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LE TEMPS D'UN RP

La Nation du Feu

Cheval de Troie
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Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
Préférence de jeu : Femme
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Cheval de Troie
Sam 3 Déc - 21:02
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

J'arque un sourcil aux paroles du prince. Je voulais simplement plaisanter avec lui basée sur un fond de vérité. Je pense véritablement être la seule personne capable de m'occuper convenablement de mon mari. Toutes autres personnes se feraient sans doute incendier sur le champ ! Pourtant, il me balance de ne pas m'accorder trop d'importance ? Pourquoi cela ? Pourquoi est-ce qu'il me dit ça ?! Je....Je croyais qu'on était sur les marches du progrès ? Pourquoi est-ce qu'il me fait une rechute ?!

Je le regarde intensément alors qu'il m'assure qu'il n'a pas fait exprès, que ce sont seulement ses vieilles habitudes qui ont pris le dessus. Mouais. Je n'en suis pas si sûre. Cependant, contre toute attente, le prince s'approche de moi et.... il m'embrasse tendrement, amoureusement… Je lui rends son baiser sans trop réfléchir. J'y mets tout mon cœur, en espérant que l'amour qui se dégage de mon baiser le dissuade de mettre à exécution toute manigance tordue qu'il doit être en train d'imaginer dans son esprit détraqué.

***


Lojzo
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Lojzo
Mar 31 Jan - 11:14
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.


La Nation du Feu - Page 8 02bcdae2345de5ea2a85710c9f021793ec01f30d


ozaï par lady-voldything


Le souffle court, je la dépose au sol et je fais naître un feu entre mes mains. La caverne s'illumine sur nos corps peu vêtus, mais je ne regarde que ses yeux, que son visage.

« Ursa, nous devons rentrer au château » soufflai-je.

J'ai envie d'être égoïste, envie de rester encore un peu, envie de sentir son corps contre le mien, mais il est temps d'être l'homme que je dois être. Je veux conserver ce secret entre nous, cet instant ne leur appartiens pas, il n'est que nôtre, personne ne doit jamais le soupçonner, personne ne doit jamais savoir combien je suis fou d'elle... pour son propre bien. Je sais ce qu'on fait pour blesser les gens, pourquoi croyez-vous que j'ai enfermé mon coeur derrière une couche de glace si épaisse ?

Je lui souris, plus doucement que je ne l'ai jamais fait et, de l'autre main que celle qui tient le feu, je lui caresse la joue.

« Du temps, nous en aurons, mais je crains qu'un petit cul royal vient de bousculer tous nos plans en solitaire, il est temps de rentrer à Hikyo. »

Quitter ce lieu, quitter cette faiblesse ? Cela me ferait du bien, sauf que j'ai été changé dans cette caverne. Alors je lui prends la main et la serre. Rien ne sera plus jamais comme avant, même si parfois je continuerai à jouer mon propre rôle, mais elle seule connaîtra toute la vérité. Elle seule peut me faire aller dans l'une ou l'autre des directions. Ma vie vient de prendre un nouveau tournant aujourd'hui, un tournant inattendu. Je ramasse sa robe et l'aide à la passer sur sa tête et nous sommes prêts. Prêts à rejoindre la réalité.
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Dim 24 Sep - 16:41
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Je viens de vivre le plus merveilleux des moments. Pleins d'amour et d'intensité… J'ai encore du mal à croire qu'il fut vrai… J'ai l'impression d'être dans un rêve. D'être avec le mari que j'ai toujours voulu qu'il soit… Je sens mon cœur battre la chamade tandis que je tente de me remettre de mes émotions. Voilà, je viens de lui ouvrir mon cœur et mon corps. J'ai....J'ai accepté d'être sa femme et son amante dans l'obscurité de cette grotte, j'espère juste ne pas le regretter. Oh, j'ai tant prié pour qu'il ne me fasse plus de mal… Je n'ai plus envie de ça... Je veux simplement qu'il m'aime, de la manière dont il le souhaitera, mais qu'il m'aime. Quant à moi, en échange de son amour, je jure d'être toujours la seule et unique personne sur qui il pourra toujours compter. Oui, c'est ce que je désire de tout mon cœur.

Je me blottis contre lui, le cœur gonflé d'espoir, au moment où il rapproche sa bouche de mon oreille pour me murmurer qu'il m'appartient. Je vois en ces paroles une façon bien à lui de répondre aux miennes. J'en rougis tellement je ne m'y attendais pas. Je le regarde avant de l'embrasser tendrement. Je voudrais encore lui dire que je l'aime, mais je sais qu'il serait affreusement gêné de l'entendre encore alors, je ne dis rien. Je laisse mes lèvres le lui faire comprendre.

Nous profitons pendant encore quelques minutes de notre cocon d'intimité avant que le prince ne me repose délicatement sur le sol. Grâce à sa maitrise, je parviens à réunir nos affaires. En bonne épouse, je commence d'abord par rhabiller mon époux, le prince de la Nation, puis je me rhabille ensuite. J'espère qu'il remarque mes efforts, efforts fait de bon cœur cette fois et non pas calculé dans le but d'obtenir quelque chose par la suite. Je veux.... Simplement qu'il comprenne à quel point je suis sincère et à quel point je peux lui apporter de choses dans la vie.... Je soupire avant de sourire et de lui voler un baiser. En fait, je crois simplement qu'on est arrivé à un stade de notre relation où il n'y aura plus de possibilité de faire machine arrière. Soit, il fait de moi son amie, épouse, amante et personne de confiance. Soit, il fait de moi son ennemi, une personne qui ne supportera pas sa présence et tentera à jamais de le nuire. La balle est dans son camp et j'espère simplement qu'il saura faire le bon choix.

