What do you look like when you're angry? (Charlissa)
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Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Ven 5 Jan - 13:29
Kuro Aburame
J'ai 27 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja supérieur et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux mais d'une femme qui semble bien supérieur à moi. → Grand frère de Torune et Shino → Utilise les papillons. → Adore observer les gens et compter
- Il y a treize personnes dans le village qui porte une perruque, et qui pense que tout le monde l’ignore, mais pas moi. Moi je sais. Je crois qu’Hana le sait pour trois aussi. Cela se sent, il parait. Et puis… Il y a trois personnes qui sont bien pire que toi en sucre. Je connais une personne qui en met 8 de bloc de sucre. Et du lait en plus. Mais elle le fait que chez elle.
Il parle ainsi, de chose et d’autres. Il ne revient pas sur ses paroles. Il ne voulait pas que la jeune femme se braque sur ses paroles, à lui. Il ne voulait pas qu’elle se sente mal, ou désabusé. Il voulait réellement qu’elle se sente bien. Pour ça que la jeune femme mérite ce genre d’information inutile. Il arrive chez elle, bien sûr qu’il sait où elle habite, et se sép….
HEIN ?
Il la regarde avec sa démarche étrange. Etrange ? Elle a l’air triste. Il se fige alors qu’elle part. Elle disparait de son champ de vision et il reste immobile. Son cerveau était en train de faire une mise à jour de la phrase. Il se la répète. Il se la répète une fois, deux fois, et à chaque fois, il sent son cœur qui bat d’un coup. Son cœur explose. Il n’aime pas ça. Il déteste ça. « Désolée d’être moi » ? Sérieusement ? Pas dans son histoire. Pas avec une amie, avec qui il veut plus. Jamais en faite.
Alors, après quelques secondes, utile pour que la jeune femme rentre chez elle et ouvre la fenêtre, il fait une transformation en papillon et s’envole. Il sait exactement où elle habite. Plusieurs papillons le suivent. Il se glisse entre la fenêtre. Il essaie de se faire la parole qu’il doit dire, mais il ne sait pas. Il est trop… en colère ? Ce n’était pas le mot. Il n’était jamais en colère, mais il était clairement soumis à cette émotion pure de vouloir l’aider, plus. Il la voit devant l’îlot de sa cuisine et il se transforme. Les autres papillons viennent un peu partout et se pose sur sa table, contre un meuble, sur le mur. Les papillons sont noirs et montrent leurs ailes pour se protéger mais pour aussi dire qu’ils sont là, visibles. Une fois redevenu un homme…
- J’ai vraiment réfléchi, dit-il alors qu’il faisait un sourire et commença un accent, je me suis dit, je ne vais pas le faire, ça se fait pas, et après je me suis dis je vais le faire parce que … Je vais le faire. Je ne peux pas te laisser comme ça.
Il relève sa main avec douceur pour la faire taire. Il lui fait un sourire mais on pouvait voir dans ses yeux qu’il commençait la conversation sérieuse tout de suite. Elle pouvait lire cela dans ses prunelles, et la tristesse et aussi quelque chose de plus puissant.
- Je suis content que ça soit toi. Ce n’est pas simplement des mots en l’air pour te faire plaisir. Je ne suis pas le genre. C’est toi, que j’apprécie. Tu imagines ? Je suis tombé sous le charme de ton cœur et de ta tête. Tu as un corps incroyable, mais ce n’est pas ça que j’ai vu. Même si je sais qu’une amie risque de me charrier sur le fait que tu es rousse, c’est une autre histoire. Tu ne dois pas t’excuser, jamais. Jamais pour ce que tu es. J’adore ce que tu es. J’adore tout ce que je sais de toi, et je sais beaucoup de chose. Alors l’idée que tu t’excuse, ça me rends fou. Cela me rend dingue. Tu es incroyable ! C’est moi qui devrait me sentir mal, d’être clairement moins…
Et il fait un aller retour dans la pièce avant de revenir… en réalité, la jeune femme pouvait voir une partie de colère en lui, mais pas contre elle, contre lui qui ne sait pas la faire changer d’avis. Et ça le rend … bah fou, c’était déjà quelque chose qu’il avait pensé milles fois. Il la regarde, sans lui laisser le temps à la parole.
- Qu’importe la suite de notre relation. Qu’importe si tu me choisis, si tu préfères un autre, qu’importe, je m’en fou. Non, qu’il se reprend, je m’en fou pas, mais ce n’était pas le sujet de cette discussion. Je m’en fou pas. J’adorerais que tu me choisisse en corps et âme, puisque j’ai vraiment des sentiments forts pour toi… mais ce n’est pas le sujet, pardon. Mais toi, tu es la personne que j'aurais pu rêver. Même mieux que ce que j'aurais pu rêver !
