n’avaient pas souffert. L’humour graveleux du quarantenaire apporta une touche de légèreté à la conversation, avant qu’il ne demande à Eli de le faire taire, parce qu’il n’était pas certain de parvenir à rester sage bien longtemps. Il échangea un regard brillant d’une lueur taquine quand elle laissa sous-entendre que rien n’empêchait qu’ils finissent ainsi la soirée « Je vois que tu as prévu le dessert ».
C’était sans compter sur la suite de leur conversation. En évoquant la moto, Ian était loin de se douter que c’était intrinsèquement lié à son défunt mari. Donc tout naturellement, il l’interrogea sur cet homme qu’elle avait épousé. Avocat. Celui qui défendait la veuve et l’orphelin. Un homme bien, en d’autres termes, comme le confirma Eli avec ce sourire si particulier sur les lèvres. Malgré les années, Jebédiah lui manquait toujours autant… « Comment ne pas succomber » commenta-t-il avec douceur. Il partageait cette humanité que la belle brune avait en elle. Toutefois, rien n’était gagné d’avance. La jeune femme avait fait le choix de le faire languir quelques mois avant d’accepter un simple verre dans un bar. Elle s’était montré moins patiente avec lui et avait succombé plus rapidement. Une aubaine. Même si Eli ne le percevait pas ainsi « Je tiens à toi pour tes qualités, mais aussi pour tes imperfections » et ajouta « Donc je réitère, j’ai eu de la chance ». Parce qu’elle aurait pu le faire languir comme elle l’avait fait avec son ex-mari. Un sujet sensible dont Ian avait conscience, alors une fois encore, il tenta de se montrer prévenant avant de la laisser poursuivre. « J’appelle ça le faire mariner » renchérit-il avec amusement. Jebédiah était réellement tombé amoureux de cette femme à ses côtés, à tel point qu’il s’était accroché à cette idée qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. « Il t’a eu à l’usure ou tu es tombé éperdument amoureuse de lui, que ça t’a semblé la suite logique à votre histoire ? ». Ian avait la sensation que c’était l’amour qui avait triomphé. Il suffisait de l’entendre parler de cet homme. Même l’agent Brennan avait apporté son soutien à cette union. « Et moi qui pensait qu’il était ainsi avec tous les hommes qui osaient t’approcher » répliqua-t-il en fixant son assiette vide, « Faut croire que je suis privilégié ». Dans le mauvais sens du terme. Il releva ensuite ses prunelles sombres sur la belle brune « Le principal, c’est qu’il y soit parvenu et qu’il ait eu raison ». Sinon ils ne se seraient pas mariés dans le jardin de ses parents, et elle ne souffrirait plus de sa disparition, ou bien moins, aujourd’hui. Il observa les assiettes vides, et esquissa un petit sourire « Non, pas vraiment » et releva de nouveau la tête vers Eli « On est sortit ensemble au lycée, puis une chose en a entrainé une autre. Mais je n’ai jamais eu cette conviction profonde qu’elle m’était destinée et qu’elle serait l’amour de ma vie ». Il avait aimé Lucy, sincèrement, mais pas de la manière dont Jebédiah avait pu aimer Eli.
