Pas de Pschit. Il ne se voit pas lui faire ça, déjà, et en plus … Il y a quelque chose de flatteur à savoir que la jeune femme peut le toucher, ou le désirer, ainsi. Sans parler de ses insectes, elle est aussi vraiment belle. Elle pourrait avoir tout le monde qu’elle veut. Sauf Kiba. Logique. Mais elle pourrait avoir n’importe qui. Et elle le choisissait, lui. C’était … C’était bien. Il voulait ça. Il était honoré de ça… Alors, il la laisserait faire ce qu’elle veut. Et il la laissait gérer toute cette partie. Il ne savait pas s’il se sentirait de … De prendre des initiatives. Pas maintenant en tout cas. Mais il le fera. Sinon, c’était qu’il avait vraiment un souci, non ? BREF. Pas de pschit.

Il la regarde se rapprocher, observe ses iris qui semblent … Carnassier ? Comment des iris peuvent être carnassiers ? Il ne le sait pas, mais il sait ce qu’il voit. Quand elle lui promet, d’une certaine manière, qu’elle allait le manger, il la croit. Et il se demande surtout comment ça ? Parce qu’il avait déjà entendit dire que les femmes étaient délicieux, ou mangeable, ou à croquer … mais il se dit qu’ils ne mordaient pas réellement ses conquêtes (//SI). Il ne voit pas pourquoi il la supplierait qu’il la lèche, surtout qu’elle n’a rien demandé avant de le faire, elle, mais il penche la tête.

- D’accord.

Il était d’accord. Après tout, pour le moment, il ne comprend pas réellement tout ça. Oh. Il comprenait qu’elle était belle et qu’il pouvait avoir envie d’elle. Mais quelque chose dans sa tête le bloque encore et ne lui fait pas penser au sexe de manière très « sérieuse ». Comme s’il attendait de voir pour y croire. Il rentre en ignorant tout le monde, voit les gardes et fait un haussement de sourcil qu’elle ne perçoit pas… mais qui voulait dire « tu vois, ils y ont pensé, à savoir ce que tu fou avec moi ». Quand elle se tourne pour le conseil, Shino s’approche et sort la main de sa poche pour caresser la joue de Shinra en silence. Il ne dit rien, caresse juste la joue avant que la porte ne s’ouvre et qu’il la laisse passer.

Tsunade, et ses poumons prêt à sortir, les regarde derrière son bureau. La discussion est simple. Elle pose des questions à Shinra, Shinra réponds avec plus ou moins de folies. Parfois, Tsunade tourne les yeux vers Shino qui affirme ce que Shinra peut dire.

- Shino sera ton référent dans la ville, si cela te convient. Si tu veux être une habitante officielle, voir même un ninja, de Konoha, il y a des papiers à faire, et des preuves de tes capacités. Biju ou pas, on ne peut pas se permettre d’avoir un traître parmi nous. Mais bon … J’imagine que le clan Aburame sait ce qu’il fait. Le chef de clan t’a approuvé et se porte garant, ainsi que tous les membres encore en vie.

Shino n’était pas surpris. Leur famille, bien qu’étrange, était aussi sous forme de ruche. Kuro était peut-être chelou à sa manière, différente des autres de la famille par son sourire et sa douceur, mais le clan Aburame faisait confiance à ses membres. Si Shino disait que Shinra était une allié, alors elle l’était. Si Kuro disait la même chose d’une inconnue, alors Shino et les autres le croiraient. Ils n’étaient pas le genre à risquer de faire venir quelqu’un. Shino se demande tout de même si ce n’était pas un peu risquer. Il faisait confiance à Shinra, mais sans aucune preuve. Il le faisait juste, c’est tout. C’était bien la première fois qu’il faisait quelque chose d’inconscient comme ça. Kiba s’était lui aussi porté garant, mais pas le clan Inuzuka, qui ne connaissait pas Shinra. Logique. Après avoir posé d’autres questions à Shinra, et répondu aux siennes sur les missions en cours contre l’akatsuki, Tsunade les laisse partir. Shizune arrive et donne un sachet à Shino avec des habits à l’intérieur. Précisant que c’était des habits de Tsunade dont elle ne voulait plus. Shizune laisse couler un regard vers la poitrine de Shinra avant de faire un hochement de tête et repartir avec son cochon dans les bras. Shino se dit que son invité allait devoir faire des essayages (//Niark niark) pour trier tout ça et ne garder que ce qu’elle peut mettre. Il se retourne et lui tends la main pour sortir.

- Tout s’est bien passé, dit-il en soulignant l’évidence alors que sa main était toujours entourant celle de la jeune femme même quand il mit un pied dans la rue. On va passer chez moi, poser tout ça, te montrer ta chambre, et trier les affaires que tu veux garder.

Et dans sa tête, pas un seul instant il se dit que ça peut être dangereux d’amener Shinra dans sa maison… Surtout que là, tout le monde travaille, donc ils seront seuls à la maison … Et qu’en plus le lit était tout propre et sentant bons… Ouais… Lui, il ne se dit pas un seul instant que c’était clairement la tentation de l’ange qu’il proposer. Ce petit innocent.

Pas de conseil, on. Juste un contact sur sa joue. Elle rougit un peu. Il a une grande capacité à lui clouer le bec, Shino. Il ne dit rien, elle ne voit même pas ses yeux quand il lui fait face, caché derrière ses lunettes de soleil. Elle a très envie de voir ses yeux. Mais elle ne fait rien et le laisse la toucher à peine. Pas besoin de conseil, finalement. Juste un peu de la force de Shino et de son apaisement.

