J'ai 19 ans et je vis à Shelili,capitale du Royaume de Khamsin. Dans la vie, je suis Princesse, seconde dans la lignée et je m'en sors à peu près bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée par la volontée de mes parents et je le vis plutôt mal. Lysandre, n’ayant pas le poids de la future couronne sur les épaules, a toujours bien profité de son statut de cadette. Là où Daphnée se devait d’être parfaite, les frasques de la plus jeune passaient à peu près. L’étau se resserre d’années en années, la guerre meurtrière et éternelle qui fait rage à leurs frontières n’enclin pas ses parents à lui laisser la bride sur le cou. Néanmoins, ils l’ont laissés libre de poursuivre ses propres centres d’intéret. C’est ainsi qu’en plus des arts de l’étiquette et de la diplomatie, auxquels elle est assez peu réceptive, la Princesse a eu pour maitre d’arme un ancien guerrier choyé par les soldats du château pour sa bravoure au combat. La situation s’est compliquée pour la jeune femme lorsque sa sœur atteint ses vingt ans. Décidés à marier les deux princesses, de manière à prolonger la lignée royale sans héritier mâle, les propositions n’ont pas tardés à affluer. Si Daphnée a embrassé ce futur avec enthousiasme, ce n’est pas le cas de sa soeur qui jusque là a refusé tout prétendant. Jusqu’à provoquer la colère royale de son père qui a décidé qu’elle convolerait en même temps que son aînée au printemps de ses vingt et un ans. Il reste donc un peu moins d’une année à Lysandre pour faire changer d’avis son père. Et le convaincre qu’elle est tout à fait capable de mener les hommes à la Guerre, tout autant que ses maréchaux. Refus absolu.
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L'orage de leurs colères s'éloigne, leur permettant de retrouver une harmonie à laquelle ils aspirent tous les deux. Lysandre découvre qu'elle n'aime rien tant que le regard adouci, à la tendresse si perceptible qu'Alexander pose sur elle. Pour ces instants où elle se retrouve presque dans ses bras, Lysandre ne craint plus rien, pas même l'irritation de Leodagan. Elle doit aussi avouer qu'elle aime l'éclat de surprise amusé filtrant dans le timbre de son prince lorsqu'il réalise que sa cavalière est loin d'être aussi ignorante de leurs coutumes que ce qu'il pensait. Le prendre au dépourvu lui arrive si peu qu'elle savoure ces quelques instants de malice. Elle incline la tête en arrière, reposant quelques breves secondes sa nuque contre son torse, pour un murmure à lui seul destiné. -Je préferais que tu viennes avec moi les découvrir... peut être d'ici quelques mois... lorsque les tensions entre nos nations se seront apaisées....
Elle a parlé trop vite, ne prenant pas en compte les enjeux politiques d'une telle reverie. Mais ce soir, elle aimerait croire que rien ne leur est impossible. Qu'ils puissent tout accomplir, tant qu'ils sont ensemble. Et ce serait probablement le seul moment où un tel voyage serait réalisable. Avant que son manteau de prince ne prenne les couleurs Royales. Une fois sur le Trône, ce voyage ne saurait plus avoir lieu. Mais juste avant? Elle chasse ce mirage et ouvre son coeur au Prince des Glaces, lui livre ses craintes et ce qui la tracasse réellement. Et l'explication d'Alexander reste trouble, à l'image de la situation entre les deux empires. -Et si je venais à m'enfuir, c'est toi qui viendrais me rechercher? -Son ton est badin, et quelques instants sa main presse la sienne, lui indiquant qu'il n'y a rien de sérieux dans ces taquineries. -Non, je comprends et je n'ai pas l'intention d'agir aussi follement, tout autant que toi, la fin de ces conflits sanglants me tient à coeur. Je ne mettrais pas en danger les pourparlers, tu as ma parole. -Une note sérieuse a teinté son ton. Princesse de Khamsin et non jeune femme qui déplie ses premières griffes de féminité. -J'espère que nous auront le temps de parcourir un peu ta cité avant l'arrivée de mon Père.
Qui mettra un terme définitif à cette liberté au gout nouveau pour Lysandre. Déjà contraint de concéder la défaite de Khamsin, envisager une entente cordiale sera impensable pour le Roi du Sud. Non, il entendra qu'elle respecte une distance avec ses hotes. Cette fois, elle ne le regarde pas alors qu'il évoque les sentiments qui peuvent animer sa mère. Le simple fait que la Reine puisse la considérer comme épouse pour son fils ainé lui donne à nouveau le vertige. Lysandre n'est absolument pas prête à envisager un tel engagement. C'est naturellement que le sujet en vient à Yéléna, tant les deux sont liés. Sa maitresse. Confirmant le point de vue la souveraine et non les espoirs de son Père. La ligne des épaules de Lysandre se détend à l'affirmation et la sincérité qui perce dans sa voix. Elle aurait pu accepter la ravissante blonde à son bras à son arrivée à la Citadelle. Beaucoup moins bien depuis le baiser qu'ils ont échangés. Néanmoins, elle aurait repris une attitude toute protocolaire entre eux si Alexander avait reconnu un moment d'égarement en sa présence et affirmé le statut de la duchesse. Il n'y aura aucune réaction effarouchée de la part de la Princesse quand il lève tout doute sur la présence féminine au creux de ses bras et de sa couche. Les hommes ont toujours eu une plus grande liberté que les femmes dans le domaine charnel. Quelque soit le royaume, visiblement.
-Toi? Difficile à vivre? Je n'ose à peine y croire, choisit elle de répondre, préférant la voie de l'humour plutot que de lui donner la moindre porte sur la course de ses pensées. -J'espère que vous parviendrez à trouver un équilibre différent. Il est absolument impensable qu'elle même ne soit plus vierge à la nuit de son mariage. Le scandale qui en résulterait aurait des conséquences telles que Lysandre n'ose pas imaginer un tel déroulement. La honte et opprobre dont elle serait assassinée seraient impitoyable. Aucun homme ne subirait ce genre d'humiliation, là où une femme s'y expose si elle choisit de suivre ses propres désirs. Le badinage est à peine toléré en dehors des prétendants soigneusement sélectionnés par la Couronne. Daphnée est tombée profondément amoureuse depuis l'adolescence du fils d'un plus haut conseiller du Roi, et le sentiment est totalement réciproque, promettant pour la future Reine de Khamsin une union lumineuse et solide. Lysandre a toujours détourné ce genre de conversation avec ses parents, n'ayant aucune envie de songer à des épousailles et encore moins avec l'un des hommes proposés. Le trouble qu'elle ressent pour Alexander, son désir profond de passer du temps avec lui, les émotions intenses qui l'ont étreint à leur baiser détruisent cet équilibre fragile. Elle n'avait jamais ressenti cet élan pour personne.
Le froid l’atteins et pourtant, elle ne le ressent plus qu'à peine. Ses paroles réchauffent son ventre et allument une étincelle dangereuse au creux de son ventre. Ce qu'il lui offre sans détour va bien au delà d'un baiser et le frisson qui la parcourt alors est d'une violence peu commune. Amour et Désir. Lysandre se connait encore trop peu pour pouvoir affirmer ses sentiments avec autant de certitudes et se refuse à le faire tant qu'elle ne sera pas absolument certaine d'en penser jusque l'âme chacune des syllables. Rien d'autre ne peut leur faire honneur. -Alex... tu ne t'es pas dit que j'avais partagé cette peur? Je... laisse moi du temps... Mais notre baiser... je ne peux pas l'oublier, mon Prince. La chaleur de tes lèvres ne me quitte plus... et te voir te détourner comme ca... a été douloureux. Je... je n'avais jamais connu cela avant. -Non. Ce n'est pas la première fois qu'elle embrassait un homme, mais ces baisers étaient l'expression d'une curiosité adolescente qui n'avaient aucune commune mesure avec cette attirance palpitante qu'elle ressent pour lui.