Quand il m'indique que nous devons rentrer, je fais la moue. Mes cheveux en bataille ne me donnent plus du tout des airs de la princesse héritière, mais plutôt d'une paysanne farouche qui croque la vie à pleines dents. En guise de réponse, le prince me sourit et me caresse la joue. Ce que c'est bon… Je ferme les yeux un instant en me lovant dans le creux de sa main avant de lui embrasser tendrement la paume. Et comme s'il avait lu dans mes pensées, il me prévient que nous aurons encore du temps pour nous, mais que pour l'instant, notre emploi du temps risquait d'être chamboulé par l'arrivée d'un mioche qui visiblement n'était pas désiré par tout le monde.....

Je hoche la tête docilement.

"Oui, vous avez raison. Nous devrions rentrer avant que tout le monde ne se mette à notre recherche."

J'embrase encore la paume de sa main avant de poser sa main sur mon cœur.

"J'ai hâté notre prochaine escapade en amoureux."

Oui, oui, j'ai bien dit en amoureux. Et histoire de bien souligner le mot, je lui offre mon plus beau sourire joueur, calculateur, audacieux. Le prince me prend la main et c'est, en tout cas, j'en ai l'impression, enfin réuni, que nous quittons la grotte. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand nous quittons la grotte et je vois au loin le navire du prince Iroh qui quitte le port de l'île.
Je caresse la main de mon mari avec mon pouce en le regardant malicieusement.

"On dirait que toute la famille vient de partir. Si je comprends bien, il ne reste plus que vous et moi dans cette grande maison......" Je hausse les épaules pour qu'il comprenne mon sous-entendu. "Quel dommage que nous soyons obligés de partir, tout de suite…"

Je le regarde pour voir s'il va accepter ma proposition de prolonger notre moment d'intimité encore un peu ou s'il préfère rentrer le plus vite possible. Pour une fois, je ne risque pas de lui en vouloir s'il décide de rentrer. Après tout, je sais que nous sommes attendus et que le prince a, plus que moi, des devoirs et des responsabilités. Je soupire avant même qu'il ne me réponde. Plus je pense à son statut, plus j'ai une vague idée de la réponse qu'il va me donner. Je suppose que les vacances sont finies...

***

De retour dans le palais de l'île, je boucle mes valises avec les domestiques, car que nous décidions de remettre le couvert sur notre lit ou non, nous ne passerons pas une nuit de plus ici donc nous devons préparer nos bagages. Une fois finis, je rejoins mon époux dans sa chambre pour l'aider. J'ai interdit à qui que ce soit de s'occuper de lui, c'est mon travail.

"Est-ce que vous désirez que je vous fasse couler un bain ?"

Dis-je en pliant ses affaires et en les rangeant dans sa valise. Il doit sans doute me trouver indigne de ces tâches subalternes, mais je n'ai pas grandi dans un palais. Chez moi, je devais faire mon lit et me coiffer toute seule. Nous avions une domestique pour le ménage, mais c'est ma mère qui cuisinait. Aussi, j'ai appris beaucoup de chose. Je sais parfaitement me débrouiller toute seule, donc mon cher mari peut me juger s'il le souhaite, en attendant, il serait bien incapable d'en faire autant.

Une fois sa valise finit, je lui prépare une tenue de cérémonie pour notre retour, quelque chose qui le mettra en valeur. Je...Je choisis même le ruban qui nouera ses longs cheveux. Je rougis en ayant le cœur qui bat la chamade, je me sens tellement bien.... J'ai encore l'impression de sentir ses mains sur mon corps, ses lèvres… puis, là, dans sa chambre, je l'assiste, je l'aide, je.... je le vois même nu... C'est parfait, je me sens tellement plus sereine que la veille. J'ai l'impression que nous commençons enfin à être sur la même longueur d'onde.

"Une fois de retour au palais, vous retournerez à vos occupations j'imagine… Et moi, allez-vous me laisser prendre la poussière dans un coin, jour et... nuit ?"

Dis-je en me blottissant dans son dos et en lui embrassant la peau. Je l'enlace de mes bras et lui caresse le ventre du bout des doigts. Je peux accepter de ne pas le voir la journée, mais la nuit.... J'espère au moins pouvoir profiter de sa présence. Sans compter que c'est un devoir conjugal que je n'hésiterais pas à brandir au prochain de repas de famille s'il m'y oblige ! Je souris à cette idée, décidément, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
Lojzo
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Lojzo
Lun 25 Sep - 14:53
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.


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ozaï par lady-voldything
Elle emploie des mots qui me font inconnus, étrangers et j'ai envie de grincer des dents, j'ai envie de lui rappeler qui je suis et pourquoi j'agis de la sorte, mais je prends sur moi. Pour la première fois de ma vie. Et même is j'espère que ce sera aussi la dernière, je ne suis pas assez bête pour y croire. Ursa éveille quelque chose en moi de différent, de nouveau et ça me donne envie d'avancer. Malgré toutes les murailles que j'ai installé en mon for intérieur, pour me protéger, elle se fraie un chemin. Or, si tout se dégèle, je ne suis pas certain de pouvoir avancer comme avant.

Pourtant, mes projets de conquête du Monde n'en sont plus à leur balbutiements, j'ai toujours prévu de faire ce qu'il fallait. Je suis certain de pouvoir vendre mon frère et tuer ma mère pour obtenir ce que je souhaite. La question que je me pose maintenant c'est : que serais-je prêt à faire à Ursa ? Pourrais-je réellement l'abandonner ? Je préfère ne pas y songer et me dépêcher de partir.

Evidemment, le bateau a déjà mis les voiles et pendant un bref instant, un sourire se dessine sur mes lèvres. Ce mioche je ne le verrai pas tout de suite, cette immense demeure nous est offerte. J'ai encore envie de sentir le corps d'Ursa onduler sous le miens, j'ai envie de la prendre dans les draps de mon frère, comme pour lui lancer une attaque mentale et qu'il se rende compte que j'ai gagné, sur tous les tableaux. Mais, même si je ne songe pas Iroh, j'ai envie d'embrasser la chaleur d'Ursa et de savourer cet instant.

