Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Lun 4 Sep - 15:23
Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
/!\ + 18, violence, grossièretés et plus si affinités.
Cela fait des jours que je tourne en rond dans cette foutue forêt. Honnêtement, j'ai carrément perdu le compte des jours. Je ne sais même pas où je suis parce que j'ai été suffisamment conne pour oublier ma carte dans la station service abandonnée que j'ai visité il y a plusieurs jours…Et dont j'ai dû fuir à toute vitesse. Je sais que je suis quelque part à l'Est de… Ok, j'ai oublié le nom de la ville en ruine qui se trouvait là avant le drame. Qu'importe, de toute façon cette information ne m'aidera pas à sortir de ces foutus bois. Les arbres sont si hauts qu'ils me cachent le soleil, je suis incapable de deviner l'heure qu'il est… Puis il fait tellement humide ici que la mousse recouvre tous les troncs… Et puis merde, j'ai jamais été douée pour me repérer en forêt moi.
Je progresse comme je peux, mais je suis épuisée. J'ai plus rien à bouffer et je commence à geler dans mes fringues humides. Un peu plus loin, je suis tombée sur des restes de feu de camp… Fut un temps, cela aurait pu être une bonne chose, le signe que quelqu'un susceptible de pouvoir m'aider se trouvait là, quelque part…Mais certainement pas aujourd'hui. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. Ma moitié du temps, les gens veulent vous tuer pour récupérer ce que vous avez sur vous. Des vivres, des armes… Pour les autres, ça va dépendre des jours et des gens. Mais partez du principe que tous les humains de ce monde vous veulent du mal. Du coup, je fais particulièrement attention. Je ne fais pas de bruit.
Au loin, j'entends des voix, des rires. Je ne suis clairement pas seule ici. Et si je les entends parler c'est qu'ils sont forcément plusieurs… Sauf si je suis tombée sur le territoire d'un taré qui aime parler seul… Dans tous les cas, mieux vaut rester discrète. Je ne suis certainement pas prête à prendre le moindre risque. Je n'ai qu'un pauvre couteau sur moi… Parce que oui, le reste de mes affaires se trouve avec ma carte… Quitte à être stupide, autant l'être jusqu'au bout.
Les voix se rapprochent, maintenant j'en suis sûre, ils sont bien plusieurs. Je peux clairement entendre ce qu'ils disent, ils parlent fort pour mieux s'entendre, simplement parce que ces tarés m'ont encerclés… Merde, ils me traquent.
Merde
Merde
Merde
Je laisse tomber la discrétion et tout ce qu'il va avec et je cours… aussi vite que mes jambes me le permettent. Je trébuche plusieurs fois mais je ne tombe pas. Plutôt crever que de me faire avoir aussi connement. Eux aussi, ils courent, et ça les amusent. Fait chier, putain… La forêt défile autour de moi mais je ne sais pas où je vais. Je file tout droit comme une biche apeurée. J'essaie de ne pas paniquer mais, honnêtement, c'est impossible. J'ai pas envie de mourir ici… Je n'ai pas envie de les rencontrer.
Je n'ai plus de souffle. Mon cœur bat trop fort et mes oreilles bourdonnent… Je continue encore un peu… Je marche sur un tas de feuilles et…
Je tombe…
Je me retrouve prise au piège comme une idiote dans un trou… Et puis comme cela ne suffisait pas, je me suis tordue la cheville…
– On l'a eu !
Ouais, c'est bon… Je suis foutue.
Messages : 844
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Lun 4 Sep - 19:44
Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal. Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.
Cela courait dans le secteur et je n’aimais pas ça. Pas du tout !
Certes, j’avais mon fusil, certes, j’avais mon pistolet, certes, j’avais mon couteau, mais je n’avais pas spécialement envie de gaspiller des munitions. Puis j’entendais crier, brailler, indiquant une direction. Visiblement un groupe était en chasse, mais il ne chassait pas le chevreuil.
Merde ! Forcément, ça vient vers moi !
J’étais caché dans une cavité rocheuse, pistolet au poing par prudence, lorsque j’aperçus une blonde courir plus ou moins vers moi. Voici donc la cible des bandits, une femme seule et particulièrement équipée. On aurait dit qu’elle avait dû fuir précipitamment un refuge où, autre possibilité, qu’elle avait échappé à ses tortionnaires.
Brusquement, je la vois disparaitre dans le sol comme une poupée que l’on range dans sa boîte. Il y a quelqu’un et hop! Il n’y a plus personne.