Il l'enlace, ses bras se refermant sur sa taille et ses mains nouées sur son ventre. Et cette fois, elle n'a aucune hésitation à se fondre dans son étreinte. Partagée entre l'émerveillement que leur offre le ciel et les échos de son amour pour elle. Dangereux. Tellement dangereux. Khamsin ne lui pardonnera pas d'avoir céder aux charmes du Nord. Pourtant son pays et son devoir lui paraissent si loin... C'est sans doute pour cela qu'elle exprime son envie de rester plus longtemps avec lui. Faisant fi de la volonté royale qui se rapproche à chaque heure et qui viendra bientot ramener sa fille dans son poing de fer. Et il pourra compter sur le soutien du père d'Alexander, au moins sur ce plan précis, sans la moindre reserve. Aucun des deux n'aura la moindre satisfaction à voir leurs enfants ainsi intime. Pourtant, elle sait l'amour Agamemnon éprouve pour son feu follet de fille cadette est réel, solide. Cependant, les principes de celui ci sont inflexibles. -Il y aura des obstacles, tu le sais. -Mais Lysandre refuse de les laisser obscurcir leur soirée. Et soudain, la prévision d'une audience matinale avec lui est bien loin de lui glacer le coeur comme quelques heures plus tôt. Elis les interrompt et vient les libérer pour la danse à venir. Déjà les parents d'Alexander rejoignent la piste dégagée puis la jeune femme pose sa paume dans celle du Roi à Venir. Ils n'ont jamais dansés ensemble, il n'y a pas eu la moindre répétitions. Elle ne connait pas exactement les pas qui ne sont pas ceux des danses pratiquées en Khamsin.... et pourtant, pourtant, elle se laisse guider par le jeune homme et ses gestes s'accordent au sien dans une féerie légère et évidente. Elle tournoie et virevolte à son bras, le contraste bleu acier de sa robe renforcé par les teintes sombres de la tenue d'Alexander. Pour un temps, elle oublie tout. Il n'existe plus que la symphonie et les mains du Prince à sa taille et à sa paume. Chaque figure devient une évidence, un accord entre eux. Ils se répondent et se correspondent. Le sourire de Lysandre rayonne alors que ses prunelles chataignes sont plongées dans les icebergs de son partenaire. Elle percoit à peine qu'ils sont rejoints par les frères cadets et leurs compagnes, qu'elle n'a encore qu'à peine croisé. Entre les bras d'Alexander, l'Hirondelle étend ses ailes chatoyantes. Ses mèches brunes finissent par s'échaper de la coiffure soigneusement crée par Euphrasie et viennent chatouiller sa nuque, sans que la couronne d'argent ne menace de glisser. Elle a le temps d'un instant de soulagement à ne pas devoir danser avec Leodagan. Ce serait au dessus de ses forces alors que son fils renforce son choix de lui imposer l'exotique étrangère. Les mélodies se modifient, les accords aussi sans qu'ils ne paraissent en avoir conscience. Et si jamais elle se trompe, il a tot fait de rattraper son erreur , se dévoilant tout aussi habile dans ce domaine qu'avec une épée dans les mains.
Quand les musiciens tarissent peu à peu leurs instruments, ce n'est qu'à ce moment que la Princesse prend conscience de la soif qui parchemine sa gorge. C'est sans quitter les cotés d'Alexander qu'elle attrape au vol deux coupes de vin qu'un des derniers serviteurs offraient aux rares convives encore debout. Offrant la première au jeune homme, Lysandre savoure pleinement la sienne alors qu'ils parcourent les coursives quasiment désertes jusqu'à ses appartements. Son pas est plus languide, plus serein et malgré l'heure tardive, elle ne ressent aucune fatigue. Ils s'immobilisent devant la porte et c'est un pincement de regret qu'elle éprouve à l'idée de se séparer de lui malgré le fait qu'ils aient passé la soirée sans se quitter. Sa main tressaille au contact de ses lèvres. Un sourire lumineux qu'elle lui offre à son ressenti sur la Fête qu'ils viennent de vivre. -Je suis heureuse d'avoir pu la vivre avec toi!
Non. Décidement, elle n'a aucune envie de le voir s'éloigner pour rejoindre ses propres quartiers, sans être certaine de la manière de le retenir. Il se rapproche d'elle et son souffle s’accélère à sa proximité. Il achève de la troubler avec son aveu d'une puissance qui lui fait tourner la tête. Ses lèvres se joignent aux siennes et cette fois, sa magie reste endormie. Ne ressentant pas le besoin de les protéger de quoique ce soit. Ce soir, à cet instant, être dans ses bras lui semble légitime. Sa main libre enlace sa nuque, le retenant contre elle, l'attirant plus étroitement contre elle. Juste... juste sa présence avec elle. Le reste est tellement secondaire. Lysandre a l'impression d’être à sa place. Sa bouche s'éloigne de lui, à peine. Sans le quitter des yeux, elle les fait reculer. Sans séparer sa main liée à la sienne, elle trouve la poignée de la porte et la fait jouer. C'est ensemble qu'ils pénètrent dans le petit salon qui précède sa chambre, alors que le battant de bois ne tarde pas à se refermer sur eux, les rendant à une intimité qui n'appartient qu'à eux.
Il n'y a aucunes chandelles dans la pièce sinon les petits lampions qui finissent de bruler sur l'appui de fenêtre, et les lueurs chaudes des flammes qui dansent dans la cheminée, attention des serviteurs qui ont rallumés l’âtre avant de se coucher. S'assurant que les quartiers de la Princesse ne seront pas glacials à son retour. La semi pénombre se teinte d'ocre et d'oranges plus intenses selon les bûches qui se consument. La nuit s'est invitée plus profonde en l'absence de la lune. Ils ne vont pas loin. Lysandre a relevé la tête vers lui, et sa main qui avait quitté sa nuque trouve refuge à l'angle de sa taille. Pendant quelques secondes, la jeune femme se laisse subjuguer par la force tranquille qui émane de lui, par son caractère d'un calme qui dissimule bien mal ses mouvances intenses. Elle devrait le laisser partir. Une bribe de raison lui intime de lui souhaiter une douce nuit et d'en rester là. Lysandre ne parvient pas à l'écouter. Elle revient contre lui, avec un peu moins de timidité -Reste encore avec moi. -Folie. Folie. Pensées qu'elle fait taire en joignant ses lèvres aux siennes dans 'un baiser bien plus ardent. Bien plus passionné. Ses doigts froissent sa chemise quand elle fait un pas vers lui et qu'elle se raccroche à lui. Ses veines charrient une mélodie rougeoyante qui l'attire à lui. Un soupire plus sombre lui échappe, mourant à leurs lèvres jointes. L'éveil du désir est une force irrepressible et Lysandre n'y fait exception. Sa bouche s'ouvre sous la sienne, approfondissant l'apprentissage de ses lèvres, dardant un bout de langue entre la barrière de leurs dents. Elle tremble entre ses bras, oiselle se départissent de sa timidité et de sa retenue naturelle. La jeune femme pourtant se retient encore de faire courir ses mains sur lui, attendant un signe de lui qui la libérerait de ses hésitations.
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Calville
Jeu 11 Avr - 19:48
Son Altesse Alexander d'Isnar
J'ai 30 ans et je vis à Isnar, Capitale du Royaume du Nord. Dans la vie, je suis Prince Héritier du Royaume et Frère ainé d'une fratrie de 3 . . Comme tous les membres de la famille Royale, je possède la capacité de manipuler l'Eau sous toutes ses formes mais aussi et plus étonnement le feu, élément privilégié de nos ennemis du Sud. Je suis le gardien de la Cité d'Argent, et commandant des Soldats du Nord .Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt Bien. Je peux profiter des charmes de ces demoiselles, mais je n'ai jamais voulu m'engager, la protection de mon Royaume et de mon peuple étant plus important que tout. Je prends très à cœur mon rôle d'héritier, de conseiller de mon Père le Roi. Contrairement à mon frère cadet, je ne vers pas dans la poésie, mais dans les armes. Je passe la moitié de mon temps sur les champs de bataille. Informations supplémentaires ici.
- Si tu t'enfuyais jolie princesse de Khamsin oui, je viendrais te chercher moi-même et tu aurais à subir mon courroux. Le ton semblait sérieux, mais tournant le visage vers elle, un sourire se dessinait sur ses levres illuminant son visage. Il rirait moins si l’idée lui prenait vraiment de faire ce caprice ou de simplement tenter de partir de la Cité, mais il espérait vraiment ne pas avoir à courir dans la foret pour chercher une femme qu'il aurait du mettre en geôle sans hésiter. Ca serait une fin définitive entre eux, sans retour possible. Elle serait jeté en geole et attachée. – Je note ta parole Lysandre, et j’y prête particulièrement attention, je sais que tu ne reviendras pas dessus. Comment en étaient-ils à venir parler d’aussi sérieuses choses alors que la fête des Lumières étaient justement faite pour ne plus penser à leur situation critique. Les affaires sérieuses attendraient demain .. ou après demain. Pour l'heure il discutait avec elle, livrant son coeur aux jugements du Sud sur son comportement.
- Je n’ai réfléchis à rien après ce baiser, je crois que pour la première fois de ma vie, j’ai été submergé par quelque chose que je ne comprenais pas, face à toi ennemie du sud, j’avais failli, j’avais cédé et j’avais aimé céder. Cela m’a tellement bouleversé, que j’ai fuis face à toi et à ces sensations nouvelles en moi. Un baiser est un baiser je l’ai toujours vu ainsi, mais le nôtre surclassait tout ce que j’avais pu connaitre. Vagues excuses d’un prince n’ayant pas réussi à assumer cette échange charnel qui les avait envahi au point même que leurs pouvoirs s’étaient étendus autour d’eux pour les protéger du monde extérieur. Ce genre de baiser aussi intense n’existait pas pour lui, n’avait jamais existé, et comment s’avouer qu’il était tombé simplement amoureux de leur ennemie prisonnière de la Cité. Improbabilité criant évidence à la vue de leurs corps blottis l’un contre l’autre à s’émerveiller devant le festival des Lumières.
