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LE TEMPS D'UN RP

Maddy'n * The sky'd be falling while I'd hold you tight

Maddy'n
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Sam 11 Avr - 15:00

Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression.

+ Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.


Julian Morris :copyright: Shiya
La visite se poursuit dans une ambiance légère et plutôt amicale. Quand bien même les étudiants étaient stagiaires, nous les voyons presque plus comme des collègues que des stagiaires. Il fallait encore les former, bien sur, mais d’ici quelques jours, ils seraient suffisamment indépendants pour qu’on ait pas besoin de les chapoter tant que ça. Raison pour laquelle nous avions pris des élèves sérieux et studieux, dont les capacités s’étaient reflétées au cours de l’année. Six semaines, c’était assez peu sur un site comme celui-ci, qui pouvait demandé des mois de travail, et encore plus en analyse et compréhension. D’où l’importance pour nous de prendre des étudiants qui pourraient se débrouiller sans être materné. Bien sûr, nous étions là pour les encadrer, les aider, répondre à leurs interrogations, et non pas les lâcher sans préparations, mais cette expérience était l’occasion parfaite pour eux de gagner en expertise et en autonomie, mais aussi pour nous d’avoir un renfort suffisamment efficace dans l’équipe. Contrairement à d’autres, nous n’étions pas là pour leurs demander de préparer le café.

Sans vraiment le vouloir, la discussion entre Lullaby et Martin parvient jusqu’à moi. Seulement des bribes, ne cherchant pas vraiment à les écouter. Mais je comprends rapidement qu’il est question de sortir, aller boire un verre. Et je refais aussitôt obstruction dans mon esprit. Tout cela ne me regardait pas. Tous les deux étaient des adultes, et quand bien même ils étaient en stage, en dehors de leurs heures de travail, ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient. Et puis c’était l’occasion parfaite pour en profiter. La Grèce était un pays riche culturellement, touriste. Les activités ne manquaient pas, encore moins à proximité de la capitale. Et même si tout cela ne nous intéressait pas, on pouvait toujours profiter du soleil, de la mer, ou de la piscine. Non, vraiment, ce n’était pas les occupations après le travail qui manquaient dans un pays comme celui ci. Pour ma part, j’avais déjà réfléchis plus ou moins à un programme. Connaissant déjà un peu le pays et la ville, j’avais déjà rayé certaines activités culturelles et sociales. Il m’en restait encore quelques unes, mais je pense que la plupart de mes journées se solderaient par un petit saut dans la piscine.

Le tour du site fait, et se termine. Pour ne pas fatiguer de trop les étudiants et leurs laisser le temps de s’adapter à leur nouveau lieu de vie temporaire, nous décidons que le reste serait discuté plus tard. Un autre jour. Nos collègues nos raccompagnent jusqu’à la sortie du site et nous sommes ramenés par notre chauffeur du jour. Enfin, ça c’était juste pour aujourd’hui. A partir de demain, nous serions plus libre de nos déplacements si je puis dire. Sur le trajet, je discute avec mes étudiants, savoir s’ils avaient des questions sur ce qui avait été dit aujourd’hui, des zones encore trop floues pour eux. Apparement ça allait pour eux. Lullaby et Martin sont les premiers à être ramener. Je les salue poliment et leurs souhaite une bonne fin de journée, avant d’être à mon tour ramener dans mon chez moi de location. Je profite du reste de ma journée pour m’installer vraiment ainsi de la piscine qui se trouvait dans le jardin. La Grèce, le mélange parfait entre le travail et le farniente.  
Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Dim 12 Avr - 1:33

Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.

