Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine
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Lobscure
Jeu 10 Juin - 18:17
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315
Alors que Ludéric tentait d’extirper Nolwenn de son sommeil, il vît la Muse prendre place entre lui et le garde. Il ne voyait que son dos, mais il se doutait qu’il avait dû forcer de ses charmes car le garde royal s’arrêta net dans son élan, perdu dans les quelques fantasmes de son esprit probablement. Il sentie lui-même une attraction imperceptible se manifester en lui, qu’il résista avec quelques difficultés. Ce n’était pas le moment, Nolwenn avait besoin de lui. Il se concentra en observant le visage de l’Éthérée qui s’était teinté d’un blanc livide, un instant passa et il reprit le contrôle sur cette sensation pourtant irréprimable. Puis, son regard attendrit se remplaça par un autre, lorsqu’il aperçut le drôle de manège qui se produisait à côté de lui. Perplexe, il observa béat la Muse traverser le mûr comme un fantôme. Mais le plus surprenant, c’était le drôle de rapport qu’il semblait entretenir avec son ombre… Ludéric n’avait pas été témoin de la scène de l’ombre lorsqu’ils étaient au cirque, à la minute où la Muse s’était dévêtit, il avait déguerpi ressentant l’attraction qu’il émanait s’intensifier par cette simple action. Il découvrait pour la première fois, avec un air un peu stupide tant il avait de la difficulté à cerner la situation, la Muse interagir avec une part d’elle-même, son ombre qui semblait complètement indépendante de lui. La Muse dans le mur, lui fît signe de venir le rejoindre. Ludéric lâcha un petit rire nerveux. Il avait surtout peur de se prendre le mur, ou de prendre cette forme d’ombre étrange dépourvue de toute matérialité. Il n’avait pas vraiment le choix, le garde derrière lui semblait sortir de sa douce torpeur. Il soupira, il aurait dû s’en douter, les choses ne se présente jamais comme prévu. Un petit peu d’improvisation ne ferait pas de mal… Et bien que la Muse s’était montrer à plusieurs reprises inconsciente, il sentait qu’il pouvait lui faire confiance. Il se releva avec précaution, tenant Nolwenn dans ses bras dont la tête reposait à présent sur son épaule, et s’avança vers la Muse, un sourire confiant aux lèvres. - Je te suis.
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Azylth
Jeu 10 Juin - 18:20
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
La main de la Muse retraversa le mur pour attraper un pan de la cape de l'assassin et le tira tout doucement vers eux. Son ombre, à côté, semblait un peu nerveuse, comme si c'était la première fois qu'il allait aider au transport. En réalité, ce n'était pas la première fois que la Muse tentait ce petit tour. En général, ça ne se passait jamais très très bien. Le transport se déroulait sans problème mais c'était à l'arrivée que les passagers se sentaient très nauséeux. La dernière fois, ils avaient transporté Alyssa. Quand elle était sortie de leur dimension, elle avait vomi tout l'alcool qu'elle avait ingurgité juste avant.... L'ombre n'avait pas apprécié. Ludéric rentra tout doucement dans l'ombre que la Muse formait sur le mur, rencontrant cependant une petite résistance au passage comme s'il traversait un boisson épaisse. Mais il fut bientôt de l'autre côté avec Nolwenn, découvrant son... enfin leur univers.
Tout était sombre. Derrière le mur semblait s'étendre une vaste étendue noire sans limites, et qui était en réalité presque infinie. Difficile à concevoir pour un cerveau humain. Mais lui, il savait. La seul source de lumière émanante était la pièce qu'ils venaient de quitter. De là où ils étaient, elle ressemblait à une sorte d'écran, facilement re traversable. Sa dimension était géniale. Les bruits de l'extérieurs semblaient étouffés et il y régnait de ce fait un calme olympique. Il se sentait bien ici. Alors que la vraie Muse avait dans ce monde là la même apparence que dans l'autre, son ombre prenait plus de consistance de ce côté là de l'écran. C'était un sosie de la Muse... mais entièrement sombre. Une ombre en trois dimensions, qui pouvait toucher, ressentir... mais pas parler. Le jeune homme garde sa prise sur la cape de Ludéric, s'interdisant de la lâcher. S'il allait trop loin de l'écran qui les séparait de la réalité, il se perdrait dans la vaste étendue du monde des ombres. Et à moins de trouver un autre passage vers le monde extérieur, il n'en ressortirait jamais. Il ne fallait PAS qu'il s'éloigne de lui, à aucun moment.
