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LE TEMPS D'UN RP

La Nation du Feu

Lojzo
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Lojzo
Lun 2 Mar - 12:55
L'ambition d'Ozaï
La recherche

vers 73 APG
Ozaï et Ursa. Une histoire d'amour ? Pas vraiment, et si on vous la racontait avec nos mots depuis le début ?

Contexte provenant de cette recherche
Lojzo
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Lojzo
Lun 2 Mar - 12:56

Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Depuis sa naissance, Ozaï est un garçon dur. Il ne laisse pas passer l'erreur ni les temps d'amusement. Sur l'unique portrait de lui enfant, dessiné par un homme de talent, on le voit s'amuser sur la plage. S'il a été peint à ce moment-là c'est parce que c'était un instant rare. Le jeune maître du feu préférait enterrer les domestiques sous le sable, tenter des expériences avec son feu ou détruire les châteaux de son grand frère Iroh plutôt que de jouer sagement. Comme il n'était pas destiné à régner ou à être général des armées -étant le second fils- ses parents ne s'en soucièrent que peu. Et Ozaï continua à grandir sans sa cruauté.

Il respectait pourtant son frère aîné, apprenant de lui et de ses futurs exploits militaires qu'il aimait inventer. Iroh était destiné à lever de grandes armées et à régner sur des soldats. Ces derniers n'intéressaient que peu Ozaï, il préférait s'imaginer sur le trône de son père et régner sur le peuple entier. Et pour cela, il apprenait à maîtriser son art du feu comme personne. Il s'entourait des meilleurs maîtres pour se perfectionner encore et encore.

« Mon fils, les Sages du Feu mon prédit que l'union de notre sang royal à celui des descendants de l'Avatar Roku produirait un lignage puissant. Nous avons trouvé cette famille, suis-moi. »

Son père n'était pas un bon père ni un homme bon, mais il était juste, équitable et voulait le meilleur pour sa famille. Ozaï n'avait pas le choix, il le suivrait. De toute manière, les femmes ne l'intéressaient que peu, ce qu'il voulait c'était avoir du pouvoir sur les enfants qui lui naîtraient. Ozaï fit donc ses bagages.

Après un voyage interminable, ils arrivèrent à Hira'a. Un petit village loin de l'agitation de la capitale et à proximité de la forêt de la Vallée Oubliée. Rien qui ne plaisait à Ozaï en somme, pourtant, sa future femme se trouvait ici. Il espérait qu'il pourrait vite l'arracher de ce lieu simple. Leur arrivée fit sensation au milieu des villageois et le jeune homme se sentait fier comme un coq, ne doutant pas un seul instant que les habitants le voyaient comme un héros.

« Madame » salua le Souverain en s'approchant de la demeure, Rina étant la fille de l'avatar Roku, elle l'intéressait plus que son époux. « Voici mon fils, Ozaï. »

Jusque là silencieux, le jeune homme ne fait qu'un signe de tête, en attendant de rencontrer la fameuse demoiselle.
Cheval de Troie
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Lun 2 Mar - 15:43

Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google


En me réveillant, j'étais loin de me douter que ma journée changerait mon destin à tout jamais. D'abord, tout commença de façon anodine, je me suis réveillée et ai salué mes parents avant de commencer à me préparer. Je porte toujours une longue robe aux couleurs de la Nation avec des boutonnières aux armoiries de mon grand-père. Comme à mon habitude, j'aime me promener dans les collines et y attendre l'arrivée d'Ikem, mon amoureux. Depuis notre plus tendre enfance, lui et moi partageons un amour simple et pur. Je n'ai jamais été aussi heureuse que lorsque j'étais à ses côtés. Il me fait rire, me donne confiance en moi. Je me sens épanouie et sereine entre ses bras.

Comme chaque jour, il est venu me rejoindre sous le plus grand cerisier de la colline. Il m'apporte toujours un bouquet de fleurs sauvages et de pâtisseries car il sait que j'en raffole.

"Tu veux me faire grossir pour que plus aucun homme ne me regarde, c'est cela hein ?"

Dis-je en souriant, mes joues de jeune fille en fleur rosirent légèrement.

"C'est ça, t'as déjoué mon plan."

Dit-il avec une insouciance et un charme qu'il lui est propre et un grand sourire qui lui barre le visage. Ikme passa ensuite une main dans ses cheveux et reprit son sérieux.

"Je veux que tu sois à moi, Ursa, pour toujours."

Il me prit la main en souriant, cette fois il fut plus mature, plus décidé. Je.... En comprenant ses paroles cachées, je rougis comme une tomate avant de bondir dans ses bras.

"Oh Ikme ! Oui ! Mille fois oui !"

Cette demande se finit dans un baiser amoureux et passionné, fougueux de jeunesse et curieux de ce que l'avenir nous réserve.
La journée passa à toute allure aux côtés de mon tendre Ikme, si bien que lorsque je rentrais chez moi en fin d'après-midi, j'avais encore des étoiles dans les yeux. J'ouvris la porte avec un grand sourire, les joues encore roses, je respirais la fraîcheur et la joie de vivre, j'en avais clairement conscience et cela me comblais d'autant plus de bonheur. Un bonheur de courte durée...


"Mère, père ! J'ai une grande nouvelle à vous annoncer !"