Elle ne me facilite pas la tâche en renvoyant nos domestiques, en s'occupant seule de moi, en me proposant un bain. Je ne l'aide pas non plus, me dévêtant totalement sous ses yeux pendant qu'elle me ramène ma cape de voyage et autre affaires plus ou moins intéressante. Je plonge mon regard dans le sien, sentant sa peau brûler quand elle admire mon corps - encore un peu brûlé par cet imbécile d'Iroh. Un nouveau sourire s'inscrit sur ma face, cette fois-ci, ça n'a rien d'un amusement, c'est un sourire d'excitation, de prédateur, parce que ma proie est la plus belle femme du monde et qu'elle se tient devant moi pour m'offrir ses services.

Mon coeur se rappelle à ma présence en accélérant le mouvement. Je ne vais pas tenir plus longtemps. Surtout si elle se met à parler de la sorte, si elle cherche à m'extorquer des promesses que je suis incapable de lui offrir. La vie est belle, maintenant. Doit-elle réellement tout gâcher ?

« Pourquoi parlez-vous du futur ? » Je passe une main sur ses épaules, cherchant à tirer le tissu de sa robe pour dénuder son cou afin d'y déposer un baiser. « Alors que nous avons tout notre temps maintenant. »

C'est faux, nous n'avons plus de temps, nous devons partir, mais...

« Le nouveau bateau ne sera pas prêt à nous accueillir avant une heure puisque nous avons rater le premier. Vos affaires sont faites, j'imagine ? »

Serais-je un jour satisfaisait de sorte que je n'aurais plus besoin de la sentir sous mes mains ? Serais-je un jour guéri de cette attirance qu'elle m'oppose ? Serais-je un jour libre de détourner le regard de sa poitrine qui rebondit quand elle court parce qu'elle se fiche d'être une princesse ? Serais-je un jour libéré de son attraction ?

« Y a-t-il une pièce de ce château que vous avez envie de découvrir ma chère ? »

Mes mots sont un murmure à ses oreilles et je sens sa peau réagir à mon contact, je sais qu'elle comprend mes mots, je suis presque sûr qu'elle a autant faim que moi. Alors je la prends dans mes bras, ma tunique n'est pas totalement boutonnée, ma peau caresse celle de ses jambes et mes lui tienne les fesses.

« Vous savez, très belle Ursa, que je ne vis que pour remplir mes objectifs, que je donnerai ma vie pour être le Seigneur le plus puissant de cette Terre. » J'inspire son odeur si délicate et si indécente pour mes pauvres narines. « Or, il se trouve, que je viens de créer un nouvel objectif. » Ma voix, rauque parle de mon désir, elle doit l'entendre, elle doit le savoir. « Et cet objectif, c'est de vous entendre crier. » Sent-elle combien mon désir transparait dans mon corps ? Je suis tendu vers elle, comme elle seul sait m'éveiller.

***

Deux heures plus tard, nous montons enfin sur le bateau, personne ne fait la moindre remarque, évidemment et je me place sur le point le plus haut afin de rappeler à tous qui je suis. Bien sûr, je ne peux jamais faire ça quand Iroh est dans les parages, ai-je, malencontreusement, déjà raté le départ de plusieurs bateau ? Je vous jure que ce n'était pas fait exprès...

Je tends la main pour aider Ursa à grimper à côté de moi, il y a une barre pour nous retenir, nous pouvons nous reposer dans la cabine des Princes, mais je préfère contempler le monde de mon perchoir. J'aime voir les eaux calmes se fendre en deux sous la proue de notre navire. J'aime voir le ciel se vider de ses oiseaux quand la fumée de notre navire envahi les cieux. J'aime me sentir supérieur à toute forme de vie. Pourtant, ma jambe se cale contre celle de mon épouse, ma main ne fait que frôler ses doigts et mon corps tout entier me réclame sa chaleur.

Arriverai-je à combiner mes deux personnalité ? La vraie, la mienne, celle qui veut prendre le pouvoir et la nouvelle qu'elle fait naître sous ses mots brûlants ? Elle veut m'arracher des promesses, mais je ne sais pas en faire. Et j'ai peur qu'elle se lasse la première. Or, maintenant que j'ai découvert ce que cela faisait lorsqu'elle s'abandonnait à mes caresses, je ne suis pas certain de pouvoir la laisser partir.

« Ne me demandez pas de vous promettre toute ma vie, mais mes nuits seront vôtres. »

Il m'aura fallut du temps, mais j'ose enfin lui chuchoter cette réponse. J'espère que le vent l'emportera, mais j'espère aussi qu'elle l'acceptera. C'est tout ce que je peux lui offrir. Je n'ai pas encore confiance en elle pour m'épauler comme j'en ai besoin dans mes affaires, ou plutôt, j'ai peur qu'elle y prenne goût et s'oppose à moi. Il faut qu'elle garde sa place de femme, même si elle le fait très bien déjà. Mais j'ai besoin d'elle et, si je n'arrive pas à le lui dire dans ces mots, au moins je peux lui offrir ce qu'on cherche en commun : des nuits dans les bras l'un de l'autre.
Cheval de Troie
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Mar 24 Oct - 21:39
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J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


