Dans un monde flottant et secret se trame bien des choses au cœur d'un territoire où prédomine 7 clans de samouraï tous aussi différent qu'impressionnant. Depuis l'aube de la civilisation les plus grands philosophes conclurent que leur monde est composé de quatre éléments : l'air, le feu, l'eau, la terre et le vide ciment essentiel de tous les autres. Dans tout Rokugan, les sensei des différents clans enseignent aux futurs samouraïs comment observer ces différents éléments et les exprimer dans chacun de leurs mouvements au combat. Seulement tandis que l'outre-monde gronde plus fort, des créatures, spectres et démons plus terrifiants qu'irréels s'agitent aux quatre coins de Rokugan en silence, semant le trouble, le doute et la mort... Œuvre du surnaturelle ou de l'Homme ? Pourquoi ces créatures de légendes s'agitent soudain dans la réalité des habitants de Rokugan ? Fruit du hasard ou complot une malédiction pourrait tout bousculer...
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Mer 6 Oct - 17:14
Oyunchimeg
Utaku
J'ai 26 ans et je vis à RokuganDans la vie, je suis un samuraï de l’école des vierges de batailles. Je sert un seigneur depuis 3 ans. Sinon, grâce à mon courage je suis maudite.
la légende des 5 anneaux
La saison d’été changeant doucement, l’automne jaunissait les plaines verdoyantes du clan de la Licorne. Assise là sur un banc à l’extérieur de la demeure de la chaman, la jeune samouraï restait stoïque et droite face à la dure réalité que lui rappelait l’automne qui faisait doucement tomber les feuilles de la cime des arbres: rien de dure. Baissant les yeux ses poings restait serrés dans son armure et elle avait le cœur lourd. La nuit tombant doucement sur le pays entier, personne ne rôdait dehors alors que le vent transportait l’odeur de la mort et du sang. Se laissant inviter à entrer la jeune samouraï s’agenouilla au sol et fit un salut honorable à la chaman du village avant de s’asseoir en tailleur. Relevant le torse elle retira son casque à corne pour le poser à ses cotés en signe de respect. Se tenant droite, le regard de respect porté sur la maîtresse des lieux ses bras étaient tendus et ses mains posées sur ses genoux. Respirant lentement, face à elle elle se sentait face au destin. Elle allait le lui dire, lui dire et confirmer ce qu’elle savait déjà… Sur le coté en ligne étaient assis une petite assemblé. Il y avait cinq hommes et une femme assez âgée mais forte de constitution. Tous étaient vêtus de carcans samouraï ou de parures d’honneurs selon leurs âges. Chacun d’entre eux se voyait posséder une longue natte noir galopant dans leur dos.
Devant tous dans un silence qui pourrait être pesant pour n’importe quel étranger la chaman sur un tapis tressé avait disposé différentes petites statuettes. Sur ce tapis la vieille femme se voyait lancer différentes pierres de couleurs et de tailles différentes. Après de multiples lancés la femme releva les yeux sur la jeune samouraï.
-Ce que je vois hélas présage un grand malheur. Les pierres disent que le dieu déchu venait de l’est. Le maléfice est entré dans son corps tandis qu’il protégeait la montagne d’une menace sud. Le poison lui rongeait les chairs, perçait ses boyaux tout en lui brisant les os. Pourrissant lentement peu à peu la folie engendrée par la douleur l’a transformé en monstre malveillant.
Un silence se posa avant qu’elle ne continue.
- Comprend tu mon enfant ? Découvre donc ton bras que tout le monde puisse le voir.
Sur son ordre Oyunchimeg s’exécuta et découvrit son bras droit le tendant droit devant elle pour que tout le monde puisse bien voir. Des soupirs de stupéfaction prirent les poumons de l’assemblé. En effet une tâche croûteuse et marron-âtre engloutissait une partie de l’avant bras de la demoiselle. Celle-ci la mine froide et stoïque soupirait lentement le regard toujours planté sur la chaman.
-Quel est cette marque ?
Se questionna l’un des samouraï de l’assemblé. La chaman repris alors.
-Mon enfant, les pierres m’ont raconté ce qu’il s’est produit. Es-tu prête à entendre le destin qui t’attend ?
-Oui, je m’y suis préparée au moment même ou j’ai amorcé le geste pour diriger ma lance.
-La tâche peu à peu s’étendra sur ton corps jusqu’à pénétrer même l’intérieur de tes os. Les créatures du mal te suivront pour t'occire tandis que les bêtes comme le troupeau de chevaux des vierges de bataille te fuiront à tout prix. Quitte à mourir.
Fermant les yeux un instant, elle se souvenait de chaque cheval qu’elle avait vu se jeter dans le vide de la falaise après avoir eu un bref contact avec elle. Son cœur se serrait en même temps que ses poings.
-Les vierges de batailles veuves de leur monture par ta faute demande le seppuku. Seulement le seigneur que tu servait à pris ta défense. Puis-ce que la malédiction à pris ton corps alors que tu protégeait seule nos terres, nous t’accordons la miséricorde de partir au devant. Mon enfant il se passe au sud des choses funestes. Si tu choisis d’y diriger tes pas en portant sur le monde un regard sans haine tu trouveras peut-être le moyen de rompre la terrible malédiction qui pèse sur notre pays et maintenant sur toi.
La grande femme pris alors la parole. Ce n’était autre que la propriétaire du château des vierges de batailles.
-La grande héroïne de notre académie doit maintenant laisser son casque et couper ses cheveux tressés pour nous quitter, banni par son propre peuple qu’elle à protégé seule sans faillir. Une vierge de bataille qui depuis fait fuir toutes les montures qu’elle touche sauf la sienne, les dieux se rient de nous je crois...
Une fois cela dit, la jeune femme pris un coutelas posé sur une table adjacente pour venir couper sa longue natte noir qui ornait jusqu’à maintenant son dos. Elle posa la natte sur la table ainsi que le couteau et la chaman repris.
- La règle nous interdis de regarder ton départ Oyunchimeg. Bonne chance mon enfant.
Sur ces mots alors que les flammes des torches vacillait après avoir salué tout le monde la jeune femme se leva laissant son casque au sol, lui aussi preuve d’honneur et d’appartenance qu’elle n’avait plus le droit de porter. Le cœur lourd elle rejoignit sa monture à la robe complémentaire de son accoutrement de samouraï violet pour partir seulement quelques bourses à sa ceintures, un chapeau traditionnel, sa lance, un petit couteau et son sabre à anneaux sur elle. Dans la nuit sombre ou le vent soufflait elle s'en alla en silence maudire d'autres ciels.
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Houmous
Ven 8 Oct - 15:47
Sae Matsumori
J'ai 23 ans et je vis au château Matsumori, au nord du Rokugan. Dans la vie, je suis bushi du clan du Dragon et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis autorisée à voyager pour découvrir le monde et je le vis plutôt formidablement bien. Informations supplémentaires ici.