Il fait comme s’il chassait une mouche qui le dérange avant de finir par la regarder une seconde et se mettre en tailleur sur le sol et planter ses yeux dans les siens. Il regarde ses yeux. Il l’aime vraiment beaucoup. Il ne sait pas si c’est de l’amour, mais il est charmé, par elle. Sans savoir son physique. Il croise les bras devant son torse et tourne la tête en boudant comme un petit boudeur. Il ouvre un œil vers elle.
- Je ne partirais pas tant que tu n’auras pas révoquer tes paroles. Là !
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HATAKE
Ven 5 Jan - 22:14
Kinoe "Yamato"
J'ai 27 ans ans et je vis à Konoha Dans la vie, je suis ninja de l'Anbu, . Et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire parce que amoureuse de mon meilleur ami qui oublie que j'existe des fois, ahah. Erm.
- 1m74 - ancien cobaye d'Orochimaru - porteuses des gènes d'Hashirama Senju - maitrise le mokuton - co-capitaine de l'équipe 7
Spoiler:
- N’a jamais été réellement fâchée, mais fait semblant. - Elle a commencé par lui brisé le cœur de Shpinx pour lui recoller - Elle lui doit 9 euros d’ailleurs, pour la colle. - A passé 20 ans amoureuse d’un autre. - Est un peu vénal sur les bords, et compte bien faire une secte pour en être le gourou. - Ne compte pas lui briser le cœur de Sphinx une seconde foi. - Veut se faire voir pour qui elle est, pas ses capacités. - Sphinx doit trouver sa particularité moche, même si elle est magnifique. - Elle aime Les mésanges, les hirondelles, les rouge-gorges.. - Et souvent au milieu des disputes de son équipe - Prend du thé avec 4 sucres, mais sans témoin jamais. Même si elle aime entendre les ploufs.
Faceclaim : makima (chainsawman)
Elle le laisse devant chez elle, et grimpe les étages vers son appartement en soupirant, et en se demandant presque … si tout ce qui vient se passer est vraiment réel. Elle regarde la main que Kuro a touché. Elle effleure la lèvre qu’il a effleuré. Elle se pose des tonnes de questions et se sent extrêmement bizarre. Parce qu’elle est … désirée. Il veut la toucher, il veut la prendre dans ses bras, il veut l’embrasser. Le jeune homme a de véritables intentions et attentions toutes douces envers elle, et … et bien c’est vraiment la première fois que ça lui arrive. Et ça lui fait autant plaisir que ça la fait paniquer. Parce qu’elle absolument pas l’habitude d’être de ce côté là de la barrière. De ceux dont on s’occupe. De ceux qu’on … aime. Pas forcément de cet amour-là, mais … de n’importe lequel, à vrai dire. Bref. Elle se sent très étrange et rentre en mode pilote automatique chez elle. Kinoe soupire encore, encore et encore, aère son petit chez elle qui lui parait presque étranger, et se dirige vers son réfrigérateur où sont toujours aimantés les dessins de dragons de Saki. Pour son tatouage. Suggéré par Kakashi. Meh. Elle ouvre la porte du frigo pour en tirer une bouteille de vin de prune et se servir un verre. Elle vire sa cravate, boit une gorgée et pose son verre avant de cacher son visage dans ses mains en geignant. C’est vraiment compliqué. Elle a rendez-vous avec Lucifer dans trois jours. Il va vraiment falloir qu’elle se fasse violence. Ouais. Voilà. Meh. C’est vraiment compliqué. Et la jeune femme se sent vraiment mal de les plonger tous les deux dans une situation aussi bizarre. Alors oui, elle s’est excusée d’être elle.
En tout cas, elle ne voit pas les papillons arriver et sent leur présence que quand ils commencent à être en nombre. Elle relève la tête, chuchote le prénom de Kuro sur un intonation interrogative. Oh, elle sait que c’est lui, mais elle se demande pourquoi il est là. Elle sursaute à peine quand il reprend forme humaine devant elle. Il commence avec des explications … confuses et Kinoe ouvre la bouche pour causer mais il ne souhaite pas être interrompu. Alors elle se tait. De toute façon, elle n'avait pas grand-chose à répondre. Alors elle se tait et l’écoute. D’autant que si le jeune homme se permet de rentrer chez elle de cette façon, c’est qu’il a quelque chose d’important à lui dire. Elle voit mal Kuro s’introduire gratos chez les jeune femmes comme ça. Bref ! Elle écoute. Rougit doucement. Sent sa peau essayer de se refermer autour d’elle pour la protéger des mots doux de Kuro en même temps qu’elle voudrait tout simplement, elle sait pas trop. Mais arracher sa peau. Ou un truc comme ça. Sauf que c’est pas très positif comme image, alors que l’idée derrière l’est. En grande partie en tout cas. Kinoe se serre contre son plan de travail, et serre ses mains l’une contre l’autre, entortille ses doigts entre eux, tout ça pour stabiliser ses émotions. Son cœur bat de plus en plus fort et de plus en plus vite. Principalement à cause de ce qui n’est pas le sujet de la discussion. Et à cause de la forme de colère qui semble l’animer. Il … réagit. Il réagit à elle, à ce qu’elle dit, pour lui, pour elle, peu importe, mais il réagit avec force et émotion. Et ça aussi, ça la touche au cœur. Elle ne dit rien, perturbée par de déferlement d’émotions en elle alors qu’elle les tait d’ordinaire. Et chez … l’homme qui lui plait. Bien trop habituée à la quasi absence de retour de Kakashi.