- Des obstacles, c’est peu dire , douce Princesse du Sud, si nous tentons de rester ensemble, nous aurons à nous battre, te sens tu d’un autre combat que nous ne sommes pas certains de gagner. Je sais que je combattrais jusqu'a la mort pour toi. Mais je pourrais comprendre ta crainte. Je ne t'obligerais jamais à rien Lysandre. Pas meme pour moi, pas meme si j'en meurt de tristesse
Il ne se fait aucune illusion sur ce qui arrivera une fois les fêtes passées, remontrances, interdictions, meme avec tout le soutien de sa mère, il sera difficile au prince de continuer à badiner avec Lysandre sans subir le courroux d’un père qui cèdera sa place de roi sous peu. Sans compter l’arrivée prochaine du père de Lysandre, si la jeune princesse n’est pas hait en ces lieux, ce n’est pas le cas du père qui a maintes fois combattu les armées du Nord. Tellement d’obstacles surgiront, la jeune princesse ne devrait pas à supporter les véhémences de deux pères ennemis. L’idée de l’abandonner avant que tout cela n’aille trop loin entre eux le traverse un instant, l’espace d’une seconde où il ne veut infliger douleurs à celle qui est entre ses bras. L’illumination de la Cité au feu ardent d’un ciel magique avant qu’ils ne soient conquis tous les deux par des pas de danses aux accents du Nord. La légèreté de leurs pas est un ravissement, la douceur de leurs mouvements un tel changement par rapport à la dureté des combats, regards tendres fixés l’un à l’autre sans voir le temps passer, ne comptant ni les pas, ni la fatigue sous-jacente après des mois de déambulation dans tous le royaume. Elle est son ancrage, la seule qu’il regarde, à laquelle il fait attention, souriant à quelques faux pas qu’ils ont vite fait de rattraper, corps ennemis maintenus au plus près de la limite convenable pour deux peuples en pleine guerre
Lysandre le suis parfaitement, s’habituant en quelques pas à son rythme, Prince du nord et princesse du sud, couple improbable voici encore quelques jours, et pourtant en eux l’évidence que cela devait être. Sombre dans le silence douce musique, apaise les cœurs, et laisse les habitants reposer leurs âmes et leurs cœurs.
- Je suis heureux de l’avoir vécu avec toi , je pense que depuis bien des années c’est la première fois que je profite autant.
La nuit s’avance, la soirée se termine malgré les cœurs volontairement proches d’un couple qui chemin faisant se dirigeait vers la chambre de la jeune princesse. Pas un son ne les dérangeait dans leur étrange monde au lointain, fait d’une bulle dont on ne sait si elle va les porter ou éclater en morceaux. Un Chaste baiser s’échange avant qu’un autre beaucoup moins calme ne les surprenne. Il se laisse entrainer, il serait si facile de lui dire non, d’être un bon prince charmant sans aucune conséquence, mais comme elle il ne veut pas la laisser. Leur baiser prend un gout de passion, nulle amertume. Ses bras l’entourent, la gardant tel un précieux diamant contre elle, elle est plus que cela, ils sont plus que cela Ensemble. A nouveau emporté par ces lèvres aux accents fleuris du royaume du sud, ses mains abandonnent son visage glissant et se posant au creux de son cou, caresses indécentes qui trouvent équilibre en celles que la jeune femme fait courir sur son torse se figeant sur ses reins en princesse impérative de le garder près d’elle cette nuit. La proximité est terriblement attirante, pour tout homme auprès d’une femme aussi belle, et encore plus d’un homme découvrant l’amour entre ses bras.
- Non .. Non Lysandre. Nous ne pouvons pas, nous n’avons pas … pas le droit. Je ne peux pas te faire cela.
Cruauté terrible alors que leurs corps sont attirés comme des aimants, il revient à elle brusquement oubliant les quelques mots de raison prononcés une seconde auparavant, il l’aime, il a besoin d’elle, et qu’importe le reste, qu’importe les fautes, qu’importe ce qui se passera demain matin s’ils s’abandonnent l’un à l’autre. S’il parait de glace Alexander est un ici un brasier ardent de désirs pour celle qui a su conquérir son cœur. Prince du Nord tu sais ce qu’est l’amour physique, tu sais qu’elles seront les conséquences pour elle. Pas pour eux non, pour elle si quelqu’un découvre qu’elle n’est plus pure ? Raisonnable il se doit de l’etre pour eux deux, même si le rôle est difficile à tenir, le feu et la glace se battent en duel pour rester ou partir, aucun ne gagnera, ils seront perdant tous les deux. D’un regard bleu toisant avec toute la volonté possible au prince du nord, retrouvant sa fraicheur sans etre totalement de glace
- Je vais te laisser te reposer, la nuit est déjà bien avancée et qui sait ce que demain nous réservera.
La main redécouvre la joue soyeuse de la jeune princesse qui est illuminée d’ombre et de feu. Son regard se fait braise ardente, un dernier baiser se pose sur ses lèvres aux teintes de roses de printemps, plus doux et étonnement beaucoup plus sensuel. – Ne regarde jamais un autre homme de cette façon ou je me devrais de le passer par le fil de mon épée. *tendresse en lui souriant avant de se redresser, prêt à partir rejoindre sa propre chambre *
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Mioon
Mar 16 Avr - 18:00
Duchesse Yelena
J'ai 23 ans et je vis à Isnar. Dans la vie, je suis Duchesse et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma position et ma beauté, je suis la promise plus ou moins officielle du Prince Alexander et rien ne pourrait être plus cher à mon cœur. Informations supplémentaires ici.
Tandis que le calme était venu s'étendre le château pour une douce nuit succédant à la Fête des Lumières, un silence empli de calme s'était lui aussi installé, à peine troublé par quelques bruits de pas qui retentissaient parfois dans les couloirs. Une servante amenant quelque en-cas, un couple regagnant sa chambre, un garde effectuant sa ronde … et deux silhouettes qui semblaient s'affronter malgré une discussion tenue à voix basse. Un chevalier haut et blond faisant fièrement face à une Duchesse qui ne semblait pas décidée à renoncer à son idée.
« Je suis désolé, Duchesse, mais nous ne pouvons pas partir demain. Nous serions en effectif trop limité pour assurer votre sécurité, d'autant plus avec les meutes de loups qui ont été aperçues à proximité du domaine de Monsieur votre Père.
- J'entends bien, Yvan, et je comprends parfaitement vos réticences. Mais je ne peux pas rester au château plus longtemps, alors débrouillez-vous comme vous le désirez mais nous partirons demain matin. Le seul écart que je peux vous offrir, c'est de quitter les lieux en fin de matinée ou en début d'après-midi, mais je refuse de différer davantage mon départ. »
Lèvres qui se pincèrent, poings qui se serrèrent. Le dénommé Yvan n'était clairement pas d'accord avec la jolie blonde, et ce fut à l'issu d'un long soupir qu'il tenta à nouveau de plaider sa cause afin de la raisonner.
« Madame, je m'occupe d'assurer votre sécurité depuis que vous êtes enfant, et je comprends moi aussi les raisons de votre décision, mais je ne peux réellement pas y accéder. Aussi désagréable que cela puisse être pour vous, je vous supplie de reconsidérer toute cette situation. Dans deux jours, trois tout au plus, nous pourrons partir en toute sécurité, mais pas avant. »
Long, très long soupir. De la part de la Duchesse cette fois-ci, qui agita bientôt son doux visage en signe de dénégation. De cette dénégation lasse et fatiguée.
« Yvan … j'ai énormément de respect pour vous, mais … je ne peux pas rester ici. Et ce n'est pas qu'une simple histoire de fierté blessée, vous le savez. Alexander a passé la nuit de son retour avec moi pour mieux s'afficher avec cette princesse Khamsin deux jours plus tard, alors il n'y aura que mon départ pour calmer un peu les rumeurs qui enflent déjà. J'espère épargner à mon Père la honte qui va sans doute souiller notre nom … la honte d'être le Père de la putain royale … »
La catin du Prince, elle n'avait finalement été que ça. En tout cas aux yeux de tous, tandis que Alexander s'était offert son corps avant de passer la Fête des Lumières en compagnie d'une autre. Un Alexander qui n'avait certainement pas pensé à mal, mais il fallait tout de même admettre que son timing était absolument déplorable …
Si encore, ils s'étaient séparés puis qu'il avait attendu quelques semaines avant d'officialiser une relation avec une autre femme, les rumeurs auraient été moins véhémentes à l'égard de la duchesse, mais là elles n'étaient clairement pas tendres ! Baisée un soir, abandonnée deux jours plus tard. Si un homme pouvait faire ce que bon lui semblait à la matière, une femme se devait au contraire d'afficher des mœurs exemplaires, et Yelena ne savait que penser de son statut. Ancienne maîtresse du futur roi, il était de notoriété publique qu'elle n'était plus pure, et trouver un mari dans ces conditions n'allait donc pas être simple. Soit elle ne trouverait personne, soit elle trouverait quelqu'un souhaitant s'offrir les restes de Alexander par fierté … et sincèrement, elle ne savait pas quelle proposition était la pire.