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Et dire qu'il y a quelques semaines, il m'aurait sûrement envoyé un rire mauvais et moqueur avant de me rappeler ma place… et la sienne. Mais aujourd'hui, je ne sais pas ce qui a changé chez le prince, mais il est bien plus ouvert… sincère avec moi. C'est tout ce que je demandais. Voir son vrai visage. Après tout, je vais passer le reste de ma vie à ses côtés. Je vais le voir grandir, murir, vieillir… si moi qui suis, qu'il le veuille ou non, la personne qui sera le plus proche de lui, ne peut pas voir son vrai visage, alors qui le pourrait ? Est-il ne serait qu'honnête envers lui-même ?! Pourtant, je ne suis pas dupe, je sais bien que le prince ne deviendra jamais cet étalon romantique et souriant que j'aurais aimé avoir. Malgré tout, je sens bien qu'il a abaissé quelques remparts pour me frayer un chemin moins sinueux vers son cœur. J'en rougis rien que d'y penser. Je suis sûre que beaucoup de femmes me traiteraient de folle d'être au bras de ce monstre. Encore plus après tout ce qu'il m'a fait endurer. Mais personne n'est parfait, le prince encore moins, malgré tout, n'est-il pas en train de réellement et sincèrement essayer de tourner la page ? N'est-il pas en train de faire de son mieux pour me satisfaire dans tous les domaines ? Je crois bien que si. Peu importe ce que penseront les gens de mon mari, je lui serais toujours loyale et fidèle, non pas par devoir, mais véritablement par envie. J'ai envie plus que jamais de me tenir à ses côtés, d'être sa princesse à lui. J'ai envie de lui apporter mon soutien inconditionnel, mon aide s'il la requière. Je...Je ne me rendais pas compte, mais en réalité, je suis prête à beaucoup de choses pour celui que j'aime…

Une fois sortie de la grotte, j'ose quelques allusions, mais le prince reste de marbre. Pour ne pas changer. Je roule des yeux en affichant un petit sourire, décidément, chassez le naturel et il revient très vite au galop ! Je suis donc mon prince jusqu'au palais où je l'aide à se préparer et à boucler ses bagages. Je n'autoriserais jamais personne à le toucher ou ne serait ce que le regarder, mais ça, il ne faut pas qu'il le sache. Que je suis d'une jalousie maladive ? Oui. Voilà. C'est ça qu'il ne doit pas savoir. Quand j'aime quelque chose, je ne supporte pas l'idée qu'on puisse me le prendre ou ne serait ce que le toucher. C'est mon prince et je n'hésiterai pas à éliminer toute personne qui se croira plus digne que moi d'admirer son corps, sa beauté, sa musculature parfaite..... Je commence à rougir alors que je découvre encore le corps de mon époux. C'est fou, mais à chaque fois que je le vois, j'ai l'impression que c'est la première fois. Il n'a rien à envier à personne... Dame Nature se sera montrée généreuse en créant le prince. Sa morphologie, entre sa taille et son poids, s'équilibre parfaitement. Il n'est ni trop ni pas assez, juste parfait tel qu'il est. Je pense que même le prince Iroh ne pourrait pas se vanter d'avoir un corps si agréable à regarder sous tous les angles.

Je partage au prince mes inquiétudes quant à notre retour à la capitale. Pourtant, il tente subtilement de balayer le sujet. Je fronce les sourcils pour lui faire comprendre que je n'en resterais pas là.

"Parce que le futur en question est plus proche que vous ne le pensez."

Dis-je de façon catégorique. Je ne veux pas être totalement ignorée, oubliée ou rejetée quand nous serons rentrés… J'espère qu'il ne recommencera pas à m'humilier ou me maltraiter ! Mon cœur se serre à cette idée, est-ce que ça voudrait dire qu'il aura passé tout ce temps sur l'ile à me mentir ? À se moquer de moi et de mes sentiments purs et sincères ? Non....Je refuse de le croire… Pour la première fois depuis notre mariage, je décide de croire en lui, de tout miser sur lui. Je....Je suis sûre qu'il ne me décevra pas.

Et comme pour confirmer mes dires, le prince commence à lentement faire glisser le tissu de ma robe sur mes épaules pour dévoiler ma peau toujours aussi douce et laiteuse. Mon corps reste toujours beau et pur, comme si tout ce que pouvait me faire le prince ne réussirait jamais à lui voler son éclat. Peu importe l'heure du jour et de la nuit, mon corps nu reste une vision sans pareil. Des hanches bien dessinées, des fesses rebondies, une poitrine respectable. Des cheveux lisse et soyeux, si noir et épais que les regarder trop longtemps pourrait rendre fou... Mes jambes sont élancées, souples et ferme, mes pieds sont d'une pointure tout ce qu'il y a de plus adorable. Mes lèvres sont parfaitement bien dessinées et mise en valeur par un peu d'eau de rose. Ma voix se marie parfaitement bien avec mon corps et ma grâce naturelle harmonise le tout. Je suis de toute beauté, je dois bien l'avouer. Rares sont celles qui pourraient comparer leur beauté à la mienne. Je n'ai aucun défaut. Aucune cicatrice, pas de marque ou de blessures. Pas d'imperfection, de rougeurs ou autre. Je suis parfaite. Et pour celui qui aspire à devenir le maitre du monde, il ne pouvait en être autrement ! Il n'y a qu'une femme dotée de perfection qui aurait pu se montrer digne de lui, les autres auraient semblé bien fades à ses côtés, insignifiantes… Un peu comme ma pauvre belle-sœur…

Le prince me dit que nous avions tout notre temps… Je lui offre un sourire carnassier. Ça veut dire qu'il accepte de passer un peu plus de temps ici ? Avec moi ? Je suis tellement contente ! Mais je tente de ne pas trop le montrer pour ne pas gâcher ce moment. Malgré tout, je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un petit baiser en guise de remerciement. J'ai tellement envie de passer tout mon temps avec lui... Même nos silences ne me dérangent pas, je pourrais passer mes journées à le suivre comme son ombre, l'écouter parler ou simplement respirer puis me contenter de l'attention qu'il voudra bien me donner. C'est horrible… À quel moment ai-je basculé dans le rôle de la gentille épouse docile ? Quand est-ce qu'il a réussi à m'avoir de la sorte ?!

Je hoche la tête docilement.