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J+10

Au fil des jours, le stage archéologique devenait de plus en plus intéressant. Petit à petit, Martin et Lullaby avaient le droit de faire de plus en plus de choses, on leur faisait de plus en plus confiance et la jeune femme prenait plaisir à être sur le chantier, s'investissant à fond dans les tâches qui lui étaient confiés. Elle donnait l'impression que tout allait pour le mieux, qu'elle gérait la situation. Pour tout le monde sur le camp, elle était tout à fait normale. Même le professeur Oulanov pouvait le penser la plupart du temps, pour peu qu'il ne se montre pas très attentif. Ce n'était qu'une façade, bien entendue. Sitôt revenue à l'appartement, elle s'enfermait toujours dans sa chambre, refusait d'accompagner ce dernier à la piscine de leur résidence et déclinait toute invitation à sortir qu'il lui faisait, le moral n'était jamais au beau fixe. Et puis comme Martin devenait de plus en plus insistant, il lui donnait aussi de moins en moins envie de sortir. Hors de question de lui envoyer de mauvais signaux. Si elle avait peur de comprendre ceux qu'il lui envoyait, les siens étaient très clairs : pas intéressée.

La journée était comme les autres jours : sous un soleil de plomb et dans une combinaison adaptée, la peau couverte de terre, la jeune femme avait cherché quelques trésors enfouis jusqu'à la pause méridienne, avant de reprendre le travail, non plus aux fouilles en elle-mêmes mais à l'analyse de ce qu'ils avaient trouvés. Avec Martin sur ses talons, pour changer, occupé à bavasser et l'observer presque plus souvent qu'il ne regardait les résultats de leur fouille, provoquant l'agacement de la demoiselle. Il bossait, ce n'était pas le problème mais... s'il pouvait le faire loin d'elle, ça l'arrangerait.

Entre les nerfs mis à rude épreuves de ce traitement depuis dix jours, et le malaise qu'elle avait manqué de faire en début d'après-midi, la journée avait été difficile, lui donnant comme seule envie celle de rentrer. Mais alors qu'elle avait l'intention de rentrer s'enfermer comme à peu près tous les soirs, l'équipe avait proposé de se retrouver boire un verre. Le genre de choses qu'elle ne pouvait pas refuser. Si bien qu'après un bref passage à l'appartement, elle était ressortie pour les retrouver tous, changée pour la soirée, la seule idée de voir le professeur Oulanov rentrer peut-être accompagné lui nouant déjà l'estomac. Et Martin, qui allait probablement la gonfler. La soirée s'annonçait... terrible. Tout juste arrivée, elle demande un malibu ananas au bar, histoire de noyer ses pensées.



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Mar 21 Avr - 19:46

Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression.

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Déjà une dizaine de jours d’écoulés depuis nous avions posé le pied sur le sol grec. Les fouilles et les recherches avançaient bien, le travail était plaisant, et pour ma part, je n’avais aucune raison de me plaindre. Mes étudiants avaient doucement prit leurs marques au sein de l'équipe et leurs habitudes sur le site de fouilles. De plus en plus indépendants, ils commençaient à gérer eux même l'organisation de leur travail, leurs aller venus sur les lieux, et faisaient dans l'ensemble un boulot plutôt remarquable. Pas besoin de leurs courir après, d'être constamment derrière eux pour qu'ils sachent quoi faire, de leurs répéter mille fois les choses ou de s'inquiéter qu'ils causent une catastrophe. Non, c'était tout l'inverse. L'équipe les avait bien intégrés, leurs faisaient confiance, et je me félicitais de ce choix que nous avions fait avec mes collègues professeurs sur le choix des étudiants qui m'accompagnaient, car tout le monde en semblait ravi.

