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"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 15 Mai - 22:08

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Avec le temps, l’intérêt de ses partisans s’était flétri comme une fleur sous la froideur de l’automne. Seule Ava restait convaincue d’une potentielle victoire. Mais pour cela, il devait temporiser son image d’homme dominant, hautain et égoïste. Tant d’adjectifs que les journalistes, auxquels faisait référence Angelica, se délectaient d’utiliser pour le décrire. Il rétorqua alors un « Je vous en prie ! » trahissant l’absurdité des propos qu’elle tenait. Ces requins des médias n’attendaient que le jour de son anéantissement avec une avidité à peine dissimulée. Son assistante était donc son plus grand soutien dans cette course au Sénat, mais également l’unique responsable du fiasco de cette soirée « Je ne comprends pas en quoi cela vous concerne ? » finit-il par demander, dubitatif face à son soudain intérêt pour Ava. Il n’allait pas la licencier ou la fouetter en place publique. Il allait hausser le ton, condamnait son idée absurde et elle lui répondre avec un ton qui frôle l’arrogance, et ils reprendraient le cours de leur vie comme si tout cela faisait partit intégrante de leur relation. C’était son fonctionnement. C’était condamnable par des personnes telles qu’Angelica, qui pourtant se permettait d’avoir un avis tranché sur l’homme qu’il était ou encore l’éducation qu’il avait pu recevoir. « C’est le moins que l’on puisse dire » et la fixa avec un peu plus d’intensité « Vous n’avez pas idée à quel point l’argent fait tout dans mon monde Mademoiselle Gordon ». C’était ainsi que fonctionnait son univers depuis qu’il était né. L’argent pouvait résoudre tous les maux autant que créer des guerres. En détenir, c’était obtenir le pouvoir absolu. « Vous n’étiez qu’un moyen pour parvenir à mes fins ». Mais ce n’était dorénavant plus d’actualité.

Sa jovialité apparente, ses sourires et ses rires. Tout cela l’excédait, et il avait l’étrange impression qu’elle le savait, et qu’elle en abusait. Mais il comprenait soudainement son goût pour les frivolités en apprenant l’intitulé de ce qu’elle appelait son métier. Influenceuse. Les excès d’Ava n’avaient donc aucune limite. « Mais je n’ai jamais prétendu être un homme bien ». Il n’avait pas critiqué son éducation ou l’image qu’elle renvoyait. Elle oui. Il s’octroyait donc le droit de porter un jugement valeur sur son passe-temps. L’arrivée de Benjamin arriva à point nommé, et même s’il aurait préféré que ce dernier maintienne un professionnalisme sans faille, il lui permit également de sonner la fin de cette entrevue. Edward prit alors congé de son personnel et de la jeune femme. Une conversation d’autant plus sérieuse l’attendait à son appartement. Sans surprise, l’entrevue fut de courte durée. Ava restait prostrée sur ses positions, et lui sur les siennes. Il ne ferait pas affaire avec la jeune femme…

Installé dans le fauteuil en cuir de son bureau qui penchait sous son poids, lui offrant ainsi une assise plus confortable, Edward fixait l’invitation qu’il tenait entre ses doigts. Une fois encore, il était convié à un gala de charité en faveur de l’environnement. Il ne s’était pas particulièrement intéressé à l’objectif final de cette soirée. Il savait seulement qu’il devait s’y rendre, sourire aux journalistes et signer un chèque à l’issue de la soirée. « Tu ne peux pas t’y rendre seul » avait aussitôt martelé Ava en posant ses deux mains sur l’imposant bureau en chêne massif, offrant une vue imprenable sur son décolleté qu’ignorait ouvertement Edward, et ce, depuis leur rencontre. « Je ne l’appellerais pas ». Elle avait levé les bras en l’air en signe d’exaspération, de reddition également, puis avait quitté son bureau. Le soir venu, alors que le silence avait repris ses droits sur la Mairie de New York, et qu’il était de nouveau seul dans l’imposant bâtiment historique, il reposa son attention sur l’invitation. Un soupir et il pianota rapidement sur l’écran de son portable, qu’il porta ensuite à son oreille « Mademoiselle Gordon ? C’est Monsieur Wyler. Que faites-vous vendredi soir ? » tout en se saisissant du papier cartonné entre ses doigts.


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Charly
Mer 15 Mai - 22:35

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -solidarité féminine… » accompagné d’un petit haussement d’épaule. Comment Ava faisait elle pour supporter ce type ? Enfin… Andy avait du mal avec tout ce qui était patronna. Recevoir des ordres, devoir exécuter des tâches dont elle n’avait rien à faire… ce n’était pas pour elle. Ava semblait être une femme intelligente. Elle travaillait depuis longtemps pour Edward d’après ses dires. Soit il savait être sympathique de temps à autre, soit il payait très mais alors très très bien. Ce qui ne pouvait pas tout compenser. L’agent c’était bien d’en avoir, ça permettait de la liberté, mais de là à vendre sa vie et son âme… Dans mon monde… Comment la remettre à sa place. Bien en dessous de lui visiblement. Elle préféra lever les yeux au ciel. « -c’est le moins que l’on puisse dire. » avait elle répondu en écho à ce qu’il avait dit quelques minutes plus tôt au sujet de son éducation. Il venait de lui reprocher de le juger, alors qu’il faisait exactement la même chose. Angy ne chercha pas plus longtemps à faire la conversation. C’était non. Et cette soirée une perte de temps.