La Muse attendit un peu avant de se mettre en route, le temps de savoir si son passager s'acclimatait bien à cette dimension. Y respirer y était certes un peu plus laborieux tant l'air semblait épais mais lui, il s'y était habitué. Il espérait seulement que ça n'allait pas empêcher leur progression.
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Lobscure
Ven 11 Juin - 17:52
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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Ludéric traversa le mur avec un peu d'appréhension, pénétrant au travers de l’ombre qui semblait avoir fait office d’une sorte de portail dont le monde sur lequel donnait l’autre côté n’était que ténèbres. Rien de très rassurant et qui, chose certaine, Ludéric n’aurait jamais pénétré de lui-même sans la présence de la Muse qui semblait s’y sentir comme un poisson dans l’eau. À la seconde où il se trouva de l’autre côté, il sentit comme la sensation d’un poids faisant pression sur ses poumons. Le souffle coupé, il en perdit pieds de sorte qu’il se retrouva à devoir poser un genou sur le sol de cette mystérieuse dimension, le temps de s’adapter aux conditions de cet habitat ténébreux. Il tenait toujours Nolwenn fermement dans le creux de ses bras, comme un bien précieux. Puis il se mit à respirer lentement de façon contrôlée pour s’acclimater à l’étrange environnement de cette dimension. Il se releva, regarda derrière lui la pièce d’où il venait et observa l’écran lumineux, agissant comme la seule lumière présente dans l’espace où ils se trouvaient. Il remarqua une main blanche et fine s’être agrippé à sa cape. Il n’était pas certain si ce geste se voulait être rassurant dans ce sous-monde qui ne ressemblait à rien de connu pour l’humain qu’il était, ou si au contraire, il était nécessaire pour y assurer sa survie. Quoiqu’il en fût, il resterait à proximité de la Muse jusqu’à ce qu’ils en soient ressortis. Il regarda celle-ci, le regard confiant. À ses côtés se trouvait son sosie en ombre, sans traits perceptibles qui semblait pourtant les examiner drôlement.
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Azylth
Sam 12 Juin - 9:11
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
La Muse le tenait toujours par la cape, avançant à côté de l'écran qui reflétait le monde réel. L'ombre marchait derrière eux, fermant la marche. Contrairement à ce à quoi Ludéric aurait dû s'attendre, le monde réel défilait bien trop vite à leur droite par rapport à la vitesse où ils marchaient et ils arrivèrent très vite à leur destination, située en réalité beaucoup plus loin dans le palais. Le monde de l'ombre, sans sensations ni odeurs, était complexe. La Muse aussi. Il ne pouvait pas expliquer exactement comment c'était possible. Mais il faisait partie des ombres et elles, comme lui, n'avaient pas de limites. Il se situait à chaque fois en tout point de celles-ci. La nuit, quand la lune n'était pas là, il se trouvait partout à la fois. Il était l'absence même de lumière. Il naviguait dans l'obscurité, sans phare pour le guider. Parce que quand on connaissait les ténèbres par cœur, la lumière n'était que gêne et fardeau.
Alors, quand il naviguait dans le réseau d'ombres du palais, il pouvait être à la fois au nord et au sud, à l'est et à l'ouest, en haut des tours ou dans les souterrains, dans la salle de réception et dans les cuisines. C'est là qu'il s'arrêta. Après seulement quelques courtes minutes passées à marcher dans sa dimension, il s'arrêta et l'écran arrêta de défiler sauvagement devant eux. La Muse sortit en premier, tirant Ludéric derrière elle tandis que l'ombre le poussait gentiment dehors. Lui, il resterait derrière l'écran pour toujours. Les ombres n'existaient pas sans lumière, mais au cœur même de celle-ci, elle s'évanouissaient. Il fallait garder un équilibre constant entre les contraires. Le monde même reposait sur cette harmonie de contrastes qui les faisait exister en même temps. Alors que lui, il n'était qu'un extrême opposé, la Muse était à la fois une force positive et négative, capable d'évoluer dans les deux pôles en parfaite eurythmie.