Shinra se tient à peu près correctement. Enfin elle se tient bien. Elle a juste tendance à digresser un peu (beaucoup) et à raconter des trucs limites de l’hors sujet; Raconter la vie amoureuse de son père/sensei quand Dame Tsunade lui demande simplement si elle a un supérieur direct ou un capitaine d’équipe à Kusa. Erm. Mais c’est pas bien bien grave. Elle fournit ses coordonnées à l’Hokage, en plus de son chef de village, même si elle doit forcément les avoir dans un coin. Kusa est un village ninja, même s’il est petit, et qu’ils se consacrent à des affaires moins lourdes et de moins grandes envergures que … Bah que l’Akatsuki, par exemple. Shinra découvre un peu ça en en parlant, parce qu’elle n’y avait pas réfléchit jusque-là. Mais il est certain que se mettre au service de Konoha lui donnera bien plus de possibilité d’aider à ce niveau, peu importe la manière au final. Bref. L’entretien se termine et la jeune femme ouvre de grands yeux plein de surpsie quand Shizune lui offre encore de nouveaux vêtements.

“Mais, mais, mais, vous êtes ultra-gentils dans ce village ! Vous êtes élevé au Xanax ou bien ?”

Ta gueule, wesh, prend les vêtements et puis c’est tout. Shinra s’amuse du regard de la brune sur sa poitrine, et se retient très très fort de lui dire “éh éh! c'est maman qui l’a fait !”. Au lieu de ça, elle la remercie avec plus ou moins de mesure. Et puis elle attrape la main de Shino de sa main libre en lui adressant un grand sourire. Contente de ce geste pourtant simple. Elle le suit dehors et se concentrant sur ce contact. Il a de grandes mains toutes chaudes. De longs doigts tout fins. Elle adore cette main dans la sienne, Shinra. Deuxième morceau de peau du jeune homme auquelle a accès.

“Oui ! T’façon j'suis adorable. Personne ne me résiste. Même pas les femmes hétéro, c’est dire ! En vrai elle est canon ton Hokage. J’suis pas branchée filles, hein, même si c’est déjà arrivé. Sur un malentendu, ahah. Mais j’aimerais bien lui ressembler quand j’aurais son âge. Non mais c’est vrai qu’elle a 54 ans ?? C’est un délire. Faudra que j’lui demande ses crèmes beauté. Et sa marque de soutif aussi, parce qu’ils sont encore trop beaux ses seins.”

Oui, Shinra parle de la poitrine de l’Hokage, comme ça au calme. Y a quoi ? Elle balance la main qui tient celle de Shino au rythme de leurs pas. Marquant son enthousiasme et le binz perpétuel qui se passe entre ses neurones. Et dire que Matatabi est tout de même d’un naturel discret et silencieux malgré ses remarques ponctuelles. Elle se cause déjà toute seule, toute seule, Shinra, même sans lui. Même sans interlocuteur. Et c’est un peu ce qu’elle fait, parce que bon, Shino, il ne doit pas avoir de grands avis sur Dame Tsunade, si elle a bien l’compris l’animal, ahah. Mais ça lui permet de fixer son attention sur autre chose que le fait que le jeune homme est en train de la ramener chez lui. Erm. Et du coup oui, elle se concentre sur les seins de l’Hokage. Logique à la Shinra, faut pas chercher.

“Mais oui j’adore !! Faire un essayage avec des fringues que je n’ai même pas acheté, ahah. C’est ça le bonheur ? Incroyable. Tu veux que je te fasse un défilé ? Je vais te faire un défilé. Comme ça tu me diras ce que tu aimes ou pas. Ou ce que tu préfères plutôt, ahah. Je mets teeeellement de fringues différents, vraiment. Alors si t’as des préférences, je veux savoir. Comme ça je saurais quoi mettre pour quand on aura un vrai rencard. On aura un vrai rencard, hein ?? J’veux pas restau, rose et chocolat, j’me fous de la forme. Mais un moment qu’on aura que pour nous deux. Où je pourrais te séduire comme je veux, ahah.”

MAIS QU’EST-CE QU’ELLE CAUSE ! Y a presque plus de dialogue que de narration avec celle-là ! Ça fait rire la blonde, de causer. En guettant la mine éternellement sérieuse de Shino. Elle va le bouffer, ptn. Elle a sérieusement envie d’aller lui mordre la joue qu’elle a léché un peu plus tôt. Grrr. Pas maintenant. Encore un peu. Elle se demande s’il y a quelqu’un chez lui. Forcément. Elle espère pour lui que oui. Elle espère pour elle que non.

Ils font la route jusque chez le clan Aburame. Shinra se faisant la viste du village toute seule en pointant les différents lieux du doigt tenant son sac (qi virvolte de fait dans tous les sens), et commente tout, guettant du coin de l’oeil les réactions du ninja. Pour voir si elle a raison ou se trompe. Pour voir si ce sont des lieux qu’il apprécit ou pas. Et puis finalement, il lui semble qu’ils arrivent à destination. Shinra observe l’étrange agencement de leurs maison.

“Ah oui. Vous êtes VRAIMENT très proches les uns des autres. Il y a du monde ?”

- Il n’y a malheureusement pas que des gentils.

Plusieurs membres de l’akatsuki appartenaient à Konoha…Ou ex membre. Parce que le serpent moche était un membre de Konoha, avant, bref. Il n’y avait pas que des gentils. Personne n’avait envie de se supporter certains ninjas au sommet de leur art de vantardise… Surtout que la plupart des vantards étaient moins puissant que les gens comme Shino ou Kiba. Kiba ne se vante rarement de sa puissance. Il vante la puissance de son chien. Pas la même chose. Si on doit écouter Kiba, il y a Akamaru en tout premier, les autres chiens, dont ceux d’invocation de Kakashi, et les ninjas. Mais ce n’était pas le propos. Ils n’étaient pas tous gentils ici. Mais la plupart était de bonne personne. Il y avait des gens à l’écoute, sincère, et surtout qui s’adapte aux problématiques. Si on regarde bien, Gaï sensei est le sensei qui est le plus gentil, parce qu’il a accepté ce qu’aucun n’a eu le courage de faire.

