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LE TEMPS D'UN RP

New world order : Laissez les bons temps rouler ! (feat PyramidRouge)

Houmous
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Houmous
Lun 18 Oct - 19:29
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

New world order : Laissez les bons temps rouler ! (feat PyramidRouge) Image_11

Océan Atlantique
Printemps 1818


Mikhail et sa protégée fuient l'Angleterre pour le Nouveau Monde en quête d'un point de chute plus accueillant que les rivages de leur Tamise habituelle. Les bonnes âmes sont nombreuses dans ce nouveau continent encore grandement inconnu et les damnés n'ont pas encore largement étendus leur griffe sur ces contrées. Des rivières de sang couleront bientôt à leurs pieds !... ou ils disparaitront comme tant d'autres cherchant fortune dans cette terre des opportunités...
Houmous
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Houmous
Lun 18 Oct - 22:51
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Mikhail Petrovich
J'ai 125 ans et je vis sur la route pour le moment. Dans la vie, j'étais Shérif de Londres mais ça a mal fini. Sinon, grâce à ma chance, je suis un damné et je le vis comme une chance.

Informations supplémentaires ici.


Mikhail reprit conscience sur le navire. Cela faisait quelques nuits qu’ils étaient à bord de ce rafiot, le « Fama de Veracruz », un galion qui avait déjà écumé mille fois ce trajet, un vieil engin espagnol. Le capitaine travaillait pour une compagnie que détenait une de ses connaissances. C’était ce genre de plans basés sur des relations qui lui permettaient de s’éclipser lorsque les choses tournaient au vinaigre pour lui. Tel un parasite, il s’en allait trouver des lieux plus propices où prospérer…

Dans sa chambre, Valentina avait du mal à atteindre l’éveil depuis qu’elle avait combattu sa sœur Brujah. Visiblement, l’affrontement avait été réellement traumatique pour elle et il lui faudrait encore un peu de temps pour achever de se remettre. Mikhail savait que les gens de son clan finissaient par toujours reprendre des forces, fussent-ils aux portes de la mort. Ça n’avait décidément rien à voir avec une discipline en particulier mais plutôt avec un état d’esprit et une envie de continuer à être un problème pour ceux qui avaient été forcés de les mettre dans cet état. Il sourit en regardant sa dernière marionnette et en ayant un apriori positif envers cette nouvelle aventure et ce nouveau terreau qu’il utiliserait pour grandir encore en puissance.

Sortant finalement de sa chambre, il erra tranquillement dans les alentours des quartiers maitres, remarquant que peu étaient encore debout. Il avait pris l’habitude de s’amuser à aller tourmenter l’un des marins qui s’occupaient de la vigie dès qu’il en avait l’occasion pour tromper l’ennui en lui racontant les pensées de philosophes innombrables sur le peu d’intérêt qu’avait une vie humaine. De quel aspect de la pensée nihiliste et pessimiste lui parlerait-il cette nuit-ci pour lui faire perdre à nouveau le sommeil ? Peut-être de l’impossibilité d’agir en bon chrétien car nous ne sommes pas capables de nous désintéresser de nos propres actions ? Ou bien du fait que le mariage est un outil assurant la perpétuation de l’expérience ? Non, il choisit de se fixer sur le fait que le monde sur lequel nous vivons n’est qu’un navire et qu’un jour, il nous fera payer nos outrages.

Arrivant près du mât, gaillardement, il remarqua que plusieurs hommes étaient affairés à discuter à mi-voix d’affaires probablement pressantes et secrètes. Tendant l’oreille discrètement, tout dissimulé par les ténèbres et le roulis des vagues qu’il était, il se trouvait aux premières loges pour constater les plus beaux comportements humains de son point de vue. Il fallait dire qu’au cours de sa non-existence, il avait cultivé un œil particulièrement affuté pour reconnaitre les complots et autres opportunités de ce type.

- Cela fait trop longtemps que le capitaine rogne sur nos paies ! Frederic a vu sur ses papiers que nous devions être payés plus de deux fois plus pour le dernier trajet… Il s’engraisse sur le dos de nos gosses, ce salaud ! Sa place est sur une pique ou la planche, beugla-t-il enivré de rage et d’une liqueur bon marché.

Mikhail eut un sourire jusqu’aux oreilles. Enfin quelque chose de plus sympathique se présentait à lui sur ce navire rasoir. Harceler moralement un marin jusqu’à ce qu’il se jette par-dessus bord avait quelque chose d’amusant mais fomenter une rébellion était bien plus palpitant à vrai dire. Il s’approcha d’eux en sifflotant joyeusement. Sortant sa montre à gousset de sa veste, il savait avoir quelques heures avant la relève.

Il s’employa durant un long moment à les aider à développer une stratégie leur permettant de mettre hors d’état les éléments les plus loyaux de l’équipage et de la hiérarchie pour permettre aux mutins de prendre le contrôle du navire. Il leur promit même de témoigner en leur faveur, les choses dussent-elles tourner au vinaigre, face à un tribunal. Peu après, il s’en retourna, toujours en sifflotant, dans sa « cabine d’honneur ».

Une fois entré, il s’arrêta un instant devant les fenêtres occultées de sa chambrée avant de s’approcher de sa dernière recrue et de s’asseoir sur le bord de son lit. Il la regarda, toute assoupie qu’elle était. Il était vrai qu’elle arborait un sacré minois et une ressemblance frappante avec Krasnomira à tel point qu’elle semblait ressuscitée d’entre les non-morts. Il comprenait très bien pourquoi Oleg s’était laissé avoir à ce petit jeu d’apparence et de décalage avec ses souvenirs. Elle portait cependant encore les bandages qui lui avaient été sommairement faits par l’équipe des domestiques pour tenter de la prendre en charge dans les premiers temps suivants la bataille. Peut-être garderait-elle cette cicatrice sur son visage comme marque d’une lutte bestiale contre un adversaire légitime.

Il avait pris l’habitude d’y passer une partie de la nuit et à lui parler de son histoire, de comment il en était venu à devenir l’un des damnés les plus mal-aimés et puissants d’Europe. Il s’était dit qu’elle hériterait d’autant de choses que possible jusqu’à ce qu’elle se prenne de l’idée de lui faire subir une diablerie et se plaisait à croire qu’en cela il continuerait à exister en elle. Après tout, le sang neuf aurait besoin de se renforcer pour la venue de la Géhenne… Il soupira calmement avant de se retourner et de regarder le restant de la pièce et de choisir parmi les brebis qu’il avait emmené en voyage avec lui de laquelle ils se nourriraient avec son infante.

Elles étaient attachées le long d’une rambarde de bois et solidement bâillonnée. Quelques unes avaient tenté de se rebeller en comprenant ce qu’il se passait, les premières nuits, mais il les avait sévèrement recadrées et maintenant, elles attendaient silencieusement et patiemment leur sort dans cette petite pièce qui était le royaume de leurs hôtes. Cette nuit-là, son choix se porta sur un bétail bien en chair et relativement mur… Il fallait varier les plaisirs après tout ! Il la saigna d’un coup sec de la main sur la gorge et dans un sursaut, la vie la quitta presque tout à coup. Le nectar divin envahit rapidement les narines de sa fragrance exceptionnelle avant d’inonder le visage et la gueule entrouverte de Valentina. Pour bonne mesure, Mikhail en prit une bonne rasade. On dit que « gâcher est pêcher » après tout non ?

Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Ven 5 Nov - 13:10
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Valentina Paderetti
J'ai 25 ans et je vis nullepart,dans le monde. Dans la vie, je suis l'infante de Mikhaïl Petrovitch et je m'en sors de mieux en mieux. Sinon, grâce à mon sire, j'apprend l'art  de non vivre et je le vis plutôt bien.

