Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Guerre froide coeur chaud | Hysy

Hysy
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Hysy
Sam 1 Juil - 22:10
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 7 Iu-10411

Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles — et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et, toute la richesse du monde ne suffira jamais cette douleur.
(c) IU
musique d'ambiance:

"Comment tu te sens, après tout ça ?" avait-elle demander par la suite.
...
Je me sens super bien.

Le temps avait fait son bout de chemin, créant une routine sur son passage tandis que l'été allait pointer le bout de son nez. Chaque semaine, l'excuse du club lecture faisait son apparition pour mieux me permettre de me réfugier dans ses draps, car c'était là où la véritable moi apparaissait, lorsque le feu brûlait le creux de mes reins.
Bien évidemment, il n'y avait pas que la passion qui brûlait les draps qui me faisaient revenir, notre relation se consumait sur des bases amicales. Elle était ma meilleure amie autant qu'elle était ma meilleure amante.
C'est donc tout sourire et avec des nouveaux vêtements offerts par mon mari que j'entre dans le bâtiment.
Le bâtiment était en ébullition, et des bruits de travaux résonnait dans toute la salle principale me forçant à me boucher les oreilles comme je peux tandis que je zigzaguais entre les ouvriers pour atteindre la chambre d'Henriette. Mais, avant que je puisse ouvrir la porte, elle s'ouvrit, justement. Un ouvrier avec un air un peu hagard, remettant son gilet de sécurité, avant de me gratifier d'un "s'lut" et de partir dans le sens opposé au mien.
J'entrai à sa suite, toujours un peu surprise. Mais, j'avais très bien compris la situation. Il avait été dans le lit avec Henriette. Et, j'avais beau savoir les conditions de notre relation, ça me piquait. J'étais piqué par la jalousie, mais, je n'avais pas le droit de me plaindre, pas vrai ? Je le savais.
Notre relation ne sera jamais exclusive.
Mais, je ne pourrai jamais lui en offrir une non plus, donc je ne pourrai rien dire.
" Je t'ai fais un tableau pour ton futur bar dansant !" Annonçais-je déjà grillée par la présence de la petite toile dans mes mains.
Car c'est ce que l'on avait décidé de faire de l'endroit après discussion avec Henriette. Après tout, c'était mon mari qui payait !
" J'espère que ça te plaira !"
À ces mots, je dévoilai le tableau, une femme dansante aux couleurs psychédélique.
" Les travaux sont bruyants hein, c'est aussi dérangeant que mon mari !" riais-je avant de m'installer sur un des fauteuils, comme si j'étais chez moi.



I forge
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Sam 8 Juil - 10:43
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 7 4pYe
Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

~ Girls just want to have fun ~
Madonna :copyright:

- Quelques semaines auparavant -

Ma tête repose sur son épaule sans faire grand cas des boucles rebelles de mes cheveux assaillant son visage. Je fume cette cigarette au goût spécial, celle qui vient se mélanger à l'odeur de sa peau nue, celle dont le goût ravive celui de ses chairs entre mes lèvres. Nous savourons un moment de flottement puis, comme à notre habitude, parlerons de tout et de rien. C'est un moment utile à la confidence, au rire, et parfois à ces morsures qui interviennent lorsque Je t'aime est surfait, et parce qu'il convient de l'utiliser avec parcimonie par ailleurs.

"Tu sais, plus ça va, plus je me dis qu'une galerie c'est vraiment pas fait pour moi." Je m'interromps pour tirer une taffe et souffler sa fumée claire, suscitant une légère toux d'Hanae qui bouscule nos corps entrelacés. "La clientèle est lourdingue au possible, des Monsieurs-Madames bien mis qui viennent ramener leur science dans un quartier populaire, qui achètent ce que font des artistes sans le sou parce qu'ils sont tellement riches qu'ils se disent que le besoin c'est exotique." Puis je la regarde d'un air rieur. "Je dis pas ça pour toi, hein !" Et nous plaisantons un peu.