Bien sur, il fallait encore les encadrer par moment, et il avait bien plus fallu le faire les premiers jours, le temps qu'ils prennent leurs marques, aussi bien sur leur lieux de travail que par rapport à leur nouveau logement et le mode de vie local, mais après la première semaine, les choses commençaient à sembler rodées. J'avais essayé de me montrer plus disponible et à l'écoute encore que je le l'étais déjà, guettant le moindre mal être, le moindre inquiétudes de mes étudiants pour que ce séjour ne soit pas trop éprouvant non plus d'une quelconque façon. Particulièrement moralement. Physiquement, ça l'était toujours un peu. Nous passions une grande partie de la journée en extérieur, sous un soleil de plomb. La chaleur était parfois étouffante et sans bonnes protection solaire, l'insolation pouvait vite nous tomber dessus. Ainsi que la déshydratation. J'en avais fait l'expérience il y a quelques années, lorsque, moi aussi étudiant, j'avais fait un malaise suite à un coup de chaud, tellement absorbé par mon travail que je n'avais pas pensé à boire, sur une journée complète, ce que j'avais payé le soir même. Depuis, je faisais attention à m'hydrater, et à ce que mes étudiants le fassent aussi. Ils avaient beau être des adultes, s'ils leur arrivaient quelque chose, ça serait de ma responsabilité et ça, je ne pouvais pas me le permettre.

C'est d'ailleurs cette attention particulière à vérifier que tout le monde s’hydrate convenablement qui avait lancé cette proposition d'aller boire un verre tous ensemble ce soir. Un bon moyen de se détendre tout en renforçant les liens de l'équipe, la proposition avait été vite approuvée par tous. Un crochet par nos lieux de résidences après le travail, histoire de nous rafraîchir et nous changer, et presque deux heures plus tard, nous nous réunissions doucement dans un bar approuvé par nos collègues locaux. Groupe d’une dizaine de personnes, nous nous installons à une table suffisamment spacieuse pour nous accueillir tous autour, tandis que par petit groupe, nous allons commander nos boissons avant de revenir s’installer. Cocktail pour les uns, bière pour d’autres, mojito pour moi, qu’importe, nous trinquons tous ensemble à cette formidable aventure que nous étions en train de vivre.
Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Mar 21 Avr - 20:19

Lullaby Alexander
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Ils étaient tous là. Et le professeur Oulanov l'était aussi. Évidemment. Foutue soirée. Lullaby avait déjà de mauvaises appréhensions sur celle-ci en arrivant. Oh elle aurait l'air fine, avec son cœur brisé, si l'homme venait à draguer une demoiselle sous ses yeux. Elle aurait l'air fine, avec les morceaux de son cœur répandus sur le sol, s'il venait à galocher une inconnue. Elle aurait l'air fine, avec ses bouts de cœur piétinés à même le sol, s'il repartait accompagné. Cette seule perspective la mettait d'une humeur de chien et pourtant elle devait faire bonne figure devant tout le monde, elle ne devait rien laisser paraître de son trouble, elle devait jouer le jeu, de sorte que personne ne remarque rien.

Mais son regard était attiré par son professeur. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Il n'était pas fixé sur celui-ci, rivé à n'en plus bouger naturellement, mais elle le regardait à intervalle régulier, alors même qu'elle papotait avec un collègue. Le voir ici, être avec lui dans un tel contexte, avait quelque chose de douloureux. A lui rappeler des souvenirs d'un passé révolu. La robe qu'elle portait ce soir n'était pas plus longue que celle de la dernière fois. Mais il ne la remarquerait pas ce soir. Elle ne le rendrait pas fou. Pas cette fois. Elle devait accepter cette idée. Elle n'avait de toute façon pas le choix.Elle devait supporter la tournure de cette soirée, qu'elle qu'elle soit.

«- Lulla, tu m'écoute ?»

Non, elle n'écoutait pas. Pas vraiment. Seulement d'une oreille distraite en hochant la tête poliment pour ne pas laisser voir qu'elle était perdue dans ses pensées. Perdue à prier pour qu'aucune nana n'approche le professeur Oulanov. Ou pas tant qu'elle serait là. Bee adresse un sourire d'excuse à son interlocuteur.

«- Oui oui, je t'écoute !» affirme la demoiselle.
«- Tu es sûre que ça va ?»
«- Oui.»