Sae s’était assoupie dans sa méditation. Quel était le poème qu’elle avait composé en regardant le crépuscule de la veille ? Elle ne s’en souvenait guère mais avait un étrange goût métallique en bouche. Il y a de cela quelques jours, elle était parvenue à quitter les terres du kami Togashi, celles de son clan. Après tout le chemin qu’elle avait fait, c’était pour son plus grand plaisir qu’elle avait pu découvrir d’autres paysages que l’immobilisme de sa montagne habituelle. Demandant son chemin à quelque voyageur qui remarqua qu’elle portait à son côté le daisho, on lui indiqua de faire escale à Okamiyama, un proche village à la limite des terres de la Licorne. On racontait que le village devait son nom à un bushi qui décida de protéger coûte que coûte les paysans du coin de créatures fantasmagoriques. Le nom de ce grand guerrier s’était perdu dans le temps mais son surnom « le Loup gris » était resté dans les mémoires et avait permis de donner une nouvelle existence à cette peuplade. Les gens du coin disaient tous la même chose : il y a un cercle de pierres en altitude où le Loup gris résida pour en appeler à tous les kamis afin de trouver la force de terrasser les monstres qui s’attaqueraient aux habitants. Ils lui offrirent la force de combattre sans jamais faiblir.
Elle se décida à quitter sa posture de méditation et repassa son sabre à sa ceinture en ajustant sommairement sa tenue. Le lieu était poussiéreux mais qu’y pouvait-elle ? Elle ne passerait pas sa journée à se nettoyer pour être impeccable, certainement pas ! Elle se mit donc à descendre jusqu’au village en baillant légèrement. Le soleil était en train de se lever dans le lointain et la vallée faisant face à l’apique du Loup, là même où se trouvait le village, était envahie par une brume paresseuse. L’esthétisme brut de la scène la frappa bien qu’elle regretta de ne pas mieux pouvoir lire les alentours et y percevoir la suite de son périple. Alertée par quelque discussion lointaine, au milieu de cette fumée matinale, elle sentit bien l’agitation gagner les demeures des petites gens.
Une fois plongée parmi les demeures, elle se rendit compte qu’il était mal aisé de se diriger et de se repérer au milieu de cette purée de pois. Elle se remercia d’avoir pris le temps de retenir le chemin qui la mènerait jusque dans l’auberge qui l’avait accueillie pour cette nuit. A l’intérieur, Shiyo-san, la tenancière, était déjà en train d’allumer le foyer de la pièce principale. Peut-être avait-elle peur que l’humidité soit incommodante pour les voyageurs car elle prit soin de souffler doucement sur le brasier. L’odeur du pin qui craque sous la chaleur avait quelque chose de réconfortant qui lui rappelait les nuits d’hiver de son enfance. L’image la fit sourire et elle se fit un devoir de la noter pour un futur poème.
- Oh, Matsumori-sama ! s’exclama-t-elle en la saluant avec un profond respect. Je me suis inquiétée, je ne vous ai pas vu revenir de la nuit ! N’avez-vous pas eu froid par ce temps ? Ah, j’aurais dû vous prévenir que le terrain est un peu rude par ce genre de nuits…
Elle coula lentement dans la pièce, avec légèreté, pour venir s’asseoir auprès d’une table de la pièce. Chassant avec souplesse son kimono de ses jambes, on sentait son habitude à devoir tenir de longues heures durant ce type de position.
- Ne vous en faites pas, Shiyo-san, les nuits sont plus dures dans les montagnes. J’ai l’habitude de pire que ça.
- En tous cas, je ne vous pensais pas matinale à ce point, Matsumori-sama. Je vous prie de ne pas en prendre ombrage mais vous allez avoir à attendre un peu que je vous prépare de quoi manger. Les jeunes samouraïs que je reçois d’habitude dans ma modeste demeure prennent leur temps au lever. Assurément, vous êtes tel un tigre parmi les loirs ! plaisanta-t-elle avec dans l’idée de la flatter.
Sae lui rendit un sourire amical tout en prenant le temps de se sortir complètement du sommeil. A bien y penser, elle doutait d’être effectivement réveillée. A regarder par l’ouverture vers l’extérieur, la brume semblait presque irréelle. Elle pénétrait entre les planches des demeures et formait de longues spirales au moindre mouvement proche. A vrai dire, cela lui rappelait plus la fumée de l’encens qu’un froid matin d’automne. Avant qu’elle n’ait le temps de construire une quelconque idée autour de cette ambiance particulière, l’aubergiste lui apporta à deux mains et avec soin deux coupelles, l’une avec du poisson certainement pêché près de là, couvert d’une mélasse, et l’autre de riz. Elle apporta ensuite une paire de baguettes ainsi qu’un verre avec un thé vert odorant. Joignant les mains, elle offrit un salut poli à la bonne femme et énonça un court remerciement aux fortunes de la terre pour leurs présents.
Pendant le temps qu’elle prit à manger, deux hommes sortirent chacun d’une chambre différente. L’un comme l’autre étaient des voyageurs eux aussi. Le premier était un voyageur qui avait pris le temps de venir se reposer en laissant sa caravane de biens à ses hommes. C’était un riche bourgeois, appelé Sakamoto Ushinage, dont elle avait appris qu’il venait du château de Shiba pour vendre des vêtements de soie et des parchemins pour un noble du clan du Phénix. Apparemment, l’une des premières étapes de son parcours était d’aller à la cité de la grenouille riche. S’il ne parvenait pas à céder toute sa marchandise là-bas, il aurait à aller plus loin dans le Sud avant de revenir là d’où il venait pour mener à bien d’autres affaires. Son jeune fils l’avait harcelé pour pouvoir l’accompagner durant son voyage et se trouvait encore à ronfler dans la chambre de l’auberge lorsqu’il referma lentement sa porte.
L’autre convive qui vint les rejoindre avait déclaré s’appeler Umeru Kozaki. Elle ne savait pas pourquoi mais un certain malaise la saisissait en discutant avec lui. Il évitait tant que possible de donner des détails à son sujet et en revanche n’était pas avare de questions pour toute autre personne qu’il venait à rencontrer. Il avait compris rapidement qu’elle n’était pas le plus au fait des coutumes du monde et lui avait notamment demandé la raison pour laquelle elle avait quitté ses terres natales. Il portait de longs cheveux bien entretenus et avait dit ne pas être un commerçant. L’état de ses mains prouvait également que ce n’était pas un paysan. Il était en partie la raison pour laquelle elle avait décidé de ne pas se reposer dans l’auberge durant la nuit, de crainte que ce soit un voleur ou pire encore.
- Alors, Matsumori-dono ? Avez-vous atteint l’illumination au monument du Loup gris ? demanda-t-il, ironique.
- Bonjour, Umeru-san ! Je dois vous avouer que le ciel nocturne était fort beau mais que je n’ai malheureusement pas réussi à épier les secrets des kamis et des fortunes malgré cela, s’amusa-t-elle à déclarer calmement.
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Sam 9 Oct - 23:09
Oyunchimeg
Utaku
J'ai 26 ans et je vis à RokuganDans la vie, je suis un samuraï de l’école des vierges de batailles. Je sert un seigneur depuis 3 ans. Sinon, grâce à mon courage je suis maudite.
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Il aurait aimé pouvoir la voir partir, l’arrêter sur son chemin, la serrer dans ses bras et lui dire au revoir correctement. Mais l’honneur avait décidé à sa place, sa loyauté s’en voyant un peu embarrassée. Le cœur comme une pierre, serrer les poings ne suffirait pas à le retenir assis-là. Si bien que dans un geste brusque il se releva comme furieux et sortie de sa petite demeure pour rejoindre le plus discrètement possible la sortie du village qui donnait sur un petit bois avant les plaines singulières et reconnaissable du clan de la licorne. La voyant presque partir il reste dans son coin d’ombres.
-Oyunchimeg !