Autant dire que dans ces conditions, la jolie blonde avait hâte de quitter Isnar pour quelques semaines, histoire de laisser les rumeurs se calmer, de ne pas causer davantage de torts à son père … mais aussi de digérer cette séparation. Parce que même s'il n'avait jamais été question d'amour entre eux, Yelena éprouvait toutefois des sentiments sincères à l'endroit du prince, et le voir dans les bras d'une autre femme n'était donc pas pour lui plaire. Surtout cette femme-là !
Autant d'arguments qu'elle n'avait pas eu à exposer à Yvan qui était suffisamment intelligent pour comprendre la situation lui-même, et l'homme posa bientôt une main réconfortante sur son épaule. Presque paternelle.
« Yelena, vous n'êtes pas la putain royale, et vous le savez très bien. Je comprends parfaitement que les rumeurs puissent vous blesser, certainement autant que le choix du Prince, mais ne laissez pas vos émotions mettre votre vie en danger. Je vais tâcher de rassembler une garde aussi vite que possible, et nous en reparlerons demain, après une bonne nuit de sommeil, mais je vous supplie de ne pas vous précipiter. D'accord ? »
Le sourire rassurant de Yvan, et le long soupir dépité de Yelena. La belle étirant bientôt ses lèvres en un semblant de sourire fatigué.
« D'accord … bonne nuit Yvan … et merci. »
Merci d'être là, merci de la protéger. Et après un nouveau sourire, l'homme quitta bientôt le couloir tandis que la blonde s'approcha de la fenêtre afin de contempler l'un des jardins en contre-bas. Son attention bientôt attirée par un bruit qui résonna dans le couloir derrière elle, dévoilant la présence de la Princesse Lysandre. Encore une qui avait un sens du timing absolument parfait …
« Et bien, il ne manquait plus que vous … j'imagine que vous êtes satisfaite. »
Son ton était acide, mais son ton était surtout blessé tandis qu'elle avait déjà détourné le regard pour ne plus avoir à la contempler. Finalement, Khamsin leur avait beaucoup arraché, et le Sud pouvait même se targuer d'avoir volé le fils du Nord.
"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité. Je suis une légende."
R. Matheson
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Mioon
Mar 16 Avr - 18:02
Alyxian
Je suis l'ombre, je suis la créature qui rôde dans l'obscurité, je suis la nuit et je suis ce cauchemar sans fin qui dévore ton âme un peu plus chaque fois que tu clos tes paupières. Mais après tout, la mort n'est-elle pas la plus belle de toutes les aventures ?
Dans le calme de la forêt d'Isnar, le Prince Alexander chevauchait. Avançant entre les congères enneigées et les bois tranquilles. Paysage blanc plongé dans une quiétude et une pureté sans fin, sans faille, sans même un bruit pour troubler cette atmosphère. De temps à autre, le vent venait agiter quelques branches tandis que les feuilles bruissaient alors, comme l'onde agitant la surface de l'océan en douceur.
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. »
Loin de la guerre et loin de l'agitation politique qui régnerait bientôt lorsque que le Roi du Sud arriverait, le futur monarque semblait s'offrir quelques instants de repos bien mérité, et rien ne venait gâcher cet instant. Ou alors juste ce froid – polaire et mordant – qui réussissait à arracher des frissons au Fils du Nord qui était pourtant habitué à tous les frimas du pays. Les hivers se suivaient sans forcément se ressembler, et celui-ci semblait vouloir les plonger dans la torpeur de la plus glaciale des températures. Bientôt, les arbres se couvriraient de givre, et les lacs viendraient se mourir dans une épaisse gangue de glace. Ainsi était l'hiver, sans pitié pour les faibles, mais toujours annonciateur du printemps qui suivrait bien un jour. Ainsi était l'hiver, un bijoux d'une pureté incomparable pour qui savait endurer le froid.
Juché sur son cheval et engoncé dans son manteau, Alexander parcourait ainsi les étendues assoupies de ses terres, et ce ne fut qu'au bout de très longues minutes qu'il put percevoir le hurlement d'un loup. Bientôt accompagné du cœur de dizaines de ses congénères. Tout autour de lui, la forêt parut aussitôt sortir de sa torpeur tandis que des ombres noires se glissèrent dans l'obscurité des fourrés, détalant à en perdre haleine pour mieux se précipiter sur une proie pour le moment invisible. Des grognements sonnaient déjà l'hallali, les fauves devaient sans doute être tenaillés par la faim. Malheur à la pauvre créature qui serait bientôt victime de leurs crocs …
Et puis, des chevaux hennirent avec terreur. Et puis, des cris de rage et de peur déchirèrent l'atmosphère.
Tout près du Prince, une troupe se retrouvait victime des mâchoires affamées, et ce fut en arrivant à la lisière de la forêt que Alexander put apercevoir une silhouette courir pour sauver sa vie. Une silhouette manifestement féminine malgré sa pelisse qui ne la protégerait sans doute pas très longtemps de cette meute de crocs.
« Cela fait tellement longtemps que j'entends parler de toi, mon Prince, que j'étais impatiente de te rencontrer enfin. »
Une voix calme, agréable, presque chaude. Une voix qui vint siffler à son oreille tandis qu'il venait d'être rattrapé par un autre cavalier. Femme dissimulée sous son manteau tandis que sa capuche de fourrure protégeait son visage, laissant à peine s'échapper quelques mèches brunes.
Un peu plus loin, la pauvre femme courrait toujours, et ce fut dans un cri de désespoir qu'elle glissa sur la surface gelée du lac. Les loups se ruant aussitôt sur elle, lui arrachant sa pelisse pour dévoiler les traits déformés par l'angoisse de Yelena.
« Pauvre Duchesse … rejetée par le premier des Loups d'Isnar pour finalement être dévorée par le reste de la meute. Elle n'a vraiment pas eu de chance. Et je crains qu'elle ne soit pas la seule à connaître un destin tragique puisque toi et ta promise semblez bien décidés à ne pas m'obéir. »
Le ton était détaché, les paroles étaient glaçantes.
Mais lorsque Alexander voulut s'élancer au secours de son ancienne maîtresse, son cheval ne bougea pas d'un pouce. Affectant une immobilité absolument parfaite, semblable à de la roche, tandis que le prince put se rendre compte que lui-même ne pouvait quitter sa selle. Condamné à admirer ce spectacle morbide tandis que Yelena se retrouvait désormais entourée par une dizaine de monstres affamés qui lui tournaient autour en un manège cruel.
"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité. Je suis une légende."
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Calville
Ven 26 Avr - 21:22
Son Altesse Alexander d'Isnar
J'ai 30 ans et je vis à Isnar, Capitale du Royaume du Nord. Dans la vie, je suis Prince Héritier du Royaume et Frère ainé d'une fratrie de 3 . . Comme tous les membres de la famille Royale, je possède la capacité de manipuler l'Eau sous toutes ses formes mais aussi et plus étonnement le feu, élément privilégié de nos ennemis du Sud. Je suis le gardien de la Cité d'Argent, et commandant des Soldats du Nord .Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt Bien. Je peux profiter des charmes de ces demoiselles, mais je n'ai jamais voulu m'engager, la protection de mon Royaume et de mon peuple étant plus important que tout. Je prends très à cœur mon rôle d'héritier, de conseiller de mon Père le Roi. Contrairement à mon frère cadet, je ne vers pas dans la poésie, mais dans les armes. Je passe la moitié de mon temps sur les champs de bataille.
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Parti, il était parti de la chambre de la jolie Lysandre, brisant une étreinte qui aurait pu etre charnelle. Homme que l’on dit sage, que l’on pense tout autant sérieux et qui , pour l’amour d’une ennemie du sud, bouleversait sa vie et son cœur entièrement. Lui-même ne se reconnaissait pas, il était temps de redevenir un peu moins romantique et de se reprendre. Adossé à la porte de sa propre chambre, il tentait de calmer son cœur qui battait à s’en briser la poitrine, et de laisser son esprit vagabonder loin de cette tentation aux saveurs du sud. Demain tout reprendrait une normalité flagrante, mais pour quelques heures encore il rêvasserait encore à ces sensations inédites, inoubliables. Il avait retiré ses habits d’apparat mettant simplement un pantalon pour dormir. Fenêtres ouvertes, il adorait sentir le froid glisser sur son dos dans ces brises hivernales.