- Si tu veux vraiment ses informations, répondit-il sérieusement à nouveau, il faut que tu demandes à Shizune, la femme qui nous a passer le sac. Elle est celle qui gère tout pour l’Hokage. Elle doit connaître ce genre d’information.

Que personne ne penserait demander. Mais Shinra est Shinra, elle peut demander. Shino se demande souvent comment Shizune fait pour supporter Tsunade. Il ne doute pas une seule seconde que la pauvre doit faire tous les papiers que Tsunade délaisse. Pas ninja mais clairement plus utile que la plupart quand il s’agit de lire, vérifié et rangé des rapports.

- On ira en acheter plus si tu en as besoin. Et si ça peut te faire plaisir, tu peux faire un défilé.

Et il ne se doute MÊME PAS un peu que KIBA ET SA SŒUR SONT LES MÊMES. Même pas un peu de loin. Non. Il est totalement loin de tout ça, donc pour lui, il y avait pas de raison d’empêcher la jeune femme de faire son défilé si elle en avait envie…

- Mais je crois que ma préférence va à ceux où tu te sens le plus à l’aise, répondit-il après un petit temps de réflexion. Et, il faudra juste me dire la différence entre un rencard et maintenant.

En disant ça, il s’arrête pour montrer leurs mains toujours jointes depuis qu’ils avaient quittés l’Hokage. Il avait sentit sa main, depuis le début, mais il ne s’arrête sur l’existence de cette main dans la sienne que maintenant. Un petit coin de son esprit lui fait remarquer que c’était agréable. Tout comme se faire lécher la joue. Mais il repousse le souvenir pour se concentrer sur le moment présent. Il n’avait jamais eu de rencard… LOGIQUE. Donc il ne voyait que mal la différence entre ce moment où ils seront tous les deux à la maison, seuls, et un autre moment où ils seront tous les deux. Surtout si elle ne veut pas de restaurant et tout ça… Cela change complètement toutes les idées qu’il connaissait de Kiba. Il lui réponds succinctement quand elle parle des lieux. Par oui, par non, par un haussement d’épaule jusqu’à arrivé dans la maison. C’était une grande maison, mais une maison. Le laboratoire, parce qu’ils ont un laboratoire pour faire des expériences non violentes sur leurs petites bêtes, était plus loin.

- Il y a mes parents, dans l’aile nord. Mes frères, même si un ne dort que rarement ici, dans l’aile Est. Les salles bains, salle d’eau, baignoire, salon, etc, dans l’aile Sud, dit-il en montrant d’une main les différentes portes de l’aile sud. Et moi et les chambres d’amis dans l’aile Ouest.

Il enlève ses chaussures pour ouvrir le couloir qui mène directement sur le contour de l’étang qui compose la maison. Il prend des chaussons et en donne à la jeune femme aussi. Il pose rapidement la main sur le mur alors qu’un mille patte vient s’enrouler autour de ses doigts.

- C’est Mukade, le gardien de la maison. Il prévient des intrus, surveille, et balance. Et nous sommes seuls pour le moment, il me le confirme.

Et il n’a aucuuuuuune idée de ce qui pourrait advenir de cette information pour la jeune femme alors qu’il traverse les couloirs extérieurs, laissant les portes coulissantes fermés pour arriver devant une chambre en particulier qu’il ouvre. Il y avait aussi un mur végétal, mais les insectes avaient désertés les lieux pour laisser seulement l’odeur des plantes vertes et leur luminosité. Il y avait un lit, simple mais deux places, avec des sacs en plastique dessus.

- Voilà ta chambre.

Et non. Il ne pense pas à lui montrer la sienne tout de suite. Parce que ça ne lui vient pas à l’idée. Il ferait le tour du propriétaire plus tard.

"La différence entre un rencard et maintenant …. Et bien je dirais qu'un rencard, c'est un moment préparé et consacré uniquement pour l'autre personne, et pour se retrouver à deux. Un moment où on passe de bon temps, on s'occupe l'un de l'autre et on se cherche. Enfin on se drague je veux dire. Avec où sans rapprochement physique. Plus ou moins important lui même. Ça dépend des gens et de l'avancement de la relation…"

Ça lui plaît bien de réfléchir à la question, à Shinra. Elle compare la situation qu'elle décrit et celle qu'ils sont présentement en train de vivre, puisque c'est ce que demande Shino. Et elle remarque en effet qu'il y a pas mal de points communs. Mais ! La jeune femme lève un index en l'air pour interrompre Shino (genre il va prendre la parole sauvagement comme ça) pour apporter une précision.

"Et ne dit pas que la tout de suite c'est un rencard. Parce que crois-moi que je ne me retiens pas dans un rencard normalement. Et là je me retient fort fort fort de ne pas aller vérifier ce qu'il y a sous tes vêtements."

C'est une menace indirecte. Puisqu'elle vient de dire qu'elle ne le faisait pas maintenant parce qu'ils n'étaient pas en rencard … ça veut dire que quand ils seront en rencard … voilà voilà.

Son petit sourire de prédatrice pensive toujours aux lèvres, elle l'écoute lui expliquer l'organisation de sa maison. Elle ne note pas du tout (SI !) que leurs chambres sont belles et bien l'une en face de l'autre.

"C'est giga grand chez vous ! Ça a l'air trop cool !"

Ouais, pour elle tout ça ne paraît pas juste grand mais carrément immense. Shinra ayant toujours vécu dans la petite maison de son "père"/sensei, aussi loin qu'elle s'en souvienne. La jeune femme fait bien attention à suivre tous les faits et gestes de Shino pour respecter les règles de la maison. C'est une petite peste insupportable, mais elle est un minimum bien élevée. Leur maison, leurs règles. Elle s'incline ensuite devant la bestiole autour du doigt de Shino.