"J'ai jamais connu mes parents bourges, mais je sais qu'en Allemagne, ils étaient plus que confortables ..." Je pondère. "... de toutes façons, les juifs qui étaient pauvres, ils doivent tous être morts à l'heure qu'il est." Mais je ne me laisse pas assombrir. "Non ! Ce qu'il me faudrait, c'est quelque chose de vivant. Je suis née ici, je passe mon temps dans les fêtes, et je ne connais que des gens désireux de dépenser dans l'alcool plutôt que dans des arts pompeux." Puis, une révélation. J'ai l'opportunité de faire quelque chose de cet endroit, de me défaire des attentes de mes parents qui de toutes façons ont déjà été déçues. Je me redresse sur les coudes, allongée sur le ventre, lui faisant face.

"Un bar!" Mon visage s'illumine. "Ca marcherait du tonnerre ici et avec tous les amis que j'ai dans le coin, la clientèle serait toute trouvée ! Avec Dieter aux commandes des finances, et moi responsable de l'écoulement des stocks, vu le jeu de jambes que j'ai, je suis sûre que je ferais fortune." Mon regard s'égare un peu. Cet endroit, il est à elle, et c'est précisément le fait qu'il n'y ai plus le nom de mon père sur le cadastre qui fait que je me sens libre de leur oppression despote. Je ne peux pas décider pour elle de ce que nous ferions de cet endroit, et puis, que dirait son mari s'il apprenait que sa chambre à elle comme dirait Virginia Woolf devenait un troquet à boisson ? Qui plus est que j'en serais la gérante ? Alors même qu'il ignore que je vis toujours ici ? Je me rhabille d'assurance légère, tout pour feindre mon confort alors que je me sens détestablement redevable.

"Enfin, quand j'aurai des sous de côté je veux dire, j'ouvrirai un bar. Et toi, tu as réfléchi à ce que tu voulais faire de cet endroit ?"

*

Puisque la bonté et l'amour d'Hanae ne semble pas connaître de limite, ça s'était décidé ainsi. On rénoverait cet endroit qui m'a vue naître pour en faire un lieu de vie, un lieu d'arts mouvants, un lieu d'expres​sion(et d'intoxication, disons-le) des corps. Et avec les rénovations viennent leur lot d'ouvrier tous plus sexy les uns que les autres ! Il n'a suffit que d'un regard appuyé avec une tasse de café chaud pour que l'un d'eux colmate une fissure dans le plafond de ma chambre, selon toute vraisemblance. Un gaillard aux mains carrées et aux avant-bras veineux, tout pour faire chavirer.

Hanae se substitue à lui dans ma chambre alors que je réajuste ma jupe - nul n'avait été besoin de me la retirer, histoire de préférer l'efficacité, si je puis dire. Je dépose un baiser sur son front et contemple la toile avec émerveillement. "C'est superbe ! Tu t'es surpassée !" Puis je la gratifie d'un baiser en digne et due forme. "Je ne pourrais pas rêver mieux pour remplacer le portrait de mes parents." Je ris, ledit portrait est d'ailleurs posé contre le mur dans ma chambre, retiré pour refaire les peintures en bas, témoin comme toujours de mes affres nues. "Eh bien, dis-je ensuite pour répondre en riant à sa plaisanterie, l'avantage des travaux au moins, c'est qu'ils servent à quelque chose !" Un clin d'oeil accompagne ma réplique et je m'assied à côté d'elle sur le canapé, soudain plus songeuse. "Ce sera vraiment un endroit de fête."


