Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine
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Mer 2 Juin - 18:01
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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- Ce ne sera pas nécessaire. Plusieurs personnes semblaient dans le besoin, dont votre ami. Nous avons simplement jugé nécessaire de leur venir en aide. Elle prit un temps pour observer une nouvelle fois le jeune homme assis à ses côtés et replaça son regard dans celui de la jeune femme. Elle était la seule, avec Ludéric, à demeurer sur leur garde. Elle savait aussi qu'ils savaient pertinemment qu’ils étaient différents et donc ne jugea pas nécessaire de parler davantage a propos de l'incident qui impliquait quelque chose de surnaturel. - Nous venons de loin et ne voulons pas causer d'ennui. Nous voulions juste nous assurer que votre ami allait bien. Ludéric n’aimait tout simplement pas la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il comprit que le pouvoir de Nolwenn devait s’être obstrué du fait qu’elle était désormais impliquée aux faits et gestes de ces gens. Lorsqu’elle s’exprimait autant, cela ne voulait dire qu’une seule chose ; elle ne pouvait prévoir avec certitude la suite des événements car ils devenaient les siens, et pour compenser, elle se servait de sa déduction.
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Azylth
Mer 2 Juin - 18:14
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
- Ce ne sera pas nécessaire. Plusieurs personnes semblaient dans le besoin, dont votre ami. Nous avons simplement jugé nécessaire de leur venir en aide. - Okkkk..., lâcha Alyssa avec une certaine méfiance. Si elle n'en était pas certaine au début, à présent, il n'y avait plus aucun doute. En plus d'être louche, la situation était carrément anormale. A moins qu'elle ait mal entendu... Ils ne voulaient rien en échange ?! Eh bien... tant mieux ? Elle aurait peut-être dû être soulagée mais elle trouvait ça trop étrange pour simplement ignorer ce qu'il venait de se passer. - Nous venons de loin et ne voulons pas causer d'ennui. Nous voulions juste nous assurer que votre ami allait bien. Elle prit le temps de siroter tranquillement son verre, avant de lui répondre : - Il n'a pas l'air d'être traumatisé donc je suppose qu'il va bien... Puisqu'il valait mieux être sûre, elle se tourna vers sa Muse pour lui demander en détachant les syllabes, comme si elle s'adressait à un bébé : Tu vas bien ? La Muse pencha innocemment la tête sur le côté, redoutant un quelconque piège. - Super ! Il va bien !, conclut-elle en s'adressant à nouveau aux deux inconnus.
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Mer 2 Juin - 18:23
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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- Bien alors. Dans ce cas-là, nous ne prendrons pas plus de votre temps. Nolwenn se redressa et Ludéric après un moment d’hésitation, alors qu’il toisait le regard de la jeune femme assise devant lui, se leva à son tour. Nolwenn se tourna pour faire face au jeune homme et lui adressa un au revoir d’un signe de la main avant de reposer nonchalamment sa capuche sur sa tête. Les deux étrangers repartirent comme ils étaient arrivés. Une fois dans les rues et à une distance raisonnable, Ludéric ne pût s’empêcher de demander à Nolwenn la raison de ce détour, de plus qu’il s’agissait là de personnages dangereux selon lui, il l’avait sentit. Sans se regarder et tout en continuant à marcher pour rester le plus discret possible, Ludéric demanda posément : - Je suppose que cette rencontre n’était pas fortuite ? Qu'as-tu vus ? - Ce sont les individus que recherchaient les gardes à l’entrée. Nous aurons besoin d’eux pour rencontrer la reine. - Je ne crois pas qu’ils seront aussi manipulables Nolwenn. Ils ne semblent pas tout à fait humains. Elle sourit et prit un temps avant de répondre. - Je sais. Il ne pu s’empêcher d’ajouter : - … Et je ne fais pas du tout confiance à cette femme, je pense que l’impliquer dans nos histoires pourrait s’avérer dangereux... - C’est pour cela que tu es là. Ils descendirent dans les rues. La nuit allait