Il avait besoin de s’isoler un instant. Entendre la femme à qui il tenait tant évoquer son défunt mari de la sorte, entendre la manière dont ils étaient tombés amoureux et qu’ils avaient scellé leur existence, avec l’approbation de son père spirituel… Oui, il avait besoin de s’éloigner un instant. Il se saisit alors de la vaisselle, et répliqua un « Non… J’en ai pour deux minutes… » et redescendit à l’appartement, s’autorisant quelques minutes, à ressasser les paroles de la jeune femme. Un avocat qui défendait la veuve et l’orphelin. Un homme qui l’avait compris, qui avait accepté son passé et son présent. Comment envisager, ne serait-ce qu’une seconde, qu’elle puisse tomber réellement amoureuse de lui après avoir tant aimé cet homme-là ? Cet homme bien. Il revint avec deux tasses de café, et reprit place sur les couvertures dans un silence de plomb. Il avala une gorgée avant d’entendre la jeune femme l’interroger sur son soudain mutisme. Elle voulait savoir ce qui se passait dans sa tête en cet instant. Le regard toujours rivé sur sa tasse de café, il resta silencieux jusqu’à ce qu’elle évoque ce lot de consolation. Comme si elle était parvenue à lire dans ses pensées… Il tourna alors la tête en sa direction « Un piètre lot de consolation » compléta-t-il avant de pousser un soupir, posant sa tasse de café sur le sol bétonné, et plia les jambes devant lui, les chevilles croisées, et posa ses bras sur ses genoux « Je viens de prendre conscience que... » et émit un petit rire nerveux avant de lever les yeux sur le Ciel étoilé un court instant, puis reporta son attention sur Eli « Tu l’as aimé si fort Eli… Il t’étais destiné… ». Il prit une longue inspiration et ajouta ce qu’il avait sur le cœur « Je suis de passage dans ton cœur. Un béguin. Je ne saurais jamais plus pour toi… Ce n’est pas un reproche. C’est… C’est un simple constat… Et… C’est OK… Après ce que tu viens de me dire sur ton histoire, je comprends… Comment veux-tu tomber amoureuse de moi après l’avoir aimé si fort ? C’est impossible… Je veux dire, ton cœur lui appartiendra toujours… Alors oui, tu tiens à moi, tu es peut-être en train de tomber amoureuse de moi, mais ça s’arrêtera-là. ça ne deviendra jamais plus. Il était un homme bien, il te comprenait. Il t’a convaincu de l’épouser. Tu as porté une robe blanche pour lui… Tu… Brennan t’a accompagné jusqu’à lui. Il t’a confié à lui. Il avait suffisamment confiance en lui pour savoir qu’il te chérirais chaque jour que Dieu fait » expliqua-t-il d’un ton posé. « Et je ne suis qu’un piètre lot de consolation que la Vie a mis sur ta route, à côté de lui, et ce, pour une raison que j’ignore ». Et cette réalité lui faisait mal, malgré lui.
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Ian était un homme bien, mais il était également un homme à classé dans les gravement blessé par la vie. Perdre ses parents à six ans… subir des atrocités en famille d’accueil. Et puis il y avait eu la guerre, l’accident, la demande divorce… comment pouvait-il encore tenir debout ? Et surtout comment pouvait il encore être quelqu’un de bien ? C’était presque miraculeux… Même s’il ne parvenait pas à se voir comme tel. Eli n’allait pas insister plus. A quoi bon… ils avaient chacun une part d’ombre. Elle l’acceptait. Ils devaient seulement apprendre à reconnaitre les fonctionnement de l’un et de l’autre. « -non ! » renchérit Eli en riant. « -je le voyais comme le type qui transpirait à côté de moi quand je courais, pas comme un… prince charmant… » elle grimaça à ce mot. « -à l’usure… » non, elle n’était pas tombée amoureuse aussi rapidement que Jeb. Cette histoire qu’il se plaisait à imaginer, qu’elle lui était destinée… elle n’y avait jamais vraiment cru, ou alors elle en parlait en riant, disant qu’il n’avait vraiment pas eut de chance en tombant sur elle. Exactement ce qu’elle avait dit à Ian quelques minutes plus tôt. « -la situation est totalement différente… » Ian semblait le perdre de vu. Elle n’avait même pas vingt ans à l’époque… Elle devait tout à Brennan… Elle lui avait même demandé l’autorisation d’aimer… Chose qu’elle n’avait pas faite avec Ian… elle était allée contre l’avis de son supérieur, malgré ses arguments. Elle avait suivit son envie, son cœur aussi.
Elle décida de l’interroger en retour sur la relation qu’il avait avec son ex-femme. « -et ça te manque ? De ne pas avoir trouvé l’amour de ta vie ? » parce que c’était ce qui semblait se dessiner dans ses propos. Comme s’il y avait une pointe de jalousie envier Jebediath, ou de la déception de ne pas avoir pu vivre ce genre de chose. La soirée était en train de prendre une tournure étrange et Eli laissa Ian s’éclipser quelques minutes. Il en avait visiblement besoin. Mais elle reprit la parole assez rapidement lorsqu’il fut de nouveau assis. Elle voulait savoir ce qui se jouait dans sa tête. Et elle avait vu juste. « -j’ai pas besoin d’un lot de consolation Ian. Tu n’en ai pas un. J’avais pas prévu d’éprouver à nouveau des sentiments pour un homme… Sauf que… je sais pas vraiment pourquoi c’est arriver… avec toi. » non vraiment, elle n’avait pas plongé tête baissée dans cette mission avec l’idée de trouver un mec. Encore moins un avec qui elle ressentirait cette alchimie étrange et délicieuse.
