J'ai 25 ans et je vis à Scalvale un petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suis le shérif de mon village. Je suis pour le moment célibataire. Sinon, grâce à ma perspicacité , je suis intelligent. :)
Lornaka
Quand Henri s’approche de la scène pour venir récupérer Zelda presque sur un plateau, Wyatt le fulmine silencieusement du regard. Cela ne l’enchantait clairement pas de laisser la pauvre femme à ce tyran, d’autant plus qu’elle venait de subir un véritable calvaire à cause de ce que lui avait fait subir la sorcière du village. Mais hélas, le grand homme devait prendre son mal en patience. Bientôt, la rousse deviendrait la future Alpha de la meute, et sa vie prendrait une tournure sans précédent. Pendant que le maire de Scalvale se retourna pour rassurer la populace, notre homme eut le temps de lancer un bref regard à son acolyte, Kayne. Celui-ci hocha la tête, comprenant alors ce qu’il avait voulu lui dire au travers de cet échange de regard. Les deux hommes de loi suivirent ainsi Alphonse Kahnwald dans un silence militaire. Une fois qu’ils furent à l’abri des oreilles indiscrètes, le vieil homme prit la parole, visiblement concerné par l’état alarmant de sa fille.
– « Je l’ai retrouvé aux abords de la forêt noire… Elle semblait visiblement égarée… Et malheureusement, elle est tombée nez-à-nez avec Sigrìd. »
En entendant ce nom, le maire écarquilla largement les yeux, clairement abasourdi par cette nouvelle. Mais après quelques secondes d’adaptation, l’homme reprit presque aussitôt un visage assuré, comme si l’apparition de cette femme était quelque peu attendue, voire orchestrée. Restant très attentif aux réflexes corporels qui pourraient trahir la confiance d’Alphonse, Wyatt et Kayne écoutèrent à nouveau les paroles du maire de Scalvale.
Alphonse : C’est maintenant qu’elle a décidé de se montrer… Cela fait sens, la pleine lune est pour bientôt ! Ce que je comprends moins… C’est pourquoi s’en est-elle prise à Zelda ? Vous avez une idée messieurs ?
Kayne : Peut-être qu’elle a rendu votre fille encore plus timbrée qu’elle ne l’est déjà, allez savoir… C’est pas vraiment mon souci de toutes façons. Je pense surtout qu’il faudrait qu’on empêche cette fameuse Sigrìd de semer plus de désordre qu’elle n’en a déjà fait.
Imbécile ! Pensa intérieurement le shérif après avoir écouté malgré lui les paroles de son adjoint. Pourquoi fallait-il qu’il soit si borné et simplet dans sa façon de s’exprimer ? Mettre des formes était carrément mission impossible pour une brute sanguinaire de son espèce ! Pire encore, Wyatt devait vite relever le niveau s’il ne voulait pas que l’homme en face d’eux ne se mette à suspecter leurs agissements ni leurs ressentis vis-à-vis d’une femme qui était considérée malgré elle, comme une alliée du village contre les loups-garous. Se raclant brièvement la gorge, il se joignit donc au discours.
– « Hélas je n’en sais pas plus que vous Monsieur Kahnwald… Mais si je puis me permettre, je pense que vous devriez placer votre fille sous une garde renforcée… Car quelque chose me dit que la sorcière semble bien déterminer à nuire à la santé mentale de Zelda. Je peux m’occuper d’assurer sa protection en augmentant mes rondes près de sa demeure si vous le souhaitez. »
Alphonse : Mmh… Elle a toujours compliqué les choses… C’est dans sa nature. Mais de là à s’en prendre à Zelda… Sigrìd… Qu’as-tu donc derrière la tête ?
Écoutant le maire réfléchir à voix haute, Wyatt ne manqua pas de remarquer un détail fort intéressant. Le vieil homme réfléchissait en se frottant le bouc mais aucune animosité ne semblait se dégager de lui. Il semblait concerné oui, mais pas inquiet pour autant. C’était comme s’il connaissait bien la sorcière… Quel lien pouvait-il bien y avoir entre ces deux-là… ? Difficile d’obtenir des réponses concluantes sans éveiller des soupçons. Préférant rester observateur, voilà que le vieil homme reprit la parole.
Alphonse : Soit ! Monsieur Houxton, je vous demande de bien vouloir augmenter vos rondes près de la demeure de ma fille bien-aimée jusqu’à ce qu’elle reprenne pleine possession de ses moyens, entendu ? Concernant les agissements de la sorcière, je vous demande de ne pas interférer. Je sais bien que, comme beaucoup de villageois avant vous, ses méthodes vous laissent hautement dubitatif, voir méfiants. Mais n’oubliez pas que sans son soutien, nous serions des cibles sans défense face aux loups-garous qui se terrent parmi nous.
– « C’est d’accord. Je m’assurerais personnellement que rien ni personne ne vienne troubler le repos de Miss Kahnwald. Concernant Sigrìd… Nous n’interférerons pas d’avantage dans ses affaires, n’est-ce pas Kayne ?
Kayne : Ouais, j’ai compris. On verra bien ce qu’il se passera. Bon c’est pas tout ça, mais je meurs de faim moi aussi. On peut disposer le vioc ?
Déclara l’homme d’un air nonchalant avant de quitter la pièce sans demander son reste. Consterné, pour ne pas dire dépité par un tel comportement, Wyatt soupira de tout son être avant de placer ses yeux dans ceux du vieil homme.
– « Excusez-le, la pleine lune approchante doit quelque peu le perturber sans qu’il ne l’ose l’avouer. Comptez-sur moi pour lui passer un savon le moment venu. Passez un bon repas Monsieur le Maire. »
Alphonse : Je n’en doute pas Shérif, encore merci pour ce que vous faites. Et n’oubliez pas la réunion de ce soir à la chapelle du père Xander surtout !
L’homme aux yeux ambres acquiesça en silence avant d’à son tour quitter la petite pièce à l’écart et regagna ainsi la salle communale. Tout le monde était encore en train de festoyer et Wyatt ne demanda pas son reste. Il se contenta de deux trois morceaux de pain qu’il trempa dans ce qui ressemblait à une soupe de pommes de terre. Ce n’était clairement pas le grand luxe, mais c’était déjà pas mal. Pendant qu’il mangeait, il observa discrètement les comportements des autres villageois, et notamment celui de Henri quelques mètres plus loin. Il espérait vraiment que celui-ci allait faire preuve d’un peu plus de clémence auprès d’elle, surtout après ce qu’elle venait d’endurer… Mais c’était comme souhaiter changer le fer en or… Futile.
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Mer 6 Oct - 15:03
Zelda
Khanwald
J'ai 23 ans et je vis à Scalvaleun petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suisla couturière de mon village. Je suis malheureusement fiancée à Henri Degas. Sinon, grâce à ma gentillesse, je suis discrète. ????
Lorena Lammer
Portant son regard vers la porte Zelda n’a pas le cœur a manger. Henri est pourtant partie lui chercher du pain et une auge pleine de patates cuites à l’eau avec les morceaux restant d’un poulet décharné. Tout cela dans une sauce au vin et aux épices. Elle avait beau manger ça depuis son plus jeune âge elle n’appréciait pas vraiment cela. Mais déjà remarquée au village pour de nombreuse différence elle ne voulait pas encore se tirer une balle dans le pied. Regardant tristement son écuelle, elle soupira un peu avant de se sentir bousculer par Henri.
-Mange si tu veux que le contrat tienne toujours.
C’est affreusement infâme d’être ici mais elle fait ce qu’on lui demande docilement. Zelda même si elle déteste et s’énerve de ce genre de façon d’être, elle n’osera jamais le dire. Constamment elle se sentait noyer dans effervescence d’une vie qui ne lui appartenait pas et lui avait jamais appartenu… Elle se sentait mal, si mal et c’était tout le temps. Prenant sa cuillère elle mangea quitte a se donner des hauts le cœur parce qu’elle ne voulait plus qu’on lui reproche quoi que ce soit ce midi. Henri sous tout ses airs de durs était en fait assez attendrit par Zelda. Il ne savait pas vraiment être délicat mais il faisait ce qu’il pouvait. Lorsque son père sort de la réunion avec les deux agents de police Zelda le regarde. Le Maire s’avance vers elle et elle lui sourit un peu tristement avec ses sourcils toujours courbés vers le haut.
-Zelda mon enfant, je regrette que tu te soit perdu tout a l’heure. Ce soir nous parlerons un peu toi et moi. En attendant que tu te sente mieux, le shérif Houxton veillera sur toi.
Sans crier gare Henri se leva férocement arrêtant un peu tout le monde autour d’eux. Le Maire haussa un sourcil face a lui.
-Que vous arrive t-il Henri ?
-Je ne suis pas d’accord maire Kahnwald. Zelda est MA fiancé et tout le village sait que ce foutu shérif tourne autour d’elle… C’est lui qui demande cela avouez ? Si il faut que quelqu’un veille sur elle, ce sera moi et personne d’autre !
-Henri cher ami, que faites-vous des forges ? Si le feu des forges s’éteint nous sommes fichus. Allons, prenez sur vous, le shérif est quelqu’un en qui j’ai confiance, il sait parfaitement que ma fille est fiancé à vous, n’ayez aucune jalousie il s’agit là simplement de surveillance.
