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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 18 Mai - 15:47

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Il fut un temps où Edward avait clandestinement aspiré à rencontrer cette femme qu’il avait décrit à voix haute. Celle qui saurait lui donner tort sur sa perception de l’amour, en apprenant à lui faire éprouver ce sentiment d’une manière si pure et unique, qu’il en savourerait chaque parcelle. Mais les années s’étaient consumés, avec ses espoirs et aujourd’hui, il était devenu si hermétique aux sentiments que ce n’était dorénavant plus envisageable de tisser le moindre lien, avec quiconque. Au moins, cela lui avait permis d’être suffisamment convainquant auprès de son mince auditoire pour qu’ils boivent ses paroles en les pensant sincères. Angelica en avait presque rougit, sûrement avant de se souvenir que tout cela n’était que mascarade. Le politicien laissa néanmoins le doute subsister un bref instant. L’influence préférait croire que tout n’était que mensonge, que d’envisager qu’il avait un jour éprouvé cela. Une lueur de déception habilla brièvement son regard, qu’il porta aussitôt sur son verre de whiskey. Le doux breuvage intrigué la jeune femme. Il lui confia alors le verre pour qu’elle se délecte à son tour du liquide ambré. Ses doigts caressèrent les siens, et l’observa se saisir de quelques gouttes. Angelica appréciait. C’était un point qu’ils avaient en commun, et qui n’était pas négligeable. Elle était sensible aux mets de qualité. Ils furent interrompus par une nouvelle rencontre, donnant le change jusqu’à ce qu’il ne signe un chèque généreux à l’issue de la soirée, et qu’Angelica ne le convie à s’éclipser avec une certaine sensualité, offrant à leur public, une explication à leur disparition soudaine. Celle de deux amoureux en manque d’étreinte charnelle. Sa main dans la sienne, Edward n’esquissa qu’un maigre sourire, et la talonna jusqu’à ce qu’ils atteignent la porte, puis retira ses doigts des siens, ce qui contraria l’influenceuse « Je dois appeler Jeffrey » se justifia-t-il, pour finalement abdiquer, et glisser de nouveau sa main dans la sienne jusqu’à atteindre la sortie du bâtiment.

Le chauffeur les attendait patiemment dans la ruelle étriquée et probablement infecté de rats. Ils prirent place à l’arrière du véhicule, sur les sièges en cuir qui se mariaient parfaitement à l’intérieur recouvert de bois vernis et de cuir clair. Edward ne répondit rien. Elle avait raison. La soirée était une réussite. Ils étaient parvenus à maintenir l’illusion jusqu’à la dernière seconde. « C’est de la sémantique ». Actrice ou manipulatrice. Peu importe. Angelica avait joué un rôle pour manipuler leur public. Mais si elle se sentait plus en paix avec elle-même de penser qu’elle n’était qu’une actrice, qu’il en soit ainsi. Ça n’avait aucune espèce d’importance. Jeffrey déposa cette dernière en bas de son immeuble, et ne répondit qu’un simple hochement de tête à ses formules de politesse, et se laissa conduire jusqu’à son penthouse au centre de Manhattan, où il retrouva l’accalmie de son antre.

Aux premières lueurs du jour, Edward s’entendit maugréer contre l’oreiller qu’il serrait fermement entre ses bras. La sonnerie de son appartement ne cessait de retentir. Son visiteur appuyait dessus avec une frénésie qui l’exacerbé, surtout lorsqu’il aperçut l’heure sur son réveil. Six heures vingt-trois. Un nouveau grognement contre la soie qui recouvrait son oreiller, et s’extirpa des draps soyeux pour se rendre jusqu’à sa porte d’entrée. Un rapide coup d’œil dans le judas lui indiqua que ce n’était nulle autre qu’Ava qui se tenait derrière. Un soupir et il la laissa pénétrer dans son antre « Qu’est-ce que tu faisais ?! Ça fait cinq minutes que je sonne » « Je dormais Ava » « À cette heure… » puis remarqua l’heure « Oh merde ! Enfin bref, ça n’a aucune importance. Regarde-moi ça mon lapin ! » répliqua-t-elle tout en le suivant jusque dans la cuisine américaine en marbre qui s’ouvrait sur l’imposant salon de son penthouse. Le politicien servit deux tasses de café d’un torréfacteur de Jamaïque, dont le prix exorbitant était à la hauteur de qualité de chacun des grains qu’il moulait chaque matin. Les deux tasses placées, Edward osa un regard pour les différents magazines qu’elle avait déposé nonchalamment sur le comptoir, après avoir pris place sur l’un des tabourets.

À l’occasion du 13ème gala organisé par Monsieur Robert Caldwell et son épouse, Monsieur Wyler, adjoint au maire de New York et actuel candidat au Sénat, a été aperçut en compagnie d’une jeune femme dont l’identité est maintenue pour le moment secrète. Présentée comme l’actuelle petite-amie du candidat, elle a su charmer l’ensemble des convives qui ont eu l’opportunité d’échange avec le couple. Chacun ont décrit cette dernière comme agréable et épanouie aux côtés d’un Monsieur Wyler plus amoureux que jamais. Serons-nous aux prémices d’une histoire d’amour qui parviendrait à égayer notre probable futur Sénateur de l’État de New York ?