"Bonjour Makude. Je suis Shinra. Et y a Matatabi avec moi, je ne sais pas si tu peux le sentir. Enchantée !'

Oui. Elle les présente tous les deux au mille pattes. Parce que c'est le gardien des lieux, et pas seulement une bestiole. Et puis ça la distrait de l'information principale. ILS SONT TOUS SEULS. Enfin son subconscient est déjà en train de traiter l'info et de réfléchir aux possibilités, ahah. La petite vicieuse.

Elle suit Shino jusqu'à ce qui s'avère donc être sa chambre.

"Oouuh ! Un deux places ! Trop bien !"

Trop bien pour les trucs angéliques. Mais aussi trop bien pour pouvoir s'y étaler comme une étoile de mer et ronfler. Les deux idées la tente bien. Surtout vu ses conditions de vie ces dernières semaines (même si elle ne s'en plaint pas). Et puis elle tourne la tête vers Shino, et il se peut qu'elle penche plus pour l'un des deux finalement, ahah.

Shinra fait quelques pas pour rejoindre le lit et y déposer les vêtements donnés par Dame Tsunade, et tout sortir de leurs sacs. Elle remercie encore Shino pour lui avoir déniché tout ça avant de faire un tri rapide déjà entre ce qui lui plaît et ce qui ne lui plait pas du tout.

"Essayages !! Assieds-toi et aide-moi !"

Qu'elle s'écrit, une fois le tri fait. La blonde geste un regard vicieux à Shino qu'elle attrape par la manche pour le faire s'asseoir sur le lit. Et puis, comme si c'était absolument normal, elle retire son yukata devant lui, se retrouvant en sous-vêtements de dentelle rose devant lui. (Oui elle a acheté des sous vêtements sexy exprès.) (Et non, non, ce n'est toujours pas un rencard, ahah.) Shinra reste comme ça encore quelques minutes, en chantonnant, debout juste à côté de Shino pour composer quelques tenues avant d'en passer une première. Faisant bien entendu attention à s'habiller dans des gestes un peu plus sexy que ceux qu'elle fait tous les jours quand elle est toute seule.

"Dis donc elle aime bien les trucs courts aussi la sœur de Kiba. Ça m'arrange bien, ahah. Qu'est-ce que tu en dis ?"

Spoiler:

un petit assortiment des autres trucs qu'elle essaye après ahah:

Il avait accepté la différence, subtile et surtout impossible à définir de son côté, entre un rencard et un pas rencard. En gros… Un rencard… Il devait y avoir plus de … retenu… Dixit la meuf qui venait de lui lécher la joue en plein milieu de la rue … Ouais. Il allait devoir demander de l’aide à un ami… Kiba arriverait peut-être à lui expliquer, une fois qu’il aura fini de se foutre de sa gueule en disant que Shinra est trop parfaite, et qu’il aurait voulu voir ça, et qu’il avait manqué ça…. Shino allait lui faire bouffer une mouche. Bref. Il allait devoir demander parce que … si se faire lécher, et on va biiiiien garder ce détail en tête durant toute la réflexion du brun, donc… Si se faire lécher était avoir de la retenu … C’était quoi un rencard ? Non parce qu’il était sûr que les rencards qu’il avait déjà vu, entre Kurenaï et Asuma mais faut pas le dire, ça ne finissait pas toujours en léchage de visage. Et s’il trouvait dégeu l’idée d’Asuma léchant le visage de sa sensei, il ne pu s’empêcher de penser que ça devait être vraiment très … différent, quand la langue appartient à Shinra… Ouais. Bref. Il ne pose pas la question. Il accepte. Là, elle se retient. Sinon elle aurait déjà « vérifier ce qu'il y a sous ses vêtements. ».

- Mon corps. De la peau, précisa-t-il.

Parce que c’était un fait, sous ses habits, il y avait sa peau, en premier, puis la chair, les muscles, ses os, au milieu de tout ça il y avait entremêlé avec ses veines son flux de chakra et ses insectes. Ouais. Pas de quoi aller vérifier quoi. Il y avait juste lui, avec sa peau, dessous. Il montre le mille-pattes qui se dandine sous les doigts de Shino.

- Il est content qu’on le salue. Et non, il ne le sent pas. D’habitude, même en sachant qu’il est là, on l’ignore. Ou Kiba essaie de l’attraper pour s’amuser.

Parce que les chats et les chiens, ça avait la même réaction face aux mouches ou aux insectes, ça tente de les bouffer. Si ça picote, il recrache, si c’est un peu dodu, ça le mange, si c’est un peu fort ça s’amuse avec. Makude avait prit l’habitude et s’en amuser. Faisant entièrement confiance aux chiens de Kiba pour ne pas le digérer. Et à Kiba. Shino finit par le remettre à l’entrée pour qu’il puisse repartir s’occuper de ses affaires, qu’importe ce que sont les affaires d’un mille-pattes. Dans la chambre, il lui laisse fouiller alors qu’un micro sourire apparait. Il n’avait pas dépensé un centiment et elle était heureux. Il espérait pouvoir lui trouver mieux, avec un peu d’effort. Elle l’assoie sur le lit, il se laisse faire. Et il se fige.

Bah, après, ce n’était pas comme s’il avait l’habitude d’être très très mouvant, hein, mais là c’était au-dessus. Certains insectes, dont ceux qui vivent dans son corps, avaient ce qu’on appelle un « métabolisme de survie ». C’était une façon, simplement, d’arrêter absolument tout son métabolisme, même le cœur ou le sang dans ses veines, pour laisser passer le prédateur. La seule chose de fonctionnel était le cerveau, qui traite les informations, et les yeux, pour voir les informations. Le reste était figé pour ne rien donner.