Encore une fois on parlait d’elle, on cherchait à la posséder ou la contrôler. Au milieu de toute cette histoire Zelda avait honte et sentais un nombre élevé de regards haineux la toiser nerveusement. Si seulement… si seulement un jour elle pouvait être respectée au village…Tirant le vêtement d’Henri pour qu’il se rassoit elle le regarda une main sur le ventre.
-Henri, tout vas bien. Wy… le shérif ne fera que des rondes supplémentaire autour de moi. Rien de plus. Vous n’avez pas a être jaloux.
Elle le regardait et voyait son regard a lui qu’il ne la croyait pas. Il savait très bien qu’elle l’aimait lui. Mais pour qu’il cesse de geindre Zelda se força à lui donner un baiser. Celui-ci calma l’impétueuse bête mais ouvrit en deux le cœur de la jeune femme qui avait du faire cela devant celui qu’elle aimait vraiment… Elle espérait qu’il comprenne, qu’il sache que c’était faux, que c’était pour lui au fond, pour le protéger de l’irascible jalousie d’Henri. Celui-ci se rasseyant Zelda en fit de même et le maire adressa a sa fille une caresse reconnaissante sur la main de sa fille. Il savait qu’elle n’avait pas la vie facile et bien plus encore. Il connaissait son destin et pour cela il chérissait sa fille plus que tout… Le repas se finit dans autant de calme qu’il était possible et l’après midi Zelda alla continuer ses ouvrages malgré la fatigue. Au final se plonger dans le travail l’aidait a ne pas perdre le nord complètement.
* * * Le soir arriva et un stress galvanisa les sourcils courbés de la pauvre Zelda. Chaque semaine une réunion était faite a la chapelle et chaque habitant devait être là. Chaque habitant devait passer sur la scène et dire ce qu’il avait vu ou entendu au village puis se profilait un vote. Un vote qui devait être approuvé par le maire qui portait deux fois en une seule et pouvait parfois faire pencher la balance, le père Xander, homme d’église fiable et enfin Louis le vieux sage. Ce moment de la semaine était un cauchemar pour Zelda car bien souvent on votait pour elle… Pour que des votes soit vraiment suspicieux il fallait au moins avoir 5 voix contre soi. Bien souvent personne n’était tué mais parfois ils arrivaient à attraper des loups… Ces séances était souvent très longue. Le maire, le père Xander et le sage Louis étaient assis sur une chaise sur l’estrade de bois. Zelda s’était installé et Henri a ses cotés évidemment. Il avait même cette manie odieuse de venir poser sa grosse main grasse sur la cuisse de Zelda. Elle détestait profondément cela, comme si elle était un objet qui lui appartenait. Cela lui donnait la nausée. Le père Xander comme d’habitude ouvrit la séance et plusieurs villageois passèrent devant eux.
-Je suspecte Zelda Kahnwald de pactiser avec les loups à lauré de la forêt. Je l’ai entendu et même vu se lever une nuit pour regarder dehors.
-Ces éléments d’accusations sont faibles de preuves. Peut-être que cette jeune femme avait simplement peur comme tout le monde et qu’elle avait entendu un bruit. Vous l’avez vu sortir de chez elle ?
-Oui je l’ai vu sortir après avoir sortit sa tête de la fenêtre pour regarder. Elle est sortie pour aller refermer son volet puis elle a disparu...
-J’étais là ce soir là. N’oubliez pas que je suis le maire et qu’elle vit encore avec moi. Je peux attester qu’elle sortait simplement replacer le volet que le vent avait fait sauter...
Se triturant les doigts les séances étaient souvent ainsi. A tord et a travers tout le monde accusait la pauvre Zelda… Mais ce soir là les villageois était vraiment très en colère. Ils en avaient tous plus qu’assez que personne ne soit tuer alors… ils s’étaient majoritairement mis d’accord pour désigner Zelda comme bouc émissaire. Devant ce résultat tout ceux qui n’avait pas voté pour elle était ébahit. Une grande majorité du village avait voté pour Zelda et la pauvresse devant ce résultat n’avait plus que ses yeux pour pleurer… Sur ses joues blême perlait délicatement des larmes qui venait s’éclater sur la surface de sa jupe… Les villageois pris de colère hurlait tous en cœur :
« A mort, Zelda, la fille que le diable à embrassé à sa naissance... »
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Le shérif Houxton n’était pas trop d’humeur à se nourrir. Bien trop préoccupé par les évènements récents et ceux qui allaient suivre dans la soirée. Nul doute que la réunion communale à la chapelle du Père Xander n’allait pas arranger les choses pour les desseins de la meute. Heureusement que Louis faisait partie du Conseil des Trois et qu’il avait moyen de faire pression sur le Maire et les autres habitants de Scalvale qui reconnaissait sa sagesse sans se douter un seul instant qu’il les dupait en bonne et due forme. Revenant à la réalité, Wyatt fronça les sourcils quand il vit Henry se lever avant de fulminer grossièrement devant tout le monde. Il n’était doué que pour cela de toutes façons : aboyer son mécontentement sans jamais remettre en questions ses propres actes. S’apprêtant à se lever pour aller calmer les ardeurs puériles du forgeron du village, il fût devancé par quelqu’un d’autre.
En effet, Zelda se leva près du forcené avant de l’inviter à se rasseoir tout en essayant de le raisonner. N’entendant pas complètement ce qu’elle lui dit, le loup-garou n’eut cependant aucun mal à voir le baiser qu’elle lui donna avant qu’ils ne se rassoient tous les deux. Sans trop réellement comprendre pourquoi, Wyatt avait ressenti une sensation désagréable dans son ventre, comme ci celui-ci venait de se nouer. Baissant les yeux sur son repas, il n’avait plus du tout envie d’y toucher, ayant perdu l’appétit. Remuant de manière laxiste l’ustensile de bois dans son bol, il poussa un soupir avant de se lever et de quitter la salle communale. Une fois dehors, il n’attendit pas un instant de plus pour remplir sa pipe à l’aide d’herbes séchées pour ensuite l’allumer avec fine tige de charbon et de soufre qu’il embrassa d’une simple friction.
Kayne : Tu devrais voir la mine que tu tires. Va falloir que tu ressaisisses mon vieux, demain soir arrive bientôt.
Pourquoi ne pouvait-il pas avoir des moments de calme et de répit pendant plus qu’une minute ? Quelque peu exaspéré, le shérif prit énormément sur lui et adressa un regard noir à son second avant de tirer lentement sur sa pipe histoire d’essayer de se détendre et de penser à autre chose. Une fois la fumée recrachée, il prit la parole tout en commençant à avancer, sans réelle destination. Il voulait juste s’éloigner de la salle communale avant d’être à l’abri des oreilles indiscrètes.
– « Merci du conseil, mais je pense que ça ira. C’est plutôt toi qui vas devoir faire preuve de discernement et obéir aux ordres de Louis. Si tu nous mets dans la panade, car tu n’arrives pas à contrôler ta Faim, ne compte pas sur moi pour désapprouver ton éventuel exil. »
Kayne : Tch, la ferme ! Je sais à quoi je dois m’en tenir. J’ai juste hâte qu’on puisse se nourrir, c’est tout. C’est quoi le programme de cet après-midi ?
– « Si tu as fini d’aller vadrouiller du côté des fermiers, tu peux disposer. Mais sois présent à la réunion nocturne derrière la chapelle de Xander d’accord ? »
Kayne : D’accord, j’y serais. À plus tard alors.
Le bougre s’éloigna du shérif qui en profita pour continuer sa petite marche loin du brouhaha afin de se remettre dans le droit chemin. Il fallait qu’il s’occupe l’esprit jusqu’à la double réunion de ce soir, d’abord l’officielle avec tous les habitants de Scalvale, puis l’officieuse avec uniquement les membres de la Meute ainsi que… Violaine. Il n’avait pas oublié cette petite fouine et avait grandement hâte qu’elle ne soit plus un problème pour eux. Wyatt n’avait aucun doute dans la capacité de Louis à la manipuler et à lui faire croire tout ce qu’il voudrait lui faire croire. Une fois son petit plaisir intégralement consumé, le shérif passa le restant de son après-midi à vadrouiller autour du village, donnant parfois des indications à certaines personnes, et rassurant les plus sceptiques comme il avait l’habitude de le faire.
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Le soir arriva bien vite et le loup-garou entra comme tout le monde dans l’église du Père Xander. L’architecture choisie pour un tel édifice était plutôt cohérente et la couleur de certains vitraux donnaient parfois un sentiment singulier que Wyatt ne saurait vraiment décrire. Pour l’heure, il s’installa sur un banc qui n’était pas complètement occupé avant de laisser tous les retardataires s’installer à leur tour. Quand tout le monde fut rassemblé, les portes de l’église furent fermées et le père Xander commença son discours, le même qu’il récitait à chaque réunion comme celle-ci. Une fois qu’il eut fini, les premiers villageois ne tardèrent pas faire parler les vipères qu’ils gardaient en eux, pointant oralement du doigt la pauvre Zelda qui ne pouvait même pas se défendre en bonne et due forme.