Edward n’avait pas besoin de relever ses prunelles azurées pour constater que son assistante jubilait, remuant sur son tabouret d’excitation. Sans un mot, il lui tendit une tasse de café et s’appuya contre le comptoir de sa cuisine « J’avais raison ou j’avais raison ?! » « Ce n’est qu’un article Ava » « Non. La critique est dithyrambique à chaque fois ! » s’exclama l’assistante, qui s’arrêta un bref moment pour prendre une gorgée de café, évitant soigneusement de renverser son breuvage sur son tailleur crème, puis reprit « Prochaine étape, l’emménagement ! ». Le regard que lui adressa Edward était sans appel. Non. « Cela fait plusieurs mois que vous sortez ensemble. C’est la suite logique ! » « Ava, réveille-toi ! Elle a été engagée pour l’occasion, mais ça reste une inconnue et je ne veux pas d’elle dans mon appartement » « Imagine les retombées médiatiques ! Monsieur Wyler, éperdument amoureux, emménage avec sa petite-amie. Des fiançailles en vue ? » « Non » « Ton appartement est si grand qu’il pourrait héberger toute la pauvreté de cette ville. Tu ne la remarqueras pas une seconde. De toute manière, je lui ai téléphoné, elle arrive ». Les muscles tendus, la mâchoire crispée, Edward n’appréciait pas le moins du monde la tournure que prenait leur mensonge.



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Sam 18 Mai - 16:21

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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En fermant la porte de la voiture, Angy avait levé les yeux en ciel. Ce type était une sorte de coffre-fort, fermé avec un milliard de cadenas et de codes secrets. C’était comme si prononcer trois mots étaient au-dessus de ses forces. Et il voulait se présenter au élection ? Il allait lui falloir un peu plus qu’une fausse petite amie pour obtenir des voix. Mais ça, il n’était sans doute pas en mesure de le comprendre ou de vouloir le comprendre. Elle avait galéré à retirer la robe, s’était démaquillée et avait prit une longue douche. Puis elle s’était mise au lit et s’était endormi assez rapidement. Lorsque son téléphone avait sonné à 6h du matin, elle avait accueilli l’appel avec une grimace et un : hum comme réponse, n’ayant pas prit soin d’ouvrir les yeux, cherchant seulement l’appareil à tâtons. « -Ava ? » avait elle finit par articuler en ouvrant les yeux et en regarda le nom affiché. Oui, c’était bien Ava à l’autre bout du fil. « -woh stop… tu as vu l’heure ? Quoi ? Non. Non. Non. Comment ça une voiture m’attends ? » Angy regarda de nouveau l’écran de son téléphone. Ava lui avait raccroché au nez. Comment pouvait on être aussi excité de grand matin ?

Angy se redressa dans les draps, et soupira. Est-ce que ce connard avait osé se plaindre ? Vu l’excitation de l’assistante, ça ne devait pas être ça. Ava n’avait pas donné de détail, seulement un tu dois venir. Je t’en prie. C’est important. Merci une voiture t’attends. Angy se leva et prit le temps de se préparer. Vêtue de noir, lunette de soleil sur le nez, elle monta dans la voiture et salua le chauffeur. Pff… il lui manquait au moins deux heures de sommeil. Elle bailla et demanda s’il était possible de s’arrêter acheter le petit déjeuner. Elle prit des Maritozzi, des pâtisserie italien dont elle raffolait. Elle en offrit un au chauffeur tout en lui demandant depuis combien de temps il travaillait pour Edward. « -je rentrerais pas mes propres moyens ne vous en faites pas. Bonne journée Jeffrey. » un sourire et elle descendit de voiture pour rejoindre le lieu d’habitation de la Bête. Elle les imaginait assez de cette façon. La Belle et la Bête…. Ça leur allait bien.

Ava vint lui ouvrir, Angy la salua et demanda : « -j’espère vraiment que tu as une bonne raison… » ou qu’il avait une bonne raison. Elle retira ses lunettes de soleil et suivit Ava jusqu’à la cuisine pour découvrir un Edward encore en pyjama. « -Bonjour Edward. J’en conclue que la coupable c’est toi. » en pointant un index sur Ava. « -j’ai apporté des pâtisseries. » elle déposa la boite et prit place sur l’un des tabourets avec élégance. « -avant quoi que se soit, pitié j’aimerais un thé. » elle avait horreur du café tant par le gout que par le jaunissement des dents. « -alors c’était quoi l’urgence absolue que me vaut la chance de vous voir à nouveau. » elle adressa un sourire ironique et forcé à Edward. Mais son regard se posa sur les revues de presses et ses yeux s’agrandirent. « -c’est quoi ça ? » elle parcouru l’article rapidement puis regarda tour à tour Ava et Edward. « -c’est quoi le problème ? C’était ce que vous vouliez non ? » elle ne comprenait pas pourquoi elle était ici. Un merci pour le thé et elle fit comme chez elle pour les pâtisseries. Aujourd’hui, c’était sa journée je fais ce que je veux. Elle avait faim. Et l’odeur lui chatouillait les narines depuis trop longtemps.

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Manhattan Redlish
Sam 18 Mai - 17:01

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward n’avait jamais rechigné à se lever tôt chaque matin, mais rarement les lendemains de festivités où il s’autorisait à dormir jusqu’au milieu de matinée. Un détail que semblait avoir omis son assistante qui avait appuyé avec frénésie sur la sonnette de son appartement, jusqu’à parvenir à le tirer des draps de soie pour qu’il daigne venir lui ouvrir. L’enthousiasme débordant de son assistante le hérissa alors que le soleil était à peine levé. Il tenta de l’ignorer jusqu’à la première gorgée de café, mais c’était sans compter l’obstination d’Ava à lui faire parcourir les premières lignes de l’article le concernant. La critique était élogieuse. Même s’il condamnait la description que les convives avaient formulé à son encontre. Il n’avait jamais été plus amoureux que jamais. Ils se méprenaient. Toutefois, c’était suffisant pour que son assistante n’envisage la suite. Un aménagement. La réaction d’Edward fut sans appel. Il refusait. Cet appartement était devenu son antre, son refuge. Ces murs étaient sa barricade contre le monde extérieur. Il était donc inenvisageable qu’il partage ce toit avec quiconque. Cependant, il n’était pas en mesure de converser avec son assistante ce matin. Cette dernière avait d’ores et déjà anticipée sa réaction et l’avait volontairement ignorée en conviant Angelica à les rejoindre. À cet aveu, le candidat pouvait sentir chacun de ses muscles se tendres. Comme prévu, la sonnerie retentit de nouveau. Pour autant, Edward resta appuyé contre l’établi en marbre de sa cuisine, croisant ses chevilles, pour confirmer qu’il n’effectuerait aucun mouvement en direction de la porte d’entrée « Tu ne vas pas ouvrir ? » finit tout de même par demander Ava, ce à quoi il répondit par un « Non » sans même lui adresser le moindre coup d’œil, portant seulement sa tasse de café à ses lèvres.