Et là, Shino était figé alors que ses yeux parcouraient la jeune femme. Heureusement, ses lunettes permettaient qu’on ne sache où il regarde. Il laisse ses yeux parcourir ses seins. Elle avait raison, ils étaient imposants, mais ils avaient l’air doux, et cette idée était en train de se faire traiter dans son métabolisme de survie. Elle avait des jambes longues, des fesses fermes et … Ses yeux furent attirés par cette place, entre ses jambes. Il pouvait voir sa peau et quelques poils blonds, un petit duvet qui prouve qu’elle avait fait un petit passage sous le rasoir. Et son métabolisme de survie se fit d’autant plus fort. Ce n’était plus seulement son cœur qui avait arrêté de battre pour éviter les rougeurs ou autres réactions intempestives dans son pantalon, mais son cerveau qu’il éteint pour ne pas avoir les informations. Rien… Ni même quand il la voit s’habiller. Au bout de la première tenue, son cerveau lui rappela que s’il coupe tout trop longtemps, il va littéralement mourir. Il rallume à peine son cerveau, trouve un moyen de nuancer son métabolisme pour que peu, mais assez, de sang continue à être pomper dans son cœur pour irriguer le tout. Sauf là.

- Hana adore les choses courtes quand elle n’est pas en mission. Et me montrer ses tenues aussi. Mais elle te va mieux qu’à elle.

Hana adorait essayer d’avoir une réaction de la part de Shino… D’ailleurs, Shino pense qu’il a plus souvent vue Hana, et la mère de Kiba, en petite tenue que les petits copains d’Hana. Parce que… apparemment c’est drôle. Shino ne comprend pas. Mais il ne comprend pas souvent. Son métabolisme de survie toujours en marche, il la laisse se déshabiller à nouveau avant que son cerveau, qu’il aurait dû laisser éteint, ce traître, ne demande.

- Tu es sûr que ce n’est pas un rencard ?

"AAALLLLLEEEEEEEEEE !
_ Non.
_ Maaaaat !
_ J'ai dit non.
_ Mmaaaiiiiiiiss ! Aide moi s'il te plaît !
_ Tu t'es mise là-dedans toute seule. Tu te démerdes.
_ Maaiis ! T'es pas cool comme colocataire.
_ Dit l'exhibitionniste.
_ Ahahah ! Oui ! Allé ! Vite fait.
_ Aarrrr… t'es une relou tu sais ?
_ Oui. Alors ? Il mate ?
_ Bah bien sûr qu'il mate !! T'en doutais franchement ?
_ Mais je sais paaaass !!! Je sais pas avec lui wsh ! Monsieur "sous les vêtements y a que de la peau".
_ Ahahahah !! Je l'aime bien finalement, tiens. Ça me plaît bien qu'il vous mettent, toi et les jumeaux, en difficulté.
_ Tsss. Arrête d'appeler mes seins comme ça.
_ J'appelle tes boobs comme je veux tête de nœud. Bon. Ton gars, il va caner par contre su tu restes trop longtemps à oilpé.
_ Ah bon ?
_ Ouais. J'ai l'impression que c'est en train de s'éteindre à l'intérieur de lui.
_ De … quoi ??? Je le fais … le contraire de bander ? Jlui plaît pas à ce point wesh ???!!!!!
_ Bah non.
_ QUOI ??!!!!
_ Je déconne. Il a réagit tkt, mais c'est bizarrement en train de s'éteindre dans lui. Jcrois qu'il est en train de se retenir à en crever.
_ Aaaaah ! Mieux !
_ T'es le diable.
_ Dit le démon.
_ Ahahah. Nan mais sans déc rhabille toi. Pour une fois qu'un type correct te supporte ce serait con de le tuer.
_ Ouais, ouais, ça vient !"

Heureusement qu'elle a des années d'entraînement derrière elle, de poker face malgré ses discussions mouvementées avec Matatabi. Sinon elle aurait l'air globalement cinglée. Et surtout la tout de suite, elle serait entre la panique et l'hilarité pendant son essayage. Et ça serait fort moins sexy, ahah. Et vu qu'elle avait prévu ses sous-vêtements (et son corps) pour une occasion dans le genre, ça serait dommage de tout cacher, ahah.

Bref. Elle fait mine de rien, même si elle a toujours son air très "Shinra" sur le visage. Et ses yeux se puissent un peu quand Shino évoque les "essayages" d'Hana.

"Ah oui ?? Mh. Contente qu'ils te plaisent davantage sur moi que sur elle."

Mmmmh. C'est ce qu'elle retient. Il les préfère sur elle que sur Hana. De ce qu'elle comprend de Shino, il est bien le genre à n'avoir aucun avis sur ce genre de sujet. Mais. S'il préfère, il émet un avis, positif qui plus est, à son sujet. Et ça c'est trop biieeennnn !! Ça plus les réactions physiques du jeune Hollande décelé par son démon, Shinra les prend comme des victoires. Et quelque part aussi, ça la rassure. Il est si … pragmatique et taiseux. Alors elle cherche des feux verts dont elle puisse être certaine d'une façon ou d'une autre.

La jeune femme, plutôt satisfaite sa tenue et de la réaction de Shino, passe à la suite. Délaissant le côté sexy de ses gestes pour juste se déshabiller et pouvoir passer à la tenue suivante. Sauf que le jeune homme reprend la parole, dans une question qui la fige. Elle reste une seconde les bras en l'air avant achever de retirer son haut, et même si Matatabi lui dit que ce n'est pas une bonne idée, elle se rapproche de Shino. Pose une main sur l'un de ses genoux pour pouvoir se pencher vers lui (je vous raconte pas la vue qu'il se tape au passage) et le regarder bien en face. Sauf qu'elle fait face à deux vitres noires opaques à travers lesquelles elle ne voit quasiment rien. Alors elle lève une main, et lui retire délicatement ses lunettes.