A présent qu'il ne leur servait plus à rien, l'ombre laissa sa conscience s'évanouir un instant pour redevenir ce qu'il était à la base : une forme sombre créée par le corps opaque de la Muse qui interceptait les rayons lumineux sur son passage. Mais il reviendrait. Il revenait toujours quand on avait besoin de lui. Le jeune homme masqué décida d'enlever la capuche de sa cape. Il trouvait ça oppressant, et il avait besoin d'air. Sans se rendre compte que ce n'était plus nécessaire, il traîna à nouveau Ludéric jusqu'à un coin isolé des cuisines, plutôt animées à cette heure là, et le lâcha enfin. Tout le monde le regardait, comme d'habitude. Mais la muse faisait en sorte que son charme hypnotique le fasse passer pour un ami.
Il se promena un instant entre les cuisiniers et cuisinières puis revint un instant plus tard avec une assiette remplie de choses sympathiques à grignoter. Du pain, des champignons, quelques fruits et de la viande séchée. Il s'arrêta juste en face de l'assassin et se mit a se remplir tranquillement l'estomac tout en le dévisageant à travers la barrière de son masque en os, l'air de ne plus trop savoir qui il était. Son charme perpétuel n'avait pas d'effet que sur les autres. La Muse avait de gros problèmes de concentration, sûrement à cause de ça. Il avait déjà oublié. Ce qu'ils étaient allés faire dans la salle de réception, ce qu'ils faisaient là, pourquoi Nolwenn dormait et surtout, pourquoi il devait porter cette infâme cape couleur terre brunie. Il voulait l'enlever car il ne l'aimait pas du tout. D'ailleurs, il aurait préféré avoir son manteau à paillettes à la place. Il adorait tout ce qui brillait.
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Dim 13 Juin - 23:26
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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Ludéric avait traversé tant bien que mal la dimension faite de ténèbres et d’ombres de la Muse. Cela avait été une expérience troublante, bien que momentané. Il eut un haut le cœur passager et fût pris de vertige lorsqu’il quitta la dimension pour rejoindre le monde réel, mais il n’eut pas le temps de se remettre ses émotions que déjà la Muse le traînait dans une autre pièce où s’y échappait quantité d’effluves de toutes sortes. Les cuisines ? Ludéric ne compris pas ce qu’ils faisaient là. Nolwenn toujours dans ses bras, la Muse finit par lâcher le bout de sa cape et alla piquer parmi les mets devant lui sous les yeux emplit de béatitude des cuisiniers. Puis, elle revient vers lui, une assiette débordante de nourritures qu’il se mit à dévorer sous ses yeux en le regardant de biais l’air interrogateur. Ludéric hébété et perplexe, se plaça de côté pour éviter tout contact visuel avec la Muse qui semblait délibérément le fixer sachant sa force d’attraction et pu constater de sa vue périphérique qu’il le dévisageait. ⁃ Hey… là, l’énergumène! Te presse surtout pas, ce n’est pas comme si je transportais un poids lourd dans les bras.
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Azylth
Lun 14 Juin - 10:07
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
La Muse continua de le regarder. L’homme devant lui semblait être quelqu’un d’important. Alors qu’il mentionnait le poids lourd, dans ses bras, il y posa son regard. La fille avec le masque. Oui, il l’avait aperçue la veille. Elle était gentille. Ses pensées dérivèrent quelques longues minutes... puis il finit par se rappeler. Il devait les aider. Il engloutit férocement le reste de son assiette, la posa sur un meuble lambda à côté, et se frotta exagérément le ventre comme pour dire « c’était bon » ou « je n’ai plus faim ». À présent, il fallait qu’il réfléchisse à leur prochaine destination. Il jeta quand même un léger coup d’œil aux alentours... non. Alyssa n’était pas dans les cuisines. A moins qu’ils ne voulaient réellement rencontrer la reine ? Il était complètement perdu.... Il regarda à nouveau Luderic, hésita puis finit par hausser les bras en un signe d’interrogation. Ou voulait-il aller ?