Autour de la table, les conversations vont bon train. Et Martin est un peu lourd. Lullaby soupire une énième fois. Depuis le début du séjour, il n'arrêtait donc pas ? Ça commençait à la saouler tout ça. Enfin, non. Ça ne commençait pas. Ça continuait. Elle maudissait déjà cette soirée.



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Lun 4 Mai - 11:50

Lev A. Oulanov
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Les discussions et les rires allaient de bon train. Il faut dire que l’ambiance dans l’équipe était plutôt bonne. Malgré le travail qui nous pesait toute la journée, nous avions quand même le temps de discuter, de rire, de prendre le temps de tisser des liens entre nous. Et ces liens étaient importants. Déjà, pour que les recherches se passent bien, mais aussi car les relations entre les sites de fouilles et les universités étaient importantes, pour nous tous. Elle permettait à nos étudiants d’apprendre directement sur le terrain, leur offrant une plus value de qualités sur leurs cv, mais également car les subventions permettaient de faire des tests qui n’auraient pas pu être fait sans une intervention académique à moindre coût. Tout le monde y trouvait son compte, et c’est pour ça qu’il était de mon devoir de veiller à ce que les choses se passent bien. Bien sur, je ne pouvais pas pour autant forcer les gens à s’apprécier, mais voir que tout le monde pouvait s’entendre et se supporter, le temps d’une soirée, à boire et s’amuser, était suffisant.

Malgré tout, me retrouver à nouveau dans un bar avec ma jeune étudiante ravivait certains souvenirs, plus violemment que je l’aurais souhaité, que j’aurais même plus l’envisager. Il faut dire que depuis cette fameuse nuit, j’avais mis un point d’honneur à garder mes distances, à rester professionnel, mais quand je la revoyais, sous des lumières tamisées, un verre à la main, une robe courte me rappelant celle de la dernière fois, j’avais du mal à maintenir les barrières de mon esprit intactes. Car quoi que je veuille, ou non, elle restait une jeune femme sublime, dont le parfum enivrant m’avait déjà fait perdre la tête, et je restais souvent fragilisé par sa simple présence. Bien plus que ce je ne l’aurais voulu. Contrairement à ce que j’avais espéré, je n’étais pas si solide qu’espéré. Les dix jours déjà passé avaient montré que tous ces efforts fait pendant des mois pour l’oublier n’avaient servis à rien. Je le niais, encore et toujours, mais des fois, je la regardais, et je me disais que j’aimerais la prendre dans mes bras, l’embrasser. Ces choses qu’on fait, entre adultes consentants, que je me refusais, toujours pour des raisons d’éthiques, mais aussi, parce que désormais, j’avais peur. Peur de la façon dont elle me percevait, moi, après la façon dont je l’avais traité, comme un con, il fallait le dire, mais je n’avais pas eut d’autre choix.

Alors je ne le montrais pas, mais oui, sa simple présence m'atteint. Et l’insistance de Martin que je pouvais parfois entendre sur le site aussi. Pourtant, je ne m’en mêlais pas. Ca ne me regardais pas, mais certaines fois, il est vrai que je m’imaginais l’embrasser à la vue de tous, pour qu’il lui foute la paix, et surtout, pour mon plus grand plaisir.

Elsy Lullaby
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Lun 4 Mai - 13:32