Je les cherchais du regard, surprise de ne pas les trouver. Une ambiance étrange régnait dans ma demeure, nos domestiques étaient au garde-à-vous comme s'ils craignaient de faire un mauvais pas. Pourtant, nous ne sommes pas des tyrans.


"Je...Mais qu'est-ce qu'il se passe..."

À peine eus-je le temps de questionner une domestique, que ma mère me prit par le bras pour m'emmener plus loin et me faire part de la situation.

"Ursa, le Seigneur Azulon et son fils Ozaï sont dans notre salon et parlent avec ton père."

J'étais abasourdie... Qu'est ce que pouvait bien faire le Seigneur du Feu et son fils par ici ?!

"Je...Pourquoi ?! Père a-t-il des ennuies ?"

Ma mère secoua la tête avec tristesse.

"Non ma chérie....Le...Le Seigneur du Feu est venu réclamer ta main pour l'offrir à son second fils Ozaï..."

J'eu un mouvement de recul.

"Quoi ?!"

Ma mère sursauta et m'intima le silence.

"Pas si fort ! Tu n'as pas le choix, Ursa, tu seras considérée comme une traîtresse de la Nation si tu refuses."

Je n'arrivais pas à en croire les paroles de ma mère... Un bourdonnement se fit entendre dans mes oreilles, j'avais l'impression d'être transportée dans un autre monde. Que le sol venait de s'ouvrir sous mes pieds pour avaler mes rêves et mes espoirs.
Quand mon père me prit la main pour me conduire face au Seigneur Azulon et son fils, je ressemblais plus à une poupée désarticulée qu'à une jeune fiancée.

"Ah, voilà donc l'héritière de l'Avatar Roku, voici mon fils, le Prince Ozaï."

Me dit le Seigneur du Feu qui me ramena sur terre. Je dus me mordre la lèvre pour ne pas pleurer et me prosterna rapidement devant les Seigneurs.

"Votre Altesse."

Dis-je simplement en espérant que ma voix ne se mette pas à trembler puis je m'assis au côté de mon père, tête baissée, je n'osais même pas regarder celui qui allait m'arracher à mon bonheur et à ma vie paisible. Nos pères discutèrent de notre avenir comme si nous étions du bétail. Et si le prince ne m'aimait pas ? Et si je ne l'aimais pas ? Il vaut mieux que je garde toutes ces questions pour quand les Seigneurs seront partis sinon je risque de craquer.



Lojzo
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Lun 2 Mar - 16:35

Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Quand elle entre dans le pièce, je me raidis, c'est donc elle. Premier coup d'oeil : banale à souhait. Pourtant un sourire vient écarter mes lèvres, elle est à moi. Je la jauge entièrement, avec plus de précisions. Elle a des yeux brillant, une démarche gracieuse, elle est plutôt mince, j'espère que ses hanches seront assez larges. Sa robe rouge et noire -typique, simple mais efficace- manque de dorures, ce sera rattrapé quand elle vivra au palais.

Elle tient la main de son père, comme si elle s'y accrochait. Lui a-t-on déjà annoncé la nouvelle ? Ozaï espère que non, pour qu'elle puisse avoir une réaction réelle, il veut voir comment elle réagira : peur ou amour éperdu ? Les deux cas sont excellents et lui serviront. Ce n'est pas la demoiselle qu'il veut, mais sa lignée, alors qu'importe.

« Ah, voilà donc l'héritière de l'Avatar Roku, voici mon fils, le Prince Ozaï. »

Une fois de plus, il ne fait qu'un salut de la tête. Il lui faut du temps pour adapter et moduler son discours. Ozaï sait bien qu'il ne peut pas dire les mêmes mots cachés dans une chambre et en présence de ses parents.

De toute manière, je n'ai pas plus voix au chapitre qu'elle, quand nos pères discutent de l'arrangement. Elle ne lève pas une seule fois les yeux sur moi, elle ne fait que regarder ses mains, comme si elles pouvaient les sauver. J'ai envie qu'elle comprenne qui je suis avant de quitter, histoire qu'elle ne puisse jamais rassurer sa famille convenablement, mais aussi voir ce qu'elle est prête à cacher. Quand nos pères scellent l'accord, ils attendent de moi que j'agisse.

Avec lenteur, je me lève et, m'approchant d'Ursa, je plie un genou -la seule et unique fois où j'aurai à le faire- « Ursa acceptes-tu l'immense honneur qu'il t'est offert de devenir ma femme ? »

Mon père ne peut rien dire pour ne pas gâcher ce moment, mais je sais que mes mots ne lui ont pas plu. Il n'y a plus qu'à attendre qu'elle dise oui.
Cheval de Troie
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Mar 3 Mar - 9:48

Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google


J'ai beau ne pas le regarder, je sens le regard d'Ozaï sur moi. Il est oppressant, presque douloureux. J'ai l'impression d'être une biche dans le viseur d'un chasseur et de n'avoir aucune chance d'y échapper. Je suis prise au piège et rien ne pourra plus me sauver. Le Prince et son père n'ont pas du tout essayé de passer inaperçue, bien au contraire, les deux sont recouverts de dorures et de breloques scintillantes en tous genres. Sans oublier les ornements royaux symboles de la noblesse de leur lignée. En comparaison, ma famille et moi passons pour des roturiers travailleurs de terre...