bientôt tomber. Ils se mirent à la recherche d’un endroit où passer la nuit. Quelques pas plus loin, ils finirent par dégoter un établissement pour les voyageurs qui semblait tout à fait convenir. Ludéric prit deux chambres, s’assurant que celle de Nolwenn se situait en face de la sienne, et ils montèrent tous deux à l’étage. Après avoir vérifié la chambre de Nolwenn de fond en comble, il la laissa dans son intimité et alla regagner sa chambre. Il ne pouvait s’empêcher de repenser aux évènements d’aujourd’hui. La situation avait vite déviée de celle qu’il avait espérée, et sa rencontre avec deux êtres surnaturels l’avait quelque peu chamboulé. Il n’avait plus la certitude que ses lames seules pourraient suffire à protéger Nolwenn contre ces individus s’ils venaient à se faire menaçant. Malgré le caractère froid apparent qu’il tenait à l’égard de Nolwenn, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’à sa sécurité en dehors même de ses fonctions. Et bien que c’était le devoir qui le guidait à mener à bien son rôle et ses missions, il se savait aussi guidé par un sentiment interdit qui pourrait causer sa perte. L’Ordre n’acceptait d’aucune manière un rapprochement autre que ne le demandait leur fonction avec les Éthérés. Mais étrangement, il lui arrivait de percevoir en Nolwenn des attitudes humaines à s’y méprendre. Elle ne ressemblait pas aux autres Éthérés de l’Ordre, cela était chose certaine. Les Éthérés avait pour réputation d'être d'un froid et d'une indolence implacable. Elle, était seulement secrète et d’une prestance souvent énigmatique. Mais hormis le froid que dégageait sa nature, en contraste son visage répandait une douce chaleur. Cependant, il ne put s'empêcher de repenser aux propos qu'avait tenus Wilmore à leur égard, et particulièrement sur Nolwenn. "Fais ce qu'on te demande, et uniquement ton devoir. Personne ne sait réellement ce qu'ils mijotent. Et avec Nolwenn, reste sur tes gardes, c'est assurément la pire. Elle semble être plus perspicace que les deux autres et maîtriser parfaitement les émotions humaines."
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Azylth
Mer 2 Juin - 18:29
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
Alyssa sentit le regard du mercenaire sur sa capuche au moment où ils se levaient et s’empêcha de ricaner. Décidément, cet homme savait naturellement reconnaître un prédateur. La Muse, fidèle à elle même, répondît à la femme encapuchonnée d’un signe de la main, avec une innocence et une gaieté qui l’agaçaient particulièrement. Elle ne comprenait pas pourquoi il pouvait être aux anges dans un moment pareil. Il avait juste été inconscient en ramenant deux étrangers à sa table. Mais ça, il ne semblait pas l’avoir compris.
La mercenaire attendit que les deux inconnus aient disparu de son champ de vision pour se détendre considérablement. Ils étaient pour le moins intrigants. Et leur rencontre était le premier imprévu qu’ils aient eut depuis des semaines. Ça lui faisait du bien de sortir de son ennui quotidien. Elle se demanda un instant si elle devait les suivre mais décida d’attendre un peu. Elle ne faisait jamais rien par hasard et si elle les traquait, il faudrait que ça en vaille le coup. Les espionner dans le but de tromper son ennui n’était très clairement pas une bonne idée... Alyssa soupira fortement et vida son verre d’un trait. Elle n’avait rien à faire. Elle ne pouvait même plus voler, a part quand il n’y avait pas de lunes. (Il y a deux lunes la nuit : une grande blanche et une petite violette/indigo). Et elle passait son temps à râler aussi.
Elle passa les minutes suivantes à corriger l’innocente petite Muse, qui n’avait certes pas pensé à mal, mais qui allait finir par avoir de sérieux ennuis s’il continuait à se comporter comme un gamin. Puis, ils se levèrent pour rentrer à la maison. Lui prit sa canne tandis qu’elle se dirigeait vers la sortie en tanguant, un peu trop alcoolisée pour pouvoir être maîtresse de son corps. Le chemin jusqu’à la ville basse fut fastidieux. Alyssa s’écroula dans son lit des qu’elle le put, laissant le soin à la Muse de faire ce qu’il avait à faire tout seul comme un grand.