Ludéric lui grogna quelque chose et il comprit à peu près où il voulait en venir. Enfin... il pensait. Il l'attrapa à nouveau, le fourra dans l'ombre et quand ils ressortirent quelques secondes plus tard, un peu précipitamment, ils se retrouvèrent dans un salon aux tons rouges pourpre, blancs et dorés. La Muse aurait bien aimé détailler les environs avec plus d'attention mais il remarqua qu'ils n'étaient pas seuls. Devant eux étaient assises deux femmes. L'une était rousse et avait la peau pâle, presque de la porcelaine, ainsi que des tâches de rousseur et de beaux yeux vert sapin. Sa robe en dentelle noire mettait en valeur une poitrine avantageuse. L'autre avait aussi la peau pâle mais un peu plus foncée que la première qui était vraiment très très pâle, et possédait des yeux bleus glacés ainsi qu'une longue chevelure blanche aux légers reflets argentés. Sa robe était tout aussi blanche et elle portait des bijoux noirs pour contraster le tout.
Elles étaient toutes les deux assises dans des fauteuils au tissu pourpre et au bois chaud, droites et les mains posées sur le genoux. Devant elles, Alyssa était affalée sur ses genoux, le visage maladif. On aurait dit qu'elle était sur le point de vomir. Ses yeux semblaient enfoncés dans ses orbites et le contour de ses yeux avait pris une sale teinte foncée. Ses ailes étaient attachées l'une avec l'autre à leur base avec une chaîne métallique et ses mains étaient accrochées devant elle par de la corde. Une bosse rougeâtre avait poussé sur son front depuis la poutre qu'elle s'était prise dans la cave et un filet de sang séché était descendu le long de sa tête, jusqu'à l'angle de sa mâchoire. Quatre types de la Kophrax se tenaient pas trop loin, ainsi que Jasam, le prince héritier, toujours dans son armure aux couleurs du royaume.
Il y eut un moment de silence collectif durant lequel on dévisagea principalement la Muse et ses deux compagnons d'infortune. Le jeune homme, lui, regardait tour à tour la rousse et la femme habillée de blanc. La première était Lanalia, la Sorcière du premier cercle. L'autre était sa Majesté en personne, la reine du royaume libre, l'impératrice de Zimnonite, la pointe de la lance qui se ficherait bientôt dans le continent voisin. Ses yeux bleus clairs, terriblement froids, plus froids qu'une lame qui s'enfoncerait entre deux côtes, fixa son masque, au niveau de ses yeux. Et même si il n'y avait en réalité pas d'ouverture dans ce dernier pour qu'il puisse directement croiser le regard de sa reine, il le ressentit dans tout son squelette tant ses os vrombirent d'appréhension. La Muse, figée, échangea le regard de sa Majesté juste quelques secondes avant que celle-ci ne prenne la parole, mais ce moment lui sembla durer des heures. - Stop.
Son ton cinglant fit s'arrêter sur place les membres de la Kophrax qui avaient commencé à se diriger vers lui. A eux trois, les membres du cercle, la reine et les gardes blancs, ils formaient un autre cercle, plus vicieux. La reine n'avait aucun contrôle sur eux. Ils étaient puissants et leur nature sauvage ne pouvaient pas être maîtrisée par l'autorité seule. Par contre, l'aura de la Kophrax pouvait les mettre hors d'état de nuire. Modifiés pour qu'elle émette des ondes contraires à celles qui caractérisaient les pouvoirs surnaturels, elle pouvait les annuler, tout simplement. Et ces gardes obéissaient au doigt et à l'oeil de la reine. Il n'y avait pas de maître, ni d'esclave. Pas de réel dominant, ni de réel dominé. La femme aux cheveux blancs n'avait pas la moindre autorité sur eux, à part avec le serment qui ne marchait pas toujours.