Le crissement des pieds du tabouret sur le parquet vernis l’informa que l’assistante avait compris qu’on n’était jamais mieux servit que par soi-même. « Non » fut le seul mot qu’il prononça pour contenir sous silence la moindre de ses théories sur l’enthousiasme dégoulinant de son assistante. Il porta son café à ses lèvres, préférant apprécier les effluves et le goût particulier de ses grains fraichement moulu, que de s’intéresser davantage aux délires ineptes d’Ava. Toutefois, l’odeur sucrée des pâtisseries attira l’attention du demi-Italien qu’il était, et osa un regard en direction des Maritozzi. « Tu aimes la cuisine italienne ? » finit-il par demander en se saisissant de l’une des pâtisseries, pour reprendre place contre le comptoir aussitôt. Il ignora sciemment la surprise qui se lisait dans les prunelles claires de son assistante à la question posée, comme s’il s’était soudainement transformé en être humain sous ses yeux. Sans mot dire, Edward lui prépara un thé, puis adressa un simple coup d’œil à Ava qui répondit pour lui. Après tout, on lui devait la maternité de ce projet. « Les critiques ont été plus qu’élogieuses. Tu les as conquis. Tous. Sans exception » commença la jeune femme, pendant que le politicien faisait abstraction de la présence des deux femmes dans sa cuisine alors que l’aiguille n’avait pas encore marqué un arrêt sur le sept de l’horloge. « Oui. C’est parfait ! » s’exclama aussitôt la rouquine qui poursuivit « L’étape suivante maintenant, c’est l’emménagement. Imaginez la publicité ! Une influenceuse emménage chez le politicien acariâtre. Leur idylle pourrait être plus sérieuse que l’on pourrait le soupçonner ». Toujours renfermé dans son habituel mutisme, Edward déposa la tasse de thé devant l’influenceuse, puis reprit appui contre le comptoir pour finir de déguster son petit-déjeuner. « Quels followers ne seraient pas intéressés par une idylle en direct ?! Quant à toi, tu paraîtras soudainement plus accessible pour tes électeurs ».

Le candidat ne prit pas la peine de répondre aux fabulations de son assistante, et se dirigea sans mot dire jusqu’à sa chambre qui disposait d’une salle de bain privative. « Il part se préparer » précisa Ava d’un ton qui laissait sous-entendre que c’était anodin de le préciser, et pouvait presque sa main balayer l'air devant elle. Il se délecta de l’eau chaude sur son corps tendu, se défit de son pyjama pour un costume de luxe, et fit de nouveau la grâce de sa présence en retournant dans la cuisine pour se servir un nouveau café « Ma réponse est toujours non » devança Edward alors qu’il avait surprit la bouche d’Ava s’ouvrir à son retour. « Qu’est-ce que quelques mois dans toute une vie ? Les élections sénatoriales passées, vous retrouvez vos quotidiens respectifs. C’est ta dernière issue pour remporter les élections Edward ». Il pouvait presque l’entendre supplier d’accepter. Edward les observa tour à tour sans mot dire, et poussa finalement un soupir « Bien », ce qu’Ava traduisit par « Il accepte. Il ne manque plus que toi ma grande. Alors ?! ».


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Sam 18 Mai - 17:48

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy était passée acheter le petit dej’ pour elle et non pour faire plaisir à Edward. Lorsqu’il posa la question elle répondit : « -oui, et je raffole particulièrement de ces pâtisseries. » elle parla de l’enseigne où elle les avait acheter, selon elle les meilleures de la ville. « -même si c’est meilleur en Italie. » avec le cadre du pays. Elle se servit à son tour ignorant que dans l’esprit d’Ava s’était la fête nationale. Elle voyait déjà un vrai début de quelque chose dans ce petit bout de conversation sans importance. Elle sourit en constante que le thé était de qualité, et demanda qu’elle était l’urgence. Puis elle vit la presse, lu rapidement ce qu’il était écrit et posa de nouveau une question. Où était le problème si la critique était bonne, et donc qu’est ce qu’elle faisait ici de si bon matin. « -pardon ? » est-ce qu’elle avait bien comprit ? ça sortait d’où ça ? Elle regarda Edward comme s’il allait lui apporter des informations. « -tu oublies tout de suite ce gros titre. » non, le deal s’était que tout cela puisse se voir et être discret à la fois. « -mes followers ne doivent pas savoir. Une chance qu’ils ne lisent pas ce genre de presse. » puis elle secoua la tête avant d’ajouter : « -enfin de toute manière c’est hors de question. » elle n’avait pas la moindre envie de venir vivre ici. Elle adorait son appartement, sa liberté aussi. Vivre sous le même toit qu’Edward, c’était non. « -woh idylle d’accord mais elle peut très bien se passer chacun chez soi. » Ava avait vraiment de drôles d’idées.

Edward décida de lever le camp et Angy ne put qu’écarquiller les yeux en le suivant du regard. « -je pensais qu’il était partie se pendre. » ironisa Angy. Pendant son absence, elle tenta de faire entendre raison à Ava. « -ce n’était pas inscrit dans le contrat. Je ne compte pas lier une partie de ma vie à… à Edward. » elle allait utiliser un nom d’oiseau mais s’était ravisé. « -ça ne sera que pour quelques mois. » répliqua Ava. « -Ava arrête, je suis désolée mais l’idée est stupide. » « -non, elle est brillante. » roh bordel ça allait être long et douloureux… Angy se massa les tempes. La journée commençait vraiment mal. « -toi quand tu as une idée… » « -je ne l’ai pas ailleurs, oui je sais. » Elle s’approcha d’Angy et reprit ses arguments. « -ça ne peut être que bénéfique pour tout les deux. Imagine le cadre pour tes vidéos. Tu fais un mystère de ton amoureux. Ça va forcement faire parler de toi ! » Angy ouvrit la bouche et Ava répliqua avec une somme plus que plaisante. « -par semaine. » précisa Angy. « -par semaine. » conclue Ava.