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Mer 2 Juin - 19:19
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
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Nolwenn s’avança dans la pièce alors que Ludéric s’apprêtait à refermer la porte derrière elle, il semblait hésitant. Il lâcha un simple “bonne nuit” avant de la fermer complètement derrière lui. Nolwenn balaya du regard la pièce. Il s’agissait là d’une chambre modeste comportant que très peu de meubles, et le peu d’entre eux était recouvert d’une épaisse couche de poussière. Elle retira sa cape qu’elle déposa sur le lit, révélant une robe noire austère dont le col lui remontait jusqu’en bas du menton. Bien que d’apparence et de stature humaine, les Éthérés ne dormaient en réalité que très peu. En général, il leur arrivait de dormir quelques heures seulement, voire une nuit ou deux par semaine lorsqu’ils avaient eu à dépenser une énergie mystique assez importante. Autrement, le sommeil n’était pas pour eux une nécessité. Après quelques minutes à inspecter la pièce par simple curiosité, Nolwenn se retrouva vite déçue de n’avoir pu trouver un seul livre sur l’étagère sur laquelle se trouvait quelques babioles sans importance. Elle prit place sur le fauteuil face au lit et prit une position confortable. Elle attendrait que Ludéric s’endorme pour s’assurer que celui ne s'alerte pas inutilement. Elle irait ensuite découvrir l’établissement, histoire de s’imprégner de l’histoire de celle-ci et s’assurer qu’ils y seraient en sécurité pour les nuits à venir.
Nolwenn passa une bonne partie de la nuit à vagabonder dans l’auberge dans laquelle ils séjournaient. Elle était descendue à l’étage inférieur, où se trouvait un bar quelque peu miteux et s’était assise sur l’une des chaises se trouvant dans la pièce. Elle y était restée seule, dans le silence et l’obscurité la plus totale pendant quelques heures. N’importe qui ayant pu la surprendre à ce moment-là aurait trouvé la scène dérangeante. Et lorsqu’il fut temps pour elle de regagner sa chambre, elle ne laissa plus que derrière elle un froid glacial envahir la pièce. Alors qu’elle se dirigeait à sa chambre en passant devant la porte d’entrée principale, elle s’arrêta brusquement. Elle tourna la tête, son regard obstrué traversa au-delà de celle-ci. Il y avait du mouvement non loin d’ici, elle le sentait. Pourtant, elle était incapable d’identifier avec précision qui ou quoi en était la cause. Une excitation incontrôlable la saisit soudain, bien que chaque fois que cela arrivait, elle ne laissait rien transparaître. Elle qui connaissait déjà tous les coups tel le roi d’un grand échiquier, elle n’attendait dans ces moments-là où son destin était dans le flou, que de nouveau qu’on la surprenne.
En sortant de l'auberge, elle put constater que les rues étaient pourtant désertes. Non seulement de monde, mais de ces traînées de fumée lumineuses qui constituaient son don de clairvoyance. Un mince sourire étira ses lèvres. En dehors du monastère, les Éthérés n’étaient jamais laissés à eux-mêmes. Leur existence était rare et bien qu’ils étaient immortels, leur enveloppe corporelle demeurait humaine et leur mort pouvait ainsi facilement être provoquée. Ce pourquoi il y avait les Protecteurs. Pourtant, bien que consciente de ces conditions qui pouvaient la rendre vulnérable, Nolwenn s’élança dans la nuit, laissant Ludéric derrière elle. Elle parcourut les rues pendant plusieurs minutes, guidée par l'instinct, sans rencontrer une seule âme. Puis, au tournant d’une ruelle, elle aperçut tout au bout un point lumineux. Devant elle se trouvait, regroupé autour d’un feu précaire, trois mendiants tentant tant bien que mal de se réchauffer pour survivre le froid mordant de la nuit. Elle s’en approcha et son arrivée ne passa pas inaperçue. Comme elle n’était pas retournée à sa chambre, Nolwenn n’avait bien évidemment pas sur elle sa cape qui lui permettait une plus grande discrétion. Lorsqu’elle s’arrêta à quelques mètres d’eux, la lueur du feu s’affaiblit intensément, mais aucun des mendiants ne semblaient l’avoir remarqué. Quelque peu étonnés de voir passer par là, une Dame au beau milieu de la nuit, ils se firent dans un premier temps tout petit. Et puis après avoir remarqué qu’elle n’était pas accompagnée, l’un d’entre eux se posta devant elle, le regard baissé et sombre. Il sortit de sa poche un petit canif dont il s’empressa de presser la pointe contre son ventre. - Ohhh, mais quel bel objet… Ce diadème doit valoir son pesant d’or! Laissez-moi vous en débarrasser, vous m’en remercierez plus tard… Il ricana, sous l'œil avide des deux autres, guettant une quelconque réaction de peur ou de soumission de la part de Nolwenn. Elle demeura inébranlable et, au contraire, répondit d’un sourire étrange.