Lorsqu’Ian changea de position, Eli eut la sensation qu’il allait dire de la merde. Enfin en tout cas que ça n’allait pas lui plaire… Une première grimace avant de regarder les couvertures devant elle. Eli remonta ses jambes, croissant ses bras par-dessus, son menton sur ses genoux. Un moyen de se protéger sans doute. Un béguin… « -ah bon… » c’était ok… Elle prit soin de regarder ailleurs en l’écoutant. C’était n’importe quoi. « -attends Ian… je… » elle chercha à mettre les formes. « -si c’est une histoire d’amour comme dans les films que tu cherches… ça sera pas avec moi. Et ça serait pas à cause de ce que j’ai vécu avec Jeb. Seulement à cause de moi. » ça n’avait rien avoir. « -depuis ce matin tu me dis de me foutre de ce que Brennan peut penser, et maintenant c’est toi qui accorde l’importance à ses idées ? Je m’en cogne de son avis. J’ai plus dix-neuf ans aujourd’hui. » Elle le fixa du regard quelques secondes, oubliant son café. « -je sais pas ce que ça va donner toi et moi. Je sais faire beaucoup de choses, être beaucoup de personnes, mais lire l’avenir je sais pas. La situation n’est pas comparable. Parce que vous avez beaucoup de points communs et en même temps tant de différences… Peut-être que c’est toi qui correspond mieux à la Eli que je suis aujourd’hui… j’en sais rien… » un haussement d’épaules d’impuissances. « -maintenant c’est à toi de voir. Si tu as envie qu’on essaie quelque chose, de voir ce que ça peut donner, ou si tu restes bloqué sur l’idée que j’ai déjà aimé un homme. »
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Dim 31 Mar - 18:59
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En organisant cette soirée pour tous les deux, Ian n’avait pas envisagé une seconde qu’ils en viendraient à évoquer le défunt mari de la jeune femme. Dans son esprit, la soirée aurait dû se dérouler d’une toute autre manière. Mais c’était lui qui avait posé la première, puis la seconde question. Tout simplement parce qu’il voulait apprendre à la connaître davantage. Ainsi, Ian découvrit une femme qui n’avait jamais été particulièrement romantique, que ça soit avec lui pour Jebédiah, qui avait dû faire preuve d’une témérité sans faille pour parvenir à la faire succomber à son charme. Au moins, l’objectif principal de cette soirée en tête-à-tête sur ce toit était atteint. Elle riait. Lui aussi en l’entendant décrire celui dont elle était tombée éperdument amoureuse par la suite « Ça a tout de suite moins de charme ». Finalement, son impression première était fausse. Elle n’avait pas succombé par amour, mais à l’usure. Les sentiments étaient sûrement venus au fil des rendez-vous, du temps passé ensemble. Pour l’un, ça avait été un coup de foudre, une évidence. Pour l’autre, ça s’était développé avec le temps, et c’était devenu un amour fort qui avait tenu jusqu’à ce que la mort ne les sépare brutalement. Même l’agent Brennan avait vu en cet avocat, un homme bien pour sa protégé. Il ne bénéficiait pas du même traitement de faveur le concernant. Il releva son regard sur Eli qui tenta de le rassurer à sa manière « Oui, il t’a fait croire que j’étais un terroriste » répliqua-t-il avec un sourire. Autant remettre les choses dans leur contexte. Mais surtout, le père spirituel d’Eli voyait en lui un agent spécial du FBI alcoolique, qui avait dû surmonté plus d’une épreuve pour en arriver là où il était aujourd’hui. Et malgré la mise en garde de Brennan, Eli était avec lui ce soir, sur ce toit. Ça devrait être son avis à elle qui devrait compter…