***


Bella Bergolts Deviant art

Le choc avait était aussi sec qu’un coup de couteau qui tranche une tête de poisson. Endormie presque comme morte, comment croire qu’elle est encore en vie après cette défaite. Défaite à l’égo défaite à l’âme car au final elle est bien l’une des moins lésés...  
Se réveillant dans un lit doux et chaud qu’elle pourrait reconnaître entre milles, elle peine à oser imaginer le quitter. Tout est plus clair autour d'elle et les deux lits voisins du siens sont vides. L’un encore défait, l’autre tiré avec discipline. Un fort bruit de choc à la vitre ferait presque sursauter la jeune femme qui, en se levant remarque qu’elle n’est plus que l’enfant qu’elle était en Italie. Était-ce un rêve toute cette non-vie ? Un mauvais rêve ?
Tout semble s’éclairer lorsqu’elle regarde par la fenêtre et voit écrasé sur le sol enneigé un oiseau, la nuque brisé et aussi violemment que le coup avait porté pour sûr décédé. Immobile, un peu de sang avait tâché la neige et elle se souvint avoir trouvé -dans une expression malgré tout triste- ce rouge sur ce blanc plus que vivant.

Des chuchotements viennent tirer l’attention de la jeune femme qui sous ses traits d’enfant se revoit vivre un souvenir. Ce souvenir était malgré tout flou, alors en le revivant elle se souvenait à mesure que les choses avançait de ce qui se passait. Descendant les escaliers à peine est-elle les deux pieds sur le carrelage de la cuisine que la porte menant à l’extérieur claque dans des rires exaltés. S’approchant en regardant par la fenêtre de la porte elle y voit ses deux sœurs courir, emmitouflée dans des gilets de laines, écharpe au cou et bonnet sur la tête. Se tournant, papa est dos à elle, lit le journal assis dans son fauteuil. Maman, elle,  est dans la réserve, elle range ou elle bricole peu importe. Elle se souvient alors avoir filé rejoindre ses sœurs. Dans la neige elle avait suivi leurs pas en courant. Alors qu’elle courait, la joie parcourais  tout son estomac mais tandis que ses yeux fixait le sol du chemin qui menait au lac gelé elle rentra en collision avec quelque chose. Propulsée en arrière au sol, en levant les yeux un peu paniquée et effrayée elle n’avait rien vu en face d’elle. En se relevant, elle constata
néanmoins deux traces dans la neige, des traces de chaussures d'homme chic. Simplement : "deux traces" cela indiquait donc que quelqu’un était bien là il y a encore quelques secondes.  

Murée entre incompréhension et peur la petite fille qu’elle était avait oublié qu’elle avait tourné la tête vers le petit bois noir, sombre et épais et qu’elle y avait vu la silhouette d’un homme soigné et droit comme un piquet. Ses deux yeux jaunes brillait dans les ténèbres de la forêt pour la regarder.
Un moment elle l’avait fixé mais cette évènement aussi effrayant pour une enfant avait été si traumatique qu’elle l’avait oublié. Mais là, coincée dans les deux yeux de la fillette qu’elle était à l’époque, elle y reconnaissait celui qui lui avait offert la meilleure option de la non-vie : La domination.

Aussitôt cela remarqué la jeune femme quitta son rêve et se réveilla dans une autre chambre. Une chambre qui n’était autre que la sienne lorsqu’elle vivait à Londres avec son père. La chambre n’était éclairée que par des bougies alignées sur les bougeoirs dorés des tables de nuits. Se levant pour aller à la fenêtre, en tirant les rideaux elle avait d’abord hésité se rappelant ce que le soleil pourrait lui infliger… Puis une fois ouverts, rien. Rien que le noir total comme si un mur se dressait devant la fenêtre extérieur. Étrange, la jeune femme tourna un moment dans sa chambre et s’arrêta devant son miroir pour se brosser ses longs cheveux blancs avant de retourner se coucher. Et chaque fois qu’elle se réveillait c’était pareil, elle se levait, tirait les rideaux, tournait dans la chambre, se regardait, brossait ses cheveux puis se recouchait pour s’endormir. Puis elle se réveillait, se levait, tirait les rideaux, tournait dans la chambre, se regardait, brossait ses cheveux puis se recouchait pour s’endormir.

Mais au bout d’un moment dans la tourmente de ses répétitions incessantes quelque chose finis par être différent. Effectivement à mesure qu’elle se réveillait et qu’elle se regardait, son reflet changeait. Chaque coup d’œil la  reflétait plus décomposée que la veille… Désespérée elle avait finis par briser le miroir, effrayée elle-même par l’horreur qu’elle était devenue un jour ou le reflet était plus effrayant qu’un autre elle brisa le miroir de toutes ses forces ne supportant pas de se constaté ainsi. Si bien que des éclats pointus de miroir s’était planté sur tout son corps. Ses bras, ses cuisses et même son visage. Mais elle ne saignait pas. Elle ne ressentait pas. Elle ne ressentait plus. Fronçant les sourcils, en relevant les yeux sur un morceau de miroir brisé qu'elle arracha de sa chaur elle se vit comme elle était:
Jeune, froide et plus immortelle qu’une statue de marbre.
C’est à ce moment qu’elle compris que cette chambre n’était qu’une image mentale qu’elle s’était créée reflétant ce dont son inconscient la protégeait : la réalité de sa clinique mort.
Et dans la mort il n’y a plus de sensations, plus de plaisir du corps, plus de plaisir de la chair.

S’étant vue sous son vraie jour elle entendait maintenant des voix. Celles de femmes chouinant et suppliant et surtout celle de celui qu’elle s’était crue décevoir. Elle avait bu chacune de ses paroles témoignant de sa vie et sa non-vie,assise sur son lit mentale et plus jamais elle ne s’était endormie...
Attendant là germait néanmoins dans sa gorge une seule sensation unique et grisante : la soif. Elle ne faisait que subsister et dans sa chambre les bougies s’était éteintes. Ce que lui donnait Mikhaïl sans qu’il ne le sâche ne suffisait pas à la ramener.  Mais un jour ou une nuit, de la porte de sa chambre mentale -qui jusqu’à maintenant avait été fermée - s'ouvrit et elle vit son sire entrer. Dans le noir total de sa psyché elle tremblait, recluse et n’était plus que sa propre ombre dont les images étaient flous.
Alors quand ce sang plus riche que les autres, ce sang partagé dans une sensualité vampirique, Valentina vit son sire dans sa psyché lui prendre la main. Il était plus tiré que d’ordinaire, en fait il avait l’air vivant. Et constatant un baiser passionné de sa part dérapant en gestes plus sensuels lorsqu’elle avalait ce sang c’était aussi jouissif que des gémissements à l’unissons qu'elle avait espéré au fond d'elle précédemment. C’est au moment de l'orgasme mental qu'elle se réveilla. Ce moment en ouvrant les yeux enfin dans la réalité, elle compris que le seul plaisir possible dans un état de non vie était le pouvoir de dominer et d’assouvir cette soif physiologique et immoral.

Tout ce cheminement mental achevé elle s’était enfin réveillée pour partager avec élégance ce nectar qu’elle avait davantage apprécié plutôt qu’un autre sans savoir pourquoi. Le corps vidé de toute hémoglobine s’écrasant au sol, bientôt il rejoindrait au fond des mers ses congénères. La bouche pleine de sang elle se délecta d’un maximum en léchant ses doigts avec désir. Enfin, une fois ce repas terminé, devant les regards effrayés des autres bétails elle souriait à son sire parce qu’elle avait enfin compris. Compris tout l’enjeu du jeux même qu’était devenu leur existence.

- Côte à côte nous allons régner sur d’autres ciel maintenant.

Son sourire restant un simple sourire espiègle et complice elle trépignait de connaître les plans de son sire pour toujours mieux le servir. Le cadeau qu’il venait de lui faire était incommensurable. Non vivre après un échec de sa part. Seulement, malgré la rouste qu’elle s’était prise, elle se sentait plus forte, plus perfide et surtout plus proche de son sire que jamais.