Merde ! Ils vont la bouffer ! Maugréais-je. Ouai, il y a des cannibales dans le secteurs. En théorie, je devrais m’en foutre parce que si je m’en mêle, c’est ma peau que je risque. Mais je ne suis pas un salopard et là, elle est quand même dans la merde. Bien profondément. Je roule hors de mon abri et cours jusqu’au trou en attrapant la corde que j’ai toujours en bandoulière. Je m’écrase au sol dans un dérapage, laissant tomber le cordage au fond du trou.
Hey ! Attrape ça, vite ! Mais grouille putain ! Criais-je entre mes dents… Ouai, je ne cris pas fort des fois, mais je sais aussi crier fort hein !
Je me suis redressé, bien campé sur mes pieds, jambes fléchies et dos au trou. Dès qu’une tension se fait sentir, je tracte de toutes mes forces pour hisser la bonne femme hors du piège. Un simple coup d’oeil me permet de voir qu’elle est bien sortie, mais…
Fais chier ! Dis-je en m’apercevant qu’elle boite. Je retourne vers elle en enroulant ma corde à l’arrache autour de mon torse et, une fois à son niveau, je passe un bras à sa taille, calant l’un des siens sur mes épaules. On se dépêche ! Sifflais-je en l’accompagnant aussi vite que possible jusqu’à la faille rocheuse pour que l’on s’y engouffre. A peine nous y sommes, je récupère mon sac à dos sur lequel est fixé mon fusil et l’enfile.
Va pas falloir rester là ! Ils vont forcément te chercher ! Dis-je alors à la femme, sans la regarder. On descend la faille jusqu’à la rivière. Le petit chemin, là ! Pointais-je du doigt.
Je n’avais prêté aucune attention à son allure. On ferait les présentations plus tard. De mon côté, j’ai ma capuche sur la tête, un masque sur les yeux et un foulard sur le bas du visage. La seule peau qu’elle peu voir, ce sont les phalanges qui dépassent de mes mitaines.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Lun 4 Sep - 22:59
Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Tout se passe trop vite. Je ne comprends plus. Une voix masculine et légèrement étouffée perce le bruissement des feuilles pour m'ordonner d'attraper une corde. Je suis alors partagée entre la crainte de me faire tuer par ce type et celle de me faire tuer par les traqueurs… Aucun autre choix ne s'offre à moi dans l'immédiat. L'un représente une prise de risque et possiblement un espoir, l'autre tout le contraire… Alors je l'attrape cette foutue corde, et je laisse l'inconnu m'arracher à ce trou minable. Il peste, m'attrape par la taille et me conduit ailleurs… Tout va trop vite…
J'ai mal, mais je serre les dents parce que je ne tiens pas à ce que l'on se fasse repérer aussi connement. Je tiens bon… Enfin, je fais ce que je peux mais je veille à suivre le rythme.
Tout Va Trop Vite.
Je ne vois plus rien autour de moi. De toute façon, il n'y a rien à voir. Je n'ai plus le moindre repère à part cet homme recouvert de tissu sombre. Je suis… J'entends les hommes gueuler comme des porcs, au loin. Ils ont dû remarquer que je n'étais plus dans leur piège, c'est con…
Je ne sais pas où il m'emmène, je suis perdue… Et putain, ma cheville me fait un mal de chien. Je crois que je me suis blessée au bras. Je ressens comme une piqûre, une sorte de tiraillement désagréable et j'ai l'impression de sentir un liquide chaud et poisseux… Du sang, probablement. Je ferme mon esprit, je le verrouille pour ne plus penser… Je me laisse simplement guider en priant pour trouver rapidement un abri… De la sécurité…
J'ai mal putain…
Messages : 844
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 5 Sep - 0:58
Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal. Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.
Les enfoirés n’étaient pas loin, ce n’était qu’une question de minutes, au mieux, avant qu’ils ne trouvent notre trace. Aussi, je bousculais la femme pour presser le pas. Pourtant, elle semblait au maximum de ses capacités. Je jurais jusqu’à ce que le chemin devienne plus large. Je repassais un bras à sa taille pour la remettre en appui sur moi afin d’augmenter la cadence.
Tiens le coup putain, on n’est pas loin !
Le chemin tourne, contourne un morceau de falaise et, enfin, le voici ! Amarré au rivage, mon petit canot à moteur. Je la pousse vers l’embarcation à l’instant même où une balle claque sur la roche.
COURS AU BATEAU ! MAGNE !