La Muse ne savait pas quoi faire. Il savait qu'elle serait ici mais à présent, être entré dans la pièce lui semblait juste être une très mauvaise idée. Il se tourna vers Ludéric, espérant très fort que ce dernier lui dise qu'il voulait en réalité se rendre ailleurs. - J'espère que vous pouvez vous expliquer, les menaça la maîtresse des lieux alors que la Muse commençait à reculer touuuut doucement vers Ludéric, comptant bien se cacher derrière lui. Lanalia se leva, lissa le devant de sa robe noire en dentelle et fit doucement craquer les articulations de ses doigts. Un signe de sa maîtresse et elle les faisait tous joyeusement brûler. Jasam, lui, était plus pâle que d'habitude. Il se passa un main sur son visage qu'il n'avait pas eu le temps de raser aujourd'hui. La situation lui échappait complètement, il aurait tout donné pour que ça ne se passe pas comme ça. C'était tout bonnement catastrophique. En plus cette imbécile de Muse ramenait des intrus dans les quartiers privés de la reine. C'était peut-être dur à croire mais il savait qu'il n'avait même pas fait exprès... Alyssa, elle, se contenta juste de jeter un coup d’œil qui se vouait blasé à son compagnon masqué. Elle qui espérait qu'il viendrait la libérer... Ba c'était foutu. Et elle allait devoir trouver un autre plan pour sortir d'ici.
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Mar 15 Juin - 23:00
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
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Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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Ils traversèrent une nouvelle fois la dimension des ombres et cette fois, Ludéric crut y passer. Mais juste avant de succomber à un étourdissement intense, ils se retrouvèrent tous dans des appartements privés. Ludéric tituba de quelques pas en arrière, puis repris son équilibre du mieux qu’il put en s’appuyant le dos contre le mur, haletant. Puis, il réalisa vite dans quel pétrin la Muse venait de les mettre. Ces appartements étaient occupés par non la moindre, mais la reine en personne. Et cette apparition soudaine et très certainement non désirée venait de lui ôter toute chance de recevoir les faveurs de celle-ci. Il prit un instant pour reprendre son souffle, Nolwenn se trouvant toujours dans le creux de ses bras, le souffle si faible qu'on eût pu la croire morte, tandis qu’un lourd silence s’était installé dans la pièce. Il prit ce moment pour analyser toutes les menaces potentielles se trouvant autour d’eux. Devant lui, deux femmes assises et à leurs pieds, la femme qu’il avait croisé la veille. Il comprit par son regard emplit de terreur que la reine et l’autre femme assise à ses côtés ne devaient pas être aussi inoffensives que le laissait croire leur apparence diaphane. Derrière elles se tenait un homme en armure, un chevalier peut-être. Et à sa gauche, quatre gardes qui s'avancèrent vers lui. Il aurait pu se charger de les neutraliser aisément s’ils étaient humains, mais un assassin seul, sans le pouvoir de clairvoyance des Éthérés n’avait aucune chance de savoir la nature dont ils pouvaient être faits. Il préféra jouer le jeu que son costume prétendait, un homme d’église et émissaire de l’Ordre. Soit cela passerait, soit il lui faudrait subir les évènements jusqu’au réveil de Nolwenn. « Stop. »avait lâché la reine. Ludéric sentit le regard de la Muse se poser sur lui, mais ne réagit pas. Pour l’instant, il fallait faire profil bas et échanger un regard de trop avec l’énergumène pourrait laisser croire qu’ils étaient complices. Fort heureusement pour lui, la reine lui demanda des explications, tandis que la rousse à ses côtés s’était levée, les mains levées devant eux, menaçante. Ça sentait le roussi. Ludéric se racla la gorge, le temps de penser à ce qu’il allait leur dire. - Majesté… » Ludéric s’inclina en avant en signe de respect à la femme vêtu de blanc « J’ai pleine conscience que la situation actuelle laisse à croire à une intrusion, mais nos intentions ici ne sont pas mauvaises. Alors que nous venions de la part de l’Ordre d’Uriel, que vous devez bien certainement connaître, nous avons croisé la route de ce jeune homme aux quelques capacités surnaturelles que je crois que vous recherchiez selon les rumeurs. Nous l’avons convaincu de revenir auprès de vous, seulement, nous ne nous attendions pas à ce que celui-ci nous fasse traverser une étrange dimension nous amenant jusqu’à vos appartements privés. De plus, la vestale que je vous apportais n’a pas supporté cet étrange voyage et en a perdu connaissance. » Voulant paraître le plus humble du monde, Ludéric demeura toujours un peu penché vers l’avant. « Je vous saurais gré de bien m’accorder votre pardon pour une telle intrusion. Encore une fois, cela n’étant pas nos intentions. Ludéric se tût, espérant que son petit discours ferait son effet. Il savait que les vestales étaient largement appréciées au sein du peuple qui faisait parfois de long voyage jusqu’au monastère d’Uriel juste pour recevoir leur bénédiction. Elles étaient considérées sacrées et capables de quelques miracles. Bien évidemment, les Éthérés étaient derrière tout ceci. Ludéric avait eu vent des tensions civiles qui régnaient dans la capitale du royaume de Phynelia. Il savait que sa seule chance de se sortir de cette situation délicate résidait dans la réactivité de la reine de voir leur présence, non pas comme une menace, mais une opportunité. Une opportunité de se rapprocher du peuple. Une vestale au service d’une reine, ce n’était pas rien. Surtout que l’Ordre d’Uriel se prétendait autonome et indépendant. S’il s’affiliait à un royaume, c’était que sa cause était jugée juste et honnête.