"Oui, tout est prêt. Votre épouse est décidément la meilleure. Je ne sais pas où vous l'avez trouvé, mais vous feriez mieux de vous accrocher à elle et de ne pas la laisser filer !"

Dis-je pour plaisanter, bien qu'il y ait quand même un fond de vérité. Je veux simplement détendre un peu l'atmosphère, lui faire comprendre que dans l'ombre de notre intimité, s'il se laissait aller à un peu de plaisanterie, ça ne le tuerait pas. M'enfin, je ne veux pas trop le brusquer. Je suppose que ça sera un pas après l'autre.

Les épaules toujours dénudées, mon corps toujours blottis contre celui de mon mari, je relève un peu la tête pour le regarder. Son visage si fermé et pourtant qui trahit son excitation me fait rougir. Son corps fort et musclé, pourtant encore fragile et bandé, se presse contre le mien et je me sens chavirer. Quand le prince me propose d'explorer le palais, je souris malicieusement. Lui qui est d'habitude très rigide et soucieux du protocole, il me propose d'aller nous ébattre ailleurs que dans le cocon de notre chambre conjugal ?! À défaut de nous surprendre (car quiconque aurait le malheur de nous surprendre par hasard sera surement incendié sur place !) on pourrait nous entendre ! Et ça, le prince n'y pourrait rien, pourtant, il a l'air tout de même décidé à ce qu'on découvre de nouvelles pièces de la maison.

Je rougis comme une tomate… Ce...Ce n'est pas que j'ai peur, c'est juste que... cette assurance qu'il dégage, cette excitation que je lis au fond de ses yeux… c....ça me rend toute chose… Je me dandine d'une jambe à l'autre en réfléchissant au meilleur endroit pour étaler notre amour, pour nous ébattre, pour que le prince puisse se sentir fort et satisfait en même temps… Puis j'ai eu une idée.

"Hum....Où pourrions-nous aller…"

Je commence à embrasser son cou, tout en caressant son torse du bout des doigts. Je veux lui donner chaud, très chaud. Je veux qu'il soit si impatient qu'il pourrait me prendre ici à même le sol s'il ne se retenait pas ! Ma cuisse se frotte contre son sexe doucement, mes mains se font douces et sensuelle sur son corps. Mes lèvres, brulantes et joueuses, s'entrouvrent par moment pour que ma langue puisse découvrir le gout de sa peau. Je me montre douce, lente, lascive. Je soupire contre sa peau, laisse le mouvement de mes cheveux accompagner mes caresses... Puis je le regarde dans les yeux, écrasée contre lui comme une petite chose fragile et pourtant emplie de luxure et de désir.

"....Je pense que la salle du trône vous sciera à ravir, mon prince..."

Je m'incline légèrement face à lui pour continuer mon jeu de séduction. Le prince me prend ensuite dans ses bras et inspire mon parfum, j'en rougis encore plus. Il a le don pour me donner confiance en moi et pour me faire me sentir comme une jeune adolescente candide...

"J'espère continuer à être un objectif important pour vous, le plus longtemps possible..."

Je sens mon prince reprendre de la vigueur et je me mordille la lèvre d'envie, seulement, si je commence à m'occuper de lui, nous n'irons nulle part et il va vraiment finir par me prendre à même le sol. Aussi, c'est à regret que je me détache de lui, commençant à me diriger vers la porte de la chambre dans un mouvement de hanche et de bassin qui ferait se damner un prêtre. Mouvement de cheveux, regard aguicheur, j'attends mon prince sur le pas de la porte. Ma robe continue de descendre le long de mes épaules, la naissance d'un sein clairement visible, qui pourrait être dévoilé à tout moment.

"Vous venez ?"

Car s'il continue de me faire attendre sur le pas de la porte, je laisserais mon sein être dévoilé en plein couloir. Oserais-je ? Jamais ! Mais je veux qu'il en soit persuadé, qu'il pense que je suis absolument prête à tout pour le défier, le provoquer, en un sens, c'est vrai, je suis prête à tout. Mais pas à l'humilier. Laisser un domestique entrevoir un de mes seins ? Et puis quoi encore ! Pourtant, je fais un pas vers le couloir avec un air de défi, tandis que le tissu continue de glisser…

***

Deux heures plus tard, nous étions installés sur le bateau. Je dois admettre que je n'aime pas être en retard et alors que j'allais commencer à angoisser et à me précipiter par tout comme une poule sans tête, mon époux m'a rappelé par sa prestance que nous sommes prince et princesse de la Nation. Nous ne serons jamais en retard pour quoi que ce soit. Mis à part l'actuel Seigneur du Feu, qui aurait le courage de nous dire quoi que ce soit ?! Aussi, rapidement, je reprends de la contenance et je me sens rassurée. C'est vrai que je ne suis pas encore totalement habituée à tout ça et ce n'est pas un comportement que je veux adopter. C'est.... égoïste de faire attendre les domestiques qui se feront ensuite réprimander par notre faute. Je sais bien qu'il est inutile d'en parler au prince mais… Je pense que je veillerai à ce que nous ne soyons plus jamais en retard. Ou en tout cas, très rarement. Je ne veux pas avoir la réputation d'une princesse égoïste et prétentieuse qui a vite pris gout à la vie au palais...... Je sais aussi que mon mari désapprouvera que je sois la princesse du "peuple".... même si je ne vois pas ce qu'il y a de mal à bien s'entendre avec les citoyens de notre grande Nation. Soupire. Chaque chose en son temps. Il faut juste que je réfléchisse à la meilleure façon de rester moi-même tout en aidant les intérêts de mon prince.

D'ailleurs, j'offre un affectueux sourire à Ozaï quand il me tend la main pour m'aider à m'asseoir à côté de lui. D'habitude, ce sont les valets de pieds qui aident à monter, descendre, m'asseoir ou me lever, mais je vois que mon époux a décidé de s'occuper de sa princesse. J'en rougirais si nous n'étions pas en public. Aussi, grâce à mes talents d'actrice, je me contente simplement d'afficher un agréable sourire convenable et docile qui ajoute encore plus de grâce à mon joli visage.