Elle avait un truc à répondre à sa question, mais Shinra a oublié. Elle bloque un instant sur les yeux fins et étirés de Shino, en brusque contraste avec ses lunettes arrondis. Elle a les lèvres qui s'entrouvrent de surprise et d'autre chose. Et le jeune femme se rend compte qu'elle ne respire plus. Il n'y a plus personne qui respire dans la pièce. (Ptn, bravo Shin, on va tous crever à la vitesse là !) Mat lui arrache un sourire et la blonde se remet à respirer. A penser et à parler.

"Tu veux que ça en soit un ?"

Pour elle, ça devient compliqué en vrai. Elle nage entre deux eaux, entre sa retenue à lui sauter dessus, mais son envie de lui faire un minimum d'effet. (Raté pour le "minimum".) Et là tout de suite elle a très très envie de … Shinra baisse les yeux sur les lèvres de Shino qu'elle peut voir maintenant. Au proche et un peu plus haute que lui. Uhm. Elle s'éclaircit la gorge et se redresse d'un coup. Faisant mine de simplement rire avec douceur alors qu'elle a le feu entre les pattes.

"Ahah, on fait comme tu veux Shino. Parce que si ça ne tenait qu'à moi … je ne remettrai pas de vêtements"

OK, monsieur n'est pas doué en sous-texte mais il devrait comprendre celui-là non. Non parce que en plus, pour rajouter à la difficulté, parler explicitement de sexe à tendance à l'exciter. Alors si Shinra doit appeler une chatte une chatte (//pardon, mais elle était facile mdrr), ça ne va pas calmer la situation. Ce qui peut le faire, en revanche, c'est se rhabiller. Ce que le jeune femme fait en passant la seconde tenue. Avec une jupe en jean encore plus courte. Oups.

- Hana est un boucan, dit-il pour détourner la conversation des formes de Shinra.

Mais bon, pas sûr que le meilleur moyen pour éviter d’avoir envie d’une fille était de parler d’une autre hein … MAIS on va tout de même essayer, parce que Shino ne voit pas ce qu’il pourrait faire de plus pour faire « comme si tout aller bien ». Est-ce que Shinra faisait ça pour avoir une réaction … de rencard avec lui ? Est-ce qu’elle faisait ça naturellement parce que se déshabiller faisait naturel ? Il n’en sait rien. Il n’ose pas trop demander, parce qu’on parle de son corps. Ouais. Non. Il ne sait pas. May be il aurait dû laisser son corps fonctionner comme il faut ? Mais il avait eu besoin de se protéger de … Des stimulis qu’elle lui envoyé en pleine tronche alors … ouais… non. Bref. Il a posé la question pour savoir. Parce que si ce n’est pas un rencard … Qu’est-ce que ça sera quand ça en sera un ? Non parce que … voilà quoi. Il observe sa réaction alors qu’il laisse son cœur battre un peu plus fort, juste pour bien irrigué tout ça. Pour qu’il puisse réfléchir sans trop se poser de question sur sa survie. Il la regarde approcher, approcher, approcher. Mettre une main sur ses genoux, mais il n’a plus de sensation dans les extrémités, ce qui est mieux, et qu’elle le regarde. Il renvoie son regard, bien qu’elle ne le sache pas … et elle enlève ses lunettes. Il aurait pu dire beaucoup de chose. Non. Déjà. Mais il n’en avait pas eu l’envie. Il n’enlevait pratiquement jamais ses lunettes, même chez eux, la famille Aburame avait la même tenue. Dans leur chambre, ou des rares moments de tranquillités, ils se permettaient d’être plus … normaux. Son père n’avait pas réellement apprécié quand il avait su qu’un boucan comme Kiba avait le droit de rentrer dans leur intimité sans demander. Shino avait donné ce droit à Kiba. Comme il avait le droit de le faire chez Kiba, aussi. Mais même Kiba n’avait vu que dans des rares occasions son meilleur ami sans ses lunettes. Ou sans sa veste et sa capuche.

Bref. Est-ce qu’il veut que ça en soi un ? Mhhhhh Heuuuuu Brrrrr …. Il n’était pas un ordinateur mais il avait l’impression de ramer (les meilleurs amis font la même chose au même moment niark niark). Il la regarde se reculer. Il l’observe se rhabiller, sans répondre à sa question. Qu’est-ce qu’il veut ? Il réfléchit. Il fait vraiment tout pour trouver la bonne réponse. Il allait lui dire qu’il n’en sait rien. Ouais. C’était la vérité. Inutile vérité qu’il ne devrait même pas vocaliser d’ordinaire, mais c’était ce qu’il devait dire.

- Tu es belle.

Quoi ? Hein ? Ce n’était pas du tout ce qu’il devait dire ! Il avait dit de dire qu’il en savait rien, pas se focaliser sur son corps, sa poitrine, ses jambes, ses bras, ses yeux, ses lèvres ou ses cheveux. Juste. Il n’en sait rien. Pourquoi il a dit ça ? Merde le métabolisme de survie avait grillé un fusible ou quoi ? Non mais … NON. Il avait oublié de rallumer totalement son cerveau, et maintenant il paniquait intérieurement alors qu’il était comme une mue de cigale, vide et sèche. Mince alors. Son cerveau ne le laisse pas revenir à lui totalement.

- Je ne sais pas si c’est normal, mes réactions. J’ai préféré tout bridé pour éviter. Et je ne sais pas si je fais bien. Mais si je fais une erreur, tu risques de te rencontre compte que tu mérites beaucoup mieux que moi.