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Sam 29 Juil - 22:56
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J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles — et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et, toute la richesse du monde ne suffira jamais cette douleur.
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Mon amante replace sa jupe et sa gestuelle renouvelle ma jalousie que je venais tout juste de taire à grand coup de déni. Mais c'était Henriette. Lui faire une crise de jalousie lui serait futile, elle s'abreuvait de liberté. Mais c'était dur, et je dus lutter pour ne pas me ronger les ongles ni me poser trop de questions. Car cette non-exclusivité réveillait mes insécurités. Et c'était bizarre puisque je n'avais connu ça. Mon mari me traitant comme si j'étais la huitième merveille du monde et de façon exclusive, je me posais pas de question, de plus, je ne cherchais pas à lui plaire... alors qu'Henriette. Je voulais désespérément être l'étincelle de sa passion, mais, comment faire pour se sentir unique alors qu'au moment même où elle m'embrasse sur le front, je sens un effluve d'odeur masculine ? Je pense cependant que ça vient de la pièce plus qu'elle toutefois: jamais la demoiselle n'aurait jamais laissé quiconque déteindre sur elle, pas plus qu'elle n'aurait laissé quelqu'un sentir l'odeur de sa peau, la couvrir de son parfum bon marché était une habitude que j'avais déjà constatée auparavant.
Elle me complimente sur ma peinture, mais c'est surtout son commentaire sur les travaux suivit de son clin d'œil tandis qu'elle se glisse à mes côtés qui dénoue ma langue empreint d'amertume à force de retenir toute cette jalousie:
"Ce sont plutôt les ouvriers qui te semblent avantageux, non ? Ils empestent jusqu'ici !"
Je regrettais mes paroles aussitôt sorties. Je m'en mordis les lèvres et l'horrible pique de la culpabilité me piquait le cœur avec entrain tandis que la petite voix de ma conscience hurlait: "Et c'est la femme adultère qui parle de fidélité ?"
Idiote que je suis, pas vrai ? Parfois, j'aimerais retrouver ma pudeur japonaise. Seulement occasionnellement.
"Oublie, tu ne me dois rien." fis-je rapidement. " Oh, tu ne connais pas la dernière ? Mon mari veut un enfant !"
J'éclatai d'un rire amer qui dévoilait toute ma pensée sur le propos: hors de question que je donne à cet homme l'héritier qu'il attendait.
[b]"Je te jure Henriette cet homme va m'avoir à l'usure..."
déplorais-je finalement.
Je me calai doucement contre mon amante avant qu'un sourire m'éclaire:
"tu veux être tata Henriette ?"
J'éclatai d'un rire cette fois plus franc et emprunt de la bonne humeur auquel se destinait ce lieu, heureuse d'être là.


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Lun 14 Aoû - 22:45
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J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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"Ce sont plutôt les ouvriers qui te semblent avantageux, non ? Ils empestent jusqu'ici !"

Je ris quoique je comprenne sa pique. Quelque part, même si elle est mariée, elle est plus fidèle que moi et se donne bien davantage dans notre relation que je ne le fais. Car après tout, qui de nous deux a le plus de partenaires charnels ? Et qui profite de cet inexclusivité le plus ? Qui offre la pureté de sentiments nouveaux, lorsque même si je l'aime, je l'aime d'un amour que j'ai déjà donné à d'autres ? Qui a mis son mariage en danger pour l'autre ? Et même son compte en banque - ou plutôt, le compte marital ? Je peux bien souffrir de ses petites remontrances qui sont d'ailleurs à son image : volubiles, légères, sensibles, acides mais jamais rances.

Il est clair que ça me change des réactions d'Oliver au début de notre amitié sensuelle en tous cas ! Hanae n'en est pas à frapper dans les murs (le trou près de mon entrée que j'ai mal colmaté avant de vendre, c'est lui), siffler une bouteille de whiskey, et prendre le volant pour aller casser la gueule à un mec dont je ne me souvenais même plus du nom le lendemain. Le bougre a malgré tout fini par se calmer, il a appris à apprécier ce que signifie le désengagement. Que sans aucune obligation matérielle de me lier à d'autres, celles et ceux à qui je me lie savent que je le fais parce que j'en ai vraiment envie. Il a compris qu'avec moi, personne ne se sentira jamais comme le mari d'Hanae. Mais alors il faut me partager et cette dernière s'y fera peut-être un jour.

"Eh bien, dis-je sur le ton de la plaisanterie et non sans la bousculer un peu, ils sentent l'effort, disons ..."

Puis sur un sujet plus sérieux.

"Oh, tu ne connais pas la dernière ? Mon mari veut un enfant !" Elle pouffe amèrement. "Je te jure Henriette, cet homme va m'avoir à l'usure ..."

Elle contemple la chose un instant, et moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. En fait, je pensais que cela faisait longtemps qu'il devait la tanner pour enfanter, qu'un type avec tellement de thunes et un empire professionnel comme le sien aurait probablement peur de la mort (et que, ô grand damne, toute cette richesse soit récupérée par l'Etat ou répartie chez d'autres gens ...), et qu'il prévoyait ainsi de multiplier sa sale gueule. J'espère pour les marmots que les gènes d'Henriette seront les plus puissants parce qu'il est aussi repoussant qu'elle est jolie !