Assise à ses côtés, je suis surprise de ne pas avoir été placée un étage en dessous de lui. Monsieur accepte donc de partager un peu de lumière avec son épouse ?! Je le regarde en arquant un sourcil malicieux, mais je ne dis rien. Lui, se contente d'admirer l'horizon. Je l'observe et l'espace d'un instant, je retombe amoureuse de lui. J'ai toujours cru qu'il était du genre dictateur, fou à lier et qu'il valait mieux être de son côté sinon il nous exécuterait sans pitié. Mais à ce moment-là, il a juste le visage de quelqu'un qui a des rêves pleins la tête, des ambitions. Des projets et des perspectives qui s'ouvrent devant lui. Son visage a l'air moins cruel, moins sadique. Juste confiant, audacieux et plein d'assurance. J'en suis attendrie.

Je souris toujours quand je sens sa jambe frôler la mienne ainsi que ses doigts cherchaient discrètement les miens. Un œil sur l'équipage, me montre que personne ne fait attention à nous. En même temps… Malheur à celui ou celle qui oserait nous épier.... ou ne serait que croiser le regard de mon époux... Tout le monde est occupé à vaquer à leurs occupations. Même les gardes à nos côtés, scrutent attentivement l'horizon pour guetter toute chose suspecte qui pourrait apparaitre.
Dans ce semblant d'intimité, mon prince me fait une promesse qui me va droit au cœur. Je ne peux retenir mes rougissements et je m'en veux d'être si faible quand il s'agit de mes sentiments envers mon époux. Il m'offre réellement ses nuits ?! Je veux dire… Il s'engage vraiment à ne pas m'abandonner comme une femme trophée ?! À devenir inutile et vieille fille ?! Il...S'engage réellement à ne pas aller voir la première trainée venue pour n'être qu'avec moi, sa femme ?! Est-ce que je peux vraiment le croire ?! Je...Je sais bien et j'ai toujours su que le prince ne serait pas du tout le genre à aller voir ailleurs ! Mais…qui sait… Pour me faire du mal ?! En serait-il capable ?! S....Ce serait la pire chose qu'il pourrait me faire. Je ne pourrais plus jamais lui pardonner.
J'inspire puis j'expire tant l'idée me révulse de l'intérieur. Mais je n'ai pas besoin de lui préciser, mais craintes, car il sait très bien que s'il devait me faire cette ultime humiliation, il le regrettera amèrement parce que j'irais jusqu'à mettre en jeu mon âme pour le faire payer…

Je regarde intensément l'horizon. Décidément, y'a quelque chose qui ne va pas chez moi. Mon mari vient de me faire une promesse que j'attends depuis longtemps et je ne trouve rien de mieux que de penser au pire qu'il pourrait me faire… Je soupire avant de poser délicatement ma main sur la sienne. Ce n'est rien de trop extravagant même si ça déroge totalement au protocole !

"Je...C'est une promesse. Qui me va droit au cœur. Je n'oublierai jamais ces mots."

Je caresse le dos de sa main avec mon pouce quelques secondes avant de reprendre ma main et de la reposer respectueusement sur mes genoux. Le dos droit, la tête haute et le regard plein d'assurance, je lui dis avec malice.

"Je tâcherais de vous montrer toute ma… gratitude, dès ce soir et tous les autres soirs de notre vie."

D'habitude, j'aurais rougis, mais là, j'étais forte. Je me contente simplement d'un mouvement de cheveux calculé et gracieux.

***

Le prince Iroh et sa petite famille, venait d'accoster au port de la capitale. Un carrosse les attendait déjà pour les conduire jusqu'au palais. Comme il est de coutume, le prince était seul dans son carrosse, la princesse et l'enfant étaient avec une troupe de domestique et de sage-femme dans un autre carrosse. Vu qu'ils n'ont pas pu être pris en charge par le médecin royal, la santé de l'héritier et la priorité absolue. La troupe de domestiques les suit en montant dans une calèche. Pendant le chemin en bateau, Iroh ne pensait pas à son frère ou à Ursa, car il n'avait d'yeux que pour son fils. Mais maintenant qu'il en est séparé, il ne risque pas de le revoir de si tôt. Sans doute, pas avant qu'il ne soit présenté à son père… Aussi, maintenant Iroh a beaucoup de temps pour penser à la femme qui hante ses rêves et ses pensées, mais aussi au sombre idiot qui a la chance d'être son mari. Iroh aime sa femme, elle est douce, gentille, jolie. Elle est toujours à l'écoute et ne juge jamais personne… Il lui manque juste… Un petit quelque chose qui la rentrait pétillante ou attrayante… Ursa est une femme que l'on ne peut ignorer, à laquelle on ne peut résister... Le Seigneur du Feu s'est déplacé en personne pour la rencontrer et arranger un mariage avec son fils. Son second fils… Il n'était pas obligé de se déplacer et pourtant il l'a fait. Pour elle. On dirait que rien ne l'arrête. Que tous les hommes sont à ses pieds. Ozaï pense que la force est la clef du pouvoir, mais Ursa semble avoir vraiment compris comment faire plier le monde à sa volonté... Il suffit d'un seul de ses sourires, un seul de ses regards… Cette femme est dangereuse… Le genre de femme pour lesquelles des guerres peuvent être déclenchées…

Iroh passe ses mains sur son visage au moment où le carrosse s'arrête dans la cour du palais. Sa mère l'attend aux pieds des marches, mais pas son père. Il se déplace pour admirer la plus belle femme du monde, mais pour accueillir son héritier et son petit-fils… là y'a plus personne… Quelle étrange famille que la leurs... Iroh l'a toujours su. Il pensait qu'il était différent en tout point de cette famille trop stricte et sans cœur… Mais en fin de compte, il a bien plus de point commun avec ces détraqués qu'il ne le voudrait.

