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LE TEMPS D'UN RP

You are the peace I crave in this chaotic world. ((Leona&Ethan))

Mad Max
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Univers fétiche : De tout
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Sabrina
Mad Max
Mer 26 Mai - 19:29
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Dans les bas-fonds de Paria, la criminalité règne en maître. Le vice empoisonne les cœurs avides de pouvoir. Les gangs s’entretuent pour une parcelle de territoire. Les marchés illégaux circulent librement, cachés aux yeux de tous. Les mafieux gangrènent les rues de la métropole et étendent leur influence tel un mal incurable. Alors, les dirigeants ont décidé de dissimuler ses horreurs. Chaque politicien sait ce qu’il se cache dans l’obscurité. Mais personne n’ose s’enfoncer dans les ténèbres. On camoufle vainement les guerres qui ébranlent les entrailles d’une ville remplie de faux semblants et d’artifices.

Seulement....seulement le gouvernement perd progressivement le contrôle, et qui sait ce dont il adviendra de Paria, lorsque les chiens seront lâchés…


Au cœur de ce chaos. Ils se sont trouvés.


Chance ou malchance ? Ils l’ignorent et la question n’a jamais effleuré leur esprit. Ils n’auraient jamais dû se croiser. Ils vivent dans des mondes différents, trop différents. Un gouffre les sépare. Elle est la fille d’Oscar Kingsley, l’un des politiciens les plus impliqués dans les affaires de la ville. Et lui, criminel, est un membre à part entière d'un gang. Non, leurs chemins n’auraient jamais dû se croiser. Il n’aurait pas dû rappeler cette petite impudente qui était partie avant son réveil, ne laissant comme seule trace de son passage….un numéro. Mais le hasard a parfois une drôle de façon de réunir deux êtres voués à se brûler les ailes.

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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
Mad Max
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Sabrina
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Mer 26 Mai - 19:35
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Leona Kinglsey
J'ai 23ans et je vis à Paria,. Dans la vie, je suis en première année de mastère actuariat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire un peu trop volage et je le vis plutôt bien.

If I cannot bend heaven, I will raise h e l l.

♕. Elle a grandi dans le luxe, l’opulence...mais également au sein d’une fratrie dévorée par la jalousie et désireuse de se déchirer.

♕. Bien trop mature pour son âge, Leona est une femme charismatique, solaire et passionnée. Elle a le cœur grand, mais une patience fragile. La nervosité ruisselle dans ses veines, frisant presque la névrose. Son éducation l’a rendue superficielle et attentive aux moindres détails de son apparence.

♕. Si Leona se trouve toujours à la lumière d’un projecteur...elle n’en reste pas moins une femme secrète et renfermée, presque pudique par bien des aspects, camouflant une profonde timidité par une assurance démesurée.

 You are the peace I crave in this chaotic world. ((Leona&Ethan))  Qsyb

jfa2.gifI used to think I set a fire in your eyes but I’ve learned that was just the reflection of the one you set in mine.
Le bar se vidait progressivement. La clientèle se dispersait, les voix diminuaient, l’euphorie s’étiolait. Mais Leona, elle continuait de virevolter sur la piste, ses hanches se balançant au rythme de la musique qui s’échappaient des enceintes de l’établissement, ses bras brassant doucement l’air, un sourire placardé sur son visage. Ses jambes ne la tenaient plus véritablement. Ses muscles criaient et l’imploraient de prendre une pause. Même infime. Seulement, la Kinglsey restait sourde à leurs appels de détresse. Trois semaines qu’elle se cloîtrait dans des amphithéâtres, la chambre de son appartement ou encore le salon de sa meilleure amie, pour se préparer à des partiels aussi perfides que sournois. Elle devait réussir. Son père ne tolérait aucun échec. Sa mère non plus. Mais elle ne devait pas se contenter de réussir.

Elle devait atteindre l’excellence. Elle devait faire partie de l’élite. Mais il y avait devoir...et vouloir. Bien qu’elle se gardait de le montrer, Leona se fichait éperdument de son classement, quoi qu’elle ne refusait pas les compliments qui accompagnaient généralement la réussite...mais ce n’était pas par envie, qu’elle s’était donnée corps et âme pour venir à bout de cet examen. Non, c’était par crainte. Celle de décevoir un géniteur élitiste, qui ne manquerait pas de lui cracher sa déception au visage et de lui prouver, par une explication réfléchie et précise, qu’elle était la honte de la famille. Leona n’avait jamais abandonné. Jamais. Elle avait trop d’orgueil pour baisser les bras. Au plus grand dam de ses frères et sœurs, la Kingsley n’envisageait pas de goûter la saveur amère de l’échec.

Alors, pour se défaire de toute cette pression qui l’avait empoisonné, Leona se déhancha jusqu’à la fermeture du bar. Elle avait besoin de vivre. Besoin de rire. Et d’arrêter de réfléchir. Rien que pour quelques heures…elle voulait sentir que le poids qui l’étouffait,depuis le début de l’année, s’envolait enfin. Rien que pour une fois, la Kingsley voulait s’échapper à ses responsabilités pour éprouver ne serait-ce qu’un soupçon d'insouciance. Cette soirée lui offrit cette liberté dont elle se languissait tant. La jeune femme avait conscience de l’éphémérité de ce sentiment, aussi préféra-t-elle l’ignorer et profiter pleinement de ses amis et des quelques cocktails qu’elle avait ingéré...à l’inverse de quelques uns de ses camarades, Leona frôlait l’état de sobriété.
La plupart des fêtards s'étaient évanouis dans la nuit lorsque la musique hurlant dans ses oreilles s’estompa. La jeune femme arrêta, à contre-cœur, ses mouvements endiablés. Ses muscles tremblaient. Elle était épuisée. Ses jambes menaçaient de s’écrouler à chacun de ses pas...mais un sourire radieux flottait sur ses lippes. Son cœur battait avec légèreté dans sa poitrine. La fatigue qui s’emparait de son corps lui était salvatrice et Leona mourrait dorénavant d’envie de retrouver la chaleur de ses draps. Ou plutôt...peut-être désirait-elle se glisser dans ses draps à lui.

Cet homme au regard d’un bleu hivernal, qui enflammait sa peau comme le plus ardent des brasiers...Lors de leur dernière entrevue, Leona lui avait informé qu’elle se couperait du monde pendant quelque temps. L’avait-il déjà oublié ? Seigneur, elle espérait que non. La nuit étant bien avancée, la convenance la contraignait à attendre un autre jour pour l’appeler mais...si elle avait écouté les murmures de son palpitant, Leona aurait composé son numéro. Sans hésiter un seul instant. Elle l’aurait retrouvé n’importe où. Peu importait l’endroit...elle l’aurait retrouvé. Parce que la stupide idiote, elle s’était entichée de ses baisers et de ses sensations qui la traversaient lorsqu’il la possédait. Leurs moments à eux aussi étaient éphémères. Ils se retrouvaient pour laisser libre cours au feu qui les animait. Puis ils se séparaient, prenaient froid. Et se retrouvaient encore une fois pour brûler, le temps d’un fugace instant. Non, ce n’était vraisemblablement pas l’envie qui lui manquait…mais politesse oblige, son téléphone demeura au chaud dans sa sacoche lorsque Leona quitta l’établissement.

“ A plus Leo !”entendit-elle dans son dos tandis qu’elle s’éloignait. La Kingsley se retourna, remua brusquement ses bras dans les airs pour saluer ses amis, avant de reprendre sa route. Son appartement était situé non loin de là mais la jeune femme ne souhaitait pas s’attarder plus que de raison dans les rues de la ville.

Un souffle doux, signe que l’été approchait, jouait dans sa chevelure sombre. Sa robe estivale, d’un rouge pourpre dépourvu de motif, flottait légèrement à chacun de ses pas. Les talons excessivement hauts de ses sandales lui prodiguaient l’envie de les arracher pour marcher pieds nus sur l’asphalte du trottoir. Ses chevilles souffraient autant que ses mollets....seulement Leona pressa ses mouvements lorsqu’elle entendit le crissement d’une bouteille retentir derrière elle. La demoiselle avançait sous un ciel dégagé, constellé d’une myriade d’étoiles, les seules complices de son périple. Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Un sifflement retentit, lui glaçant les veines. Comme pour se rassurer, elle se raccrocha à la lanière de son sac.

Elle s’arrêta à la hauteur d’un lampadaire qui diffusait une lueur blafarde. Leona scruta alentour. La figure d’un homme se profilait non loin de là. L’ombre avançait dans sa direction, bancale et chancelante. La peur commençait à s’insinuer dans son cœur. Ignorant si la voie était libre, la jeune femme s’engagea sur la route. “ Tu vas où comme ça jolie fleur ?”demanda une voix enrouée dans son dos. Pour seule réponse, la Kinglsey éleva avec insolence son médius dans les airs en direction de l’étranger qui, sans aucun doute, la suivait. Ses palpitations s’accélèrent. Son appartement n’était plus qu’à quelques rues…

Leona se figea au milieu de la route. Face à elle, un homme approchait, le corps grand et noueux, la démarche assurée. Sa main glissa aussitôt dans sa sacoche pour attraper la bombe au poivre qui, d’après les ordres de son père, ne devait jamais la quitter. Son cœur se cristallisa. Ses doigts ne rencontrèrent que le tissu de son porte-monnaie. Merde.Une multitude de jurons traversa son esprit. Elle se retourna, s’apprêtant à faire demi-tour....mais le seconde homme lui bloquait dorénavant le passage. Un frisson glacé la parcourut Il était proche. Bien trop proche. Assez pour que Leona puisse remarquer le rictus de rapace placardé sur son visage. Placardé sur leurs visages. “ Faut pas avoir peur ma jolie, on veut pas te faire de mal…”Son sang pulsait dans ses oreilles, ses veines. Leona chercha à les contourner, mais les deux requins s’imposèrent aussitôt sur sa route. “ Vous approchez pas !”cracha-t-elle, la peur se muant étroitement en fureur. Mais ses mots n’eurent aucun effet….seuls leurs ricanements lui parvinrent.