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Ven 18 Juin - 16:16
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
Un long silence suivit la déclaration du Ludéric tandis que la reine réfléchissait, ses yeux réduits à deux fentes tyranniques qui les observaient méticuleusement tous les trois. Qu'il ait réussi à convaincre la Muse de revenir, juste après qu'elle ait mis la main sur son monstre le plus instable et récalcitrant à l'autorité... elle n'y croyait pas une seule seconde. Par contre, tout le monde ici savait que la Muse était adorablement stupide et elle ne pouvait être ici que parce qu'elle avait voulu s'y rendre. La reine n'avait jamais vu de créature aussi insondable et distante que la moitié de nymphe qui s'amusait à se cacher derrière un masque. La Muse n'obéissait qu'à elle-même et à ses instincts les plus primaires mais à personne d'autre.
En second plan venaient les deux étrangers. Le premier, celui qui était debout, ne s'était pas vraiment présenté. Par contre, il avait pris soin de lui annoncer qui était la femme qu'il tenait dans ses bras était une vestale, une représentante de l'Ordre d'Uriel dont elle ne faisait qu'entendre parler depuis quelques années. Les rumeurs disaient que leurs prêtresses avaient certains dons, de guérison ou de clairvoyance, mais la reine ne se fiait pas aux rumeurs ni aux belles paroles, elle faisait confiance qu'aux actes. Elle aurait dû les envoyer au cachot, juste parce qu'elle était irritée d'être dérangée en pleine conversation. Conversation quo était forte intéressante, pour le coup. Mais il fallait dire que le fait qu'il lui ramène la Muse faisait pencher la balance en sa faveur.
- Réveille-la. L'ordre impérial qui s'éleva dans la pièce, brisant le silence tendu qui s'y était installé, était adressé à la Sorcière. La belle rousse agita un peu les doigts de manière à continuer à les dégourdir si sa magie venait à fuser d'un coup, puis s'approcha d'un pas distingué de la princesse évanouie tandis que sa reine reprenait la parole : - Alors comme ça vous avez réussi à me rapporter ma belle Muse fugitive... Son intonation de fin traînait un peu, laissant le doute quand à savoir si la phrase était une simple remarque étonnée ou alors une réelle question. Son regard regard glacé, lui, ne laissait aucune place au doute. Il transperça le masque du jeune homme qui se sentit soudain très mal à l'aise, presque nu comme un vers. Il sentait ses yeux lire dans son âme, trier ses souvenirs pour les juger un à un avant de passer aux autres.
A présent bel et bien caché derrière Ludéric, la Muse sentit son rythme cardiaque accélérer à cause de la panique, légère mais tenace, qui avait pris racine au niveau de son thorax. Il avait rarement peur et les sentiments trop intenses avaient tendance à le déstabiliser. Complètement perdu et incapable de prendre une décision, elle resta là, cherchant le regard d'Alyssa qui pourrait lui indiquer la suite du plan, comme d'habitude. Sauf qu'il ne trouva pas ce qu'il cherchait dans ses yeux rubis. L'étincelle satisfaite qui y régnait en général avait complètement disparu, et cela déstabilisa encore plus la Muse.