Kuro s’asseoit, douleur, et Kinoe soupire, pour la trente-cinquième fois de la journée sans doute, même si son souffle tremble dans sa poitrine. Elle ne sait pas bien si elle a envie de pleurer, de crier ou de se réfugier dans son mutisme. Elle se détache de son plan de travail et rejoint le jeune homme, au sol. Elle s’installe en face de lui, en tailleur, en miroir.
“Si je m’excuse encore, de t’avoir fait venir ici pour me dire tout ça, … je suppose que ça ne va pas te plaire non plus …”
Elle parle à mi-voix, regarde le sol, y pose un index pour dessiner des formes imaginaires sur le bois, et rit un peu, fébrilement. Nerveusement. Elle essaye de relever son regard vers Kuro, et se rend compte qu’il n’y a pas que son rire ou son souffle qui tremble. Elle tremble. Entièrement.
“S’il te plait, va-t-en …”
Ça lui échappe presque malgré elle. Dans un élan de survie. Pitié, pitié, survivons, merci. Mais ça lui fait mal au cœur de dire un truc pareil. Kinoe secoue la tête avant de relever le regard pour de bon vers Kuro, même si une sorte de crainte d’elle-même continue de se refléter dans ses pupilles.
“Je … Je suis contente si je te plais. Si je te plais, alors je n’ai pas à m’excuser d’être moi, oui. Tu as raison. Alors, je … je retire ce que j’ai dit. Dé-”
Elle retient des excuses, soupire, baisse la tête. Elle s’est réfugiée dans la logique parce que … parce que ses émotions sont trop violentes et confuses pour l’instant. Elle a besoin, qu’il parte. Vraiment. Mais il a raison aussi, si on suit la logique. Alors elle retire ce qu’elle a dit. Et puis Kinoe relève la tête en même temps qu’elle passe sur ses genoux pour s'approcher de Kuro. Elle cède à l’une des nombreuses émotions qui la traverse et pose une main sur l’épaule du jeune homme et embrasse le coin de ses lèvres.
“Pars, maintenant, s’il te plait.”
Sinon… Sinon elle ne sait pas trop ce qu'elle va faire. Est-ce qu’elle va pleurer ? Ou dévier son baiser sur les lèvres de Kuro ? Ou les deux en même temps ? Ou autre chose ? Bref. Pitié. Qu’il parte.
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Clionestra
Ven 5 Jan - 22:57
Kuro Aburame
J'ai 27 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja supérieur et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux mais d'une femme qui semble bien supérieur à moi. → Grand frère de Torune et Shino → Utilise les papillons. → Adore observer les gens et compter
Il a la tête sur le côté, mais la regarde d’un œil ouvert pour voir sa réaction. Non parce que si elle est triste, ou en colère, ou alors qu’il sent qu’elle ne veut vraiment pas de lui… alors, il partirait sans trop de cérémonie. Mais il fallait bien que quelqu’un commence à lui mettre des patates (mentales) dans la tête, pour lui faire comprendre qu’elle est une femme extraordinaire, incroyable, magnifique et que tout le monde rêverait d’être dans son cœur. Même en tant qu’ami. Ouais. Cela le dérangerait un peu, à l’intérieur de lui, d’être que son ami. Mais s’il peut être au moins son ami, il pourrait l’aider. Voilà la seule chose à laquelle il pense. Il pense au fait que la jeune femme était incroyable et qu’elle le mérite. Et qu’elle ne s’en rendait même pas compte. PIRE, elle pense qu’elle doit s’excuser de ça ? Non… mais c’était n’importe quoi ? Il savait pourquoi elle pensait ainsi. On lui avait écrasé sa personnalité. On lui avait écrasé ses sentiments. On lui avait donné l’obligation de ne rien montrer, de ne rien ressentir, de tout étouffer en soi pour ne rien laisser paraître. Lui, il était l’inverse. Il ne savait pas faire semblant. Kuro pouvait ne pas dire, mais il y avait toujours une sincérité dans son visage que tout le monde pouvait comprendre. Il ne savait pas cacher les choses importantes. Peut-être était-ce pour cela que ce cher Kuro n’avait jamais été un « bon » ninja. Il était un ninja de l’ombre, pas du combat. Et il n’avait jamais aimé la vilénie ou la méchanceté. Il n’était pas le genre. Lui ? Il ne pourrait clairement prendre la place d’Ibiki. C’était ainsi. Il ne voulait pas de ses excuses pour sa réaction, c’était plus lui qui lui en devrait mais on ne va rien dire, il la regarde et fait un sourire à travers ses yeux. Elle pouvait voir qu’il voulait la rassurer comme il peut.
Et il tourne complètement la tête quand elle lui demande de s’en aller. Il ne voulait pas qu’il s’en aille comme ça. Il ne pouvait s’en aller comme ça. Même si la jeune femme le voulait réellement, ce qu’il ne doute pas, il avait besoin de lui donner cette patate (toujours mentale) pour qu’elle réalise son erreur. Ou en tout cas, qu’elle comprenne ses sentiments, à lui. Et l’absolue sincérité qui en transpire.
- Tu n’auras jamais à t’excuser d’être toi, avec moi. Parce que tu me plais comme ça, qu’il rajoute en faisant à nouveau son petit sourire rassurant juste avant le baiser.
Le baiser était doux et si calme. Il la regarde et sourit. Il la regarde et laisse sa joie se voir encore plus sans filtre. En tant que ninja, il pouvait diminuer ses expressions, oui, tout de même, même s’il ne le faisait jamais, parce que ça le fait chier de mentir sur ce qu’il ressent. Mais avec elle, il ne cache rien. Il la regarde et sourit encore avant de se relever. Il lui tend la main pour l’aider à se relever et l’enlace doucement. Pas plus de trois secondes. Il la prend dans ses bras, embrasse un peu son front, comme une caresse. Remonte sa main sur le visage de la jeune femme et refait un sourire en se reculant.
- Chaque fois que tu doutes, rappelle-toi que je déteste mentir.
Et avant qu’elle ne puisse répondre, il redevient un papillon. Un magnifique papillon noir. Et ce papillon, il s’approche, se colle aux lèvres de la jeune femme pour lui faire un bisou papillon (littéralement) et s’envole par la fenêtre. Et les autres papillons ? Ils s’approchent tous pour s’enrouler autour d’elle dans une danse mignonne avant de disparaître par la fenêtre. Et ils laissent juste des pétales roses. Pour rappeler leur venu, héhé.
Kuro, lui, il rentre chez lui. Il tombe sur son père qui l’attend. Kuro et lui, ils se mirent à parler très fort en rigolant avant que sa mère leur rappelle qu’elle aimait le calme. Le père de Kuro, et de Shino, et de Torune, avait déjà compris qu’il se passait quelque chose. Ils finirent par lire et Kuro regarda son téléphone avant d’envoyer un tout mimi… « Bonne nuit » à la jeune femme.
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HATAKE
Sam 6 Jan - 19:03
Kinoe "Yamato"
J'ai 27 ans ans et je vis à Konoha Dans la vie, je suis ninja de l'Anbu, . Et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire parce que amoureuse de mon meilleur ami qui oublie que j'existe des fois, ahah. Erm.
- 1m74 - ancien cobaye d'Orochimaru - porteuses des gènes d'Hashirama Senju - maitrise le mokuton - co-capitaine de l'équipe 7
Spoiler:
- N’a jamais été réellement fâchée, mais fait semblant. - Elle a commencé par lui brisé le cœur de Shpinx pour lui recoller - Elle lui doit 9 euros d’ailleurs, pour la colle. - A passé 20 ans amoureuse d’un autre. - Est un peu vénal sur les bords, et compte bien faire une secte pour en être le gourou. - Ne compte pas lui briser le cœur de Sphinx une seconde foi. - Veut se faire voir pour qui elle est, pas ses capacités. - Sphinx doit trouver sa particularité moche, même si elle est magnifique. - Elle aime Les mésanges, les hirondelles, les rouge-gorges.. - Et souvent au milieu des disputes de son équipe - Prend du thé avec 4 sucres, mais sans témoin jamais. Même si elle aime entendre les ploufs.