Ian fut quelque peu surprit de la question que lui posa la belle brune. Comme il le lui avait confié, il n’était pas tombé éperdument amoureux de Lucy, il ne l’avait jamais perçu comme son âme sœur ou l’amour de sa vie. En fait, il ne s’était jamais posé la question. Il l’aimait et ça lui suffisait pour construire cette vie de famille dont il avait été privé enfant. Mais maintenant qu’il abordait le sujet, Ian répondit avec sincérité « Oui… Peut-être… Enfin, je n’en sais rien. De toute manière, l’issue aurait été la même ». En rentrant, il était devenu un homme différent. Il avait sombré dans l’alcool et était devenu un bourreau de travail. Quelle femme pourrait accepter une telle vie ? Un jour, il était sobre, le lendemain, il ne l’était plus. Un mois à Washington, trois semaines dans un autre État à courir après des criminels. Aucune femme ne pourrait accepter cela de la part de son mari. Alors, peut-être que c’était mieux ainsi. Cette conversation fut trop pesante pour Ian qui décida de s’éclipser quelques minutes, pour revenir avec deux cafés. Silencieux, il tentait d’analyser les paroles de la jeune femme, et il serait sûrement resté renfermé dans son mutisme encore bien longtemps si Eli n’avait pas coupé court au fil de ses pensées. Comme si elle avait su lire en lui comme dans un livre ouvert, elle trouva précisément les mots auxquels il avait pensé pour se désigner. Un lot de consolation. Il n’en était rien pour la belle brune. « Parce que j’étais là et le moins taré de la bande » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin qui se dissipa bien vite lorsqu’il exprima ce qu’il avait sur le cœur.
Après l’amour si fort qu’elle avait éprouvé pour son défunt mari, la belle brune ne serait pas capable d’aimer à nouveau. Il ne parlait pas de sentiments à la hauteur de ce qu’elle avait éprouvé pour Jebédiah. Juste aimer. Mais il acceptait l’idée qu’il ne soit que de passage, un béguin. Il voulait seulement savoir dans quelle relation il s’engageait avec Eli avant que l’un et l’autre ne tombe réellement amoureux. Il fronça de nouveau les sourcils, alors qu’il tentait de comprendre ce que voulait lui dire la jeune femme, et réprima un petit rire « Je… Je ne veux pas une histoire d’amour de film à l’eau de rose. Ça n’existe qu’au cinéma… Je veux juste savoir s’il y a une date limite à ce que nous vivons ». Bien évidemment, il ne faisait pas référence à ce danger perpétuel dans lequel ils évoluaient au quotidien. Il en avait conscience, et voulait en faire abstraction pour le moment. « Je me dis qu’il a peut-être vu quelque chose qu’on ignore tous les deux. Une intuition… » et poussa un soupir « Je dis ça, mais je n’en sais rien ». Fixant un point invisible sur le béton, il releva lentement les yeux sur la jeune femme qui tentait de le rassurer à sa manière. Eli avait raison. Ils ignoraient tous les deux l’avenir. Il était le seul à détenir les cartes en main. Soit il leur donnait une chance, soit il arrêtait tout ce soir… « Si tu penses qu’il y a une chance que ça fonctionne nous deux alors… D’accord » et lui adressa un sourire timide « Je me fais des nœuds au cerveau depuis ce matin, je suis fatigué » répliqua-t-il en cachant son visage de ses mains. « Je ne voulais pas gâcher la soirée… Je crois que… Je suis abimé et brisé aussi… Alors parfois, ça sera difficile » répliqua-t-il avec douceur, avant de se pencher, caressant sa joue et déposa ses lèvres sur les siennes « Désolé d’avoir gâché cette soirée ».