Je me précipite vers le nœud qui retient le cordage autour d’un arbre et le sectionne d’un coup de couteau. Je reviens en courant vers la barque et saute dedans, entrainant la blonde au passage. Je lui ordonne de s’allonger dans le fond tandis que je sors la clé et tourne le contact. On s’arrache alors à la berge dans un bruit de moteur et un nuage de fumée. Quelques balles nous manquent, l’une d’elles se plante dans le bastingage tandis que je zigzague autant que possible.
Après vingt minutes de chaos, nous rejoignons le fleuve et, surtout, mon bateau ! Le vrai, celui qui me sert de maison depuis plus de quatre ans maintenant. J’aperçois la tête de Fox, mon chien resté à bord. J’arrime le canot à côté de l’échelle, stabilisant l’un par rapport à l’autre.
Sur le coup, j’avais cru qu’elle avait perdu connaissance, mais elle semblait être encore avec moi.
Aller, un dernier effort ! Monte, apr… Putain, c’est quoi tout ce sang ?
Rebelote, je laisse tomber mon sac dans le canot pour la supporter et la hisser tant bien que mal en haut. Je redescends récupérer mes affaires avant de reprendre pied sur le pont. Le canot se retrouve à la traine, derrière, tandis que je démarre le moteur électrique et qu’on se met à avancer. Je pensais qu’elle m’aurait suivie, mais je ne la vois nulle part. Je ressors de la timonerie, mon chien excité comme une puce, devant moi.
Fox ! Tout doux mon beau. Merde, elle est où ? Elle a sauté à la flotte ?
Le bateau:
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 5 Sep - 9:16
Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne sais pas du tout ce qui se passe. Tout est très flou. Je me retrouve obligée de courir avec un pied extrêmement douloureux sur lequel je n'arrive pas à prendre appui. Je croyais que l'adrénaline nous aidait à ne plus sentir la douleur, ou, en tout cas, initiait tout un processus pour nous empêcher de souffrir dans ce genre de cas… Et vous savez quoi ?
MON CUL OUI !
J'ai l'impression de courir depuis des jours. Tout mon corps est en feu. Je me fais presque jeter dans une barque à moteur et je ne réagis pas. Je voudrai reprendre mon souffle, me reposer… Mais c'est impossible avec tous ces coups de feu autour de nous. Je suis partagée entre la peur de mourir et celle d'en finir tout de suite… parce que je suis fatiguée, merde. Je reste juste allongée sur le dos et j'observe le ciel… Il n'y a plus de cimes hautes… Nous sommes sortis des bois…
Peu après, l'homme en tenue de survie me trimbale avec lui. Il me relâche sur un sol humide… Je ne bouge plus. Si je dois mourir et bien, j'attendrais là. Voilà. J'en ai marre. Mon pied est si lourd que je devine sa taille. Il a dû gonfler et tripler de volume. Je reprends mon souffle, tout doucement. J'attends que les battements de mon cœur se calment un peu. Quand je me sens un peu mieux, je me traîne dans un renfoncement. Je ne suis pas vraiment cachée, mais je ne suis plus à vue non plus. J'enlève la botte en serrant les dents. J'ai envie de hurler mais je n'en ai même pas la force … Ouais, mon pied est moche. Je pensais à une foulure mais vu sa couleur, je peux déjà miser sur une vilaine fracture… Et ça, ça craint. On ne peut pas survivre avec un pied en l'air dans ce monde. C'est pas possible. Je retire ma veste pour aviser mon bras… Je n'avais même pas remarqué tout ce sang sur le sol… mon sang. Je trouve une belle coupure… Sans doute une balle qui m'a caressé le bras… Pas grave.
Je ferme les yeux, juste quelques secondes, pas plus… Puis je sens quelque chose de chaud, d'humide et qui sent la vieille charogne sur ma joue… J'ouvre les yeux en sursautant et je me fais aboyer dessus… Un chien ?
– Pardon, je t'ai fais peur ? murmurais-je, la gorge sèche. Tu ne vas pas me manger, pas vrai ?
Messages : 844
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 5 Sep - 10:23
Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal. Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.
J’entends Fox aboyer et descends donc le rejoindre. Je trouve la blonde, vautrée dans un recoin, un pied à l’air et une manche relevée.
Merde ! Tu t’es pas loupée… Avouais-je en me grattant la tête par-dessus ma capuche. On va descendre et je vais m’occuper de toi dès qu’on se sera éloignés ! Avant de retourner au poste de pilotage, je fais un détour par la réserve et reviens lui donner une gourde d’eau et une couverture. Je demande à Fox de rester sagement avec elle et il se couche à côté d’elle.