- Arrêtez ça, il va finir par se faire pipi dessus, grogna Alyssa qui avait toujours mal à la joue après la claque monumentale qu'elle s'était prise tout à l'heure. Vous feriez mieux de vous attaquer à quelqu'un de votre niveau... Moi, par exemple, suggéra-t-elle avec une dose incommensurable d'insolence. Gagné. Le regard de sa reine fondit sur elle, semblant la déchirer en deux, tandis que la Muse semblait respirer à nouveau. Alyssa eut juste le temps de voir Jasam esquisser une grimace désespérée avant de se prendre un violent coup de botte dans la mâchoire qui la fit tomber sur le côté avec un bruit lourd. Les deux femmes sourirent. La rousse eut un rictus mauvais tandis que la visage de la reine se teintait d'un plaisir sadique. - Ahhh, s'pèce d'enfoiré..., marmonna-t-elle la bouche à présent pleine de sang. Elle détestait plus que tout cette horrible goût, et s'efforça d'en cracher le plus par terre avant de relever la tête et de croiser le regard dégoûté de sa reine. Tu ferais mieux de déguerpir au plus vite, cracha-t-elle au garde en blanc qui l'avait frappé. Sinon j'te jure que la première chose que je ferais quand je serai à nouveau libre, c'est que je te trouverai, toi et ta famille, et que j'vous boufferai tous !
Pour marquer le coup, elle lui feula à la figure, lui découvrant ses canines et produisant ce bruit si caractéristique de sa partie démonique qui fit sursauter absolument tout le monde dans la pièce. C'était un mélange d'un puissant feulement de chat, d'un cri d'oiseau plus que perçant et d'un sifflement aigu de serpent effrayant. Le tout donnait un mélange horrible qui perçait les tympans et resonnait dans la tête même après que l'affreux bruit ait cessé. - Ta gueule !, lui cracha Lanalia avant de poser une de ses mains sur le front de Nolwenn et de se concentrer pour la réveiller, même si elle ne savait pas encore comme elle allait faire. Alors qu'elle allait lui lancer une réplique acerbe, Alyssa se mit un deuxième coup de pied dans la figure, puis un troisième et enfin un quatrième. Ce fut ce dernier coup qui brisa sa résistance, du moins pour un moment, et la demie chose resta juste allongée dans son sang, sans bouger, sans faire le moindre bruit a part un petit sifflement sanglant lorsqu'elle respirait.
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Mer 30 Juin - 4:37
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315
Ludéric ne tressaillit pas lorsque la rousse, sous les ordres de la reine, s’approcha de lui. Il fallait faire croire à son jeu et à l’instant il devait arborer, sans failles apparentes, cette naïvité propre aux hommes de foi se pensant intouchables de par la volonté divine. Il demeura aussi impassible lorsque la jeune femme aux yeux rouges se prit un violent coup de pieds à la figure, puis plusieurs autres pour avoir osé tenir tête à Sa Majesté dans l’idée de prendre la défense de la Muse, toujours cachée derrière lui. Il admira cependant sa force et son courage et réprima tant bien que mal une grimace à la vue de cette scène qu’il trouvait fort pathétique. En effet, ils ne laissaient à la jeune femme aucune chance, déferlant un amas de violence redirigé en coup de pieds véhéments. Ce n’était pas l’envie de lui venir en aide qui manquait. Ludéric était foncièrement et malgré lui magnanime. Cependant, à l’instant, il savait que le moindre écart pouvait lui coûter la vie, mais aussi celle de sa protégée. Soudain, un cri retentissant et inhumain s’échappa de la bouche d’Alyssa. Ludéric du se retenir ardemment de ne pas lâcher Nolwenn pour porter instinctivement ses mains à ses oreilles. Il n’avait jamais entendu une chose pareille. La rousse lui hurla de se taire à ce son insupportable avant de poser sa main d’une blancheur livide sur le front de Nolwenn. Ludéric retenu un rictus moqueur. Il savait que cela ne fonctionnerait pas. Il savait Nolwenn posséder une sorte d’aura qui absorbait tel un trou noir toute forme de magie, qu’importe soit-elle. Cependant, ce sourire se dissipa vite lorsqu’il vit les lèvres de Nolwenn bouger à ce contact.