Je n'étais jamais rentrée dans les détails de sa vie de couple - hormis le fait que c'est un gros lourd qui se mets à utiliser des locutions italiennes quand il a un coup dans le nez et qui se goinfre de fric comme de barbaque. Bon, d'autre part, je ne suis pas sûre qu'elle serait prête à ce qu'on discute de nos péripéties nocturnes, et moi non plus. Enfin, elle parce qu'elle souffrirait mal de me savoir avec une ... ou plusieurs autres personnes. Et moi, parce que je ne souffrirai décemment pas non plus d'imaginer ce porc à poil. Logiquement, je pensais qu'elle avait juste du mal à tomber enceinte, mais qu'elle faisait son devoir conjugal, disons ... complètement ? Je me contente de poser sur elle un regard peu surpris et aussi jaunement amusé qu'elle.

"Tu veux être tata Henriette ?"

Cette fois, notre hilarité va de concert et je l'accueille dans mes bras tandis qu'elle se love sur mon coeur. J'imagine que pour elle ce serait un chamboulement mais j'ai du mal à imaginer tout à fait ce que ça changerait. Elle ne serait pas moins coincée avec lui, et dans ce mariage. A la rigueur, elle aurait moins de temps libre, mais elle aurait probablement une nourrice pour devenir mère de substitution au môme. Il faut dire que je suis assez étrangère aux choses de l'enfantement moi-même, alors pour ce que j'en sais ... Je considère la chose un instant, puis d'un ton léger.

"Je s'rai la tata cool que t'appelles pour un conseil make up, pourquoi pas !" Et mi lubrique, mi blagueuse. "J'ai jamais couché avec une femme enceinte, remarque ..." Et pour qu'elle ne me prenne pas trop au sérieux. "Tu veux que j'envoie quelqu'un le castrer, ton mari ?"


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Jeu 14 Sep - 0:41
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J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles — et pour négocier des avantages.
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TW: mention viol conjugal & avortement

J'aurais dû accepter. J'aurais dû laisser Henriette envoyer quelqu'un castrer ce violeur quand elle me l'a proposé ! À genoux devant la cuvette des toilettes pour la deuxième fois de la matinée, je tremblais de toutes mes membres. L'angoisse m'empêchait de respirer comme s'il s'agissait d'un monstre m'étranglant doucement en même temps qu'il me chuchotait mes pires craintes d'un ton à la fois fétide et doux.
"Il t'a mise enceinte idiote !" chuchotait le monstre.
Pitié.
Deux semaines, c'était écoulé depuis que je riais de cette hypothèse, tendrement calée contre mon amante alors que j'étais sûrement enceinte à ce moment-là !
Non, réfléchissons, ce ne sont que des nausées, pas vrai ? Ça peut totalement autre chose, pas vrai ?
Pitié.
Je réfléchissais rapidement, revoyant le temps passé s'écouler à nouveau devant mes yeux. Quand était-ce ? Quand Dame Nature m'avait-elle visitée pour la dernière fois ? Frappée par l'horrible vérité, je fus prise de vertige.
Au secours.
"Tu vois, inutile de nier, je détiens la vérité... Tu ne peux plus te retrancher dans l'espoir. Il t'a abandonnée. Maintenant... Succombe." me chuchota le monstre libéré par mon angoisse avant de m'étreindre avec la douceur d'un amant.
Je n'arrivais plus à respirer. Et le monde devint de plus en plus flou.
Jusqu'à ce qu'il disparaisse.