- Si je suis heureuse que ma défaite ai été sans aucun doute un autre moyen de vaincre, je trépigne de me venger et de défaire la tête de celle qui m’as humiliée à vos côtés. Seulement tout viens à point a qui sait attendre, n’est-ce pas ?
Houmous
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HOUMOUS
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Sam 13 Nov - 10:54
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Mikhail Petrovich
J'ai 125 ans et je vis sur la route pour le moment. Dans la vie, j'étais Shérif de Londres mais ça a mal fini. Sinon, grâce à ma chance, je suis un damné et je le vis comme une chance.

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Mikhail fut surpris de la voir tant évoluée. Elle n’avait pas seulement pris le temps de guérir de ses blessures tant qu’il avait pris soin d’elle, son esprit s’était renforcée et elle semblait avoir mieux compris leur rôle et leur but. Il la contempla quelques instants, fier de sa création et de ce qu’il en avait fait au fil du temps. Une goutte de sang coulait sur sa joue alors il tira un mouchoir de sa poche et l’essuya lentement. Ils échangèrent un regard à cet instant et il eut un sourire sentant dans ses yeux les effets du lien de sang. Tout naturellement, il rangea son mouchoir, se mit à ses côtés et caressa ses cheveux.

- Tout d’abord, nous ferons un festin de ce navire… expliqua-t-il avec un plaisir qu’il savourait. Nul ne peut savoir que nous sommes passés par ici alors il faut que plus personne ne soit là pour en témoigner… Maintenant que tu es réveillée, nous pourrons garder quelques marins le temps que nous arrivions assez proches des Antilles et nous finirons le chemin à la nage pendant que ce galion rejoindra les fonds marins.

Il se baissa pour être à son niveau et l’examina un long moment. Elle semblait être en état de bouger et de combattre. A la lumière de ses déclarations, les quelques servantes qu’il avait emmené comme calices pour le trajet semblaient paniquer. Dans un sourire, il considéra les choses sous un autre angle. Massacrer le bétail stupide qui les entourait ferait un bon test de ses capacités actuelles. Il lui tendit la main et l’aida à se relever.

- Bien, je veux vérifier que tu n’as pas trop oublié mes leçons. Tu vas t’occuper de massacrer autant de bétail inutile que tu peux. Ceux que je préférerais garder, je les ai marqués de mon sang, tu n’auras aucun mal à les reconnaitre.

Il s’en alla prendre une petite caisse d’un bois ouvragé qui était sur le petit bureau de leur chambre. L’ouvrant soigneusement, il en montra le contenu à sa protégée dans une certaine forme de fierté. A l’intérieur, la lance courte avec laquelle elle s’était entrainée, avait combattu et gagné le droit de continuer son existence quelques semaines auparavant. Il passa lentement un doigt dessus, content de l’avoir emmenée.

- Va mon infante, prends et amuse-toi avec le temps qu’il nous reste de ce trajet, fit-il, amusé. Je t’oberserverai de l’ombre mais fais donc comme si tu étais seule…

Il s’en retourna alors et libéra une à une les jeunes femmes qui étaient ligotées dans la pièce. Toujours avec un rictus machiavélique, il les regarda dans les yeux et leur ordonna diverses choses pour qu’elles se replient auprès de groupes de marins différents. Après avoir fait cela pour la majorité, il en garda deux, les débâillonna sans les délier et sortit une pièce de sa poche.

- Alors, jeune fille… Dites-moi quelle est la plus grande chose que vous ayez jamais parié ? Pile ou face, demanda-t-il rapidement en voyant qu’elle se murait d’incompréhension.

- Hum… Pile… Non ! Face !!! hurla-t-elle en suant à grosses gouttes.

L’ancien shérif projeta la pièce en l’air et la reprit lentement sur le dos de sa main. Il souleva légèrement la main cachant la pièce, plein d’amusement. Relevant les yeux vers elle, il rit un peu et montra qu’elle avait perdu. Juste après, il se saisit de ses joues avec ses deux mains et commença à tirer violemment. Il y eut un grand craquement et plusieurs cris de douleurs alors qu’il la décapitait lentement ainsi. L’autre femme n’arrivait pas à fermer les yeux et pleurait de peur en voyant la scène effroyable qui se déroulait sous ses yeux. Plusieurs gerbes de sang se projetèrent en l’air du cou rompu, maculant le visage du vieux caïnite.

- Mon infante, cette nuit est tienne comme tu peux le voir alors amuse-toi tant qu’il en va ainsi… Jeune fille, voudriez-vous prendre part à un petit pari ? demanda-t-il alors sans la moindre once de remord ou de dégoût de ce qu’il venait de faire.

Voyant qu’elle n’avait de cesse de crier et de se tortiller pour fuir, il haussa des épaule et d’un de ses ongles rompit les liens. Il prit le temps de l’inciser à l’artère fémorale et lui permit de fuir alors. Derrière elle, un tapis rougeoyant de vitae se déroulait pour la jeune infante. Son sire se tourna vers elle et ouvrit le bras en lui faisant signe d’y aller en première et de s’amuser à sa guise.


Quelques heures plus tard, les premières terres se dessinaient à l’horizon. Le bateau était un véritable chaos derrière eux mais les deux vampires étaient simplement assis sur la proue du navire, observant ce qui les attendait au loin. Ils n’avaient pas eu le temps de se nettoyer de toute la vitae dont ils s’étaient largement nourris. Mikhail devait bien avouer avoir ressenti une certaine privation à devoir garder un profil discret pendant ces quelques semaines. Maintenant qu’il n’était plus dépendant de qui que ce soit pour rejoindre les Amériques, il y avait eu un soulagement profond dont il n’avait pas su ne pas profiter.

- Nous allons en Louisiane, ma chère petite. J’ai ouï dire que les Princes y étaient faibles et que nous avions nos chances d’en prendre le contrôle, rien qu’à deux, expliqua-t-il. Nous ne sommes pas poursuivis, je crois que nous pouvons en avoir la certitude alors laissons « les bons temps rouler » comme ils disent par ici.

Il se releva alors et sauta dans l’océan nonchalamment. Passant sous le navire, il la regarda aller s’attaquer à la quille du bateau, consummant de la vitae qu’elle avait trop accumulé en ce jour pour la briser et laisser le vaisseau qui les avait conduits jusqu’ici connaitre un repos éternel.

Pyramid Rouge
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Mar 30 Nov - 18:06
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Bella Bergolts Deviant art

Leurs deux yeux brillants dans les ténèbres contrasté par la lumière de la cabine se jaugeant, ils semble tous les deux se satisfaire de ce qu’ils voient en l’autre. Trépignant, elle se laissa faire par ses doigts et accueillit ses gestes de douces considération comme une récompense supplémentaire pas désagréable. Hochant un peu de la tête à ce qu’il disait un petit sourire vint déformer encore une fois ses lèvres. Son intelligence brillante la rendait plus admirative encore de lui. Il prévoyait tout, savait tout avant tout le monde. Il manigançait magnifiquement à chaque battement de cil de la vie l’entourant. Éprise d’un désir de vaincre à ses cotés elle voulait tout savoir, tout savoir pour devenir aussi forte que lui, pour devenir le cauchemar des autres. Sans le quitter des yeux et le laissant l’examiner Valentina sentait une étrange vigueur la parcourir, effectivement, elle ne faisait plus semblant de rien. Plus semblant de respirer, plus semblant de battre des cils à intervalles réguliers plus semblant de ne pas se tenir. Non maintenant elle se tenait droite, digne, ne respirant pas l’air et ne battant des cils que pour changer la direction de son regard.