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Charly
Lun 1 Avr - 12:41
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Depuis le matin, ils ne faisaient que la balance. A un moment c’était lui qui se murait dans le silence, qui avait besoin de ça, qui doutait. Et puis c’était à elle… Ian avait posé des questions, Eli avait répondu. Forcement elle avait évoqué Jeb, leur rencontre, leur amour. Peut-être qu’elle aurait du le voir venir, après tout parler de son ex s’était jamais bon… même si dans son cas, ce n’était pas n’importe quel homme… La belle brune décida de crever directement l’abcès. Elle voulait savoir ce qui avait germé dans l’esprit d’Ian. Elle avait vu juste. Il se voyait comme inférieur, comme un choix par dépit. Sauf qu’il se trompait. Eli ne l’avait pas choisi. C’était arrivé. Elle n’avait rien contrôlé. « -arrête de dire n’importe quoi. » avait répondu sans le moindre sourire. C’était presque offusquant de l’entendre dire ça. Elle avait jeté son dévolu sur lui parce que les autres ne cochaient pas ses attentes. C’était à la limite du dégradant. En tout cas, elle le prit comme cela. « -tu as compliqué ma mission depuis que tu es arrivée. Si j’avais seulement voulu trouvé un mec pour baiser, j’aurai cherché ailleurs qu’au sein de la cellule. » non, elle n’avait pas choisi cette attirance, pas choisi non plus de tomber sur un type capable de faire renaitre tant de chose chez elle, qu’elle croyait morte. Il semblait l’avoir perdu de vu.
Eli décida de mettre les points sur les I. Elle avait toujours été cash et directe, trop parfois. Merde, elle n’avait pas envie de se prendre la tête pour tout ça. Elle était loin d’être parfaite, et elle ne pouvait rien promettre. Un conte de fée, surement pas. Elle n’allait pas non plus s’excuser pour son passé. Oui, elle avait aimé un autre homme, elle avait voulu crevé elle aussi quand elle l’avait perdu. Mais le temps avait passé, elle avait changé… « -bien sûr ! » bien sûr qu’il y avait une date de limite. « -et c’est comme ça pour n’importe quelle histoire. Parce qu’on contrôle pas la vie. C’est elle qui nous contrôle. » si il ne voulait pas essayer, elle n’allait pas sortir mille arguments pour l’en convaincre. Elle soupira lorsqu’il répondit au sujet de Brennan. « -ce qu’il veut, s’est que je reste dans le rang. » sur le moment, elle n’était pas capable de voir que Brennan avait sans doute raison. Elle avait de nouveau la sensation d’être heureux, de temps en temps avec Ian. Alors, elle s’y accrochait et ne voulait pas que ça s’arrête simplement parce que Brennan ne savais pas s’occupé de son cul.
Eli lança ses derniers arguments. Personne ne pouvait savoir d’avance ce que ça allait donner. Peut-être qu’après la fin de la mission, l’attirance s’envolerait, ou qu’avec la distance et le travail, ils seraient incapables d’entretenir une relation. « -la vie est courte Ian… je crois qu’on le sais mieux que personne. Je peux pas me projeter dans deux mois. Même dans deux semaines ! On a juste le temps-là, le temps présent. » elle lui sourit avec douceur : « -oh ba oui, c’est certain que je suis bien mieux que toi ! » abimé, brisé… elle était dans le même état que lui. Donc, oui ça ne serait pas forcément facile. Ils verraient à ce moment-là. Elle lui rendit son baiser du bout des lèvres. « -t’as fini de dire de la merde ? » elle sourit : « -t’as rien gâché du tout, c’est bien qu’on en parle… » elle préférait ça à ce qu’il prenne la tangente et qu’il fasse la gueule pendant deux semaines. Il leur restait peut-être peu de temps ensemble. Elle ne voulait pas le gâcher. « -c’était quoi du coup la suite de la soirée… » demanda Eli avec un sourire taquin. Elle l’embrassa avec envie, et il ne lui fallu pas longtemps pour venir se positionner sur lui. « -on profite de tout ce qu’on peut prendre… et on se pose pas trop de questions… d’accord ? » un froncement de sourcils et elle ajouta : « -tu crois que les voisins vont appeler les flics si je déshabille ici ? »
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Lun 1 Avr - 13:55