Il s’était endormi avec toute la tranquillité que pouvait lui apporter cette fin de fête des lumières et simplement le bonheur qu’il ressentait au plus profond de lui à la présence de Lysandre qui se plaisait à bouleverser sa vie et son coeur. Sommeil apaisé, apaisant. La neige tombait sur ses songes. Sa respiration dans l’air frais de l’hiver le plus rigoureux subis par la Cité et ses environs tira une volute chaude, murmure de vie dans l’immensité de la forêt d’Isnar. Le calme du lieu l’apaisait véritablement, il était chez lui dans ces paysages hivernaux, reflets chatoyant de glace prit par les rayons d’un soleil glacial. Rien ne semblait vouloir réchauffer l’atmosphère. Malgré tout et le froid qui réussissait à le faire frissonner, il n’avait nulle envie de retourner à la Cité, sentiment de liberté profonde sans frontière, sans muraille, la forêt était à lui. Il ferma les yeux inspirant à pleins poumons l’air glacé ne pouvant retenir un sourire d’abandon de soi à la liberté.
Soudain la quiétude silencieuse du lieu fut brisée par des cris venant des fourrés plus loin devant lui. Cris perçants couplés à des hurlements de Loups. Le froid aurait-il poussé l’emblème d’Isnar à prendre à partie les voyageurs aventureux ? Il n’y avait pas à hésiter entre l’emblème de sa Cité et des vies humaines, les Loups pouvaient être de terribles adversaires, surtout affamés. Lançant sa monture vers l’origine des cris il s’en trouva déjà quelques hommes morts dont le sang faisait rougeoyer la neige d’un blanc immaculé. Ils ne les avaient pas dévorés, étonnant pour des Loups affamés qui se jettent sur la nourriture dans le seul but de survivre, et surtout ici qui osaient s’en prendre à des êtres humains. Le plaisir de tuer ? Non ce n’était pas le style quoique pouvaient en penser certains voyageurs. Mais quelqu’un vivait encore, des pas s’éloignant dans la neige suivis de traces plus légère aux accents canidés. Ils traquaient. Le regard du Prince est levé vers cette forme capée courant pour sauver sa vie des crocs menaçants et rapides qui la poursuivaient sans dévier de leur chemin, se hissant sur les …. de sa monture l’esprit en alerte pour trouver le chemin le plus rapide à la rejoindre et l’aider. La silhouette masquée par une cape utile contre le froid mais sans intérêt contre ses crocs continue de courir. Une femme. Surement. Il faut agir et maintenant.
« Cela fait tellement longtemps que j'entends parler de toi, mon Prince, que j'étais impatiente de te rencontrer enfin. »
Le murmure stoppa net son idée d’aller au secours de cette future victime. Une femme a ses cotés qu’il n’avait pas entendu arriver, silencieuse et pernicieuse comme la mort. Son esprit embrumé par des cris qui résonnaient encore en lui. – Je n’ai pas le temps.
Parler alors que des personnes se faisaient dévorer par des Loups, jamais. La forme devant eux glissa sur la glace dévoilant une blondeur et un visage qu’il ne connaissait que trop bien.- Mon dieu Yéléna.
« Pauvre Duchesse … rejetée par le premier des Loups d'Isnar pour finalement être dévorée par le reste de la meute. Elle n'a vraiment pas eu de chance. Et je crains qu'elle ne soit pas la seule à connaître un destin tragique puisque toi et ta promise semblez bien décidés à ne pas m'obéir. »
Identité confirmée par sa mystérieuse interlocutrice, sans attendre il voulut frapper le flanc de sa monture pour l’élancer et s’opposer face au danger des canidés pour celle qui avait partagé sa vie. Impossibilité de bouger, de faire avancer sa monture pour sauver Yéléna, que se passait-il ? Malgré sa résistance, et sa volonté il ne bougeait pas, sa monture encore moins, statues de glace témoin de l’inimaginable.–Yel !! Même sa voix qu’il voulait hurlante pour amener la jeune femme à le rejoindre pour qu'il puisse le proteger semblait ne porter pas plus qu’un murmure comme si cette scène ne devait être dérangée par des commentaires brisant l’œuvre de la mort.
Il forçait, forçait autant qu’il le pouvait, hurlant de douleur à se déchirer les muscles finissant par abandonner, il n’était plus maitre de lui. Soufflant, inutile, triste son regard bleu se fixant sur la meute qui entourait sa proie, bientôt ils donneraient l’attaque. Non cela ne se pouvait, pas Elle. Il rêvait, esprit conscient que d’avoir abandonné Yéléna comme cela n’était pas digne ni d’elle, ni de lui. Il s’en voulait, c’était surement cela, il devrait lui faire face pour lui dire les choses qu’il ressentait, ça serait dur, mais il ne pouvait pas passer ainsi de l’une à l’autre sans être sincère. La prise de conscience ne changeait rien. Les loups avançaient toujours et cette présence masquée à ses côtés étrangement familière. Il avait froid , vraiment froid glacé par cette vision, glacé par cette présence, un mal-etre inconnu et tellement diffèrent d’une simple fraicheur hivernale. Il devait bien se rendre compte que rien n’était naturel. Sa main tremblait sur les rennes immobiles, il savait, il sentait avant que son regard ne se mue en dureté bleuté, l’evidence de ce qu’il ressentait.
-La petite fille. Tu es la petite fille que j’ai vu dans mes rêves.Mot sans aucun sens pour celui qui n’avait pu connaitre sa perte dans les ombres quelques jours plus tôt. Même si les souvenirs étaient flous encore perdus dans les brumes de son inconscient cette sensation lui était restée durant ce temps. L’esprit s’engourdissait à mesure que les secondes s’égrainaient, il doutait, hésitait, observait la scène de mort devant lui. Il avait si froid. - C’est toi Sorcière, toi qui a fait pencher nos rêves dans l’ombre, toi qui a effrayé Lysandre durant cette nuit-là, que veux-tu de moi, que veux-tu de nous. – Laisse partir Yéléna je t’en prie, c’est à moi que tu dois t’en prendre, pas à elle, elle ne t’a rien fais, laisse là partir Sorcière. Laisse là. Nous ne savons rien de toi, nous ne te porterons pas préjudice. Meme si on cœur était entièrement tourné vers Khamsin, il aimait Yelena à sa manière, si elle n’était plus sa maitresse, si elle ne voulait rester son amie, elle resterait celle qui avait réussi à le faire sourire et rire dans les moments difficiles, celle qui l’avait accompagné dans des moments où il avait simplement besoin de quelqu’un à qui parler, elle faisait partie de sa vie et il ferait tout pour la défendre. – Dis-moi ce que tu veux je te le donnerais, mais ne lui fait aucun mal
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Mioon
Sam 27 Avr - 19:10
Alyxian
Je suis l'ombre, je suis la créature qui rôde dans l'obscurité, je suis la nuit et je suis ce cauchemar sans fin qui dévore ton âme un peu plus chaque fois que tu clos tes paupières. Mais après tout, la mort n'est-elle pas la plus belle de toutes les aventures ?
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S'il n'y avait eu ces loups affamés, la scène aurait été d'un calme absolu … La neige tombait doucement en de petits flocons virevoltant qui s'accumulaient peu à peu sur les branches, recouvrant les traces de pattes pour présenter un tapis immaculé. Le vent soufflait à peine, juste de quoi agiter quelques feuilles, mais nul bruit ne portait. Même les cris de Alexander étaient comme étouffés dans une petite bulle. Gangue de coton. Ils auraient pu être bien, mais le spectacle morbide n'était pas au goût du futur Roi qui s'agitait sur sa monture. Ruant dans ses étriers là où l'animal se tenait aussi immobile qu'une statue de glace. Même les oiseaux se muraient dans le silence, même les écureuil se faisaient discrets … mais malgré l'aura qui émanait de la jeune femme, les animaux l'approchaient sans réticence. Ils faisaient partie de son monde, elle faisait partie du leur.
Était-elle la petite fille ? Sur ce point-là, Alexander ne se trompait finalement qu'à moitié, et ce fut de cette voix toujours aussi douce qu'elle lui répondit bientôt.
« Je ne suis pas vraiment la petite fille que tu as vu, non … mais disons que nous sommes très proches, ce qui explique ton erreur. »
Réponse sibylline, n'apportant que bien peu d'informations et laissant planer le mystère. Et pourtant, la silhouette toujours encapuchonnée ne semblait pas s'y complaire, dans ce mystère. Elle n'en tirait en tout cas aucun plaisir, mais simplement était-elle avare de paroles. Force de l'habitude, sans doute.
« Et je te le confirme, mon Prince, ta maîtresse ne m'a rien fait, et je n'ai strictement rien contre elle. Pour être tout à fait honnête, elle m'inspire même une certaine sympathie … Mais malheureusement pour elle, son choix de quitter Isnar sans une garde suffisante l'a désignée comme victime évidente pour cette mise en garde à ton intention. »
Tout près d'eux, deux oiseaux venaient de se poser sur une branche, et quelques petites stalactites de glace chutèrent aussitôt sous leurs poids. Des petits gazouillements parvenant aux oreilles du monarque, lointains, aussi lointains que les grondements des loups qui avaient entamé une folle danse tout autour de Yelena. Ronde mortuaire trépignant autour de la jolie blonde qui s'agitait sans savoir où poser son regard. Sans savoir quel fauve l'attaquerait en premier, sonnant ainsi l'hallali pour tous les autres.