Se sentant libérée de tout cela la joie l’enivra davantage lorsqu’elle commença a humer l’air pour y sentir l’enivrant parfum du sang. Ventrue d’adoption mais Brujah dans l’âme, la tentation d’un massacre gargantuesque était un vice qui la parcourait avec plaisir. Lentement elle commençait a comprendre qu’il n’y avait pas besoin de faire toujours les choses rapidement. Être un damné et elle le comprenait ce soir c’était aussi se discipliner à l’art de savourer en prenant son temps. Silencieuse elle l’écouta parler jusqu’au bout et elle aurait voulu répondre mais ne trouvait pas les mots. Parfois les gestes avaient plus d’importance. Alors que le tapis rougeoyant se déroulait tout près d’elle Valentina souriait à son maître venant de sentir en fermant les yeux la délectation de l’âme de ce précieux liquide s’écouler.  Le regardant encore, elle s’avança avant de venir rapidement passer ses bras autour de son corps pour l’étreindre. Se serrant contre lui avec force, elle se mesure pour ne lui causer aucun tord. L’instant dure un peu, témoin du seul reste de son humanité vivante. Une fois qu’elle a apaisé ses crédules états d’âmes humains elle défait son geste en douceur et avec élégance. Reculant dans les ténèbres de la nuit avant de disparaître dans la vitesse ultime de son pouvoir elle répond simplement.

- De grâce, que mes actes puisse être le fruit de votre distraction.

***
Suivant le sillage d’odeur elle sent tout son être de brujah brutal vouloir prendre le dessus dans la démesure. Mais non. Pas ce soir. Non il fallait apprécier cette nuit comme jamais. Théâtraliser la mort de chacun des bétails les plus immondes de ce bateau. Rattrapant le calice blessé elle l’attrape par la taille et utilise toute sa présence pour qu’elle daignent enfin se taire. Lui caressant le visage et retirant ses cheveux de devant son visage effrayé elle sourit en lui intimant d’un chuchotement de se taire.

- Voyons… Ne donne pas l’alerte si tôt petit calice. Boit plutôt cela...

Se mordant le poignet elle lui fait boire sans qu’elle ne le veuille-et pourtant elle se laisse faire- une petite lampée de son propre sang. La transformant en goule elle lui chuchote a l’oreille un ordre qu’elle ne peut pas refuser et manque de l’embrasser. Disparaissant en vitesse elle l’observe aller voir les autres femmes pour les mener dans une pièce du bateau comme elle lui avait demandé. Souriant c’était agréable de gérer un massacre gargantuesque...

Perchée sur la plus haute toiture du bateau dans une respiration utile seulement pour se sentir plus invincible de ne même pas avoir besoin d’air dans le corps elle observe un moment comme un chat a la fenêtre prêt a bondir sur un premier oiseau. Tous n’avait pas la même qualité sanguine ça se sentais d’ici et il était hors de question qu’elle plonge ses crocs sur n’importe qui. Passer son temps avec un ventrue avait éveillé son gosier aux différentes saveurs du sang. Réfléchissant à un plan se profilant par ci puis par la dans l’ombre. Elle avait envie de se défouler un peu mais il ne fallait pas oublier de bien faire les choses. Visualisant les choses par étages, elle déploierais le chaos couloir par couloir étage par étage sans que personne ne puisse la voir… Laissant pour le moment les marins elle commença par l’étage passager. Marchant et rôdant dans les ombres pour tourmenter une femme peu rassurée celle-ci va bientôt chercher son mari pour la sauver.  

Valentina ne se montrant pas elle s’en va tourmenter un a un les passagers puis se rendant dans la pièce ou tous les calices avait été menée elle les boit une a une ne pouvant s’empêcher de briser leur os avec force pour faire baisser ses réserve de sang afin de les remplir a nouveau. Ne restait que la goule blessée. Lui prenant le visage et venant la plaquer contre un mur elle se plaît à sentir son souffle dans son cou et son air terrifié.Venant froler ses lèvres elle se mord la lèvre pour l’embrasser et lui faire avaler un peu plus de son maudit sang damné.

- Donne l’alerte… Dis qu’il y a monstre qui rôde… Qu’il est dans le grand salon...

S’amusant pleinement a les voir courir dans tous les sens elle rigole un peu et une fois qu’ils sont tous dans le grand salon elle ferme toutes les issus. Se glissant si vite entre tous… Il leur est impossible de voir qui est le monstre qui a agressé plusieurs femme. D’ailleurs régulièrement les femmes sont blessé mais Valentina agit avec tant de célérité dans la foule que les hommes commencent a penser qu’il s’agit de l’un d’entre eux. La pièce devenant une bagarre ridicule d’aristocrate Valentina a le temps de boire avec célérité tout le sang des femmes. Du moins les meilleurs d’entre elle. Quand vient le tour des hommes elle se plaît a les briser un a un en faisant un maximum de bruit. Ne buvant le sang que des meilleurs d’entre eux lorsqu’il sont tous a terre Valentina se lèche les lèvres. Le temps à tourné le chaos peut commencer. Ouvrant les portes du grand salon avec le bruit qu’elle avait fait, cela allait attirer du monde et voir le salon dans un état pareil plonger le bateau dans un état de panique incommensurable.

Se plaisant a disséminer des preuves tout en harcelant chaque être vivant, elle les attends tous dans les cales du bateau sombre ou entre des caisses de bois et de la paille elle boit un a un, non sans coquinerie le sang de chaque jeune marin les plus séduisants du bateau qu’elle avait pu attraper. Une fois que tous les pseudos préposé chasseurs de monstres descende il ne peuvent voir que ses yeux jaunes brillant dans le noir de la cale. Brisant leurs os un a un elle blesse ceux qui ont un sang appétissant et nourrissant et tue sur le coup ceux qu’elle ne veut pas boire. Se délectant de chaque goutte le massacre est infâme. Pour finir Valentina s’offre le plaisir de courser les derniers fuyards caché dans le bateau. Finissant enfin par l’équipage le bateau est vide de tout être vivant et ne reste que les stigmates du jeu de cache cache de Valentina. Usant de présence devant sa goule qui se love sur ses genoux Valentina lui caressa alors le visage avant de lui briser la nuque d’un coup de genou. Buvant son dernier met elle écoute Mikhaïl avant de le suivre dans les eaux. Nageant avec rapidité elle n’en abandonnait pas moins son sire et se retournait parfois pour se satisfaire de voir le navire couler.

La première sur la rive grâce à sa célérité elle tend la main avec bienveillance au slave et enfin les voilà arriver en terre promise. En buvant tout ce sang,  comment ne pas se sentir complètement repu ? Cela avait été éprouvant malgré toute la vigueur que lui avait offert sa chasse et son festin. Cependant ayant réfléchis sur le bateau et fait quelques autres déductions logiques  elle regarde son poing et le serre un peu avant d’observer de nouveau son sire.

- Sire, je ne comprend pas vraiment… En me battant sur le bateau j’ai éprouvé beaucoup de difficulté avec mes facultés… Et j’ai ressentit comme un dégoût pour celle-ci… Je ne veux plus perdre lorsque que je vous représente. J’ai le souhait de devenir plus forte pour vous servir  seulement cette gêne que j’ai ressentit en combattant, je ne la comprend pas et je ne veux pas qu’elle m’entrave...

Rien que de s’imaginer perdre une seconde fois contre Andrea ou quiconque autre la rendait malade elle le regardait d’un air sérieux tout en essorant un peu ses cheveux. Son ton était un peu plus timide mais empreint de détermination sans nulle doute. Espérant que cela ne soit rien de grave elle avait encore besoin d'être dirigée et conseillée largement.

Houmous
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Dim 5 Déc - 8:49
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Mikhail Petrovich
J'ai 125 ans et je vis sur la route pour le moment. Dans la vie, j'étais Shérif de Londres mais ça a mal fini. Sinon, grâce à ma chance, je suis un damné et je le vis comme une chance.

Informations supplémentaires ici.