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Oui. Ouais. Voilà. Elle lui plait comme ça. Même si elle est un gros bazar à l’heure actuelle, elle lui plait quand même, alors elle n’a pas besoin de s’excuser. Kinoe sourit à peine, pour signifier qu’elle a compris, et lui demande de s’en aller encore une fois. Kuro semble satisfait de la situation. Un câlin et un baiser sur le front et le voilà transformé à nouveau en papillon, ce qui a pour étrange conséquence d’en faire décoller plein d’autres dans son bidon. Elle sourit un tout petit peu plus avant de se faire surprendre le contact du papillon Kuro contre ses lèvres. Elle en arrête de respirer, et le laisse s’envoler, les autres à sa suite. Elle reste figée devant le spectacle, les doigts posés sur ses lèvres et le cœur battant à mille à l’heure. Emue et paniquée à la fois. Avec une envie de pleurer, de crier, et de jeter toutes les pétales à la poubelle pour calmer les émotions qu’elle provoquent en elle. Sauf qu’au lieu de ça, elle les ramasse, insuffle son chakra à l’intérieur et les dépose sur une jardinière de terre, où elles iront créer des racines et donneront de nouvelles plantes, avec le temps. Et ensuite, elle va pleurer sous sa deuxième douche de la journée. Ouais. Faut vraiment qu’elle aille voir Lucifer. Euh. Eri Yamanaka.
***
Comme elle l’avait décidé après ce rendez-vous (et pendant aussi, d’ailleurs) avec Kuro, Kinoe se force à causer pendant son rendez-vous avec une Lucifer qui … bah qui savait visiblement qu’elle allait lui causer puisqu’en plus des tasses de thé qu’elle leur prépare habituellement, elle avait aussi préparé son bloc-note. Chose qu’elle n’avait jamais faite jusque-là. Même pas à leur première rencontre. Bon. Semblerait que ce soit vrai, de vrai, oui, elle sait les choses. Bref. Kinoe parle alors, cette fois. Elle parle tout de suite de la rencontre qu’elle a faite, de l’application, de la rencontre en mission, de la réalisation, et de … du fait qu’il (sans le nommer) lui plaise vraiment, mais qu’elle se referme, panique ou n’arrive simplement pas à se lâcher avec lui maintenant qu’ils sont arrivés dans un cadre plus romantique alors qu’avant, pendant la mission, c’était siiiiiiii simple. Eri ne dit rien, ou peu, juste pour aider Kinoe à trouver les mots qui lui échappent et la relancer sur les rails quand elle se perd dans son histoire. Rien d’autre. Elle la laisse exposer la situation (dont il manque pleeiiinnnns de morceaux, mais ça ce n’est pas bien grave, Lucifer les devine), et commencer à mettre le doigt sur le vrai problème de la situation :
“Le problème, c’est que je suis … j’ai … Enfin je suis encore attachée à…”
Elle hésite sur la tournure de la phrase, ne sait pas comment le dire; Hésite même à le dire à voix haute. Elle ne l’a jamais dit à voix haute. Même pas à Anko, ça al kunoichi qui a deviné. Mais Eri n’attend pas et complet la phrase elle-même.
“Kakashi Hatake.”
Kinoe sursaute, relève les yeux, qu’elle avait dévié au sol en cherchant ses mots, vers Lucife- euh Eri. (Luciferi ?) Elle les relève assez vite pour voir le sourcil presque narquois de la blonde redescendre à sa place initiale. Elle observe quelques secondes son regard violet qui affiche une fausse neutralité mais qui au fond possède une drôle de lueur de … d’amusement ? Un truc comme ça. Kinoe hoche la tête et la baisse à nouveau, ne manquant pas le soupire de soulagement que sa psychologue n’essaye pas vraiment de cacher.
“Enfin ! Dieu merci ! j’ai cru qu’on allait rester coincées là-dessus jusqu’au jour où il en épouserait une autre !”
Une décharge électrique parcourt la rouquine qui relève un regard revêche, vite interrompu par celui toujours égal de la Yamanaka qui incline la tête et relève un autre sourcil entendu. Oui. Oui bah oui. Elle a raison. Elle sait, Kinoe. Elle n’aurait absolument rien fait pour faire avancer les choses en eux et peut-être bien qu’un jour, en effet, il en aurait rencontré une autre. C’est … même en train de se passer, non ? Avec Zabuza en ville. Kinoe se mord les lèvres et Eri hoche la tête, acquiesçant aux pensées informulées de sa patiente. Et puis la psy reprend la parole, ou commence enfin à vraiment parler, depuis le début de l’heure.
“Il y a trois choses qui te bloquent actuellement avec Kakashi. La première et finalement, ne te fâche pas, mais la moins “grave” entre guillemets, c’est tes sentiments amoureux. Ok, c’est présent, certes, mais tu es visiblement capable d’en développer pour quelqu’un d’autre en parallèle. Alors pour moi, à ce niveau là, il n’y a pas de problème. Si tu décides de faire une croix sur Kakashi et de te consacrer à l’autre, ce ne sera pas un problème. Peut-être juste un peu long et pas toujours drôle. Les deux vrais soucis que je vois sont, déjà, que tu es persuadée d’être la seule personne qui soit là pour lui et qui puisse l’aider dans toutes ses peurs et ses blessures. Et, ensuite, que tu t’es tellement habituée à cet amour à sens unique, et à t’occuper de l’autre sans retour que c’est devenu ta zone de confort. Ton habitude. Et qu’une autre configuration de relation te fait paniquer car ton cerveau la perçoit comme inhabituelle et donc dangereuse.”