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Mer 2 Juin - 19:23
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
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J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
Alyssa s'était réfugiée dehors, en haut d'un arbre aux branche solides. Elle portait son éternelle tenue noire de mercenaire, avait même revêtu ses deux fidèles lames, de même qu'une cape sombre qui avait une capuche noire. Pourquoi ? Elle ne s'en souvenait pas vraiment. Elle s'était réveillée il n'y avait pas longtemps, pendant à moitié dans le vide, et avec un mal de tête tenace. Il fallait dire qu'elle avait bu toute la journée alors elle s'y attendait un peu. Mais de là à ne plus se rappeler ce qu'elle avait fait durant les dernières heures... C'était un peu inquiétant.
Elle se redressa péniblement sur sa branche, s'y assis avec un maximum de précaution, mais alors qu'elle se penchait pour regarder à quelle hauteur elle se situait, son corps toujours trop engourdi par l'alcool perdit complètement l'équilibre et elle bascula sur le côté avec un léger cri surpris. Quelques mètres plus tard, elle se prit une branche dans les hanches, glissa encore une fois, se cogna l tête autre part et continua à dégringoler avec des gémissements de douleur étouffés. Dans sa chute, elle eut la merveilleuse idée de faire apparaître ses grandes ailes noires et de les déployer à moitié pour amortir un peu les chocs mais ce fut encore pire, surtout lorsqu'elle se rendit compte que ses plumes se prenaient dans toutes les petites branches et que sa chute chaotique les lui arrachait douloureusement. Une fois les dernières branches au dessus d'elle, elle atterrit sourdement sur le sol, le souffle coupé et la bouche grande ouverte pour chercher de l'air. Puis les petits points noirs devant ses yeux disparurent et elle put enfin se redresser sur le côté, tanguant toujours un peu.
- Putain d'bordel de merde..., jura-t-elle tout bas entre ses dents tout en évaluant les endroits où elle s'était fait mal : partout. Heureusement, la ville basse était déserte à la nuit tombée. Ça aurait pu être pire. Quand elle fut sur pieds, elle prit le temps de s'étirer en grinçant des dents puis sauta rapidement sur place, trois fois. Rien de cassé.
Son regard se dirigea vers le château qui brillait au loin sous la lueur des deux lunes. La première, blanche, faisait briller les gouttelettes d'eau et les vitres d'une lueur argentée et la deuxième, violette, allongeait les ombres de la nuit, les rendant inquiétantes et dangereuses. Toute cette ambiance, de même que le silence qui régnait dans les environs ne faisaient qu'accroître son envie de frisson. Elle voulait un peu d'aventure, de risque, de danger ! Elle savait que ce n'était pas une bonne idée, mais c'était plus fort qu'elle. Une pulsion qu'elle devait assouvir, voilà ce que c'était. Et sa chute précédente, de même que sa gueule de bois, ne l'empêcheraient pas d'exaucer elle même ses souhaits.
Alors, ne se souciant pas des conséquences de ses actes pour l'instant, la mercenaire ricana dans la nuit avant de déployer ses ailes en grand. Un instant plus tard, elle était plusieurs centaines de mètres en hauteur et profitait un peu de l'air de la nuit, se fichant bien de savoir si on la voyait ou pas, avant d'aller commettre ses méfaits dans la ville haute.