Crie-t-il. La jeune femme tournant naturellement sa tête vers ce qui l’appelle elle s’en étonne un peu.
-Ajinaï, que fais-tu là ? Tu devrais être auprès de ton seigneur à l’heure qu’il est… Personne ne doit me voir partir.
-Ça m’est égal si je suis puni, je ne pouvais pas imaginer ne jamais revoir ma petite sœur plus brave samouraï de son école.
Prenant sa main gauche sans peur il la serra fort comme si c’était une chaude étreinte familiale. Le sourire aux lèvres ils avaient autant de peine l’un que l’autre. En lâchant sa main il s’éloigna et la jeune femme remarqua qu’il y avait laissé un sifflet qu’elle reconnaissait bien. Il s’agissait d’un rappel de faucon.
-Hai ? Non je ne puis accepter.
-Il veillera sur toi.
Sur ces mots il s’en alla comme si il n’était jamais venu et le sourire aux lèvres enfilant le sifflet autour de son cou elle regarda l’oiseau qui était posé sur un toit non loin. Son frère était un bon bushi qui avait également appris la fauconnerie au cours de ses années d’apprentissage. Prenant le galop elle traversa de nombreuses plaines désertes évitant à tout pris les villages pour ne surtout point attirer le emal envers son clan. Pour l’instant la douleur n’acculait pas son bras et le chemin s’avérait plutôt paisible malgré que la lune soit l’essentielle compagne de route de la jeune femme pour l’instant. Prudente une torche et la lumière même de la lune était son seul guide. Puis la nuit se faisant trop sombre elle se décida à prendre repos dans une petite grotte de terre. Allumant un petit feu, elle grilla quelques petits poissons péché au matin par ses pairs pour les manger tant qu’ils étaient frais. Pensive le sommeil peinait a venir. Il s’installa un moment mais alors que le feu crépitait ses dernières lueurs des appels au secours lointain trahirent le sommeil de la jeune femme.
Son instinct protecteur en folie elle se releva brusquement les yeux plissés de fatigue, ceux-ci peinant à se décoller vraiment. Le jour ne tarderais pas à venir. Par conséquent la prise de décision fut rapide pour le samouraï. Pliant son petit camp et effaçant les traces de son passage la jeune femme s’en alla en quête de cette voix faible qui appelait au secours. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la voix au lieu de devenir plus forte, elle semblait s’affaiblir énormément de fatigue d’appeler depuis peut-être un bon moment. Un brouillard était là et Aki n’était pas tranquille ronflant des nasaux. Étant au sol Oyunchimeg le rassurait de quelques flatterie jusqu’à ce qu’elle trouve la source du bruit. Un homme ni vieux ni jeune écroulé au sol à moitié noyé dans une marre de boue ou la brume semblait avoir élu domicile. Lâchant son cheval qui restait à proximité d’elle la jeune femme sauta presque sur l’homme pour le tirer de la boue et l’aider à reprendre un peu de courage. Il n’était pas lourd mais la boue semblait vivante et vouloir l’engloutir tout entier. A coup de froncements de sourcils l’homme fut bientôt hors de danger. L’aidant à se lever et lui donnant un peu d’eau pour s’hydrater l’inconnu semblait reprendre vie et il se mit a sangloter se cachant un peu les yeux.
-Doucement, calmez vous, tout vas bien. Que vous est-il arrivé ?
L’homme tremblait et regardait autour de lui l’air inquiet. Un genou à terre Oyunchimeg restait vigilante mais attentive à sa nouvelle rencontre.
-Je… je j’étais au puits pour prendre de l’eau quant la brume s’est levé et … la créature. La créature s’est déchaîné, elle nous à … elle nous à traîné jusqu’ici moi et trois autres villageois… En dévorant les autres on a… j’ai essayé de m’enfuir mais je suis tombé dans ce trou de boue...
Évaluant son état général, il était clair que sa jambe était cassé et son épaule était déboîté. D’ailleurs il se tenait l’épaule. Le fait qu’il parle d’une créature lui fit frémir l’échine de la colonne. Ici aussi d’étranges créatures rodait ? En lui posant de plus larges questions, l’homme confirma qu’il ne s’agissait pas d’un animal affamé. Et cette brume, elle était semblable à celle qui avait affolé les chevaux avant que n’apparaisse le dieu démon putride… Laissant l’homme lui indiquer son village c’était un petit village à la lisière des territoires du clan de la licorne. C’était assez loin… Remettant l’épaule du pauvre homme elle lui fit une atèle pour sa jambe et son bras a l’aide de deux branche et d’un peu d’ingéniosité. Cherchant d’autres survivant la dame samouraï trouva une femme elle était évanouie et ses blessures étaient graves mais elle respirait. La soignant au mieux, elle fit monter sur son cheval l’homme conscient tandis qu’elle pris sur son dos la femme évanouie.
Tenir la femme très faible sur le dos et avancer était difficile et éprouvant mais avec quelques haltes à des points d’eaux c’était un peu plus encourageant. Au bout de quelques jours de traversé des plaines du clan de la licorne ils arrivèrent au village de bon matin. Okamiyama s’appelait le village. En arrivant le visage un peu caché par son accoutrement culturel de famille la jeune samouraï inspirait la crainte et le mystère mais elle apportait une bonne nouvelle. Le village s’agitait alors heureux de pouvoir retrouver deux de leurs membres disparus il y a maintenant plusieurs jours. Les petites gens s’affairait tous autour de l’étrangère dont ils se méfiaient, son accoutrement trahissant ses origines du clan de la licorne qui pouvait être un clan assez brutale. La menant jusqu’à une maison de soin près d’une petite auberge elle déposa la femme sur une couchette et aida l’homme douloureux à descendre de son cheval qui restait calme autant qu’il pouvait.
-Doucement, la femme à deux fractures importantes et un traumatisme crânien certainement. Elle m’as un peu parlé mais il faut au plus vite lui prodiguer des soins.
L’homme qui avait été conscient le long de la route rassura un peu les soignants en disant que la samouraï de la licorne les avaient aidés et que sans elle ils seraient morts. Celui-ci avant de se laisser être plus amplement soigné remercia la jeune femme sincèrement, lui serrant la main gauche. D’ailleurs, elle évitait de toucher les êtres vivants avec sa main droite...
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Houmous
Mer 13 Oct - 17:45
Sae Matsumori
J'ai 23 ans et je vis au château Matsumori, au nord du Rokugan. Dans la vie, je suis bushi du clan du Dragon et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis autorisée à voyager pour découvrir le monde et je le vis plutôt formidablement bien. Informations supplémentaires ici.
Pendant que Sae prenait son thé, de l’agitation se fit entendre aux alentours. Apparemment, des gens arrivaient au village, à en juger par le pas lourd d’un cheval qui marchait dans la boue, à l’extérieur. La tenancière de l’auberge salua ses invités avant de sortir pour aller s’enquérir de ce qui avait bien pu se passer. Son mari avait disparu quelques jours auparavant alors elle avait certainement l’espoir de le voir reparaitre. Apparemment, une brume similaire s’était alors abattue sur la région et plusieurs villageois n’avaient plus donné signe de vie.