« Quel gâchis … elle t'appréciait très sincèrement, mais tu as pourtant choisi de la sacrifier pour une petite princesse dont tu ne sais absolument rien. Dieu, que les hommes peuvent être inconstants, à trahir ceux qu'ils aiment sans même sourciller … »
Une aigreur dans sa voix, tremolo à peine perceptible dans le ton chaud et égal. Comme une cloche qui aurait sonné, tandis qu'un loup bondit soudainement, infligeant une longue griffure à la blonde qui se retrouva avec le bras droit en sang. Un cri, des larmes. L'animal lécha sa patte comme pour goûter aux quelques gouttes d’amarante qu'il venait de gagner, et la ronde recommença. Les fauves jouaient.
« Ce que je veux, c'est extrêmement simple, et je l'ai déjà dit à ta petite princesse : je veux que vous ma laissiez en paix. Elle le savait, elle te l'a sûrement dit … et pourtant tu as convoqué un conseil en arrivant à Isnar. Alors que croyais-tu, mon Prince ? Que tu saurais me berner en étant discret ? Malheureusement pour toi, il n'y a que bien peu de choses que j'ignore, et tes manœuvres sont tout sauf subtiles. »
Il avait voulu jouer, il avait perdu, et la sanction n'allait pas tarder à tomber tandis qu'un autre loup passa à l'action pour ponctuer ces paroles, refermant ses crocs sur la main gauche de Yelena avant de la sectionner et de l'arracher d'un coup net. Laissant la pauvre duchesse effondrée sur la glace, serrant désespérément son moignon en pleurant.
Elle souffrait pour la fierté d'Alexander. Elle mourrait pour l'obstination d'Alexander.
« Alors dis-moi, mon Prince, que dois-je faire à ton avis ? Prendre le risque de te croire encore une fois, ou alors te laisser un souvenir que tu n'oublieras pas ? »
Le ton était dégagé, comme si cette inconnue encapuchonnée proposait là une discussion sur une diplomatie quelconque. Simple questionnement, simple demande d'avis. Derrière lesquels se cachaient pourtant une réelle interrogation : dans la mesure où le Prince avait déjà osé la défier, ne fallait-il pas déjà sanctionner.
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Mar 30 Avr - 17:54
Princesse Lysandre de Khamsin
J'ai 19 ans et je vis à Shelili,capitale du Royaume de Khamsin. Dans la vie, je suis Princesse, seconde dans la lignée et je m'en sors à peu près bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée par la volontée de mes parents et je le vis plutôt mal. Lysandre, n’ayant pas le poids de la future couronne sur les épaules, a toujours bien profité de son statut de cadette. Là où Daphnée se devait d’être parfaite, les frasques de la plus jeune passaient à peu près. L’étau se resserre d’années en années, la guerre meurtrière et éternelle qui fait rage à leurs frontières n’enclin pas ses parents à lui laisser la bride sur le cou. Néanmoins, ils l’ont laissés libre de poursuivre ses propres centres d’intéret. C’est ainsi qu’en plus des arts de l’étiquette et de la diplomatie, auxquels elle est assez peu réceptive, la Princesse a eu pour maitre d’arme un ancien guerrier choyé par les soldats du château pour sa bravoure au combat. La situation s’est compliquée pour la jeune femme lorsque sa sœur atteint ses vingt ans. Décidés à marier les deux princesses, de manière à prolonger la lignée royale sans héritier mâle, les propositions n’ont pas tardés à affluer. Si Daphnée a embrassé ce futur avec enthousiasme, ce n’est pas le cas de sa soeur qui jusque là a refusé tout prétendant. Jusqu’à provoquer la colère royale de son père qui a décidé qu’elle convolerait en même temps que son aînée au printemps de ses vingt et un ans. Il reste donc un peu moins d’une année à Lysandre pour faire changer d’avis son père. Et le convaincre qu’elle est tout à fait capable de mener les hommes à la Guerre, tout autant que ses maréchaux. Refus absolu.
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Elle découvre qu'elle ne veux pas qu'il parte. Qu'elle ne veux pas qu'il s'éloigne d'elle. Pas ce soir, pas cette nuit. Jamais. Que ses baisers ont des saveurs inconnues, qu'ils allument en elle une soif de Plus. Une envie profonde de d'Avantage. Les mains de Lysandre se referment plus étroitement sur lui. L'attirant contre elle. Décidée. Refusant de ressentir la moindre honte ou gène pour ces désirs qu'il allume et alimente en elle. Des feux brûlants qui ont la Passion du Sud. Son torse sous sa peau. La jeune fille les éloigne, sous peine de franchir les limites de la décence. D'ouvrir les boutons exécrables qui font barrière à sa peau contre sa peau. Le bout de ses doigts tremble de ces tentations qui la cambre contre lui. Mais Lysandre n'y est pas encore prête. Pas tout à fait. Elle soupire fébrilement contre son cou, ses mains venant se nouer autour de sa nuque, ses doigts s'enfouissant dans ses mèches corbeaux.
Il a des gestes miroirs qui la font frémir à chaque caresse qu'il offre à son épiderme qui s'adoucit. Son souffle s'accélère à mesure que sa résolution se consolide. C'est la nuit parfaite. La nuit parfaite pour cesser d'être une enfant et entrer pleinement dans la féminité. Après tout, à son age, beaucoup sont déjà mariées et avec des enfants. Son sang suit la lune depuis plusieurs années! Avant qu'elle ne se fige. Ecoutant ses paroles d'une raison qu'elle refuse d'écouter. Ses yeux se ferment. Un instant, il pourra sentir la morsure de ses ongles contre sa nuque, non pour le blesser mais pour le retenir contre elle. Loin des exigences de l'Etat.
Avant que Lysandre n'ait le temps de protester, sa bouche revient s'emparer de la sienne dans un baiser d'une passion qui ne peut être reniée. Elle ploie dans ses bras. Ses lèvres s'ouvrent aux siennes et sa langue vient l'explorer, dardant contre sa jumelle, ses dents mordillent sa lèvre inférieur, goutant ses saveurs, s'impregnant de ses parfums. Un gemissement plus sombre, plus rauque qui meurt dans leur étreinte. Avant qu'un changement brutal ne joue en lui. Il se redresse et il rompt leur baiser. Remettant une distance bien plus protocolaire entre eux. Les mains de la jeune femme s'éloignent de lui et le relachent. Elle force un pas en arrière et ses grand yeux noisettes s'emplissent de larmes à cette fracture qu'il leur impose. Laissant son regard courir au sol alors que ses paupières luttent pour chasser ces perles salées, comptant sur l'obscurité régant dans sa chambre pour dissimuler la violence de ses émotions contraires. Il la repousse. L'eloigne de lui. Il n'avait pas ses scrupules avec la voluptueuse blonde. Est elle à ce point moins désirable qu'elle? Son manque d'expérience est il aussi parlant et detestable qu'il se détourne ainsi?
Elle ne répondra rien à son dernier baiser qui n'est qu'une bien pietre consolation à son départ. La jeune femme veux plus qu'un baiser, aussi sensuel soit il. Elle exige de sentir la course de ses lèvres sur la courbe de ses épaules, à l'apex de sa gorge, à.... Lysandre a croisé les bras sur sa poitrine. Luttant pour éteindre les dernières braises qui couvent dans son ventre. Idiote. Ses paroles ont l'accent de celles qu'un courtisan zélé pourrait lui adresser. Si elle inspirait vraiment à Alexander ce genre de sentiment , de transports, il resterait pour partager la fin de la nuit avec elle au lieu de l'abandonner à la glace d'Isnar.
Lysandre restera quelques minutes dans sa chambre à faire les cent pas, à aller de long en large dans la pièce trop calme, trop silencieuse, trop empreinte de l'absence d'Alexander pour qu'elle puisse y rester plus longtemps. L'idée même de dormir est tellement risible qu'elle n'y songe pas un instant. Sur un coup de tete, elle se défait du cercle d'argent qui pèse encore sur sa chevelure et la dépose avec soin sur la première surface plane. Laissant retomber ses lourdes mèches sur ses épaules, librement, sans entraves. Contrairement à elle. Toujours. Quand bien même elles ne sont pas physiques. Prisonnières des conventions. Faisant volte face, la Princesse sort de ses appartements et se dirige vers l'un des celliers. Un verre de vin est plus que le bienvenu. Et au final, elle trouve une bouteille d'un vin de vendange tardive et une coupe propre abandonnés par un convive de la soirée et pas encore remis à sa place par un servant. Juste ce qui lui . L'envie, le besoin plutot de se retrouver à l'extérieur guide ses pas. Les coursives sont desertes dans l'heure tardive et c'est parfait en ce qui la concerne. La silhouette distinctement féminine qui est perdue dans la contemplation de l'extérieur ne l'interesse pas, n'ayant aucunement l'intention de déranger la solitude.