Elle avait la vision d'un aigle. Non... même meilleure qu'un aigle. Elle pouvait voir les détails d'un visage à plusieurs kilomètres de hauteur. Sa malédiction avait quelques bons côtés, il fallait l'admettre. Et même si elle haïssait cette part d'elle même, il fallait bien avouer que sans le Chasseur, elle n'était rien. C'était ce qui la rendait spéciale et qui faisait qu'on la considérait comme utile. Parce que sans la force, les ailes et la vision empruntée à son parasite, elle ne serait déjà plus de ce monde.
Elle prit le temps d'apprécier la caresse de l'air sur sa peau, le bout de ses rémiges appuyant sur l'air au gré de sa direction mais surtout le merveilleux équilibre de son corps en l'air. C'était ce pour quoi elle était faite, elle se sentait comme chez elle ici. Elle dominait les cieux dans ce royaume là (ce royaume s'appelle d'ailleurs Phynélia) et personne ne pourrait jamais la détrôner. Cette sensation de puissance était tellement faramineuse qu'elle s'emporta et se laissa piquer vers le sol, fendant l'air avec un sifflement aigu. Puis, décidant que ça suffisait, elle ouvrit violemment les ailes pour stopper net sa chute à un bon kilomètre du sol. ET c'est là qu'elle aperçut la petite flamme vacillant dans la nuit, prête à s'éteindre. Elle aurait dû s'éteindre d'ailleurs, vu sa taille. Mais elle était toujours là. Elle, elle avait envie de la faire disparaître. Elle piqua à nouveau vers la flamme, remarquant au passage que plusieurs hommes agressaient une Dame. Est-ce qu'elle allait faire quelque chose contre ça ? Peut-être, peut-être pas...
Alyssa atterrit sur un genou avec un grand "boom". Mais pas assez fort pour être pris pour une explosion, et donc pour alerter la population environnante. La rafale de vent qui accompagnait son atterrissage souffla littéralement la flamme et fit même voler au loin les restes du feu. Deux des mendiants réajustèrent la position de leurs jambes pour ne pas tomber, tout en se couvrant le visage pour ne pas avoir trop de poussière dans les yeux.
Alyssa se releva, puis se retourna vers eux pour faire face à des visages complètement choqués... puis terrifiés. Elle était la personnification même de la terreur, et elle adorait ça. Il n'y avait pas une seule pauvre âme ici qui ne pouvait pas la reconnaître, elle, ses grandes ailes noires et ses yeux de rubis qui semblaient provoquer le malheur. - S-surprise !, ricana-t-elle en ouvrant les bras d'un geste théâtral, tanguant un peu à cause du geste brusque. Les gars, vous s-savez pas qu'agresser les Dames c-c'ét-tait pas poli ?, bafouilla-t-elle à cause du rhum de l'après midi.
Elle regarda pour la première fois le visage de la Dame en question et son sourire se figea sur son visage. Le destin la frappa d'un coup, la laissant un instant sans équilibre. A peine eut elle le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'elle s'écrasait à nouveau par terre, face contre terre, après avoir pitoyablement agité les bras et les ailes pour essayer de rétablir son équilibre. Ouch. Ça, ça faisait mal, comme en témoignait le grognement de douleur qu'elle poussa.