A peine quelques minutes après, l’aubergiste rentra, toute sourire, en trainant à demi une samouraï derrière elle. Apparemment, cette jeune femme avait retrouvé son mari et avait pris sur elle de le ramener jusqu’à l’endroit dont il venait. Shiyo-san tenait à l’inviter à venir prendre un repas chaud par ce temps frais que ce soit pour reprendre la route ou simplement des forces. Les lieux étant relativement restreints, il n’y avait que quelques tables auxquelles la nouvelle arrivante pouvait venir s’installer et voyant que la jeune bushi du clan du Dragon en avait presque fini, c’est à cette table là qu’elle l’installa. Il lui fut apporté rapidement les mêmes bols emplis de coupe-faim et une tasse pour partager le thé avant même que les nouvelles camarades de tablée n’aient le temps d’échanger un mot. Sae la détailla un instant avant de commencer à lui parler.
- Bon appétit ! lui souhaita-t-elle avec un air amical en lui versant le thé sans cérémonie. Je me demandais ce que peut bien faire une si charmante bushi dans un si petit village ? Vous êtes-vous perdue sur la quête de quelque idéal ? plaisanta-t-elle avec légèreté pour laisser redescendre la pression.
Les autres personnes dans la pièce la regardèrent avec un air surpris de ses paroles. Elle n’avait pas été spécialement réservée depuis son arrivée mais ce genre de propos frontaux avaient quelque chose de plus surprenant. Elle remarqua l’étrange ambiance de la pièce et les regards gênés qui lui étaient adressés. Elle haussa d’un sourcil avant de se mettre à rougir et à éclater de rire.
- Désolée si je vous ai offensée, je m’appelle Sae Matsumoto. Je viens de montagnes reculées et je n’ai pas l’habitude des coutumes des plaines ! s’expliqua-t-elle, un peu mal à l’aise.
Il était vrai qu’à bien y regarder, cette bushi inconnue ne manquait pas de charme et de prestance. Ses vêtements, tous teintés d’un violet de lilas concentré, étaient pour le moins exotiques du point de vue de la campagnarde qu’elle était. Elle avait déjà entendu dire que les plus proches voisins de son clan, ceux de la Licorne et du Phénix portaient souvent des tenues de pourpre et de cochenille. Sa camarade était pour le moins silencieuse et ne semblait pas être d’une humeur splendide. Elle se décida donc à la laisser tranquille et la salua légèrement en s’en allant.
A l’extérieur, la brume ne s’était toujours pas levée. Les villageois avaient déjà commencé à s’affairer et visiblement, l’agitation s’était dissipée. Chez la guérisseuse du village, à la porte d’à côté, quelques curieux étaient encore présents pour entendre toute l’histoire contée par le vieillard ramené par la nouvelle bushi. Sae eut un léger sourire en voyant cela, elle appréciait déjà beaucoup les actions de cette nouvelle venue. Peut-être auraient-elles une meilleure occasion de faire connaissance, songea-t-elle, rêveuse. En flânant, elle se remit sur le chemin menant vers l’apique où elle avait passé la nuit précédente. Elle prit donc la route en marchant lentement, prenant plaisir à chaque pas qu’elle faisait à l’extérieur de son Clan. Si elle avait su siffler, elle aurait certainement commencé à le faire…
Rendue en bordure du village, elle observa les alentours pour voir les champs nimbés du coton climatique et un grand groupe avancer rapidement sur la route de terre qui reliait les habitants aux voisins de la région. Fronçant les sourcils, elle vit plusieurs paysans se relever et s’enfuir à toutes jambes au milieu des rizières. Un homme à cheval s’avança en premier de la petite foule qui leur faisait face et vint proclamer que la bande de Ryoma demandait trois sacs de riz et deux jarres de saumures. Sae le regarda un instant jusqu’à ce qu’il remarque qu’elle était en armes.
Une chose en entrainant une autre, ils croisèrent le fer. Après quelques échanges relativement simples de coups et de parades, Sae profita d’une ouverture pour lâcher une main de son katana tout en déviant l’arme de son adversaire et lui trancher la gorge en tirant de son fourreau son wakizashi. Tenant maintenant ses deux sabres face au cadavre tombant de son adversaire, elle beugla aux autres pleutres que s’ils souhaitaient s’en prendre à Okamiyama, ils devraient d’abord lui passer sur le corps.
A vrai dire, elle tremblait des jambes comme une feuille sous son kimono. C’était la première fois qu’elle ôtait une vie et elle avait déjà compris de quelles idées seraient faites ses prochaines méditations. On avait pu longuement lui parler dans son école de choses aussi triviales que la vie et la mort mais la vérité, c’était qu’il était absolument improbable de se rendre compte de la véritable signification de ces mots avant d’en avoir fait l’expérience comme elle venait de le faire. Les larmes lui montaient un peu alors qu’elle s’imaginait que cet homme qu’elle venait de sauvagement assassiner avait peut-être une famille et tout un monde qui dépendait de lui. Quelles fortunes avaient-ils irrités, lui qui avait perdu la vie en punition, et elle qui serait tourmenté de ce poids sur sa conscience ?
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Mer 20 Oct - 11:15
Oyunchimeg
Utaku
J'ai 26 ans et je vis à RokuganDans la vie, je suis un samuraï de l’école des vierges de batailles. Je sert un seigneur depuis 3 ans. Sinon, grâce à mon courage je suis maudite.
la légende des 5 anneaux
A peine était-elle parmi les villageois de ce bourg endeuillée qu’elle vit une femme lui sauter au cou. La stupéfaction pris le dessus ce qui lui imposa un petit mouvement de recul, la femme semblait si enjouée, son mari aussi d’ailleurs. Malgré qu’il soit blessé elle ne manqua pas de le réprimander d’être sortie en pleine nuit. Sans n’avoir plus que temps que celui nécessaire à retirer sa main marqué du démon de la prise de l’aubergiste qui se présentait comme « Shiyo », qu’elle se fit emmener dans le bâtiment faisant face à l’accueil des blessés. Aki brama un peu du fond de la gorge toujours effrayé et protecteur envers sa cavalière la suivant sans même qu’elle ne le tire. Quand elle fut engloutit dans le bâtiment Aki ne pouvait plus suivre a son grand désespoir. Se tournant un peu Oyunchimeg lui fit signe qu’il pouvait se reposer tranquillement, et comme d’habitude qu’elle le remerciait de l’avoir porté jusqu’ici, paroles rituels ancestrales du clan de la licorne. Le cheval s’en alla alors à un abreuvoir pour s’y abreuver tranquillement.
En ce qui concernait Haï il était plus timide alors il devait faire le tour du village dans le ciel pur scruter n’importe quel comportement qui pourrait paraître suspect et dangereux pour celle qu’il avait la mission de protéger. La jeune samouraï tout de parme vêtue fut en moins de temps qu’il en faut pour le dire jeter à une table un bol de riz cuisiné sous le nez. C’était étrange, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de bienveillance, c’était agréable. Cependant elle commençait a se questionner sur un point : Pourquoi les chevaux s’était jetés dans le vide a son contact et pas l’aubergiste ? Peut-être que la toucher n’était pas forcément aussi dangereux que cela. Néanmoins, elle continuerait de veiller à ce que personne ne touche son bras droit. Se retrouvant face à ce qu’elle compris être une autre samouraï elle la regarda sobrement pour la saluer d’un geste de la tête respectueux. Tout de vert vêtue qu’elle était il n’était pas difficile de voir qu’elle ressemblait aux samouraïs contre lesquels son clan avait bataillé pour obtenir les terres qu’il possède aujourd’hui.
