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LE TEMPS D'UN RP

Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine

Azylth
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Sabrina
Azylth
Lun 31 Mai - 19:24
Le contexte du RP
Mise en situation

Royaume de Phynélia
En l'an 632 de l'ère libre, une femme dirige le royaume humain d'une poigne de fer. Le seul continent connu de la planète est toujours séparé en deux par une frontière inviolée, ou presque, depuis trop longtemps. D'un côté les Hommes, simple êtres de chair mortels, seule espèce disposant d'une ingéniosité à toute épreuve leur permettant de construire cités et bateaux. De l'autre, de perfides créatures aux pouvoirs surnaturels, toutes aussi imprévisibles que nombreuses mais qui, pourtant, ne le sont qu'à leurs yeux.

On la surnomme l'Impératrice de Zimnonite, la Maîtresse de l'Est, mais également la Mère des Monstres. Parce qu'elle collectionne les créatures infâmes qui ont le malheur de tomber entre ses griffes. Que ce soient simplement des Hommes mutants, d'étranges créations hybrides ou encore de pauvres âmes perdues du mauvais côté de cette frontière de haine, elle les recueille, les protège, les nourris, puis leur fait prêter serment afin de pouvoir les contrôler à sa guise.

Le Chasseur, demie chose plus totalement humaine, et la Muse, une anomalie dans ce grand système qu'est l'Univers, faisaient partie de cette étrange collection. Jusqu'au moment où une volonté plus importante que celle de la Reine fit éclater leur serment en morceaux.

Azylth
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Sabrina
Azylth
Lun 31 Mai - 19:32
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Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal.

Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.

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La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien.

Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.




Ce n’était que leur troisième mois de liberté. Mais honnêtement, c’était bien fade. Elle s’était attendue à beaucoup mieux, mais peut-être avait-elle placé la barre trop haut. Il fallait dire qu’elle n’avait jamais pu décider d'elle-même, ni faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. C’était chiant, voilà ce que c’était. Elle s’emmerdait à ne rien faire dans la journée. Au moins, quand ils devaient se cacher dans la précipitation, elle ressentait un minimum de frissons. Mais là… rien. Le calme plat.
Bien sûr, les recherches continuaient. La reine ne lésinait pas sur les moyens lorsqu’il s’agissait de retrouver deux membres de son cercle. Mais ils avaient chopé le truc depuis quelques semaines et menaient une petite vie bien trop tranquille… Ils avaient tous les deux choisi un refuge stratégique : la capitale elle-même. Le gros des troupes était envoyé ailleurs dans le royaume, évidemment, sillonnant les petites routes, les villages isolés… Mais pas tant que ça la banlieue de la capitale.


Nidavellir était composée de trois murailles. La première qui était aussi celle qui recouvrait le plus grand périmètre, n’était pas très solide. Elle était juste faite de grosses piques en bois pouvant être aisément déplacées pour permettre à la ville de s’étendre car celle-ci avait beaucoup prospéré ces dernières années. A présent, la croissance se calmait peu à peu, mais il fallait parfois construire de nouvelles maisons. Les agriculteurs s’établissaient toujours en dehors de la première muraille pour avoir un accès direct aux pâturages et aux champs qui se trouvaient forcément à l’extérieur de la ville. Il n’y avait pas encore de route pavée à ce stade là. Juste deux petites bandes de terre creusées par le passage régulier des charrettes et les empreintes de quelques chevaux aussi. Les maisons étaient là depuis quelque temps, mais n’étaient pas si anciennes que ça. C’était à cause de l’expansion des villes. Et ici, c’était encore plus rapide que dans les autres villes. Sachant que la grande capitale longeait la côte, elle ne pouvait s’étendre que d’un seul côté, et pas circulairement.


La première muraille était plus destinée à empêcher les animaux errants de passer plutôt que de contrer une attaque. La plupart des fermes dehors, et dedans, d’autres fermes, mais surtout les habitations modestes des personnes qui partaient travailler dans le centre ville chaque jour. La ville basse ressemblait plus à un village isolé qu’à une capitale. Mais plus on se rapprochait de la grande muraille, plus les habitations se resserraient, annonçant la suite.
La deuxième muraille était construite en pierres gris clair et lisses et était beaucoup plus épaisse et solide que la précédente. Elle était gardée durant la journée, parfois durant la nuit. Les quartiers qui poussaient derrière étaient beaucoup plus riches. Les rues étaient pavées, les maisons étaient plus grandes et plus belles et ce qu’on y vendait était plus cher aussi. Cependant, toute cette bourgeoisie cachait le côté sombre de la ville haute. Quelque part par là se cachait le marché noir. Un lieu de trafics illégaux où la morale n’avait pas sa place. On y échangeait des animaux dangereux, des organes, et plus rarement des enfants. C’était aussi le repère des individus peu recommandables, comme les mercenaires. Contrairement à la ville basse où on y menait en général une vie tranquille et sans soucis, la ville haute était le lieu de tous les fantasmes et de tous les interdits, surtout la nuit.