Un moment plus tard, je stop le moteur et jette l’ancre au milieu du fleuve avant de rejoindre la fuyarde. Je l’aide à descendre dans le bateau, longeant la coursive jusqu’à une cabine. Je l’aide à s’asseoir sur la couchette avant de poser une grosse caisse de soin sur la tablette, une lampe à LED éclairant ses blessures. Assis sur un tabouret à côté d’elle, je baisse ma capuche pour ensuite retirer mon masque et baisser mon foulard.
Bon, voyons ça ! Dis-je avant de me pencher sur sa cheville, visiblement cassée. Je vais d’abord m’occuper de ton bras pour éviter l’infection, ok ? Ensuite ta cheville. Désolé par avance, mais ça risque de piquer un peu. On y va ? Demandais-je d’un ton qui se voulait rassurant, même si c’était sans doute mitigé.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 5 Sep - 12:06
Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Il n'est pas méchant ce chien. Lorsqu'il comprend ma détresse, il vient gentiment me lécher les doigts. Je le laisse faire… Même si quelque part je me demande s'il n'est pas simplement en train de goûter mon sang. Ouais, j'ai pas vraiment des pensées très sereines là, tout de suite.
L'homme en tenue de survie revient, il semble surpris de mon état. Super, j'ai pas affaire à une lumière. Mais tant pis, je n'ai pas vraiment la force de protester alors je compte bien faire avec. Quel autre choix me reste-t-il en dehors de celui consistant à me laisser glisser du pont pour me jeter à l'eau ? Faut bien avouer que c'est un plan un peu trop risqué, pour l'heure… On verra si je survis déjà. Ouais, chaque chose en son temps.
L'homme demande à son chien de me surveiller et ce dernier se couche à mes côtés. Je lui caresse le flanc et le cabot se tourne sur le dos pour demander des gratouilles sur le ventre. Je ne peux pas vraiment y résister, il est juste craquant ce chien… Le masqué revient et m'offre une gourde et une couverture. Je le remercie et vide la gourde d'une seule traite… Je crevais de soif. Je m'allonge contre le chien pour lui offrir ses fameuses gratouilles. Je suis tellement usée que je manquerais presque de piquer du nez. Je crois bien que je me suis assoupie puisque je ne peux m'empêcher de sursauter quand les moteurs s'arrêtent brusquement.
L'inconnu rapplique et me pousse à me déplacer encore… J'ai plus du tout de force, alors je me laisse faire sans lutter. Me tuer lui serait très facile… Voire pire… Mais là, tout de suite, je m'en fout. Je veux juste dormir… Il me conduit dans une cabine, m'installe sur une couchette… Je ferme les yeux.
– Fais ce que tu veux… lui dis-je, épuisée.
J'ouvre un œil et remarque qu'il a retiré tout son attirail. Fut un temps, j'aurais pu le trouver plutôt beau, même s'il est plutôt sale. Je ne dois pas être dans un meilleur état cela dit… Je détourne le regard, manquerait plus que je le mette mal à l'aise à force de le dévisager…
Messages : 844
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 5 Sep - 13:48
Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal. Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.
Je commençais par découper sa manche avec des ciseaux d’urgence pour pouvoir nettoyer la plaie à son bras avant poser un bandage propre. Ensuite, plus compliqué, je bricolais une attelle pour sa cheville à partir d’un morceau de gouttière en plastique. J’avais retiré son pantalon pour installer mon entrave de soin, a grand renfort de mousse et de bandes pour rendre le tout à peu prêt confortable et, surtout, stable. Pouvoir faire une radio et la faire voir par un vrai médecin aurait été mieux, mais je n’en avais pas sous la main. Je devais reconnaitre, en revanche, qu’elle était résistante car, alors qu’elle aurait dû jongler, elle avait à peine crié. Elle avait même fini par s’endormir pendant que je terminais l’attelle.
Je terminais alors de lui retirer sa veste pour la laisser avec son débardeur et ses sous-vêtements. Ses fringues étaient de toute façon dans un état pire que le sien. Après avoir rangé mon matériel, j’avais déposé une gourde d’eau, deux fruits ainsi qu’un pantalon kaki et une veste noire sur la table avant d’éteindre la lumière et de la quitter.