Kinoe reste bouche bée. A son tour d’hocher la tête sans rien dire. Elle n’avait jamais séparé les deux premiers points. Et quand au troisième … elle n’y avait absolument jamais pensé avant mais … mais clairement, avoir un Kuro aussi expressif et aux petits soins avec elle déclenche bel et bien ses mécanismes de défense. C’est donc … pour ça ? Ah.
“Je dois faire quoi alors ? _ A ton avis ?”
Lucifer, euh, Eri, hausse les épaules et se lève pour aller se servir une tasse de thé et picorer des gâteaux préparés avec amouuuur par l’autre folle d’Urara.
“_ Euh … me forcer et … le … laisser ? _ Absolumeeeennnnnt … pas tout à fait.”
Wtf ?? Kinoe tire une drôle de tronche en regardant sa psy revenir s’installer devant elle, visiblement très satisfaite de son cookie, mais ne lui donnant pas plus d'explications que ça. Eri termine son gâteau, boit son thé, laisse la rouquine dans la panade avec son cerveau qui turbine pour essayer de comprendre ce que “absolument pas tout à fait” signifie. Et puis elle lui rentre de le lard avec la délicatesse du rhinocéros.
“Tu ne veux pas abandonner Hatake, je suppose ? _ Bien sur que non !!”
Première fois de sa vie que Kinoe élève la voix contre un autre adulte. Elle s’effraie elle-même, alors que la blonde se marre presque dans sa tasse de thé, chassant d’un geste de la main les excuses que la rousse commence à envisager. Elle s’en cogne, et ce n’est ni la première ni la dernière qui s'énerve “contre” elle. S’ils pouvaient tous s’énerver comme ça d’ailleurs, ça l’arrangerait.
“Dis moi pourquoi. _ … _ Allleeezzzzzz ! Crache ! C’est à ça que je serre ! A cracher les choses qu’on ose pas dire, et qu’on n’assume même pas penser.Je suis un bidet à pensées de merdes, t’inquiète pas. Crache et on analyse le crachat après. _ … Parce qu’il va mal ? Enfin il ne va pas mal la plupart du temps parce qu’il s’est habitué à un espèce de rien du tout qui couvre le mal. Et c’est tellement compliqué, tellement invisible, toutes ses souffrances, toutes les résurgences de ses traumatismes. Personne ne les voit la plupart du temps. Y en a que même moi je manque. Et quand bien même on les voit, la moitié du temps on arrive pas à l’atteindre parce monsieur refuse notre aide, de nous causer ou juste notre présence !! Ça fait vingt ans que je le connais et y a que moi qui arrive à l’atteindre … un minimum. A savoir ce qui lui fait penser à Rin, à Obito, à son père, à son maitre, et à savoir comment détourner son attention selon son “humeur” du moment. Si moi je disparais, Il n’aura plus personne ! _ Tu es ni sa mère, ni -dommage- sa femme, ni sa psy. Moi non plus d’ailleurs, bien malheureusement. Pas que j’ai spécialement envie de l’être, mais ça serait bien qu’il en voit un … bref. Ce n'est pas le sujet. Tu es son amie, certes, mais tout ça, c’est bien plus que le rôle d’une amie. Ce n’est pas ton rôle et si tu te donnes une charge pareille, tu ne pourras jamais avancer avec un autre homme. Ni celui que tu vois, ni un autre. _ Mais … il n’a que moi. Enfin, il y Gai un peu mais … mais Gai il le … distrait. C’est tout … _ Je ne comprends pas bien par quel miracle ces deux-là sont amis … mais ça n’est pas le sujet non plus. _ Mais je fais quoi alors ? Je le laisse tout seul ? Avec … Gai ? _ MMmmh. Pas tout à fait. Tu le laisses, mais pas tout seul. _ C’est à dire ? _ Tu passes le flambeau. _ Comment ça ? _ Tu es bien trop impliquée émotionnellement et … depuis trop longtemps pour pouvoir juste le laisser. Déjà tu n’en a pas envie, et même si tu le voulais … clairement tu es trop gentille pour bien le vivre, tu mettrais des mois voire des années à t’en remettre. Donc, pour pouvoir le “laisser derrière toi”, même si tu peux rester son amie, hein, mais de beaucoup plus loin que maintenant, il faut que tu transmettes tout ça, tout ce que tu sais de lui, toute l’attention et l’affection que tu as pour lui, à quelqu’un d’autre. _ A Gai ?? _ Non pas à Gai. A quelqu’un de plus proche. Et non pas Naruto non plus. … Ni Asuma. … Ni Iruka. … Ni Jiraya ! Non mais n’importe quoi ! _ Mais … bah. A qui alors ? _ Tu sais très bien qui.”