Flynn était the meilleur ami. Il savait tout, et surtout voulait tout savoir. Généralement, lorsqu’elle avait des demandes de contrat, Angy lui demandait son avis. Elle l’avait fait pour Edward Wyler. Et par conséquent, son meilleur ami se faisait des films. Elle avait mit un moment à lui faire oublié ses idées déplacés. Angy avait reprit le court de sa vie, délaissant le politicien. Ça aurait pu être amusant, mais il avait tout gâché. Alors, elle avait tiré un trait sur l’idée. Jusqu’à ce que son téléphone sonne ce soir-là. Un numéro inconnu. Aller savoir pourquoi elle avait répondu. Lorsqu’elle entendit cette voix sombre et profonde, elle fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu’il lui téléphonait ? Pourquoi avait-elle décroché déjà ?! « -pardon vous êtes ? » elle fit mine de chercher dans son esprit. « -Wyler ! Si c’est bon, je vous remets. Pardon vous disiez… vendredi soir ? » avant de répondre quoi que se soit, elle voulait savoir pourquoi il posait la question. « -pourquoi vous m’appelez exactement ? » elle l’écouta lui faire le descriptif d’une soirée de gala… ce qui semblait chiant à mourir… « -j’ai un peu du mal à saisir… lors de notre rencontre, nous étions tombé d’accord il me semble non ? Que ça ne fonctionnerait pas. Alors pourquoi avez-vous changé d’avis ? » il avait visiblement besoin d’elle. « -même si c’est pour une soirée, je veux un contrat. Dites à Ava de préparer ça demain. Nous réglerons les détails ensemble. » elle lui souhaita une bonne soirée et raccrocha. Le rendez-vous était fixé le lendemain en fin de journée. Encore une fois, elle arriva en retard de dix bonnes minutes.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 16 Mai - 10:46

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les sondages l’annonçaient comme perdant dès le premier tour des élections sénatoriales. Sa personnalité complexe et son physique attrayant ne semblaient plus séduire ses partisans. Son adversaire le devançait de plus de vingt point selon les dernières enquêtes effectuées. La dernière carte à jouer restait cette femme qu’il avait rencontré deux semaines auparavant. Sa jovialité débordante et son enthousiasme à toute épreuve parviendraient probablement à rallier un électorat différent. Pourtant, il s’était opposé à cette idée quelques heures auparavant, et voilà que ce soir, dans le silence réconfortant de la mairie de New York, il mettait ses résolutions sur le bord de la route. L’invitation cartonnée aux lettres d’or entre ses doigts, il attendait patiemment qu’Angelica daigne lui répondre. Lorsque ce fut chose faite, elle feignait ne pas se souvenir de lui. Comme si cela était possible. Edward ne put s’abstenir de lever les yeux au ciel au moment où elle prononça son nom. Sa petite voix intérieure lui martelait que c’était une mauvaise idée. « Oui » répondit-il simplement. Le candidat n’avait jamais aimé devoir se résoudre à aller à l’encontre de ses convictions. Toutefois, s’il ne voulait pas échouer aux élections, il n’avait d’autres choix que d’abdiquer devant l’idée saugrenue d’Ava. Comme si une femme pendue à son bras lui donnerait soudainement l’impression d’être plus chaleureux. Billevesée. Il se suffisait à lui-même. « Je suis convié à un gala de charité et j’ai besoin d’une cavalière ». Il ne pouvait pas se présenter, une fois encore, seul à ce genre d’évènements. Ça ne faisait que croître l’idée populaire qu’aucune femme était capable de trouver grâce à ses yeux, ou bien encore, qu’il était si caractériel, qu’aucune femme ne parvenait à éprouver, ne serait-ce que de la sympathie à son encontre. Ces dires ne faisaient qu’entacher son image et mettait à mal sa campagne.

Un soupir finit par lui échapper alors qu’Angelica trouvait pertinent de lui remémorer leur dernière soirée. Il s’enfonça dans son siège, l’inclinant légèrement sous son poids « Vous n’avez pas à en connaître les raisons. Est-ce que vous acceptez ou non ? ». Pourquoi les femmes voulaient toujours discuter ?! « Je vais demander à mes avocats de le rédiger. Ce n’est pas le travail d’une assistante », et raccrocha aussitôt. Il se leva de son bureau, récupéra ses effets personnels et se rendit à son propre lounge. Il fit au signe du barman de lui servir un verre. Il n’était pas nécessaire de préciser l’alcool. Il prit une première gorgée lorsqu’un « Bonsoir » se fit entendre. Il laissa son regard glisser sur la silhouette allongée d’une blonde superficielle, à la poitrine avantageuse aux jambes si longues qu’il les imaginait d’ores et déjà nouée autour de son cou lorsqu’il la prendrait brutalement sur bureau en verre, dans la pièce se trouvant tapi dans l’ombre de l’arrière du bar. Ce qu’il fit dans la demi-heure, la musique masquant chacun de ses cris alors qu’il la pilonnait brutalement jusqu’à ce qu’ils atteignent tour à tour l’orgasme. Il releva aussitôt le pantalon de son costume, alors qu’elle récupérait sa culotte sur le sol « N’oublie pas de signer le papier » « T’es sérieux ? Après ce qu’on vient de faire ? » « Je n’ai pas envie que tu m’accuses d’agression sexuel quand je serais au sommet. Tu étais consentante. Je veux que tu signes » « Pauvre con » et griffonna sa signature en bas de cette attestation, « T’es content ? » puis quitta la pièce d’un pas énergique. Il n’avait jamais contraint une femme à faire ce qu’elle ne désirait pas faire. Il exposait les termes de leur accord dès le début. Il ne leur ferait pas l’amour, il ne les embrasserait pas non plus. Ça sera puissant, presque violent, et elle partirait ensuite. Le candidat rangea l’attestation avec les autres, dans une petite pochette prévue à cet effet, termina son verre de whiskey qui trônait sur l’étagère, et quitta le lounge par la porte de service.