Je n'aime pas sa présence. Il me fait me sentir petite, médiocre, insignifiante... Ce n'est pas du tout ce que je ressens au côté de mon Ikme. Devrais-je être une femme docile et conciliante qui n'aura jamais son mot à dire ? Seigneur... J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps... Pourquoi moi ?! Pourquoi faut-il que je sois la petite fille de l'avatar Roku....

"...Je ne doute pas que l'union de nos enfants procure une fantastique descendance."

C'est ce que mes oreilles ont réussi à capter de la conversation entre nos pères. Une descendance ?! Je... Je vais devoir... Avec lui ?! Je... Je ne l'ai même jamais fait avec mon vrai fiancé... Comment pourrais-je le faire avec un parfait inconnu ? Je redoute tellement notre intimité...
Machinalement, je serre la main de mon père qui détourne un instant le regard du Seigneur Azulon pour me regarder, il me serre également la main pour me donner un peu de son courage avant de se reconcentrer sur notre Seigneur du Feu. Je reste calme et silencieuse mais au fond de moi, j'ai envie de hurler : "Est-ce que c'est une plaisanterie ?! Je ne suis pas un animal que vous venez acheter, Seigneur Azulon, aussi, je ne suis pas libre, je viens de me fiancer à l'homme que j'aime depuis toujours donc je vous conseille de trouver une autre mère porteuse pour votre lignée !" Mais je n'en fis rien, bien entendu. Je pense que je n'aurais même pas fini ma phrase que la garde royale m'aurait fait rôtir, si ça n'aurait pas été le Prince Ozaï lui-même... C'est sans espoir, ma seule option est d'accepter ce qui m'arrive sans discuter et sans me plaindre.

J'entends que nos pères se serrent la main... Ça y est... J'ai été vendue... Je papillonne doucement de mes longs cils, ce qui me permet de voir du mouvement du coté du Prince. Je vois que ses pieds se rapprochent de moi avant qu'il ne se mette finalement à genoux... Je... Je fus obligée de le regarder, aussi, ma tête se releva doucement, lentement, prenant le temps de réaliser ce qui était en train de se passer. La voix du Prince me paraît lointaine, encore une fois, comme si j'étais en train de traverser un autre monde.
Finalement, mes yeux dorés finissent par atterrir dans ceux du Prince. Mes yeux étaient brillants et pourtant ils reflétaient l'anéantissement de mes espoirs, ce qui était le plus effrayant c'est que le prince n'avait pas l'air, lui, d'être dérangé  par la situation. Bien au contraire, comme il me l'a clairement fait comprendre, il voyait ça plus comme une chance incroyable qui m'était offerte...

Un rapide coup d’œil à mon père, comment a-t-il pu me vendre aussi facilement ! Je lui en veux à mort. Enfin, non, je sais qu'il n'y ait pour rien, mais à cet instant, je les déteste tous. Je reconcentre mon attention sur Ozaï et mes lèvres s'ouvrent d'elles-même pour laisser passer une réponse.

"Oui."

J'aurais voulu faire mieux mais il ne faut pas pousser. Je suis assez fière de moi de ne pas avoir répondu avec des larmes inodant mes joues une voix tremblante. Sans plus attendre, le Seigneur Azulon ajouta.

"Parfait, les voilà donc officiellement fiancé. Demain, le Prince Ozaï viendra chercher sa fiancée et il l'emmènera sur l'Île de Braise pour que commence leur rencontre."

A l'écouter, entre le prince et moi se sera l'amour fou quand on aura prit le temps de faire plus ample connaissance... Mais ai-je seulement envie d'apprendre à le connaitre ?! Soupire. Ursa, si tu commences comme ça, ta vie ne sera qu'un enfers....
Je n'ai pas le choix, je dois me montrer plus positive. Adieu rêves et espoirs. Adieu mon amour.... Dès demain, je devrais accepter ma nouvelle vie.

Le Seigneur du feu se leva et mon père en fit rapidement autant. Tous deux se dirigèrent vers la sortie, nous laissant seuls. Je sens encore son regard carnassier sur moi... Fébrilement, je me relève en gardant toujours le regard baissé. Maintenant que je suis debout face à lui, je ne peux que remarquer notre différence de taille. Le Prince est bien plus imposant que moi, ses épaules sont costaudes, ses bras sont forts, on voit les heures d'entrainement qu'il a pratiqué. Ses mains gardent des cicatrices de ses nombreuses heures de maîtrise du feu. Son torse paraît puissant et ses cheveux sont longs et paraissent soyeux. Il pourrait être encore plus séduisant si son regard méprisant n'était pas si lourd à porter.
Ozaï ressemble à un puissant buffle quand moi, en comparaison, ressemble à un frêle moineau. Le sommet de ma tête lui arrive au menton, mon corps peut être clairement caché derrière le sien tant je suis fine et délicate. Ma peau laiteuse ne possède aucune imperfection et mes cheveux ne sont que douceur et brillance. Côte à côte, il est vrai que nous formons un beau couple... Je me demande, ce que lui en pense.



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Mer 18 Mar - 17:42

Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Elle lâche un oui du bout des lèvres, comme si elle ne se rendait pas compte de ce que nous allons accomplir ensemble. Notre descendance sera si forte, si pure, si belle, cela sera merveilleux pour la nation du feu, qui mérite un tel pouvoir. Je travaillerai mon pouvoir sans relâche pour pouvoir apprendre à mes enfants les meilleures choses possibles. Avec Ursa, je ne vois pas le présent, je songe directement à notre avenir.

Mon père, le Souverain, lance ses directives pour nous laisse seuls. Je souris doucement, à ce que le futur me réserve, nous réserve. « Nous allons partir ensemble, petite moineau. » Le nom m'est venu tout seul, un moineau ça la représente bien. Elle est petite -minuscule à côté de moi-, frêle et banale. Pour ceux qui ne me connaissent pas, cela pourrait passer pour affectueux, mais c'est une manière de lui rappeler qu'elle est faible à mes côtés et qu'elle me suivra partout. Je serais bientôt son maître et époux.

A ces mots, je ne peux retenir un sourire carnassier. Elle sera à moi. Depuis toujours, j'ai eu ce sentiment que je pourrais régner sur quelque chose, et si c'était sur quelqu'un ? Certes, puisque mon père est souverain, j'ai déjà eu des serviteurs sous mes ordres. Enfin, je me les suis attribués, je l'avoue. Seulement là, c'est différent, Ursa ne sait pas dans quoi elle s'engage, elle ne sait pas qu'elle va apprendre à courber l'échine et me craindre. Elle sera mienne quoiqu'il arrive, j'espère juste que ce ne sera pas trop dur. Oh, si, peut être que ce serait mieux si elle résiste, ma victoire ne sera que plus grande.

Je me redresse de tout mon long et je me parais immense. Je vais conquérir le monde. Oh, bien sûr, Iroh sera le chef des armées, Iroh sera le souverain, mais je n'ai pas peur de penser que je pourrais faire mieux que lui. D'une autre manière, il ne me reste plus qu'à trouver comment, mais ce n'est pas l'urgence là maintenant.

Je me tourne vers la jeune femme -ma future épouse-, elle est restée silencieuse tout le long de mes pensées de conquêtes, mais j'ai envie de lui parler, de la mettre au courant dans quoi elle s'engage. Oh, pas pour qu'elle le sache et se prépare, non, juste pour qu'elle n'ait aucun doute sur le futur de notre relation. Je pose ma main sur son épaule, sans délicatesse ni brusquerie, avant de lui parler doucement. « Je ne serai pas chef des armées, ni Souverain, mais mon futur m'élèvera plus haut que quiconque. Je te conseille d'être avec moi, si tu ne veux pas être contre moi. » Ma voix est grave, lente, précise. Je n'ai pas élevé le ton, ni durci mes mots, tout ce que je dis, je le pense, mais cela ne demande pas son accord. Elle sera mienne.
Cheval de Troie
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Sam 21 Mar - 10:43

Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google


Nos pères s'en vont et je me retrouve donc seule avec le prince Ozaï. Sur l'instant, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté, ou alors, c'est comme s'il n'existait plus de monde en dehors de ce petit salon qui retient pour la toute dernière fois mes dernières secondes de liberté. Une fois les portes de ce salon ouvertes, je serais devenue prisonnière du destin déjà tout tracé que la Nation du Feu m'offre alors que je n'ai rien demandé. Je ne me suis pas encore rendue compte de tout ça, il faut savoir qu'il y a encore deux heures j'étais une heureuse fiancée, prête à annoncer la nouvelle à mes parents pour que nous décidions ensemble des préparations de la fête. Maintenant, je ne suis qu'une marchandise... un engrais pour bébé. Le prince Ozaï se fiche éperdument de moi, tout ce qu'il veut, c'est que je lui fasse la descendance dont il rêve. Moi, mes désirs, mes rêves, tout cela lui passe au-dessus de la tête. C'est soit je m'exécute, soit je deviens une traîtresse aux yeux de la Nation. Mes jambes commencent à trembler et je dois me faire violence pour me calmer avant de m'écrouler sur le sol.

Je relève la tête vers mon "fiancé" lorsqu'il m'appelle "petit moineau" on en est là ? A déjà se donner des noms affectueux ?! Je dois me mordre la langue pour que les larmes ne me montent pas aux yeux. Sois forte Ursa, si tu commences à pleurer dès maintenant, tu n'as pas fini de le faire ! Il faut que je me montre bien plus forte que cela, je dois faire honneur à mon grand-père. J'expire doucement.

Le prince me regarde comme si j'étais déjà à lui, comme si... Il avait hâte d'avoir les pleins pouvoirs sur moi, sauf que ça n'arrivera jamais ! Je refuse de n'être qu'une épouse soumise et silencieuse ! Je ne serais pas la victime de ce monstre ! Je pense qu'il n'est pas prêt à voir que je ne serais pas la gentille petite poupée de chiffon qu'il croit épouser.  

"Je....Je ne suis jamais allée sur l’île de Braise."

Dis-je simplement pour détendre l'atmosphère mais ma voix est crispée, tendue, cela se voit que je ne suis pas naturelle mais c'est déjà un excellent premier pas. Il ne faut pas trop m'en demander dans la même funeste journée.
C'est vrai que je ne suis jamais allée sur l'île de Braise, en même temps, ce n'est pas n'importe qui qui a le droit d'y aller. Seule les familles bourgeoises ont le droit d'y aller. Celles qui font également partie de la cour royale ont le droit d'y aller aussi et bien entendu, le Seigneur du Feu et sa famille y ont une maison pour y passer les vacances.

J'essaye de relativiser, ma vie va changer mais pas qu'en pire, en mieux aussi. Mes robes, mes chaussures, jusqu'à mes peignes pour les cheveux, tout sera d'une meilleure qualité, je ne manquerais de rien et je visiterais les plus endroits du royaume. Ce n'est pas donné à tout le monde.... Je suppose qu'il faut que je m'en contente.
J'espère juste pouvoir trouver ma place dans le palais et m'y faire des amis, car le prince a l'air aussi austère que son père.... Ma foi, nous verrons bien.

Je pensais que nous aurions chacun fait un effort l'un vers l'autre mais je vois qu'à part rester silencieux chacun de notre côté, on n'a pas vraiment fait avancer le schmilblick. Puis Ozaï s'approche de moi et par réflexe, je recule d'un pas, puis s'approche encore et pose une main sur mon épaule. Au contact de sa main, je me suis sentie prisonnière pour toujours. Comme si le fait qu'il me touche, marque la signature du contrat entre nos familles. Ça y est, je suis vraiment en route pour être madame Ozaï... Je soutiens son regard pour lui prouver que je n'ai pas peur de lui et écoute ses paroles.

"Le rôle d'une femme est d'être un pilier. Je crois sincèrement que derrière un grand homme, se cache une grande femme."

Dis-je sans détourner le regard, mieux que ça, je retire sa main de mon épaule. Au culot, voilà comment je marche. Ikem le sait, lui, il me connaît mieux que personne, il sait que je n'ai pas froid aux yeux. Je veux simplement qu'il sache que je ne compte pas n'être qu'une figurante dans sa course à l'ambition, je suis intelligente, bien plus qu'il ne le croit, je pourrais être un atout essentiel à sa réussite s'il cesse de me voir comme une banale petite fille des champs. Je ne désire pas plus que ça lui plaire, seulement, quand on me donne une tâche, il est de mon devoir de l'accomplir avec succès. La plus grosse mission de ma vie ? Être la femme du prochain Seigneur du Feu. Moi je le sais, avec l'ambition brûlante qui se lit dans les yeux de mon fiancé, il est bien partis pour accéder au trône par tous les moyens.



Lojzo
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Ven 3 Avr - 22:39

Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï (c) googleimage
"Je....Je ne suis jamais allée sur l’île de Braise."

Sa voix est douce, simple, sans assurance particulière, mais sans peur profonde. Un léger trémolo qui trahit du doute sûrement, cela me plaît. Elle me plaît. Elle tente de garder la tête froide dans cette situation qui la dépasse. Elle se met debout, elle est fière, droite, alors qu'elle vient de signer définitivement la fin de cette vie-là. Peut être ne s'en rend-elle pas compte en fait ? Je souris, pour me donner bonne contenance, pas pour la rassurer.

Le silence qui s'installe doit lui donner des sueurs froides, je l'espère du moins. Qu'elle apprenne à me craindre c'est la moindre des choses. Je vais être son mari, son époux, elle doit me respecter, attendre que je parle pour ouvrir ses petites lèvres. Tout en elle me rappelle combien je peux être fort et j'aime ça. Je reste immobile, sans la regarder, comme si elle était une quantité négligeable. Je patiente pour voir combien de temps elle peut tenir, elle peut attendre. L'avatar Roku était un maître de patience, a-t-elle hérité du don de son ancêtre ?

"Le rôle d'une femme est d'être un pilier. Je crois sincèrement que derrière un grand homme, se cache une grande femme."

Sa main arrache la mienne de son épaule, ses mots sont durs et assuré. La petite fille douce s'affirme. Elle me plaît de plus en plus. Seulement, elle doit admettre que je suis supérieur, elle doit me craindre. Je prend son visage -frêle, délicat- entre mes grandes mains.

« Oh oui, bien sûr que les grandes femmes sont utiles. »

Mes yeux sont une tempête noire, mon regard est dur.

« Exactement comme tu l'as dit, derrière les hommes. Silencieuses, occupées à faire leur travail en s'écrasant devant leur homme. Tu comprends ? Je suis le maître. »

Chaque mot est détaché, clair, presque murmuré. Très jeune j'avais déjà remarqué que les mots murmurés ont beaucoup plus de pouvoir que ceux criés. Oh, mes cris font peur aussi, mais alterner les deux est très jouissif.

Je lâche son visage, dans une tentative de montrer que je décide, pourtant, son acte me plaît. J'aime qu'elle essaie de rester stoïque, qu'elle refuse de céder, j'aime qu'elle ait un libre-arbitre. Je ne suis pourtant pas assez fou pour le lui montrer, elle ne doit jamais savoir que j'apprécie la moindre parcelle de son existence. Me craindre est bien plus important. Cependant, je me permets un petit encouragement, qui ne m'engage à rien, voire peut m'apporter de l'aide.

« Peut être que tu trouveras un rôle qui nous correspondra à tous les deux. »

Nous lier dans une entreprise commune, en plus du mariage, nous apportera sûrement de grandes choses, si elle est la femme qu'elle prétend être. Après tout, elle est la descendante directe de l'avatar Roku, elle n'est pas une citoyenne lambda.
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mer 8 Avr - 11:30

Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Décidément, le prince Ozaï est vraiment étrange. Je n'aime pas le regard qu'il porte sur moi ni même le sourire qu'il l'accompagne. Il me regarde comme s'il aimait tout ce qu'il découvrait chez moi. Ça pourrait être rassurant s'il n'affichait pas ce sourire malaisant qui me fait croire qu'il a hâte que lui et moi commençons notre vie à deux. Seigneur. Pourquoi a-t-il si hâte de se retrouver en totale intimité avec moi ? Serait-ce pour ?...Non, je le crois pas capable d'être aussi pervers. Connaissant le prince et son amour inconditionnel pour le pouvoir, je pense qu'il a plus hâte de faire de moi sa servante que son amante. Une femme docile, souriante, qui le suivra comme son ombre. Une femme qu'il présentera avec fierté aux diplomates en tout genre, une femme qui subira ses bons jours comme ses mauvais. C'est ça qu'il veut. Pour ma part, je ne sais pas si je serais capable de satisfaire toutes ses envies. Je me sens capable d'être la femme qu'il désire, je n'en ai juste pas l'envie.

Debout, plantée face à lui comme un piquet, je ne moufte pas. Je reste droite et fière, digne de mon illustre grand père. Tête haute, je laisse le prince me détailler en silence. Il tourne et retourne autour de moi, comme un prédateur devant une proie faible, mais tout de même imposante. Ozaï apprendra à ses dépens que se frotter à moi peut être dangereux.
Je respire calmement pendant mon examen, j'entends nos respirations, je sens nos parfums qui se mélangent. Il tourne et retourne autour de moi, comme un prédateur devant une proie faible, mais tout de même imposante. Il est beau, vraiment beau, je suis forcée d'être honnête. Beau, fort et un sourire qui pourrait être charmeur s'il n'était pas flippant la plupart du temps. Il a également de la chance de m'avoir, ce n'est pas pour me vanter, mais je suis la plus délicate et ravissante jeune femme à des kilomètres à la ronde. Véridique, vous ne trouverez pas une femme qui possède autant de caractéristiques de beauté que moi. De mes cheveux à ma peau, en passant par mes yeux d'ambre et ma taille idéale, jusqu'au son de ma voix qui résonne agréablement dans les oreilles, je n'ai vraiment pas de signes disgracieux qui pourraient tacher mon physique de future princesse.
L'espace d'un instant doux et plein d'espoir, je me suis demandée si je plaisais à Ozaï, je veux dire, si je ne lui plais pas physiquement, peut-être ne voudra-t-il pas de moi ?!! Ça serait ma seule porte de sortie !
Mais la raison m'a vite ramené à la réalité, ne soit pas stupide Ursa, ce n'est pas pour la beauté de ses petit enfants que le roi Azulon t'a choisi, mais pour la puissance que tu caches au fond de toi, dans chaque goutte de sang dans lesquels coulent celui de l'Avatar Roku.

J'écoute le prince parler puis je retire sa main de mon épaule, culottée. Toujours. Certes, il est le prince, mais je suis la petite fille de l'Avatar Roku, non ? Alors je mérite également le respect. Wouah. Je ne sais pas d'où me vient cet élan de courage, mais tiens bon Ursa, tu tiens le bon bout !
C'est vrai quoi, c'est lui qui a besoin de moi et non l'inverse, je veillerais à ce qu'il s'en souvienne. Et ça commence maintenant, avec mon regard brûlant en or pur qui se pose sur le sien. Mes pupilles scintillent sous la faible lumière de ma maison, alors que le prince encercle mon visage de ses mains pour me parler calmement. Même quand il est calme, il dégage quelque chose de menaçant. Il me parle avec un regard dur qui tente de transpercer le mien, mais l'or est plus fort que le charbon. Je soutiens son regard en fronçant même les sourcils face à ses paroles que je trouve surréaliste.

"Je suis la petite-fille de l'Avatar Roku. Votre famille et la mienne sont liées depuis plus longtemps que vos rêves de grandeur. Le Seigneur du Feu Sozin et mon grand-père étaient comme des frères. Aussi, prince Ozaï, je ne suis pas la simple servante de votre palais que vous courtisez pour passer le temps. Je mérite le respect dû à mon rang. Si vous voulez être traité comme mon mari, vous devrez me traiter comme votre femme."

Pas de tremblements, pas une once de peur ou d'hésitation dans ma voix. Je suis plus déterminée que jamais, courageuse, sûre de moi. Vraiment, je suis digne de mon aïeul. Mon grand-père n'aurait jamais accepté que je me rabaisse aux pieds d'Ozaï. Jamais. Je n'ai peut-être pas le pouvoir de la maîtrise du feu, mais ma volonté et mon courage irradient bien plus encore.
Le prince relâche son emprise sur moi et me dit que nous formerons une équipe parfaite, si tant est que je trouve le rôle qui me corresponde. Je pensais que mon premier rôle serait d'être sa femme ?! Apparemment, cela n'est pas suffisant, soit. Je veux bien participer à la vie de mon futur mari, s'il a besoin de moi, je tacherais de l'aider de mon mieux. Je ne le ferais pas pour lui, simplement, comme je l'ai dit, quand on me donne une mission je tiens à la remplir du mieux que je peux. La plus grosse mission de ma vie sera d'être au côté de cet homme cruel et ambitieux pour être son pilier. Le rôle d'une femme n'est il pas d'être une amie, une sœur, une mère et une amante pour son époux ?! Je n'en sais rien. Je ne sais même pas ce qu'Ozaï attend de moi. Si ça se trouve, il ne me voit que comme une poule qui portera bientôt ses enfants. Seigneur.... Je redoute ce moment d'intimité.....