Angy soupira et préféra se concentrer sur son petit déjeuner. Sa pâtisserie avalée, elle se leva avec son thé et fit le tour de l’immense pièce. Elle observa la terrasse, la piscine… Elle revint vers la cuisine lorsqu’Edward en fit de même, habillé. « -même en jour off tu portes des costumes ? » pourquoi est ce qu’elle posait la question. Elle déposa sa tasse vide, et fut surprise de l’entendre dire oui. « -non, non, déjà tu oublies ce surnom. » répliqua Angy. Son père l’avait toujours appeler ainsi et ça avait le don de la gaver. « -très bien. Tu fais modifier le contrat. » Ava applaudit comme si c’était Noël et s’empressa de mettre les voiles avant que l’un des deux ne changent d’avis. Angy se retrouva donc seule, debout dans la cuisine, face à Edward, l’ilot central entre eux. « -j’imagine que tu as des conditions. On peut, peut-être en parler pendant que je suis là. » c’était pratiquement dit dans un soupire.


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Sam 18 Mai - 18:56

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Bien que la venue inopinée de l’influenceuse dans son appartement ne le ravivait pas particulièrement, il devait souligner son goût exquis pour les mets de qualité, et plus particulièrement la cuisine italienne qui, d’après ces dires, était une cuisine qu’elle affectionnait. Edward aurait pu sourire en constatant qu’ils avaient un nouveau point en commun, et déblatérer sur cette cuisine exquise d’Europe du Sud. Il n’en fit rien. Il se contenta de noter l’adresse communiquée par Angelica dans un coin de son esprit, se promettant de s’y aventurer un jour « Tout est meilleur en Italie » osa-t-il tout de même commenté, ignorant bien évidemment la réaction de surprise qu’affichait Ava. Pour lui, ce n’était qu’un commentaire sur l’une des meilleures cuisines du Monde, à son sens, mais pour son assistante, c’était comme si son apparence toute entière prenait forme humaine. Il fit le choix de l’ignorer pour déguster la pâtisserie qu’il tenait entre ses doigts, et qui s’accompagnait parfaitement avec le café qu’il tenait dans son autre main. Un doux mélanges d’effluves et de saveurs sur lequel il tenta de porter son entière attention, mais c’était peine perdue. Ava se plut à exposer son plan machiavélique, que déclina, sans grande surprise, l’influenceuse. Le politicien ignora sciemment son interrogation. Il n’était pas particulièrement un homme loquace, mais il l’était d’autant moins au petit matin. « Tu n’as pas idées des retombées que ça pourrait avoir sur vos carrières respectives ». Argument qu’il jugea non pertinent, mais qu’il n’exprima pas à voix haute, préférant le silence. Elles parlaient suffisamment à elles deux que ça emplissait la pièce d’un brouhaha dont il se serait aisément passé. « Bien ! Bien ! Ils ne sauront pas alors ! » déclara son assistante comme si c’était la condition sine qua none qui ferait plier Angelica à sa demande. Billevesée. Edward qui était resté silencieux jusqu’alors décida qu’il devait utilisé ce temps à bon escient et s’éclipsa pour s’apprêter.

À son retour, le candidat au Sénat était vêtu d’un costume sur mesure, trois pièces, les boutons de manchette scintillant presque sous les reflets du soleil qui pénétrait l’imposante baie vitrée. Il ne répondit que par un simple regard froid et sans appel à la remarque de l’influenceuse. Finalement, son absence n’avait pas eu la moindre importance sur l’évolution du débat. Chacun restait fixé sur ses positions initiales. Contre toute attente, Edward fit le choix d’abdiquer. Était-ce parce qu’il donnait raison à Ava sur ses arguments probants ou plus par lassitude, il ne saurait le dire, mais il accepta néanmoins. Angelica également. « Par nos avocats » renchérit naturellement le politicien, et laissa l’assistante quitter avec empressement son penthouse, la soupçonnant d’effectuer une danse de la joie à l’extérieur. Il leva les yeux au ciel, se servit un nouveau café et s’autorisa une nouvelle pâtisserie italienne. Face à face, avec pour seule barrière à leur proximité, l’ilot central, Edward acquiesça, terminant sa bouche avant de prendre parole « Oui ». Il avala une gorgée de café, comme pour rincer son gosier, et reprit « L’appartement est sécurisé. Tu détiendras une clef. Veille à ne pas la perdre » et décida de s’aventurer dans le penthouse, afin de lui faire visiter ce qui sera son domicile pour les semaines à venir « Tu auras également à ta disposition l’ensemble des pièces communes. La terrasse avec la piscine, la cuisine et le salon » qu’il présenta d’un signe de main, puis ils s’aventurèrent dans une autre zone du penthouse, ouvrant les portes tour à tour « La bibliothèque, la salle de sport, la salle à manger qui m’est que peu utile, le second salon… Qui là non plus, n’a pas vraiment d’utilité ». Il s’arrêta à une première chambre « L’appartement dispose de quatre chambres avec salle de bain privative et dressing. Trois des chambres sont occupées. La tienne est la porte opposée à la mienne » et lui présenta la pièce « Les deux autres sont verrouillées. Seule Yuma, la femme de ménage, dispose des clefs ». Ces pièces étaient destinés à sa famille lorsqu’elle en visite à New York. Il retourna en cuisine pour finir sa pâtisserie et son café dont il s’était délesté le temps de la visite « Des questions ? » et ajouta avant qu'elle ne lui réponde « J'oubliais. Tu ne dois pas pénétrer dans ma chambre et mon bureau sans y avoir été préalablement convié. Bien évidemment, ces mêmes règles s'imposent également à moi ». Leur intimité allait être chamboulé, il ne voulait pas non plus qu'elle soit anéantie par les idées saugrenues d'Ava.