Le lendemain, Edward avait donné rendez-vous à l’influenceuse dans le bureau se trouvant dans les locaux de son parti où d’habitude l’effervescence était presque étouffante. Une trentaine de personnes portaient un badge ou un t-shirt à l’effigie de sa campagne et appelait des donateurs, de probables électeurs également. Il appréciait tout particulièrement le silence qui régnait dans son antre. Il servit un café à Ava, ainsi qu’à lui-même, lorsque la jeune femme fit enfin son apparition « Vous êtes en retard Mademoiselle Gordon. Encore » lui fit-il remarqué, alors qu’il tournait les pages du contrat, debout derrière son bureau, sans lui adresser le moindre coup d’œil « Ne l’écoutez pas. Bonsoir Angelica. Comment allez-vous ? Asseyez-vous. Un café ? Un thé peut-être ». Edward releva son regard sur son assistante, désapprouvant silencieusement ses politesses. « Voici le contrat. Vous jouez les petites-amies en m’accompagnant à des représentations publiques, comme celle de vendredi soir. Pas de sexe. Pas de baiser, sauf si c’est nécessaire. Encore moins de sentiments. Je ne veux pas voir apparaître mon visage sur vos réseaux sociaux. Je tente de contrôler au mieux mon image. Est-ce que cela vous convient Mademoiselle Gordon ? » et fit glisser le double du contrat à l’attention de la jeune femme.


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Charly
Jeu 16 Mai - 12:44

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Andy avait été surprise de la voix qui avait résonné dans le petit appareil. Grave, suave, cela lui procura un frisson. Mais elle joua son rôle et demanda le pourquoi de l’appel. Une cavalière pour un gala. « -C’est pour quoi ce gala ? » elle aimait les causes justes. Elle aimait également mener des actions qui pouvait faire grimper sa popularité. Si c’était seulement pour jouer les potiches, elle ne voyait pas l’intérêt. Cette sorte de collaboration devait leur rapporter à l’un comme à l’autre. Il avait changé d’avis, bien. « -comme vous voulez. » avait elle répondu alors qu’il n’était pas enclin à lui donner des explications plus détaillé. Elle voulait un contrat. La conversation termina par un : connard, alors qu’il avait coupé la conversation sans la moindre politesse.

Elle se pointa en retard, traversant les locaux sous les regards d’une trentaine de personnes qui semblaient croire qu’Edward pouvait avoir une chance d’obtenir ce qu’il désirait. « -bonjour Edward. » fut sa première réponse avant d’ajouter : « -il va falloir vous habituer. » elle n’était pas quelqu’un de ponctuelle. Rien à foutre que ça l’agace. « -Bonjour Ava, tu vas bien ? » demanda Angy en ignorant ouvertement Edward. « -je veux bien un thé merci. » elle lui sourit. Elle l’aimait bien. Sous son invitation, elle prit place en face d’Edward, croisant les jambes avec élégance. « -alors voyons ça… » elle se saisit des documents et commença à regarder, tout en écoutant Edward. « -petite amie par interim donc… » oui, elle allait commenté chaque truc qu’il allait dire. Juste pour l’énerver, parce qu’elle, ça l’amusait. « -oui, ba là-dessus on est d’accord. » marmonna Angy. Sexe non mais sérieux ? Elle avait du mal à l’imaginer donner du plaisir à une femme… bref, ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça. « -vous vous laverez la bouche après. » elle lui adressa un sourire pincer, nez retrousser. Puis elle se mit à rire : « -des sentiments ? Je ne vois pas comment nous pourrions développer le moindre sentiments. » si ce n’était qu’une question de deux heures de temps à haute pour être pendu à son bras. Ils n’avaient même pas l’obligation de se parler finalement ! Ni même apprendre à se connaitre. « -c’est marrant, on dirait presque que ça vous répugne… » simple constat. Comme si éprouver des sentiments était quelque chose de mal. Elle remercia Ava pour le thé. « -c’est ce qui était prévu. » elle recula dans le fauteuil et prit le temps de lire, sans répondre à sa question. « -bon écoutez, il va falloir monter une histoire crédible. Je ne veux pas perdre de followers à cause de vous. J’apparais à votre gala, je ne veux pas mon visage dans la presse, encore moins mon nom. Pas pour le moment. Ça viendra. Quand on aura fait évoluer les choses. » Angy voyait loin. Pensait bien. Même si il la prenait pour une gourde, elle était en réalité assez futée, surtout pour gérer son business. « -vous m’avez dit que c’était un gala, mais un gala pourquoi ? Quelle est la raison de ma présence ? » Elle n’allait pas s’afficher en tant que petite amie directement. « -on va raconter une histoire. Il va falloir y mettre un peu du votre. C’est pour vous à la base donc bon… » elle sourit à Ava. « -et il y a un souci au niveau du montant. N’est ce pas Ava ? » Elles en avaient parlé. Le prix avait doublé. Simplement parce qu’Edward était un con.