Enfin, le château et sa dernière enceinte de protection étaient construits en hauteur, sur une sorte de colline. D’un côté, la colline s’était affaissée il y a longtemps pour laisser à l’air libre une roche déchiquetée sur laquelle poussait une mousse violette ravissante par endroits. L’immense bâtisse royale était construite en pierres blanches et de très longs étendards noirs, blancs et or semblaient couler sur les murs grâce au vent. Assise sur sa falaise, elle dominait toute la ville et sûrement aussi la mer qu’ils ne voyaient pas encore, mais qu’ils pouvaient commencer à sentir et qu’ils pouvaient également deviner grâce aux quelques mouettes matinales.
Le château était composé d’un bâtiment central imposant duquel s’étendait deux ailes de chaque côté, simples bâtiments plutôt rectangulaires composés de beaucoup de fenêtres qui reflétaient douloureusement le soleil.
Des tours s’élevaient vers le ciel bleu de chaque côté du bâtiment central et également à chaque extrémité de chaque aile, ainsi que derrière/au milieu de la structure. Certains bâtiments avaient des toits en dômes dorés et brillaient avec une extravagance sans pareille, donnant au grand palais un aspect encore plus luxueux.
Proche du château, la route pavée commençait sérieusement à grimper. Elle se terminait par un grand pont en pierres blanches qui s’étalait langoureusement sur le côté praticable de la falaise et qui était d’ailleurs la seule entrée et sortie possible. Enfin, quand on parlait d’entrée ou de sortie officielle.

Cela ne faisait que trois mois. Mais ils étaient tombés bien bas. Elle, elle était trop reconnaissable. Les parents utilisaient sa réputation pour dissuader leurs enfants de sortir la nuit. Et puis, Alyssa avait peur de perdre le contrôle. Ça pouvait arriver n’importe où, n’importe quand. C’était trop dangereux. Alors elle passait ses journées à attendre. Attendre que la Muse revienne du boulot. Lui, même si c’était paradoxal, il était beaucoup plus passe partout. Et puis, il avait été directement engagé dans un cirque. Un cirque… C’était tout ce dont ils pouvaient servir ? La Muse n’avait juste qu’à être là, et cela suffisait au spectacle. Chaque semaine, elle leur ramenait de quoi vivre. Certes, ils auraient pu voler. Ils le faisaient quelques fois, mais ce n’était pas très discret sur le long terme. Elle, elle avait essayé de trouver ce qu’elle pourrait bien faire. Mais toute sa vie elle n’avait vécu que pour les autres. Alors trouver ce qui pourrait bien lui plaire était plus compliqué que prévu.

Alyssa décroisa puis recroisa les jambes tout en sirotant son verre de rhum. Elle avait décidé de passer ses journées à dormir, et ses nuits à écouter. Et le meilleur moyen d’entendre des choses intéressantes sur l’avancée des recherches de sa chère reine était de voyager de taverne en taverne, de passer quelques fois au marché noir ou de simplement traîner dans les rues. Cette-fois ci, elle y était allée de jour parce que la lumière du soleil commençait à lui manquer cruellement. Mais elle avait pris ses précautions. Elle portait une tenue de voyageur assez classique qui lui permettait de ne pas se faire repérer, dont un cape à capuche brune pour cacher son visage. Ses cheveux étaient attachés et rentrés dedans, pour passer pour un homme. Parce que c’était triste à dire, mais ils n’étaient pas tous égaux.
Une nouvelle gorgée plus tard, son verre était vide. Evidemment, elle appela la serveuse pour en avoir un autre. Une vie sans alcool ne valait pas la peine d’être vécue. Alyssa prit son nouveau verre et se pencha vers la fenêtre à côté de laquelle elle était assise, regardant sans les voir les habitants de la capitale passer, l’air de rien, et laissant ses oreilles traîner dans la pièce.

Lobscure
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Mar 1 Juin - 17:31
4d7169b3cbe3ab89af4284a6f5443b13.jpg
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.

Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine Miura-n315-a-firekeeper-d001

- Comme tout Éthérés de l’Ordre d’Uriel, Nolwenn possède un visage inconnu de tous.
- Les membres de l'Ordre sont tenus de garder leur distance avec les Éthérés et n'ont le droit d'aucune proximité avec eux, à l'exception des protecteurs.
- L’Ordre d’Uriel est une société secrète qui manœuvre dans l’ombre. Elle se dit garante de l’humanité et existe depuis l’aube de celle-ci. Elle apparaît au reste du monde comme étant un Ordre d’érudits et religieux au service des élites pour appuyer le pouvoir politique ou la ferveur religieuse. L’Ordre apparaît composé des mestres et de quelques vestales qui sont des femmes payées pour jouer le rôle de gardiennes spirituelles et qui ont la réputation d'être capables de quelques miracles. Elles permettent de dissiper les doutes quant à l’existence des Éthérés. La présence des assassins au sein de l’Ordre est assujettie à plusieurs rumeurs, mais n’a jamais été prouvée.