Formulant une politesse aussi bruyante que joyeuse, cela surpris un peu la bushi du cœur des plaines, non habitué a ce genre de façon de s’exprimer néanmoins elle n’était pas gênée du tout mais plutôt intriguée. Et visiblement la bushi de jade aussi. Ses deux questions étaient étranges aussi bien éprise de vérité que d’innocence d‘un réel questionnement. Cela l’intrigua et la mura dans un petit silence au sourire circonspect. S’était-elle perdue dans son bushido ? Pendant cet instant elle se le demanda un peu. Cela laissa le temps a la jeune femme de s’excuser pour se présenter. Cette-fois-ci sans tarder elle lui répondit avec calme assurance et gentillesse.
-Ne vous faites point de sang pour cela, il n’y a aucun mal.
Répondit-elle naturellement. Elle aurait voulu se présenter elle aussi mais visiblement son visage rigide d’honneur et salit de fatigue semblait l’avoir motivé à lâcher la rencontre. Et puis sûrement devait-elle être occupée à une mission particulière. Lui rendant un salut poli tout comme elle a son départ elle pu enfin déguster pleinement son repas. Cela était agréable après autant de jours de peine de réussir à manger aussi confortablement au creux de l’espace de restauration d’une auberge. Profitant un peu de ce confort qui serait éphémère comme tout maintenant qu’elle portait cette malédiction, elle se leva bientôt ramenant ses couverts a l’aubergiste pour la saluer et la remercier de ce repas offert généreusement. Elle en profita pour lui parler un peu et surtout la faire parler en ce qui concernait cet étrange brouillard. La pauvre dame eu de la peine à parler mais expliqua brièvement que cette brume entourait tout le village depuis maintenant un moment, quelques mois, que beaucoup de gens disparaissait sans jamais revenir. Oyunchimeg tenta alors de graver ses informations dans sa mémoire afin de commencer des recherches. Après tout elle n’avait que cela à faire : Vaincre le surnaturel que personne n’ose affronter. Réalisant pleinement cela après y avoir réfléchis plusieurs jours auparavant en retournant les villageois chez eux, un sourire vint habiller son air monotone pensif.
Se retirant dehors après des politesse évidentes, elle en profita pour prodiguer quelques soins à son cheval avant de remonter dessus avec honneur, au plus grand plaisir de l’animal à la robe isabelle. Pour commencer ses recherches la jeune maudite commença par faire un brève tour de la ville pour voir jusqu’où s’étendait l’épais brouillard. Arrivant vers les rizières bordant le village elle remarqua les airs affolés des paysans et fronça les sourcils en avançant a plus grande vitesse. Voyant bientôt quelques samouraï tantôt à terre tantôt à cheval s’attaquer aux paysans elle ne pu s’empêcher de reconnaître l’accoutrement de Sae au milieux de la mêlé. D’ailleurs celle-ci semblait en difficulté et tremblante. Mais même si elle galopait elle ne pourrait pas la rejoindre assez vite pour lui éviter la mort pensait-elle.
Cependant son corps agit sans réfléchir et alors qu’elle pensait cela, Aki comme une élongation de son être était déjà en train de foncer vers la mêlé en grondant des nasaux tel un taureau enragé. Ainsi, alors que le samouraï noir s’apprêtait à porter un coup mortel à la jeune bushi du dragon, une lance vint se planter dans son torse et l’arrêta net. Le lancé ne manquait pas de précision, celui-ci était passé au dessus de l’épaule, à quelques centimètres seulement de la joue de Sae. L’ennemi recrachant son sang par la bouche il tomba genoux à terres avant de s’écrouler dans une flaque d’eau. Galopant toujours à tout allure rien ne semblait pouvoir l’arrêter et lorsqu’elle dégaina son sabre à anneaux de sa main droite, son bras commença à trembler de colère et une sorte de matière écailleuse et fantomatique commençait à apparaître sur son bras. Stupéfaite elle continua malgré tout son combat, sa concentration étant devenue très affûtée. Croisant l’acier de sa lame avec un samouraï à cheval, l’étrange apparition suffit à dissuader les autres qui se replières rapidement. Pas avide de haine d’ordinaire son instinct semblait corrompu en lui criant de les suivre pour les tuer jusqu’au dernier.
Résistant à cela la douleur qu’elle avait dans le bras l’aida à reprendre assez de conscience pour ranger son arme au fourreau. Douloureuse elle se tenait le bras, celui-ci tremblant toujours un peu mais l’apparition fantomatique en calque sur son bras s’était dissipée. S’approchant de Sae au trot pour lui demander si tout allait bien elle espérait qu’elle n’ai rien vu ou qu’elle ne la juge pas comme étant un monstre. Se forçant à lâcher son bras comme si rien était elle vint récupérer sa lance tout près d’elle et la regarda d’un air concernée.
-Tout vas bien Sae-san ? Vous sembliez pâle comme une morte face à ce samouraï.
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Houmous
Jeu 21 Oct - 8:55
Sae Matsumori
J'ai 23 ans et je vis au château Matsumori, au nord du Rokugan. Dans la vie, je suis bushi du clan du Dragon et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis autorisée à voyager pour découvrir le monde et je le vis plutôt formidablement bien. Informations supplémentaires ici.
Sae resta un moment à regarder ses mains couvertes du sang d’un homme qu’elle avait décidé de tuer. Elle se rendait compte des affres d’un tel acte et à quel point cela entachait son cœur. L’autre guerrier qui s’était attaqué à elle, sans la bushi inconnue, l’aurait certainement occis à son tour… Elle avait du mal à se faire à l’idée que sur le champ de bataille, c’était un mort pour un mort si on ne prenait pas le temps de chercher à combattre d’une meilleure manière. La violence et la barbarie qu’elle constatait la sidérèrent un long moment. Elle sortit de ses pensées et de la méditation dans laquelle elle s’était plongée par réflexe pour se protéger lorsque l’étrangère lui parla.
- Oh… Je me sens bien, ne vous en faites pas ! dit-elle avec la voix qui tremblotait, comme pour protéger son honneur de samurai. Après tout, c’est quelque chose de normal pour un samurai de tuer des bandits, non ? Oui, c’est quelque chose d’habituel ahah… Il faudrait rassembler les cadavres pour les brûler de manière correcte, ils vont attirer la maladie sinon… déclara-t-elle par automatisme, ayant déjà entendu cela quelque part.
Elle hocha légèrement de la tête en s’essuyant doucement les mains dans l’herbe d’un air hésitant. Elle avait le regard fuyant et ne parvenait à affronter ce qu’elle supposait être une pique de jugement de la part de son ainée. Elle se rendait compte que ce qu’on lui avait expliqué était radicalement différent de la réalité. On ne parlait pas des odeurs, de ce sentiment poisseux de fatigue qui brûlait le crâne et qui déchirait la poitrine, ni de tout ce sang qui se répandait à la moindre blessure de guerre. Le pire, pour elle, c’était les petits râles et le silence d’après la bataille, lorsqu’on constatait que tout s’était fini, effacé dans le temps. Tout cela était définitivement différent de ce qu’elle s’était imaginée… et de ce qu’on avait bien voulu lui raconter…
Elle aida des paysans à rassembler les cadavres sur la place du village pour leur mettre le feu après les avoir arrosés d’huile et avoir mis du bois sur eux. Le prêtre du village, un prêtre dans son grand kimono noir et avec son chapelet aux cent perles, récita quelques prières sur le bonheur, la mort et la réincarnation. Il prenait très à cœur son rôle de caution morale de la vie quotidienne d’un petit village, dans toute sa brutalité usuelle et si commune. Sae savait comment prier dans ces situations, ayant elle-même assisté à son lot de deuils et bien qu’elle ait une aversion absolue pour les criminels, elle se prit à offrir ses plus ferventes pensées pendant ce temps de recueillement.