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Les deux mendiants qui étaient restés prêts du feu s’étaient relevés d’un bon à la vue de cet ange de la mort. Leurs yeux s’écarquillèrent de frayeur et ils partirent sans se faire prier davantage dans sa direction opposée en hurlant. Ils passèrent Nolwenn au pas de course, tandis que celui qui s’était posté devant elle s’était reculé de quelques pas, derrière elle. Sa main se mit à trembler et il regarda la créature s’effondrer sur le sol. Il attendit quelques secondes que celle-ci se relève, mais les paroles qu’elle leur avait tenu semblait traduire un état d’ébriété certain. Il profita de cet instant, pour se faire plus brave que tout à l’heure, et s’élança sur Nolwenn dont il arracha le masque. Nolwenn ne réagit pas, lâcha dans un souffle faible : - Oh…. Sa surprise quant à son action ne résidait pas du fait qu’il lui avait brusquement retiré son masque, mais plutôt du fait qu’elle ne l’avait tout simplement pas vue venir. Un sourire triomphant étira les lèvres du mendiant qui se mit à ricaner nerveusement. Puis soudain, son visage se figea. Ses yeux fixaient le visage à découvert de Nolwenn, alors que le sien, blême, se déforma graduellement par la peur. Ses traits s’étaient crispés, ses lèvres se mirent à trembler de façon incontrôlable. Il semblait frappé par une terreur insoutenable, car il céda sous le poids de son propre corps. Le diadème qu’il tenait de l’autre main s’échappa de sa prise dans chute. À quatre pattes sur le sol, il semblait chercher son souffle, des larmes ruisselaient sur ses joues et lorsqu’il redressa la tête pour regarder une nouvelle fois Nolwenn, son regard semblait soudain teinté d’une sombre folie. Nolwenn ne réagit pas, et observa la scène. Dans le silence, l'homme s'esclaffa, son rire résonna et faisait convulser tout son corps. Il tendit un bras pour ramasser le canif qu’il avait fait tomber. Et alors qu’il l'orienta en direction de Nolwenn, un large sourire fendit son visage qui s’était voilé de démence. - Toi… Tu es... Il s'esclaffa de nouveau, tordu d’un rire effrayant et lorsqu’il se calma, prit le canif à deux mains, le retourna contre lui et l'enfonça violemment dans sa gorge. Le sang gicla et l’homme s’effondra sur le sol inerte. Nolwenn n’avait pas une fois bronché, et avait regardé la scène d’un œil attentif. - C’est regrettable.» Dit-elle pour elle-même. Elle s’avança vers le cadavre pour ramasser son masque qui se trouvait non loin de la mare de sang et le replaça sur sa tête. C’était vraiment regrettable, elle le pensait vraiment. Cependant, aucun sentiment, aucune émotions ne lui traversa le corps. Les hommes sont des êtres avides, et c’était le vide en eux qui à son sens les poussait à tout vouloir. Elle en était certaine, c’était ce qui les mènerait à leur perte. De cette réflexion faite, elle se retourna vers cet “ange” dont elle avait tout de suite reconnu la jeune femme de tout à l’heure. Elle semblait être dans un piètre état.
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Azylth
Mer 2 Juin - 19:40
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
La douce mélodie des cris de terreur la fit sourire dans son propre sang. Elle ne s'était pas cassé le nez, mais il avait prit un coup. Puis, il y eut d'autres cris, un rire dérangé, et enfin le bruit du sang qui bouillonne. Et pour terminer, l'odeur du sang. Délicieuse. Mais répugnante. Terrifiante même. Toujours à terre, elle n'osait plus se redresser, de peur de découvrir le cadavre qu'il devait probablement y avoir devant elle. Est-ce qu'elle allait se faire tuer elle aussi ? Qu'elle trouve ou non une réponse à cette question n'avait pas d'importance.
- J'a... ... 'vie d'vomir..., marmonna-t-elle en gigotant un petit peu par terre. Elle avait déjà vomi tout à l'heure mais il fallait croire qu'il restait un peu d'alcool dans son estomac. Prenant son courage à deux mains, mais surtout, ne supportant plus la position dans laquelle elle était, Alyssa se redressa pour se mettre à genoux, ses ailes pendant derrière elle, inutile. Devant elle, toujours la même fille avec son machin bizarre sur les yeux. C'était perturbant parce qu'elle semblait vraiment la voir. Et puis un peu derrière... un homme au sol, mort, mais encore chaud. Inconsciemment, son estomac gargouilla alors que son regard hébété restait bloqué dessus. Elle n'avait clairement pas l'air nette, comme ça, le nez en sang, regardant obsessivement le cadavre encore frais d'un homme. Son regard se voila un instant, avant de reprendre la lueur qui indiquait qu'elle était toujours bien là. Elle commençait à dissocier mais même si elle le redoutait, elle ne s'en rendait pas encore tout à fait compte. - Mort ?, demanda-t-elle à la fille avec un ton stupide, pour être sûre.
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Lobscure
Mer 2 Juin - 19:49
Nolwenn
Je suis sans distinction d'âge, ni d'état et je vis dans le monastère d'Uriel. Dans la vie, je suis une Éthérée et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes dons prophétiques et de clairvoyances, je suis au service de l'Ordre d'Uriel et je le vis plutôt bien.