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Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.

Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.

Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont


Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315

Ludéric s’était levé à l’aurore. Il avait rassemblé ses affaires, prêt pour entreprendre son long voyage. En sortant de sa chambre qui lui était prêtée par le monastère, il vit passer Wilmore d’un pas hâtif, grognant comme à son habitude. La journée s’annonçait bien commencer… Il traversa à son tour le long couloir encore plongé dans la pénombre du matin et alors qu’il se dirigeait vers l’aile Ouest réservée aux Éthérés retrouver Nolwenn, il l’aperçut justement dans l'encadrement d’une fenêtre. Elle était assise dans le jardin et semblait lire, ce qui n’était pas à son habitude. Les Éthérés faisaient “l’histoire”, il était donc ironique de les voire la lire. En la rejoignant dans le jardin, il tenta de mieux examiner le titre de l’ouvrage. Il s’aperçut qu’elle lisait en réalité un roman, et se demanda alors comment se l’était-elle approprié sachant que la bibliothèque ne contenait que des ouvrages savants. Il n’eut pas le temps d’aller au bout de sa pensée que Nolwenn le remarqua s’approcher et releva la tête dans sa direction. Elle affichait son sourire habituel, doux mais qui pouvait parfois sembler simulé. Il contempla un instant le diadème qui recouvrait la partie supérieure de son visage et pensif se dit pour lui-même : “peut-elle voire quoique ce soit avec ça ?” Il était difficile de surprendre Nolwenn. Elle semblait voir davantage que la vision humaine ne le permettait. Elle semblait avoir chaque fois un coup d’avance et c’est cette apparente cécité contradictoire qui le troublait.
 - Il est l’heure, Nolwenn. Ils ne vont pas tarder à ouvrir leurs portes.
La jeune femme en face de lui, ou du moins, ce qui en ressemblait, acquiesça et se leva. Elle laissa sur le banc derrière elle, le livre qu’elle lisait.

*
Nolwenn lisait quand elle vit un filet de fumée lumineux s’avancer vers elle, l’avertissant d’une présence à venir. Elle discerna à travers la forme abstraite, la présence de Ludéric qui s’arrêta face à elle, puis repartir en direction des portes d’entrées du monastère. Il était l’heure. Il ne tarda pas longtemps avant que celui-ci s’approche véritablement vers elle, en chair et en os. Elle feint ne pas l’avoir vue avant que celui-ci ne se manifeste à elle. Puis, elle se leva et le suivit, docile. Ils se retrouvèrent tous deux très vite dans les rues de la ville. Une odeur pestilentielle régnait, les gens venaient tout juste de déverser dans les rues sales leur pot de chambre. Devant elle se tenait Ludéric qui se retourna vers elle, son regard se faisait inquisiteur. Elle comprit à l’instant ce que cela signifiait et elle observa autour d’elle le déplacement des fumées qui consistait en une trace temporelle de toutes les âmes environnantes. Chacune d’elle correspondait à la présence vaporeuse d’une personne, et l'empreinte qu’elle laissait dans le passé, le présent et le futur.
 - La voie est libre. »  lâcha-t-elle à son intention.
Alors que Ludéric se mit en marche, Nolwenn prit un instant pour relever la large capuche de sa cape et la déposer sur sa tête. Ils partirent tous deux en direction du château de la reine. Ludéric et Nolwenn s’étaient rendus jusqu’au centre de la capitale sans accrochage. Ils se tenaient désormais devant l’embrasure de la seconde muraille de Nidavellir prêt à la traverser. Devant eux, cependant, des gens faisaient la file pour pénétrer de l'autre côté des murs. Il se trouvait un garde posté à chaque extrémité des portes. Ils vérifiaient le visage de tous les passants, semblant être à la recherche d’un ou de deux individus. Ludéric s’arrêta aussitôt, Nolwenn en fit de même. Il ne pouvait pas les laisser voir le visage de Nolwenn. Ludéric inspecta la muraille dans sa largeur et sa longueur. Il n’y avait aucun moyen qu’ils puissent la traverser autrement que par cette porte, du moins, pas avec Nolwenn. Il voulut se retourner vers la concernée pour lui indiquer un changement de plan, mais celle-ci n’était plus là. Pris de frayeur, il se retourna vers les portes et vit Nolwenn se tenir face à un des gardes qui l'intima d’un geste sec de retirer son capuchon. Ce qu’elle fît nonchalamment à la grande surprise de Ludéric qui ne tarda pas à la rejoindre, tentant tant bien que de mal de garder son sang-froid. Le garde lui fît signe de rester en retrait. Il déglutit. Il ignorait lui-même ce que le garde allait y découvrir, mais il était clair à présent qu’il n’aurait pas le choix que de le tuer s’il venait à voir son visage. Nolwenn gardait son habituel sourire, le garde fronça des sourcils.
- Le masque également mademoiselle. »  Dit-il d’un ton sévère.
Ludéric à ce moment-là, porta la main sur le manche d’une de ses dagues, prêt à riposter. Pourtant, à sa grande surprise, Nolwenn fit ce que demanda le garde et ôta son masque. Celui-ci resta un moment sans rien dire à observer son visage. Ludéric se trouvant derrière Nolwenn regardait la scène d’un œil incrédule et inquiet, guettant la réaction du garde. C’était la première fois qu’il la voyait retirer son masque, bien qu’il ne fût pas en position de voir son visage.
- Vous pouvez passer. »  Lâcha tout simplement le garde au bout de quelques secondes.
Secondes qui parurent une éternité pour Ludéric qui expira un long soupir tandis que Nolwenn remis son diadème et sa capuche sur sa tête. Ils entrèrent dans la cité côte à côte, Ludéric épiant du coin de l'œil Nolwenn d’un regard attentif. Les Éthérés semblaient avoir plus de tours en réserve qu’ils ne le laissaient croire… Alors qu’ils s’étaient avancés dans la capitale depuis plusieurs minutes déjà, Nolwenn s’arrêta soudainement au niveau d’une taverne.
-  Qu’y a-t-il ? » Lâcha Ludéric perplexe.
-   L’une des personnes qu’ils recherchent se trouve ici. » Dit Nolwenn en tournant la tête en direction d’une des fenêtres de la taverne.
-   Dans ce cas, il vaudrait mieux continuer notre chemin. Ce n’est pas le moment de se faire remarquer.
Nolwenn acquiesça. Ludéric reprit son chemin en direction du château suivi de Nolwenn.
Azylth
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Sabrina
Azylth
Mar 1 Juin - 17:52
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Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal.

Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.

3599d70a7b5d6ba57e15ffd4c0153670.jpg
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien.

Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.




Elle passait le temps en regardant les passants. Tantôt des enfants bien habillés qui couraient sur les pavés, sortant sans doute de l'école. Quoi qu'à cette heure, elle se demandait s'ils y étaient vraiment allé en début de journée. Elle essaya d'y réfléchir un peu... alors que ça ne servait strictement à rien. Parce qu'elle s'en foutait royalement en fait. Parfois c'était des calèches luxueuses tirées par de beaux chevaux blancs. Sans doute en chemin pour le palais. Et puis de temps en temps, elle voyait les chevaliers impériaux se balader l'air de rien. Mais leurs yeux qui détaillaient chaque personne ne trompaient personne. Ils les cherchaient. Dans ses moments là, un petit sourire diabolique naissait sur ses lèvres. Elle était juste là, sous leur nez. Mais ils ne la voyaient pas.
Alors que ses yeux, partiellement cachés par le bord de sa capuche, scrutaient les passant dehors, elle remarqua deux promeneurs qui semblaient à eux deux luire d'une aura particulière. Humm... Elle n'aurait pas su expliquer pourquoi... Mais ce genre de chose était mauvais signe. Ça puait le destin à des kilomètres. Et le destin, elle en avait assez. Elle les suivit tranquillement des yeux sans rien faire, jusqu'à ce qu'ils disparaissent de son champ de vision. C'était passé, le destin avait continué sa route. Enfin... pas vraiment.

La Muse était partie tôt aujourd'hui. Elle n'avait pas eu envie de rester, tout simplement. Il lui semblait qu'il y avait une heure réglementaire pour partir, ou quelque chose du genre mais... elle avait volontairement décidé d'ignorer ce détail aujourd'hui. C'était sûr qu'elle allait se faire gronder demain. Mais elle savait qu'elle était indispensable au patron du cirque, ce genre de choses... elle pouvait le sentir. Alors tant pis, elle se ferait gronder, mais le boss aurait tout oublié l'instant d'après. Elle les manipulait à sa guise, usant de son charme pour les forcer à accomplir sa volonté.