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Manhattan Redlish
Jeu 16 Mai - 13:45

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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En entendant la question que lui posa l’influenceuse, Edward s’interrogea aussitôt sur la pertinence de cet appel. Quelles étaient ces raisons obscures qui faisaient qu’une femme pendue à son bras lors d’un tel évènement pourrait faire croître sa popularité auprès des électeurs ? Tout ça n’était qu’aberration. Les gens s’attardaient bien trop sur des futilités au lieu de se consacrer sur ce qui était réel. Sa vie sentimentale n’impactait en rien ses compétences en matière de politique. Combien de mari exemplaire et de gentil père de famille avaient mené des pays à leur perte ? Contrairement à eux, il ne renvoyait aucune image faussée de sa personne. Aucune fioriture pour leur plaire. Jusqu’à cet appel, tout du moins. Le candidat n’aimait pas devoir aller à l’encontre de ses principes, mais avait-il encore le choix ?! « Sur l’environnement » se décida-t-il donc de répondre sans préciser davantage. Ça n’avait guère d’importance de toute manière. Ce n’était qu’un gala de charité auquel il devait assister à contrecœur. Une rengaine fastidieuse qu’il souhaiterait se passer. Semblable à cet appel auquel il mit fin sans la moindre formule de politesse. Pourquoi avait-il cette désagréable sensation de l’avoir pratiquement suppliée de l’accompagner … Il décida donc de remédier à ce ressentiment déplaisant avec une inconnue qui le suppliait à son tour de continuer, rééquilibrant ainsi les forces, et ce, à l’abri dans son bureau dont la porte était péniblement atteignable sans connaître un tant soit peu les lieux. Elle n’avait pas été particulièrement fantastique. Tout juste suffisante. Sa main aurait pu le satisfaire de manière semblable, si ce n’était mieux. Cette journée était décevante sur bien des points. Il était donc temps d’y mettre un terme en rejoignant son penthouse…

Survolant le contrat rédigé par son armée d’avocats, Edward s’impatientait du retard intentionnel de la jeune femme, et il ne se fit pas prier pour le lui faire remarquer, balayant d’un revers de main les conventions sociales. Contrairement à Angelica, qui décida de le saluer. Il ne lui adressa pas même un regard pour un retour silencieux, terminant de lire le contrat en transversale. « Ce n’est pas envisageable ». Le candidat avait en sainte horreur les personnes qui arrivaient en retard, se faisant ainsi désirer. C’était un manque de respect évident, auquel elle allait devoir remédier au plus vite. Ava se montra plus chaleureuse, comme bien souvent « Parfaitement bien » l’entendit donc répondre, lui faisant lever les yeux au ciel. Son bureau n’était pas un salon de thé au sein duquel les femmes échangeaient les derniers potins, mais un lieu de travail. Edward le considéra donc comme tel, et lui tendit le double du contrat, tout en énumérant certaines closes à voix haute. L’influenceuse ne réprima pas son envie de l’interrompre à chaque parole, l’exaspérant un peu plus à chaque intervention. Sa mâchoire crispée témoignait pour lui. « Vous avez fini de m’interrompre sans cesse ?! » finit-il par répliquer avec froideur. « Donc pour vous répondre, je préfère envisager toutes les possibilités. C’est le but d’un contrat » et finit par ajouter « Quant au fait que l’amour me répugne, je dirais qu’il me rebute. Il annihile tout bon sens chez les hommes. Ils se laissent guider par un organe qui n’est présent que pour assurer la circulation du sang dans notre organisme. Je trouve ça … désolant » avait-il répondu d’une voix neutre. « Mais il ne fait aucun doute que vous condamnez mon raisonnement, une fois encore ». Ava le faisait régulièrement. Comme aujourd’hui, alors qu’elle avait grimacé tout en dégustant son café.

« Je pense que tu pourras intervenir auprès de la presse pour ces détails » rétorqua le candidat à l’attention de son assistante « Oui. Bien sûr ». Le droit à l’image avait une place prépondérante dans la société actuelle. Il ne ferait aucun doute qu’avec la menace des avocats, la presse plierait aux exigences de la jeune femme. Edward se décida à s’installer dans son fauteuil, avec l’étrange sensation qu’Angelica allait l’étourdir de questions en tout genre. « La préservation des pandas » précisa Ava qui était plus informé que lui « Et vous serez ma petite-amie » compléta-t-il avec détachement. « En ce qui concerne notre rencontre, nos chemins se sont croisés lors d’un voyage à Rome. Même hôtel. Cela vous conviens-t-il ? ». Simple, mais efficace. Il fronça ensuite les sourcils, en observant tour à tour les deux femmes, et sentit de nouveau ses muscles se tendre « Ava » grogna-t-il « Si tu n’étais pas aussi … toi, je n’aurais pas eu besoin de doubler… » « Doubler ?! » la coupa-t-il « Comme si l’argent était un souci pour toi » rétorqua-t-elle avec désinvolture, puis se retourna vers Angelica « Je demanderais que ça soit modifié pour le jour du gala. Ça te convient ? ». Edward laissa retomber sa tête contre le dossier de son siège, inclinée vers le plafond blanc de son bureau, affichant un léger geste de la tête. Il baissa les yeux sur sa montre, et se leva « Un livreur vous apportera votre robe de gala, confectionnée pour vous. Je viendrais vous récupérez à votre domicile à 19H. Aucun retard ne sera toléré Mademoiselle Gordon » et s’adressa ensuite à son assistante « Je te laisse prendre ses coordonnées » et quitta son bureau. Il avait du travail.