J’allais ensuite vider mon sac dans la remise, déposant tous les objets que j’avais ramassé. Pièces mécaniques, électronique, bidons d’huile moteur, conserves, quelques bouteilles d’eau et des filtres. Déposant ma tenue, mon sac et mon armement, j’allais ensuite prendre une douche avant de remonter au poste de pilotage afin de surveiller les environs tout en faisant un point sur ma carte. Fox passa un moment à faire des allers-retours entre la jeune femme et moi, reniflant mon jean noir et ma chemise brune au passage. En dernier lieu, je dormirai un peu dans mon fauteuil, devant la barre du bateau. Ce siège était confortable et au moins, je ne dormais guère trop puisque la lumière du jour me réveillait tôt. Pour l’heure, je scrutais les environs, me demandant encore ce que j’allais faire de ma passagère.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 5 Sep - 14:03
Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
– Rahhh… putain de merde…
Le réveil est franchement brutal. Je retire tout ce que je disais à propos de l'adrénaline et toutes ces conneries : c'était vraiment efficace. À présent la jambe me fait extrêmement souffrir comme si… Comme si on avait tenté de me l'arracher sans y parvenir. Je la sens faible, comme friable en réalité. J'ai l'impression qu'elle est tout simplement passée sous un semi-remorque… En y jetant un œil, je comprends pourquoi j'ai autant mal. L'inconnu a dû la bouger dans tous les sens pour la faire tenir dans l'étrange attelle qui la maintient en place. Quelque part, ça me rassure, parce que ça signifie que la douleur va forcément s'estomper une fois que la pression sera retombée … Puis ça veut aussi dire que cet homme bizarre ne compte pas me tuer tout de suite. Sinon, pourquoi il se serait fait autant chier pour me sauver et me soigner ?
Je suis seule dans la cabine. La porte est entrouverte, je ne suis donc pas enfermée. A côté de moi se trouvent deux pommes, une gourde pleine et des vêtements… Merde, je suis tombée sur un ange en fait ? Je dévore les fruits… Ça fait du bien bordel. Vous savez depuis quand je n'en avais pas mangé ? J'essaie d'enfiler le pantalon mais avec l'attelle, c'est tout bonnement impossible de faire passer mon pied… y'a rien à côté pour que je puisse découper une ouverture… Tant pis, je resterai en culotte. Il a déjà tout vu donc bon, au point où j'en suis.
Je prends appui sur la tablette en face de moi et me relève en faisant attention. J'ai pas spécialement envie de tomber. Je ne sais pas trop où aller, mais j'y vais… accompagnée du chien qui vient de me rejoindre.
– Salut toi, lui dis-je avant de lui offrir une caresse. Il est où ton maître ?
Ouais, bon ok. Y'a que dans les films où le clébard comprend tout ce qu'on lui raconte et nous conduit à destination. Et des films, j'en ai pas vu un seul depuis des lustres… Alors je me contente d'avancer en prenant appuie, ça et là jusqu'à arriver sur le pont. Je suis fatiguée alors je décide de m'asseoir avec le toutou ultra câlin qui vient encore me réclamer des gratouilles. Son maître, il finira bien par me retrouver. Il connaît le navire lui au moins.
Messages : 844
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 5 Sep - 15:02
Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal. Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.
C’est Fox qui me tira de mon sommeil, bien avant le soleil. Je descends de mon fauteuil et me dirige vers l’arrière du bateau puisque c’est de là que provient le jappement. La pendule mécanique de la timonerie indique un peu plus de 4h du matin, aussi je frissonne en quittant mon poste. Je descends les escaliers pour trouver la jeune femme, assise et occupée à gratouiller mon terrifiant chien de garde. Je lance un regard suspicieux à ma bestiole qui se roule sur le pont, s’agitant de plaisir sous les doigts de la blonde.
Il fait peur hein ? Demandais-je avec une pointe d’ironie en m’accroupissant devant elle. Tu as l’air d’aller un peu mieux déjà, tu as repris des couleurs. Dis-je en remarquant cependant l’absence de pantalon.
Le pantalon ne te plaisait pas ? Tu vas vite avoir froid au cul là, tu sais ?Raillais-je avec un sourire taquin. Cela dit, vu l’état de ta peau, ce n’est peut-être pas plus mal, tu devrais passer par la case douche. Là, je n'ai même pas envie de te proposer de te réchauffer moi-même. Pouffais-je. La crasse était le lot quotidien des survivants, alors mieux valait en rire.
Je me relevais et lui tendais la main. Lui, c’est Fox ! Dis-je en indiquant mon chien. Moi, c’est Max et ça, c’est mon bateau-refuge. Je t’amène te laver, que tu puisses t’habiller avant de chopper un rhume ou une pneumonie. Je l’observais avec attention avant de finalement ajouter quelque chose.
Ah oui ! Tu peux rester jusqu’à être guérie, mais au premier coup de pute, je te débarque, peut importe que tu sois en état de survivre ou non, c’est bien compris ? Demandais-je afin que les choses soient bien claires.