Il empruntait actuellement le chemin du retour. Son amie démon et lui possédaient une sorte de petite maison dans la ville basse. Un petit logement discret qui ne payait pas de mine. Mais lui, il travaillait dans la ville haute. C'était risqué... mais pour l'instant, tout s'était toujours bien passé. Par contre, ses petites excursions à l'extérieur nécessitaient toujours d'abandonner son masque. Ca l'avait beaucoup dérangé au début, et il avait eu très peur. Mais il avait trouvé un autre moyen. Il se bandait simplement les yeux, pour ne regarder personne. Puis pour rentrer à la maison, il attendait la nuit puis passait par les ombres. Mais aujourd'hui, Alyssa l'attendait quelque part. Elle voulait discuter de quelque chose de sérieux. Ils auraient très bien pu faire ça chez eux, mais elle avait insisté pour le faire dehors, dans un espace public. Son goût du risque allait les mettre dans le pétrin, un jour ou l'autre...

Il tourna au coin de la rue, s'aidant de son bâton pour prétendre qu'il était mal voyant. Mais il voyait très bien, bandage ou pas, même les yeux fermés. Ses yeux avaient une portée et un pouvoir que l'on ne soupçonnait pas quand on ne le connaissait pas. Et il compensait son charme par des vêtements de mendiants qui ne donnaient pas envie de s'en approcher. Le truc marrant c'est que ça avait été l'idée d'Alyssa. Et que ça ne marchait pas trop. Parfois, quand il se retournait, il remarquait que plusieurs personnes complètement envoûtées l'avaient suivies sans même s'en rendre compte. Alors il se dirigeaient dans une petite ruelle puis disparaissait tranquillement dans une ombre qui traînait par là pour disparaître de leur champ de vision. Et les pauvres suiveurs, ne se souvenant même pas l'avoir vu, se trouvaient tous très bêtes sur le moment.

Et hop. Il prenait une autre rue, traversait entre deux calèches avec une aisance plutôt louche pour un aveugle, puis tournait à nouveau entre deux boutiques. C'était là bas. La taverne qui leur servait de point de rendez-vous. Il s'en approcha tranquillement, faignant toujours de ne rien voir avec son bâton en bois vernis mais sculpté assez banalement. Et c'est au moment où il pensait arriver sans encombres qu'il remarqua une présence. C'était... comme s'il sentait que quelqu'un était là, sans raison apparente. Il tourna la tête un peu à gauche pour apercevoir une femme accompagnée de son serviteur, quelques mètres plus loin. Elle portait une capuche, mais ses yeux pouvaient voir bien plus. Ils pouvaient voir le masque. Mais il ne s'aventura pas au delà. C'était avant tout une question de principes. Sans trop savoir si elle pouvait le voir ou tout simplement si elle l'avait remarqué, il lui sourit. Il aimait bien les masques alors par déduction logique, il l'aimait bien elle. Mais c'était tout.

Cependant, ce simple sourire suffit à attirer l'attention de toute la rue sur lui. Les personnes les plus éloignées lui jetaient simplement un regard alors qu'ils ignoraient son existence à peine quelques secondes auparavant, mais ceux qui étaient plus proches en perdaient carrément le fil de leurs pensées. Du moins, quand il était là. Il faillit leur adresser un sourire d'excuse mais se retint à temps, abaissant les coins de sa bouche en une expression neutre, presque froide. Une main entreprenante se posa sur son bras et il sursauta, tournant la tête vers une femme dans la soixantaine qui le regardait avec des yeux vides de toute réflexion, mais avec un air complètement envoûté.
Oups. Il avait fait une bêtise. Lorsqu'une deuxième main vint s'agripper à sa chemise sale, il commença à paniquer et fit une deuxième erreur : chercher des yeux un coin d'ombre isolé alors qu'il n'était censé ne pas pouvoir utiliser ses yeux. Mais il ne le remarqua pas sur le coup.


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Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.

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Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.

Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.


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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont


Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315

Ludéric aperçut soudain non loin d’eux, une petite foule s'agglomérer autour d’un certain mendiant qui semblait visiblement subir les évènements. Il avait une canne, mais ne semblait tout bonnement pas s’en servir. Le regard de Ludéric vient pour remonter jusqu’au visage de ce prétendu aveugle qu’il trouvait louche, mais Nolwenn l’arrêta aussitôt.
-  Ne le regarde pas. Tu risquerais de t’y perdre toi aussi.
Ludéric ne saisissait pas le sens de ses propos, mais savait pertinemment que lorsqu’elle ordonnait, c’est parce qu’elle en savait suffisamment pour que l’on se fie à son jugement. Il détourna le regard, bien que difficilement. Il ressentait en effet une force d’attraction indescriptible qui le poussait à vouloir regarder ce visage. Il ferma les yeux un instant, espérant que cette attraction se dissipe, mais rien. Il se surprit à s'éloigner de Nolwenn, allant dans la direction du mendiant. Sans savoir pourquoi exactement, il se mit à penser qu’au désir de le regarder, le toucher, le regarder et le toucher. Ses pensées étaient entièrement dirigées, désormais, à ces deux volontés obsessives. La raison de sa venue, de qui l'accompagnait, se dissipait dans son esprit pour laisser place à un vide qui se reflétait sur son visage qui exprimait une parfaite béatitude. Nolwenn observa la scène silencieuse. Pour quelqu’un qui ne souhaitait pas se faire remarquer, c’était loupé. Alors que Ludéric venait s’ajouter à l’attroupement, Nolwenn le dépassa d’un pas pressé mais calme, et à hauteur du mendiant qu’elle vit être en réalité un jeune garçon aux yeux bandés, elle avança un bras et saisit doucement son poignet. Elle savait son pouvoir d'absorption de la magie permettre de neutraliser, tant qu’elle garderait le contact, toute énergie magique qu’importe soit-elle. Cette attraction surnaturelle qui émanait de sa personne devrait elle aussi se dissiper tant qu’elle le touchait. Elle leva la tête en sa direction, pour mieux identifier sa nature. Il semblait humain, mais pas tout à fait. D’où la raison de cet attroupement, pensa-t-elle. Elle attendit que l’effet se dissipe, pour relâcher le poignet du jeune garçon.
Azylth
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Sabrina
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Mer 2 Juin - 8:50
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Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal.

Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.

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La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien.

Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.




La Muse ne se sentait pas très bien. Une nouvelle main s’agrippa à ses vêtements et il se figea. Il ne savait pas comment réagir ! C’est alors qu’il sentit la présence de tout à l’heure. Il y eut un contact physique et... tout le monde sembla se calmer. Alors que la foule commençait à s’éloigner petit à petit, ne comprenant pas ce qu’elle était venue faire ici, le jeune homme contemplait la capuche devant lui. Le sang qui battait à ses oreilles commença à se calmer mais son poignet tremblait toujours légèrement, signe que le petit incident l’avait bien secoué quand même. En même temps... il était très timide.

Il était timide mais ce n’était pas une raison pour ne pas remercier son sauveur. Il sentait qu’elle avait un don, ce qui était rare. Ce qui faisait qu’il l’aimait encore plus. Dans le royaume humain, tout ceux qui possédaient le moindre don anormal étaient traqués. C’était une véritable chasse aux sorcières... Et une fois devant la reine, s’ils refusaient de coopérer, ils mourraient. Mais en général, ils étaient éliminés même s’ils coopéraient. Quand il travaillait encore pour elle, il avait bien vu qu’elle se servait simplement d’elles pour leur voler leurs pouvoirs. Puis après, elle n’en avait simplement plus besoin.

Et son lavage de cerveau sur la population avait bien marché. Tout le monde pouvait dénoncer son voisin contre une grosse récompense si le voisin en question était un magicien. C’était rare, mais certains enfants naissaient aléatoirement avec le don. Et malheureusement, il n’y avait pas de place pour eux dans ce royaume la. Et gare à ceux qui s’aventuraient dans le royaume magique. La haine de leur espèce était tellement ancrée la bas que personne n’y survivait, don ou pas.
La Muse, étonnée que la fille ne tombe pas sous son charme, décida tout de même de la remercier. Sans qu’elle le lache, il lui fit une élégante révérence, quoi qu’un peu extravagante pour l’époque. Le tout en gardant ce visage neutre qui lui était familier. Il avait trop peur de sourire à présent.

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Mer 2 Juin - 15:42
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Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.

Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine Miura-n315-a-firekeeper-d001


Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.

Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.


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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont


Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315

Nolwenn vit peu à peu le petit attroupement se disperser dans la foule. Elle s'assura aussi que Ludéric ait repris entièrement ses esprits avant de relâcher le poignet du jeune homme qui lui fit une révérence en signe de gratitude. Ludéric revint à son tour de sa douce torpeur, et regarda Nolwenn incrédule puis le mendiant qu’il s’empressa, en se rappelant la raison de sa présence, de regarder les pieds seulement. Nolwenn eut un sourire malicieux qui se dessina sur le coin de ses lèvres. Au moins, il avait appris la leçon. Elle n’avait jamais vu Ludéric perdre autant ses moyens, surtout qu’il était généralement et en toute circonstance en contrôle de lui-même qu’importe la situation. Il affichait aussi un air toujours si sérieux que de le voir dans cet état ne l’avait pas déplu. À vrai dire, elle avait trouvé la scène très amusante. Ludéric toussota pour cacher sa gêne, puis s’adressa au mendiant d’un ton qui se voulait assez autoritaire. Il n’avait jusqu’alors, jamais connu autre que Nolwenn, des humains aux capacités mystiques. Et il ne savait pas non plus si le jeune homme s’avérait dangereux ou non pour eux.
       - Mais qu’est-ce que tu es ? Lâcha- t-il perplexe.
Nolwenn l’arrêta de nouveau, en plaçant un doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de garder le silence. Elle voyait autour d’elle le passage de fumée prenant la forme abstraite d’une garde royale qui ne tarderait pas à passer par là. Elle se tourna vers la taverne non loin d’eux, celle où elle avait senti la présence de cet autre individu recherché qui semblait s’y cacher. Elle comprit par le jeu de fumée qui se déplaçait devant elle, que le jeune mendiant planifiait la rejoindre avant que la cohorte ne se jette sur lui.
        - Il vaudrait mieux continuer cette conversation à l’intérieur. Dit-elle.
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Mer 2 Juin - 16:34
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Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal.