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Jeu 16 Mai - 22:18

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Elle avait déjà envie de soupirer. Ou bien de faire demi-tour. Elle l’envisagea sérieusement. La sourire d’Ava, et la somme que cette soirée pouvait lui rapporter la firent rester. Lorsqu’il énuméra les conditions du contrat, elle se fit un malin plaisir à tout commenter. « -ça aussi il va falloir vous y faire. » avait elle ajouté avec un petit sourire. Il avait besoin d’elle. Il était revenu la chercher. Cela lui donnait un certain pouvoir qu’elle aimait beaucoup. Envisager la possibilité qu’ils développe des sentiments l’un pour l’autre ? Non, de son côté, ça ne lui avait pas traversé l’esprit. Angy haussa les sourcils en l’écoutant. Elle médita quelques secondes sur la révélation et conclue pour elle-même : « - Ok… je note. Mais ! » elle leva un doigt pour lui permettre de finir sa phrase : « -vous n’avez pas à vous faire de souci de ce côté-là. Je ne suis pas à la recherche du grand amour. Loin de là. Et ! je suis assez d’accord avec vous. Même si je n’utiliserais pas des mots aussi forts.». Angy aimait son statut de femme libre, et de célibataire. Elle avait eut quelques relations longues, dont une qui s’était mal terminé. Depuis cela, elle avait changé. Et elle aimait ce qu’elle était devenue. Bref, pour une fois, ils étaient sur le même longueur d’onde. Champagne !

La jeune femme donna ses propres conditions. Pas de photo d’elle. Ou alors de dos. Elle ne voulait pas être affiché partout. Il avait mauvaise presse. Il y avait tout une histoire à bâtir autour de ça afin que ça soit crédible. Elle allait bosser le scénario, Ava l’aiderait, elle en était certaine. Elle demanda des précisions. « -parfait, ça colle avec ce que je peux soutenir. » si jamais elle était vu ou que son nom apparaissait, elle pourrait expliqué pourquoi elle était là-bas. Elle était assez engagé pour les animaux et l’environnement. « -ça peut coller oui. » elle était partie à Rome deux mois plus tôt. Ça ferait l’affaire. Elle s’amusa intérieurement de l’échange entre le politicien et son assistante. Ava avait du cran et Angy adorait ça chez elle. « -parfait. » oui, c’était parfait. « -Angy. Ou Angelica mais il va falloir oublier le mademoiselle Gordon… Eddy… » elle lui sourit, avant de le regarder partir et de légèrement se pencher pour regarder son cul. Ce qui fit sourire Ava. Elles réglèrent les derniers détails ensemble et Angy rentra chez elle, heureuse du fric qui allait alimenter son compte en banque.

Le soir du gala arriva et elle n’avait rien à redire sur la robe qu’il lui avait été fourni. Grande marque, parfaitement ajustée à ses mensurations. Décolleté profond en V, échancré qui laissait apparaitre ses jambes. Talons hauts… Maquillée, coiffée, elle était prête lorsqu’il frappa à la porte. Angy ouvrit et lui sourit : « -bonsoir Eddy. » il allait devoir s’habituer à ça. Il avait une classe folle, elle devait bien le reconnaitre. Elle referma la porte à clé et marcha à ses côtés dans le couloir, sans vraiment chercher à faire la conversation. Ils n’étaient pas là pour ça.

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Ven 17 Mai - 10:30

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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À entendre la jeune femme, Edward n’aurait d’autres choix que celui de s’accommoder de ses défauts. Toutefois, l’adaptation ne faisait pas partie de ses plus grandes qualités. Considérant que ce n’était qu’une contrainte supplémentaire à son quotidien. « Ce n’est pas envisageable » répondit-il avec froideur tout en lui adressant un regard impassible. Angelica semblait s’amuser de la situation, s’estimant en position dominante. Elle se fourvoyait. L’influenceuse n’était qu’un moyen pour une fin. Si cette dernière poursuivait dans sa lancée, il n’aurait d’autres choix que d’annuler le contrat qu’ils s’apprêtaient à signer l’un et l’autre. Malgré les interruptions incessantes d’Angelica, le candidat parvint à énumérer les conditions auxquelles ils seront tenus l’un et l’autre. Un soupir finit par lui échapper, et l’invita à poursuivre d’un signe de main. Sa précision eut pour effet de l’intriguer tout particulièrement. Sa manière de la jauger en silence le trahissait. Il le savait. Ava également. C’était une affirmation en désaccord avec l’image qu’elle renvoyait au quotidien. Normalement, les femmes naturellement heureuse et souriante n’aspirait pas au grand amour ? À l’image de celui qu’on peut lire dans les romans à l’eau de rose ? Il émit alors un simple « Hmmm » intrigué pour seule réponse.