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Sam 18 Mai - 21:04

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Contre toute attente, Edward céda. Est-ce parce qu’il était d’accord avec Ava et ses arguments ou bien parce qu’il voulait que la conversation s’arrête ? A son tour, Angy finit par dire oui. Même si elle avait l’amer sensation qu’elle allait regretter cette décision. Un fois Ava dehors, elle commenta ce qui venait de se passer : « -ça c’est être manipulatrice. » adjectif dont il l’avait qualifié la veille au soir à la sortie du gala. Elle aimait beaucoup Ava, mais elle avait l’impression qu’elle s’était fait manipuler, et elle n’aimait pas ça. Quoi qu’il en soit, elle était là, en face d’Edward, alors autant qu’ils discutent des conditions de cette collocation. Parce qu’il avait sans doute des conditions… Elle en aurait aussi, mais elle décida de le laisser parler.

« -je t’écoute. » il avait visiblement oublié les mademoiselle Gordon, et c’était très bien comme ça. Elle avait ainsi la sensation qu’il la prenait un peu moins de haut. « -très bien. » jusque-là, c’était logique et elle était certaine de s’en sortir pour garder les clés en sécurité. Lorsqu’il bougea, elle le suivit, gardant une distance entre eux, l’écoutant sans rien dire. Un hochement de tête. Très ça lui allait. « -je peux également avoir excès à ces pièces ? » autant poser toutes les questions. Elle le suivit tout en regardant la déco, main dans les poches de son pantalon, démarche décontracter, comme si elle se baladait dans un musée.

Elle regarda la porte de la chambre d’Edward, puis elle pénétra dans la pièce qu’il venait d’ouvrir. C’était grand. Le lit semblait immense. Elle ne fut pas non plus déçu par le dressing et la salle de bain encore moins. Ce n’était certainement pas lui qui avait choisi la déco, mais c’était fait avec gout. « -la femme de ménage ok… » ça allait la changer ça aussi. Autant voir le positif. « -elle vient tous les jours ? Elle va être au courant où bien… » le chauffeur savait que c’était du faux… De retour dans la cuisine, elle s’installa à nouveau sur l’un des tabourets, et reprit une pâtisserie. Oui, elle avait des questions. « -je ne vois pas ce que j’irais faire dans ta chambre. » répliqua Angy. « -alors les questions. Est-ce que tu seras ici en journée ? Généralement tu rentres vers quelle heure ? » elle prit une bouché et avala avec lenteur. « -est ce que je peux investir le grand salon pour le boulot ? Où est ce que tu m’autorises à filmer ? » oui, elle ne voulait pas faire de faux pas. « -hum… » elle réfléchit en se pinçant les lèvres. « -la question rencontre ne se pose pas. » elle n’avait pas l’habitude de coucher avec le premier venu. Le sexe n’était pas une de ses priorités. Loin de là. Et puis il serait débile de faire venir qui que se soit ici, vu qu’ils étaient censés être en couple. « -c’est Yuma qui fait les courses et la cuisine ? Et pour les lessives ? » il était disposé à parler, alors elle profitait. Elle chercha tout en mangeant et ajouta : « -tes habitudes ? Mise à part dormir en pyjama. » elle lui sourit pour le taquiner. La petite mise au point qu'elle voulait faire, allait attendre encore quelques minutes.

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Sam 18 Mai - 21:51

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ignorait les raisons qui l’avait convaincu d’accepter, mais quoi qu’il en soit, il l’avait fait. Il avait abdiqué devant les arguments de son assistance et accepté que la jeune femme vienne vivre dans son appartement. Toute cette histoire était invraisemblable. Concentré sur le breuvage brun et fumant qui stagnait au fond de sa tasse, le politicien releva uniquement ses prunelles azurées sur Angelica quand cette dernière trouva pertinent de revenir sur la distinction nébuleuse entre être manipulatrice et être une actrice. Il considéra alors que sa remarque de la veille n’avait pas au goût de son interlocutrice. Néanmoins, elle venait de lui donner tort avec une habilité certaine, et il ne pouvait que céder face à son argument convaincant « Je saisis maintenant la nuance». Le ressentit était également diamétralement différent. La veille, il avait pratiquement éprouvé de la fierté à l’encontre de l’influenceuse d’être parvenue à maintenir son rôle toute la soirée durant, et ce, sans jamais faillir. Tandis que ce matin, il se sentait incommodé par le coup de maître de son assistante qui était parvenue exactement là où elle le désirait. Les termes du contrat étaient pourtant préétablis. Cela ne devait être qu’occasionnel. Ava venait de rendre leur accord perpétuel… Edward étouffa ses pensées en s’accordant une gorgée de café, en amont de communiquer les conditions qui régissait dorénavant leurs vies entre ces murs. Le candidat au Sénat avait un emploi du temps et un quotidien réglé comme du papier à musique. Cela lui permettait de contrôler son environnement, à défaut de parvenir à le faire avec son image.