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Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.

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La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien.

Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.



L’homme demandait qui il était. Mais... il ne savait pas. Il n’avait jamais eu qu’un seul nom, la Muse de la reine. Mais il ne l’était plus... C’était une question à laquelle il devrait réfléchir.
- Il vaudrait mieux continuer cette conversation à l’intérieur, annonça la femme masquée.
La Muse se tourna vers la taverne qu’on voyait un peu plus loin, a l’angle de la rue. Il allait.... les emmener la bas ! Il les aimait bien. Sautillant d’impatience à l’idée de les présenter à Alyssa, il passa devant eux et les invita à le rejoindre d’un petit geste de la main, un léger sourire sur le visage. Il avait hâte !

Il se dirigea ensuite vers la taverne, oubliant totalement qu’il devait jouer le jeu et se servir de son bâton, se retournant de temps en temps pour vérifier qu’ils le suivaient bien. Parfois il les invitait à se dépêcher à nouveau d’un petit signe de la main, tout guilleret. Et quelques minutes après, ils entraient dans la bâtisse en bois. C’était une habitation à colombages, comme la plupart, en bois et en pierres et peinte en blanc avec des touches de brun, vert sapin et rouge. A l’intérieur, il y régnait une ambiance chaleureuse et détendue. Tout était en bois et éclairée d’une lumière orangée accueillante en plus de la lumière du jour. Un comptoir s’étendait sur la gauche et le reste de la salle était occupée par des tables, rondes pour la plupart. Seulement quelques unes étaient occupées et il repéra facilement sa camarade, assise au fond, près de la fenêtre. Toujours aussi heureux, il sautilla jusqu’à elle puis présenta les deux nouveaux avec un geste théâtrale du bras, la bouche légèrement ouverte sur un « Ta-Da ! » silencieux. Il lui en fallait peu pour être heureux.

Alyssa ne les aperçut que lorsqu’ils passèrent la porte. La Muse, comme d’habitude, avait oublié de mettre sa capuche. Ce qui faisait qu’on voyait ses cheveux d’un bleu anormal... Quel imbécile. Heureusement qu’elle avait pensé à les salir avec de la terre ce matin, sinon ils auraient été fichus...
Alors qu’il ouvrait la porte, elle remarqua aussitôt qu’il n’était pas seul et ses deux jambes partirent du côté droit de sa chaise, prête à bondir si ces personnes étaient mal intentionnées. Mais après un moment de réflexion, elle se rendit compte que la Muse semblait bien aller. Avec ses yeux bandes et ses gestes plus qu’assurés, il était carrément louche. Si ces personnes voulaient les dénoncer, ils l’auraient fait bien avant. Enfin... elle l’espérait.

L’une des deux avait le visage caché par sa capuche, comme elle, et l’autre avait le style typique d’un assassin. Elle en avait côtoyé pas mal avant d’entrer au service de sa reine. Elle savait à quoi ils ressemblaient. Et elle les connaissait assez pour savoir comment réagir en cas de danger.
Elle se permit de se détendre légèrement et se décrispa sur sa chaise. La situation était pour l’instant sous contrôle. Sa main droite attrapa son verre et elle en but une grande gorgée, avant d’interpeller la Muse, qui était en train de lui présenter silencieusement ses deux « amis ».
- Je t’ai déjà dit de ne parler à personne. Tu ne sais pas où ça a traîné avant..., lui annonça-t-elle tranquillement avec cependant une petit pointe de sarcasme.

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Mer 2 Juin - 16:53
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Nolwenn
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Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.

Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.


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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont


Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315

Ludéric et Nolwenn pénétrèrent les lieux, à la suite du jeune garçon. Ludéric arqua un sourcil en voyant son excitation décontenancée. Sa gestuelle semblait être empruntée à celle d’un enfant de 6 ans. Il pensa que cette énergumène ne devait pas tout à fait maîtriser cette capacité d’attraction et que si cela s’avérait être sa seule capacité, Nolwenn n’aurait aucun problème à le contenir en cas de problème. En revanche, lorsqu’il aperçut non loin au coin d’une table la personne qu’ils rejoignirent, son instinct le poussa immédiatement à s’en méfier. Il y avait là une jeune femme, que Ludéric analysa à la seconde. Ludéric était un assassin hors pairs, comme se devait de l’être tout protecteur au service de l’Ordre. Il était notamment doué pour cerner les gens jusqu’à leur nature la plus profonde. Et l’aura qui émanait de cette personne, ne lui était pas de bonne augure. Il regarda furtivement Nolwenn, mais celle-ci affichait un sourire indéchiffrable.