Heureusement, Louis ainsi qu’Alphonse prirent tout deux la défense de la couturière du village, sans réelles preuves et encore moins d’accusations justifiables d’une mise à mort. En entendant les suspicions et les accusations des uns et des autres, Wyatt dû faire appel à beaucoup de self-control pour ne pas rétorquer et s’indigner devant de tels comportements. Alors même qu’il était un loup au milieu de toutes ces brebis, il ne pouvait supporter qu’on puisse désigner un bouc émissaire et vendre en pâture quelqu’un juste pour se sentir rassuré. Malheureusement, il ne pouvait prendre la parole et défendre corps et âme la jeune femme car cela le rendrait suspicieux lui aussi et ça ne mettrait pas de l’eau dans le moulin de la Meute. Non, sur ce coup-là, il devait encaisser le fait d’être impuissant et laisser le doyen des loups-garous comme du village, la défense de Zelda.
Louis : Le Maire apporte des preuves bien plus tangibles que les chefs d’accusation. Avec d’aussi peu éléments concrets, il me paraît regrettable d’orchestrer une exécution publique de l’intéressée. Qu’en pensez-vous Père Xander ?
Père Xander : Mmmh… Je comprends et j’entends la crainte qui parsème vos cœurs mes enfants. Mais nous ne devons pas laisser l’ombre de ces créatures ternirent nos agissements ! Mademoiselle Kahnwald a peut être eu des comportements étranges ces derniers temps… Mais je ne pense pas que la lumière du Seigneur ne se soit détournée d’elle ! Oui, il y a encore de l’espoir pour elle, comme pour chacun de vous !
Étrangement, le dialecte cérémonieux ou plutôt religieux du vieil homme réussit à faire taire quasiment tous ceux qui hurlaient jusqu’à maintenant de tuer la fille du maire. Comme quoi… La religion pouvait parfois rassembler plus qu’elle ne dissociait. Pendant que les chuchotements reprirent dans la salle, les trois hommes assit côte à côte sur l’estrade parlèrent entre eux avant que le Maire de Scalvale ne prenne la parole tout en se levant, comme pour faire une annonce.
Alphonse : Écoutez-moi, chers villageois ! Afin de contenter tout le monde, nous sommes parvenus à un accord. Même si ça me peine de l’accepter, je n’en reste pas moins le Maire de ce village, et mon devoir va avant tout, dans votre protection ! C’est dans son but… Que j’ordonne la mise en isolement de ma fille, Zelda Kahnwald pour une période de 24 heures à compter de ce soir… Si quelqu’un souhaite s’opposer à cette décision, qu’il lève la main.
Il n’en croyait pas ses yeux, Wyatt était tout simplement abasourdi de cette nouvelle. Comment diable Louis avait-il bien pu accepter cela ? Essayant de rester le plus impassible, notre shérif était complètement perdu intérieurement, et oscillait entre incompréhension et colère. Il devait prendre son mal en patience et attendre de pouvoir s’entretenir avec le vieil homme lorsque cette réunion sera terminée. La tournure des évènements ne faisait qu’aller de mal en pis et celui aux yeux ambrés ne savait vraiment plus sur quel pied danser.
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Ven 5 Nov - 23:47
Zelda
Khanwald
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L’assistance débattait. Tout le village hurlait que la décision sans être mauvaise n’était pas assez étendu dans le temps pour que cela porte de réels fruits. Les débâcles durèrent un moment entre tout les membres du village et au final sous le regard hagard et désespéré de Zelda, elle pris comme sentence d’être enfermée chaque nuit jusqu’à la lune rouge… Henri criait pour éviter cela clamant l’innocence de Zelda mais ça ne suffisait pas, ça ne suffisait jamais. Dans ce genre de moment, la discussion était si iracible autour d’elle qu’elle préférait se murer dans un silence mélancolique, mains jointes sur ses genoux le regard bas. Parfois elle aimerait être un loup, pour qu’au moins les accusations soient vraies. Mais la vérité est ailleurs, ils la déteste parce qu’elle est différente mais ils n’ont rien compris. Si les loups subsistent c’est parce qu’ils se fondent dans la masse et ne viennent pas chercher la différence physique ou comportementale. Silencieuse et désespérée elle semblait absente et partie de son propre corps. Était-ce cela son destin ? Mourir bêtement parce que la vie à décidé que ses cheveux soient roux ?
Peut-importait. Elle ne pouvait pas camoufler ces disgracieux cheveux qui lui incombait tant de tristesse et de malheur. Depuis longtemps maintenant elle avait abandonné la prétention d’accéder un jour à un certain bonheur. Elle n’était que la marionnette de beaucoup. La marionnette de Sigrid, la marionnette d’Henri pour succéder à mon père, la marionnette des villageois pour qu’ils aient un bouc émissaire, la marionnette de son propre père pour se sentir moins seul et avoir quelqu’un sous la main à qui demander l’art de la délicatesse du foyer. Elle n’existait que pour demeurer un titre : « être la fille du Maire ». La sentence finis par tomber tout comme la nuit qui commençait a plonger le village dans des ténèbres tortueux. Les préposés au feu s’enquérirent de la missions d’allumer les torches des rues du village et Zelda se leva au milieu du brouah. Tout le monde l’observa la dévisageant alors qu’elle s’apprêtait a rejoindre la prison, seule.
Personne ne comprenait une telle discipline de l’âme et un villageois tenta de l’attraper pour la mettre au sol et la corriger d’essayer de s’échapper pensait-il. Seulement Henri se dressa face à lui en lui collant un poing à la figure. Clamant à tout le monde de partir en grognant, il ne supportait pas qu’on le regarde… Zelda, elle, avait continué son chemin dans la neige en direction de sa sentence gratuite. Elle espérait que les loups se repaîtrait de sa chair car la vie devenait de plus en plus difficile à supporter pour elle. D’un coup Henri lui tira le bras dans une ruelles à l’abri des regards pour balancer sa main contre la joue de Zelda. Se stoppant net les larmes coulait le long de ses joues.
-Pour qui tu te prend de partir comme ça alors que je te défends ?! Quand vas-tu cesser de te comporter comme une malade mentale ? C’est donc si compliqué de me dire merci, de me laisser te protéger ?
Les yeux bas Zelda pleurait, comme une gamine qu’on engueulait et elle restait silencieuse. Face à Henri elle n’osait plus rien. Plus ils se rapprochaient plus il était violent avec elle. Ne sachant pas communiquer sur ses émotions il ne savait à tord que faire parler ses poings et sa force. Zelda le savait et éprouvait une certaine pitié de cela le pardonnant presque. Néanmoins il commença à la bloquer contre le mur et à lui répéter plus fort ce qu’il venait de dire venant lui remettre une baffe avant de lui tirer les cheveux en arrière pour qu’elle le regarde. Lui criant « Répond bon sang ! ». Elle répondit alors avec un peu plus de voix et de colère que d’habitude paniquée et surbooké d’accusations.
-Bon sang mais qu’est-ce que tu veux que je te dise à la fin ?! Je ne t’aime pas et tu ne t’intéresse à moi que pour prendre la place de mon père ! Tu ne fais rien pour m’être agréable à moi ! Tout ce que tu fais c’est pour que mon père t’apprécie, parce que oui, que dirait-il si il te voyait me frapper ?!
Énervé, Henri saisi la mâchoire de Zelda pour la coller contre le mur tout en la faisant s’accroupir.
- Nan mais je rêve ! Qui t’a fait croire qu’une femme comme toi avait le choix dans la vie ?! Tu n’existe comme toutes tes congénères que pour faire subsister les Hommes ! Comment ose-tu me parler sur ce ton pauvre idiote ! Que tu le veuille ou non c’est avec moi que tu finiras tes jours et plus tu me fuiras, plus tu t’imposera face à moi plus tu t’octroiera le droit que je recadre ton comportement déviant!
Le regard d’horreur plongé dans le sien, il finit par la lâcher et elle se laissa tomber au sol les joues rouges de larmes alors qu’il disparaissait comme si il n’avait jamais fait cela. Sortant vite de la ruelles des gardes vinrent la chercher pour la mettre dans la prison du village. Il n’y avait que quelques cellules et seuls certaines était habitée. Jetée sur sa couchette elle se roula en boule pour pleurer tout son désespoir. Violaine profita de l’emprisonnement pour aller voir Wyatt tournant autour de lui comme un vautour prêt à bondir sur lui pour le manger.
-Alors shérif, êtes-vous un peu plus serein maintenant qu’une autre que vous et vos confrères porte le chapeau de la honte ?
Elle ricanait intérieurement car elle savait qu’il n’aurait plus accès a Zelda très bientôt et qu’elle aurait le champ libre. Également elle était l’une des seules autres femmes célibataire du village de l’âge du nouveau shérif, ce qui n’était pas pour plaire à la marieuse qui s’empresserait bientôt d’essayer de les marier eux aussi… Se glissant chez elle pour n’éveiller aucun soupçons elle attendit que le village soit endormi pour sortir et retrouver comme prévu les loups afin d’avoir un pacte. Se retrouvant la bas, elle serrait dans ses mains le collier qui accusait des noms précis si elle mourrait. C’était ça son arme contre eux sans qu’ils ne le sachent, car au final elle n’avait rien vraiment dit a son ami qui l’accompagnait lors de ses espionnages intempestifs… Les voyant s’avancer elle chuchota.