“ T’as pas l’air docile toi, tant mieux, c’est ce que je préfère…”Bordel de merde. Ils étaient dorénavant assez près pour l’effleurer. Pour la piéger. Elle n’avait plus aucune échappatoire. Sa gorge devint sèche. Une vague de terreur la submergea. Un bras se referma brusquement autour de sa taille, lui arrachant alors un cri qu’une main crasseuse vint aussitôt étouffer. L’homme chercha à la ramener vers le trottoir, poussant Leona à s’agiter frénétiquement pour se défaire de cette emprise. La panique fusait dans ses veines. Ses poings frappaient l’air dans l’espoir d’atteindre sa cible. “ Arrête de te débattre salope !”gronda l’homme dans son oreille, mais, animée par la terreur, Leona continuait de remuer violemment. Les bras qui l’enserraient lui coupaient le souffle. Des larmes se formèrent au coin de ses yeux. Malgré la poigne qui lui broyait dorénavant les côtés, elle redoubla d’efforts, enivrée par l’angoisse. Elle continuait de lutter. Mais ses mouvements étaient vains. Elle continuait de lutter. Mais l’emprise de son agresseur se renforçait. Elle continuait de lutter. Mais son corps n’avait plus d’énergie. Alors, à la lumière bienveillante d’une Lune resplendissante, Leona sombrait dans les ténèbres de l’épouvante.




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Azylth
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Sabrina
Azylth
Jeu 27 Mai - 15:06
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Ethan Anderson
J'ai 31 ans et je vis à Paria. Dans la vie, je suis dealer et informateur à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien. Je fait partie d’un des gangs les plus influents de la ville et je contrôle mon propre réseau et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Je suis plutôt froid en apparence mais quand on me connait bien, je me révèle être quelqu’un d’assez chaleureux même si je suis aussi anxieux de nature. Je suis parfois impulsif et j’ai tendance à faire plus confiance à mon intuition et mon instinct plutôt qu’à mon expérience. Je possède également une sorte de sixième sens qui m’a sauvé la vie à plusieurs reprises. Mon boulot exige que je décrypte la personnalité des gens que je croise au premier coup d'œil et je suis devenu excellent dans ce domaine. Enfin, je suis le roi du déguisement. Me fondre dans la foule est également essentiel pour moi et me permet de ne pas me faire repérer si facilement.



Ethan avait attendu la nuit pour sortir de son petit appart, niché au dernier étage d'un immeuble en piteux état. Enfin non. Il était convenable, mais on pouvait trouver clairement mieux dans Paria. La ville regorgeait de gratte-ciels et de résidences luxueuses aux murs de verres qui reflétaient le soleil. Il avait les moyens de s'offrir un truc comme ça. Mais il n'en voyait pas l'intérêt, il n'avait pas d'amis à inviter chez lui. Et puis, il aimait bien son petit chez lui. Il était chaleureux et l'accueillait à bras ouverts quand il rentrait le matin.
Habillé d'un pantalon un peu large au niveau des jambes et d'un sweat noir dont la capuche était bien enfoncée sur sa tête, Ethan franchi le seuil de la porte et s'enfonça dans la nuit. Il portait des basket blanches passe partout et un sac de sport sur une épaule, un peu moins banal. C'était sa marchandise, celle qu'il allait distribuer un peu partout dans son secteur tant que Paria dormait. Enfin, en apparence. La ville était une fourmilière géante dont les galeries étaient empruntées par les citoyens exemplaires le jour et pas les gars comme lui, la nuit. Et par les gars comme lui, il entendait les citoyens non exemplaires, ceux que le système avait rejetés. Et puis ceux qui n'avaient pas eu de chance dans la vie, comme lui. Dès sa naissance, rien n'avait été. Ses parents avaient divorcé quand il était jeune. Son père était accro aux substances et sa mère était incapable de nourrir quatre gamins à elle toute seule. Alors il avait dû apprendre à se débrouiller seul très tôt. Ce n'était pas l'école qui lui avait appris tout ce qu'il savait aujourd'hui mais la vie elle même, celle qui n'avait jamais été tendre avec lui, sauf peut-être quelques fois durant de courts et éphémères moments... Comme quand il voyait cette fille dont il s'interdisait de prononcer le nom. Ca aurait rendu les choses trop... réelles. Et il ne voulait pas que la vie lui arrache cette réalité.

Depuis quelques années, il avait rejoint un des gangs les plus influents de Paria. Le clan du lotus pourpre, dirigé par un homme dont le nom se murmurait dans l'obscurité avec crainte et respect mélangés. Le Père. C'est pour lui qu'il bossait. Enfin, pas lui directement. Il avait fait plusieurs divisons du lotus pourpre, chacune s'occupant d'une zone. Et depuis presque deux ans, il travaillait dans la division de Charles Stonesen qui s'occupait de la zone 46. Ce type était absolument terrifiant mais il ne le voyait que peu et... franchement tant mieux. le seul fait de croiser son regard le faisait trembler d'effroi alors qu'il était plus âgé que lui. Ils étaient cinq en tout. Charles, lui et puis trois autres diablotins. Bexx, Shen et Aiden.
Aiden devait être celui dont il était le plus proche, c'était même lui qui l'avait fait rentrer dans le gang. En même temps, leur rencontre avait été mémorable : ils s'étaient croisés dans un club de strip tease et la première fois qu'il l'avait vu, ce type était éclaté jusqu'à la moelle épinière. Rempli à ras bord de crack, tellement qu'il l'avait demandé en mariage. Même après tout ce temps, cette anecdote réussissait encore à le faire sourire.

Alors qu'il s'enfonçait dans les rues de la zone 46, nom non officiel que le gang donnait aux quartiers, une sorte de "code" pour ne pas se faire griller, il croisait ça et là des ombres ou encore des mouvements furtifs indiquant une présence, parfois dangereuse parfois non, dans les environs. Il n'était pas encore trop tard, dans les alentours de minuit, et il pouvait de temps en temps entendre les échos lointains des exclamations que poussent les gens un peu éméchés qui sortent des bars. Sinon, à part ça et le continuel bruit des voitures sui roulaient sur les voies rapides quelques kilomètres plus loin, Paria était silencieuse, semblait morte même. La nuit était le royaume d'Ethan et il appréciait beaucoup ce calme apparent, presque trop apaisant pour qu'il soit normal.
Un type s'avança un peu dans la lumière jaune vacillante d'un réverbère, droit devant lui. Un client. Les gens comme lui savaient se faire reconnaitre par les potentiels acheteurs et ceux-ci avaient l'œil pour le repérer. Il s'arrêta nonchalamment à côté de lui et les deux hommes regardèrent discrètement aux alentours. Personne. L'inconnu lui tendit une petit liasse de billet, de quoi s'acheter une petite dose, l'équivalent pour une semaine s'il n'en prenait pas trop à la fois. Ethan ouvrit un peu son sac, y fourra son paiement et lui refila un petit sachet transparent contenant une poudre blanche comme de la neige. L'homme examina son dû puis disparut dans la nuit et Ethan n'attendit pas pour faire de même.

Il continua sur plusieurs dizaines de mètres et s'apprêtait à tourner à droite lorsqu'un mouvement à gauche attira son attention. C'est principalement rouge quand ce n'était pas caché par un semblant de noir et gris. Il hésita mais prit tout de même le temps de tourner un peu la tête dans cette direction, au cas où il s'agirait d'un client, même s'ils étaient discret et ne se vêtissaient pas de rouge en général. Ce n'était pas un client. Et ce n'était pas "un", mais "des". Et d'après ce qu'il pouvait en voir, la chose colorée était une fille qui semblait se faire agresser par deux connards.
Ethan souffla. Il avait autre chose à faire que de jouer les princes charmants. Mais son côté gentleman, pas très développé mais pas non plus inexistant, l'empêcha d'ignorer ce qu'il voyait. Et puis ce n'était pas parce qu'il appartenait au monde de la nuit qu'il n'avait aucune morale, merde. C'est en étouffant un juron qu'il pressa le pas dans leur direction, rabattant son sac un peu dans son dos, au cas où.

- Hé !, leur cria-t-il. On vous a jamais appris à vous tenir ?
A présent qu'il était arrivé au niveau des gars qui voulaient repartir avec la fille, il remarqua que le visage de la fille en question ne lui était pas inconnu. Leurs regards se croisèrent durant une seconde, une très longe seconde, avant qu'Ethan ne décide que seule la violence pouvait régler ce problème.

- C'est quoi c'bordel !, rugit-il en chopant le col du type le plus proche. Toi, tu la touches pas, on sait pas où t'as traîné avant !
Il le lâcha et son coude partit violemment percuter le visage du type. L'onde de choc fit vibrer tout son humérus pour aller ensuite se noyer dans le reste de son corps une fois l'épaule passée. Putain, ça faisait mal ! Mais ça voulait dire que le type avait encore plus mal à la mâchoire. Bien. Il s'effondra sur le trottoir à côté d'eux, incapable de réguler la douleur ET de rester debout.
Sa bonne main partit en direction du bas de son dos et en ressortit avec une arme à feu qu'il pointa directement sur le front du deuxième salaud, lui imprimant la marque du canon dans la si fragile et délicate peau de sa putain de tête.
- Dégage ou j'te bute, trou d'uc.
A présent, sa voix était aussi froide que la métal du canon. Le malheureux se crispa un instant puis déguerpit sans rien dire, suivi de son copain à qui il avait certainement pété quelques dents. Ethan vérifia qu'ils étaient bien partis puis rangea son armes à sa place après avoir jeté un coup d'œil aux alentours pour vérifier qu'il n'y avait pas de témoins.
Puis il se tourna enfin vers la fille, Leona, même s'il n'aimait pas l'associer à un nom, un nom bien réel.
- Qu'est c'que tu fous là ?
C'était à la fois un reproche même s'il était teinté d'un peu de soulagement. Il n'aurait pas aimé, du tout, qu'on lui fasse quoi que ce soit. Même s'il n'y avait absolument rien entre eux, évidemment.
Mad Max
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Ven 28 Mai - 11:06
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Leona Kinglsey
J'ai 23ans et je vis à Paria,. Dans la vie, je suis en première année de mastère actuariat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire un peu trop volage et je le vis plutôt bien.

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♕. Elle a grandi dans le luxe, l’opulence...mais également au sein d’une fratrie dévorée par la jalousie et désireuse de se déchirer.

♕. Bien trop mature pour son âge, Leona est une femme charismatique, solaire et passionnée. Elle a le cœur grand, mais une patience fragile. La nervosité ruisselle dans ses veines, frisant presque la névrose. Son éducation l’a rendue superficielle et attentive aux moindres détails de son apparence.

♕. Si Leona se trouve toujours à la lumière d’un projecteur...elle n’en reste pas moins une femme secrète et renfermée, presque pudique par bien des aspects, camouflant une profonde timidité par une assurance démesurée.

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Elle n’écoutait jamais, Leona. Combien de fois lui avait-on déconseillé de s’aventurer seule la nuit, dans les rues de Paria ? Bien trop de fois. Mais elle n’écoutait jamais. Mais non ne t’inquiète pas, je gère !osait-elle clamer à qui voulait bien l’entendre. Elle savait ce qui ramper dans les ruelles, à la tombée de la nuit. Elle le savait. Son père se battait corps et âme pour détruire le poison qui infectait la ville. Mais elle n’écoutait jamais. Et aujourd’hui….elle payait les conséquences de son entêtement et de son inconscience.

Elle se démenait comme un diable, frappait l’air de ses poings et de ses jambes. Leurs odeurs nauséabondes emplissaient ses narines, elle sentait le souffle âpre de l’ivrogne sur sa peau, elle pouvait même sentir le sourire de ce dernier lorsqu’il lui murmura quelques obscénités à l’oreille. Une larme roula sur sa joue. Suivie d’une deuxième. La Kingsley luttait vainement pour s’extraire de leur emprise, mais chacun de ses mouvements poussait son assaillant à raffermir sa prise. La terreur déferlait dans ses veines. Elle était seule. Personne n’entendrait ses cris de détresse, personne n’oserait s’interposer...Leona était vouée à elle-même. L’horreur de la réalité la frappa de plein fouet. Personne ne viendrait la secourir.

L’idée se frayait doucement un chemin jusqu’à son esprit...lorsqu’une voix gronda près d’eux. Grave, imposante. Une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille. C’était sa voix. Son corps se figea. À l’instar de son assaillant, qui semblait être aussi surpris qu’elle par cette intervention. Elle cessa de lutter. Les griffes autour de son buste se ressérèrent, peu enclin à lâcher sa prise. Leona leva son visage baigné de larmes dans la direction d’Ethan. Car c’était bien sa silhouette, qui se découpait dans l’obscurité. Oui, c’était bien son regard qu’elle croisa... un regard froid et mordant, enveloppé dans les ténèbres vespérales ...mais si familier. Ethan. Son cœur se cristallisa. Les palpitations frénétiques ralentirent. Ses yeux terrifiés se noyèrent dans les siens durant ce qui lui sembla une éternité…avant que les battements reprennent leur course folle. “ Vas te faire foutre connard !”vociféra l’homme qui la piégeait.

Tout se déroula si vite. La scène défila bien trop rapidement pour que Leona ait le temps de réfléchir à quoi que ce soit d’autre que sa liberté. Et Ethan. Elle profita du chaos pour s’échapper à la poigne de son agresseur et tomba à la renverse. Ses genoux percutèrent lourdement le béton. Leona se redressa aussitôt, chancelante, prise de vertige, à l’instant même où le coude d’Ethan percuta la mâchoire de l’ivrogne. Ce dernier s’écroula au sol, avant de ramper jusqu’au trottoir, gémissant de douleur.

Pétrifiée, désorientée, la jeune femme n’osait plus esquisser le moindre geste. Le canon d’une arme à feu pointait en direction du second ivrogne qui, tétanisé, ne remuait plus. Un silence pesant s’écrasa lourdement. Leona observait avec stupeur la scène. Son palpitant battait lourdement dans sa poitrine. L’homme qui tenait le revolver n’était plus celui qui la faisait occasionnellement vibrer de plaisir. Si. Bien sûr que si. C’était toujours le même. Leona avait toujours eu une vague idée de ce qu’Ethan était. Mais il y avait tout un monde entre l’imagination et la réalité….bien qu’il ne s’adressait pas à elle, son timbre menaçant lui arracha un frisson. Épouvanté par l’ombre de danger qui rôdait autour du criminel, l’ivrogne disparut dans la nuit, l’écho de ses pas s’affaiblissant progressivement alors qu’il s’éloignait…

Encore ébranlée par la situation, Leona scrutait l’homme qui lui faisait face, enfermée dans une stupeur silencieuse, ses mèches de cheveux effleurant ses joues humides. Sa question, un reproche dissimulé...et l’intensité de son timbre la firent tressaillir. La demoiselle cilla, incapable d’émettre le moindre son. Les mots restaient coincés dans sa gorge. La peur continuait de l’éteindre férocement. Elle pouvait encore sentir leurs doigts sur sa peau, ses mains étrangères et avides d’explorer les moindres recoins de son corps...Leona fut saisie par une envie soudaine de régurgiter tout le contenu de son estomac.

Et toi, qu’est ce que tu fous là ?avait-elle envie de répliquer. Mais le sac qu’il traînait formait une réponse on ne peut plus éloquente. “ Je rentrais chez moi.”réussit-elle finalement à prononcer d’une voix blanche, essuyant de sa paume une larme qui dévalait son visage anormalement pâle, aussi terne que la lumière émise par le réverbère. Elle tremblait. Tous ses membres frémissaient d’angoisse, de malaise, d’inquiétude. Ethan les avait fait fuir. Ils ne reviendraient pas, mais elle ne pouvait s’empêcher de croire que les ivrognes s’étaient réfugiés dans un recoin, prêt à refermer leurs bras sur sa silhouette pour l’entraîner dans les ténèbres...non, ils étaient partis. Définitivement. Il le fallait.

La terreur se reflétait distinctement dans son timbre. S’extirpant enfin de son mutisme, Leona écarta une mèche de son visage avant de remettre la manche courte de sa robe qui avait glissé de son épaule. Elle se pencha vers le sol, frotta ses genoux et chassa rapidement les quelques cailloux incrustés dans sa chair puis ramassa son sac qui jonchait le sol. Bordel, ses doigts trémulaient tellement qu’elle peinait à refermer sa sacoche. Sa langue glissa sur ses lèvres. Elle renifla doucement, avant de redresser son visage pour étudier Ethan. “ Merci d’être intervenu.”Son ton se voulait assuré. Confiant. Mais c’était inutile. Complètement inutile. Son assurance s’était fracassée. Toute fierté avait déserté son regard. Ses yeux se noyaient dans une mare d’effroi. Et S’il n’était pas intervenu...s’il n’était pas intervenu, peut-être aurait-on retrouvé son corps le lendemain, abandonné sur le sol froid du trottoir. Ça n'aurait pas été la première découverte macabre trouvée dans les rues de Paria.

La froideur d’Ethan n’atténuait en rien ses tourments. Non, au contraire. Elle les amplifiait. Mais à quoi s’attendait-elle ? Ils n’étaient, pour l’un et l’autre, que le coup d’un soir. Espérer une once de tendresse de sa part était absurde et déraisonnable, Leona en avait conscience. Ce n’était pas dans sa nature. N’était-ce pas égoïste, voir stupide, de solliciter quelque chose qu’il ne pouvait tout simplement pas lui offrir ? D'autant plus qu'elle méritait entièrement son ton réprobateur. “ Tu n’as rien ? ”s'enquit-elle en s’avançant vers lui, ses iris inspectant chaque parcelle de son visage à la recherche d’une plaie, d’un ecchymose… Leona s’arrêta à quelques mètres du criminel, luttant pour ne pas se laisser engloutir par le désarroi. Elle voulait être forte. Impavide. Elle voulait être aussi calme et sereine que lui. Mais la vérité était que Leona était terrifiée par la simple idée de s’éloigner, ne serait-ce que d’un pas, d’Ethan.




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Sabrina
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Ven 28 Mai - 13:25
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Ethan Anderson
J'ai 31 ans et je vis à Paria. Dans la vie, je suis dealer et informateur à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien. Je fait partie d’un des gangs les plus influents de la ville et je contrôle mon propre réseau et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Je suis plutôt froid en apparence mais quand on me connait bien, je me révèle être quelqu’un d’assez chaleureux même si je suis aussi anxieux de nature. Je suis parfois impulsif et j’ai tendance à faire plus confiance à mon intuition et mon instinct plutôt qu’à mon expérience. Je possède également une sorte de sixième sens qui m’a sauvé la vie à plusieurs reprises. Mon boulot exige que je décrypte la personnalité des gens que je croise au premier coup d'œil et je suis devenu excellent dans ce domaine. Enfin, je suis le roi du déguisement. Me fondre dans la foule est également essentiel pour moi et me permet de ne pas me faire repérer si facilement.



- Je rentrais chez moi, répondit-elle avec une voix qui semblait terrifiée, même si il avait fait fuir ses agresseurs.
Sur sa joue, sa main partit essuyer une larme rendue brillante par la lumière du réverbère et Ethan ne put s'empêcher de la trouver jolie, comme ça, le visage larmoyant. Il se reprit aussitôt et s'infligea une claque mentale. Il n'allait vraiment pas bien. De un, c'était une pensée louche. Et de deux, c'était tout simplement pas le moment.
Mais ses pensées lubriques revinrent aussitôt à la charge lorsqu'il la vit remonter sur son épaule la manche de sa robe qui avait glissé sous les mains de ces connards. Malgré le fait qu'elle pleurait, et malgré le fait que tout son corps tremblait et frissonnait, il aurait voulu qu'elle laisse cette manche là où elle était. Et cette fois-ci, il en oublia carrément de s'infliger une deuxième correction mentale. Ils ne s'étaient pas vus depuis des mois et il n'avait fait que penser à elle, pendant tout ce temps. C'était dingue quand même. Elle venait presque de se faire violer et tout ce qu'il avait envie de faire à présent qu'ils étaient seuls était de lui arracher cette robe vermeille et de finir ce que les deux salauds avaient commencé.

Elle se pencha pour frotter ses genoux, puis ramassa son sac qu'elle réussit miraculeusement à fermer tant ses mains tremblaient. Et lui, il se contentait de la regarder. A quoi pensait-il ? Il aurait dû l'aider. Mais il était incapable de bouger, encore moins de parler. Sa tête était parfaitement vide, traversée par un vent qui résonnait entre ses deux oreilles. Plus aucune pensée parasite ne venait perturber cet instant : la petite chose fragile qu'elle était devait sûrement être traumatisée et lui, il se trouvait idiot. Parce qu'il ne savait pas quoi faire pour arranger ça. Ca n'avait jamais été son fort, du plus loin qu'il pouvait se rappeler, il avait toujours été nul pour rassurer les gens.

- Merci d’être intervenu.
Alors qu'il aurait dû lui dire quelque chose, n'importe quoi, il restait muet. Il lui adressa juste un petit signe de tête pour ne pas qu'elle croit qu'il l'ignore et enfonça ses mains dans ses poches pour cacher son léger malaise. Ethan avait l'impression d'avoir 12 ans et d'avoir le QI d'une huitre. Ce n'était pas normal. Est-ce que c'était sa petite voix blanche et faible qui lui faisait cet effet ? Peut-être avait-il peur de l'effrayer avec la sienne, qui était beaucoup plus forte et grave ? Oh, il pouvait très bien rendre cette voix douce et basse, et elle le savait. Mais il était persuadé qu'il n'en aurait pas le contrôle s'il ouvrait la bouche.

- Tu n’as rien ?
Le simple fait qu'elle s'approche et qu'elle vérifie qu'il n'était pas blessé l'énerva un peu plus. Il n'avait rien. Il allait parfaitement bien. C'était lui qui aurait dû dire ça ! Pourquoi n'avait-il pas réagi avant, merde !
- Ca va..., marmonna-t-il en tournant la tête sur le côté. Il avait l'impression qu'elle pouvait décrypter son malaise grandissant dans ses yeux, et ça le perturbait.
Il avait parlé sans réfléchir et sa voix lui était revenue. Ca pouvait paraitre stupide mais il était franchement soulagé. Il se détendit un peu, se rappelant qu'il avait parfaitement le contrôle de la situation. Il trouvait certes que parler avec elle était des milliards de fois plus perturbant et compliqué que de casser la gueule à des ivrognes, mais il pouvait le faire, il n'était plus un gamin.
- J'te raccompagne, finit-il par lui annoncer en réduisant à nouveau la distance entre eux. Il cacha un peu plus le sac dans son dos tout en sachant que c'était parfaitement inutile. Elle l'avait vu, les deux types l'avaient vu, tout le monde l'avait vu. Mais il espérait qu'elle était toujours trop secouée pour réfléchir à ce qu'il pouvait bien renfermer. Ses mains sortirent de ses poches et son bras gauche vint lui attraper doucement l'épaule pour la guider. Quelques uns de ses doigts se retrouvèrent en contact avec la peau nue de Leona et Ethan ne réfléchit pas : il se frappa mentalement sans relâche pour éviter de penser à quoi que ce soit d'obscène. T'habites où ?, lui demanda-t-il, toujours en marmonnant, et en prenant la direction dans laquelle elle se dirigeait avant qu'elle ne se fasse agresser.
Il savait pertinemment où elle habitait. Ce n'était pas comme s'il ne l'avait pas suivie les premières fois qu'il l'avait croisée dans la rue sans qu'elle ne s'en aperçoive. Sur le coup, il n'avait pas pu s'en empêcher. A présent, avec le recul, il trouvait ça franchement creepy. Mais il n'était en aucun cas sensé connaître son adresse. Et même si elle le lui avait dit un jour, il aurait fait semblant d'oublier. Parce que là aussi c'était plus fort que lui, il ne voulait pas s'avouer qu'il s'était attaché à elle. Quand arrêterait-il de se mentir à lui-même ?

- Appelle moi, la prochaine fois, lâcha-t-il du bout des lèvres alors qu'ils marchaient, comme s'il avait voulu s'empêcher de le dire mais qu'au final, c'était sorti quand même.
Il se figea un peu au moment où il s'était entendu parler. Mais c'était peut-être mieux comme ça. Il détestait ne pas avoir l'esprit tranquille.
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Dim 30 Mai - 11:32
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Leona Kinglsey
J'ai 23ans et je vis à Paria,. Dans la vie, je suis en première année de mastère actuariat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire un peu trop volage et je le vis plutôt bien.

If I cannot bend heaven, I will raise h e l l.

♕. Elle a grandi dans le luxe, l’opulence...mais également au sein d’une fratrie dévorée par la jalousie et désireuse de se déchirer.

♕. Bien trop mature pour son âge, Leona est une femme charismatique, solaire et passionnée. Elle a le cœur grand, mais une patience fragile. La nervosité ruisselle dans ses veines, frisant presque la névrose. Son éducation l’a rendue superficielle et attentive aux moindres détails de son apparence.

♕. Si Leona se trouve toujours à la lumière d’un projecteur...elle n’en reste pas moins une femme secrète et renfermée, presque pudique par bien des aspects, camouflant une profonde timidité par une assurance démesurée.

 You are the peace I crave in this chaotic world. ((Leona&Ethan))  Qsyb

jfa2.gifI used to think I set a fire in your eyes but I’ve learned that was just the reflection of the one you set in mine.

Un simple et bref hochement de tête. C’était tout ce qu’Ethan lui offrit en guise de réponse. Et ça lui suffisait amplement. Il ne perdait pas son temps avec quelques palabres dépourvus de signification, comme le faisait la plupart de ses connaissances. Il ne perdait pas non plus son temps à se parer d’un sourire faux. Du moins, pas avec elle. Leona s’avança d’un pas dans sa direction, réprimant vainement les tremblements qui secouaient encore son corps, son regard ancré dans le sien. Ses yeux, d’un bleu intense et glacé, abritaient à cet instant une lueur qu’elle ne parvenait pas à définir. La Kingsley s’y attarda durant un moment qui lui parut être une éternité. Cet éclat lui était étranger. Il était comme une lézarde sur son masque de marbre. Comme une fissure. À peine perceptible. Mais qui était bel et bien présente. Ethan détourna les yeux, marmonnant des syllabes qui la rassurèrent autant que l’absence de sang sur son visage. Ce fut autour de la jeune femme de pencher positivement la tête, sans émettre le moindre son.

Elle redoutait terriblement le moment où il s’éloignerait. Le moment où elle se retrouverait seule avec sa fichue tremblote et ses nerfs si fragiles, qu’ils n’avaient besoin que d’un geste pour craquer définitivement. Elle ne voulait pas se retrouver seule. Non, pire, elle ne voulait pas qu’il parte. Seulement, en dépit de cette corde qui se resserraient autour de son cou à mesure que le moment fatidique approchait….Leona se devait de prononcer les mots qui lui insufflaient tant de crainte. Repousser cet instant n’y changerait rien. Il devait partir. Elle devait rentrer chez elle.

Mais les propos d’Ethan réduisirent au silence toutes les pensées qui lui empoisonnaient l’esprit. En quelques lettres, il tempéra la tornade qui la ravageait. En quelques lettres, il apaisa ses sanglots. Un soupir de soulagement manqua de franchir la barrière de ses lèvres. Il ne l’abandonnerait pas entre les griffes de la nuit. Un sourire discret, bien trop délicat et qui jurait avec son visage éploré, se faufila sur ses lippes. La distance entre eux diminua. Et, comme d’habitude, son idiot de coeur rata un battement. Les doigts d’Ethan rencontrèrent un fragment de sa peau ; un contact léger, mais sous lequel fleurit une myriade de frissons que Leona ne s’efforça pas de camoufler. Elle avait arrêté, et ce, depuis longtemps, de dissimuler à Ethan les effets que lui provoquait sa proximité.
Et tandis qu’il lui demandait son adresse...Leona réalisa alors qu’elle ne voulait pas simplement qu’il la raccompagne. Elle voulait que ses paumes imprègnent chaque parcelle de sa peau pour chasser les marques déposées par les ivrognes. Qu’ils soient au milieu de la voie publique ne changeait rien à ce qu'elle désirait. Peut-être était-ce sa manière à elle d’oublier le choc qu’elle avait subi et d’évacuer la peur qui fusait encore furtivement dans ses veines.. Peut-être. À vrai dire, cela lui importait peu. Ses désirs devenaient bien trop déraisonnables lorsqu’Ethan se tenait près d’elle. D’autant plus qu’ils ne s’étaient pas vus depuis trop longtemps….Et son corps prenait un malin plaisir à le lui rappeler. “ Merci. J’habite à quelques rues d’ici, dans un appartement près du grand rond-point.”lui apprit-elle, alors qu’ils se mettaient tous deux à marcher.

Leona pressa inconsciemment son corps contre celui du criminel. C’était instinctif. Malgré qu’il portait sur lui un revolver, et seigneur, la Kinglsey ne souhaitait pas savoir comment il s’était procuré une telle arme ni pourquoi il se baladait avec, elle se sentait en sécurité à ses côtés. Plus qu’avec n’importe qui d’autre.

Alors que les bâtiments défilaient lentement sous ses yeux, Leona essuya les dernières larmes retardataires. Elle n’osait même pas imaginer à quoi devait ressembler son visage. De sa paume, elle frotta vigoureusement des traces de mascara qui devaient certainement maculer ses joues encore pâles. Sa respiration se calmait. La jeune femme sentait que la terreur l’abandonnait au fil de leurs pas. Elle tressaillit lorsque le crissement des pneus d'une voiture retentit au loin. Mais elle se calmait. Elle sentait encore le bras serré autour de son corps, son souffle sur sa peau, sa voix râpeuse grondant dans ses oreilles...mais la présence réconfortante d’Ethan dissipait progressivement les souvenirs qu’elle gardait en mémoire. Étrangement, elle savait qu’il ne laisserait jamais aucun mal lui arriver. Et ses paroles lui confirmèrent cette pensée.

Dû à leur proximité, la Kingsley sentit les muscles d’Ethan se tendre fugacement.La demoiselle glissa son regard dans sa direction, un éclat de surprise miroitant à la surface de ses iris. Elle le scruta, prolongeant volontairement le silence qui venait de retomber sur eux. Ethan était sincère. Et le tressaillement qu’elle avait cru ressentir lui prouvait que cette sincérité lui avait coûté bien plus qu’il ne le montrait réellement. La jeune femme n’éprouvait aucun doute quant à l’authenticité de ses propos. Aucun. Elle le croyait. Bien que son comportement la déroutait autant qu’il la rassurait, elle le croyait. Comment avait-elle pu croire un instant plus tôt qu’il la planterait au milieu de la route ? L’angoisse, certainement. Ses lèvres s’étirèrent doucement, avant que Leona ne s’arrache à sa contemplation et se concentre sur la route.

“ J’ai voulu t’appeler, mais...je pensais que tu aurais mieux à faire que de me servir de taxi un samedi soir, à minuit passé. Je n’habite pas très loin du bar, je pensais que... je n’aurai pas de souci en route. ”C’était la vérité. L’idée de l’appeler lui avait traversé l’esprit. Elle s'était même brutalement imposée. Mais Leona s’était très vite égarée parmi une multitude de songes et de questions auxquelles elle n’avait pas de réponse. Et s’il était occupé ? Et s’il dormait ? Et si...et s’il était en compagnie d’une femme ? Ah, comme ce sujet était sensible. Cette possibilité avait achevé à elle seule le conflit qui avait éclaté dans son crâne. Je n’hésiterais pas à t’appeler, la prochaine fois. ”le rassura-t-elle, d’une voix qui reprenait peu à peu de l’assurance tandis qu’elle apercevait la silhouette de son immeuble.

Elle demeura alors silencieuse, tandis qu’ils franchissaient les derniers mètres qui les séparaient de l’imposant gratte-ciel. “ J’habite là.”indiqua-t-elle, en s’arrêtant devant la bâtisse à la façade luxueuse, qui faisait écho aux différents bâtiments qui les entouraient. À contre cœur, Leona se détacha lentement d’Ethan. Elle sentit un courant d’air frais picoter aussitôt ses bras nus. Elle passa une main dans sa chevelure châtaine. Un geste incertain. Maladroit. Son esprit fulminait. Elle jeta un furtif coup d'œil à ses orteils, lesquels hurlaient à l’agonie, trop à l’étroit dans ses talons. Son cœur palpitait trop rapidement dans sa poitrine. Mais son corps savait parfaitement ce qu’il désirait. Lorsque la Kinglsey braqua brusquement son regard sur le criminel...aucune trace d’hésitation ne teintait ses yeux rougis.

“ J’veux pas rester seule cette nuit.”lâcha-t-elle, abruptement. Ils savaient tous les deux ce que signifiaient ses paroles. Nul besoin de se voiler la face. Ethan avait sans aucun doute senti sa peau frissonner lorsqu’il l’avait à peine effleuré.

Leona avait eu la terreur de sa vie. Et maintenant...maintenant elle voulait étouffer ses angoisses dans ses bras, oublier la réalité le temps de quelques heures…. Elle voulait perdre complètement la tête. Et par expérience, Leona savait qu’Ethan était foutrement doué dans le domaine. “ J’ai du whisky, du vin, de la vodka. Et des restes de pizza.”précisa-t-elle, alors qu’elle s’approchait d’Ethan afin de lui faire face. Elle déposa sa paume sur son pull. Une main délicate et innocente. Elle inspira discrètement. Leona leva ses yeux brillants vers lui, s’égarant complètement dans l’océan glacial qui se reflétait dans le regard d’Ethan. Bordel. La Kinglsey se pinça les lèvres. Elle ne voulait définitivement pas rester seule cette nuit....et ses iris le traduisait complètement.





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Dim 30 Mai - 14:38
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Ethan Anderson
J'ai 31 ans et je vis à Paria. Dans la vie, je suis dealer et informateur à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien. Je fait partie d’un des gangs les plus influents de la ville et je contrôle mon propre réseau et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Je suis plutôt froid en apparence mais quand on me connait bien, je me révèle être quelqu’un d’assez chaleureux même si je suis aussi anxieux de nature. Je suis parfois impulsif et j’ai tendance à faire plus confiance à mon intuition et mon instinct plutôt qu’à mon expérience. Je possède également une sorte de sixième sens qui m’a sauvé la vie à plusieurs reprises. Mon boulot exige que je décrypte la personnalité des gens que je croise au premier coup d'œil et je suis devenu excellent dans ce domaine. Enfin, je suis le roi du déguisement. Me fondre dans la foule est également essentiel pour moi et me permet de ne pas me faire repérer si facilement.



Evidemment, elle avait tout senti, au moins autant que lui. Il savait pourtant qu'il la tenait contre elle, comment aurait-il pu oublier ce genre de "détail" qui le faisait se sentir idiot comme un caillou. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle ressentait sur son épaule, mais lui, dès qu'il avait sentit ce frisson qui avait fait gigoter les muscles de Leona sous sa main, il avait perdu un peu de son assurance. Il avait l'impression de la tenir à la fois trop fort, mais également pas assez. Alors il avait juste légèrement crispé cette foutue main dans une position qui lui semblait à peu près bien, et il l'avait laissé comme ça, promettant de lui faire du mal si elle osait encore bouger.

Cette foutue histoire de main l'avait occupé pendant les trois quart du trajet, lui faisant manquer le moment où elle s'essuya à nouveau le visage. Et maintenant, voilà qu'elle avait sentit sa fierté tendre d'autres de ses muscles. Il sentit son visage se tourner vers le sien et ne réagit pas tout de suite. Le bord de sa capuche cachait toujours le côté qu'elle en voyait et il prit quelques instants pour calmer la tempête de panique qui avait déclenché plusieurs boutons rouges dans sa tête. Cependant, il évita de trop réfléchir, c'était pas son truc. Lui, il improvisait, tout le temps. Ca avait le don d'en agacer certains, et certaines, mais c'était comme ça qu'il était.
Il tourna à son tour la tête vers elle, mais juste un peu, préférant la regarder du coin de l'œil. Sur le coup, il ne sut pas comment interpréter cette lueur de surprise qu'il capta dans son regard. Par contre, le trop long silence qui suivit le fit douter à nouveau. Avait-il bien fait de lâcher un truc pareil, dans un moment pareil ? Peut-être qu'il aurait dû fermer sa gueule... Il ratait souvent l'occasion de se taire en général. Il en avait marre de tous ces questionnements, de son cerveau qui tournait à plein régime comme s'il parcourait un labyrinthe d'interrogations dont le centre abritait la réponse ultime. Sauf qu'il n'existait jamais de réponse ultime.

- J’ai voulu t’appeler, mais...je pensais que tu aurais mieux à faire que de me servir de taxi un samedi soir, à minuit passé. Je n’habite pas très loin du bar, je pensais que... je n’aurai pas de souci en route.
Ce fut au tour d'Ethan de se retenir de pousser un soupir de soulagement. Un instant, il avait cru avoir merdé. Mais en fait, tout se déroulait plutôt... normalement. Il se trouvait profondément stupide d'avoir été inquiet à cause de ce simple petit silence. Et la réponse de sa protégée d'un soir, en plus de l'avoir un peu apaisé, avait laissé la trace d'un très léger sourire sur son visage. Le genre de sourire un peu arrogant et supérieur, mais c'était tout ce qu'il avait en réserve pour l'instant. En tout cas, elle venait de dire qu'elle avait pensé à lui. Et c'était tout ce dont il avait besoin pour que son cerveau de mec pense avoir repris le contrôle de la situation.
- Je n’hésiterais pas à t’appeler, la prochaine fois, reprit Leona avec un peu plus d'assurance que tout à l'heure.
Il hocha à nouveau la tête, l'air de dire "bien" ou "ok". Comme tout à l'heure, il ne ressentait pas forcément le besoin de parler.

Ils marchèrent encore un peu avant qu'elle ne lui indique un imposant gratte ciel qui puait les gens friqués. Elle lui dit que c'était le sien. Evidemment que c'était le sien, il l'avait déjà aperçue s'engouffrer là dedans à plusieurs reprises. Il pouvait même peut-être deviner à quel étage elle était, s'il se referait à ses précédents observations. Ses yeux montèrent lentement de fenêtres en baies vitrées avant d'arrêter leur repérage indiscret. Il arrivait à se mettre mal à l'aise tout seul... Fallait qu'il arrête, putain. Il ne fallait jamais qu'elle sache qu'il l'avait longtemps suivie à un moment, il ne s'en remettrait jamais sinon.
Leona s'écarta de lui, s'éloignant de sa main qui n'avait toujours pas bougé, comme fossilisée dans de la pierre. Aussitôt, le vent qui vint s'engouffrer entre ses doigts lui parut bien froid en comparaison de l'agréable chaleur de sa peau. Ethan suivit des yeux la main qu'elle passa dans ses cheveux, comme hypnotisé, et se surprit à vouloir lui faire la même chose. Elle semblait à présent nerveuse, et lui, il se creusait la tête pour trouver quoi lui dire.

- J’veux pas rester seule cette nuit.
Ses yeux bleus remontèrent directement vers les siens. Ca y était. Elle l'avait dit. Son annonce soudaine ne lui procura ni angoisse ni soulagement. Son cœur retrouva le rythme calme qu'il avait d'habitude. Il savait que ce moment arriverait, au fond de lui. Il l'avait sans doute désiré inconsciemment durant leur trajet. Même depuis le moment où il avait remarqué, tout à l'heure, que la petite chose rouge, c'était elle.
- J’ai du whisky, du vin, de la vodka. Et des restes de pizza, ajouta-t-elle comme pour le convaincre. Sauf qu'il n'y avait nul besoin de le convaincre. A l'instant même où elle lui avait demandé de rester, pour lui, la réponse avait été oui.
Il resta silencieux quelques secondes, comme s'il hésitait. Alors qu'il pensait juste à sa petite virée nocturne, et à comment rattraper le retard qu'il aurait pris aujourd'hui. Retard qu'il faudrait expliquer au boss demain. Mais, là, tout de suite, ça n'avait pas d'importance. Pourquoi ? Parce qu'elle venait de se rapprocher de lui. Et que sa main venait de se poser sur son sweat, comme si elle n'était pas au courant de l'incendie qui allait se déclencher dans son corps.
Elle leva ses yeux vers lui et il y plongea les siens à son tour, remarquant au passage cette adorable façon qu'elle avait de pincer ses lèvres... et qui, il fallait bien l'avouer, l'éloignait peu à peu de la raison. Son visage refléta un instant sa lutte intérieure et puis...

C'en était trop pour Ethan qui ne put résister et lui accrocha la taille avec un bras pour coller son bassin au sien. Elle avait encore gagné, comme toutes les autres fois. Son deuxième bras vint se poser par dessus le premier, emprisonnant totalement Leona contre son pull. Elle était à lui, rien que pour une nuit. Autant en profiter.
- Je pense que je ne suis pas contre un peu de whisky, lui avoua-t-il en se penchant un peu vers elle avec un sourire à la fois résigné et amusé qui venait confirmer le fait qu'il avait cessé de lutter. Il allait s'abandonner à elle pour une nuit, rien qu'une nuit de plus, si c'était ce qu'elle souhaitait.
Ses yeux parcoururent à nouveau son visage et s'accrochèrent à ses lèvres, qu'il s'interdit pourtant d'embrasser. Pas maintenant. Sinon, il allait craquer et la sauter dans la rue, devant le rond point. Et ils savaient tout les deux très bien que ce n'était pas ce qu'il y avait de plus confortable.

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♕. Elle a grandi dans le luxe, l’opulence...mais également au sein d’une fratrie dévorée par la jalousie et désireuse de se déchirer.

♕. Bien trop mature pour son âge, Leona est une femme charismatique, solaire et passionnée. Elle a le cœur grand, mais une patience fragile. La nervosité ruisselle dans ses veines, frisant presque la névrose. Son éducation l’a rendue superficielle et attentive aux moindres détails de son apparence.

♕. Si Leona se trouve toujours à la lumière d’un projecteur...elle n’en reste pas moins une femme secrète et renfermée, presque pudique par bien des aspects, camouflant une profonde timidité par une assurance démesurée.

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Leona avait vu le sac sombre qui se fondait aisément dans son pull. Elle l’avait aperçu dès les premiers instants où elle avait croisé le regard d’Ethan. Ce n’était pas un pur hasard s’il flânait dans les rues et l’obscurité, une capuche rabattue sur son crâne camouflant ainsi la totalité de son visage. Non, ce n’était pas un hasard. Leona avait toujours su qu’il flirtait avec les frontières du monde criminel, et peut-être était-ce pour cette raison qu’il l’attirait aussi ardemment. Mais jusqu’où s’étendait cette limite ? Quand elle l’avait vu braquer son arme à feu sur son agresseur, sans démontrer une seule once d'hésitation, la Kinglsey avait réalisé qu’Ethan ne se limitait pas à quelques égarements en toute illégalité. C’était plus qu’un simple écart occasionnel. Et ce n’était pas un pied, mais deux, qu’il avait posés dans cet univers où il ne suffisait que d’un seul faux pas pour terminer derrière les barreaux.

Que renfermait cette foutue sacoche ? Voilà la question qui la taraudait, alors qu’elle attendait, non sans éprouver un soupçon de nervosité, la réponse d’Ethan. La curiosité la poussait à fourrer son nez là où il ne devait pas être. Tôt ou tard, viendra le jour où la jeune femme se laissera emporter par l’envie de savoir. De tout savoir. L’envie de connaître Ethan et la moindre de ses facettes. L’envie de déchirer ce voile de mystère qui l’enveloppait...seulement, en dépit de cette avidité grandissante, les conséquences de ces révélations la terrifiaient. Et, pour le moment, Leona se complaisait dans l’ignorance. Il était si fragile, leur lien….qu’elle ne souhaitait aucunement tout détruire par un simple désir égoïste.

Il s’apprêtait à refuser. Non, peut-être pas. Son regard lui paraissait tellement impassible...que la jeune femme ne parvenait pas à le déchiffrer. L’attente lui nouait la gorge. Ses doigts exécutaient doucement des gestes circulaires sur le tissu de son vêtement. Une douceur qui ne reflétait en rien le feu qui commençait à s’ignifier au cœur de son âme. Elle pouvait entendre chaque étincelle crépiter...et pendant un fugace instant, Leona crut apercevoir les mêmes flammes qui la dévoraient dans les yeux azurés d’Ethan.

Puis, ses deux bras vinrent encercler sa taille. Son corps tout entier frissonna. Son palpitant s’emballait. Emprisonnée dorénavant dans son étreinte...il lui semblait qu’un mur venait de se former autour d’eux. Des remparts qui les protégeaient du monde extérieur. De la dureté de la réalité. En dépit de la terreur qu’elle avait vécue, Ethan lui communiquait une sérénité..que Leona ne ressentait que lorsque son corps était blotti contre le sien. Elle pouvait bien perdre une éternité à se noyer dans son regard, pourvu qu’on ne la retrouve jamais. Ses yeux étaient d’un azur...si glacial, mais terriblement envoûtant. Un bleu qui comportait mille et unes nuances. Des couleurs que la jeune femme se plaisait à compter...quand bien même il lui était impossible de venir à bout du compte.

Mais, cette fois-ci, ce fut son sourire qui captura tout son intérêt. Ses lèvres s’esquissèrent, dévoilant ainsi un rictus pour lequel les anges se damneraient. Ses mots se frayèrent lentement un chemin jusqu’à son esprit, comme si Leona se trouvait bien trop absorbée par l’homme qui lui faisait face pour réagir rapidement. Par le criminel qui lui avait sauvé la mise. Et dont la seule présence faisait naître en elle des sentiments enchevêtrés... qui tantôt la ravageaient, tantôt l’apaisaient. “ C’est un très bon choix.”répliqua-t-elle, se mordant discrètement, mais volontairement la lippe inférieure lorsqu’elle remarqua que son regard avait accroché sa bouche. La résignation venait de poindre dans ses iris...Ah, il lui était difficile de cacher ô combien elle savourait cette tension qui survenait discrètement entre eux. Peu importait leur environnement. Elle était toujours là, comme pour les défier de succomber... un défi qu’ils relevaient toujours, et gagnaient haut la main.

Au diable les convenances,lui sifflait son affreuse conscience. Oui, au diable. Elle s’était tellement langui de ses baisers...Mais Leona réussit à rester sourde aux murmures suppliant de son être, poussant le vice en quittant l’étreinte protectrice d’Ethan pour se diriger vers la porte d’entrée de l’immeuble. Elle tapa rapidement le code, puis pénétra à l’intérieur. Le hall était vaste, plongé dans des teintes blanches, grises et rouges et décoré soigneusement dans un style moderne. Des caméras de surveillance étaient postées à chaque recoin ; son père avait veillé à ce qu’elle s’installe dans un des immeubles les plus sécurisé de Paria.

Le bâtiment somnolait. Seul le bruit de ses talons claquant sur le carrelage brisait le silence et le calme ambiant. Son studio se situant au premier étage, Leona s’avança vers les escaliers, ouvrant ainsi la marche. Ses hanches ondulaient tranquillement, de manière presque trop appuyée...tout en gardant soigneusement ce balancement léger et mesuré. “ J’habite au premier. Porte numéro 3.”Une précision loin d’être nécessaire...mais, idiotement, elle voulait être certaine qu’il se souvienne de ces informations. Elle grimpa rapidement les marches. L'électricité qui parcourait son corps ne se dissipait pas. Non. Elle s’amplifiait. A chacun de ses pas. Parce qu’elle sentait Ethan près d’elle, sa peau vibrait d’impatience. La jeune femme s’arrêta sur le seuil de sa porte, se pencha vers son sac pour récupérer les clés et enfonça ses dernières dans la serrure. L’attente devenait presque insupportable.

Ils s’engouffrèrent dans le salon. La taille de la pièce paraissait démesurée et s’ouvrait sur une cuisine dans les teintes similaires à la pièce de séjour. Des plantes trônaient de-ci de-là sur des commodes en acajou ou encore sur la table basse en bois grisâtre, des photos de villes en noir et blanc décoraient des murs peints en beige dont une partie était recouvert par une large baie-vitrée. La porte se referma lourdement derrière eux. “ Fait comme chez toi.”déclara-t-elle en retirant ses talons, qu’elle laissa choir dans un coin.

Enfin pieds nus, Leona se tourna vers Ethan, appréciant pendant un instant la vision de sa silhouette dans son appartement...elle aimait l’idée qu’il découvre son endroit personnel, quand bien même il ne révélait rien excepté qu’elle était une femme organisée et amoureuse des plantes. Puis, elle s’approcha de lui, ne le quittant pas un instant des yeux. Elle s’arrêta à sa hauteur, mais cette fois-ci, elle s’efforça de demeurer à une distance respectueuse et garda sa main près de son propre corps...même si elle mourrait d’envie de réduire les quelques centimètres qui les séparaient. Ils étaient seuls. À l'abri des regards. En toute intimité. Les palpitations de son cœur lui semblaient résonner dans tout son logement. Son regard était dorénavant un portail ouvert sur la bataille qui ravageait son âme...une bataille dans laquelle s’affrontaient impatience et désir.

“Tu peux t’installer sur le canapé...j’vais aller nous chercher du whisky. Tu veux le couper avec quelque chose ?”demanda-t-elle, incapable de dissimuler le sourire qui adoucissait les traits de son visage. Leona avait inconsciemment et fugacement dévoré la distance qu’elle avait pourtant imposée entre eux. La nuit leur appartenait enfin. Et tout ce qui l’importait dorénavant, ce n’était non pas de noyer ses sentiments dans l’alcool, mais de laisser libre cours à ses derniers dans les bras d’Ethan.





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Sabrina
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Lun 31 Mai - 19:21
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Ethan Anderson
J'ai 31 ans et je vis à Paria. Dans la vie, je suis dealer et informateur à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien. Je fait partie d’un des gangs les plus influents de la ville et je contrôle mon propre réseau et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Je suis plutôt froid en apparence mais quand on me connait bien, je me révèle être quelqu’un d’assez chaleureux même si je suis aussi anxieux de nature. Je suis parfois impulsif et j’ai tendance à faire plus confiance à mon intuition et mon instinct plutôt qu’à mon expérience. Je possède également une sorte de sixième sens qui m’a sauvé la vie à plusieurs reprises. Mon boulot exige que je décrypte la personnalité des gens que je croise au premier coup d'œil et je suis devenu excellent dans ce domaine. Enfin, je suis le roi du déguisement. Me fondre dans la foule est également essentiel pour moi et me permet de ne pas me faire repérer si facilement.




L'image de Leona se mordant la lèvre inférieure, le visage si proche du sien qu'il pouvait sentir son souffle discret sur son menton, ses grands yeux regardant les siens, resta imprimé dans sa rétine. Et il put continuer à observer cette image tout le long du trajet, alors qu'elle avait quitté le rivage de ses bras pour se diriger vers l'entrée de l'immeuble. Le simple fait qu'ils rompent ce contact physique suffit à le frustrer, mais il savait que c'était nécessaire. Il se demanda un instant s'il devait lui prendre la main sur le trajet mais décida que non. Il n'était pas un de ces stupides gars qui se proclamaient "petit ami", qui promettaient l'amour éternel puis qui finissaient par prendre le large quand les gosses devenaient ingérables ou qu'une plus belle fleur leur avait tapé dans l'oeil. Certainement pas. Lui, il ne promettait jamais rien, comme ça personne ne pouvait jamais être déçu.

Ethan la suivit d'abord dans l'entrée de l'immeuble, repérant de justesse les caméras. Il se tendit légèrement, ignorant à nouveau ce qu'il devait faire, puis décida de refoncer sa capuche sur sa tête et de regarder le sol défiler sous ses pieds, ses pieds à elle. Il avait peut-être l'air d'être le type le plus louche du monde, comme ça, un homme encapuchonné en noir suivant une femme de très, voire trop, près. Mais il valait mieux pour lui qu'il soit un individu louche inconnu. Une fois la plupart des caméras passées, il releva un peu la tête, la suivant jusqu'à son appart et ne pouvant s'empêcher de reluquer le corps ondulant de Leona devant lui. Elle lui précisa l'étage et le numéro et il faillit ne pas l'écouter. Mais il grava le tout dans sa mémoire, se promettant de ne jamais l'oublier. Il hocha simplement à nouveau la tête, même si elle ne le voyait pas vraiment, sûr et certain de bafouiller s'il tentait de dire quoi que ce soit. Au moment où elle s'arrêta devant sa porte et chercha ses clés, Ethan la fixa à nouveau, la regardant comme s'il ne l'avait pas vue depuis des mois, ce qui était vrai. Il avait ces fourmillements aigus à la base de la colonne vertébrale qui piquaient ses muscles comme de petites abeilles impatientes et tendues. Il se retenait, fort. La regarder avec cette insistance dérangeante était le mieux qu'il puisse faire, là, tout de suite. Il se doutait bien qu'ils seraient plus tranquille chez elle, mais la plaquer contre la porte et la déshabiller sauvagement lui faisait tellement envie que ses mains se mirent à picoter elles aussi.

Il n'était jamais rentré dans son appart. Il n'aurait pas su à quoi s'attendre en réalité. Il fallait dire qu'il connaissait mieux son corps que sa personnalité, même s'il essayait d'y faire un peu attention tout de même. Le grand salon donnait sur une grande baie vitrée, qui donnait sur l'extérieur. De jour, la pièce devait être inondée de lumière, rien à voir avec son chez lui sombre comme un trou à rat. Des plantes décoraient des meubles de bois aux teintes chaudes. Son regard glacé se posa sur les végétaux, étonné qu'il y en ait autant, et il se surprit à se faire une petite note mentale, comme on se rappelle d'aller acheter le pain. Leona aimait les choses vertes qui mourraient trop facilement si elles n'avaient pas la bonne dose de lumière et d'eau. Leona aimait aussi que ce soit moderne, évidemment. Les tableaux impersonnels accrochés aux murs n'étaient fait que pour ça, que pour apporter cette touche qui rendait les lieux au goût du jour. Cependant, ce n'était pas plus mal. Voir une photo de famille grand format accrochée au mur l'aurait mis foutrement mal à l'aise. De un parce qu'une personne saine d'esprit ne ferait pas ça, et de deux, parce qu'il aurait l'impression de sentir tous leurs regards brûlants posés sur lui, suivant le moindre de ses pas, jugeant le moindre de ses gestes.

Dans l'entrée, elle enleva ses chaussures, lui indiquant de faire comme s'il était chez lui. Ca voulait dire quoi, ça ? Qu'il fallait qu'il enlève aussi les siennes ? Ou qu'il les garde ? Il fallait réellement qu'il arrête de se poser ce genre de questions stupides... Il enleva à son tour ses baskets blanches, persuadé qu'il faudrait bien qu'il les enlève à un moment où à un autre de toute façon.
Alors qu'il s'attendait à ce qu'elle continue un peu plus loin dans le salon, elle se retourna vers lui, le bloquant entre elle et la porte. Mais cette fois-ci, la distance qu'elle garda fut insoutenable à respecter. Ethan ancra ses yeux où venaient pointer une pointe de frustration dans les siens... et perdit cette fois ci complètement le contrôle face à la mer de désir qui remplissait ceux de Leona. Elle parla vaguement de whisky... mais ce fut tout ce qu'il entendit. Ethan laissa son sac tomber à terre, fit tomber sa capuche d'un geste pressé, révélant ses cheveux châtains un peu décoiffés mais surtout son air dépourvu de pitié, ce regard de prédateur inassouvi qui rendait son visage un poil menaçant. Et il franchit les derniers centimètres qui les séparait.

Son bras gauche vint à nouveau enserrer la taille de Leona pour la coller contre lui, et contre la bosse qui commençait à venir se former dans son pantalon. Ce simple contact contre son entre jambe déclencha une myriade de décharges électriques qui partirent dans  tout son corps, s'amusant à remonter sa colonne comme de véritables serpents foudroyants, à la fois très plaisants et terriblement douloureux. Ethan écouta simplement son instinct et vint la plaquer, pas trop fort tout de même, contre le mur le plus proche. Il se foutait complètement du bruit, des voisins qui étaient peut-être derrière. Non, il n'en avait absolument rein à foutre. Par contre, il ne voulait pas allumer dans ses yeux la même lueur de terreur qu'il y avait lue tout à l'heure, quand il était tombé sur cette petite chose rouge mal accompagnée. Alors il allait réguler ses pulsions, mais pas les faire disparaitre non plus. C'était ce qui donnait ce piquant si agréable à leurs rendez-vous.
Son visage partit se perdre un instant dans son cou, parcourant cette peau douce, chaude et fragile du bout des lèvres tandis que ses deux mains venaient se poser sur ses hanches pour l'empêcher d'aller autre part... qu'ici.

- J'en veux pas,... j'ai menti, lui murmura-t-il presque. C'était comme si sa voix grave se situait entre le parler et le chuchotement.
Le léger sourire amusé qui était apparu sur son visage s'entendait à présent dans son timbre et sa bouche avait remonté sur son cou pour se placer près de son oreille. Elle ne s'y attarda pas plus longtemps. Tandis que les yeux d'Ethan se fermaient, il l'embrassa, d'abord doucement comme pour vérifier que c'était bien elle, puis plus sauvagement, pour fêter leurs retrouvailles.
Il ne s'était pas senti aussi bien depuis longtemps. Il avait leur cœur qui battait joyeusement, et toujours la compagnie de ces serpents électriques qui se baladaient librement dans son corps. Il en oublia même tout ce qu'il s'était passé tout à l'heure, son sac qui trainait par terre, le boss qui l'engueulerait demain. Pour le moment, ça ne comptait plus.
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Jeu 3 Juin - 11:00
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Leona Kinglsey
J'ai 23ans et je vis à Paria,. Dans la vie, je suis en première année de mastère actuariat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire un peu trop volage et je le vis plutôt bien.

If I cannot bend heaven, I will raise h e l l.

♕. Elle a grandi dans le luxe, l’opulence...mais également au sein d’une fratrie dévorée par la jalousie et désireuse de se déchirer.

♕. Bien trop mature pour son âge, Leona est une femme charismatique, solaire et passionnée. Elle a le cœur grand, mais une patience fragile. La nervosité ruisselle dans ses veines, frisant presque la névrose. Son éducation l’a rendue superficielle et attentive aux moindres détails de son apparence.

♕. Si Leona se trouve toujours à la lumière d’un projecteur...elle n’en reste pas moins une femme secrète et renfermée, presque pudique par bien des aspects, camouflant une profonde timidité par une assurance démesurée.

 You are the peace I crave in this chaotic world. ((Leona&Ethan))  Qsyb

jfa2.gifI used to think I set a fire in your eyes but I’ve learned that was just the reflection of the one you set in mine.

Son sac retomba lourdement sur le sol. Mais Leona n’entendit qu’un son confus et éloigné. Une délicieuse vague d’appréhension la submergea. D’un geste vif, il rabattit sa capuche en arrière, dévoilant des cheveux sombres qu’elle se plaisait à effleurer quand l’occasion se présentait. C’est alors qu’elle croisa ses yeux. Si sombres. Si profonds. Un voile obscur ombrageait la myriade de teintes que la Kinglsey distinguait ordinairement dans ses iris.   Il ne lui avait jamais paru aussi intimidant qu’à cet instant. Il dégageait une aura menaçante... mais terriblement magnétique, qui appelait chaque parcelle de son être. Seigneur. Le feu rutilant dans ses prunelles finira par lui brûler les ailes. Elle le savait. Elle l’avait toujours su. Mais c’était un risque que Leona était prête à prendre.

Le danger qui émanait de lui aurait dû la contraindre à reculer. À s’enfuir. C’est ce qu’aurait fait une femme sensée. Seulement, piégée dans ce puit de désir qu’était devenu son regard, Leona s’égara consciemment dans cet océan d’obscurité, quitte à perdre entièrement la raison... Ce qu’elle avait sans nul doute fait le jour où son chemin avait croisé celui d’Ethan.

Un battement de cils. Et il avait dévoré la maigre distance installée entre eux. Elle se mordit la lèvre inférieure, si fort qu’un léger goût métallique effleura l’extrémité de sa langue. Elle sentit son bras glissé contre son corps, mais ce fut la bosselure déformant le tissu de son jean pressé contre son entrejambe qui embrasa ses reins.  Son dos percuta doucement le mur.  Son palpitant s’enflammait alors que la pièce disparaissait, alors que la fièvre du plaisir la gagnait, alors que son corps vibrait d’anticipation et d’un désir qui ne demandait qu’à être assouvi. Le monde entier s’évanouissait. Il n’y avait plus qu’Ethan et la passion qu’il arrivait à allumer en elle. Ethan et ses lèvres expertes qui survolaient dorénavant sa peau frissonnante. Ethan et ses mains agrippées à ses hanches, comme s’il craignait que Leona s’échappe à son emprise. Ethan et son corps vigoureux écrasant délicatement sa silhouette bien plus gracile. Les pointes de ses seins, jusqu’alors camouflées derrière son soutien-gorge, se durcirent en réponse à cet assaut aussi grisant qu’étourdissant.

Sa bouche s’aventura sur sa nuque, laissant dans son sillage une traînée de frisson. Puis, sa voix de velours, rauque et profonde, vibra contre sa chair, lui prodiguant l’effet d’une brûlante caresse dont la nuée de chaleur vint aussitôt se loger dans son bas-ventre. Elle baissa les yeux, cherchant à entrevoir le rictus qu’il arborait...en vain. En réponse à ses mots, un sourire naquit sur son visage. Tant mieux, elle ne voulait pas de whisky non plus. Sa bouche remonta tranquillement, se frayant un passage jusqu’à sa mâchoire, puis son oreille... Ah, comme cette lente ascension la tourmentait. Elle voulait goûter la saveur de ses lèvres...

Comme s’il avait entendu ses pensées, sa bouche captura la sienne en une danse si douce...leurs lippes se percutèrent tendrement, comme si Ethan souhaitait lui faire oublier la violente terreur qui l’avait dévoré. Leona ferma à son tour les yeux pour savourer pleinement cette sensation dont elle s’était langui ces dernières semaines. Puis, le rythme s’intensifia. Leona pressa sa bouche contre la sienne, répondant avec ferveur et cette flamboyante passion qui s’éveillait seulement lorsque Ethan la touchait. Des courants électriques parcouraient son son corps. Une myriade de sensations grisantes l'envahissait, mue par l’euphorie que faisait naître ce baiser. Ses mains osèrent s’aventurer sous l’étoffe de son pull, effleurant alors du bout de ses doigts délicats la surface de son épiderme, flânant jusqu’à glisser le long de son épine dorsale... Mais elle arrêta brusquement son geste lorsque sa paume rencontra le métal froid de son arme à feu.

Elle se crispa, légèrement. Subtilement. La Kinglsey profita de cet instant pour se reculer pour reprendre son souffle. Ses yeux fiévreux s’ouvrirent. Son visage était empourpré. Elle avait le souffle court. Et le fichu cœur tambourinant dans la poitrine, à croire qu’il cherchait à s’échapper aux flammes de désirs qui consumaient son corps…la jeune femme contempla un instant Ethan, brûlante et frissonnante.  Aucun homme ne l’embrasait de cette manière. Elle vibrait de plaisir pour un être qui portait les ténèbres sur lui comme une vulgaire couche de vêtement...ses paumes se déposèrent alors sur sa nuque. Il n’y avait aucune trace de peur dans son regard. Ne brillait dans ses iris qu’un éclat de détermination, mêlé à celui de l’excitation qui embrumait ses sens. Son revolver la troublait, pour sûr. Mais c’était Ethan. La question de savoir si elle était en danger avec lui ne se posait pas... La réponse lui paraissait bien trop évidente pour s’y attarder.

Un sourire se faufila doucement sur ses lippes. “ Je n’avais pas envie de whisky non plus...”murmura-t-elle doucement, d’une voix dévorée par le désir. Alors que ses doigts caressaient la petite parcelle de peau que le col de son pull exposait, Leona se dressa sur la pointe des pieds, blotti sa poitrine contre son buste, avant d’approcher ses lèvres de son lobe d’oreille. “ Tu m’as manqué.” Un aveu sincère. Ses iris, son timbre, ses mains...tout son être l’avait manqué. Il n’était pas passé un seul jour sans qu’elle pense à la chaleur de son corps contre le sien. En écho à ses paroles, ses cuisses s’écartèrent lentement. Ses lippes frôlèrent sa joue, avant de retrouver la délicatesse de sa bouche, bien que son baiser fût dépourvu de légèreté. Il était brutal. Sauvage. D’une impétuosité à faire frémir les murs de son appartement. Ses mains se refermèrent sur le tissu de son pull, désireuses de le faire tomber autant qu’elle voulait abandonner cette fichue robe. Mais ils avaient dorénavant toute la nuit devant eux…Une nuit tout entière pour se retrouver.





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