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Ce n’était pas ainsi qu’il avait envisagé cette journée, et encore moins cette soirée. C’était un cumul de révélations et de conversations lourdes, entrecoupée de vaines tentatives de se rassurer l’un et l’autre. Tour à tour, ils se laissaient accabler par la peur, les doutes, quelques appréhensions. C’était pour cela qu’il avait souhaité créer cette bulle hors du temps sur le toit, comme pour raviver la nuit qu’ils avaient passé tous les deux. Et alors qu’il pensait avoir tout prévu pour ne pas obscurcir la soirée, il avait omis sa propre intervention. En entendant Eli parler de son défunt mari, il se perçut soudainement comme inférieur à celui que la jeune femme avant tant aimé par le passé. En la voyant le premier jour, il n’avait pas eu de révélations. Il ne défendait pas la veuve et l’orphelin avec conviction. Il était un agent spécial du FBI qui se trainait un bagage émotionnel plutôt conséquent. Il était amoché et écorché vif par la vie. Un peu comme elle. Il se percevait uniquement comme un lot de consolation, de passage dans sa vie, pour qu’elle constate qu’elle était encore capable de s’offrir à un homme. Physiquement et sentimentalement. Mais pour la belle brune, ce n’était rien de tout cela, et n’apprécia pas son trait d’humour. Plus aucun sourire n’étirait les lèvres de Ian qui se sentait responsable de gâcher la soirée de cette manière « Je suis désolé, ce n’est pas ce que je voulais dire… ». D’autant plus qu’elle n’avait eu aucun mal à trouver un homme en dehors de la cellule pour s’envoyer en l’air, afin de tenter de l’oublier lui. En vain. Eli le lui avait dit. Il avait réveillé des sentiments chez elle qu’elle pensait mort. Maintenant qu’il était entré dans sa vie, il devait assumer pleinement sa responsabilité et tenter de la rendre au mieux heureuse pour qu’elle ne regrette pas de s’être dévoilée ainsi à lui.
La belle brune le rassura à sa manière, sans fioritures. De toute manière, c’était inutile. Ian avait toujours aimé sa sincérité et apprécia qu’elle le soit encore malgré leur relation. « On peut au moins tenter de contrôler notre histoire, pour qu’elle soit agréable ». En tout cas, c’était ce qu’il proposait « Je veux dire, après ce début quelque peu chaotique », par sa faute. Quant à Brennan, elle avait raison. Il voulait qu’elle reste dans le rang et qu’elle obéisse à l’Agence « Je croyais qu’il te connaissais mieux que ça ». Parce que ce n’était pas de cette manière que son supérieur parviendrait à ses fins. Pas avec Eli tout du moins. « Un jour après l’autre… D’accord » abdiqua alors l’agent qui préférait cela à la pensée que leur histoire pourrait se terminer ce soir. Après tout, ils pouvaient mourir dans un mois, tous les deux. Autant savourer l’instant présent. Il se mit à sourire « C’est pour ça qu’on se comprend ». Il n’aurait pas eu avoir cette conversation avec n’importe quelle femme. Plus d’une aurait mis fin à leur relation ou aurait pris la porte. Eli prenait le temps de le rassurer, de trouver les arguments pour lui rappeler qu’ils avaient le droit d’un peu de bonheur à l’instant T. Peu importe ce qui adviendrait demain. Il déposa ses lèvres sur les siennes, s’excusant d’avoir gâché la soirée « Hum… » et se mit à réfléchir « Je pense, oui » et acquiesça « J’aurais préféré parler de voyages ou encore de pourquoi tu n’aimes pas les légumes » et l’observa, lui rendant son sourire taquin. Ils avaient la même idée sur la suite de la soirée « C’est encore aubergine au menu » rétorqua-t-il et lui rendit son baiser avec tout autant d’envie qu’elle, sa langue cherchant désespérément la sienne. Ian posa ses mains dans le dos de son amante « D’accord Madame » répliqua-t-il avant de répondre « Je pense qu’ils vont surtout mâter. J’en ai rien à foutre » et la fit pivoter sur le dos, reprenant possession de ses lèvres.
Ian se redressa sur ses genoux pour retirer sa veste et son t-shirt, et en fit de même avec le haut de la belle brune, il reprit place au-dessus d’elle, embrassant sensuellement son cou alors que ses doigts déboutonnaient son jean. Une de ses mains remonta jusqu’à sa taille pour caresser le grain fin de sa peau, pendant que l’autre s’aventurer jusqu’à sa féminité, la caressant avant d’entrer en elle. Il sourit, soufflant « Je préfère l’entrée » et reprit ses baisers dans son cou, laissant sa langue s’aventurer sur sa peau, et remonta son autre main juste avant qu’elle ne vienne, aux portes de la jouissance, afin de la frustrer un peu plus. Il prenait plaisir à l’avoir ainsi sa merci. Cette petit lueur de malice brillait dans le regard qu’il posait sur elle « J’ai envie de jouer ce soir » la prévint-il, alors qu’il lui retira son jean, puis la dernière barrière de tissu à sa nudité. Il retira ses propres vêtements à son tour. Ainsi, ils étaient à armes égales. Il reprit place sur les couvertures, venant embrasser l’intérieur de ses cuisses, dans un presque effleurement, puis arriva jusqu’à son intimité qu’il effleura de sa langue sans vraiment la toucher, tout en la dévorant du regard. Ian avait envie de la torturer ce soir, à sa manière.