***

Nos pères finissent par revenir. Le mien vient se mettre à mes côtés tandis que le Seigneur Azulon se place en avant de son fils.

"Bien, j'espère que vous aurez appris à vous apprécier durant ces quelques minutes. De toute façon, demain, nos deux tourtereaux iront roucouler sur l'île de Braise. Veillez à ce que toutes ses affaires soient emballées et qu'elle soit prête à partir dès les premières lueurs du soleil. Le destin de mon fils n'attend pas."

Sur ce, mon père et moi dûmes nous prosterner devant les Altesses Royales avant que celles-ci ne finissent par quitter notre humble demeure. Le prince Ozaï me lance un dernier regard, moi aussi, seulement, moi, je regarde mon bourreau avant l'heure de ma sentence, lui il regarde sa future victime. Les portes se referment et je m'écroule en pleurant dans les bras de mon père.

"Ma fille chérie, je suis désolé. Quel père indigne je fais, de te laisser en pâture au prince Ozaï. Ma fille.... Qu'ai-je fait..."

Mon père aussi se met à pleurer, très vite rejoins par ma mère. Notre petite famille pleure au milieu de notre salon jusqu'à ce que je trouve la force de sécher mes larmes.

"Père, mère, j'avais une si grande nouvelle à vous annoncer, maintenant.... Elle n'a plus d'importance."

Ma mère essuie ma joue.

"Dis-nous, chérie, ramène un peu de joie dans cette maison."

Je secoue la tête. De la joie, il n'y en aura plus jamais....

"Ikem m'a enfin fait sa demande !"

Ma mère est toute excitée, elle sourit, applaudit, me félicite ! Puis la réalité la rattrape assez brutalement et elle se remet à pleurer.

"Oh Ursa...."

Et oui, elle vient de réaliser que si mariage, il devait y avoir, ça ne serait sûrement pas avec Ikem....
J'hausse les épaules.

"Je dois rester forte, mère. Le Seigneur du Feu ne nous laissera pas en paix si je n'accepte pas sa demande. Il serait capable de tous nous incendier... Je peux pas prendre le risque de vous faire courir un tel danger."

Mon père prend la parole.

"Mais... Et ton bonheur ma fille ?"

J'hausse encore les épaules en soupirant.

"Mon bonheur se fera en fonction de celui de mon futur époux, c'est mon destin et je ne peux m'y soustraire. Être la descendante de l'Avatar Roku a forcément des désavantages, je viens de l'apprendre à mes dépens."

Mes parents et moi discutons quasiment toute la nuit. Vers trois heures du matin, Ikem vint me rendre visite en envoyant un caillou taper contre la vitre de ma chambre.

"Ikem ?! Qu'est-ce que tu fais là ?!"

Il avait l'air furieux.

"J'ai appris que tu allais épouser le prince Ozaï...."

Je rougis de honte et baisse le regard.

"Je....Heu....Oui..."

Il hurle.

"Mais Ursa ! Je t'aime !"

Je lui demande de se taire alors que mon cœur se retient de ne pas pleurer.

"Pas si fort ! Mes parents dorment ! J'arrive !"

Je le rejoins dans mon jardin et nous nous asseyons sous un arbre.

"Je n'ai pas le choix, il menacera ma famille si je refuse. Nous serons considérés comme des traîtres à la Nation."

Il ne décolère pas, surtout en me voyant si dépitée.

"Ce n'est pas juste, il n'a pas le droit de venir te chercher comme si tu lui appartenais ! Tu es à moi, Ursa, je t'ai fait ma demande bien avant !"

Mon tendre Ikem, jaloux, possessif, amoureux. Des sentiments qu'Ozaï ne connaîtra probablement jamais si ce n'est pour sa petite personne.

"Que vaut la demande d'un paysan face à celle d'un prince ?!"

Il me regarde scandalisé.

"Quoi ?! C'est donc ce que tu penses ?! Tu penses qu'il vaut mieux que moi ?!"

Il faut que je lui fasse mal si je veux qu'il m'oublie.

"Je pense qu'il t'est supérieur en tout point. Physique, mental, financier. Qu'as-tu à m'offrir en comparaison ?! Je ne manquerais de rien. Qu'as-tu à m'offrir en comparaison ?!"

Je vois à l'expression de son regard que je l'ai blessé, mais encore comme je le voudrais, il me connaît, il sait que je suis capable de dire ce genre de chose pour le faire fuir.

"Je....Je peux t'offrir tout mon amour et le bonheur. Ozaï ne t'apportera jamais ça !"

C'est vrai. Mais ce n'est malheureusement pas à moi d'en décider.

"Ozaï saura me rendre heureuse, je dois juste lui donner une chance. Puis quand je porterais ses enfants, je serais la plus heureuse du monde."

Cette fois, son visage se transforme de rage. Il s'imagine Ozaï et moi, partageant le même lit.... Il se lève du banc et me tourne le dos tellement il ne peut plus me regarder.

"Ursa... Pourquoi tu fais ça..."

Je soupire.

"Pour que tu m'oublies. Ikem, considère que je n'existe plus. Dès demain, quand je partirais avec le prince Ozaï, je n'existerais plus pour personne ici. Je ne serais plus la petite Ursa avec qui tu jouais à des batailles de boue, je serais Ursa Princesse de la Nation du Feu, future Reine."