Éthéré : Créature surnaturelle à l'apparence humaine empruntée. Ils émanent une aura éthérée, d’où leur nom, et possèdent quelques capacités mystiques. Ils sont vêtus d’une robe sobre, de gants de cuir et d’une sorte de diadème recouvrant la partie supérieure de leur visage. Ils mènent une vie de servitude au sein de l'Ordre.
Protecteur : Rôle de haut prestige dans l’Ordre. Leur devoir consiste à protéger les Éthérés. Il ne revient qu’aux assassins les plus expérimentés. Ils doivent par ailleurs démontrer des aptitudes de combats exceptionnelles. Un Protecteur est remplacé par un autre à sa mort ou si celui-ci venait à manquer à son devoir.
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Protecteur actuel de Nolwenn : Ludéric Balmont
Artiste : Maksim Kuznetsov/ Miura N315
Elle était arrivée au bon moment. La jeune femme devait ignorer sa présence au moment où elle était descendue du ciel, autrement, Nolwenn n’aurait jamais pu la voir arriver à travers le filet de fumée de ses visions. Nolwenn s’avança jusqu’à la jeune femme et l’observa. Elle avait donc des ailes. Était-ce là, sa seule capacité ? Nolwenn n’en était pas si sûre. Elle observa son comportement. Il semblait y avoir en elle une dualité qui se manifestait difficilement. Elle remarqua ses yeux se fixer sur le corps inerte derrière elle. La bouche de Nolwenn s'entrouvrit, signe de curiosité chez elle. La jeune femme devant elle semblait y apporter beaucoup d’intérêt. Elle essaya de déduire quelle en était la cause. Avait-elle peur ? Non, ça ne pouvait être ça. Elle semblait plutôt elle-même porter parfaitement ce rôle. Faim. Elle semblait avoir faim. Elle l’entendit lâcher ce mot : “Mort ?” s’il était mort ? Cela n’était-il pas évident se demanda Nolwenn perplexe. Elle prit un temps avant de lui répondre, comme pour mieux la sonder. - Cela en a tout l’air. Nolwenn comprit alors qu'en la poussant à bout, elle pourrait peut-être en découvrir un peu plus sur sa nature. Elle voyait déjà les ailes et un comportement atypique qui ne lui ressemblait pas. Du moins, pas à celle qu’elle avait rencontré plus tôt, mis à part l’odeur de rhum qui lui collait à la peau comme un parfum. Elle n’était cependant pas certaine que cette nature profonde n’accepte de se manifester si facilement. Elle s’en alla rejoindre le cadavre. Le corps du mendiant baignait dans une mare de sang qui s’était largement étendue autour de lui. Nolwenn la traversa comme s’il n’avait été question que d’une flaque d’eau. Elle retira le canif de sa gorge, faisant gicler le peu de sang qui restait au cadavre hors de la trachée. La lame était alors teinté de ce liquide d’un rouge vif et poisseux qu’elle alla ramener à la jeune femme. Était-ce le sang, ou bien la chair qui la mettait dans cet état ? C’était la question que se demandait Nolwenn. Elle tendit le bras qui tenait le canif, et pointa la lame ensanglantée devant le visage de la jeune femme qui était désormais sur ses genoux. - Tu sembles être à bout de force...» Dit simplement Nolwenn. Sa phrase aurait pu se compléter avec un “tu dois avoir faim”, mais elle préférait observer de l’expérience
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Azylth
Mer 2 Juin - 19:51
Alyssa Wiston
J'ai 22 ans et je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne suis que ce qu’ils ont fait de moi. Un simple réceptacle, trop étroit pour deux consciences. Il me suffit d’un moment d'inattention, d’une seule petite distraction, pour que le monstre en moi prenne le contrôle de ce corps qui a cessé de m’appartenir au moment où il y a été introduit. Je suis remplie de colère et de haine, contre mes créateurs, contre ma reine, contre l’Univers entier. Mais pourtant, j’ai l’impression d’être terriblement impuissante.
La Muse
J'ai l’air d’avoir 22 ans mais je ne sais pas exactement depuis combien de temps j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je vis à Nidavellir, capitale du Royaume de Phynélia. Avant, j’étais au service de ma reine. A présent, je suis libre et je m'en sors bien. Informations supplémentaires ici.