Avant que l'autre femme ne se retourne l'ayant entendue arriver. Le pas de Lysandre s'altère quand elle reconnait l'arrogante duchesse. Ce qui ne l'empeche de venir se poster à sa hauteur. Il serait stupide de l'ignorer. Il faut que ce soit elle. Ce soir. Un sourire amer. Non. Elle n'est pas satisfaite. Elle serait même franchement frustrée. Non qu'elle ait l'intention de glisser sur ce terrain. Pourtant la Princesse du Sud n'éprouve pas de rancoeur envers l'hostile demoiselle. -Non ma Dame. Je ne prend aucun plaisir à votre éloignement. -Un soupire qui lui échappe. Une branche d'olivier qu'elle tend vers la Noble d'Isnar. - Voudriez vous faire quelques pas dehors en ma compagnie dans l'un des jardins? Puisque le sommeil semble nous deserter l'une et l'autre? Je viens de dénicher une des rares bouteilles de vin restant entière de la soirée.
Lysandre ne sait pas exactement comment se comporter. Il est trop tard, elle est trop fatiguée pour s'en tenir à une diplomatie de façade. Pourtant leurs derniers échanges, les seuls, ont été loin d'être cordiaux. -Est ce qu'il y a quelque chose que je pourrais faire pour que se taisent les mauvaises langues qui se montrent bien injuste à votre égard. Croyez bien que je ne les tolère pas dans mon entourage. Pas d'avantage que le Prince. -Elle a conscience qu'elle s'expose à une remarque aussi cinglante qu'acide en s'avançant ainsi. Mais quoique en pense Yelena, elle ne lui a jamais voulu causer de dommages personnels.
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Mioon
Dim 5 Mai - 21:02
Duchesse Yelena
J'ai 23 ans et je vis à Isnar. Dans la vie, je suis Duchesse et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma position et ma beauté, je suis la promise plus ou moins officielle du Prince Alexander et rien ne pourrait être plus cher à mon cœur. Informations supplémentaires ici.
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Il fallait donc que ce fût elle, cette petite Princesse qui semblait s'ingénier à lui voler Alexander avant de s'immiscer dans sa solitude pour mieux la déranger. Insupportable enfant qui – loin de répondre à sa provocation – préféra l'inviter à quelques pas en direction des jardins afin de pouvoir savourer un verre de vin. Une idée idiote. Un sens de la diplomatie lamentable. Une insupportable enfant oui, véritablement une enfant. Se proposant bientôt de l'aide afin de faire taire les rumeurs qui enflaient à toute vitesse au sein d'Isnar pour mieux colporter ragots sur l'une et mesquineries sur l'autre. De cette offre qui laissa Yelena songeuse avant que – de longues secondes plus tard – un soupir ne franchît le seuil de ses lèvres tandis qu'elle battit des cils. Brisant ainsi son immobilité et se retournant pour faire face à Lysandre.
« Les cours regorgent toujours de mauvaises langues en mal de racontars, mais vous n'y pouvez malheureusement rien. »
La Duchesse aurait pu soulevé qu'elle savait exactement ce qu'en pensait Alexander – certainement mieux qu'elle d'ailleurs – mais elle n'avait pas eu le cœur à attaquer. Malgré sa jalousie et son aigreur, elle avait bien conscience que les sentiments ne se commandaient pas, et elle n'en voulait ni à son ancien amant ni à Lysandre pour être tombés amoureux. Bêtement. Innocemment. Au contraire, elle aurait presque pu être heureuse pour lui, mais certains de ses doutes l'en empêchaient toutefois, tandis qu'elle invita son interlocutrice à se mettre en marche afin qu'elles pussent se diriger vers l'un des jardins d'intérieur du château. Ni le plus grand ni le plus beau, mais son préféré depuis qu'elle était enfant. Celui où elle aimait passer du temps durant ces très longues semaines, ces très longs mois, d'attente. Attente qui ne serait plus. Nouvelle habitude à prendre.
« Serait-ce les événements de demain et l'arrivée de Monsieur votre Père qui vous empêchent de trouver le sommeil ? »
Pas besoin de préciser davantage sa pensée, parce qu'elle était réellement limpide : si leurs Majestés d'Isnar semblaient tout prêts à pousser leur fils dans les bras du Sud afin de sceller la paix, il était loin d'être acquis que la réciproque fût vraie, et cette belle histoire d'amour pourrait donc voler en éclat au bout de quelques jours seulement. Un coup dur que Alexander accuserait certainement dans son habituel silence fermé, mais s'il perdait cette jeune Princesse, que ressentirait-il ? À quoi point souffrirait-il ? À n'en point douter, ces deux-là auraient bien mieux fait d'attendre avant de se dévoiler l'étendue de leurs sentiments, parce qu'ils allaient certainement se causer bien des tourments. Et même si Khamsin donnait sa bénédiction à cette union, les choses ne seraient pas aisées pour autant …
Et à l'issue de quelques couloirs et d'une longue volée de marches en colimaçon, les deux femmes arrivèrent devant une porte de bois à l'allure anodine, et Yelena en saisit doucement la poignée ouvragée avant de pousser le panneau. Dévoilant un petit jardin d'où émanaient des dizaines et des dizaines de fragrances différentes dans un bouquet d'odeurs entêtantes. Mais délicatement entêtantes, de cette douce expérience qui tira un sourire nostalgique à la Duchesse.
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Calville
Ven 10 Mai - 20:11
Son Altesse Alexander d'Isnar
J'ai 30 ans et je vis à Isnar, Capitale du Royaume du Nord. Dans la vie, je suis Prince Héritier du Royaume et Frère ainé d'une fratrie de 3 . . Comme tous les membres de la famille Royale, je possède la capacité de manipuler l'Eau sous toutes ses formes mais aussi et plus étonnement le feu, élément privilégié de nos ennemis du Sud. Je suis le gardien de la Cité d'Argent, et commandant des Soldats du Nord .Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt Bien. Je peux profiter des charmes de ces demoiselles, mais je n'ai jamais voulu m'engager, la protection de mon Royaume et de mon peuple étant plus important que tout. Je prends très à cœur mon rôle d'héritier, de conseiller de mon Père le Roi. Contrairement à mon frère cadet, je ne vers pas dans la poésie, mais dans les armes. Je passe la moitié de mon temps sur les champs de bataille. Informations supplémentaires ici.
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La scène qui se déroulait devant ses yeux était une véritable torture pour le Prince des Loups d'Isnar. Celle qui l'avait accompagné durant tant de temps etait traquée comme une bete sauvage et il était impuissant assis sur sa monture immobile. A quoi servaient les armes et les armées face au pouvoir d'une magie qui le clouait sur place. Celle qui en etait directement responsable restait à ses cotés visage couvert, honteuse sans doute de ce qu'elle etait. Un monstre, rien de plus qu'un monstre qui s'en prenait à une femme désarmée et usant de tout les subterfuges pour faire durer son plaisir malsain.
Une mise en garde de quoi ? Serait-elle de Khamsin ? lui ferait-elle regretter d'avoir capturer la princesse Lysandre ? Non impossible elle s'en était prise à la jeune femme elle meme quelques nuits plus tot. Meme la sorcière blanche semblait n'avoir aucune prise sur ce qui se passait, elle voulait juste qu'Alexander ne s'en prenne pas à la fille du roi de Khamsin. Mais là ca dépassait tout, impossible que ce ne soit que ca. L'azur de son regard se parait d'eau à mesure que les Loups jouaient avec leur victime hagarde. Ce n'etait plus de la tristesse, pas meme de la peur, mais une colère digne des tempêtes de glace d'Isnar
- Tu oses me juger Sorcière toi qui fait du mal à une femme qui ne t'a rien fait. Prends toi en à moi, pas à elle. Torture moi si cela te chante mais laisse la partir, qu'elle retrouve le calme de son foyer. Je ne l'ai peut-être pas aimé comme je le devais mais je tiens à elle et si tu lui fais mal, il n'y aura pas de grotte assez profonde pour te cacher L’incompréhension etait totale face au dechainement de violence contre Yéléna, contre lui. Qu'importe qui il aimait ou choisissait, en quoi cela regardait une créature telle que celle ci qui susurrait ces jugements et vérités d'une voix terriblement morbide ? . Il avait déjà vu et entendu des choses horribles, mais cette voix au calme olympien, cette douceur mortelle autant que l'aura sombre qu'il sentait à ses cotés, rien n'aurait su l'égaler. Une griffure à la peau blanche de la belle blonde, du sang qui s'en échappe. Et il apprend enfin le pourquoi de la traque à laquelle . Il se force à regarder celle qui n'est qu'une femme ombre sous une cape.