Kinoe se tait, vire au blanc, elle attrape sa tasse de thé devenu tiède et la siffle d’une traite avant de reculer contre son dossier.
“Non … _ Pourquoi ? _ Je sais pas, je … Elle va lui faire du mal. _ Je ne crois pas, non. _ Tu l’as rencontrée ? _ Je l’ai vue passer. J’étais là quand ils sont arrivés à Konoha et je l’ai suivie jusqu’à sa cellule pour … sentir son aura. _ Et alors ? _ Et alors vous êtes totalement opposées. Mais Kakashi Hatake prend au moins autant de place dans son aura à elle que dans ton aura à toi. Peut-être plus. Elle vit littéralement pour lui. Elle préférerait sans doute crever que lui faire le moindre mal.”
Kinoe garde le silence. Eri aussi, elle termine sa tasse, la laisse à ses ruminations. Elle regarde l’heure, soupire, hoche la tête pour elle-même.
“Je te laisse y réfléchir. Pour le reste, ta … mauvaise perception de ce qui est normal … La thérapie habituelle est celle du contre-conditionnement. Il faut que tu te plonges dans ses situations qui te dérangent mais avec un point d’ancrage qui te rassure. Si monsieur veut te chanter la sérénade, ce qui va forcément te mettre très très mal à l’aise, fait le chez toi. Dans un environnement que tu connais et qui te rassure.Si monsieur veut te faire à manger avec amour, demande lui de te faire ton plat préféré. A chaque situation nouvelle, prépare des points d’ancrages pour te rassurer et te faire du bien. Comme ça les hormones du plaisir vont contrer celles de stress. Oui, au départ ce ne sera pas le truc le plus agréable du monde, mais à force de temps et d'essais, ça ira. Et bientôt tu trouveras ça tout à fait normal et adorable de Kuro Aburame te fasse des grands sourires niais en t’appelant avec un petit nom dégoulinant en t’ayant préparé un rendez-vous amoureux encore plus dégoulinant.”
Eri fronce le nez d’un faux dégoût et s'amuse toute seule, alors que Kinoe la regarde avec des yeux ronds.
“J’ai … jamais dit que c’était Kuro Aburame.”
Lucifer ne répond pas. Elle incline juste la tête avec un air presque mauvais, la lassitude et l’agacement jusqu’au fond des prunelles. L’air de dire “Oui. Oui, je sais oui. Comme d’hab. Rien de nouveau sous le soleil.”
***
Finalement il se passe une dizaine de jours entre ce plus ou moins rendez-vous, carrément chaotique, avec Kuro avant qu’ils ne puissent se revoir. Déjà parce que Kinoe voulait avoir le temps de revoir Eri et de mettre en place des petits “trucs” pour se rassurer si jamais elle “panique” trop avec Kuro. Et puis parce qu’ils avaient tout de même des trucs à faire, hein, autre que du dating, puisqu’ils sont quand même censé être des ninjas avant tout autre chose. QUAND MÊME. De temps en temps, erm. Donc ils bossent et ne se revoient pas tout de suite, mais bien sûr qu’ils continuent de s’écrire l’un à l’autre. Kinoe prenant bien lui envoyer un “Bonjour Kuro” dès qu’elle se réveille, et un “Bonne nuit Sphinx” avant d’aller se coucher (bah oui parce que papillon de nuit, donc bonne nuit, tout ça, brief, chut on ne juge pas la pauvre Kinoe). Et ça, même si c’est très très peu, le faire et toujours avoir une réponse, ou même que son message soit une réponse à un Kuro plus matinal qu’elle, elle ADOOORE ça. C’est tout doux, tout simple, tout mignon, et ça lui donne de l’énergie le matin, et l’apaise le soir. Malgré les angoisses toujours présentes. Malgré la tristesse vis-à-vis de Kakashi toujours latente. Ces petits messages de début et de fin de journée sont juste des boules de bonheur pur pour elle.
Bien sûr, ils causent aussi dans la journée. De plein de choses même s’ils évitent deux sujets épineux. Le ninja copieur, et eux deux en tant que couple. Même si l’idée fait son morceau de chemin dans la tête de la jeune femme. Elle repense aux trois points qui l'empêchent d’avancer. Le premier, eh bien Lucifer semble avoir raison, puisque l’idée d’elle et Kuro en couple a bien son petit bout de chemin dans sa tête. Le troisième, elle a ses petites techniques maintenant, mise en place avec sa psy. Mais le deuxième … laisser Kakashi à Zabuza … et expliquer, donner des clés à la renégate de Kiri … elle a encore franchement du mal avec l’idée. Mais. Bon. pour l’instant, elle préfère simplement ne pas y penser.