Au cours des explications sur les différentes pièces qui composaient la résidence, Edward fit le choix de lui faire découvrir les lieux. Elle connaissait la cuisine et le salon, qui formait à eux deux une seule et imposante pièce de vie. Il manquait encore à découvrir la bibliothèque, la salle de sport, les chambres dont deux étaient continuellement verrouillées, la salle à manger et le second salon qui ne lui était que peu utile. « Oui » répondit-il tout en lui présentant chacune des pièces qu’il jugeait commune. Leurs deux chambres étaient face à face, mais les parois étaient suffisamment épaisses pour leur octroyer toute l’intimité nécessaire. L’épaule contre l’embrasure de la porte, les mains jointes dans le dos, Edward lui laissa un instant pour qu’elle se familiarise avec son nouvel espace de vie. Cette pièce allait devenir son antre, son refuge pour les prochaines semaines. Ils retournèrent ensuite en cuisine, dans laquelle Edward put reprendre la dégustation de la pâtisserie italienne à moitié entamée, et celle de son café. Avant que la jeune femme ne formule d’autres interrogations, il rappela une règle essentielle du bien-vivre ensemble. Il ne souhaitait pas que l’influenceuse ne s’aventure dans sa chambre ou son bureau, et il était tenu aux mêmes règles également. « Je n’en ai aucune idée. Envisageons toutes les possibilités, et sache qu’aucune ne justifie d’accéder à l’une de ces pièces ». Sur ce point, Edward serait particulièrement intransigeant. Il termina la pâtisserie en une dernière bouchée, savourant ce dernier instant qui le ramenait pratiquement en Italie, sur l’une des terrasses en bordures des routes en briques anciennes, derniers vestiges d’une civilisation ancienne. « Je suis présent les week-ends, ainsi que le mardi. Les autres jours de la semaine, je travaille. Je quitte l’appartement à huit heures précises, et je ne reviens pas normalement avant dix-huit heures ». Il existait des exceptions, bien évidemment. Mais elles étaient particulièrement rares.

Après une gorgée de café qui avait refroidi au cours de leur visite, il répondit aux interrogations qui suivirent « Tu es autorisée à filmer dans chacune des pièces de vie commune de cet appartement, tant qu’aucun indice sur la localisation ne soit visible ». Il tenait tout particulièrement à maintenir son adresse confidentielle. Il déversa le reste de café dans l’évier pour s’en servir un nouveau, à une température plus appréciable. Il n’avait jamais apprécié le café froid. Il trouvait que ça altéré sa saveur. Dos au comptoir, les chevilles croisés, il avait empoigné le rebord du marbre, lui donnant une posture presque nonchalante. « Je suis fidèle » répliqua-t-il. Ils allaient devoir renvoyer l’image d’un couple heureux au quotidien. Cela signifiait un engagement, et comme tout engagement qu’il signait, il l’honorait. Sa relation avec Angelica ne faisait pas exception. Aussi fictive soit-elle, il ne souhaitait pas lui causer mauvaise presse. Par ailleurs, le sexe n’était qu’une nécessité, un besoin physiologique qu’il jugeait bien souvent décevant. Il se saisit enfin de sa tasse de café, huma les effluves parfumés et en avala une délicate gorgée, laissant la chaleur du liquide le réchauffer « Non. » répondit-il, puis répondit à la seconde partie de sa question « Yuma est en charge du ménage et du linge, uniquement ». La tasse toujours à proximité de ses lèvres, comme s’il s’impatientait d’en boire une nouvelle gorgée, il souffla sur le liquide brun, avant de finalement posé le récipient sur l’ilot central « Je ne parle jamais le matin. Je cuisine chaque soir. Deux fois par mois, j’organise une soirée poker avec des amis qui se rapprochent davantage de la relation de travail que de la réelle amitié. Personne à l’exception de nous quatre n’est conviée ». En réalité, jusqu’à aujourd’hui, Edward ne s’était jamais interrogé sur sa manière de vivre, son organisation, ses distractions, ses habitudes. Aucune femme n’avait passé, ne serait-ce qu’une nuit entre ces murs, à l’exception d’Ava, et des membres de sa famille proche. « Et toi ? ». Après tout, elle allait devoir s’adapter à ses habitudes, au même titre que lui allait devoir s’accommoder des siennes.


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Sam 18 Mai - 22:20

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy adorait son appartement. C’était son lieu de vie, son bureau également. Vivre ici… ça n’allait pas être un calvaire au vu de l’immense appartement. La cadre était vraiment plaisant. C’était le colocataire qui allait sans doute lui donner plus de souci. Quoi qu’il avait l’air un peu moins tendu ce matin. « -très bien. » elle n’avait pas l’intention de se rendre dans les pièces qui étaient privée. Elle ne serait pas ici chez elle, mais seulement chez lui. Comme elle l’avait souligné, elle n’avait pas la moindre raison d’aller dans sa chambre. « -je suis contente que les pâtisseries te plaises. » il semblait savourer. Elle posa ensuite ses questions à la chaine. A lui de répondre. « -ok très bien. » elle nota qu’il semblait n’en avoir rien à foutre de comment elle organisait son temps de vie. Elle nota dans son esprit qu’il serait présent les mardis. Elle ferait en sorte de ne pas être là. Ainsi ils se croiseraient le moins possible. Cela éviterait les tensions.

« -parfait. » ses followers ignoraient où elle habitait, elle ne comptait pas dévoilé l’adresse du logement d’Edward. Elle tenait à sa tranquillité. Lui également. Elle nota également qu’il semblait bien assez accro au café. Elle n’aimait pas cela, sans compter que ce n’était pas très sain pour la santé. Mais pour le moment, elle évita toute réflexion. Elle n’était pas là pour devenir sa coach de vie. « -moi aussi. » encore un point commun, qui l’aurait cru ! Elle avait mené une vie plus dissolu par le passé, depuis quelques années déjà, c’était terminé. Un nouveau hochement de tête pour les responsabilités de la femme de ménage. « -donc tu fais tes courses ? » demanda Angy qui avait un doute. « -on partage le frigo ? Comme en colocation ? » c’était peut-être de futiles détails, mais qui pouvait avoir son importance. Angelica faisait très attention à ce qu’elle mangeait. Cela faisait également partie de son job. Un esprit sain dans un corps sain. Elle l’interrogea ensuite sur ses habitudes. Juste histoire de savoir s’il ne se baladait pas à poil le mardi par exemple. « -ok très bien. Tu me donneras les dates à l’avance, comme ça je ne serais pas présente. » elle avait l’impression d’être en réunion.