Iroh salue sa mère et voulait attendre le carrosse de sa femme, mais on lui dit rapidement qu'il fallait qu'il se change et se prépare à une audience avec son père en attendant l'arrivée d'Ozaï et Ursa qui, après avoir reçu un télégramme, sont partis extrêmement en retard de l'île et ne devrait pas arriver avant la nuit...... Super. Même le jour de la naissance de son neveu, cet égoïste veut qu'il n'y en ait que pour lui... Iroh soupire avant de regarder au loin, espérant voir arriver le carrosse d'Ursa plus que celui de sa femme... Mais il savait que c'était inutile. En ce moment même, les deux tourtereaux devaient à peine avoir quitté le port de l'île.
Lojzo
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Lojzo
Ven 24 Nov - 9:54
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.


La Nation du Feu - Page 8 02bcdae2345de5ea2a85710c9f021793ec01f30d


ozaï par lady-voldything
Elle est taquine, elle l'a toujours été, mais maintenant que j'accepte la personne qu'elle est, cela me plaît encore plus. Ses petits mots, léger, qui ne servent qu'à m'astiquer l'esprit font naître sur mes lèvres un fin sourire. Ici, dans ce palais sur cette île, elle peut être tout ce qu'elle veut. Et elle sera mienne, évidemment. Mes doigts jouent sur sa peau, son souffle se rapproche du sien pour y mêler nos odeurs, mais l'un comme l'autre n'agissons qu'en surface. Oh, nous ne sommes jamais rassasiés de nos corps, mais pour l'instant, nous nous permettons de jouer, d'attiser le désir et la passion. Elle y est excellente. Comme dans tout. J'inspire profondément pour tenter de résister, pour tenter de tenir le plus longtemps possible avant de me jeter sur elle pour la dévorer de mon désir, mais je sais que ce moment ne va plus tarder.

"....Je pense que la salle du trône vous sciera à ravir, mon prince..."

Je ne suis pas certain de survivre. Sa cuisse est contre ma peau, ses lèvres embrassent mon cou, ses doigts malmènent mon coeur qui bat bien trop vite. J'halète sous ses caresses et je ne lui rends au centuple.  Quand elle se détache de moi, je rugis. Ce n'était pas prévu, c'est mon corps qui parle tout seul et quand elle baisse sa robe sur son épaule, j'accours. Personne d'autre que moi ne doit la voir de cette manière-là. Je cours vers elle, la soulevant pour la porter telle la princesse qu'elle est. Je parcours le château, elle dans mes bras marchant au plus vite vers la salle du trône. Elle me fait faire n'importe quoi, mais je ne pense plus avec mon cerveau actuellement, seule elle me guide. Et elle est la maîtresse de mon coeur, de mon esprit et de mon corps.

***

Sur le bateau en direction de la capitale, je me sens heureux, entier, à la limite de la fièvre de la passion. Ce n'est que lorsque je vois son regard que je me rends compte : elle est à mes côtés, je l'ai aidée à monter, à s'assoir. Je me comporte réellement comme le crétin transi d'amour que je suis. Il va me falloir être plus vigilant, même Iroh n'en fait pas autant pour son idiote d'épouse. Et, si je continue de la sorte, Ursa va devenir une proie. Les ennemis sont nombreux à la cour, les tensions, les jalousies, les complots, je dois lui éviter tout ça. Peut être qu'en me montrant plus sévère en public, elle pourrait attirer la compassion et qu'on la laisserait tranquille ? Je songe à ces possibilités quand elle se met à me regarder avec adoration. Cette femme m'a transformé, je me rends compte maintenant que je serais incapable de lui faire du mal, je vais donc avoir besoin de son accord.

Oui, il y a deux semaines, je l'aurai humiliée en public sans l'avertir et mon coeur seul aurait réagit. Aujourd'hui, je suis tiraillé et je me sens incapable d'agir de la sorte. Il nous faudra trouver un moment, pour que je lui explique mon plan et qui sait, peut être aimera-t-elle aussi ma bestialité ? Je crois que cela lui a plus au plus fort de nos ébats. Je souris, de ce sourire victorieux qui habite régulièrement mon visage.

C'est décidé, je lui parlerai plus tard, maintenant, je lui offre ce qu'elle attend depuis longtemps, les mots se rapprochant le plus d'une promesse d'amour. J'hésite longtemps sur l'ordre et les mots à choisir, mais sa réaction est parfaite. Elle rougit. Oh par le feu, que ce rouge lui va bien au visage ! J'ai envie d'embrasser cette nouvelle chaleur, mais nous sommes en public - même si personne n'oserait nous regarder - sur un bateau flottant vers Hikyo alors je commence à retenir mes ardeurs pour redevenir le Prince froid que tout le monde connaît.

Et voilà qu'elle aussi reprend constance, qu'elle aussi se met à prononcer des mots abominablement tentants avec un regard et une posture altière. Et dire que c'est ma femme.

« Vous êtes affreusement séductrice et parfaitement en forme, ma chère. » roucoulai-je.

A cet instant, je me rends compte que j'adore notre jeu. Chacun droit dans son siège, chacun fier, innatteignable par le commun des mortels, personne à portée d'oreille pour entendre nos murmures, et pourtant nous ne disons rien d'adapté à notre posture. Oh, que la suite semble réjouissante.

« J'ai une proposition à vous faire, pour notre salut à chacun. » repris-je, en sachant parfaitement que je la laisserai mariner jusqu'au coeur de la nuit où enfin je pourrais lui révéler mes desseins. La voir s'impatienter, prendre peur ou espérer risque d'être une épreuve intéressante pour nous deux.