Je me réveillai sur le sol de la salle de bain, le cœur au bord des lèvres, le froid du carrelage s'insinuant jusqu'à dans mes os. Je me redressai avec prudence. Et compris que non seulement je devais garder ça secret, mais qu'en plus, j'avais besoin d'aide. Mais à qui faire confiance ?
C'est donc tout naturellement que je me retrouvai à l'ex-galerie. Honnêtement, cela serait mentir que le chemin fût facile, et je tremblais encore.
Les employés, habitués à ma présence me saluèrent en me voyant. Seulement, je devais vraiment avoir l'air mal au point — ou était-ce l'absence de maquillage et de coiffure sophistiqué ? — Car l'un d'entre eux m'accompagna aussitôt pour monter jusqu'aux appartements d'Henriette, me permettant de m'appuyer sur lui pour monter les escaliers. Je toquai ensuite doucement avant d'entrer comme si les lieux m'appartenaient — n'était-ce pas le cas ? Avant de m'assoir difficilement sur le fauteuil. Je congédiai l'employé avec un faible sourire. Je parcourus l'appartement du regard, m'attardant sur le bureau, premier témoin de notre relation plus qu'amicale, et des souvenirs m'assaillirent. Tout était tellement plus simple et plaisant ici, pouvais-je me permettre de tenir le tableau ? De laisser mes démons danser en ce lieu ? Mais… en qui d'autre que cette jolie femme pouvais-je avoir confiance pour me débarrasser de ce qui grandissait en moi ? Cette vie ne pouvait pas pointer le bout de son nez, je le savais au plus profond de mes entrailles: je serai une immonde mère. Comment pourrais-je aimer le fruit de viols répété ? Certes, il n'avait rien demandé, mais, moi non plus !
" Henriette ?" fis-je d'une voix inquiète. "Pitié sois là..." espérais-je.
Les larmes commencèrent à pointer et envahir mes yeux tandis que je sentais le monstre de l'angoisse revenir lentement.


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J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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Les rénovations sont allées bon train - et mon train est allé bon gré avec les ouvriers par ailleurs - si bien que l'espace bar est bientôt prêt. On a choisi de laisser le bureau et le portrait de mes parents où ils étaient, autrement dit dans le fond de l'ancien espace d'exposition, pour la blague. Mais les artisans ont eu le bon ton de l'installer sur une estrade pour en faire un véritable comptoir, et de l'accommoder avec quelques étagères et des meubles suspendus. Le bleu roi des murs a lui aussi été conservé - et ses défauts d'usure, couverts d'une patine tendance, donnent un ton vieillit à dessein. Pour briser l'aspect repère-d-oncles-racistes de l'ensemble entre boiseries massives et peinture d'époque, tous les textiles ont été choisis avec la plus grande espièglerie. Long sofa crème avec coussins en forme de tournesols, poufs pourpres, même le petit fauteuil victorien a su trouver une place serti d'une couverture psychédélique. Et la distinction : une tireuse non pas à bière, mais à crémant ...

Vous me direz : quelle est la pièce maîtresse de cet endroit déjà unique ? Eh bien, moi.

Mais pas en qualité de serveuse ! Je ne suis pas du genre de fille qui travaille de ses mains. Je ne suis pas non plus du genre de fille qui travaille avec sa tête. Je suis du genre de fille qui travaille avec son sourire et ses cils. Au demeurant, cela me conduit parfois à travailler avec ma tête et mes mains ...
Mais je m'égare ! Je suis juste là pour être jolie, rameuter du monde et les faire consommer - ce que je faisais déjà mais bénévolement - et en échange, je crèche ici à l'oeil.

A part la satisfaction que j'éprouve à savoir que mes parents sont en train de me regarder saccager leur galerie pour en faire ce que leur rigueur germanique (et leur éducation de bourges, disons-le) les a toujours fait détester, il est aussi prévu de rénover mes appartements. Mais pour cela, il y a encore du travail, et l'installation de toilettes ouvertes au public n'est pas achevée non plus. C'est-à-dire que si tous mes poivrots guindés se mettent à pisser devant ma porte, je risque d'avoir une réputation de chenil (eh bien oui, un mec bourré, ça lève la patte), que j'aimerais éviter.