Elle inspira : « -et bien… je ne m’habille qu’après avoir déjeuner. Le silence me va parfaitement le matin. Je fais du sport trois fois par semaine, en journée. Je n’ai pas pour habitude de me coucher tard. Généralement mon meilleur ami, Flynn débarque quand cela lui chante, mais nous allons changer cela. Tu vas certainement m’entendre parler seule et très souvent. Je marche pieds nus la plus part du temps. » que dire d’autres… « -je crois qu’on adaptera petit à petit. » elle l’observa quelques secondes avant d’ajouter : « -ah oui, je déteste qu’on me dise quoi faire, comment parler et qu’on me chosifie. Je ne suis pas une plante verte et je n’appartiens à personne. Je sais également m’exprimer par mes propres moyens. » soit, petite mise au point de la soirée de la veille. « -j’ajouterais que je ne tolérerais pas que tu t’adresses de nouveau à moi, comme tu l’as fait hier soir. Avec des j’exige et des est ce bien claire. » elle n’avait pas du tout apprécié. « -si tu as quelque chose à dire, soit agréable et poli. » elle ajouta dans un soupire : « -on tente une semaine et on verra. Et je ne peux pas te promettre que ça sera parfait. J'ai accepté mais je ne veux pas pour autant être privé de ma liberté de mouvement, d'expression ou de pensée. Je ne suis pas à ton service » voilà, il était prévenu. « -autres choses ? » demanda la jeune femme avec un sourire.

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Manhattan Redlish
Dim 19 Mai - 10:36

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Une seule et unique visite des lieux avait été suffisante pour convaincre le politicien d’acquérir ce bien. Ce n’était pas seulement la vue imprenable sur New York qui avait justifié son achat, mais bel et bien l’espace qu’il offrait. Un cadre de vie qui paraissait convenir à sa nouvelle colocataire. Toutefois, ce nouvel emménagement nécessitait quelques précisions. Le candidat souhaitait maintenir une certaine intimité, après qu’elle ait été bafouée par les manigances de son assistante. Et bien que cela semblait cohérent pour l’influenceuse, il trouvait adéquat de le rappeler. Il baissa ensuite ses prunelles azurées sur la pâtisserie qu’il terminait d’engloutir, puis les releva sur la jeune femme qui avait constaté qu’il avait un goût prononcé pour la cuisine italienne. Il aurait pu la remercier, ou même lui sourire simplement. Mais il opta pour sa froideur naturelle, laissant seulement ses yeux azurées s’éclairait d’une lueur appréciatrice. Il laissa ensuite Angelica l’assommer d’interrogations sur son emploi du temps, ses jours de présence au domicile. Il ne lui retourna pas la question, parce qu’elle était libre de gérer son temps et sa vie comme elle l’entendait, se doutant qu’ne influenceuse ne devait pas être tenue à des horaires préétablis. Edward lui laissa notamment une grande liberté sur les lieux de tournage, à une précision près : Aucune indication sur l’adresse de son domicile ne devait être divulguée. Il était particulièrement intransigeant sur le respect de sa vie privée, même s’il devait en sacrifier une partie pour paraître plus accessible, tels étaient les mots employés par Ava, pour son électorat.

Edward se désintéressa momentanément de la conversation pour se resservir un café, et fit de nouveau face à Angelica, une main tenant sa tasse alors que l’autre se posa à plat sur le marbre de l’ilot central. Il ne fut pas surpris qu’ils évoquent les probables aventures qu’ils pourraient avoir. L’une de ses seules qualités était la loyauté, et il en éprouvait à l’encontre du contrat qu’il avait signé à l’influenceuse, les liant dans une relation qui devait être en apparence heureuse. Il ne s’aventurerait pas dans d’autres contrées. Elle non plus. Il porta sa tasse de café à ses lèvres pour seule réponse. Il n’allait pas la remercier de sa considération à son égard ou de son image. Cela semblait pratiquement une évidence pour l’un et l’autre de ne pas se laisser surprendre auprès d’une tierce personne. Ne souhaitant pas s’attarder davantage sur leur vie sexuelle réciproque, le candidat précisa les tâches confiées à Yuma, sa femme de ménage. Cela se limitait à l’entretien du penthouse et du linge. Quant à la cuisine, c’était son domaine. Edward tenait particulièrement à se préparer le dîner chaque soir. Il termina sa gorgée de café avant de répondre par un simple « Oui », puis renchérit par un nouveau « Oui ». Ils ne partageaient qu’un appartement et une relation fictive. Ce n’était pas suffisant pour que le politicien ne s’affaire en cuisine pour eux deux. Edward apporta les dernières précisions le concernant, trouvant l’exercice particulièrement déstabilisant. Il se retrouvait à ressasser chaque journée pour en noter ses habitudes afin de les partager avec une tierce personne. Un nouveau « Oui » fut prononcé alors qu’il terminait son café en patientant la réponse d’Angelica.