J’ignore tout de mon passé. Il s’efface au fur et à mesure que je vis mon futur. Il n’y a que l’instant présent qui compte, rien de plus. Je n’aurais jamais dû voir le jour mais pourtant, j’existe bel et bien. Malheureusement, l’Univers n’a pas très bien digéré le fait que je sois là malgré tout, alors je ne suis pas tout à fait comme les autres. J’ai terriblement de mal à me concentrer et j’oublie vite ce qu’on me dit. J’ai l’âge mental d’un enfant de six ans et, même si j’essaye, je suis incapable de comprendre le second degré.
- Cela en a tout l’air,répondit la femme qu’Alyssa entendait juste comme un écho lointain. Ses yeux, toujours ancrés sur la bordure de la marre de sang qui s’étendait lentement dans sa direction, perdaient un instant leur lueur de présence pour la reprendre juste après. La dissociation était un phénomène insupportable. Comme si on noyait sa conscience quelques secondes avant de la faire remonter à la surface. Elle voyait par flashs, un instant la femme était debout devant elle, un autre elle était penchée vers le corps, un autre un sang giclait de la gorge de l’homme, et enfin, elle était à nouveau devant elle et lui présentait un petit couteau dégoulinant de sang.
Elle ferma un moment les yeux pour pouvoir se concentrer mais elle ne pouvait plus le nier : elle le sentait. Il était présent, pas tout à fait éveillé mais il était prêt à prendre possession du corps. Un frisson la parcourut au moment où elle inspirait l’odeur du sang frais. Alors même que ça la dégoûtait profondément, elle se mit à saliver mais déglutit difficilement. Les pulsions du Chasseur se manifestaient de plus en plus. Et dans quelques secondes, elle ne serait plus la... Elle avait peur. C’était là Chasseur qui avait prêté serment à sa place. Elle ne voulait pas qu’il retourne au château car elle savait très bien ce qui l’attendait la bas. Alyssa rouvrit férocement les yeux, prête à faire face au switch. C’était inévitable, alors autant y aller à fond, ça lui serait moins pénible. Et puis, pour ce qui était de s’inquiéter de ce qui arriverait après... Elle improvisera au moment où elle reprendra conscience. Elle avait toujours fait comme ça.
- Tu sembles être à bout de forces... C’était vrai. Et elle allait lui céder la place. Pas parce qu’elle le voulait, mais parce qu’elle savait très bien que quoi qu’elle fasse, c’était ce qui allait arriver. Alyssa inspira un grand coup... avant de s’étouffer dans sa propre respiration, inspirant convulsivement et crachotant. Ses mains se crispèrent sur le sol alors qu’elle serait les dents. Il passait en force, alors qu’elle était prête à lui donner le contrôle. Quel imbécile ! Elle tangua à nouveau tout en frissonnant à intervalles irréguliers alors qu’elle le sentait remonter à la surface. La dissociation bloqua un peu, il força, puis émergea d’un seul coup. Les yeux de la mercenaire se teintèrent intégralement de noir dans un bruit écoeurant de coquille écrasée, sa peau vira instantanément au blanc livide tandis que ses veines semblaient se remplir d’encre, recouvrant toute sa peau. Ses canines s’étaient allongées de plusieurs millimètres et des griffes avaient remplacé ses ongles.
Le Chasseur prit quelques secondes pour retrouver ses esprits et bien s’ancrer dans la réalité. Puis, il ne réfléchit pas et bondit sur le corps sans vie, ignorant complètement Nolwenn. Sa main droite trouva une prise sur l’épaule de l’homme tandis que la gauche attrapait sa mâchoire inférieure. Avec un grondement d’effort, elle tira sur ses muscles et arracha ce qu’elle avait dans les mains, ouvrant l’homme jusqu’aux clavicules Puis, avec un bruit particulièrement répugnant, elle plongea son visage dans la fontaine de sang qui avait jailli du cou de l’homme et se mit à s’abreuver comme si cela faisait des mois qu’elle n’avait pas bu.
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Le malheur frappe toujours celui qui désobéit à la reine