Il la laissa prendre le temps et faire les choses à son rythme. Apprendre à combattre les calices était chose nécessaire sachant la vulnérabilité des caïnites du fait de leur faible nombre… De plus, qu’il la voie faire une goule pour les manipuler et les forcer à commettre des erreurs par excès de confiance le surprit agréablement. Cela montrait qu’à force de l’élever dans la lignée des idées ventrues, elle en venait à les accepter et les comprendre. Cependant, à bien y regarder, elle perdait à mesure la spontanéité de son clan d’origine. Elle resterait certainement, malgré sa bonne volonté, quelqu’un de plutôt impulsif mais peut-être qu’avec le temps, elle apprendrait à se maitriser…

Une fois qu’elle en eut fini et qu’elle était gorgée de sang, ils repartirent jusqu’à une plage proche. Dans la lumière de la Lune qui les éclairait sur leur chemin, elle déclara de manière claire son trouble et ses doutes. Il sourit et lui caressa lentement la tête.

- Mon infant, chasse les doutes de ton cœur. Tu es née Brujah mais tu es à n’en point douter mon infante… Je t’apprendrai ce que je sais de nos méthodes pour t’armer contre ce monde et gagner toujours, même lorsque tu échoues ! Maintenant, viens avec moi, la nuit touche à sa fin et il nous faut trouver un refuge pour le moment, lui expliqua-t-il simplement.

*****************************************************

Quelques temps passèrent. Ils travaillèrent ensemble à voyager discrètement d’un lieu à l’autre au sein des Antilles. A plusieurs moments, ils eurent l’occasion de se noyer dans la vitae et de profiter de ce repos bien mérité après toutes les difficultés connues à Londres. L’idée qu’ils brisaient régulièrement la Mascarade était contrebalancée par le fait qu’ils ne laissent que peu de survivants effrayés pour se faire l’écho de ces nuits sanglantes. Mikhail n’en avait été un fervent défenseur que parce que c’était là ce qui était attendu de lui à l’époque où il était shérif après tout… Livrés à eux-mêmes sans pouvoir profiter du couvert de l’institution, ils ne suivaient que leurs propres règles, et il fallait avouer qu’elles n’étaient pas si nombreuses…

Leur route les mena jusqu’à la Louisiane finalement. Là-bas, Mikhail savait pouvoir trouver de nombreuses opportunités. Les domaines y étaient tous frais et encore assez peu assurés. Les caïnites, souvent moins anciens que dans le Vieux Monde, étaient également plus libres dans leurs mœurs, prônant souvent un laisser-aller rafraichissant. C’étaient à n’en point douter des Anarchs qui s’ignoraient, optant pour le costume classique de camarillien… S’ils étaient si peu regardants, Mikhail comptait sur le fait de pouvoir arriver sans grande difficulté.

Un nouveau navire les menaient de La Havane jusqu’à la Nouvelle-Orléans. A grand regret, il dut se retenir de se repaitre des nombreux calices qui œuvraient à ce voyage ou en profitaient calmement. Certaines choses ne changeaient jamais à commencer par son mépris cru pour le bétail qui les entouraient. En homme raffiné et maniéré, il supportait mal de vivre tel un fermier au milieu des bêtes qu’il abat et dévore régulièrement. Il rêvait de pouvoir reformer un nouveau domaine avec sa demeure et ses domestiques… Une pointe de regret lui vint en repensant à sa cave séculaire londonienne qu’il laissait à ces idiots de sujet du prince.

En compagnie de Valentina, ils mirent pied à terre dans cette étrange ville. Ce qui le frappa en premier lieu était sa petitesse en comparaison des cités du Vieux Monde mais également son importance relativement aux peuplades des Antilles. Malgré cette échelle tout à fait différente, il remarqua à quel point la vie y était bruyante et tonitruante. Les calices y chantaient, dansaient et buvaient abondamment, comme s’il s’agissait d’une période particulière. A vrai dire, comme ils n’avaient rien de mieux à faire pour le moment, ils se mirent à observer les rues et les us et coutumes locaux.

La première surprise qui frappa Mikhail à observer la population locale était la quantité d’africains qui y dansaient et profitaient de la musique comme si de rien n’était. Cette cité avait quelque chose de très différent, les européens n’ayant aucune crainte à se mêler à eux semblait-il. Plusieurs fois, on commença à venir à leur rencontre mais leur présence faisait fuir rapidement les importuns, considérant les choses graduellement différemment.

- Hum… Ce village sera parfait. Le calice y semble bien plus stupide qu’ailleurs, ma petite, et c’est là une chose formidable, fit-il en esquissant lentement un sourire. Nous devons trouver le prince d’ici et nous fondre mieux dans la masse… Je t’en prie, montre-moi tout ce que tu as appris…

Il lui tapota l’épaule et tomba son écharpe et sa veste pour les mettre dans quelque poubelle alentour. Redressant ses manches et quittant sa cravate, il commençait à se faire à l’ambiance locale. Son regard dur et froid et sa barbe impeccablement taillée faisait certainement encore tâche mais du reste, il semblait moins hors de propos.

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Pyramid Rouge
Mer 29 Déc - 22:54
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Valentina Paderetti
J'ai 25 ans et je vis nullepart,dans le monde. Dans la vie, je suis bien malgré moi encore en non-vie et je m'en s ors délicatement. Sinon, grâce à ma fureur et mon courage, je suis intraitable et je le vis plutôt bien.

***


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Dans l’espoir de ne l’avoir déçue par ses actes elle n’ose pas le regarder. Ses yeux fixant avec dédains ses propres mains, jusqu’à ce qu’il daigne répondre en accompagnant ses mots d’un gestes. Sa main glissant sur ses cheveux lui rappelait quelque chose d’agréable. Elle ne savait plus quoi exactement tout ce qu’elle savait c’est que c’était agréable. L’écoutant ses mots était une pommade pour son cœur qui ne battait pourtant plus. Son regard d’ambre plongé dans le rubis des siens elle laissa un silence se glisser entre eux. Cherchant de la sincérité dans son regard mortifère souvent apathique et même hautain elle avait une moue moins sûre d’elle. Au final ce soir-là, au fond de ses yeux lorsqu’elle l’avait regardé, elle avait aperçu une lueur bien plus précieuse que ce qu’elle cherchait à l’origine : une lueur de fierté.
Balayant ses doutes comme un ricochet brise le calme plat du lac son ardeur de non vivre repris le dessus et elle attrapa sa main entre les siennes le regard encore empreint d’une certaine humanité, touchée.

***

Ce voyage forcé était un réel éveil à l’exotisme de leur monde. Jamais vivante elle n’aurait pu découvrir tout cela et si son maître gardait une distance hautaine avec tout cela Valentina se trouvait plus facilement éprise de passion pour toutes ses découvertes. Évidemment, toute jeune qu’elle était elle n’avait jamais rien vu de la vraie vie, jamais rien vu de ce monde si vaste et beau. Alors comment pourrait-elle retenir tous ses sourires ? Pour autant il était plus que visible qu’elle avait réellement pris conscience de sa condition, ne se laissant plus guider par des habitudes humaines futiles. Se tenant droite et presque guindé en marchant parmi ses anciens semblables elle avait beaucoup appris tout en dormant. Elle avait pleinement compris qu’elle n’était plus un humain et apprenais petit à petit chaque rouage de cette nouvelle vie.
Cette renaissance avait maintenant un sens.
Régner sur un monde qui lui avait  toujours chié dessus. Dans ses actes elle était ainsi bien plus tempérée et même calme. Apprenant d’un moindre geste tout devenait lentement bien plus clair et simple. Malgré tout elle se retenait parfois à ses coups de sang, si elle en laissait moins s’exprimer elle en ressentait toujours autant mais voyait ces actes comme quelque chose de ridiculement grossier manquant d’envergure.  Étouffant cela elle avait appris a sourire faussement à la place.