C’est alors qu’il la vît retirer sa capuche et la déposer sur ses épaules. Il s’immobilisa, d’abord surpris, sa bouche entre-ouverte pouvait traduire que ce geste de Nolwenn n’était pas fréquent chez la jeune femme. Nolwenn quant à elle s’avança promptement jusqu’à la table. Elle avait tout de suite sentie la méfiance mutuelle qui s’était créée entre Ludéric et la jeune femme et voulait instaurer un climat de confiance en laissant son visage à découvert. Il y eut soudain un froid inexplicable qui s’installa dans la pièce, il s’agissait de quelque chose que dégageait Nolwenn et qui était indescriptible tant cette sensation allait en contradiction avec cette apparence plutôt angélique et qui émanait une bienveillance continue. Quelques têtes se retournèrent, mais à la vue de Ludéric qui avait posé une main sur le manche d’une de ses dagues et dont le regard s’était instantanément assombri, les quelques curieux détournèrent vite leur regard. Nolwenn s’assit, Ludéric en fit de même. Elle arborait l’apparence d’une jeune femme sans distinction d’âge, ni d’état. Du moins, le masque qu’elle portait devait y être pour quelque chose. Ses cheveux étaient d’un blond cendré qui tombaient nonchalamment en torsade dans son dos. Le diadème qu’elle portait cachait la partie supérieure de son visage, mais ne semblait pas obstruer sa vue pour une mystérieuse raison. Elle déposa ses mains sur la table, pour démontrer qu’elle n’avait rien à cacher, et Ludéric en fit de même, quoi qu’à contre-cœur.
- Je crois que nous vous ramenons un ami. Dit-elle le plus amicalement du monde.
Ludéric ne comprenait tout simplement pas quelle était la raison de leur venue ici. Il y a une demi-heure déjà qu’ils étaient censés avoir dépassé l’enceinte du château et ce n’était pas le genre de Nolwenn de s’écarter de son devoir. Il sentait que d’une manière ou d’une autre, les deux jeunes gens qu’ils venaient de rencontrer allaient être impliqués dans leurs histoires. Nolwenn avait dû le voir, et cela ne lui plaisait tout simplement pas.
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Mer 2 Juin - 17:23
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Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.

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La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien.

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J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.




Aucun des deux ne réagit à sa pique, ils restaient même plutôt calmes. La femme enleva même sa capuche, découvrant un visage à l'apparence angélique. Cependant, trop de choses clochaient pour qu'elle soit réellement un ange. Premièrement, son diadème qui cachait son regard. Était-ce pour dissimuler un pouvoir qui s'exprimait par les yeux, comme la Muse ? Elle n'arrivait pas à la déterminer. Et deuxièmement, l'aura qu'elle semblait dégager. Alyssa s’en imprégna encore un peu avant d'en conclure qu'elle était peut-être un peu comme le jeune homme qui s'était assis à coté d'elle : une personne qu'on ne pouvait pas sonder. Parfois, la Muse faisait des choses étranges qu'elle n'arrivait pas à expliquer. Et dans ces moments là, impossible de savoir ce qu'il pouvait penser. Ça la mettait assez mal à l'aise, quand elle y repensait...

Comme elle s'y attendait, ils s'assirent à sa table, les mains bien en évidence. La femme semblait toujours aussi détendue, contrairement à l'homme qui dégageait une certaine tension.
- Je crois que nous vous ramenons un ami.
- Humm..., répondit-elle pensivement en se tournant un peu vers le jeune homme.
Elle vida ce qu'il restait de son verre, hésita un peu, puis en réclama un autre avant de se tourner vers les deux nouveaux arrivants. Elle ne voulait pas faire de vagues, alors elle allait leur répondre gentiment, même si elle ne savait toujours pas où ils avaient traîné avant :
- J'imagine que je dois vous remercier ?

Elle ne savait pas exactement ce qu'il s'était passé avec la Muse, mais elle pouvait sans peine imaginer le scénario type : il avait eu un problème avec son charme, et ces deux personnes lui étaient venues en aide. De un, ça voulait dire qu'ils pouvaient résister à son attirance mystérieuse. Et de deux, s'ils le pouvaient, ils l'avaient forcément reconnu. Un sourire amusé étira un coin de sa bouche, visible malgré la large capuche qui la recouvrait encore. Ils ne les avaient pas dénoncés pour l'instant, alors ils voudraient certainement quelque chose en échange. Mais elle n'accepterait que si elle y trouvait un intérêt, dette ou pas.

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