- Te laisser en paix ? C'est toi qui nous a attaqué en premier, tu as oublié la foret et nos morts? Nous ne te traquons pas, nous nous défendons juste de ton pouvoir, aucun de mes soldats n'est sorti de nos remparts pour te faire mal, c'est toi qui a commencé cette guerre en t'en prenant à moi, à mes hommes. Sa voix devenait de plus en plus sure comme si le Prince comprenait maintenant tout les événements de ces derniers mois, horribles evenements qui avaient frappé Isnar et Khamsin de manière si brutale qu'aucun des deux peuples n'avaient eu le temps de vraiment réflechir à ce qui s'etait passé. - Et à mon peuple, comme à Khamsin. Toutes ces horreurs viennent de toi. Oui. Je le sais ... je le ressens cela est ta faute, tu tues mon peuple et tu crois pouvoir t'en sortir en tuant Yéléna ?! En nous menaçant ? Alors tu vas être déçue Sorcière, déçue car mon peuple ne se laissera jamais intimider par ta magie. Et si tu crois que tuer celle que j'aurai du aimer va me mettre à bas, tu te trompes, je te jure que je vais te traquer, te trouver et te tuer avec tellement de plaisir que ton corps pourrira des années devant nos remparts. . Tu as encore le choix de vivre ta vie sans que je sois derrière toi l'épée à la main, si tu la laisses et si tu laisses les deux royaumes en paix, tu vivras sans peur car je te laisserais, je t'en fais le serment, si tu la touches encore ou si nos peuples souffrent par toi, c'est contre toi que toute ma haine se retournera. Je t'aurai, peu importe le temps que cela me prendra. Choisi Sorcière, mais choisi intelligemment. LAISSES LA. TU M'ENTENDS LAISSES LA
La colère montait en lui, tout comme la peur de perdre une seule ame d'Isnar . Il ne savait pas. Celle qui avait été sa compagne, sa complice, sa maitresse avait déjà assez souffert. Une main perdu pourquoi, pourquoi. La mâchoire serrée il tentait de briser le maléfice de cette créature des enfers, a son grand malheur la force physique ne lui servait pas , elle avait un total contrôle de lui et de son environnement.Pourtant cette colère avait des conséquences. L'azur de son regard se muait en rivière de feu alors que le même élément s'echappait de son corps creant des vagues tombantes à leurs pieds, la feu etait reel, il le sentait, faisant réagir la monture sans pour autant qu'elle puisse s'enfuir des braies naissantes sur son cavalier. Il sauverait Yél quelles qu’en soient les conséquences.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Dim 19 Mai - 10:31
Princesse Lysandre de Khamsin
J'ai 19 ans et je vis à Shelili,capitale du Royaume de Khamsin. Dans la vie, je suis Princesse, seconde dans la lignée et je m'en sors à peu près bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée par la volontée de mes parents et je le vis plutôt mal. Lysandre, n’ayant pas le poids de la future couronne sur les épaules, a toujours bien profité de son statut de cadette. Là où Daphnée se devait d’être parfaite, les frasques de la plus jeune passaient à peu près. L’étau se resserre d’années en années, la guerre meurtrière et éternelle qui fait rage à leurs frontières n’enclin pas ses parents à lui laisser la bride sur le cou. Néanmoins, ils l’ont laissés libre de poursuivre ses propres centres d’intéret. C’est ainsi qu’en plus des arts de l’étiquette et de la diplomatie, auxquels elle est assez peu réceptive, la Princesse a eu pour maitre d’arme un ancien guerrier choyé par les soldats du château pour sa bravoure au combat. La situation s’est compliquée pour la jeune femme lorsque sa sœur atteint ses vingt ans. Décidés à marier les deux princesses, de manière à prolonger la lignée royale sans héritier mâle, les propositions n’ont pas tardés à affluer. Si Daphnée a embrassé ce futur avec enthousiasme, ce n’est pas le cas de sa soeur qui jusque là a refusé tout prétendant. Jusqu’à provoquer la colère royale de son père qui a décidé qu’elle convolerait en même temps que son aînée au printemps de ses vingt et un ans. Il reste donc un peu moins d’une année à Lysandre pour faire changer d’avis son père. Et le convaincre qu’elle est tout à fait capable de mener les hommes à la Guerre, tout autant que ses maréchaux. Refus absolu.
Keira Knightley google
Les doigts de Lysandre se sont crispés sur le cou de la bouteille. Attendant la remarque acerbe dont la Duchesse va la gifler avec plaisir. Dire que leurs relations sont en dessous du seuil de la cordialité est en deça de la réalité. Pourtant, la petite Princesse ne parvient pas à lui en tenir rigueur. Pas ce soir. Khamsin est l'Ennemi depuis trop longtemps et lui a arraché sa mère. La nuit est trop avancée pour que son coeur soit porteur d'élan belliqueux. La frustration de voir Alexander la quitter à l'orée de son lit a été rapidement douchée en reconnaissant son amante. Retour immédiat à la sobriété des sens!
Elle tente une conciliation sur un sujet qui la trouve farouchement sincère. La jeune fille ne deteste rien tant que les ragots. Ils ont une portée destructrice qui l'ulcère. Et la famille Royale du Sud en a souvent fait les frais, comme si leur vie était une vitrine où tous peuvent piocher à volonté. -Je crains que vous ayez raison. Mais ils auront bientot d'autres sujets d'intéret. -Elle cherche le regard bleuté, qui doit être si lumineux quand elle sourit, si glacial quand il se pose sur sa personne. Les deux femmes ne seront jamais amies. Mais parvenir à un respect mutuel? Plus tard peut être. SI il y a un plus tard pour Lysandre. Il n'y a pas de rebuffade lorsqu'elle propose de rejoindre l'un des petits jardins qui parsemment l'enceinte privée de la Forteresse. Malgré le froid, la Princesse a du mal à rester confinée à l'intérieur. La reflexion de Yelena la fait grimacer très visiblement mais elle choisit de se taire, la laissant la guider dans le dédale des couloirs. C'est avec une certaine surprise qu'elle constate qu'elles ne sortent pas mais gagnent une petite porte discrète qui ouvre sur une verdure exotique et parfumée. Malgré le sujet abordé, Lysandre est absolument conquise par l'explosion de couleurs vivaces qui les accueillent. Impossible de démêler toutes les fragrances, elles sont trop nombreuses. Pour un parfum capiteux et précieux.
Elle pose la bouteille et les verres sur une petite table ronde dissimulée au milieu d'un parterre de fleurs luxuriante avant de se retourner vers Yelena. Un profond soupire qui lui échappe. Du bout des doigts, la Fille du Sud effleure les pétales mauves et pourpre d'une fleur dont elle ignore le nom. Prenant garde à ne pas l'abimer. -Ce jardin est absolument merveilleux. Il semble sortir d'un conte de fée.
Clairement, Lysandre brûle le temps pour ne pas lui répondre directement, quand bien même la duchesse a pu simplement lancer ce sujet pour se montrer polie et sans intéret à sa réponse. Ouvrant la bouteille, elle verse dans les deux coupes, un vin à la robe d'un jaune vif, presque pissenlit dans ses reflets. Elle apporte l'une des deux à Yelena, avant d'en gouter une petite gorgée. Presque surprise par l'intense saveur du vin. -Je ne sais pas ce que vous avez prévu, mais il est fort que possible que d' Isnar soit libéré de ma présence très rapidement. Vu le caractère de mon Père... -Une pointe d'ironie acide à son encontre, teintée d'une grosse pointe d'auto-dérision. - Si la Citadelle veux de nouveaux ragots, les murs vont rapidement trembler du plaisir qu'il va avoir à me retrouver.
Furieux. Blème. En rage. Au minima. Elle prend conscience que les projets de rester un peu plus dans la Fortresse aux cotés d'Alexander ne sont que de douces reveries. Jamais son père ne va le permettre. Et si le futur Roi d'Isnar le suggère, ca risque de sérieusement envenimer le processus d'armistice et de paix. Non. Pour le bien des deux Royaumes, elle devrait retourner à Shelili le plus discrètement possible. Sans vague. Elle a coûté la défaite à son peuple, leur coûter la paix serait odieux. -Mon père arrangera mon départ avant celui de la délégation diplomatique, soyez en certaine. Et je suis certaine que sa Majesté Leodagan favorisera toute logistique pour me voir loin.
Ils auront au moins un point d'accord. Lysandre ne fera pas l'affront à Yelena de lui déclarer qu'elle récupérera rapidement Alexander de cette manière. Ce serait une insulte à tous les trois. La duchesse n'est pas une fille de bordel. -C'est mieux ainsi. Yelena... il y a une nouvelle puissance malveillante. -Un mince sourire- Non. Je ne parle pas de Khamsin. Et l'une de ses exigences pour éviter de nouveaux bains de sang était que je rentre dans le Sud, que je m'éloigne d'Alexander. Peut être est ce plus raisonnable ainsi. Mais.... Duchesse... prévenez les femmes d'Isnar. Follement, les hommes s'imaginent que la guerre ne concernent qu'eux. Nous savons que ce n'est pas le cas. Et d'autant plus que là... notre adversaire est une Femme. Qui elle est, je ne sais pas. Mais sa présence est féminine. Mettez en alerte vos consoeurs.