Je suis donc dans ma cuisine en travaux lorsqu'Hanae est accompagnée à l'étage par un des ouvriers. En reconnaissant son pas, je me presse à leur suite et entre pour la trouver dans ma chambre. J'arrive dans son dos et dépose un baiser dans sur sa joue, ignorante en l'instant du motif de sa venue. Néanmoins, je perçois très vite dans sa tension palpable, son regard soucieux et tout le malheur pris dans sa posture abattue que quelque chose cloche. Derechef, je suppute quelque chose en rapport avec son mari, tout en étant très loin de la réalité.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"


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J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles — et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et, toute la richesse du monde ne suffira jamais à effacer cette douleur.
(c) IU

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Les larmes présentes dans mes yeux à ce moment-là se mirent à déborder et à couler disgracieusement lorsqu'elle posa cette question.
"Plus rien ne va Henriette" répondis-je en suffoquant tandis que les larmes continuaient de couler.
Heureusement que, pour une fois, je n'étais pas maquillée.
Mais que dire de plus ? Pouvais-je me permettre d'amener mes démons en ce lieu ? Il est vrai qu'Henriette est plus que mon amante, elle est aussi ma seule et unique amie. Mais je ne parlais jamais de la maison, seulement de mon mal du pays. Pouvais-je me permettre d'amener mes démons ici ?
" Je suis désolé, je ne sais pas quoi faire ni vers qui me tourner… je savais que ça allait arriver un jour, mais j'étais dans le déni, tu vois ?"
Mes larmes redoublèrent d'intensité, coulant tel un flot. L'ombre de mon anxiété revint sans crier gare. Je le sentais me susurrer à l'oreille de son haleine fétide: Allait-elle me repousser si je lui parlais de ce fardeau nichant au creux de mon utérus ? Avec des yeux suppliant tourné vers son visage insouciant, j'ai fini par lâcher, à demi voix et dans toute ma souffrance:
" Henriette, je suis enceinte."
Et, comme si cette parole avait tout libéré, puisque que j'avais dit le plus douloureux, je déballais tout le reste: pourquoi je soupçonnais une grossesse, ce qui m'était arrivé avant que je vienne, mais surtout, pourquoi je ne pouvais pas le garder:
"Je n'arriverai jamais à l'aimer, Henriette. Ça a beau grandir en moi, ce n'est pas mon enfant. Je refuse de devoir être mère pour… lui. Je suis peut-être égoïste mais, je t'assure Henriette, je ne peux pas."
Ce fût la conclusion de ce tragique monologue.
Les larmes se calmèrent enfin, comme si le fait d'enfin mettre les mots sur ma situation, et mes émotions, avait apaisé le feu de mon tourment. Il n'y avait qu'avec elle que ça pouvait arriver, pas vrai ? Car avec elle seule, je pouvais être authentique.
"Et je me répète, mais, désolé d'amener tout ça ici, mais je ne sais pas en qui d'autre, je peux avoir confiance dans cette situation."
Je tendis finalement la main, une main tremblante, espérant qu'elle la saisisse.


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Mar 28 Nov - 18:19
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

~ Girls just want to have fun ~
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"Henriette, je suis enceinte."

J'ai du mal à comprendre et si Hanae n'était pas en train de se liquéfier dans mes bras, le visage défiguré par l'horreur, je croirais peut-être à une plaisanterie. Déjà, imaginer que son mari est capable de bander, c'est toute une gymnastique mentale. Mais alors, qu'en plus de ça, ses têtards sont moins neurasthéniques que lui-même, ou pas tous massacrés dans ses balloches sur lesquelles il est constamment assis, c'est vraiment une prouesse. Comme quoi, on peut baiser une fois mille personnes et être moins en cloque que d'autres qui baisent mille fois une personne ... Mais à quoi je pense, moi ?!

"Je n'arriverai jamais à l'aimer, Henriette. Ça a beau grandir en moi, ce n'est pas mon enfant. Je refuse de devoir être mère pour… lui. Je suis peut-être égoïste mais, je t'assure Henriette, je ne peux pas."

Comment lui en vouloir ? Qui voudrait des gênes de l'autre tocard dans ses tripes ? Qui pourrait avoir envie d'être mère à part quelques écervelées que ça tente de devenir grasses, sales et prisonnières ? S'il y a une femme qui comprend Hanae, c'est peut-être moi. Devenir mère mais quelle horreur, rien que les vergetures ça devrait donner lieu à des dommages et intérêts de la part du géniteur. Oh je vous vois venir ! Gneugneu Henriette que fais-tu de tout L'AMOUR qui naît de la maternité ? Pardon hein, mais si vous ne savez pas diriger tout cet amour vers vous-même je ne peux plus rien pour vous !