Regardant autour, elle remarqua que sa sauveuse était encore dans le coin, suivie de près par son cheval. Elle se dit alors qu’il serait de bon ton de venir lui offrir ses remerciements et de prendre le temps de faire connaissance de manière convenable. Elle s’avança donc dans sa direction, plus penaude que plus tôt dans la journée et la salua avec un respect plus sincère. Elle fut surprise de voir un faucon arriver pour la rejoindre au même moment et prit cela comme un avertissement de ne pas trop s’approcher.
- Vos actes vous honorent, bushi du clan de la Licorne. Vous m’avez sauvé la vie et en cela je vous suis éternellement redevable. Puis-je vous suivre jusqu’à ce que j’aie l’occasion de vous rendre la pareille ? demanda-t-elle alors qu’elle ne connaissait même pas encore son nom. Mon honneur de guerrière est entaché de ma passivité lors de ce combat. Je n’aurais pas pu sauver le village toute seule…
Elle serra un poing en se maudissant avant de relever la tête pour la regarder dans les yeux. Ce n’était pas une si mauvaise idée que ça de la suivre, après tout, elle semblait forte. Et pour ne rien gâcher, son visage fin et son beau regard étaient de véritables friandises pour le regard… Elle eut un léger sourire amusé à cette pensée puis se reprit.
- Je vous le dis mais cela reste entre nous : je ne suis pas uniquement une bushi. Je me décrirais plutôt comme quelqu’un ayant un œil aiguisé pour les détails ! déclara-t-elle en bombant le torse pour plaisanter, abandonnant son air contrit précédent pour une gaillardise plus affirmée. Je voulais d’ailleurs vous demander ce qu’il y avait de problématique avec votre bras droit pour que vous le dissimuliez de la sorte ? Lui chuchota-t-elle après avoir pris soin de s’assurer de ne pas être écoutée.
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Pyramid Rouge
Sam 6 Nov - 12:30
Oyunchimeg
Utaku
J'ai 26 ans et je vis à RokuganDans la vie, je suis un samuraï de l’école des vierges de batailles. Je sert un seigneur depuis 3 ans. Sinon, grâce à mon courage je suis maudite.
la légende des 5 anneaux
Haussant un sourcils à son comportement drastiquement différent, la jeune samouraï ne dis mot et ne fait que consentir aux paroles de sa consœur bushi. Néanmoins même si Oyunchimeg se gardait de porter un jugement sur Sae, elle remarquait son trouble. Elle qui était si chaleureuse, si souriante, s’était refermée comme une belle de nuit au petit matin. Sans aucun doute elle n’avait pas l’habitude de tuer ou peut-être avait-elle vu l’horreur de son bras ? Son comportement la trahissait dans son inexpérience et elle la comprenait. C’était toujours quelque chose, les premières mises à mort. Baissant les yeux la bushi se surprenait à hésiter dans sa tendresse à faire un geste rassurant pour qu’elle ne se sentent pas jugée. Elle-même n’aimerait pas que Sae-san la juge par rapport a son bras… Levant un peu la main vers elle comme pour lui faire une tape amicale elle se souvint que son clan avait des rites différent et que peut-être elle pourrait la choquer et ce n’était clairement pas le moment en ce qui la concernait. Serrant son poing elle le borda de nouveau le long de sa jambe pour lui répondre simplement.
-Vous avez raison.
Sur ses mots, elle s’en va donner un coup de main aux paysans tout comme elle pour brûler les cadavres. Laissant ainsi Sae un peu seule avec elle-même. Elle espérait ne pas l’avoir blessée par ses mots d’inquiétudes mal exprimés ou qu’elle ai eu peur d’elle à cause de son bras. Regardant la scène religieuse de loin, une boule au creux de son ventre prend place et elle serre de nouveau ses poings. Alors est-ce cela la solitude de l’âme du bushi ?Parcourir le monde et sauver sans attache sans émotions. Sans confrère, sans consœur à ses cotés, le bushido était bien plus ardu à suivre et elle en prenais conscience. Envoyant Haï en reconnaissance aérienne de danger potentiel elle en profita pour s’occuper un peu de son cheval, allant acheter avec ses maigres restes de richesses de quoi le récompenser pour autant de courage au combat. Souriant un peu, elle se trouva bien insolente de se dire seule alors qu’elle avait Aki et Haï. Le laissant boire en caressant son large cou, une voix la surprit dans sa tranquillité intérieure. Reprenant son visage froid et honorable elle se retourna pour regarder celle qui la remerciait et poursuivait l’échange d’une requête.
L’air un peu penaude elle était surprise d’une telle requête et dans la peur du jugement et d’être un danger pour elle, elle s’apprêtait déjà à refuser mais la laissa terminer poliment. Son comportement était agréable, elle semblait avoir retrouvé le sourire c’était apaisant. D’ailleurs, ce sourire qu’elle lui lança défit le nœuds qu’elle avait dans l’estomac. Il s’agissait là, du même sentiment que lorsque certaines de ses sœurs vierges de batailles réussissait en une toute petite chose à défaire des contrariétés. Néanmoins, elle reprit rapidement ses esprits, incapable d’ignorer le bushido et ses règles en défaveur des choses trop émotives. Baissant un peu les yeux respectueusement elle se força à rester impassible lorsqu’elle lui parla de son bras pour ne pas créer de doute. C’était difficile car elle était absolument bouche-bée de voir qu’au final elle avait deviné mais ne semblait pas avoir vue pendant la bataille la force surnaturelle et démoniaque de son bras… Stoïque malgré tout elle regarda Sae dans les yeux ayant réfléchis à sa demande.
-Vous me faites trop d’honneur Sae-san, je n’ai fait que suivre mes valeurs et mon devoir. Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Nous ne sommes que des humains et suivre le bushido à la lettre est un apprentissage difficile. Considérez-vous avec bienveillance, même lors d’échecs pour avancer et évoluer dans votre maîtrise.
Elle baissa un peu les yeux repensant à son avant dernière victoire. Victoire lui ayant laissé de brûlantes marques.
-Croyez-en mon expérience, toutes les victoires ne sont pas bonnes à acquérir.
En disant cela elle touchait son bras exprimant ainsi implicitement ce qu’il avait pu se passer avec son bras. C’était assez difficile de l’aborder clairement. Relevant les yeux elle poursuivit lâchant son bras enveloppé de tissus. Soupirant elle devait encore lui donner la dernière réponse et elle semblait plus confuse qu’autre chose de refuser.
-J’aimerais accepter votre requête, seulement par le malheur d’un maudit hasard je ne fais qu’attirer le mal et je ne voudrais être un danger pour personne sur cette terre. Surtout pas vous.
Ces petits mots lui avaient échappé et elle fit comme si de rien. S’expliquant un peu pour noyer son goût à sa présence joviale auprès d'elle, elle pensait surtout lui devoir au moins cela même si elle resterait plus que flou.
-Je m’efforce de vivre sur la route pour mettre ma force au service de la défense de Rokugan face aux menaces surnaturelles de l’outre-monde. Tout cela en portant sur le monde un regard sans haine. Voilà mon destin solitaire.