Rhabillée dans une tenue qui lui va et qui lui plaît, Shinra se demande si elle va tenter d'essayer les suivantes maintenant. Toujours devant le ninja. Mh, mh. Elle hésite. Le temps d'hésiter et de s'auto-admirer, Shino reprend la parole. Et la fige sur place. Elle s'en voudrait presque d'avoir agit comme élément la fait. Ou pas. Elle cligne des yeux, réfléchit à quoi lui répondre. Puis agit.

Elle revient silencieusement devant Shino. Se baisse pour poser un genou à terre, puis le second. Shinra attrape une des mains du jeune homme et lève les yeux vers lui.

"Je vais t'embrasser. Une fois. Et pas trop longtemps. Enfin je vais essayer."

Ses yeux roses divaguent vers le mur, et l'un de ses sourcils se lève l'air de dire "c'est pas gagné gagné". La jeune femme a un bref sourire à cette pensée et reprend dans le plus grand sérieux.

"Je mérite ce que je veux. Et c'est toi. D'accord ?"

Shinra attend de voir si elle se fait pschiter, avant de se hisser sur ses genoux pour s'approcher du jeune homme. Tranquillement, surtout sans le brusquer.

"Tu as de très jolis yeux, tu sais ?"

Si le reste est à la hauteur de ses yeux, elle est mal barrée, Shin. Enfin d'une part elle a tiré le gros lot (//errrmmmm), mais d'autre part, ce sera d'autant plus dur de résister. Et non, non, c'est pas une bonne idée de penser à ça alors qu'elle s'approche de lui, encore. Une main toujours dans la sienne et l'autre qui baisse le col de Shino pour avoir accès à sa bouche, Shinra termine de combler la distance entre leurs lèvres. Elle fait ça doucement. Gentiment. Sa langue ne faisant qu'une brève apparition pour goûter la lèvre supérieure du jeune homme. Elle ne le quitte pas des yeux pendant ce baiser, fascinée par cet homme étrange qu'elle tient du bout de ses lippes. Et elle recule, se laisse tomber sur les fesses avec un grand sourire satisfait. Presque surprise de ne pas être encore plus frustrée.

Shinra soupire de béatitude avant de reprendre la parole.

"Tu ne peux pas faire d'erreur, Shino. Tu apprends. Tu vas forcément y aller à tâtons, découvrir des choses que tu aimes ou que tu n'aimes pas. Peut-être que tu n'as pas aimé que je t'embrasse et … c'est OK. Il y a des gens qui n'aiment pas embrasser. La seule qui peut faire des erreurs c'est moi en y allant trop fort avec toi."

La jeune femme regarde les vêtements sur le lit et le yukata qu'elle a abandonné par terre. Un nouveau petit rire lui échappe et elle se mord la lèvre inférieure.

"Désolée … je crois que j'ai poussé le bouchon un peu loin en me déshabillant  devant toi. J'ai encore du mal à te lire, et je voulais savoir si je te plaisais … et j'ai mes mauvais instincts qui sont vraiment en train de bouillir là … Mais tes réactions sont normales. Y a pas mal d'hommes qui seraient déjà en train de me prendre là où tu es assis, si j'avais fait ça devant eux."

Ouep, ouep, ouep. Shinra fronce son museau et regarde ailleurs. Le mur végétal. Pour éviter de trop visualiser Shino lui faisant l'amour sur le lit. Ou sur le parquet, exactement là où elle est. Ahah. Erm. Elle se relève d'un coup. Faut arreteeerrrrrrrr de penser à ça !!

"Bref. Je finirai peut-être mes essayages plus tard. Pour éviter de nous torturer davantage ahah."

(Bah dis donc Shinra. Je te trouve bien sage. Tu l'aimes vraiment bien ce garçon …)

Métabolisme de survie oblige, il ne dit rien quand il la voit s’assoir devant lui… Heu c’est… quoi ? Hein ? Faire quoi ? Elle veut poser ses lèvres sur les siennes, c’est ça ? Mais … oui. Ok. OK. Mais… il doit faire quoi lui ? Il enlève son armure de survie, il attend de comprendre. Il a envie de lui dire qu’elle ne le connait pas encore assez. Elle ne sait pas encore tout. Mais elle sait tout. Elle sait pour les insectes. Elle sait que ça sera à l’intérieur d’elle quand lui le sera … Elle sait que … Elle sait qu’il ne sait rien. Elle sait tout. Et elle le veut … lui ? C’était à marcher sur la tête. Une partie, toujours très sincère et pragmatique de son esprit, à envie de lui dire qu’il ne sait pas… pour ses yeux. Objectivement, il ne peut pas voir ses yeux, et même devant un miroir, il porte souvent ses lunettes. Il trouve que ce sont des yeux pratiques. Mais voilà, cette partie pragmatique de son esprit était clairement soufflé et tenu au silence par celle qui voulait simplement comprendre. Plus de métabolisme de survie. Il voulait tout ressentir, tout sentir, tout comprendre. Il voulait ressentir réellement les sensations. Cette langue, qu’elle sort à nouveau pour lécher sa lèvre supérieure. C’est chaud. C’est doux. C’est étrange. Et ce n’est pas que sexuelle, n’est ce pas ? Quand elle dit qu’elle veut lui faire des choses… Qu’elle veut … de lui… elle parle de plus ? Mais comment poser la question ? Il la regarde une fois qu’elle se recule. En silence. Il ne dit rien. Il réfléchit.

- J’ai aimé, murmura-t-il, que tu m’embrasses. Je crois que j’aimerais tout ce que tu me feras, parce que c’est toi.

Il ne bouge pas, mais son corps se remet en marche doucement. Il la regarde la jeune femme, repose ses yeux sur ses lèvres alors qu’il baisse son col pour qu’elle puisse voir son visage, et parce qu’il a chaud… et … Elle doit voir ce qu’il est, alors, il approche sa main sur la fermeture de sa première couche. Se fige. Retourne son regard vers elle.

