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Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
RolandJ'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts. C’était assez surprenant de voir que cette conversation, que j’avais démarrée en étant assez sûr de moi, nous mettait finalement tous les deux un peu mal à l’aise. J’avais donc terminé en lui suggérant de s’autoriser elle-même à recevoir de l’amour, car, il apparaissait très clairement, qu’elle se l’était interdit. Ou qu’on le lui avait interdit, je n’en savais en réalité pas grand-chose.
Laissons passer la prochaine nuit, cela fera une étape de franchie. Alors, tu pourras peut-être y voir un peu plus clair. Proposais-je avant de poser une question qui m’angoissait et m’embarrassait en même temps. Elle parlait de douleur et de frayeur durant notre…partage et je n’étais pas certain de bien cerner. Il y avait un moment où, oui, j’avais bien vu que cela clochait. Pour le reste, je me demandais si j’avais mal fait quelque chose ou si, dans l’intensité du moment, je l’avais blessé autrement.
Complètement gênés, l’un comme l’autre, elle me répondit en fronçant les sourcils, précisant qu’il n’y avait bien que ce moment fatidique qui avait été douloureux. C’était déjà trop, mais cela me rassurait un peu.
Non, tu as raison… C’était une question stupide… Dis-je en me grattant la tête d’une main, sans lâcher la sienne de l’autre.
Nous devrions essayer de dormir, tu ne penses pas ? Demandais-je alors. Tu n’as qu’à prendre le lit. Conclus-je en souriant, et ce, même si le lit pouvait tout à fait nous accueillir tous les deux. Je ne voulais pas paraitre trop impatient.
[Terminé] |