Au cours de ces mois de d’errance chancelant entre anarchie et infiltration furtive elle découvrait des facultés tout en éprouvant un plaisir insoupçonné mais pas inattendu à tout ce chaos. Pour autant, elle n’en perdait pas le nord de mettre en applications toutes ses leçons apprises au départ sans compréhension lors de l’entraînement londonien.  Laissant toujours une ghoul  derrière elle il serait aisé de les utiliser plus tard… C’était étrange de découvrir cette position de dieu dans les yeux d’un être, plus qu’étrange c’était agréable. Plus silencieuse, Valentina avait compris qu’elle ne maîtriser pas encore le jeu dangereux et qu’en fait elle n’avait rien à dire ou peu de choses. Dans le silence les idées étaient bien plus claires, bien plus simple à démêler et les solutions plus rapidement à porté de pensée. Une fois arrivée dans cette nouvelle ville Valentina trépignait de savoir si chaos ou ordre serait de mise. Rapidement elle compris que c’était l’ordre qui était requis ici puis-ce qu’enfin ils se trouvaient où il était prévu qu’ils soient.  
Écoutant son maître dans une expression de dédain face aux calices dansants elle se surprenait à feindre un rire de gorge à l’idée de les bouffer. A sa demande elle s’imaginait déjà de la violence mais lorsque qu’elle observa son sire prendre l’apparence d’ici elle en fut un peu surprise. Fin de l’amusement il était temps que les choses sérieuses commencent.

Retirant son manteau pour le jeter avec regret elle retroussa un peu ses manches et détacha de nouveaux ses longs cheveux blancs. Au milieu de toutes ces couleurs il serait difficile pour elle de passer inaperçue mais tant pis ce ne serait qu’un désavantage à tirer en avantage de plus. Néanmoins elle donna un petit coup de sang grâce à la surconsommation de vitae qu’elle avait fait dans la fibres de ses cheveux pour qu’ils paraissent plus blond que blanc. Marchant près de lui il lui fallait réfléchir avant de se lancer. Avant, elle se serait permis un millions de questions pour avoir des explications plus affinées. Seulement ce temps-là c’était finis, durant ces quelques mois elle s’était entraînée à comprendre ce que souhaitait son maître avec le minimum d’informations qu’il donnait n’étant pas toujours avare de précisions. Jusqu’à maintenant elle s’était plus ou moins bien débrouillée alors il en serait de même maintenant. Elle avait déjà réfléchis à plusieurs plans pour se rapprocher du prince, à se référer aux dires de Mikhaïl il cherchait de la discrétion… Elle aurait à faire des efforts mais elle allait essayer de rendre ses plans plus… sage et discret.

Se séparant de lui dans un silence serein en quelques minutes elle ne peina pas entre deux ombres à retrouver une ghoul qu’elle avait créée sur le bateau parmi l’équipage. Il s’agissait d’un homme mat grand à la stature assez lourde et imposante. Lui quémandant d’aller glaner quelques informations à sa place il ne lui fallu pas longtemps pour découvrir une fabuleuse nouvelle.  A la découverte de celle-ci un sourire incontrôlable  se dessina sur les lèvres de la pâle dame. Pour sûr elle avait trouvé un moyen de se rendre aimable aux yeux de ce prince là. Suivant les indications que lui avait glané affectueusement sa ghoul en échange d’un peu de vitae bien méritée. Là ou elle  chercha toute la nuit durant, elle finit par trouver dans une maison au creux des marécage environnant. Celle-ci sentais la mort à plein nez et aurait laissé s’évanouir plus d’un humain. Marchant paisiblement sur le ponton de bois pourri menant à cette demeure alors qu’à entendre ses craquements n’importe qui aurait déjà fuit. Tournant en écoutant autour de la maison il ne lui fallu que peu de temps pour comprendre que l’information de sa ghoul était plus que juste et que son instinct ne l’avait pas trompée…

Un porteur de peste vivait ici et reclus au milieu des morts-vivants qu’ils créaient en se nourrissant les nombreuses disparitions avait finis par alerter la ville… Néanmoins dans le folklore de ce peuple l’existence de morts vivants se justifiait grâce à la magie et non aux caïnites. Malgré tout ce problème devenait important à en voir les tas de cendres qu’il y avait autour de la maison. Pesant le pour et le contre à force d’observer elle avait compris que ce vampire était vieux et fort. Fouinant toujours plus de ça de là elle hésita à prévenir son maître avant  d’agir mais dans cette hésitation moral le geste était déjà fait une fois qu’elle avait eu trouvé qu’en réalité ce porteur de peste n’était qu’une épine au milieu de la branche conifère qu’était leur réseau du coin. Après ce fastidieux travail elle revint auprès de son maître malgré tout. Celui-ci était tapis dans l’ombre d’une taverne animée.  

- Sire, j’ai trouvé une faille… Cette ville est gangrenée par un petit réseau de porteur de pestes. Le prince semble bien en difficulté pour les éliminer à ce que j’ai vu. Si je les élimine nous pourrons accéder aux bonnes grâces de ce faible prince. Est-ce cela votre souhait ?

Assise à ses cotés elle chuchotait et gardait attention à ce qui les entouraient elle observait chaque pli de son expression pour en déterminé une pré réponse. Pas inquiète car elle avait appris de nombreuses autres choses qui pourrait l’intéressée elle affichait une expression calme et distinguée.

Houmous
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Mar 15 Fév - 13:41
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Mikhail s’était mis en quête de l’Elysium pendant que Valentina se chargeait de ses devoirs. Malheureusement, sans goule ou contact avec un autre patricien, il aurait plus de mal à se faire accueillir ici-bas. Il utilisa alors la seule méthode réellement infaillible pour effectuer ce genre de dessins : il se posta dans un lieu peuplé et attendit de remarquer un damné en train de vaquer à ses occupations et en train de se livrer à la chasse. Dans ce cas précis, ce fut une large rue aux accents français et coloniaux appelée « Bourbon Street » qui retint son attention. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’avec tant de bétail, au moins un jeune damné serait en train d’observer les alentours en quête d’un calice pour cette nuit.

Il fallut attendre un peu plus d’une heure pour remarquer un homme d’un certain âge arpenter la taverne dans laquelle il se trouvait. Le voyant aussitôt balayer la pièce du regard, il prétendit de boire son verre innocemment, se fondant dans le décor. Peut-être cela fonctionna-t-il car le vieil homme jeta son dévolu sur une jeune femme blonde assise seule à une table. Il s’approcha et vint s’asseoir face à elle. Ils parlèrent un long moment, visiblement sans se connaitre auparavant. Bel usage de la présence que celui-ci… Ils partirent « en quête d’un lieu de repos » près d’une heure supplémentaire plus tard. Rien qu’à l’odeur, il aurait pu les suivre. Le vieil homme empestait d’une senteur grasse et rance rappelant celle de certaines moisissures du lait caillé.

Alors qu’il s’apprêtait à se relever pour le suivre, Valentina arriva à ses côtés et commença à parler sans précaution de ses découvertes. Il la regarda et eut un léger soupir en voyant l’homme les fixer avant de s’enfuir en courant, laissant la jeune femme derrière lui. Mikhail se tourna alors vers elle avec un léger sourire.

- Je t’ai dit te faire confiance sur ce coup-ci alors si tu penses que les porteurs de peste sont la clé… fit-il en tendant la main pour l’inviter à prendre sa suite. Evite simplement de l’abattre trop vite, il pourrait savoir où trouver l’Elysium…

Il la laissa partir à la suite de l’homme, courant de toit en toit sous le regard impassible de la lune. Il se rendit compte qu’il l’avait bien formée à suivre la Mascarade quand elle prit le temps de se cacher avant de concentrer ses forces et de bondir le long d’une façade. Elle était forte, rapide et volontaire, d’excellentes qualités pour un nouveau-né. Lui, de son côté, il était plus sage et avait appris avec le temps comment gagner dans ce monde. Simplement en suivant la trajectoire de l’homme en se concentrant sur son odorat, il put le pister et lui couper la route plus loin.

Dans ce coin plus calme, ils étaient à l’abri des regards indiscrets et pouvaient s’adonner à leurs discussions de damnés. L’homme parut face à lui, passant au-delà d’un toit et descendant à même la rue. D’un regard autoritaire infusé de toute la puissance de sa domination de vieux vampire, il lui imposa de se mettre à genoux face à lui. Toujours une main dans le dos, il s’approcha lentement et sortit sa montre pour compter le temps qu’il fallait à Valentina pour arriver là où ils étaient. Elle finit par à son tour paraitre au-delà des toits et arriver dans la rue. Il lut sur sa moue la déception de ne pas avoir pu s’acquitter de sa tâche comme il le lui avait demandé. Il eut cela dit un sourire franc en la regardant.