-Bonsoir, alors comment vais-je être transformée et surtout quand ? Que dois-je savoir dites moi… Vous n’avez pas le choix vous êtes au pied du mur c’est moi ou rien…
Elle les regardaient alors d’un air espiègle et dominateur se pensant invincible. De plus ce qu’elle ne savait pas mais qui serait a son avantage c’est que la sorcière rôdait tout comme celle qui se faisait discrète mais savait de multiples choses « la voyante »… Elle se prénommait Hilde et ce n’était autre que la femme d’un chasseur vorace. Discrète elle avait des visions lorsqu’elle touchait les gens et elle avait des pré-sentiments qui la poussait souvent à appeler le shérif. Les loups devraient être prudent pour cette entrevue difficile…
Pendant ce temps Sigrid rejoignit la prison surveillée par l’arrière et dos au mur extérieur, elle savait que de l’autre coté de ce même mur se trouvait Zelda roulée en boule en train de pleurer.
-Pauvre enfant, ne pleure pas je vais ouvrir ton esprit.
Posant ses mains sur le mur extérieur Sigrid se mit a clamer dans un vocabulaire inconnu tout une incantation. Alors qu’elle parlait, Zelda s’allongea sur le dos et ayant l’air de dormir tout a coup bien malgré elle, son cerveau était comme happé par une force qui lui chantait une mélodie agréable... Comme pour le convaincre de s’ouvrir à cette force nulle autre que l’essence même de la sorcellerie... Néanmoins, même si son corps n'en laissait rien paraître c'était une réelle torture mentale qui faisait raisonner tout son esprit à des kilomètres a la ronde.
J'ai 25 ans et je vis à Scalvale un petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suis le shérif de mon village. Je suis pour le moment célibataire. Sinon, grâce à ma perspicacité , je suis intelligent. :)
Lornaka
Maudit soit ce village, maudit soit ces habitants ! Comment osaient-ils approuver une telle sanction ? Alors que tous ceux présents dans l’église continuaient de se rassurer, de se dire que cet emprisonnement allait les protéger, Wyatt lui… Resta assit sur le banc, le regard fixant un point au hasard tandis que son esprit s’emportait loin, bien plus loin qu’ici. Il avait soudainement des envies d’ailleurs, des envies de grandeur. Il souhaitait parcourir au-delà les régions enneigées, découvrir de nouveaux hameaux et peut être même des coutumes différentes. Mais toutes ces possibilités s’envolèrent bien vite tandis qu’il revint peu à peu à sa réalité morne et cruelle. Il se leva lentement avant de quitter l’église, figurant parmi les derniers à sortir de l’édifice religieux. Une fois dehors, la nuit était déjà bien sombre et propice aux drames, mais heureusement, plusieurs torches étaient dispersées à des endroits stratégiques afin d’offrir un semblant de visibilité pour les habitants et ainsi toujours plus les rassurer.
Violaine : Alors shérif, êtes-vous un peu plus serein maintenant qu’une autre que vous et vos confrères porte le chapeau de la honte ?
Cette voix et ce ton provocateur… Violaine. Il ne manquait plus qu’elle. Étant vraiment à la limite de son sang-froid, le loup-garou resta silencieux et poussa un long soupir en guise de réponse, soupir que la vipère pouvait traduire comme soit de la fatigue, soit de l’exaspération. Dans les deux cas, elle ne préféra pas s’extasier davantage et regagna sa chaumière comme tous les autres avant elle. De son côté, l’homme de loi se dirigea vers ce qui lui servait de bureau, car il se trouvait plus près de l’église que son véritable domicile. Une fois à l’intérieur, il alluma une bougie avant de s’asseoir sur sa chaise, souhaitant ne faire qu’un avec elle. Mais là encore, c’était impossible. Au lieu de ça, Wyatt remplit sa pipe pour la troisième fois. Il y tassa un petit peu plus d’herbes que d’habitude, sans doute, car toute cette pression et cette anxiété étaient devenues plus dures à contrôler que d’habitude.
Allumant le tout avec sa dernière tige de charbon et de soufre qu’il frotta contre l’objet en bois, il tira à deux reprises sur la pipe et cracha une longue bouffée de fumée après coup. Heureusement qu’il avait ce petit plaisir coupable pour supporter tout cela. Le brun prit tout son temps pour savourer ce moment sans être dérangé par qui que ce soit. À la fin de celui-ci, ses muscles semblaient plus légers et son esprit un petit peu moins torturé. Il rangea donc son bien dans sa poche avant de se lever pour quitter son bureau. Une fois à l’extérieur, il fut surpris de constater à quel point la température avait bien chuté. Pas déstabilisé pour autant, le loup-garou se dirigea derrière l’église du père Xander pour y retrouver ses acolytes ainsi que l’invitée de dernière minute… Violaine. Elle semblait être arrivée la première et était déjà en train de chuchoter ses conditions. Son petit air hautain et supérieure allait être très difficile à supporter.
Violaine : Bonsoir, alors comment vais-je être transformée et surtout quand ? Que dois-je savoir dites-moi… Vous n’avez pas le choix vous êtes au pied du mur c’est moi ou rien…
Kayne : Putain mais qu’est-ce qu’elle fout là elle ?! Et comment elle sait…
Louis : Silence, Kayne. Wyatt et moi-même avons manqué de discrétion et cette chère Violaine a compris ce dont nous retournions. Nous ne pouvons pas le nier davantage.
Face aux paroles du vieil homme, Kayne garda une mine ahurie avant de froncer les sourcils en direction du shérif, puis de Violaine. La vipère ne se gêna pas pour ricaner de manière plus ou moins discrète avant d’ajouter la chose suivante.
Violaine : Vous devriez voir vos têtes, ça jette un froid ! Mais réjouissez-vous, une fois que j’aurais rejoins votre meute, plus rien ne vous sera impossible ! Il n’y a pas plus rusé et fidèle que moi.
Elle avait regardé de manière insistante Wyatt quand elle avait prononcé sa dernière phrase. Il ne la quittait pas des yeux, ayant très bien compris les sous-entendus qu’elle essayait de transmettre que ce soit oralement ou physiquement, mais elle pouvait toujours courir. L’homme lui adressa tout de même un fin sourire, mais uniquement, car il était en train de penser au moment où elle se ferait dévorer par Kayne, car c’était la seule issue possible. Sans qu’elle ne le sache, son destin était déjà scellé.
Louis : Quoi qu’il en soit… Violaine, avant que nous te révélions la procédure de la Lune Rouge, il y a quelque chose que tu dois savoir. Wyatt m’a affirmé que tu avais transmis les informations nous concernant à une personne de ton entourage… Si c’est vraiment le cas, il faut que tu te rendes bien compte d’une chose… La survie de cette personne nous met potentiellement en danger. Quand tu seras de notres, nous n’aurons d’autres choix que de supprimer cet individu… Te sens-tu capable d’accomplir une telle chose ?
Il observa l’Alpha de la meute, croisant les bras pendant son monologue. Il était vraiment doué pour déstabiliser psychologiquement les personnes plus fragiles que lui. Si Violaine se pensait rusée, Louis l’était deux fois plus. Il était déjà en train de l’analyser et d’essayer de repérer des failles, que ce soit dans sa gestuelle ou sa manière de parler. L’intéressée sembla cependant offrir un peu de défi au vieil ébéniste de Scalvale.
Violaine : Évidemment que j’en suis capable ! Je me fiche pas mal de ce qui peut arriver aux pauvres corniauds de ce trou paumé ! Vous pouvez me faire confiance, quand je serais une des vôtres, tout rentrera dans l’ordre.
Louis : Jures-tu de nous livrer ton allié afin que nous puissions le faire taire lorsque tu feras partie de notre famille ?
Violaine : Mais par tous les diables bien sûr que oui ! On peut passer au plus important ? Le rituel, dites-moi comment cela va se dérouler.
S’agaça la jeune femme en haussant un petit peu plus la voix avant de se raviser et de chuchoter à nouveau. Il y avait aussi un autre détail qui piqua la curiosité de l’homme de loi. Pourquoi n’arrêtait-elle pas de triturer le collier qu’elle portait autour du cou. Était-ce un moyen de camoufler la nervosité qu’elle devait ressentir ? Probablement, à moins que…
Louis : Très bien, très bien Violaine. Approche, nous allons t’expliquer comment tout va se dérouler prochainement. Sois très attentive.
Suite aux dires du vieil homme, tout le monde se rapprocha et écouta les directives qui allaient être capitales pour la suite des évènements. Après quoi, tout le monde se recula pour se regarder dans le blanc des yeux, histoire de vérifier si tout le monde se sentait prêt. Louis, Kayne, Violaine et enfin Wyatt hochèrent la tête les uns après les autres.
Louis : Ce sera tout pour ce soir. D’ici la Lune de Sang… Tenez-vous tous tranquilles.
Kayne : Tch. Bonne nuit.
Violaine : J’ai déjà hâte ! Bonne nuit vous autre !
Les deux énergumènes quittèrent la scène et Louis se rapprocha du brun qui lui donna un petit regard en coin. Il avait hâte de savoir ce qu’il avait appris sur la trouble-fête pendant cet entretien.