Ce fut au tour d’Angelica d’émettre ses propres conditions au contrat. Elle ne souhaitait pas être perçut en sa compagnie, pour ne pas altérer son image. C’était un raisonnement pragmatique qu’il salua au lieu de s’en offusquer. Ils étaient tous les deux soucieux de la perception que pouvait avoir le monde sur leur personne. Finalement, les réseaux sociaux et la politique n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre. « Les galas de charité en faveur des pédophiles ou des entreprises qui mènent notre monde à sa perte n’existent pas Mademoiselle Gordon » rétorqua-t-il avec un certain dédain qui lui valut un regard noir de la part de son assistance qui condamnait bien souvent ses propos. Il fit le choix de l’ignorer ouvertement pour revenir à l’essentiel. Il ne faisait nul doute qu’ils seraient interrogés sur les circonstances de leur rencontre. Edward proposa Rome. Cela semblait en adéquation avec ses voyages réguliers en Italie, le pays de sa mère. Angelica accepta. Ils pouvaient donc poursuivre jusqu’à la rémunération. Ce fut donc au cours de l’échange que le candidat fut mis au courant des manigances de son assistante qui ne faiblit pas pour autant devant son objection. Elle était la seule personne de son entourage à être capable de s’adresser à lui de la sorte sans qu’il n’ordonne son licenciement. Ava en avait pleinement conscience et en jouait. Il décida d’abdiquer. L’influenceuse allait devoir se montrer à la hauteur d’une telle rémunération. Ce dont il préjugeait. L’échange arrivait à son terme. Edward était attendu. Il se leva de son siège et son regard se fit soudainement plus austère « C’est Edward », puis quitta son bureau sur cette mise en garde à peine voilée.

Pour le gala de charité en faveur de la préservation des pandas, Edward avait opté pour un smoking trois pièces noir, le tout accessoirisé par des boutons de manchettes. Il ajusta le nœud papillon, déposa quelques gouttes de parfum aux effluves d’épices et de cuir sur sa peau, et quitta son penthouse. Comme à son habitude, il arriva en avance à la résidence d’Angelica. Un peu plus tôt dans la journée, il lui avait fait parvenir une robe d’un grand créateur et il fut satisfait de voir qu’il n’avait pas commis d’erreur sur ses mensurations. Elle mettait chacune de ses courbes en valeur. « Edward » la corrigea-t-il une fois encore. « Vous êtes élégante ». C’était le seul compliment qu’il était capable de lui adresser, avant de lui présenter son bras. Ils prirent place à l’arrière de la berline aux vitres teintées, conduite par son chauffeur. Jeffrey était à son service depuis bientôt dix ans maintenant. Pour autant, il ignorait tout de sa vie. « Nous entrerons par l’entrée de service ». « Bien Monsieur Wyler ». Edward tourna ensuite la tête vers l’influenceuse à qui il n’avait pas adressé le moindre mot depuis qu’ils avaient quitté son appartement « On évitera ainsi les journalistes à l’entrée. Ceux qui ont une autorisation à l’intérieur ont reçu vos consignes… Tes consignes. Le tutoiement va être de rigueur ». Ils arrivèrent dans une ruelle sombre où étaient stockés les poubelles des établissements avoisinants, le sol humide reflétait la lumière des réverbères. Edward s’extirpa de la berline en premier pour venir lui ouvrir, et lui tendit la main « Attention à l’eau Mademoiselle… Angelica ». Il tapota contre la carrosserie pour signifier à son chauffeur qu’ils pouvaient partir, puis glissa sa main dans celle de la jeune femme « Nous sommes ensembles et heureux de l’être. N’est-ce pas ? ». Ils passèrent par l’entrée des employés. Leur présence interpella, mais personne n’osa émettre le moindre avertissement. La salle de gala était impressionnante avec ses lustres en diamant suspendu au-dessus du parquet parfaitement vernis. Quelques convives étaient déjà présents, dont les voix supplantaient la musique joué par les musiciens. Les serveurs évoluaient, tour à tour avec le champagne et les petits-fours. Edward resserra son emprise sur la main de la jeune femme « Bienvenue dans la gueule du loup » et ils firent leur entrée à leur tour.


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Ven 17 Mai - 14:43

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Qu’est ce qui venait de le déstabiliser ? Le fait qu’elle soit d’accord avec lui ou bien le fait qu’elle ne soit pas à la recherche de l’amour ? Angy ne posa pas la question. Pour une fois qu’il n’avait rien à redire, elle savoura presque ce moment. S’il avait des questions, il reviendrait sur le sujet, elle lui faisait confiance là-dessus. Elle le dévisagea ensuite, alors qu’il trouvait pertinent une fois de mettre en avant le fait qu’il la prenait pour une femme sans cervelle. « -oh non c’est vrai ? » avait elle répondu avec ironie. Les pandas, c’était parfait. Elle adorait ces animaux. Bien plus que les chiens ou les chats d’ailleurs. Tant que l’histoire était crédible et collait à la sienne, ça lui allait. Elle savait d’avance que le petit surnom ne passerait pas. Elle clama alors : « -oui bien sûr… belle journée ! » avant de le regarder partir.