... bon. Mais haine de la maternité mise à part, on fait quoi une fois que le polichinelle est dans le tiroir ? Je prends la main d'Hanae qui me la tend, et l'assoit doucement.

"On va trouver une solution. T'auras pas un marmot dont tu veux pas."

Et puis on lui rend service aussi au petit, quand on voit le padre qui l'attend. Tout cela est bien beau, et il serait facile sans doute de régler l'affaire si ce n'était pas illégal dans ce pays de dégénérés. La liberté sexuelle sans avortement, ils savaient bien ce qu'ils faisaient : une génération entière d'enfants dont personne ne voulait, culpabilisés d'être au monde, pour faire de la chair à canon ! Ahhh, les promesses de guerres, froides ou bouillantes, ça ne dit jamais rien de bon pour les femmes, les pauvres, et les noirs (qu'ils cumulent les pathos ou pas d'ailleurs).

Et puis je me rappelle de Maggie, le jour où son patron avait oublié de se retirer. Elle était venue nous rejoindre et avait commencé a vec des shots de pur - Maggie, qui ne boit que les trucs les plus sucrés du bar. On l'a questionnée. J'compte noyer le p'tit bout, qu'elle avait dit en pointant vers son ventre. Avoir un enfant avant le mariage, ç'aurait été la fin de ses rêves de jeune fille. Elle aurait pu cacher à un homme avoir été abusée par son patron pour garder sa place. Elle aurait pas pu le cacher avec un môme dans les pattes. Et il lui aurait sans doutes sorti un truc du genre Ouais, tu voulais une promotion canapé plutôt ! Tous des connards. Les hommes c'est comme les vieux chats dans la rue : dès qu'ils ouvrent la bouche, ça pue.

"C'est arrivé à Maggie. Elle l'a fait retirer. Je pourrais l'inviter pour qu'on en parle toutes les trois, t'en dis quoi ?"


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Mar 20 Fév - 0:15
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles — et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et, toute la richesse du monde ne suffira jamais à effacer cette douleur.
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Henriette me juge un instant, le temps de réaliser ce qui se passe. Je ne peux pas la blâmer. Même moi, je ne réalisai pas et pourtant, j'étais la principale concernée. Comment ?  Ça je savais déjà, mais surtout pourquoi maintenant ? Durant toutes ces années où il a essayé de concevoir, je me suis voilée la face. J'en étais même arrivée à la conclusion que ce type était tout simplement incapable de concevoir, vu le temps que ça avait pris. Cette conviction, renforcée au fil des années, m'avaient faussement réconforté. Quelle idiote, quelle idiote, quelle idiote !
La belle me saisit la main en m'assurant que je n'aurais pas d'enfant que je ne désire pas. Je sens ma main trembler dans la sienne et seul un fébrile "merci" autant rempli de gratitude que de peur, sort de ma bouche.
Elle me parle de son amie, Maggie, à qui visiblement, c'était arrivé aussi. Je relève la tête, les yeux embrumés de larmes, mais, je ne pleure plus. L'espoir, élément aussi dangereux que vital en cas de désespoir, me transperce le cœur.
"Oui... Oui, je veux bien que tu la contactes... j'espère... j'espère qu'elle voudra bien."
Et si elle ne voulait pas ? Et puis, je ne la connaissais pas après tout. Et si je faisais confiance aux mauvaises personnes, ça pouvait s'apprendre. Si cela s'apprenait... Dear God, je ne veux même pas y penser.
Je m'épongeai le front du dos de la main. Je transpirais, abondamment, en plus de devenir paranoïaque. Une moue écœurée me traversa le visage. Je me sentais immonde, de l'extérieur comme de l'intérieur. Un monstre dégoulinant et écœurant qui voulait mettre un terme à la vie d'un fœtus innocent par pur égoïsme. Non... le vrai égoïste, c'est mon mari qui était à l'origine de l'épreuve qui m'attendait. Je ne connaissais pas les détails — voulais-je les connaitre ceci dit ? — Mais j'en savais suffisamment pour savoir que c'était dangereux.
"Puis... Puis-je rester un peu ?"
En effet, je ne savais pas quand cette "Maggie" serait disponible ni les détails.
Et j'avais déjà l'impression d'abuser de la gentillesse d'Henriette.


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