– « Alors… ? Va-t-elle vraiment devenir l’une des nôtres ? Qu’en est-il de Zelda ? Tu avais pourtant dit… »
Louis : Chhh… Wyatt, Wyatt. Calme-toi. Tu sais que je n’ai qu’une parole. Le plan initial est toujours le même. Zelda sera celle qui rejoindra nos rangs, et deviendra mienne.
– « Mais alors comment allons-nous faire pour nous débarasser de Violaine ? »
Louis : Vois-tu… Cette petite est très futée… Mais sa gestuelle trahit ses mensonges. As-tu remarqué la façon dont elle s’accrochait à son pendentif ? Et comment elle a balayé le fait que nous serions obligés de tuer son complice ? Voilà ce que je pense… Elle est à la seule à avoir entendue ce dont nous avons discuté… Et son moyen de pression contre nous se trouve dans ce collier.
– « Alors c’était ça… Je comprends mieux. Cela facilite grandement la marche à suivre je suppose. »
Louis : Précisément. Je t’en dirais plus demain. Allez, file essayer de trouver le sommeil. La journée a été rude.
– « Mmmh… Bonne nuit Louis, et merci. »
Le vieil homme esquissa un fin sourire conciliant à Wyatt avant de quitter les lieux calmement. Le shérif fit de même et marcha en direction de son logis. Mais pendant son périple, il ressentit une étrange sensation… Comme si… Comme s’il avait le pressentiment que Zelda était en proie à des maux terribles et inexplicables. S’arrêtant contre une torche, le loup-garou était tiraillé entre deux possibilités… Aller près des cellules pour essayer de voir ce qu’il se tramait, ou bien jouer la carte de la sécurité et rentrer chez lui à contrecœur tout en se persuadant que ce qu’il était en train de ressentir n’était rien d’autre que de la fatigue et du stress chronique. Qu’allait-il choisir ?
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Pyramid Rouge
Mar 21 Déc - 22:14
Zelda
Khanwald
J'ai 23 ans et je vis à Scalvaleun petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suisla couturière de mon village. Je suis malheureusement fiancée à Henri Degas. Sinon, grâce à ma gentillesse, je suis discrète. ????
Lorena Lammer
Allongée sur le banc de bois de sa cellule, Zelda se retrouve bientôt au sol sur la paille habillant le sol boueux de la geôle. Sentant son corps frémir comme si elle était nue dehors en plein hiver elle pensait halluciner. Sa tête était comme un chaudron bouillant dont le couvercle tremble d’envie de sauter. C’était à n’en pas douter très douloureux pour la jeune femme qui pourtant ne faisait aucun bruit en ayant des spasmes le regard scotché au plafond. Bientôt sa bouche largement ouverte s’enduisit de mousse. Doucement ses yeux révulsait et Sigrid semblait voir son sourire s’agrandir et s’émailler… Une heure et même plus se passèrent. Une heure et même plus de douleur intense pour Zelda qui semblait emmurée dans son propre corps. Complètement ailleurs, le gardien de la prison ne se rendait même pas compte que dans l’ombre de la cellule de l’accusé se déroulait un bien étrange rituel.
La lune était toute reine dans le ciel que Sigrid cessa ses incantations et que Zelda se mit a convulser pleinement dans sa cellule crachant de la mousse dans un papillonnement de ses yeux. Finissant par s’endormir dans sa cellule en s’évanouissant d’épuissement plutôt qu’autre chose, au loin une ombre s’approche de la sorcière. Des verres de lunettes brillent du reflet de la lune et c’est impossible de ne pas comprendre de qui il s’agit. A l’aise la sorcière ne semble pas paniquer du tout à l’idée que le Maire lui-même l’ai vu faire acte de sorcellerie. Un sourire plus grand encore aux lèvres elle le regarde tandis que lui s’approche lentement dans une posture délicate et posée.
-Alphonse… Que fait-tu là ? Je croyais que nous ne devions plus nous voir ces vingt dernières années ?
Il reste stoïque et aurait l’air presque plus charismatique et colérique qu’a l’accoutumé. S’approchant plus encore il la regarde dans les yeux et fronce les sourcils. La sorcière, elle se permet un geste d’affection en venant lui caresser délicatement la joue a l’endroit même ou déborde une cicatrice de son œil. La situation semblant improbable l’homme rend le geste d’affection de la dame en venant lui saisir la main pour la serrer et s’éviter de faire autre chose qui pourrait le trahir si quelqu’un venait à voir...
-Sigrid tu ne peux pas continuer… Elle n’est pas prête, elle est trop fragile psychologiquement. Il faut qu’elle ai l’air saine d’esprit ces prochains temps… Si tu continue la transmissions si rapidement, je suis persuadé qu’elle ne tiendra pas. Son mental et trop frêle, elle commence à se conduire comme une idiote.
La sorcière serre la main de l’homme en croisant leur doigts dans l’ombre de leur silhouette respective. Vu comment la lune les éclairs impossible de voir leur discret témoignage d’affection. Soupirant en tirant une moue bien plus sombre la sorcière baisse les yeux.
- A qui la faute ? Après tout c’est toi qui l’a élevée notre fille… C’est toi qui a décidé de prendre Henri comme gendre… Il la fragilise beaucoup.
-Il a le soutient du village, le village lui fait confiance avec lui elle est en sécurité. C’est impossible qu’il soit un loup comme le shérit d’ailleurs !
Elle rigole un peu.
-Peut-être mais je sent une aura étrange chez ce shérif, j’ai une intuition avec lui et tu sais que mes intuitions sont souvent justes. Arrête un peu ton cirque Alphonse, tu aime bien ce shérif c’est tout !
-Peut-être oui. Mais c’est un bon élément dans le village et lui aussi œuvre à protéger Zelda. Il est une partie essentiel du plan. Si il est bien un loup, il ne voudra jamais la tuer donc tant mieux si il en est un…
-Si tu le dis… En tout cas fais attention a tes arrières parce qu’il fouine autour de Zelda…
-Justement Sigrid c’est pour cela qu’il faut que tu laisse du temps à Zelda elle n’est pas prête…
-Mais quand le sera t-elle ?! Elle est aussi fragile qu’un papillon comment allons-nous faire quand le crabe m’aura dévoré entièrement ? Le village sera a la merci de la meute de loup ? Il faut qu’elle soit prête Alphonse tu le sais.
Il baissa les yeux et soupira pensant à Zelda quand elle était petite. Elle était très peureuse et fragile jamais en colère et toujours douce, éperdument douce.
-Comment avons-nous pu la faire si fragile, si fort que nous sommes, sorcière et loup blanc… ?
Sur ses mots s’acheva la conversation et ils se serrèrent dans les bras l’un l’autre avant de s’évanouir dans les ténèbres des ombres que produisent la lumière jaune de la lune. Se réveillant en sursaut comme si elle avait cauchemardé la pauvre Zelda hurle ce qui viens faire sursauter le gardien. Celui-ci se levant pour lui gueuler de se taire, Zelda se terre au fond de la cellule en silence.
-Excusez-moi… J’ai fait un cauchemar…
Soufflant en marmonnant des insultes le gardien s’en retourne a sa pipe pour fumer. Se recroquevillant au fond de la cellule en levant les yeux sur le gardien la jeune femme se surprend a voir une ombre coloré au dessus de lui. Celle-ci est jaune et vacille un peu. Se frottant les yeux, elle tourne son regard vers un prisonnier mort de froid claquant des dents depuis des semaines et vois le même fantôme de lui-même au dessus de sa propre tête. Écarquillant des yeux elle met ses mains devant ses yeux terrifié que la folie ai enfin réussi a pénétrer sa cervelle…
-Non… non … non,non ! C’est pas possible bon sang...
Se murmure t-elle pour elle-même continuant a se frotter les yeux en continuant de les cacher avec sa main.
J'ai 25 ans et je vis à Scalvale un petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suis le shérif de mon village. Je suis pour le moment célibataire. Sinon, grâce à ma perspicacité , je suis intelligent. :)
Lornaka
Wyatt avait fait son choix. Il allait passer du côté des geôles pour s’assurer que Zelda n’était pas en danger. Il savait pertinemment que sa présence pourrait être mal interprétée voire retournée contre lui, mais il n’avait que faire des risques et potentielles suspicions qui pouvaient se dresser sur son sort. Il ne pouvait tout simplement pas rester indifférent face à cette horrible sensation qu’il avait perçue quelques minutes auparavant. Mettre sa propre fille en prison… Quel genre d’homme était donc le maire de Scalvale ? Comment pouvait-il approuver de telles méthodes ? C’était tout simplement indécent aux yeux du loup-garou qui ne pouvait bien sûr pas totalement se mettre dans les bottes du vieil homme ni mesurer les responsabilités qui pesaient sur ses épaules et qui amenaient parfois à commettre des choix douteux.