Lullaby Alexander
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Quelques filles de l'équipe se décident à aller danser, l'une d'elle entraînant Lullaby à sa suite malgré les protestations de la demoiselle. Elle n'avait pas vraiment envie de se mouvoir sur l'espèce de piste de danse, non. Elle sentait d'ici le regard de Martin se poser sur elle au premier mouvement qu'elle ferait. Il ne la lâchait plus depuis le début de l'été, semblant faire preuve d'un petit côté séducteur que personne ne lui connaissait. Sous le soleil de Grèce le jeune homme avait gonflé sa confiance en lui, persuadé que sa charmante collègue d'aventure finirait tôt ou tard par succomber à ses charmes et lui céder. Malheureusement pour lui, les chances que cela se produisent étaient quasi nulles. Non pas qu'il ne soit pas gentil, intelligent et mignon qui plus est, de nombreuses filles seraient sûrement ravis d'avoir son attention, mais parce que l'étudiante avait quelqu'un d'autre dans la tête depuis bien longtemps à présent. Quelqu'un qui buvait précisément un verre avec eux ce soir. Quelqu'un pour qui, en essayant désespérément et inconsciemment d'attirer son attention, elle commence à se mouvoir sur cette piste de danse, comme des mois plus tôt, dans une robe et sous des lumières semblables à celles de ce soir. Captera-t-elle son attention cette fois ? La demoiselle en doute. Et pourtant tout au fond de son être un espoir persiste. Un espoir demeure.

Mais sur la piste de danse ce soir, ce n'est pas son beau professeur qui la rejoint et si les loups sont de sortie, ce n'est pas ceux qu'elle espérait. Un type approche, qui lui est inconnu, commence à danser avec elle, la rapprochant de lui. Sa main glisse sur elle, désagréable, venant se poser sur ses fesses en provoquant l'agacement de l'étudiante. De ses mains, elle essaie de repousser l'impudent, de se dégager de sa poigne. Mais il ne flanche pas. Il ne flanche pas et les filles non loin de la française, toute à leur danse, toute à leurs rires, ne remarquent pas la détresse de la demoiselle. Ne remarquent pas qu'elle ne danse plus, gigotant dans tous les sens pour se défaire de l'emprise de ce type ayant trop bu. Ne remarquent pas comme il l'entraîne malgré elle un peu à l'écart, son autre main venant frôler son épiderme, la naissance de ses seins, lui offrant milles promesses qu'elle ne voulait pas le voir tenir. Comme la musique et les rires couvrent le son de sa voix. Comme les lumières tamisées dissimulent les larmes inondant ses yeux, roulant sur ses joues.




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Je reste attablé avec la plupart des garçons alors que les filles tentent de nous convaincre de venir danser. Dans d’autres circonstances j’aurais volontiers fait l’effort d’aller me déhancher sur la piste de danse, mais avec Lullaby à proximité, je ne voulais pas prendre le moindre risque. On était dans des conditions bien trop similaires que celles qui m’avaient faites craquer la première fois. Des mois à ériger de nouvelles barrières entre nous, je ne pouvais pas les faire à nouveau disparaître comme ça, à la moindre tentation. Alors je reste assis, à siroter mon verre avec les collègues, tout en discutant, en riant. Quelques fois, je m’autorise un léger regard vers Lullaby. Elle est toujours aussi belle, et son air un peu morose n’enlève rien à son charme, il faut l’admettre. Charme contre lequel, je ne suis pas le seul à faiblir apparement. Martin aussi semble apprécier la scène qui se dessine sous ses yeux. A juste titre, surtout que la colocation avait dû les rendre encore plus proches. Surement pas au point de sortir ensemble ou de devenir amant de ce que j’avais compris, mais quand même, peut-être qu’une certaine complicité allait faire par ressortir entre eux à la fin du séjour. A laquelle je ne voulais d’ailleurs pas penser, au risque de me faire du mal tout seul.

La soirée se poursuit, et je bois raisonnablement, n’oubliant pas que je devais conduire. Les discussions s'enchaînent les rires aussi, j’en oublierais presque mon étudiante sur la piste de danse. Presque. Parce que je finis par remarquer son absence dans le reste du groupe. Discrètement, j’essaye de scruter la salle, vérifier sa présence encore à l’intérieur de l’établissement. Je finis par l'apercevoir à l’écart des autres filles. Enfin, il me semble que c’est elle, mais avec la distance, je n’en suis pas certain. Je décide tout de même de me lever, prétextant devoir aller aux toilettes pour traverser la foule et essayer de la rejoindre. Arrivé à sa hauteur, je me rends compte que je ne me suis pas trompé, mais pire encore, qu’elle n’a pas l’air bien. Pour ne pas dire très mal. Et en dehors de ça, je ne peux faire taire ma jalousie quand je vois un homme poser ses mains sur son corps, de façon un peu trop intime. J’attrape le bras de la jeune femme pour l’attirer vers moi et repousser l’homme qui semblait agir bien trop familièrement. Lullaby serrée contre moi, je fais comprendre d’un regard noir à l’inconnu d’abandonner. Il ne gagnerait rien ce soir à part une droite s’il insistait. Il lui faut quelques secondes avant de tourner les talons pour se fondre à nouveau dans la foule.

A mon tour, j’éloigne un peu Lullaby de la piste pour m’assurer de son état. Jalousie redescendue, j’étais quand même responsable d’elle et de son bien-être pendant ce séjour. Je me penche à son oreille pour qu’elle puisse m’entendre malgré le bruit autour de nous. « Est ce que ça va aller ? Veux-tu que je te ramène ? ». J’oublie toute les barrières entre nous, vraiment inquiet de son état. Nos corps sont indécemment proche, mais sans la moindre arrière pensée. Non, il ne me viendrait même pas à l’esprit de la toucher dans ces circonstances, mais l’inquiétude me rongeait, et j’avais besoin d’être certain qu’elle se remettrait de cette mauvaise soirée, et qu’elle n’avait pas besoin d’un vrai soutien psychologique ou médical.
Elsy Lullaby
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Lun 18 Mai - 22:59
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Au milieu de ce bar, de cette soirée, de ces rires et de ces discussions, elle a peur, si peur et personne ne semble remarquer la demoiselle. Personne ne semble voir comme la jeune femme est dans une situation délicate, à essayer de s’en dépêtrer sans y parvenir. Personne ne voit la situation chaotique dans laquelle elle se trouve. Personne n’intervient. Et la demoiselle tente de s’en sortir toute seule, essayant de repousser ce type sans y parvenir. Pourquoi ce soir, pourquoi elle ? En même temps qu’elle se débat, ces questions viennent frapper son esprit. Ne pouvait-elle pas, pour une fois, sortir sans qu’il ne se passe une catastrophe ? De toute évidence, non.

Mais quelqu’un intervient, enfin. Quelqu’un qu’elle ne s’attendait pas à voir. Quelqu’un qui est là pourtant. Qui attrape le bras de la demoiselle et la ramène vers lui, la pressant contre son buste tout en repoussant l’homme qui se montrait un peu trop familier avec elle jusque là. Sauvée. Lullaby l’est, quand cet homme intervient. Et pas n’importe lequel. Luallby a eut le temps d’apercevoir son visage une seconde, avant d’être plaquée contre lui. Lev Oulanov. Son professeur. L’homme qu’elle avait stupidement essayé d’oublier sur cette piste de danse.

Le type se sauve, laissant sa victime entre les bras de son professeur, ce dernier la pressant toujours contre lui avant de l’entraîner un peu plus loin, de sorte qu’elle puise se remettre de ce qui vient de se passer, son coeur battant encore la chamade après toutes ces émotions. Battant d’autant plus que l’homme se penche à son oreille pour lui parler, couvrant ainsi le bruit de la musique. Il est prévenant, semblant s’inquiéter pour elle, proposant de la ramener. Oui... non... elle ne sait pas. La demoiselle renifle, un peu. Bonjour le glamour.

«- Je… Je ne veux… pas vous priver de votre soirée.»

Elle réalise leur proximité, frissonne en le sentant tout près d’elle, se crispe même un peu en songeant à tout ce qui leur est arrivé… Mais le sentir là, présent, lui fait le plus grand bien dans un même temps et, relevant la tête elle croise le regard de son professeur posé sur elle. Le regard encore larmoyant, elle le scrute, mordant sa lèvre inférieure, avant de réaliser que c’est lui. Lui est intervenu. Parmi tous les gens du bar.

«- Comment vous… m’avez trouvé ?»




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Maddy'n
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Maddy'n
Lun 25 Mai - 22:42
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Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression.

+ Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.


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Des mois à forger des barrières invisibles dans mon esprit pour les voir disparaître en l’espace d’une seconde. Une seule petite seconde. Il n’était plus la peine de me mentir, j’étais irrémédiablement attiré par la jeune femme. Que ça me plaise ou non, elle ne me laissait pas indifférent. Je l’avais vite compris sur la piste de danse. En dehors de l’agression qu’elle semblait subir et la colère que la situation nourrissait en moi, j’avais bien senti la jalousie se distiller dans mes veines. Vil poison qui m’obligeait à accepter l’inacceptable : mes sentiments pour la jeune femme. Pourtant, quand elle me demande comment je l’ai retrouvé parmi la foule du bar, je ne peux pas me résoudre à lui dire la vérité, lui dire que mon regard était constamment attiré par elle. Mes pensées aussi, bien trop souvent. Mais prendre conscience de la sincérité de mes sentiments ne voulait pas dire que j’étais prêt à les assumer publiquement. Alors je contourne légèrement la question pour répondre. « On ne te voyais plus avec les filles, alors on t’a cherché. ». Je dis “on”, volontairement pour ne pas dire “je”. Une façon de prendre un peu de distance par rapport à tout ça.

Gêné, j’ai du mal à regarder la jeune française dans les yeux. Et pourtant, quand mon regard croise le sien, je ne peux pas m’empêcher de remarquer les larmes qui naissent encore dans ses yeux. Je viens la resserre contre moi, mon menton sur sa tête pour la rassurer. « Il ne t’arrivera plus rien désormais. ». Une promesse, quelque part pour elle comme pour moi. Parce que je ne pouvais pas me résoudre à ce qu’il lui arrive quelque chose, encore moins sous ma surveillance. Plus jamais sous ma surveillance. Je me détache d’elle après de longues secondes à la serrer contre mon torse, et, dans un élan de courage, et comme un geste ultime de réconfort, je viens déposer mes lèvres sur son front. C’est tout ce que je m’autorise à exprimer pour le moment. « Viens, je te ramène chez toi. ». Ce n’est plus vraiment une demande, mais une affirmation, pour ne pas dire un ordre. Elle avait besoin d’aller se reposer, d’oublier ce mauvais moment. Rompant définitivement tout contact entre nous, je retraverse la foule en compagnie de la jeune femme, m’assurant qu’il ne lui arrive rien. Nous rejoignons nos collègues à qui je sers une excuse bien loin de la vérité pour justifier notre départ. « Lullaby a une migraine. Je vais la ramener avant de rentrer. ». Je salue tout le monde d’un geste de la main, y compris les filles encore sur la piste, avant de quitter le bar en compagnie de Lullaby. Garé à quelques mètres de là, nous marchons ensemble jusqu’à la voiture, de laquelle j’ouvre la porte pour qu’elle s’installe. Avant de faire de même côté conducteur et de prendre la route.
Elsy Lullaby
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LULLABY
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Elsy Lullaby
Mar 26 Mai - 0:08
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Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.