Sur ces mots elle espérait avoir découragé et ou embrouillé la jeune bushi au sourire lumineux. Face à elle, elle adoptait une posture respectable et surtout stoïque ou presque car elle ne pouvait pas s’empêcher de lui rendre son sourire. Malgré tout, elle se sentait bien impolie de ne pas lui dire son nom… Mais celui-ci portait maintenant la malédiction et ne devait être connu pensait-elle.
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Houmous
Sam 13 Nov - 15:02
Sae Matsumori
J'ai 23 ans et je vis au château Matsumori, au nord du Rokugan. Dans la vie, je suis bushi du clan du Dragon et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis autorisée à voyager pour découvrir le monde et je le vis plutôt formidablement bien. Informations supplémentaires ici.
Sae écouta attentivement sa consœur, buvant chacune de ses paroles. Elle avait l’air si forte de caractère et si accomplie dans sa pratique du bushido que la jeune femme n’en était chaque fois que plus subjuguée. On n’avait jamais réellement dit à Sae quoi faire de sa vie et c’était aussi pour cette raison qu’elle était en voyage, pour le découvrir. Trouver si vite quelqu’un d’aussi inspirant était pour elle un signe des Kamis pour elle. Elle ne comprenait pas complètement les circonstances de son interlocutrice pour être tout à fait honnête mais elle était sensible à ce vide dans l’âme qu’elle semblait ressentir. Elle s’inclina donc en mettant ses mains sur ses genoux, dans un salut respectueux et protocolaire.
- Je suis une jeune bushi, encore largement inexpérimentée du monde… Je sais que je représenterais un fardeau pour vous mais je voudrais vous le demander encore une fois : prenez le temps de la réflexion avant de rejeter ma proposition s’il vous plait. Je ressens une certaine… facilité à interagir avec , déclara-t-elle en redressant la tête, le sourire aux lèvres.
Tout dans son attitude dénonçait son excitation. De ses sautes de voix à sa queue de cheval qui tressautait dans ses mouvements et son humeur joyeuse renouvelée, on la sentait plus que déterminée dans ce qu’elle proposait. Alors que la mystérieuse guerrière allait la rejeter à nouveau, des villageois vinrent à elles. Un vieillard, le patriarche Gozou, tremblotait sur sa canne en leur expliquant que des enfants s’étaient égarés pendant l’assaut. Dans une voix mal assurée, il leur demanda respectueusement de les aider à les retrouver. Très vivement, Sae accepta en demandant foule informations pour savoir où orienter ses recherches.
Apparemment, une femme indéterminée était arrivée et les avait emmenés pendant que la populace courait se mettre à l’abri. Elle avait été décrite comme une vieille femme dont la chevelure se confondait avec la brume. Egalement, ils étaient partis en direction des plus vieilles maisons du village mais là-bas, personne n’avait vu passer les enfants perdus alors que tous scrutaient entre les lattes de bois du mur pour guetter l’éventuelle invasion des brigands. Sae prit le temps d’aller questionner plusieurs personnes pour récupérer l’information de première main plutôt que de se contenter de ouï dires comme elle aurait pu le faire et revint à sa comparse.
- Ils ne sont pas ici… C’est comme s’ils avaient, expliqua-t-elle tout d’abord. Tout ceci est extrêmement inquiétant bien sûr mais je suis tombé sur des empreintes de pied dans la terre humide en bordure du village. J’avais été surprise de remarquer qu’il n’y avait aucun va-nu-pieds par ici à mon arrivée alors je suis allée regarder un peu et il semble qu’il y ait un passage vers la plaine que nous n’avions pas encore remarqué, expliqua-t-elle en pointant du doigt les fourrées incriminés.
Après avoir fait son rapport, Sae avança rapidement pour reprendre le chemin. Le fait qu’elle vienne informer l’autre bushi aurait pu être perçu comme un aveu de faiblesse ou une prémonition de sa propre mort mais elle avait plutôt dans l’idée que tous sachent qu’un vagabond pouvait avoir accès au village de la sorte et user de ce moyen pour enlever des villageois et les assassiner plus loin. Elle avait la justice en estime et ne faisait que peu de cas de sa propre sécurité. Par ailleurs, elle n’aurait surtout pas supporter que les enfants ne soient pas sauvés en fin de compte le danger eusse-t-il été réel et sérieux.
Courant sur le chemin, elle découvrit au loin dans la brume diverses silhouettes et une sorte de gémissement continu et inquiétant. Elle ralentit donc le pas et se saisit de son sabre en avançant moins vite. Observant une posture de combat académique, elle se préparait au pire jusqu’à tomber finalement sur une petite fille qui pleurait, assise inconfortablement au milieu de la caillasse. Elle s’abaissa alors et posa une main sur elle pour lui dire qu’elle était là. Son contact, surprenant mais réconfortant, fit se tourner tout à coup l’enfant contre la samuraï, pleurant dans son kimono.
- Voyons, ma petite... Du calme… Que s’est-il passé ? Tu peux me raconter ? lui demanda-t-elle doucement pour la détendre.
- C’est- C’est- C’est la méchante sorcière ! Elle a dit qu’elle emmenait chez elle pour nous protéger mais en fait son visage a changé et- et- et-, pleura-t-elle en s’étranglant à demi.
- Et tu sais où est partie la méchante sorcière ? s’enquérit alors Sae pour pouvoir essayer de sauver les autres enfants.
La petite lui pointa la suite du chemin en séchant lentement ses larmes. Elle avait l’air bouleversée et traumatisée. L’idée que quelqu’un s’en prenne à d’innocents bambins rendait folle de colère la jeune femme. Si elle tombait sur cette fameuse méchante sorcière, elle se jurait de n’en faire qu’une bouchée !
- Merci ma petite… C’est super. Je dois sauver aussi tes amis et terrasser la méchante sorcière alors est-ce que tu veux venir avec moi pour le moment ou rentrer au village toute seule ? Si tu préfères, tu peux toujours te cacher ici et je t’emmènerai retrouver tes parents quand j’aurai sauvé tes amis, proposa-t-elle mais sa jeune acolyte avait l’air bien décidée à ne pas se trouver seule après ce moment effrayant.
A quelques pas de là seulement, la maison de la fameuse sorcière tenait, claudiquant contre la colline. Cela tenait plus de la grotte artificielle que de la véritable bâtisse mais Sae n’avait que faire de ce genre de détails. Plusieurs papiers abimés jonchant le sol et une porte Tori en ruines lui signifiaient qu’elle était face à ce qui avait dû être autrefois un temple. Elle salua bien sûr trois fois et claqua des mains trois fois avant de pénétrer dans l’enceinte sacrée de peur d’attirer à elle de mauvais esprit. La pauvre petite restait accrochée à son étoffe en essayant de rester courageuse alors qu’elle semblait pétrifiée de peur à l’idée de se jeter dans la gueule du loup.
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Dim 5 Déc - 14:03
Oyunchimeg
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J'ai 26 ans et je vis à RokuganDans la vie, je suis un samuraï de l’école des vierges de batailles. Je sert un seigneur depuis 3 ans. Sinon, grâce à mon courage je suis maudite.