Une fois à proximité de la prison, le shérif eut l’impression de voir 2 ombres se mouvoir dans les ténèbres avant de disparaître sans qu’il n’eût le temps de comprendre de qui ou quoi il s’agissait. Intrigué, pour ne pas dire alarmé par cette sensation, il préféra agir avec prudence et commença par faire le tour de la bâtisse en essayant de rester le plus discret possible. Il usa même de son flair bien plus aiguisé que ses autres sens pour déterminer une bonne fois pour toutes si oui ou non il y avait bel et bien un danger qui émanait des lieux. En s’approchant de ce qui ressemblait à des barreaux en hauteur, il entendit ce qui ressemblait à des sanglots. Il n’eut aucun mal à comprendre à qui ils appartenaient. La pauvre Zelda devait certainement vivre un véritable calvaire ici-bas, enfermé comme une pariée et traitée comme une menace par les habitants effrayés du village. Il fallait qu’elle endure toutes ces souffrances encore un peu… Bientôt… Elle en serait délivrée pour de bon.
Hésitant entre murmurer depuis l’extérieur pour lui apporter un semblant de réconfort, l’avarice ou plutôt le zèle du grand brun le conforta dans une toute autre idée. Il allait carrément rentrer dans le bâtiment et essayer de se débrouiller face au gardien. Prenant une grande inspiration, il essaya de garder une aura sereine et sincère afin de paraître le moins louche possible. Il ouvrit donc la porte et fit quelque pas en avant tout en refermant derrière lui. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que le garde se redressa d’un bond avant de brandir son épée en direction du shérif de Scalvale.
Garde : Halte-là ! Qu’est-ce qui vous amène ici ? Le maire a été catégorique, personne ne peut voir la prisonnière !
– « Bonsoir. Pas la peine de vous agiter ainsi, vous pouvez baisser votre lame. Je sais ce que le maire a dit. Je veux juste m’assurer que tout se passe bien. Vous avez bien mérité une petite pause de quelques minutes vous ne pensez pas ? »
Garde : Balivernes ! Le maire m’a confié une tâche et j’entends bien l’accomplir sans bavures ! Déguerpissez avant que je ne perde patience !
Décidément, l’homme semblait buté et clairement pas propice à la conciliation. Cependant, Wyatt n’avait pas encore abattu toutes ses cartes, et avança de deux pas tout en affichant un sourire entreprenant, pour ne pas dire perfide. Il sortit alors une petite bourse qu’il lança aux pieds de l’homme qui n’avait toujours pas rangé son épée. Dubitatif, il perça le conteneur de cuir avec la pointe de sa lame avant de comprendre qu’il s’agissait de pièces d’or, de véritables pièces d’or, une dizaine tout au plus… Mais leur valeur était cinq à dix fois plus significatives que les pièces en argent classique et qui était la monnaie la plus utilisée à Scalvale.
– « Qu’en dites-vous ? Je vous demande seulement une poignée de minutes, et après je déguerpis. Nous n’aurons qu’à dire que vous ne m’avez jamais croisé ce soir-là. Cela vous paraît si impossible que ça ? »
Garde : Tch… J’espère vraiment pour vous que vous ne me le ferez pas regretter. L’hiver est rude, bien plus rude que tous les précédents… Et une telle somme… Ce serait idiot de refuser.
Le bougre finit enfin par entendre raison, visiblement assez corruptible avec de l’argent. Il ramassa la petite bourse qu’il prit soin de bien mettre au chaud dans ses poches avant de s’avancer vers Wyatt et de planter son regard dans le sien.
Garde : Cinq minutes. Pas une de plus. Si vous êtes toujours à l’intérieur quand je reviens, je filerais avertir le maire. Nous sommes d’accord ?
– « On ne peut plus clair. Merci à vous. »
Répondit-il avec un fin sourire mêlant satisfaction et perfidie. Quand le garde quitta les geôles, le loup-garou s’approcha donc de la cellule où était emprisonnée Zelda. Il se colla presque aux barreaux et fut dévasté de constater dans quel état elle se trouvait. Le froid régnait en maître dans ce lieu et le dernier prisonnier en était le parfait exemple vu qu’il avait payé le prix ultime pour ses méfaits : La mort. Heureusement pour la fille du maire, elle serait libérée dès demain en milieu de journée et c’était déjà une lourde peine pour quelqu’un qui n’avait rien commis de préjudiciable. Attristé de la voir aussi mal en point, une once de culpabilité germa dans le cœur de Wyatt qui prit tout de même la parole.
– « Je suis désolé de ne pas avoir réussi à vous épargner cette sanction injuste Zelda… Je vous promets que tout s’arrangera bientôt… Mais vous devez me faire confiance… D’accord… ? »
Si la rousse avait le courage et/ou les forcés nécessaires pour venir jusqu’aux barreaux à son tour, l’homme poserait alors une de ses mains sur l’une des siennes afin de lui donner un petit peu de force au travers de ce contact. Il plongerait ensuite ses yeux ambrés scintillants dans les siens tout en essayant de lui faire comprendre par le regard qu’il était le plus sincère possible avec elle et que jamais, oh grand jamais, il ne la laisserait tomber. Il aurait aimé rester plus longtemps à ses côtés afin de la réconforter du mieux qu’il put… Mais le temps accordé était déjà bientôt écoulé. Il dut donc déjà la quitter alors qu’il venait à peine de la retrouver et cette sensation lui était hautement désagréable. À contrecœur, il retira ses mains des barreaux et se recula de quelques pas tout en gardant son regard sur elle. Il fallait qu’elle fasse preuve d’encore un peu de patience… Qu’elle économise et amasse le plus de forces possible… Car la lune rouge approchait à grands pas… Et elle allait revivre avec elle.
– « Surveillez la lune très chère Zelda… Bientôt… Vous serez à nouveau maître de votre destin… Et dès lors… Vous seule prendrez le contrôle de votre vie, celle qui vous revient de droit. »
Sur ces paroles énigmatiques mais plutôt réconfortantes, l’homme tourna le dos à la prisonnière et marcha en direction de l’extérieur. Une fois dehors, il ne prit pas la peine d’attendre le retour du garde qui devait être à quelques pas d’ici et préféra déguerpir avant d’être vu par de potentiels perturbateurs. Wyatt marcha jusqu’à son logis et une fois là-bas, il ne se fit pas prier pour rejoindre son lit. Bien entendu, il mit des heures à trouver le sommeil et encore plus à véritablement gagner « du repos ». Avec la lune et la Faim qui grondait, c’était presque mission impossible pour notre loup de véritablement avoir le droit de fermer l’œil convenablement. Il avait beau renier cette fatalité, il allait devoir s’y résoudre d’ici la prochaine nuit. Celle qui changerait tout, celle qui verrait accueillir une nouvelle Alpha au sein de la Meute et qui permettrait ainsi aux loups de voir la pérennité de celle-ci assurée.
Mais pour que tout se déroule sans accrocs, il allait aussi falloir s’occuper du cas de Violaine. Bien sûr, Wyatt se doutait que Louis allait charger Kayne pour une telle besogne. Il était le plus à même de liquider cette pauvre brebis galeuse qui ne se doutait pas un seul instant que le vieil ébéniste du village avait vu clair dans sa supercherie. Une fois dévorée et le collier contenant les accusations qu’elle avait en sa possession, plus rien ne se dresserait en travers de leur route, et ils pourront continuer à tisser les ficelles depuis les ombres sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. Mais est-ce que tous les évènements à venir allaient véritablement se dérouler sans accrocs ? Seul le destin allait pouvoir nous le dire.
RÉVEILLE-TOI
Écarquillant les yeux et se réveillant dans un sursaut, le grand brun ne comprenait pas pourquoi il avait entendu cette voix inconnue émerger dans son esprit. Était-ce la lune qui l’appelait ? Ou alors la Faim qui se manifestait dans ses pensées ? Il n’en savait rien, et préféra ne pas s’y attarder. Quittant son lit, l’homme se débarbouilla la figure et observa son reflet dans le minuscule miroir qu’il avait acquis. On pouvait lire la fatigue sur son visage, les cernes étant bien creusés sous ses yeux. Il manquait d’énergie… Mais il devait encore tenir, jusqu’à ce soir. Il fallait qu’il fasse bonne mine tout au long de la journée afin que rien ni personne ne vienne se mettre entre lui et les desseins de ce soir. Oui… Il était temps de remettre le masque du shérif irréprochable et protecteur de Scalvale. Après tout… C’était qui il était… N’est-ce pas ?
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Pyramid Rouge
Dim 20 Mar - 14:12
Zelda
Khanwald
J'ai 23 ans et je vis à Scalvaleun petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suisla couturière de mon village. Je suis malheureusement fiancée à Henri Degas. Sinon, grâce à ma gentillesse, je suis discrète. ????
Lorena Lammer
La respiration haletante produisant une condensation dans la cellule, le froid mordait plus que jamais à cet heure-ci de la nuit et plus hardant encore était le froid au cœur de la forêt. Couinant comme une petite fille terrifiée, Zelda ne comprenait pas et avait peur que la folie ai belle et bien pénétré sa cervelle sans qu’elle ne puisse rien y faire. Était-ce ses cheveux roux qui avait infecté son cerveau depuis toute petite? Elle se le demandait sincèrement. A l’époque dans laquelle ils évoluait les raisons de la folie était encore flous. De là les fous étaient des incompris plus ou moins gênant selon la violence de leur comportement. Reprenant son souffle petit à petit, elle retire ses mains de devant son visage et respire lentement. Ouvrant enfin les yeux elle regarde le gardien et s’habitue lentement à voir autour de lui une « aura » l’envelopper. Regardant le prisonnier elle aperçu également une aura l’entourer. Entre les deux manifestations seul la couleur de « l’aura » changeait. S’habituant à la vu de cela elle se contenta de se convaincre de n’en parler a personne car personne ne comprendrais et elle serait enfin la sorcière néfaste que tout le monde crois qu’elle est. Sigrid était une sorcière aussi, malgré tout elle n’était pas perçu de la même manière. Elle était plus une bienfaitrice qu’autre chose.Zelda, elle, était perçu comme une sorcière maligne envoyé par le diable pour jouer avec la vie du village.
Respirant lentement en tremblotant un peu, lorsqu’elle entendit une négociation elle s’approcha du grillage de sa prison pour regarder. Elle ne tarda pas y voir le shérif Houxton. Souriant et se jetant sur les barreaux elle soupira de plénitude de le voir. Hochant de la tête pour lui répondre elle agrippa sa main et se laissa noyer dans l’ambré de ses yeux chauds. Si contente de le voir elle n’avait pas tout a fait remarquer « l’aura » qui l’entourait. Pourtant elle était là et toute bleu marine… N’arrivant encore a donner aucune logique aux couleurs des « aura » qu’elle voyait, elle n’y prêtais guère attention. Malgré tout, celle de Wyatt était différente, bleu marine a la base mais violacé ensuite et rougeoyante. Étrange mais belle, Zelda ne se méfia pas et avant même qu’elle ai eu le temps de lui répondre il était partie en laissant derrière lui des paroles énigmatiques.
Baissant les yeux pour y réfléchir elle s’en alla sur sa couchette de paille et de bois pour essayer d’y trouver le sommeil car la lune n’avait encore nulle effet sur elle.Malgré le froid, Zelda trouva le sommeil recluse sur sa couchette… Le matin montra son nez et tout le monde pu constater que Zelda n’avait pas changé d’apparence et que cette nuit 3 bêtes avait disparus des troupeaux de la bergerie pourtant fermée et au sein du village… Les loups étaient encore dehors et le garde n’avait observé aucun changement nocturne de la jeune femme. Sa parole serait entendu. Sans plus de preuve le village céda pour libérer Zelda qui pu jouir de sa liberté avant 12h. Souriant elle enlaça son père de l’avoir fait libérer et s’en alla manger. Néanmoins elle remarqua une chose c’est que les « auras » qu’elle avait distinguait n’étaient plus là… Sans plus se poser de question, elle se contenta de penser qu’elle avait simplement rêvé, elle ne voulait pas voir pas accepter qu’elle avait raison et voyait quelque chose d’essentiel. Ce soir la lune rouge illuminerait le village de son premier versant et cela durerait 5 jours. Tout le monde était sur la défensive et se préparait. Le village avait préparé les sacrifices et ce serait une magnifique vache qui y passerait ainsi que 5 moutons pour que les loups épargnent les habitants… Cherchant du regard le shérif elle avait pris confiance en elle et elle était bien décidé à le voir. Se cachant dans une alcôve de bâtiment elle y observait le passage et quand ce fut Wyatt qui passa elle se saisit de sa manche pour le tirer dans la pièce d’une réserve de paille. Se cachant accroupie derrière comme une enfant, elle tenait ses mains avec chaleur et le regardait dans le yeux.
-Shérif, Wyatt. Je voulais vous voir pour… vous dire...
Semblant chercher ses mots, en fait elle ne savait pas quoi dire… Elle voulait juste le voir, lui sourire et lui embrasser la joue. Trépignant, elle avait les joues toutes rouge et les yeux complètement perdue dans l’espace, posant son regard nulle part.
-Merci !
Finit-elle par dire après quelques balbutiement.Le regardant timidement de nouveau elle n’oserait jamais lui embrasser la joue et pourtant… Qu’est-ce qu’elle en avait envie.
-Seulement… je devais vous dire aussi que je ne comprend pas comment vous pourriez me sauver de tous mes malheurs… De plus, je dois vous confier une chose… Mais par tous les dieux gardez- le pour vous...
Baissant les yeux, elle expliqua un peu le chantage d’Henri pour l’obliger à l’épouser et l’impureté qu’elle avait subit.
-Henri à planté sa graine en moi pour me garder auprès de lui pour sûr...Je lui ai proposé cela pour vous protéger de sa jalousie sans faille. Ils vous auraient fait tuer ou pire torturer... Le voir vous faire du mal m'aurait été insupportable... Maintenant je n’ai plus le choix… Son enfant pousse sûrement déjà dans mon ventre. Mon destin est scellé, si vous parlez ou réagissez, on saura, et le pire c’est que ce ne serait même pas Henri qui subirait les conséquences mais moi-même ou vous et je le refuse...Elle fait une pause dans ses mots avant de reprendre de la tendresse amoureuse dans les yeux.Mais ne vous en faites pas Wyatt je sais que vous ne pouvez rien faire pour moi alors je ne vous en voudrez pas si ma vie ne change pas. Je suis la seule responsable de mes maux alors ne vous en voulez pas non plus. Je sais que vous auriez voulu m’aider et en cela je vous dis merci. Vous êtes le seul ici avec mon père qui semble ne pas vouloir ma mort…
Serrant sa main dans la sienne, elle osa enfin glisser un baiser doux et a peine effleuré sur sa joue avant de lui confier un vraie sourire. Ses sourcils été courbés de peur mais au moins, elle savait qu'elle avait bien fait de se sacrifier pour lui car il le méritais vraiment et il le prouvait car il voulait la sauver sans savoir qu'en fait c'était un sacrifice.
J'ai 25 ans et je vis à Scalvale un petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suis le shérif de mon village. Je suis pour le moment célibataire. Sinon, grâce à ma perspicacité , je suis intelligent. :)
Lornaka
Il n’arrivait pas à se défaire de son reflet dans la glace, fixant inlassablement ses yeux pendant que ses méninges travaillaient à vive allure. Repensant à la brève visite qu’il avait rendu à la pauvre Zelda enfermée dans les geôles du village, les informations qu’elle lui avait transmises à ce moment-là étaient en train de se bousculer dangereusement dans sa boîte crânienne. Cette brute de Henry… Il avait vraiment dépassé les bornes cette fois… Qui oserait forcer quelqu’un à enfanter comme garantie d’une union ? D’autant plus que ce mariage n’était qu’une vaste blague pour satisfaire deux familles qui n’avaient que faire des dégâts collatéraux que ça pouvait entraîner, à savoir obliger sa propre chaire, son propre sang à vivre aux côtés d’un individu hautement instable et dangereux. Serrant des poings sous la montée du dégoût combiné à celle de la colère, le shérif avait beaucoup de mal à rester de marbre en imaginant malgré lui toutes les horreurs que la pauvre rousse avait dû subir et encaisser en l’espace de quelques jours seulement.
Il entendit à nouveau la voix de la couturière raisonner dans sa mémoire, notamment sa tirade dans laquelle elle exprima clairement qu’elle avait déjà accepté son sort, qu’il n’y avait plus rien qu’il puisse faire pour la libérer de ce destin funeste et injuste. Comment pouvait-elle à ce point mettre son existence de côté ? Pourquoi ne s’accrochait-elle pas férocement et hargneusement au désir du changement ? C’est vrai… Elle n’était pas la seule dans cette équation. Elle lui avait également révélé qu’elle avait accepté de porter l’enfant de ce tyran uniquement pour qu’il laisse le shérif tranquille. Même désespérée, elle n’avait pas hésité à sacrifier ce qu’il restait de sa dignité, de son amour propre dans le but de préserver un tant soit peu l’intégrité physique de Wyatt qui n’arrivait pas à assimiler qu’on puisse souhaiter se sacrifier pour quelqu’un comme lui. Le brun revit une nouvelle fois l’éclat qui brillait dans les yeux de la jeune femme et il porta mécaniquement une main contre sa joue, effleurant celle-ci du bout de ses doigts en se rappelant qu’elle y avait apposé un baiser, lui accrochant un bref frisson au passage.
– « Je n’abandonnerai pas Zelda. Tant que tu ne seras pas libérée du joug de ces hommes qui prennent ton existence pour acquise, je me battrai jusqu’au bout. »
Déclara-t-il à lui-même comme pour s’insuffler de la motivation, résigné à sauver celle qu’il estimait si précieusement dans son cœur face aux caprices du destin qui souhaitait l’enchaîner à une vie morose et infernale. Tout prendrait place ce soir, avec le rituel de la lune de sang… Elle connaîtra enfin la liberté et possédera la puissance nécessaire pour reprendre le contrôle de sa vie. Rien que d’imaginer le visage pâle de cette belle âme injustement tourmentée avec le même sourire sincère qu’elle lui avait adressé avant qu’il ne quitte les geôles suffisait à galvaniser encore plus son palpitant qui rugissait de ténacité. Prenant une grande inspiration, Wyatt relâcha longuement l’air comprimé dans ses poumons avant d’enfin quitter son logis. Une fois dehors, il fût surpris d’y retrouver Kayne qui semblait l’attendre devant sa porte. Confiant qu’il n’avait pas pu entendre ce qu’il avait dit devant le petit miroir, le shérif laissa transparaître une neutralité habituelle sur son visage avant de fouiller dans ses poches pour en sortir sa pipe fétiche. Pendant qu’il s’affairait à vider puis remplir celle-ci avec des herbes fraîches, son second brisa le silence calmement.
