Riveria * But how am I supposed to love you when I don't love who I am ?
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Date d'inscription : 14/06/2022
Région : Occitanie
Crédits : LarkoDim (Av.)
Univers fétiche : City/Surnaturel/Fantasy
Préférence de jeu : Homme
LarkoDim
Dim 19 Nov - 21:23
River Carter
J'ai 19 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis patineur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas mal pour le moment. Connu pour être la coqueluche du club, il est aussi réputé pour être insupportable, un fils à papa. ¤ Porte toujours sur lui un pendentif en forme de cercle avec les lettres "RC" ¤ Sait qu’il a plus de rivaux que d’amis ¤ N’a pas froid aux yeux, téméraire et un peu bagarreur ¤ Possède deux chats ¤ Son père est coach pour les patineuses au même centre où il s’entraîne. ¤ Il a une grande soeur qui s’occupe des hockeyeurs. Ft. Marco Ilsø
Alors que le père s’en va pour rejoindre l’étage, la mère t’invite à rentrer, ne voulant pas te laisser dehors avec ce froid. Tu acceptes poliment, la suivant pour aller dans le salon tranquillement en répondant aux questions de la mère de famille. Tu pouffes un peu en l’écoutant parler, calmement. Elle semble attristée, démunie… Oh, tu connais cette situation. Elle ne sait plus quoi faire pour que sa fille lui parle, pour qu’elle s’ouvre à eux. Tu regardes un instant l’escalier, alors que le père ne redescend pas et regarde les photos accrochées au mur du salon en souriant.
- Elle a b’soin de temps…
Que tu souffles doucement. Tu vois que la mère te tend un mug de chocolat chaud que tu acceptes avec joie et regarde les biscuits posées aussi sur le plateau qu’elle a ramené. Sans sucre ajouté, allégé, ouais non, ils respectent le régime alimentaire d’un ado sportif à l'œil. Tu les remercies et grimaces un peu en entendant ce que le père a à dire. Évidemment qu’elle ne veut pas te voir. Tu soupires en buvant rapidement ton chocolat, peu effrayé à l’idée de te brûler la langue. Tu te relèves en gardant un sourire en coin, t’inclinant un peu.
- C’est rien. C’est normal. Je voulais juste balader un peu avec pour lui changer les idées, je peux comprendre qu’elle ne soit pas encline à cela. J’ai déjà vécu ça. J’essayerais de repasser demain sinon. Désolé encore pour le dérangement.
Que tu termines avant de te redresser pour t'apprêter à partir. Tu avances doucement vers la porte avant de sentir une main sur ton épaule.
- Hum ?
—---------------------------------------------------- Montant l’escalier doucement, faisant le moins de bruit possible, tu restes bien droit pour que le plateau que tu as en main ne tinte pas. Tu le poses doucement au sol avant d’ouvrir la porte dans une lenteur impressionnante. Tu souris et reprends le plateau en main, n’allumant pas de suite la lumière. Tu viens poser le plateau sur la table de chevet, laissant l’odeur du repas chaud fumant envahir la pièce. Tu en profites pour prendre ton téléphone, répondre aux messages que tu avais loupé, t’excusant d’avance à ton père, ton frère et ta soeur. Tu attends un peu, prenant une chaise pour être à ses côtés, attendant qu’elle ne se réveille, un écouteur dans ton oreille pour réécouter la musique que tu dois intégrer pour bien préparer les prochaines épreuves de la saison.
We can get high, we can get high, touching the sky Never gonna come back down We can run wild, shooting stars now, faster than sound Build a kingdom in the clouds ~
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Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Dim 19 Nov - 21:24
Arya Wallace
J'ai 18 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis patineuse et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Carrière en stand-bye, la faute à une blessure en début de saison. • Ne sait pas si elle pourra remonter sur des patins un jour, encore moins si elle pourra reprendre la compétition. • Déprimée depuis l'accident, probablement dépressive, n'a pas voulu le confirmer.
Elle reste comme ça, recroquevillée sur elle-même, pendant un moment, sans pouvoir dire combien de temps exactement, soulagée quand elle entend enfin la porte se refermer derrière son père, la laissant seule. Seule avec ses pensées, seule avec ses démons, seule avec ses doutes et ses regrets. Mais c’est tout ce qu’elle veut. La solitude. La paix. Elle n’a pas l’énergie pour sortir de son lit aujourd’hui. Pas l’énergie pour voir River Carter, encore moins pour se confronter à son dynamisme. Elle veut juste rester là et… ne rien faire. Ne pas bouger, ne pas penser, ne même pas ressentir. Simplement rester au chaud sous cette couette, au chaud loin de tout le reste.
Le sommeil la cueille enfin, l’enveloppant de sa douceur, lui permettant de retrouver les sensations, factices, du patinage. Le courant d’air généré par la vitesse caressant son épiderme, la sensation si particulière ressenties après les boucles et les vrilles… Le bruit des acclamations du public, des applaudissements. Dans ses rêves, sa cheville va bien. Dans ses rêves, elle peut compléter ses programmes sans peur et atteindre la plus haute marche du podium. Dans ses rêves, elle est invincible. C’est bien loin de la réalité. Mais c’est ce dont elle a besoin pour l’instant. Le besoin de croire que tout ça peut s’arranger. Que tout ça va s’arranger.
Elle se réveille en sentant l’odeur de la nourriture qui vient lui chatouiller les narines et son estomac grogne. Si son cerveau affirme qu’elle n’a pas faim, pas envie de manger, son estomac, lui, n’est pas de cet avis. Pourtant, elle ne repousse pas les couvertures pour s’installer et dîner. Elle sort seulement la main de sous la couette, tâtonnant en direction de la table de chevet, sa main s’arrêtant bientôt sur un morceau de pain. Faute de mieux et parce qu’elle ne veut pas bouger, elle l’attrape, ramène sa main sous la couette et le grignote alors doucement.
Elle a cette désagréable impression d’être observée. Cette désagréable impression de ne pas être seule qui s’installe, petit à petit, qui l’angoisse. C’est idiot. Ses parents sont à la maison, que pourrait-il lui arriver ? Rien du tout. Cette pensée, cette inquiétude, est parfaitement stupide. Mais elle persiste. Et s’arrêtant alors de grignoter, restant recroquevillée sous sa couette, Arya murmure timidement.
"- Y’a quelqu’un ?"
Riveria * But how am I supposed to love you when I don't love who I am ?