- Parfois, faire de son mieux pour gagner à la régulière n’est pas suffisant mon infante. C’est dans ces moments qu’il faut ruser. Je comprends que tu n’y aies point pensé : nous ne sommes pas chez nous après tout.

Il la laissa venir le rejoindre pour contempler le fameux porteur de peste. Le vieillard avait une sorte de petite vérole qui ne parvenait pas à guérir et qu’il persistait à dissimuler à l’aide de ses cheveux. Le pauvre devait être l’un des nosferatus du coin en plus de porter une maladie dangereuse qu’il redonnait à loisir au bétail.

- Je ne pensais pas que le Nouveau Monde accueillerait gracieusement ton engeance maudite, pestiféré. Ton prince t’a-t-il ciblé par une chasse au sang au moins ? demanda-t-il pour avoir plus de détails sur la manière dont les choses se passaient aux alentours, le voyant faire non de la tête. Il en est regrettable alors… Je vais devoir lui épargner cette peine !

Le misérable tendit un bras devant lui dans une ultime tentative de sauver sa peau mais celui-ci fut violemment arraché. Mikhail le tint un moment, considérant son odeur nauséabonde pour pouvoir en tirer quelque autre renseignement.

- Donne-moi plus de détail avant que je ne sois tenté de cueillir l’autre, manant ! beugla-t-il en s’approchant de lui.

- J’m’appelle Cadwen et je ne suis pas un porteur de peste ! La princesse s’appelle Charlotte et nous, les Samedis, sommes des Nosfératus particuliers au coin ! On a l’air d’être malade mais il n’en est rien ! De grâce, ne me faites pas de mal, je n’ai rien fait de mal !!!

Mikhail regarda un instant sa protégée en fronçant des sourcils. Il considéra encore le bonhomme et prit le temps de prélever un peu de vitae au sol et d’en sentir l’odeur avant de la goutter. Bien qu’elle soit composée de mortels basiques et probablement d’une faible hygiène corporelle, il était vrai qu’elle ne semblait pas être viciée. Il eut un soupir en se frottant les yeux avant de rendre le bras et d’offrir un peu de sa vitae en dédommagement pour reformer le lien entre le tronc et le bras.

- Je vous prie de nous excuser pour la méprise, nous sommes des membres de formes plus traditionnelles de la Camarilla. Pourriez-vous nous mener jusqu’à l’Elysium pour que nous puissions nous présenter et donner nos hommages à la princesse de la Nouvelle Orléans ?

Pyramid Rouge
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Lun 28 Fév - 23:45
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Maladroite et malhabile Brujah qu’elle reste au fond d’elle-même elle ne peine pas en fixant les lèvres de son sire à remarquer qu’elle a fait une bêtise. Voyant l’homme courir elle n’a guère peur des conséquences de sa fuite même si elle sent dans la voix de son ancien qu’elle l’a un peu déçu. Sans trop se concentrer sur cette maladresse de sa part elle ne met pas longtemps a prendre en chasse l’homme. Sa célérité à raison de lui et bientôt se dresse un autre problème tandis que des négociations et des informations s’échange sans vergogne ni peur d’être entendu dans un coin si sombre et écarté des calices. Observant et reniflant autour d’elle pour d’autre piste,  elle comprit rapidement son erreur et en serre le poing de frustration. A un tel point, que si aujourd’hui encore elle avait gardé sa fragilité humaine elle se serait sectionnée les veines de paumes et serait encombré de ses propres saignements. Dans sa gorge piquait une violente impression dont elle n’avait pas peiné à se passer en se gorgeant de sang ces derniers jour : la soif.
Doucement elle revenait hanter son esprit et son âme damnée. Si bien que sans en prendre attention en usant de ses disciplines naturelles elle se brise le poignet. Le regardant en levant un sourcil, elle constate que l’aubaine de sang à laquelle elle a eu droit l’a légèrement biaisé dans la façon d’utiliser son sang… Trop gourmande pour trop peu de bénéfices.

Et puis toujours ces mêmes disciplines brutales et écœurante lui valant des flash indésirables de son vrai sire. Regardant le erre puis son propre sire d’un air sobre mais emprunt d’un léger froncement peu perceptible elle sentait la colère bouillir sa gorge face à une telle humiliation et l’absolue certitude qu’il mentait… Se dissimulant dans l’obéissance dévouée pour faire taire la bête bientôt affamée la pauvre adopté n’en est pas moins mal à l’aise. Essayant de remuer le reste de ses méninges nécrosée d’un afflue sanguin autonome , la réflexion est difficile et elle ne sait trop quoi proposer à son sire pour vaincre ou se mettre dans les bonnes grâces de la princesse de la ville…

Le nosferatu exotique trop terrifié face à l’ancien,  savait pertinemment qu’il ne pouvait pas lui nuire ni refuser sa demande. Alors qu’il les conduisait dans l’ombre à l’Elysium Valentina sentit sa bête se taire en regardant avec quelle assurance Mikhaïl se tenait droit et sûr de lui alors qu’elle le savait ne rien réellement connaître. A ses côtés elle se sentait invincible et ses doutes commencèrent à se disloquer lentement. La soif restait si bien que  l’entretien avec la princesse  s’annonçait compliqué. Les choses devenaient flous pour elle à peine dans l’antichambre de la pièce de rencontre... Chancelante, il fallait croire qu’elle avait mal géré ses réserve de sang à force d’en être gorgée comme une tique. Curieuse, la princesse de la ville ne mit pas longtemps à leur accorder une entrevue. Il s’agissait d’une belle femme à la peau noir et aux yeux d’un marrons presque doré. Même si il s’agissait évidemment d’une damné il était difficile de lui donner un âge réel.

-Que me vaut la visite de deux étrangers du vieux continent ?

A la façon dont elle plissait les yeux il était aisé de savoir qu’elle épiait toutes les particularité culturel que portait Valentina et son sire. Assise sur un ouvrage de vannerie entre rideaux de perles et ouvrages curieux elle écoutait attentivement tandis qu’a ses cotés semblait grouiller une ombre noir à peine perceptible. La soif enrayant sa gorge et son statut d’infante l’obligeant, elle ne pensait pas avoir à répondre, seulement lorsque Mikhaïl soupire pour articuler un premier mot elle le coupa instantanément en le fixant dans les yeux.

-Ne m’expliquez pas, non. Elle pose son regard sur la pâle aux cheveux d’ange, la fixant dans le yeux. Laissez-là plutôt faire, elle. J’aimerais entendre quelle douceur a la voix d’un ange déchu.

En coin, la princesse esquissait un sourire presque pervers comme si elle lisait dans les yeux de l’infante tout sa détresse de rester en maîtrise de ses émotions et de sa bête.
Une petite vague à l’âme, une petite humiliation de trop et la bête ne peinerait pas à créer un désastre impardonnable. Rien qu’a l’imaginer avant d’entrer dans la pièce elle avait déjà eu honte pour son sire. Si elle se retenait à la moindre émotion en concentrant sa pensée sur un parfait miroir d’eau sans aucune fluctuations la bête ne tarderait plus longtemps malgré tout. C’était sûr, le soulagement même d’avoir eu les bons vœux de bienvenus de la princesse relâcherait la bête, tout comme un refus de coopérer de sa part… Les méninges presque occis elle imaginait le pire à la seconde qui suivrait le pas qu’elle ferait en dehors de l’Elysium de la ville. Ne voulant pas paraître faible ni  une source de raillerie pour son maître, elle s’avança lentement l’air d’un ange et articula.