Quelques heures et de nombreuses piques de séductions plus tard, nous voilà arrivés à la Capitale. Je la regarde amoureusement une dernière fois avant de sortir du carrosse avant de reprendre ma froideur habituelle. Elle est prévenue, elle sait qui je suis et elle connait la terreur que mon Père inspire à tous. Elle ne peut que comprendre, n'est-ce pas ? La nuit est déjà tombée, apportant avec elle son lot de fraicheur. Sur l'île, il ne fait jamais froid, ici tout l'est. Même la pierre dans laquelle est construite le palais. Mon devoir est ici pourtant et je me dois de prendre la même intemporalité que ces pierres pour obtenir ce que je veux : le pouvoir.

Je marche devant Ursa, le protocole étant ce qu'il est et l'un après l'autre, nous entrons au palais. Il y aura une cérémonie de présentation, aura-t-elle lieu ce soir en famille ? J'ai envie de rire, une famille dysfonctionnelle et abîmée est-elle réellement une famille ? Pourtant je ne ris pas et je marche d'un pas énergique vers la Grande Salle. Ils sont tous là, évitant de nous attendre dans le froid, alors que je suis certain qu'ils étaient tous dehors pour accueillir mon idiot de frère aîné et son mioche geignard. Je le hais déjà ce gamin. Mon frère... disons que j'ai un avantage sur lui, maintenant qu'Ursa m'a montré de quoi elle était capable et qui elle aimait. Je n'ai pas oublié ma blessure, notre agni kai, notre haine. Je le regarde, droit dans les yeux et il lit le feu dans les miens. J'ai gagné. Qu'il le sache tout de suite, parce que je n'ai pas fini de m'en vanter.

Je n'en ai aucune envie, mais il le faut, alors je m'approche de l'enfant, de l'héritier de la couronne. Ah, naïf petit, un jour elle me reviendra, je le sais. Alors gazouille tant que tu peux le faire. Mes pas se font lourd, mais je m'approche de la femme insignifiante de mon frère. « Le feu coule dans ses veines. » C'est la formule la pus polie que j'ai pu trouver sans mentir. S'il n'a aucune maîtrise ce serait dramatique, mais la probabilité est plus que faible, aucune branche de la famille n'a jamais vu naître un non-maître depuis des générations et, quoique je haïsse mon frère, je ne peux que m'incliner devant la fureur de son feu et sa maîtrise quasi parfaite. Il fut un temps où nous nous entraînions ensemble et où il m'a appris nombre de mes techniques. Il fut un temps où j'avais besoin de lui. Maintenant, cette époque est révolue.

***

Enfin, la nuit a définitivement fait tomber son manteau sur la ville, enfin le palais est endormi - même s'il y a sûrement des cris de nouveau né qui retentissent quelques part dans l'aile est. Ici, dans ma grande chambre nuptiale là où il existe une petite porte qui mène aux appartement d'Ursa, je me sens bien. Elle est allongée, près de moi, nos souffles sont encore court de la passion qui nous a dévoré, après cette soirée difficile j'avais besoin d'un exutoire à ma rage et elle a su le transformer en un magnifique échange entre nos corps nus. Son odeur emplit mes narines, son corps si délicat ravi mes mains qui le caressent et mes lèvres baisent encore chaque parcelle de son si beau visage.

Je sais qu'il est temps que je parle, je sais que j'ai repoussé tous ses regards, toutes ses questions à plus tard et maintenant, il est plus tard.

« Chère Ursa, je vais être franc avec vous et vous parler crûment car vous êtes assez intelligente pour ça » Et dire qu'à un moment j'ai cru qu'elle ferait une bonne épouse faible et docile. « À mes côtés, vous êtes en danger. Je ne suis pas le prince héritier, pas encore, » il est toujours temps de rappeler mon ambition même si elle la connait bien « mais vous serez tout de même la proie de complot, de machination, de jalousie et des regards » Est-ce mon coeur qui se met à battre si vite ? Est-ce normal que mes mains aient envie de se plier de colère pour frapper le visage de tous ceux qui oseraient porter leur regard sur elle ? « Je ne peux le laisser se faire et, pire encore, je ne peux changer qui je suis, même pour vous en public. » J'inspire et reprend rapidement avant qu'elle n'ait l'envie de me couper. « Même si ça me fait du mal à l'admettre, en arrivant ici je me suis rendu compte que j'ai changé, que vous m'avez changé. Vous avez brisé, brique par brique le masque revêtu depuis des années, vous m'avez empêché de continuer sur cette voix et, si mon ambition reste la même, je ne peux plus agir comme je l'ai toujours fait. » sans un regard, sans une pensée pour vous Je ne peux rajouter ces derniers mots, mais, si ses yeux sont fixés dans les miens, elle les devinera. « Il me faut donc être le même, en public, il me faut donc rester le même Prince, celui que tout le monde connait afin d'éviter que votre route croise celle de ceux qui veulent me faire du mal. » A moi, comme à elle, je détesterai qu'on l'utilise pour m'atteindre, mais je ne peux pas me balader avec elle à mes côtés. « La meilleure idée que j'ai imaginé c'est : restons froid l'un envers l'autre, ayez l'air de me détester et moi j'aurai l'air de vous mépriser. Ainsi, nos ennemis vous approcherons pour obtenir vos faveurs, nous pourrons mieux les abattre, mais vous ne serez jamais vu que comme une proie facile » je souris et dépose de nouveau mes lèvres sur son front « chose que vous n'êtes pas, assurément, mais ils voudront vous utiliser, pas vous éliminer. Et là dessus, je n'ai aucun doute, vous êtes capable de les manipuler. » Il me faut le reconnaître, même si ça m'en coute, c'est elle qui est la plus intelligente de nous deux.

J'apporterai la force brute et la noblesse.
Elle apportera l'intelligence et le pouvoir.
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