La seule chose qu’elle pouvait faire afin qu’Edward ne se présente pas en connard finit toute la soirée, était d’être à l’heure. Il le serait de son côté, c’était une évidence. Angy décida d’éviter de l’agacer tout de suite. Mais pour le surnom, il ne passerait pas à côté. « -on dit bonsoir… » le reprit Angy avec son sourire joyeux. « -je vous retourne le compliment. » elle n’allait pas le remercier pour la robe. C’était certainement Ava qui s’était occupée de tout. Alors à quoi bon. Elle hésita quelques secondes à prendre son bras, mais finit par le faire, histoire de se mettre directement dans le personnage. Lorsqu’elle entra dans la voiture, elle salua le chauffeur. « -bonsoir… » elle lui adressa un sourire, avant de s’installer. Elle regarda Edward avec des points d’interrogation dans les yeux. L’entrée de service… avec les poubelles… merveilleux. Mais il lui donna une explication et elle hocha la tête. Lorsqu’il ouvrit la portière, elle regarda sa main, puis le sol. De l’autre main, elle souleva sa robe et fit en sorte de ne pas mettre les pieds dans les flaques. Proche de lui, sa main dans la sienne sourit : « -bien entendu. Essaie un sourire pour voir ? » assez étrange comme sensation de s’adresser ainsi avec autant de familiarité, comme s’ils se connaissaient depuis longtemps.

Au passage par la cuisine, elle le suivit, sa main toujours prisonnière de la sienne. Elle afficha un sourire, un peu comme si c’était quelque chose de secret. Elle avait vu les regards… et ce n’était certainement pas terminé. Lorsqu’il resserra sa main sur la sienne, elle tourna légèrement la tête pour le regarder, avant de s’approche pour lui souffler à l’oreille comme s’ils se faisaient des confidences : « -détends toi, ça va très bien se passer. » Tout de suite, elle adora le lieux, elle adora la déco, les lumières, le chic et la classe. Après quelques minutes, elle lâcha la main d’Edward pour se saisir de deux coupes de champagne. Elle lui en tendit une, lui sourit amoureusement et fit tinter leurs verres : « -à nous. » souffla Angy d’une voix tendre, avant de porter son verre à ses lèvres avec élégance.
 
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Manhattan Redlish
Ven 17 Mai - 15:39

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce ton qu’elle venait d’employer à son encontre n’était pas nouveau. Cela signifiait que sa remarque lui avait déplu. Ça lui importait peu pour sa part, qu’elle désapprouve son ton ou ses propos. Elle n’était que de passage dans sa vie. « Si cela vous déplait, je vous invite à réfléchir avant de vous adresser à moi à l’avenir ». Dans son champ de vision, il put apercevoir Ava se cogner le front de sa paume de main, exaspéré par son comportement, mais il fit le choix de l’ignorer une fois de plus. Après avoir peaufiné les derniers détails de leur accord, il prit congé des deux femmes. Il était attendu autre part. Pour autant, il ne se déroba pas à ses obligations le jour venu et se présenta à l’appartement d’Angelica avec ponctualité. Cette dernière avait revêtu la robe de grand créateur qu’il avait fait confectionné sur-mesure pour elle. Pour autant, Edward s’attarda davantage sur le surnom dont elle osa lui affubler à nouveau. Ça avait la particulière faculté de l’horripilait. Eddy… C’était le surnom d’un guitariste d’un groupe de rock de bas-étage qui jouait dans les bars de débauchés. Pas celui d’un sénateur à en devenir. Le candidat ignora également sa remarque sur les politesses d’usage. Néanmoins, il s’autorisa à formuler à compliment à son encontre. Contre toute attente, elle lui retourna la flatterie à laquelle il répondit par un banal « Je sais ». Il n’allait pas la remercier de constater qu’il était élégant ce soir. Ils en étaient conscient autant l’un que l’autre qu’ils ne laisseraient pas les autres convives insensibles. Sur ce, il lui tendit son bras pour la convier à l’accompagner jusqu’à la berline.

À quelques rues du lieu au sein duquel était organisé le gala de bienfaisance de cette année, Edward considéra qu’il était opportun de préciser à son chauffeur qu’ils feraient leur entrée par la porte réservée au personnel cette fois-ci. La discrétion était l’une des clauses exigée par Angelica et il ne souhaitait pas l’enfreindre. En sortant du véhicule, Edward souligna son élégance naturelle, et préféra glisser sa main dans la sienne plutôt que de le lui faire remarquer. Le candidat souhaitait pas qu’elle pense qu’il puisse se relâcher en sa présence. Il posa son regard sur la jeune femme qui s’était parfaitement adapté au tutoiement, semblablement plus à l’aise que lui vis-à-vis de cette comédie qu’ils allaient joués devant les plus aisés de la ville. « Je ne suis pas certain de savoir encore sourire » avait-il répliqué avec froideur, mais qui se laissait trahir par la petite lueur enfantine dans le fond de ses yeux bleus. Ils traversèrent les cuisines, puis un long couloir, sous les yeux du personnel qu’Edward ignora sciemment. En arrivant à la hauteur de la salle de réception, il sentit sa main se resserrer sur celle de la jeune femme qui se rapprocha pour susurrer à son oreille. Tout cela semblait si naturel chez elle, que ç’en était d’autant plus déstabilisant pour le candidat qui lui adressa un regard intrigué, sans pour autant prononcer le moindre mot.