*
Nolwenn émergea doucement et doucereusement de ce sommeil qui lui avait été réparateur. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle compris tout de suite qu’elle avait quelque peu abusé de ses capacités et qu’elle avait pour cause dû en payer le prix. Qu’avait-elle manqué depuis tout ce temps ? En réalité, c’était un cri strident qui lui avait permis de s’accrocher au monde réel pour sortir de sa transe réparatrice que lui imposait sa nature sous cette forme humaine fragile. Un cris perçant et inhumain l’avait permis de contrer un sommeil qui aurait pu en réalité s’étendre sur une éternité… Pour cette fois-ci, Nolwenn s’en était tirée de justesse. Plus d’un Éthérés par le passé avait succombés à la mort humaine pour avoir tenté d’étendre leur capacités mystiques confinées sous cette prison charnelle. Elle se redressa, s’appuyant de Ludéric qui la regardait avec cet éclat dans les yeux, puis prit le temps de considérer autour d’elle l'assemblée dans la pièce. L’espace d’une fraction de seconde, il s’étira devant Nolwenn une multitude de fumées qui s'entre chevauchaient, se confondaient furieusement puis se dissipaient. Bien. La situation était plus que délicate et Ludéric s’en était très bien tiré jusqu’ici. Elle prendrait le relais. Elle voyait déjà cette femme aux cheveux blancs s’adresser à elle, la reine qu'elle comprit grace à son don de clairvoyance, pour lui demander preuve de son identité par l’entremise de ses dons justement. Voilà qui était embêtant. Elle ne voulait certainement pas lui révéler une trace du futur qui pourrait alors lui être favorable et lui permettre un coup d'avance. Elle lui donnerait plutôt une information intime et personnelle, quelque chose survenu il y a peu dans le passé que seule la reine serait informée. De nouveau, elle observa sans bouger d’un cil les fumées dansant sous les aléas du temps, et suivit tout particulièrement celle de la reine. Ce qu’elle découvrit alors à son sujet, la fit sourire de ce sourire étrange et doux à la fois qui lui était typique.
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Azylth
Mer 30 Juin - 11:40
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
Lanalia haussa les sourcils en voyant la femme endormie se réveiller sans qu'elle n'ait eu besoin de faire quoi que ce soit. Les yeux légèrement plissés, regardant son masque, elle eut tout le loisir de se demander pourquoi elle couvrait son visage de la sorte tandis que Nolwenn se relevait. Possèderait-elle un charme semblable à celui de la Muse ? Habituée à sa présence, la Sorcière n'était plus le moins du monde attiré par l'aura classique du jeune homme mais pouvait cependant la ressentir comme on sent l'humidité, la sècheresse ou le parfum des fleurs. Et elle ne sentait pas non plus grand chose de la part de l'Ethérée, à part une légère attraction.
Alors elle recula pour aller se replacer à la droite de sa reine qui observait à présent l'Ethérée avec un intérêt nouveau, tout particulier. Lanalia le sentait aussi. L'aura de la prêtresse était marquée par le sceau du destin, tout comme les leurs. Ils étaient tous spéciaux dans le Cercle des Ombres. Une sorcière mutante, un maître chevalier, un lion obéissant, un homme si furtif qu'il passait inaperçu, une stratège hors pair, une demie chose ailée et une belle fleur sauvage masquée. Une joyeuse brochette de monstres. Et ce qu'elle sentait aussi, c'était que sa reine n'allait pas se priver d'ajouter une prophétesse mystérieuse à sa collection. Elle avait déjà demandé des prédictions à leurs "alliés" les elfes, ceux que sa reine comptait bien tous terrasser dans peu de temps, mais ces créatures ne supportaient pas les chaînes. Alors impossible d'avoir une divinatrice sous la main. Mais si la divinatrice en question était ce ce côté là de la frontière, tout était encore possible.
- Prouvez moi que je ne suis pas en train de perdre mon précieux temps, lâcha sa Majesté d'une voix cassante à la femme masquée qui avait largement retenu son attention, du moins, pour l'instant. Elle voulait une preuve, une démonstration. Et si ce qu'elle voyait lui convenait, elle la garderait pour elle, comme elle l'avait fait avec tous les autres. Et elle n'était pas la seule curieuse. Jasam et la sorcière scrutaient à présent la vestale, intrigués. Sur un signe de tête du chevalier et prince héritier, les gardes blancs se préparèrent à faire fondre leur aura contraire à celle des créatures magiques sur Nolwenn, pour prévenir d'éventuelles mauvaises intentions.
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Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine