Maddy'n * The sky'd be falling while I'd hold you tight
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Maddy'n
Lun 10 Fév - 21:46
Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression. + Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.
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Pour le coup, je ne me serais jamais attendu à une telle réaction de la jeune femme. Je m’attendais à un hochement de tête, un petit oui ou non à la rigueur, mais pas à ce qu’elle plante son regard dans le mien, si droite, comme si elle désirait m’affronter. Encore moins à ce qu’elle me parle de dignité. Certes, je n’avais pas été très courtois le lendemain de notre aventure, mais de là à prétendre que j’avais piétiner sa dignité ou autre, il ne fallait peut-être pas exagéré. Cette soirée, elle l’avait voulu, tout comme moi c’est vrai, mais je ne lui avais rien promis. Pas de fausses promesses, pas de mots doux qui pourraient laisser penser que j’avais des sentiments pour elle. Rien. Tout ce que je lui avais promis ce soir là, c’était de la passion et du désir jusqu’au petit matin. Rien de plus. Alors de quoi s’indignait-elle ? A part de mon comportement un peu rude, probablement pas grand chose, si ce n’était de s’être elle-même bercée d’illusions. Elle ne pouvait donc en vouloir qu’à elle-même.
Je pouvais donc dire adieu à ma veste si je comprenais bien. Ce n’était pas un drame en soit, cette veste ne représentait rien de particulier à mes yeux, c’était simplement que la voir avec sur le dos me rappelait cette fameuse nuit, et me donnait parfois l’envie de lui retirer à nouveau moi-même, ce qui induirait un contact entre nous, qui en toute honnêteté avait le potentiel de me faire faiblir, de vouloir la prendre dans mes bras ou l’embrasser à nouveau. Ce que je ne pouvais pas me permettre, certes, personne ne le saurait, à l’exception de nous, malheureusement, c’était le moi qui posait problème. Elle était mon étudiante, je devais preuve de maîtrise et d’intégrité. Des jeunes femmes, il y en des milliers, je ne pouvais pas décider délibérément de m’attacher à une étudiante. Une de mes étudiantes. Question d’éthique. Rien ne nous l’interdisait, mais par simple question d’éthique, et soupçon de peur, je préférais de pas me lancer dans ce genre de relation sans réfléchir. Même en réfléchissant, je préférais éviter. Ca allait certainement m’attirer des problèmes. Et puis je ne pouvais pas ignorer tout ce qu’il y aurait autour. Que ce soit une aventure ou quelque chose de sérieux, des problèmes allaient se poser d’eux-même, et les problèmes, pour le moment, je préférais les éviter.
Je la regarde rassembler ses affaires sans dire un mot de plus. Ca ne servait à rien, puisque j’avais bien compris le message. Pour ma veste, je pouvais aller me faire foutre. Pareil pour le reste visiblement. Un simple « Au revoir. » par politesse, et je la regarde quitter mon bureau et disparaître derrière la porte comme si de rien n’était, n’ayant même pas pris la peine de bouger de mon siège. Pour quelle raison l’aurais-je fais ? La retenir, impossible. Elle m’en aurait surement mis une. Et même si ce n’était pas le cas, que lui aurais-je dis. Que j’étais désolé ? Surement mais de quoi ? D’avoir passé la nuit avec elle ? Non. D’avoir été rude depuis ? Oui, mais ça ne changerait rien. Il valait donc mieux que je m’en tienne à mon statut de professeur et que je la laisse partir sans rien dire. Ce que j’avais fais.
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Elsy Lullaby
Lun 10 Fév - 23:03
Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.
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J-15 avant le stage en grèce
Elle renverse la tête en arrière, se cambre, pousse un gémissement rauque, en même temps qu’elle sent sur elle les mains de son professeur. Dans le creux de son cou, la jeune femme sent le souffle de l’homme, la douceur de ses lèvres, la tendresse de ses baisers. La main glisse depuis son sein sur son ventre plat, poursuivant sa course pour se perdre entre ses cuisses, lui arrachant un frisson. La jeune femme se cambre de nouveau, son cœur bat la chamade, sa respiration se fait plus saccadée. Elle gémit son prénom au creux de l’oreille de l’homme et puis…
Elle se réveille. Seule dans son lit, sa main sur son corps nu, la nuisette remontée sur ses hanches et le cœur battant la chamade. Un foutu rêve. Putain de rêve. Et ce parfum trop réel qui emplit encore ses narines. Elle se laisse retomber dans son lit, pose la tête sur son oreiller et attrape son téléphone pour jeter un regard à l’heure. Quatre heures du matin. Elle n’avait pas mieux à foutre de ces heures, que de rêver au type qu’elle ne pouvait pas avoir et qui devait lui faire court le lendemain matin à la première heure ? Si avec ça elle osait croiser son regard...