- Je ne crois pas que je peux … Que je pourrais te « prendre là où je suis assis ». Pas que tu n’es pas belle. Juste. Je ne le peux pas, moi.

Dans l’histoire celui qui est bizarre, c’est lui, pas elle. Et il se voyait mal comment la prendre ici, surtout vue la quantité d’habits qui traine tout partout donc … Il la laisse arrêter les essayages, au moins, elle a deux tenues. C’est déjà ça … dirions nous. Il cherche comment dire ce qu’il pense. En faite, il y a trois choses qu’il a envie de dire, mais il ne sait pas s’il peut les dire.

- J’ai apprécié ton baiser, mais …, il laisse un moment de gêne entre ses mots, tu m’as léché sans que je te supplie.

Et d’une. Parce qu’il n’avait pas oublié… lui. Elle, si. Apparemment. Et sa langue était rentré en contact avec plusieurs millimètres de la peau de ses lèvres, donc, elle l’avait léché.

- Ensuite, j’aimerais te … te montrer … Je veux dire … Je voulais te montrer, tout, dit-il en touchant les lunettes qu’il plie sur le côté, mais tu as dis que tu voulais le faire, alors tu préfères attendre ?

Et enfin.

- Ne t’excuse pas. C’est … étrange… qu’une fille comme toi veuille d’un mec comme moi… alors celui qui doit des excuses à l’autre … C’est moi. Donc… Heu… Sois-toi-même. Et je te pschiterais pas.

Point. Final. Il peut aller mourir maintenant ?

Je crois que j’aimerais tout ce que tu me feras, parce que c’est toi. Parce que c'est toi. Ça résonne fort. Très très fort entre ses tempes et entre ses côtés. Elle serre les dents Shinra, et ne laisse rien paraître de son trouble mais ça la touche. Vraiment. Elle incline juste la tête sur le côté avec un doux sourire et prend le compliment qui lui réchauffe son petit cœur en guimauve. Autant que ses efforts pour se dévoiler à elle. Alors elle rit à peine à son adorable pragmatisme, avant de rire pour de bon. Non. Il ne l'a pas supplier.

"Ahah ! Non c'est vrai. Mais pour être plus claire, l'idée c'était de te donnée tellement envie de moi, sans que je ne te donne rien du toit. Sans que je te touche. Pour que tu sois obligé de me supplier de te lecher. Ou de t'embrasser. Ou de quoique ce soit d'autre. Mais bon. Je suis une femme faible, alors il y a nettement plus de chances que ce soit l'inverse qui se produise."

Ouais. Le scénario pleurer pour voir un bout de mollet à plus de chance d'aboutir. Quoiqu'elle voit ses yeux et ses lèvres' même si elle n'a pas un bon rendu de son visage avec sa capuche. Et puis il luibdit qu'il veut lui montrer tout. Sauf si elle veut attendre. Attendre quoi ? Pourquoi ? Hein ?

"Il veut me montrer tout quoi ?
_ Bah je sais p-OOOOOH ! WOH ! PAUVRE TARÉE EH ! PN PRÉVIENS AVANT DE. OH ET PUIS J'ME CASSE !"

Matatabi coupe la connexion après que Shinra ait bondi sur sa proie. Sur Shino. Réellement dans le même mouvement qu'un chat qui attaque. Lui chopant les épaules pour le plaquer contre le matelas en même temps qu'elle atterrit avec agilité à quatre pattes au-dessus de lui. Lèvres contre lèvres en plus. Le biju a coupé la connexion juste avant qu'elle ne recommence à lui lécher les lèvres. Et au moment où elle fouille sous ses vêtements pour trouver la peau de son ventre, elle se fige. Tout quoi au fait ?

"Tu voulais me montrer "tout" quoi ?'"

Pas "tout tout" en tout cas, à en juger sa tronche. Oups. Son cerveau a court circuité dans la direction qui lui plaisait le plus. La jeune femme regarde Shino avec de grands yeux, ses longues mèches en cascade les coupants complètement du monde autour. Elle se pince les lèvres et puis … se met à rire. Elle part toute seule dans le fou rire de siècle qu'elle ponctue de "pardon" et autres "désolée" en roulant sur les fringues qu'ils ont déjà largement écrasées. Elle rit, et elle roule. Encore. Et BAM !

"AAOW !"

Elle s'éclate contre le parquet comme un caca (et non, les chats ne retombent pas toujours sur leurs pattes) et continue de rire comme une tordue. Pas que ce soit particulièrement drôle, mais ça fait du bien de rire. Ça lui permet de libérer les tensions de son corps, de se prendre un shoot d'endorphines sans que ça ait à voir avec le sexe. Bref, même si ça lui défonce les abdominaux, ça lui fait aussi du bien. Shinra se calme petit à petit, mais reste par terre. Allongée sur le dos, une main renversée sur son front, elle soupire en regardant le plafond.

"Jsuis pas un cadeau comme fille, hein. T'y vas très très vite t'en rendre compte, si ce n'est pas déjà fait. T'es peut être un garçon "comme toi". Mais moi jsuis une fille "comme moi" … et les filles comme moi, quand on les a baisé, on n'en veut plus."

Shinra fronce les sourcils, se demandant pourquoi sa langue en a autant dit d'un coup. Avant même que son esprit y réfléchisse. Elle sent Matatabi gronder en elle, parce qu'il aime pas quand elle pense à elle comme ça. Elle sourit en coin, parce que s'il l'a entendu, c'est qu'il est revenu, et s'il est revenu, c'est qu'il s'inquiète pour elle. C'est lui le seul "homme" de sa vie. Pour l'instant. La jeune femme soupire encore avant d'ajouter :

"Si toi tu veux de moi et mon tempérament relou, même sans me toucher … je trouve que j'ai de la chance de t'avoir rencontré."