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Charly
Lun 1 Avr - 15:44
Elionor Griffins
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Bon, Ian venait de comprendre qu’elle n’avait pas apprécié. Elle n’avait pas cherché à le séduire. Elle n’avait pas cherché un mec pour chauffer son lit ! Si elle avait pu faire autrement, Eli l’aurait fait. La rencontre avec Ian avait compliqué son infiltration. Ses relations avec Brennan également. Sauf qu’elle n’avait rien demandé. C’était arrivé. Et voilà… Aujourd’hui ils en étaient là… Assis ensemble sur cette couverture, au milieu de ces guirlandes de lumière, dans ce petit coin de paradis qu’Ian avait créé pour elle, à la limite de se prendre la tête. Eli ne pouvait rien promettre. Oui, peut-être que ça allait être merdique, faire mal à la sortie. Mais aucune relation n’était parfaite. Alors c’était à lui de voir. Soit il était d’accord pour tenter quelque chose. Soit il avait trop peur de souffrir et ils arrêtaient là. Eli n’était pas de cet avis. Elle voulait vivre ces moments qu’ils pouvaient s’offrir, peu importait si à la fin, c’était une séparation qui subviendrait. Ils auraient au moins eut ça. « -pourquoi tu veux contrôler ? Elle est très bien comme elle est notre histoire… » un haussement d’épaules. Ça devait se faire comme ça. Il y avait déjà trop de contrôle dans leur job. Elle voulait seulement vivre les choses comme elle venait. Comme cette envie de créer un endroit précieux pour la soirée, de cuisine ensemble… pas de calcule. Juste profiter.
« -il vieillie. » avait répondu Eli au sujet de Brennan. La jeune femme était toujours convaincue qu’elle était en train d’ouvrir les yeux et que ça ne plaisait pas à son supérieur. Que depuis des années il l’avait gardé sous contrôle et qu’elle avait été bien docile. Aujourd’hui, elle voulait choisir ce qui était bon ou non pour elle. Un hochement de tête. Un jour après l’autre. Elle n’avait rien d’autre à lui offrir. Et puis elle avait répliqué qu’elle n’était pas mieux que lui… elle aussi trainait un lourd passé, qui l’avait brutalisé. « -je pense aussi oui… » ils étaient maintenant au courant du passé respectif de l’autre. Ils n’avaient pas envie de se faire souffrir. Parce qu’il y avait déjà eut trop de souffrance… Ils voulaient seulement un peu de douceur, un peu de bonheur. Elle fit un non de la tête : « -non… c’est bien que tu saches… c’est plus facile de se comprendre comme ça… et j’ai jamais dis que je n’aimais pas les légumes ! » s’amusa Eli avant de lui sourire. Puis de sourire encore plus en voyant qu’ils étaient à nouveau sur la même longueur d’onde.
Elle le laissa l’allonger sur le couverture, le dévorant des yeux. Elle se redressa pour virer son t-shirt, puis souleva les fesses afin de retirer son jean. Eli laissa passer un gémissement alors qu’il entrait ses doigts entre ses cuisses. La frustration fut bien présente lorsqu’il la laissa au bord de la jouissance. « -t’appelles ça jouer ? » demanda Eli la voix pleine de plaisir. Elle se saisit de son sexe en le regardant droit dans les yeux. Il voulait jouer… mais Ian décida de descendre sur le corps d’Eli et elle gémit un : « -arrête de me faire languir… » il était là, la tête entre ses cuisses… elle en voulait plus !