Il hausse les épaules en se dirigeant vers la sortie de mon jardin. Il n'ajoute plus rien. Je sais qu'il doit sans doute contenir ses larmes pour ne pas pleurer devant moi. Je le regarde partir puis je retourne dans ma chambre, profiter des dernières heures de liberté qu'il me reste pour finir de ranger mes affaires. Il me reste une heure avant l'arrivée de mon destin, je décide d'en profiter pour me rendre dans notre petit autel en mémoire à mon grand-père. Devant une représentation de lui, j'allume un cierge et prie.

"Grand-père, dès demain, je partirais avec le prince Ozaï, je t'en prie, donne moi la force et le courage d'être la femme de ce monstre. Aide moi et guide moi, pitié, grand-père, ne m'abandonne pas."

Je reste en position prière jusqu'à ce que j'entende les clairons de la garde du prince, ça y est. Nous y sommes.

Lojzo
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Lojzo
Mer 8 Avr - 13:27

Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï (c) googleimage
"Je suis la petite-fille de l'Avatar Roku. Votre famille et la mienne sont liées depuis plus longtemps que vos rêves de grandeur. Le Seigneur du Feu Sozin et mon grand-père étaient comme des frères. Aussi, prince Ozaï, je ne suis pas la simple servante de votre palais que vous courtisez pour passer le temps. Je mérite le respect dû à mon rang. Si vous voulez être traité comme mon mari, vous devrez me traiter comme votre femme."

La dureté de ses paroles me fait perdre pied un court instant, mais je veille à ne pas me trahir. Elle ne doit pas savoir combien elle a raison. Je voudrais lui montrer que je lui suis supérieur et qu'elle me doit obéissance, mais en réalité, elle ne fonctionne pas de la sorte. A peine dix minutes ensemble et je sens déjà qu'elle n'a rien d'une petite fille de campagne frêle et qui n'ose rien dire. Elle a du toupet, du répondant, elle semble fière d'elle-même et elle est même jolie. Bref, Ursa a tout pour elle et je dois apprendre à manier avec cela.

Après cette réflexion, je change ma stratégie, je ne la briserai pas comme une brindille légère. Elle sera mieux comme un atout. Ou du moins, de lui faire croire. Pour l'instant, elle aura de la liberté et progressivement, je la lui enlèverai. Elle n'a pas besoin de tout savoir tout de suite, juste besoin de croire que je peux être bon. Nouveau sourire démoniaque. J'aime agir et réfléchir, cela me donne un grand avantage.

« Il est vrai, vous serez ma femme et non pas une moins de que rien. Je vous accorde cela. »

Pas d'excuses, mais une tournure qui n'en est pas loin. Mon regard se perd dans le vague, heureusement nos pères entrent dans la pièce pour mettre fin à cette historiette. Pile quand je songeais qu'il était tant de partir.

Les mots de mon père sont froids, clairs, directs et après on se demande d'où je viens ? Les mains sur les épaules de sa fille, Jinzuk semble paternel. Mon père s'est placé juste devant moi pour montrer sa supériorité. Nous ne valons pas de la même manière. Quand ils s'inclinent devant nous, j'aime ça. J'ai toujours aimé voir les gens se prosterner devant nos pas et je sais bien que ce sera l'une des dernières fois qu'Ursa agira ainsi alors je savoure cet instant. Elle m'est tout de même inférieure, malgré le sang noble de l'avatar Roku qui circule dans ses veines.

Sur le trajet du retour, je ne lâche pas un mot pendant que mon père m'explique l'arrangement qu'il a conclu avec le père d'Ursa. J'écoute seulement d'une oreille.

Puisque ma maîtrise du feu est moindre la nuit et qu'une longue journée nous attend je me couche tôt. Je suis malheureusement réveillé trop tôt plein d'une énergie nouvelle. Alors je songe à Ursa, va-t-elle faire ses adieux à quelqu'un cette nuit ? Parle-t-elle à ses parents ? A-t-elle peur ? Je n'ai pas l'habitude de me soucier de quelqu'un d'autre que de moi, mais cela m'intrigue de savoir comment réagi Ursa. J'aimerai la connaître par coeur pour devancer chacune de ses interventions, je ne veux pas qu'elle me surprenne, cela sera un trop gros désavantage.

Quand il est enfin l'heure de se lever, je m'habille de mon beau costume de Prince de la Nation du Feu et me rend chez elle dans notre carrosse. Elle est devant chez elle, prête pour son destin. Si elle a pleuré cette nuit, ce n'est pas visible sur son visage. Galamment, je lui tends la main pour l'aider à me rejoindre sur la marche. Elle dit adieu à ses parents -au moins elle est lucide- et monte à ma suite. Les chevaux n'ont pas fait trois pas que le cortège s'arrête.

« Qu'y a-t-il encore ? » Je sors la tête par l'ouverture et voit un paysan grotesque. Les deux conducteurs tentent de le faire partir, mais il ne bouge pas et fixe le carrosse. « Je perds patience, écarte-toi ! » Ma voix est grave, lourde, rauque. Mon ton n'a rien d'aimable et déjà se forme une boule de feu dans mes poings. Si cet imbécile ne s'écarte pas... mais la main délicate d'Ursa se ferme sur mon poignet et m'arrête.
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