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Son audace discernable dans l’insistance de sa demande touche un peu la bushi au bras infecté par le mal. La regardant elle comprend le langage de ses gestes et c’est un peu comme un bon fruit sur un arbre dont les feuille danse dans le vent, on a envie de le saisir pour le croquer. Néanmoins à peine pensait-elle à cela que son corps se raidissait. Pourquoi s’alourdir le cœur avec ce genre de sentiments quand le bushido prend déjà toute la place. C’est difficile car la compagnie de quelqu’un d’humain était un manque que la jeune femme ne pouvais ignorer lors de son nouveau périple. Une moue perplexe elle soupire avant de donner son final verdict. Le temps de la réflexion elle serait obligé de lui donner car alors qu’elles conversait les voilà interrompu par le patriarche du village. L’oreille attentive mais le visage fermé pour mieux se prémunir de la réflexion elle distingue rapidement Sae réagir à cet affaire d’enquête.
La voyant réagir, tout en prudence elle la suit et puisque le destin à voulu imposer le temps de la réflexion à la bushi de la licorne, elle se laisse aller à l’idée que Sae lui montre un peu de quoi elle est capable comme elle le disait. Peut-être serait-elle un allier aussi utile qu’agréable. La laissant investiguer en la suivant comme une ombre, elle ne dit pas grand-chose et la laisse mener cette danse là. La regarder agir c’est comme voir une Geisha danser avec des éventails c’est intriguant et magnifique. Se secouant la tête après s’être laissée bercé par ses charmes, Oyunchimeg se refuse de céder à la tentation de la rêverie de la sorte. La prendre avec elle serait peut-être l’un des meilleurs moyens de tester sa discipline au bushido… Le choix reste difficile mais lorsqu’elle s’avance pour faire un rapport à celle qu’elle veut pour mentor celle-ci l’écoute attentivement et est effectivement impressionnée de voir qu’elle n’avait pas menti sur son soi disant « œil averti pour les détails ». Souriant un peu elle lui répond simplement.
-Bonne déduction d’observation, je vous couvre.
La voyant courir sur le chemin elle la rattrape sur le dos d’Aki la faisant monter d’une poignet de main pour aller plus vite. A peine voit-elle une enfant qu’elle saute comme un kitsune du dos de son cheval. La laissant faire et écoutant d’une oreille la conversation avec la fillette, la bushi parme n’est pas tranquille et entend dans la brume un sifflement inquiétant. Regardant autour d’elle Haï la surprend a revenir se poser près d’elle. A peine à t-elle le temps de vouloir prévenir Sae qu’elle est déjà repartie au devant du danger. Baissant les yeux sur la fillette terrifiée, elle s’empresse de descendre de son cheval.
-Sae san !
L’appelle t-elle plusieurs fois sans que cela n’ai d’effet pour qu’elle ralentisse un peu. Voulant se dépêcher de la rejoindre en regardant la fillette apeuré elle se disait qu’elle ne pouvait pas la laisser ici seule. De plus elle avait raison de courir car le temps leur était compté. Distinguant la maison et voyant l’enfant se jeter dans ses jambes pour qu’elle la ramène chez elle le sang d’Oyunchimeg ne fait qu’un tour et regardant son faucon lui indique de suivre Sae et de venir la prévenir si elle était en difficulté. Haï planant au dessus de la bushi de jade, la voici rassurer. Escaladant son cheval d’un saut avec l’enfant elle la ramène au village rapidement s’assurant qu’elle soit bien en sécurité. Sans paniquer les habitants elle demande à tous de rentrer chez eux le temps qu’elle revienne. Les minutes passe et Haï n’est toujours pas revenu. Est-ce que sa consœur s’en sort ? Pas le temps de se le demander qu’elle est déjà en route pour rejoindre la maison au galop. Seulement le vent dans la brume se remet a sifflet un inquiétant présage.
Ralentissant par principe elle tourne et retourne a de multiples fois sont visages avant de sentir son bras la dévorer d’une autre douleur. S’attrapant le bras dans une grimace qui frôle de lui arracher un râle la brume s’épaissit et la maison de la sorcière disparaissait lentement… Sae-san, comment s’en sortait-elle ? La douleur s’estompant, Aki s’affole bientôt en lançant son arrière train contre quelque chose. Faisant volte face elle voit bientôt face à elle une énorme araignée poilu portant les rides d’un lion traditionnel. La gueule a moitié ouverte de la bave s’écoulait un peu entre deux grognement. Sa coquille poilu aussi noir que les ténèbres, tout s’éclairait pourtant dans la tête du samouraï. Un regard de détermination sur l’étrange araignée prête a la dévorer elle en aurait mis son bras a couper qu’elle n’était pas la depuis longtemps. Une telle créature aurait fait parlé d’elle… Soupirant du nez avant de commencer l’assaut, elle se rendait maintenant compte que la prédiction de la chaman n’avait que transpiré la vérité. Un coup dans le cœur, il ne lui faut qu’une minute pour prendre le galop dans la brume en s’éloignant du village pour éviter que la créature n’ai l’idée d’attaquer le village.
Pénétrant la brume avec une détermination hors norme Aki n’était néanmoins pas tranquille. Peu habitué a être aveugle lors d’un combat l’enserre-ment des jambes de sa cavalière est comme une étreinte lui donnant le courage d’exercer chaque foulée. Sans aucune discussion ni aucun ordre le cheval ne semble être encore une fois qu’une élongation du corps de la cavalière abrupte. L’araignée suit le pas et plus grosse qu’eux qu’elle est réussi a les rattraper sans peine. Se joue alors dans cette plaine de brume le début du combat. D’abord Aki se plait à fatiguer la bête en se faufilant au travers toutes ses offensives. Pendant ce temps précieux que lui gagne son destrier, Oyunchimeg trempe ses flèches dans un liquide neurotoxique, avant de viser Le crâne de la bête. Manque de pot celle-ci est alerte de sa faiblesse et d’un coup de tête laisse l’une de ses dents dépassant de son effroyable gueule contrer la flèche. De nombreuses flèches avait ricoché sur la bête malgré l'adresse de la bushi. Le haut de son corps semble cuirassé et impénétrable. A plusieurs reprises elle visera la tête jusqu’à enfin la toucher sur la joue. Ce n’était pas fatale mais cela suffirait à désarçonner la créature pour le moment. La bête hurlant de rage sa douleur fit s’écouler dans l’air une fumée verdâtre comme moyen de défense. Sans nulle doute toxique elle descendit de son cheval pour lui claquer l’arrière train afin qu’il fuis. Cependant l’animal ne bouge pas, décidé à ne pas laisser seule sa cavalière.
-BON SANG , FUIS AKI !
Lui hurle t-elle dessus avant de l’effrayer d’un coup de sabre au sol. Face à la créature Oyunchimeg n’a que son sabre et plus que quelques flèches dans son carquois. Regardant l’immondice, elle inspire une grande bouffée d’air pour se lancer dans l’affrontement qu’elle devrait penser court et efficace… Le cheval fuyant vers la montagne de la sorcière on distingue au loin les effluves toxique de la créature… Réfléchissant la bushi tente le tout pour le tout et cours de plein front contre la créature celle ci n’hésitant pas non plus a se jeter sur elle. Hurlant en s’approchant un fois entrée dans la fumée verte elle retenait sa respiration et se laissa glisser sous le corps de la créature, enfonçant à mesure qu’elle glissait sur le sol son sabre à anneaux dans l’abdomen moue de la créature. Glissant jusqu’à son arrière train les visières de la créature s’écoulèrent sur le sol pour le noircir. Un hurlement effroyable de la créature retentissant, la brume s’atténua un peu et Oyunchimeg repris enfin sa respiration en regardant le ciel espérant que Sae avait pu vaincre la sorcière seule...