Kayne : Tu n'as pas beaucoup dormi non plus, on dirait. Pas étonnant. Ça ira mieux après le repas de ce soir.
– « Tu m’as l’air bien plus calme que d’habitude. Tu as enfin pris conscience des enjeux de ce soir ? »
Demanda-t-il en réponse aux propos de son second avant de se mettre à marcher calmement vers le centre du village, estimant qu’ils n’avaient pas besoin de passer par leur bureau pour discuter de leurs tâches du jour. Après quelques mètres, Wyatt sortit une tige de charbon qu’il frotta d’un coup sec contre son genou pour embraser celle-ci et faire fumer le petit tas de plantes séchées qu’il avait mit dans sa pipe. Tirant une première fois dessus, il secoua la tige de soufre pour l’éteindre avant de la laisser tomber à même le sol.
Kayne : Lâche-moi, je vais pas faire le con si c’est ça que tu me demandes. On s’y prend comment pour Violaine d’ailleurs ?
Vérifiant préalablement qu’ils n’étaient pas suivis pour ne pas réitérer le risque de se faire surprendre, le grand brun prit quelques secondes de réflexion avant de répondre à celui qui marchait à ses côtés. Par sécurité, il s’exprima d’une voix plus basse que d’habitude.
– « Je te laisse opérer sa condamnation de la manière que tu l’entends. Tu peux soit te pointer chez elle la liquider là-bas. Soit attendre qu’on soit tous réunis dans le sanctuaire de la forêt pour le rituel et l’éliminer à ce moment-là. »
Kayne : Mmmh… Pas bête. Tu choisirais quoi toi ?
– « La première option. Car si elle souhaite prendre une police d’assurance, elle aura caché son collier quelque part dans sa maison dans l’espoir qu’un villageois découvre la vérité. Donc pour s’assurer qu’elle garde ses preuves sur elle au moment de sa mort, c’est la meilleure solution, tu saisis ? »
Kayne : Ouais, je vois l’idée. J’ai hâte de voir la tête qu’elle fera au moment où sa dernière heure sonnera. Rien que d’y penser, j’en saliverai presque.
Un frisson comparable à un arc électrique remonta le long de la colonne du shérif, révulsé par les dires de cet homme qui avait entièrement embrassé les côtés sauvages et sanguinaires de la malédiction qui les avait frappés. Comment pouvait-il être à ce point apathique et indifférent face au fait d’ôter la vie ? Heureusement qu’il n’était pas le chef de la meute… Sinon, il y a bien longtemps qu’elle aurait été décimée en ayant cherché à toujours plus assouvir leur Faim. Alors qu’ils approchaient du centre de Scalvale, Wyatt reprit la parole, entre deux bouffées sur sa pipe en bois.
– « Fais tes rondes habituelles aujourd’hui. Essaye de rassurer les plus soucieux. Insiste bien pour qu’ils ne sortent pas de chez eux à la tombée de la nuit. On se retrouve pour la soupe commune à midi. »
Kayne : Je sais, je sais. Évite de faire tout foirer avec l’autre folle toi. Il ne faudrait pas qu’elle fasse une autre crise avant qu’on la kidnappe pour faire d’elle la prochaine louve.
– « Pas aussi fort, inconscient. Et ne t'inquiète pas pour moi, je sais ce que j’ai à faire. À plus tard. »
Répondit-il à son congénère avant qu’ils ne se séparent enfin. À présent seul, le shérif du village commença à patrouiller, toquant porte après porte afin de poser ses questions habituelles et rassurer les villageois quant à ce soir. Il devait s’assurer qu’aucun soupçon ne se dirigeait vers lui. Plus il s’investissait dans son rôle, moins il avait de risques de se voir avec une corde autour de son cou. Mais même durant ses heures de travail, les pensées de notre homme étaient accaparées par une seule et même personne : Zelda. Elle qui avait passé la nuit dans une cellule, dans le froid. Avait-elle enfin été relâchée ? Il ne pouvait pas s’en assurer lui-même. Peut-être qu’en fin de matinée… Il pourrait se permettre de toquer à son atelier. Avec de la chance… Elle sera présente là-bas ? Tout restait incertain.
You’re going to learn a lot of things, But it might be easier to keep living, if you didn’t learn them, if you didn’t know them. You don’t realize your body is on fire and burning up because of the things you did. You’ll understand one day. And then you’ll realize for the first time that you have many burns.
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Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
Pyramid Rouge
Jeu 8 Fév - 22:30
Zelda Khanwald
J'ai 23 ans et je vis à Scalvaleun petit village entre forêt et montagne. Dans la vie, je suisla couturière de mon village. Je suis malheureusement fiancée à Henri Degas. Sinon, grâce à ma gentillesse, je suis discrète. ????
Lorena Lammer
Le froid faisant frémir la chair même de ses tripes, Zelda peina à trouver le sommeil sur son lit de bois dur et de paille sèche et piquante. Ses vêtements avait beau être chaud, la geôle était un long couloir où le vent s’engouffrait sans vergogne. Les incessants courants d’air finissait par lui glacer le sang. Même l’épaisseur de ses vêtements ne suffisait pas à arrêter les brins de paille qui la chatouillait jusqu’à lui griffer la peau de rash gonflé. Une fois que le soleil se leva La jeune femme pu soupirer de soulagement, son cauchemar prenait doucement fin. Ouvrant les yeux avec plus de vigueur elle se gratta fortement par-dessus ses vêtements avant de s’asseoir pour patienter en attendant les soldats. En entendant le village remuer et se réveiller Zelda ne comprenait pas pourquoi personne ne venait la libérer… L’avait-on oubliée ? C’est ce qu’elle craignais jusqu’à entendre la chaleureuse voix de son cher père.
-Papa ?
Souriante, elle s’approcha des barreaux et se rassura de voir son père dévaler les escaliers des geôle pour la rejoindre. -Ma chère fille je suis si heureux de te voir… Allons ouvrez la porte et plus vite que ça ! Impatient de la serrer dans ses bras on lui ouvrit et enfin elle pu retrouver un peu d’humanité et de chaleur dans les bras de son père. D’ailleurs celui-ci s’offusqua qu’elle soit si froide.
-Oh ! Mais tu es gelée, ma pauvre fille… Il lança un regard de haine pour les soldats qui n’avait même pas daigné donné une maigre couverture à la prisonnière… Ceux-ci se rétractèrent plus loin pour préparer la pitance de ceux qui ne sortirais pas d’ici ce matin. -Viens Zelda, allons nous réchauffer dans ton atelier veux-tu ? Silencieuse, après cette nuit d’enfer tout était acceptable. Acceptant la proposition vivement d’un hochement de tête Zelda retrouva doucement le sourire. La tenant contre lui ils s’empressèrent de rejoindre l’atelier ou le Maire Khanwald assis sa fille dans le fauteuil pour commencer à allumer un feu et de quoi faire une infusion de la composition de sa mère… Les flammes qui crépitait avait un son particulièrement appréciable après les affreux cris de hantise du vent. Tellement gelée, Zelda laissa son père concocter une boisson chaude et sortir deux petits pain d’un sachet remplis dont il venait de faire l’achat. En apportant la boisson et le petit pain il s’approcha pour boire et manger un peu avec elle.
-J’espère que tu me pardonne Zelda… Je suis horrifié d’avoir dû te laisser subir cela…
Il lui caressait affectueusement la tête et elle le stoppa dans ses excuses en posant sa main sur la sienne le regard planté dans ses lunettes rondes.
-Ne t’excuse pas papa… Je sais que tu as fait ça pour me protéger. Pour que les gens arrête de vouloir me sacrifier… Je ne t’en veux absolument pas.
Le visage tordus de culpabilité Alphonse peinait a accepter ce qu’il venait de faire. Néanmoins, sa fille était en sécurité pour le moment.
-Tiens, c’est ta mère qui l’a faite juste pour toi, pour te remettre de cette nuit. Et mange aussi un morceau. Zelda souriait et accepta, elle bu la potion de sa mère avant de manger un morceau.
-Mange en un papa, tu es maigre comme un clou en ce moment… N’oublie pas que c’est l’hiver…
Il accepta et tandis qu’ils prirent le temps d’un petit déjeuner ensemble a l’ancienne, on toqua a la porte. Zelda se tourna pour regarder la porte.
-Entrez , c’est ouvert !
Un instant en apercevant mal l’ombre par la fenêtre elle craignit qu’il s’agisse d’Henri qui bousillerait encore une fois quelque chose de beau chez Zelda… Quant elle vit Wyatt, Zelda sentit son cœur sursauter de soulagement et elle ne pu s’empêcher de sourire candidement…
-Oh Shérif… c’est vous..
Se levant immédiatement pour l’accueillir elle s’approcha de lui toute contente qu’il soit là, peut-être inquiet pour elle…
-Vous partageriez bien un petit pain avec nous n’est-ce pas ?
Le maire se releva et salua le shérif.
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The moon shine bright like ugly scars- feat Mr.Wolf