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Lun 1 Avr - 16:07
Ian Edwards
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Est-ce que cela résultait d’un passé parsemé d’abandon, ou parce qu’il était épuisé de cette opération, de cette Épée de Damoclès en permanence au-dessus de leurs têtes, qu’il réagissait ainsi vis-à-vis de leur histoire ? Ian l’ignorait, mais il se doutait qu’il approchait de la vérité en pensant ainsi. Et pourtant, une part de lui voulait simplement profiter de sa présence à ses côtés, sans se soucier du lendemain. Un peu comme ce soir, lorsqu’il avait disposé ses couvertures sur le toit de son immeuble. Il avait seulement voulu faire plaisir à la belle brune. Rien de plus. Et ça lui avait rendu son si beau sourire. C’était ainsi que l’agent devait poursuivre leur histoire, et ne rien contrôler, comme le suggéra si bien Eli. À quoi bon tout contrôler ? C’était inutile. Il bafouilla alors « Je… ne sais pas… » parce que c’était vrai. Il ne savait pas pourquoi il se torturait autant l’esprit soudainement. Tout ça pourquoi ? Parce qu’elle avait eu une belle histoire avec Jebédiah, et qu’il craignait que la leur ne soit pas à la hauteur ? Qu’est-ce que ça pouvait faire ? C’était la leur, et c’était tout ce qui devait compter aux yeux de l’agent. Leur histoire, rien qu’à tous les deux. Ils pouvaient mourir la semaine prochaine, dans un mois, dans un an. Ils pouvaient faire le choix de tout arrêter à un moment donné. Rien n’était gravé dans le marbre. Alors Eli avait raison. Ils devaient simplement profiter des instants de quiétude que leur offrait la vie. « Tu ne devrais pas lui dire demain. Ça risque de le vexer » conseilla Ian par la suite, concernant Brennan. Il doutait que l’agent apprécie ce commentaire de la part de sa protégée. Peu à peu, au fil de la conversation, ils parvinrent à vibrer de nouveau sur la même fréquence, même si Ian s’en voulait d’avoir gâché la soirée. Enfin, même si ce n’était pas l’avis de la belle brune qui voyait en cette conversation, une manière de communiquer aussi « Tu as raison » et sourit « Oh ! Alors je veux savoir pourquoi tu les troques contre des frites ». Et en parlant de légumes, ils eurent la même idée pour la suite de la soirée.
Ian allongea son amante sur les couvertures, lui retirant tour à tour chacun de ses vêtements, et alors que ses lèvres s’aventuraient sensuellement dans son cou, pour se délecter du goût de sa peau, il laissa ses doigts se glisser en elle, jusqu’à ce qu’il la sente aux portes de la jouissance, et les retira. Il se sentait d’humeur taquine ce soir. Il avait envie de jouer. « Oui » confirma-t-il en arborant son petit sourire en coin, et il sentit bien qu’Eli avait envie de jouer avec ses règles, il avait sentit ses doigts emprisonner sa virilité, mais il n’avait pas envie finit avec elle. Nus tous les deux, il avait pourtant l’ascendant en cet instant. La dévorant des yeux, il parsema l’intérieur de ses cuisses de baisers, jusqu’à atteindre sa féminité qu’il effleura de sa langue, et finit par sourire de plus belle en l’entendant lui demander d’arrêter « Je savoure » répliqua-t-il avant de laper sa féminité avec habilité, puis s’arrêta soudainement « Je me disais que je pourrais ramener des brioches demain matin », et sourit avant de reprendre là où il en était, continuant un moment avant de s’interrompre de nouveau « On n’a pas fini notre café », et démontra de nouveau l’habilité de sa langue, et une fois encore, reprit la parole « On devrait peut-être faire ça … » et sourit « J’arrête » et désigna l’entrejambe de la belle brune du doigt « Pas ça, mais de parler », et saisit de nouveau les hanches d’Eli, et continua où il s’était interrompu jusqu’à ce qu’elle soit aux prémices de la jouissance, et délaissa sa féminité sans l’avoir fait jouir, pour embrasser son bas ventre « Demande-moi de te faire jouir » répliqua-t-il, avant de redescendre jusqu’à son intimité et termina ce qu’il avait entrepris, la caressant de sa langue jusqu’à ce qu’elle jouisse cette fois-ci. Il remonta pour prendre possession de ses lèvres, et sourit « Je suis un vilain garçon ».