- Chère souveraine des lieux, permettez-moi de nous présenter, ainsi que... la raison de notre présence ici : un autarkis très puissant. Un brujah vacillant entre Camarilla et Sabbat… Aussi dangereux qu’on le compte, il traverse les pays pour y créer un « irresistible chaos » dit-il… Dernièrement il a mis en berne les alentours de Londres et en tant que milicien de la camarilla locale nous nous devons de le retrouver rapidement. Plusieurs de nos informateurs nous ont guidé vers votre splendide contré  pour le retrouver.

Maniant habilement sa langue elle n’avait pas osé le nommer au risque de provoquer sa  proprebête. Il la dégoûtait amèrement et elle ne voulait rien de lui que sa dernière mort pensait-elle.

- Si nos informations se vérifie, vous le saurez très vite. N’ayez crainte cependant, car nous gérerons ce problème pour vous chère dame. Tandis que… si nos informations se révèle inexactes vous ne nous reverrez jamais empiéter sur vos lieux. Mais soyez certaine,  madame, de notre bonne volonté à  vous soulager d’un fardeau inconnu mon comparse et moi-même.  

N’ayant cessé de la regardé avec émotion dans le regard comme dans la voix elle se pliait dans un salut respectueux avant de reculer légèrement sur la même ligne que son maître.

- Je me prénomme Valentina et voici mon comparse sir Mikhaïl.

Pas de noms pas d’identité défini. La dame sur son trône semblait de marbre et gardait un sourire amer, elle ne semblait pas s’attendre à autant d’éloquence de la part de la blanche.


-Je vois… Eh bien, ne manquez pas de m’informer de vos découvertes… Bienvenue à la nouvelle Orléans mais prenez garde, nos mœurs sont tout autres que les vôtres...

De politesses en remerciement l’entretien s’acheva aussi promptement qu’il semblait avoir commencé. Sans attendre ni pouvoir expliquer sa manœuvre la jeune femme usa de son dernier sang pour s’éloigner au plus loin de son maître et de L’Elysium au plus vite… La bête gagna enfin la conscience et sévit alors dans les marécages loin du regard de quiconque.

Houmous
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HOUMOUS
Houmous
Mar 15 Mar - 13:36
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Mikhail Petrovich
J'ai 125 ans et je vis sur la route pour le moment. Dans la vie, j'étais Shérif de Londres mais ça a mal fini. Sinon, grâce à ma chance, je suis un damné et je le vis comme une chance.

Informations supplémentaires ici.


Mikhail sortit le plus neutrement possible de l’Elysium. Il n’aurait pas l’obligeance d’offrir à cette prince le prétexte pour demander à son shérif de les traquer et de les détruire dans une chasse au sang. Il garda le sourire et calmement, s’écarta. Il savait qu’il désirerait bientôt voir la tête de cette idiote sur une pique. Maintenant qu’il avait été placé dans cette position, il eut été impoli de ne pas commencer à préparer un complot de premier ordre ! Comment se débrouillerait-il pour faire en sorte que quelqu’un se salisse les mains à sa place ? Comment corrompre par son influence les plus proches conseillers de la jeune caribéenne ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, animèrent ses pensées alors qu’il prenait la route qu’avait emprunté sa protégée vers les marais, sachant pertinemment qu’elle devait, à peu de choses près, être assoiffée.

Lorsqu’il parvint en vue de la petite blonde, il eut un léger sourire. Elle s’adonnait à sa passion et avait laissé la bête ressurgir librement. Il se doutait bien qu’elle se libérerait mais quand il la vit en train de noyer un pêcheur, s’étant jetée sur son dos pour le mordre, il comprit la férocité qu’elle pouvait garder en réserve. Il était vrai, après tout, que ces derniers temps, elle avait fait preuve de constance et s’était contenue chaque fois que le besoin se faisait sentir alors il pouvait bien lui pardonner cette incartade.

Il s’approcha d’elle, toujours avec la même démarche lente mais décidée. Il l’avait apprivoisée alors que craindre d’elle ? Passant sa main sur sa pochette de chemise, il en sortit un mouchoir de soie pour venir essuyer lentement le sang qui avait maculé son visage, un peu de la manière d’un enfant qui se serait régalé d’une tranche de pastèque trop mûre. Il sentit qu’elle s’apaisait peu à peu à son contact alors il approcha son bras et la fit lâcher le malheureux pêcheur. L’enroulant soigneusement dans son étreinte, il la nourrit, s’ouvrant le poignet d’un ongle aiguisé. Il était pour elle comme une mère qui offrait la tétée, la faisant se calmer par la même occasion.

- Allons, mon infante… Il n’est pas élégant de se laisser à de telles violences lorsque l’on se retrouve au pied du mur, lui souffla-t-il alors qu’elle retrouvait peu à peu ses esprits. N’aie pas honte de subir la soif mais ne le laisse pas entendre par les autres. Dans la mesure du possible, garde le contrôle sur tes pulsions. Toutes ces impulsions sont autant de failles que nos congénères tenteront d’user contre toi.

Il lui laissa un peu plus de temps pour se remettre pleinement de ses émotions avant de se tourner vers le cadavre de l’homme solitaire. Posant simplement son infante sur la rive, il emmena le corps pour le placer dans l’eau au milieu des alligators. La nature ferait son travail pour justifier de cet instant regrettable se dit-il alors que les bêtes le regardaient en sifflant d’un air menaçant. Ainsi était la malédiction de tous ceux qui ne devenaient pas des bêtes eux-mêmes. Un sourire l’anima en arrivant à nouveau à son contact.

Alors comme ça, nous sommes en train de chasser Oleg ? Première nouvelle… Peut-être devrais-tu m’en dire plus avant que je ne me trompe dans ton histoire, Valentina, plaisanta-t-il d’un rire jaune. J’imagine que tu n’as pas réfléchi pleinement à ton plan en lui annonçant tout cela mais de deux choses l’une : soit Oleg ne vient jamais mettre le pied sur le nouveau monde et nous passerons pour des idiots et des menteurs, soit il arrive et tout cela sera bien pie, fit-il en regardant vers le lointain. De plus, vu que tu leur à donner nos noms et nos origines, il sera difficile de leur échapper définitivement. Que nous le voulions ou non, nos destins sont désormais liés aux nuits de la Nouvelle Orléans.

Il prit le temps de réfléchir à la situation. Ayant présenté Oleg comme un véritable fléau presque aussi insaisissable qu’un Ravnos, il serait difficile de faire accepter un jeune damné comme étant la cause de ces rumeurs. Après tout, on ne rendait pas un infant aussi puissant en quelques semaines. Il fallait des siècles pour atteindre ne serait-ce qu’une fraction du pouvoir de son maudit frère de sang. Comment les choses avaient-elles pu vriller à ce point ci ? Aurait-il dû se rendre seul à l’Elysium pour se présenter et garder le contrôle de la situation ? Mais s’il avait procédé ainsi, on le lui aurait reproché et Valentina aurait été prise pour une ingrate qui n’acceptait pas de se présenter à la prince régnant sur les alentours… Il soupira légèrement, chassant cette boucle inextricable.

- Bon, il va falloir jouer sur le temps pendant que je prépare quelques surprises pour cette douce dame. De toutes manières, le Soleil va bientôt se lever alors il nous faut nous dépêcher de retrouver un refuge temporaire…

Il se leva simplement en jetant un dernier regard vers la lune avant de se mettre en marche vers les éclairages de la ville. Ils auraient certainement pu se cacher un peu au milieu de la mangrove environnante mais il craignait que le couvert des feuillus ne soit insuffisant pour réellement les protéger de la lumière du jour. Peut-être y avait-il une cabane de pêcher abandonnée non loin, cela dit, mais il ne faisait pas non plus confiance aux périphéries d’une telle ville que celle-ci. Il avait déjà entendu parler d’un cousin français qui avait été massacré en plein jour par un lupin qui sentait son territoire être contesté. Qui plus était, les marais étaient certainement le théâtre d’une vie surnaturelle fournie et inattendue.

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