À l’évocation du meilleur ami familier des visites aléatoire, il sentit son regard se durcir. Ce n’était pas envisageable et la jeune femme le comprit seule. Partager son appartement et son quotidien n’allait pas être une tâche aisée pour le politicien, mais envisager qu’il puisse y avoir un inconnu qui se présente à l’improviste entre ces murs, c’était tout simplement inenvisageable. « Bien » conclut-il et déposa sa tasse de café vide dans le fond de l’évier. En entendant la suite, Edward retira lentement ses doigts d’autour du récipient en tournant la tête en direction d’Angelica qui semblait éprouvé de l’animosité à son égard à la suite de son comportement de la veille au soir. Cette dernière condamnait sa possessivité à son encontre, son ton menaçant et elle ne concevait pas qu’il puisse s’adresser à elle ainsi, à nouveau. Edward pouvait sentir chaque muscle de sa mâchoire danser sous sa peau alors que son regard se fit de plus en plus sombre. Il se rapprocha de l’ilot central, posant ses mains à plat sur le marbre de ce dernier, tout en la fixant avec froideur « Tu m’appartiens autant que je t’appartiens. Tu ne sembles peut-être pas saisir les raisons pour le moment, mais ça viendra. Il ne fait nul doute. Parce que les hommes comme Monsieur Caldwell, mon monde en est pollué. Au motif qu’ils sont riches et puissants, ils pensent pouvoir tout obtenir, notamment une femme. En lui rappelant que tu étais mienne, je l’informe que s’il pose un regard trop lubrique à mon sens, ou une main sur toi, je détruirais sa vie. C’est un avertissement pour tous ceux qui seraient malintentionnés et qui penseraient que parce que tu es une femme, tu dois te montrer docile. C’est ce que ça signifie quand je dis que tu m’appartiens. Tu n’es pas ma chose, tu es la femme qui partage ma vie pour toutes les personnes extérieures à ses murs. Tu es libre de parler, de penser d’agir et de mener ta vie comme tu le désires. Je t’encouragerais dans chacun de tes projets, je ferais jouer de mes relations si nécessaire. » expliqua-t-il d’une voix profonde, et reprit « Quant à ma demande explicite de garder le silence sur ce que tu entendrais de ma conversation avec Bethany, tu dois comprendre qu’il y a des évènements dans mon passé que je ne souhaite pas voir divulguer, d’une manière ou d’une autre. J’ignore encore tout de toi, comme tu ignores tout de moi. Tu ne confies pas tes secrets à une personne que tu viens de rencontrer, et il est légitime de craindre, dans un monde où tout doit être public, que je me montre méfiant ». Sur ces mots, il se recula d’un pas, retirant ses mains du comptoir « Je ne m’excuserais donc pas pour mon attitude d’hier soir. Toutefois… » précisa-t-il en émettant un petit silence « Je pourrais envisager de fournir des efforts si cela te semble insurmontable ». Depuis leur première rencontre, c'était la première fois qu'il accumulait autant de mots à l'attention d'Angelica, voire de quiconque. Il se montra donc plus avare en mot pour répondre à la question qui suivit « Non ».


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Dim 19 Mai - 11:56

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

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Angy ne s’énervait pas souvent. Pas très vite. Lorsque quelque chose l’agaçait, elle le chassait, un peu comme une mouche, d’un revers de main. Elle avait ses techniques. Certaines fonctionnaient mieux que d’autres. Du moins, c’était ce qu’elle disait sur les réseaux et tentait d’appliquer. Le positif avant tout… cependant, dans cette cuisine, face à Edward et ses oui à répétition, elle sentait l’agacement. C’était trop compliqué de faire des vraies phrases ? Elle n’avait pas l’habitude d’être traité ainsi, comme si elle n’était rien de plus qu’un grain de poussière. Elle avait travaillé sur elle pour ne plus se laisser atteindre par tout ça et voilà qu’en face de lui, la blessure était en train de se rouvrir… Non, elle n’allait pas se laisser faire.

Elle évoqua Flynn, mais il était évident qu’il ne viendrait pas ici. Elle ne tenait pas non plus à ce que les deux se rencontrent. Simplement parce que Flynn était au courant de la vérité. Condition du contrat non respectée… Si Edward l’apprenait, elle allait se faire arracher la tête ! Seulement Flynn s’était son Ava à elle. Son meilleur ami, son bras droit, son conseillé… elle ne pouvait pas garder tout ça secret. Angy se décida à mettre les choses au point au niveau de la façon de parler et d’agir d’Edward. Elle n’avait pas apprécié son comportement durant le gala. Comme elle le précisa, elle n’était pas sa chose. Lorsqu’il s’avança vers l’ilot, il a dominait de sa taille et de sa prestance. Elle sentit son cœur s’accélérer. Edward était impressionnant, son regard sombre la glaçait sur place. Elle serra les dents et redressa les épaules pour lui faire face et affronter son regard. Elle haussa les sourcils à sa première phrase. « -pardon ? » ça sortait d’où ça. Puis elle tourna légèrement la tête, plissant les yeux pour suivre le résonnement d’Edward. Elle fut à deux doigts de tomber du tabouret lorsqu’il déclara qu’il l’encouragerait dans ses projets. Soit il était également très bon acteur, soit elle s’était clairement trompé sur son compte. Parce qu’elle l’avait rapidement classé dans la case masculin toxique, considérant les femmes comme des esprits faibles, voir inutile. Elle se devait de répondre quelque chose. Parce qu’elle aimait avoir le dernier mot. Alors elle répliqua : « -il n’y a pas que ton monde est pollué. Riche ou non, la plus part des hommes sont mauvais, pervers et crois qu’ils peuvent disposer des femmes comme ils le veulent. » sous-entendu, qu’elle ne l’avait pas attendu pour découvrir cette facette du monde. Elle exposait sa vie sur les réseaux, elle avait forcement des connards qui ne cessaient de la harceler.

Il y avait quoi dans son café sérieusement ? Il venait vraiment de lui dire qu’il serait en mesure de faire des efforts si elle le demandait ? « -j’aimerais oui. » avait-elle répondu avec fermeté. « - je n’ai pas de curiosité malsaine. Ton passé t’appartiens. Nous avons tous nos blessures et nos secrets. Je suis là pour jouer la petite amie, pas pour apprendre à te connaitre. » comme ça les choses étaient claire. Il ne voulait pas la connaitre non plus de toute manière. Ils avaient chacun leurs vies. La comédie durerait quelques semaines, quelques mois tout au plus. Ils n’avaient pas d’obligation de se parler. De toute manière, c’était trop dur pour lui d’aligner trois phrases de suite ! « -très bien. » soupira Angy avant de se lever. « -je verrais avec Ava pour les modalités. » une date, les cartons ect… il était exclus qu’elle n’apporte qu’une valise. « -bonne journée. » un dernier regard et elle prit la direction de la sortie.

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