La jeune femme pousse un soupir de frustration en tâchant de se rendormir, son regard rivé sur le plafond au-dessus de sa tête. Que l’année se termine, vite. La demoiselle se retourne dans son lit. Bientôt, tout ça serait derrière elle. Peut-être. Elle attendait encore la réponse de l’université de Lyon dans laquelle elle avait postulée, décidée à mettre de la distance entre elle et… cette désastreuse année. Il n’y avait plus qu’à espérer une réponse positive. Elle ne pouvait pas vivre encore une année comme celle-là, continuer de croiser son professeur dans les couloirs de l’université et faire n’importe quoi, voir ses notes chuter… L’année prochaine serait plus difficile encore, elle ne pouvait pas se permettre de prendre des risques. Partir lui ferait le plus grand bien et lui permettrait de se remettre, sans avoir l’objet de ses fantasmes sous ses yeux en permanence.
Le réveil est difficile ce matin là après une trop courte nuit, passée à cogiter pour une bonne partie. La jeune femme soupire en se préparant, répond rapidement à un texto de Damien en buvant distraitement son jus d’orange. Elle avale rapidement un semblant de petit déjeuner et prend la direction de la faculté, ne tardant pas à rejoindre son ami d’enfance dans l’amphithéâtre, attendant patiemment que leur professeur se pointe, tâchant de se munir de son masque le plus impassible qui soit. Depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu seuls à seuls dans le bureau de l’homme, elle tâchait de se montrer la plus indifférente possible à son égard, quand bien-même tout ceci n’était qu’une façade. Évidemment. Elle continuait d’essayer d’attirer son attention, par ses tenues soigneusement choisies comme par ses interventions pertinentes en cours, juste pour rappeler qu’elle était là. Pour dissimuler ainsi tous les tourments, toutes les émotions contradictoires, qu’il faisait naître en elle. Donner l'illusion que tout était derrière elle.
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Maddy'n
Ven 21 Fév - 19:24
Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression. + Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.
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Les semaines avaient défilé sans que je puisse les voir passer. L’euphorie générale de la fin de semestre, entre les partiels, les réunions de préparation pour l’année suivante, et le stage que je devais encadrer cet été. J’avais été noyé sous le travail, et ce n’était pas plus mal. Me recentrer sur mon boulot, j’en avais eut besoin. Surtout après les vacances de pâques. Vacances que j’avais passées en Angleterre, pour le plaisir de revoir quelques amis, notamment David, mais aussi Gabriel, qui avait fait le voyage depuis l’Espagne. Petite semaine de vacances à venir embêter l’autre sur son territoire, comme on avait prit l’habitude de le faire depuis l’obtention de nos diplômes. Malheureusement, depuis nos dernières vacances ensemble, ces deux là étaient restés bloqués sur mon aventure avec mon étudiante. J’avais beau leurs avoir dit mille fois que ça ne se reproduirait plus, le sujet revenait régulièrement sur le tapis. Ils avaient du mal à comprendre pourquoi je me retenais tant vis à vis de la jeune femme, et des fois, je me posais la même question. Nous étions des adultes consentant, aucun crime n’avait été commis. Mais je bloquais toujours sur le fait qu’elle soit mon étudiante. Et c’est vrai que depuis, j’étais resté assez sur les nerfs. Ils me suggérait donc de lâcher un peu de leste, de me détendre, voir même, de remettre ça. Impossible. Enfin, impossible avec mon étudiante. Car même si j’en avais eut envie, au vue de la façon dont je l’avais traitée lors de nos dernières entrevues, je doute qu’elle veuille remettre ça avec moi. Et de toute façon, je préférais moi-même ne plus avoir ce genre de moments d’égarements avec mes étudiants. J’avais donc, pendant mon séjour en Angleterre, cédé aux avances d’une native, comme pour prouver - aussi bien à mes amis que moi-même, que j’étais passé à autre chose. Bien sûr, ce n’était qu’une façade, car dès mon retour à Paris, et le premier cours dispensé à mes L3, mon regard s’était à nouveau poser sur Lullaby, me rappelant tout ce que je m’efforçais d’oublier. En vain apparemment.
Alors bien sur, à mon retour, je m’étais concentré sur mon travail comme jamais, juste pour ne pas penser à elle. Tout oublier avant le départ en Grèce. Et à un mois du départ, j’avais l’impression d’avoir réussi. D’être à nouveau hermétique à son charme, sa beauté. Tant mieux. Le stage nous imposerait une proximité bien plus importante que celle que nous avions à l’université, alors si je n’étais déjà pas capable de supporter son regard en amphithéâtre, il était certain que je n’aurais pas su le faire sur le site de fouilles. C’était donc serein, que je donnais mes derniers cours de l’année, que ce soit avec mes L3 ou mes autres promos. J’avais l’impression de revenir ce jeune homme que j’étais en début d’année, passionné par son domaine d’enseignement, souhaitant simplement leurs partager son savoir, sans contrainte, sans problèmes de coeur ou états d'âmes. Et pour moi, c’était important d’être redevenu ce jeune homme à quelques semaines de la Grèce.
Les semaines avaient continué de défiler, deux, très exactement et la fin de l’année sonnait enfin. Derniers jours, derniers cours. Le dernier en compagnie de mes L3. Un cours plus léger que les autres, où j’avais décidé de leurs donner la parole. Pour certains, c’était le dernier cours qu’ils auraient de leurs vies avec moi, pour d’autres, on se retrouverait dans quelques mois. Mais qu’importe de quel côté de la ligne ils étaient, aujourd’hui, je leurs donnais la parole pour répondre à leurs questions sur des sujets que je n’avais pas eut d’aborder durant l’année. Faire un dernier cours qui leurs feraient plaisir.
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Elsy Lullaby
Ven 21 Fév - 20:35
Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.
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C’était le dernier cours d’histoire ancienne de l’année et l’un des derniers cours, plus généralement. Ce soir les étudiants allaient sortir profiter de la vie, profiter de l’alcool. Parce que ce soir, à dix-huit heures, ils seraient libres pour plusieurs mois. La jeune femme avait un peu de mal encore à réaliser ce qui se passait aujourd’hui. C’était la fin de sa troisième année, la fin de ses études à Paris aussi, elle l’espérait. Partir à Lyon, ce serait sûrement la meilleure chose qu’elle avait à faire. Mais c’était une étape. L’entrée en master, la nécessité de produire un master de recherche sans savoir quel professeur pourrait la chapeauter car elle n’en connaissait pas à l’université de Lyon… elle serait la petite nouvelle, un peu larguée donc. Pas très rassurant. Mais pas le choix. Ou elle ne se donne pas le choix.
Le cour est calme. Le professeur Oulanov, peu à peu, redevient l’homme agréable qu’ils ont connus en début d’année. Tout le monde l’a vu. Elle aussi. Évidemment. Mais ça ne change rien à son problème. Ça ne change rien à ce qui s’est passé entre eux, à la manière dont l’homme l’a traité au lendemain de leur nuit, comme une paria, comme s’ils avaient commis un acte odieux. Qu’il redevienne agréable, c’était même dangereux pour son cœur. Dangereux parce qu’elle ne pourrait pas totalement tourner la page, elle, s’il redevenait l’homme courtois, agréable et intéressant qu’il était autrefois. Il avait été un connard, elle ne devait pas oublier ça et elle devait l’oublier lui, surtout. Parce qu’elle ne pouvait rien espérer de rien, qu’elle ne devait rien attendre.
Tout le monde piaille, questionne le professeur, aborde des questions qui n’ont pas été vu cette année. Lullaby observe les étudiants, la salle, son professeur, tout ce qu’elle ne verra peut-être plus à la rentrée. Et dans cette agitation, Damien attire son attention par une remarque. Léger rire de la part de la demoiselle, avant qu’elle ne retrouve son sérieux, s’intéressant de nouveau à son cours. La jeune femme passe une main dans ses cheveux, replaçant une mèche derrière son oreille avant de lever le doigt pour intervenir, attendant que le professeur lui donne la parole. Et elle se fend d’une réflexion sur le sujet abordé, soulignant un point occulté par sa camarade de classe.
Le cours se poursuit, la demoiselle croise et décroise ses jambes pour se réinstaller plus confortablement sur son siège au moment où, par hasard, le regard de son professeur est posé sur elle. La jeune femme soutient son regard, deux secondes, avant de replonger le nez dans son ordinateur.
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Maddy'n
Lun 9 Mar - 17:16
Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression. + Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.
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Je donne la parole à mes élèves pour le plus long du cours. Les laissant débattre, se corriger, échanger entre eux. Je ne suis là que pour temporiser les choses, empêcher le brouhaha de prendre le dessus dans l'amphithéâtre. Et partiellement de s’insulter entre eux, tant certains débats étaient virulents. Mais j’étais heureux de voir leur intérêt pour ma matière et mon enseignement jusqu’à la dernière minute. J’avais vraiment l’impression de mettre fin à quelque chose aujourd’hui. Ils n’étaient pas nombreux, mais parmi la promotion se trouvaient certains élèves que j’avais pu avoir en projet ou TD depuis leur L1, il y a presque trois ans maintenant, quand j’avais commencé à enseigner. Certains de mes premiers étudiants allaient être diplômés cet été, et ça me rendait heureux de savoir que j’avais participé à ça, à les aider à se construire intellectuellement. Un premier diplôme dans leur vie d’adulte, et pas le dernier pour beaucoup d’entre eux. On avait eut la liste des demandes pour l’aller prochaine, et j’allais retrouver une grande partie de ces étudiants en cours l’année prochaine, ce qui me faisait plaisir. Les accompagner encore plus loin dans leur quête du savoir.
Pourtant, dans ces listes, je n’avais pas vu le nom de Lullaby. Enfin, pas dans celles des premiers choix. De ce que j’avais entendu dire, elle tentait sa chambre dans d’autres universités, d’autres villes. Je crois que Lyon avait été évoqué en premier choix. Un choix sérieux et prometteur quand on connaissait leur université et leur programme dans le domaine. Aucun doute sur le fait qu’elle faisait le bon choix pour son avenir. De toute façon, vu son sérieux et ses capacités, aucun doute que ici ou ailleurs, elle s’en sortirait à merveille. Comme pendant le stage. J’étais quand même curieux de la voir sur le terrain dans quelques semaines. Elle aurait un dossier scolaire et professionnel exemplaire. De nombreuses portes pourraient s’ouvrir à elle après ses études si elle continuait dans cette voie.
Cinq minutes avant la fin du cours, je coupe le débat, remercie mes étudiants pour cette année, et les encourage pour l’avenir. Des mots rassurants et réconfortants, pour tout l'amphithéâtre, leur souhaitant le meilleur. Bien sur, je restais également à disposition, par mail pour ceux qui le voudrait, pour des renseignement pour le M1, les questions, et toutes autres choses d’un point de vue professionnel, mais pour cette année, c’était fini. Je libère mes étudiants les laissant quitter l'amphithéâtre, restant encore quelques minutes au bureau pour ceux qui voudraient encore quelques informations. Une fois vide, je le quitte à mon tour. Année d’enseignement terminée.
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Elsy Lullaby
Lun 9 Mar - 18:12
Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.
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Jour J
Le grand jour était arrivé. Celui du départ pour le stage archéologique en Grèce. L’excitation animait la demoiselle depuis des jours et dormir avait été particulièrement difficile cette nuit, malgré la nécessité d’être fraîche et dispose pour démarrer ce stage du bon pied. Dès trois heures du matin, il lui avait été impossible de se rendormir, si bien que la demoiselle avait finit sous la douche avant de prendre un bon petit déjeuner, quelque chose qui tienne au ventre. Sa mère l’avait traitée de folle en se levant aux alentours des six heures du matin, alors que la demoiselle ne tenait déjà plus en place, bien que l’avion décolle seulement à dix heures. Malgré tout, Lullaby était déjà prête pour partir à l’aéroport, sa valise dans l’entrée.
Dans les allées de l’aéroport, la jeune femme cherche son professeur, l’angoisse commençant à nouer son ventre en réalisant qu’elle allait devoir passer tout le vol en sa proximité, dans un espace on ne peut plus restreint. Elle serait coincée plusieurs heures à ses côtés, sans possibilité de trouver une porte de sortir comme c’était le cas dans son bureau, dans un couloir ou en amphi. Et pas moyen de prendre son téléphone pour meilleur ami, les règles de sécurité recommandant toujours d’éteindre les portables. En suivant le flot de ses pensées, la jeune femme se crispe légèrement sur la hanse de sa valise avant d’inspirer et expirer plusieurs fois en essayant une technique de relaxation, se persuadant dans un même temps que tout allait très bine se passer.
Apercevant le professeur Oulanov au point de rendez-vous, la demoiselle ralentie l’allure en notant que ce dernier est seul. Pas de traces de Martin autour de lui. Lullaby jette un regard à sa montre. Évidemment, elle est en avance. Joie. D’ici qu’il s’imagine qu’elle l’ait fait exprès… La jeune femme se morigène aussitôt que cette pensée irradie son esprit. Il avait tourné la page sur ce qu’ils avaient vécut lui, visiblement et elle se devait d’en faire autant de son côté. Son professeur ne chercherait probablement pas à analyser son avance ou interpréter celle-ci, tant tout ceci devait être pour lui de l’histoire ancienne, quelque chose de bel et bien finit. Il eut aimé qu’il en fut ainsi pour elle.
«- Bonjour Monsieur.» se contente-t-elle de le saluer poliment en arrivant à sa hauteur.
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Maddy'n
Mar 24 Mar - 19:28
Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression. + Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.
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Je vérifie une dernière fois mes packages.Vêtements pour plusieurs semaines, passeport, visa, document de l’université, conventions de stage, tablette avec plus de documents pour les fouilles, nécessaire de toilette, etc. Je repasse l’intégralité de la liste, dans l’ordre, check une nouvelle fois chaque élément. Si j’oubliais quelque chose, je pouvais oublier pour deux mois. C’était aujourd’hui que je partais pour la Grèce, en compagnie de deux de mes étudiants. Un stage pédagogique pour six semaines sur un site de fouille antique. Suivi de deux semaines de vacances supplémentaires sous le soleil méditerranéen pour ma part. Vérifications terminées, je ferme la valise et la boucle à l’aide d’un petit cadenas, dont je range la clé dans ma sacoche avec les essentiels pour le voyage. Je termine de me préparer, prévoyant des vêtements assez légers et décontractés pour le voyage. Un jean et un t-shirt, on était loin du style que j’arborais dès que j’allais enseigner, mais entre la nature du voyage, et la chaleur qui nous attendait en Grèce, j’étais parti pour ne pas vraiment me soucier de mon style vestimentaire pour les prochaines semaines. J’enfile une paire de sneakers, pose des lunettes de soleil sur mon nez, et j’étais prêt à partir.
Chaleur parisienne bien présente, je prends un taxi pour ne pas m’embêter à rejoindre l’aéroport avec les transports en commun. Bien qu’on soit loin des heures de pointes, es problèmes techniques avaient tendances à se multiplier avec la chaleur ambiante, et avec le manque de climatisation, cela pouvait vit devenir insupportable de voir son trajet être rallongé, même de quelques minutes. La valeur sûre était donc les taxis, et en plus, ça m’éviterait de devoir traîner ma valise, un poil plus lourde que ce que j’aurais pensé. Valise dans le coffre, sacoche avec moi, je monte à l’arrière du véhicule et me laisse conduire jusqu’à ma première destination. Environ quarante minutes de route avant d’arriver à l’aéroport Charles De Gaulle. Je règle la course, remercie mon chauffeur et déambule à l’intérieur du terminal, téléphone à la main, valise dans l’autre, à la recherche de mes étudiants. Qui, vu l’heure, n’arriverait pas avant encore un bon quart d’heure je pense. Je m’installe sur un banc, profitant d’être seul pour envoyer quelques photos à mes amis, ou ma famille, qui étaient au courant de ce voyage, et curieux. Surtout mes amis, quand ils avaient su qui faisait parti des étudiants que j’emmenais avec moi.
J'attends sagement l'arrivée de mes étudiants au point de rendez-vous. Bien sûr, dans ma bonne chance la plus totale, Lullaby est la première à arriver. J'avais beau me sentir moins mal à l'aise en sa présence depuis plusieurs semaines, je restais tout de même prudent lorsque je me retrouvais seul avec elle. Je ne sais pas pourquoi, j'avais l'impression que la barrière que j'avais à nouveau érigée entre nous était fragile. J'aurais donc apprécié que Martin arrive avant elle, ou à défaut, qu'ils arrivent en même temps. Mais malgré ma déception, j'accorde un sourire à la jeune femme tout en la saluant. « Bonjour Lullaby. Prête pour votre première expérience sur le terrain ? ». Malgré ma gêne, j'essaye de me montrer amical, rassurant. À partir d'aujourd'hui, j'étais également son tuteur, et c'était aussi à moi de l'aider à faire en sorte que ce stage se passe pour le mieux. Quelques minutes de plus à attendre, et Martin nous rejoint à son tour, que je salue avec la même sympathie que Lullaby. Équipe au complet, nous commençons à nous diriger vers les zones d'embarquement après avoir enregistrés nos bagages.
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Elsy Lullaby
Mar 24 Mar - 21:43
Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.
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La jeune femme hoche la tête en guise de réponse comme son professeur demande si elle est prête pour sa première expérience sur le terrain. À vrai dire la demoiselle n'a aucune envie de lui faire la conversation. Il ne pouvait pas… il ne pouvait pas s'amuser comme ça avec elle. Il ne pouvait pas être un amant incroyable une nuit puis un connard de première dans sa manière de se comporter par la suite pour finalement faire comme si de rien n'était. Il ne pouvait pas espérer qu'elle ait pour lui autant de considération qu'autrefois. Et dans un même temps c'était stupide de lui en vouloir autant. Ça n'était qu'une affaire de sexe. Et de maladresse par la suite. Une maladresse qui, dans sa tête toutefois, associait son enseignant au mot connard. Que la nuit s'achève était une chose. C'était normal. Qu'il la fasse de sentir coupable par la suite, par sa manière de se comporter avec elle, en était une autre. Et pourtant elle n'était même pas certaine que ce qu'elle lui reprochait. C'était compliqué dans sa tête. Dans son cœur également.
Oui elle est prête. Depuis des semaines. Et dans un même temps la demoiselle appréhende un peu ces… six semaines. Parce qu'il sera là. Évidemment ça ne pouvait pas être un autre professeur qui chapeaute le projet non. L'idée qu'il soit dans les parages tout ce temps là laissait sans une certaine appréhension. Le voir c'était ne pas encore pouvoir passer à autre chose. Ne pas encore pouvoir tout à fait tourner la page et pourtant elle en avait besoin. Elle le devait. Elle se le devait, surtout. S'installant à deux places de lui, l'étudiante se perd dans son téléphone, essayant de ne plus lui accorder d'attention. Et pourtant alors qu'elle se perd dans un ouvrage dématérialisé, l'image de son professeur en jean t-shirt lui apparaît. Elle soupire en le chassant de ses pensées. Ce serait fini après l'été.
Comme Martin arrive après quelques minutes passées à ignorer l'autre, le petit groupe prend la direction de l'enregistrement pour confier leurs bagages à l'équipe avant de rejoindre la zone d'embarquement de l'aéroport où la demoiselle profite du temps qu'ils ont encore pour faire un tour au duty free, achetant quelques confiseries à glisser dans son bagage main pour le voyage, avant de rejoindre les deux hommes assis plus loin pour attendre le décollage. Bientôt une voix appelle les passagers du vol à destination d'Athènes et le petit groupe se lève alors pour rejoindre le tarmac et prendre finalement place dans l'appareil. Martin à côté d'elle, leur professeur de l'autre côté de l'étudiant, le regard de Lullaby se perd par le hublot alors que l'avion commence ses manœuvre, rejoignant bientôt le ciel pour un peu plus de trois heures de vol.
La chaleur est accablante en arrivant à l'aéroport Athénien un peu après 13:00, pour ne pas dire étouffante. Une chaleur sèche comme elle n'en a jamais connu auparavant. Et pourtant elle oublie bien vite ce désagrément, happée par le paysage, par les gens. Mais une voix la rappelle à la réalité alors qu'une voiture les attend pour rejoindre leur lieu de séjour, poser leurs affaires et se poser un peu avant de passer aux choses sérieuses.
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Mer 1 Avr - 20:37
Lev A. Oulanov
J'ai 28 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis professeur d’Histoire des Civilisations Antiques et d’Archéologie et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même si mes parents commence à me mettre la pression. + Sa famille n’est pas sa famille biologique + Il lui manque un rein + Il est allergique à la noix de coco + Il parle de nombreuses langues, notamment celles qui n’existent plus.
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Bagages enregistrés, nous continuons poursuivons notre progression, passant les différents postes de sécurité et douanes avant d’arriver à la zone d’embarquement. Je me laisse tomber sur un siège, laissant la liberté à mes étudiants de faire de même ou de faire quelques emplettes pour le vol dans les duty free. Pour ma part, ce n’était pas nécessaire. J’avais avec moi tout ce qu’il me fallait pour tenir le temps du vol, que ce soit d’un point de vue nutritif ou psychologique. Et puis, trois heures vingt minutes de vol, ce n’était pas la mort, surtout si comme moi, on avait beaucoup voyagé pendant ses études ou sa jeunesse. J’avais connu des vols bien plus longs et celui-ci faisait sans soucis parti des vols courts dans mon esprit, alors je n’aurais aucune difficulté à m’occuper d’une façon ou d’une autre, qu’importe l’attitude des étudiants à mon égard. Qu’ils me parlent ou non, comme ils le faisaient un peu actuellement, ne changerait pas grand chose. Même si à un moment ou un autre, j’allais bien devoir réussir à communiquer avec eux.
Haut-parleurs qui grésillent, annonçant l’ouverture de notre porte d’embarquement. Nous nous levons et ensemble, présentons nos cartes d’embarquement à l’hôtesse afin de gagner le tarmac, seulement pour quelques minutes, et après ça, l’avion. Rangé trouvée, nous nous y installons, Lullaby proche du hublot, moi au niveau du couloir et Martin entre nous. Une disposition qui avait peu d’importance, mais vu comment la jeune femme était fermée ces derniers temps, nul doute qu’elle devait préférer cette organisation. L’avion se remplit aussi vite que possible, et rapidement, nous avons le droit aux consignes de sécurité, puis au décollage. Tout l’appareil se met en route, semblant à la fois si lent et pourtant si rapide. Trois bonnes heures de vol, pendant lesquelles je m’occupe majoritairement un livre à la main, à parcourir les mots encrés sur le papier.
L'atterrissage est annoncé, sans que le temps passé dans l’habitacle ne me paraisse si long. Le débarquement se fait, d’abord nous, suivis des bagages que nous récupérons lentement, permettant ainsi à la zone d’arrivée de se vider doucement mais surement. Voiture et chauffeur à disposition pour aujourd’hui, bien qu’il s’agisse en réalité d’un collègue, nous sommes chaleureusement accueilli à Athènes. Notre première étape se fait à l’appartement où logeront les étudiants. Pour ma part, j’avais opté pour une villa un peu plus à l’écart de la ville, malgré les propositions de logement de la part de mes confrères méditerranéen, afin de décompresser après mes journées de travail, mais également, car je comptais séjourner ici jusqu’à la fin des vacances. D’autant plus que je prévoyais la visite de quelques amis dans les huit semaines à venir.
Les affaires déposées pour les étudiants, nous sommes conduits au site de fouilles. Il n’était pas vraiment question de travailler aujourd’hui, mais seulement de présenter le reste de l’équipe à Lullaby et Martin, et également de les laisser se familiariser un peu avec le site. Nous remontons en voiture avec mon confrère, avec qui je discute dans un anglais presque parfait, mon accent russe ressortant beaucoup moins qu’en français. Une fois sur le site, je laisse mes étudiants se présenter à mes confrères, que je salue également d’une poignée de main, en reconnaissant certains des précédentes fouilles auxquelles j’avais pu déjà participer. La visite des lieux se fait, avec beaucoup d’explications, qui seront surement répétées dans les jours à venir. Aujourd’hui n’était qu’une introduction.
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Elsy Lullaby
Mer 1 Avr - 22:48
Lullaby Alexander
J'ai 21 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en histoire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. Elle adore le patinage artistique * Elle fait des études par obligation, à cause de ses parents. * Elle a un coup de coeur pour un de ses professeurs, le professeur Oulanov.
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Première étape, aller poser leurs affaires dans l'appartement qui leur est réservé pour la durée du stage. Et si la demoiselle va devoir cohabiter avec avec Martin, elle a au moins le soulagement de constater que leur professeur ne logera pas avec eux. Où, elle n'en sait rien. Mais comme la voiture vient de les déposer à l'appartement, le professeur Oulanov ne décent pas, laissant ses étudiants seule le temps de s'installer, lui-même devant certainement aller prendre ses quartiers.
"- C'est top, l'appartement est sympa !"
Bee hoche la tête face à l'enthousiasme de Martin. A vrai dire, l'appartement était... tout ce que l'on peut attendre qu'un appartement. Basique. Légèrement emprunt du style grec mais moins que la demoiselle n'aurait put le penser. Il serait confortable, mais pas le genre d'endroit qu'elle aurait choisit elle-même pour un séjour, même si la résidence dans laquelle ils étaient hébergés avait quelques bons points. Elle aurait choisit quelque chose d'un peu plus marqué par l'architecture typique de la ville. Mais soit.
"- T'as vu en plus y'a une piscine."
La demoiselle lui accorde un petit "mhh" avant de prendre la direction d'une chambre, décidant que ce serait la sienne pour la durée du séjour. Vidant ses valises, la jeune femme se dépêche tout en surveillant l'heure, de sorte à ne pas faire attendre leur enseignant lorsque la voiture allait revenir. Ils devaient se rendre sur le chantier pour faire une première rencontre avec l'équipe, aujourd'hui. Lullaby avait hâte de découvrir les lieux... et peu envie de se faire remarquer le provoquant le retour de leur trio. Quand la voiture revient, elle est donc la première dehors, Martin sur les talons. S'installant dans le véhicule, le trajet jusqu'au champ de fouille se fait dans le calme, les étudiants écoutant leur professeur discuter, en anglais, avec leur guide.
L'arrivée sur le site est l'apothéose de la journée, naturellement. Les choses sérieuses qui commencent et bien vite on demande aux étudiants de se présenter. Martin commençant, la demoiselle prend rapidement la suite avant qu'on ne leur fasse visiter le site, leurs yeux ne sachant plus où donner de la tête, tandis qu'ils reçoivent une multitude d'informations. Bee essaie de tout enregistrer en se promettant de tenir son journal de bord à jour tout les soirs pour ne rien oublier. Elle le ferait dès qu'ils rentreraient, après la visite. Mais une voix la sort de ses pensées.
"- Dis Lulla, ça t'dirait qu'on aille prendre un verre après ? Fêter notre arrivée, tout ça..."
La concernée relève la tête vers Martin. Il n'avait pas vraiment dit cela ? Surprise du jour, découvrir que Martin pouvait sortir prendre un verre. Lullaby l'avait toujours vu comme un élève hyper sérieux et il ne lui semblait pas qu'il soit du genre à sortir. Apparemment elle se trompait ou la sortie du cadre scolaire pouvait changer un homme.
"- J'suis désolé Martin, j'suis un peu fatiguée, je préférerai me coucher tôt." lance la demoiselle en espérant esquiver ainsi l'invitation. "- Aller fait un effort, juste un verre et on rentre" insiste-t-il.
Elle pourrait peut-être dire oui, Lullaby, pour lui faire plaisir au moins. Mais elle n'avait pas envie de sortir, sentant déjà que la fatigue allait s’abattre sur elle sitôt qu'elle aurait posé les fesses dans la voiture... Et puis elle ne sortait plus. Plus depuis qu'elle avait prit des cuites dans l'unique but d'oublier le professeur à deux pas, en train de suivre la visite avec eux. Si quelque chose était prévu avec l'équipe elle ferait peut-être bonne figure. Mais une sortie en tête à tête ne la tentait pas des masses. Et quelques espoirs fussent ceux de Martin, elle ne voulait pas les motiver de quelque façon que ce soit.
"- Non désolé Martin, une autre fois peut-être. Mais vas-y toi."
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