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Il l'avait retrouvé. Lui. Et elle avait besoin de savoir comment comment il avait fait. Ce n'était pas un hasard s'il lui avait mit la main dessus, s'il avait put lui sauver la mise. Elle n'était pas à un endroit où il aurait put passer «juste comme ça», pour aller chercher à boire ou pour se rendre aux toilettes. Non, elle n'était à aucun point stratégique de la salle mais dans un coin sombre, un peu reculé, si bien que pour la voir, il fallait sûrement l'avoir cherché. Et c'est ce qui s'est passé/  comme le lui révèle son professeur. Ils ne l'ont plus vu avec les filles et ils l'ont donc cherché. Bee hoche la tête. Même si c'est un mensonge de sa part, ça semble crédible. Et le principal ce n'est pas de savoir comment il l'a trouvé, mais bien qu'il l'ait trouvé, qu'il ait put intervenir à temps avant que la situation ne s'aggrave, avant que l'autre ne décide de l'emmener dehors, pour la conduire dieu seul savait où...

Le regard de son professeur croise le sien et la demoiselle frissonne, avant qu'il ne la presse un peu plus contre lui, affirmant qu'il ne lui arrivera plus rien désormais. Si les larmes ne coulaient pas encore, elles le font à présent, alors que son cœur bat la chamade, qu'elle sent le souffle de l'homme et son menton sur le sommet de sa tête... Elle attendait ça depuis des mois, Lullaby. Et il fallait que la seule occasion qu'elle ai de sentir de nouveau ses bras autour d'elle soit d'avoir manqué se faire violer... Pour sûr, la soirée avait prit un tournant particulier. D'autant pus particulier que Lev vient poser ses lèvres sur le front de la demoiselle en la clouant sur place se faisant, la laissant pantoise, perplexe, alors qu'il annonce qu'il la ramène chez elle. Bee est figée. Mais elle n'a pas le temps de protester, que l'homme se met en route vers la sortir, surveillant qu'elle soit bien à ses côtés et qu'il ne lui arrive rien. Alors elle se bouge, allant avec lui saluer les autres non sans avoir essuyé ses joues pour ne rien laisser paraître de ce qui avait faillit lui arriver. Et elle salut tout le monde en écoutant l'excuse que Lev trouve pour expliquer leur départ. Heureusement, Martin n'est pas à table avec les autres, sans quoi il aurait sûrement voulu les accompagner et proposer de s'occuper de sa camarade. Elle n'en avait aucune envie.

Quittant l'établissement, la jeune femme suit son professeur jusqu'à la voiture, ce dernier lui ouvrant la portière de sorte qu'elle puisse s'installer, avant de la contourner lui-même pour prendre place au volant. De nouveau proche l'un de l'autre, Lullaby le regarde boucler sa ceinture, en faisant de même. Et elle percute alors ce qui n'allait pas, qui la travaille depuis qu'ils ont salué tout le monde. Comme l'homme démarre, elle prend la parole.

«- Ils ne me cherchaient pas.» souffle la demoiselle. «Les autres. Vous avez dit «on t'as cherché». Mais ils ne me cherchaient pas. Ils dansaient ou buvaient tous. Ils étaient... tous là. Comme si de rien n'était. Et vous n'avez dit à personne que vous m'aviez trouvé...» remarque la française. «Il n'y a... que vous qui m'avez cherché...» constate-t-elle.

Après tout, observer, c'était ce qu’elle devait faire pour les fouilles. Observer les petits détails, les interpréter. Quel genre d'archéologue serait-elle, si elle n'avait pas remarqué cela ? Ils étaient tous trop calmes, trop normaux, pour des gens qui cherchaient l'une des leurs. Et personne n'avait fait la moindre remarque sur son retour. Parce que personne ne l'avait vu disparaître. Ça lui semblait être l'évidence même...

«- Je... j'veux pas rentrer.» souffle la demoiselle. Parce qu'elle serait seule, jusqu'au retour de son camarade. Ce qui ne la rassurait pas des masses pour ce soir. Mais il n'y avait pas que ça. Parce que la solitude ne durerait pas. «Et je ne veux pas voir Martin.» Pour qu'il joue les chevaliers servants en y voyant une opportunité parce qu'il aurait apprit qu'elle allait mal, non merci. «S'il vous plaît...»




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