Alors que leurs mains se séparèrent afin qu’Angelica ne se saisisse de deux coupes de champagnes, le candidat tenta de se remémorer la dernière fois qu’il avait tenu la main d’une autre femme dans la sienne… Au lieu de s’enfouir dans ses souvenirs bien trop lointain, Edward préféra se saisir de la coupe de champagne, qu’il fit tinter contre celle de l’influenceuse, et porta le liquide doré à ses lèvres. « Eddy Wyler ! » s’exclama une voix derrière lui. Durant une seconde, il ferma les yeux avec force, puis se retourna vers l’un des organisateurs « Edward » corrigea-t-il avec froideur. « C’est du pareil au même ! » répliqua le soixantenaire, qui détenait de faux airs au personnage du Monopoly « Non » renchérit le candidat sur le même ton, presque menaçant. « Qui est cette charmante jeune femme ? » et s’adressa à l’influenceuse directement « Robert Caldwell. L’un des organisateurs du gala le soir et promoteur immobilier le jour » et se rapprocha de cette dernière « Clignez deux fois des yeux s’il vous a kidnappé vous ou un membre de votre famille pour faire venir jusque-là ce soir ? ». La mâchoire du candidat se contracta de plus en plus, et finit par poser une main dans le bas du dos de la jeune femme pour l’attirer un peu plus vers lui, n’appréciant pas sa proximité avec cet individu qui était parvenu à faire passer sous silence certaines plaintes de ses collaboratrices pour harcèlement sexuel, et ce, grâce à ses nombreuses relations privilégiés dans le milieu judiciaire. « Vous devriez rejoindre votre épouse Monsieur Caldwell. Celle-ci m'appartient». Il soutint le regard noir de son interlocuteur qui s’éclipsa après un sourire à l’attention de l’influenceuse « Voici un homme dont je te demanderais de ne pas t’approcher. Il souffre d’un handicap récurent chez certains hommes. Ils n’entend pas le « non » ». Sur ce, il prit une gorgée de champagne et observa les alentours. Les lieux se remplissaient peu à peu « Tu aimes danser ? » finit-il par demander pour faire la conversation au milieu de tous ses regards inquisiteurs qui se posaient sur eux.


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Ven 17 Mai - 16:53

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy n’était pas stressée le moins du monde, même si elle n’était pas familière des codes de conduites du monde d’Edward. Elle était un véritable caméléon. Elle parviendrait sans souci à s’adapter. Aller à ce genre de gala, c’était une chance en soi pour elle. Par contre lui, on avait presque la sensation de le conduire à l’abattoir. Ensemble et heureux de l’être. Mais bien sûr. Pour être crédible, il allait devoir faire un tout petit effort. Elle lui demanda de sourire et en réalité, c’est elle qui avait sourire en l’entendant lui répondre. Est-ce que c’était une forme d’humour ? Elle avait un doute. Quoi qu’il en soit, elle était parfaitement à l’aise et dans la peau du personnage. Un murmure à son oreille, un sourire tendre. La soirée allait très bien se dérouler. Il en aurait pour son argent. Il n’avait pas de souci à se faire.

Verre de champagne en main, regard amoureux, ils furent interrompu par une voix masculine. Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire face au surnom. Décidément, il n’appréciait pas ce petit surnom. Angy prit une nouvelle gorgée de champagne durant l’échange avant de sourire poliment à l’homme qui venait enfin de s’adresser à elle. « -enchantée. » avait elle répondu, enfin tout juste eut le temps de répondre avant qu’il ne se rapproche un peu plus. Elle émit un petit rire, avant de venir se coller à Edward, un main caressant son dos sous sa veste, comme si allait avoir le pouvoir de le détendre un peu, l’autre main tenant sa flute, juste devant son torse. « -c’est mon cœur qu’il a kidnappé… » elle plissa le nez et le laissa s’éloigner. Elle se détacha avec lenteur du corps d’Edward, portant de nouveau sa flute à ses lèvres. « -comme si j’allais m’en approcher… » marmonna Andy. La jeune femme se fit la réflexion qu’elle allait devoir ralentir un peu sur le champagne. « -hum… danser… danser ici tu veux dire ? » sérieusement ? Il allait vouloir l’afficher de cette façon ? Non, c’était non. « -je t’arrête tout de suite c’est non. » et c’était catégorique. « -et ce n’était pas dans les conditions… » lui susurra-t-elle avec un sourire tendre. Danser dans le salon, faire la folle en soirée branchée oui, danser ici devant tout ces gens, une valse ou quelque chose du genre, c’était non. Elle ne savait pas. Elle n’avait jamais su. Et ça ne l’intéressait pas particulièrement.

La sujet danse clos, elle parcouru la salle du regard. Un peu plus loin, une femme ne cessait de jeter des regards à Edward. « -qui est la magnifique blonde qui ne cesse de te dévorer des yeux ? » lui demanda-t-elle en toute discrétion. Pour savoir quelle attitude adopter. Est-ce que son personnage pouvait être jaloux ? Hum… pourquoi pas. Possessif ? En même temps, Edward semblait être un solitaire… A voir… « -elle approche… » souffla Angy.  

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