D’autant qu’elle a son rendez-vous. Son second rendez-vous avec Kuro. Un cours de poterie. C’est lui qui lui avait soufflé l’idée. Sans doute qu’il avait remarqué que les plantes de son appartement étaient toutes dans des verres d’eau, des pots en plastique ou en terre effroyablement classique. Maintenant qu’elle connaissait un peu l’animal, Kinoe se disait bien que c’était cela qui avait orienté le choix de rendez-vous de l’Aburame. Et ça lui plaisait bien, héhé. Alors la jeune femme se prépare, prend une douche glaciale (conseil d’Eri), et s’habille exactement comme d’habitude en costume cravate (tant pis si elle se salit, osef). Se coiffe exactement de la même manière aussi. Changer le moins d’habitudes possible surtout. Elle prend aussi le porte clé grenouille que Naruto lui a offert un jour et qu’elle a laissé avec d’autres grigis posés au-dessus de sa tête de lit. Elle vérifie que sa playlist doudou créée tout récemment est bien enregistrée dans son téléphone. Okkkkk. Bon. Go, hein. Elle part de chez elle, envoie un sms à Anko pour la tenir au courant (partager les moments drôles, gênants ou tristes avec une amie, ça aussi ça fait du bien !) et en envoie un à Kuro pour lui dire qu’elle arrive. Elle lui a donné rendez-vous directement sur place. Pour éviter d’avoir à faire le chemin “toute seule” en sa compagnie et commencer à paniquer avant même le vrai début du rendez-vous. Voilà. Sur le chemin, elle se masse les paumes de mains comme Eri lui a appris. Elle fait bien ses devoirs, Kinoe. Elle met surtout TOUT en oeuvre pour que ça se passe bien. Et finalement, quand elle retrouve Kuro qui l’attend, elle est presque détendue. (Presque, hein.)
“Bonjour Kuro.”
Comme par sms, sauf que cette fois c’est en vrai. Et ça lui fait encore plus plaisir que par texto.
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Clionestra
Mar 9 Jan - 23:49
Kuro Aburame
J'ai 27 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja supérieur et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux mais d'une femme qui semble bien supérieur à moi. → Grand frère de Torune et Shino → Utilise les papillons. → Adore observer les gens et compter
Kuro avait parlé avec Kinoe tout le long. Chaque fois, il avait fait en sorte de répondre le plus rapidement possible. Pas qu’il soit lent, mais il ne voulait pas qu’elle puisse penser une seconde qu’il doute. Il ne doutait pas. Pas une seconde. Izumo s’était bien foutu de sa tronche à chaque fois qu’ils avaient travaillé ensemble. Parce qu’il regardait son téléphone avec un sourire béat de merde. Mais ça ne le dérange pas. Si ça peut aider la jeune femme à se faire à l’idée. Alors, le matin, il lui envoyait un message quand il n’en avait pas. Et il répondait toujours. Qu’importe le message, même si ça n’amenait normalement pas une réponse, il faisait en sorte de laisser une réponse. Et lui, il répondait à tout. Il avouait ses sentiments, ce qu’il faisait, il n’y avait rien de cacher en lui. Et il essayait de le faire d’autant plus qu’ils savaient l’identité l’un de l’autre.
Alors, il faisait vraiment son maximum pour elle. Et c’était aussi pour ça qu’il avait prévue son rendez-vous avec attention. Il avait compris que ça pourrait lui plaire. Quelque chose sans trop de monde, avec peu de personnes pour les connaître, et simple. Et quelque chose qui pourrait lui plaire. Se concentrer sur autre chose que sur leur relation, tout en pouvant discuter et se découvrir un peu plus. Il n’allait pas le dire à voix haute, mais c’était clairement la première fois qu’il mettait autant d’attention dans un rendez-vous. Oh, il faisait toujours attention avec ses rendez-vous mais il n’avait pas besoin de faire autant d’effort. Parce que la jeune femme méritait les efforts mais aussi, s’il ne les faisait pas, s’il restait sur ses lauriers, alors la jeune femme ne le fera pas pour lui.
Bref. Il était prêt. Il avait mis un jean déjà tâché de peinture qui ne partait jamais et un haut noir. Il était plutôt classe malgré tout ça. Ses lunettes sur son nez, il regarde à nouveau son téléphone en attendant, relisant ses échanges avec la jeune femme. Et il sourit. Parce que ça lui faisait du bien de sourire. Dix jours plus tard, une Zabusa dans la tête et plusieurs levés de soleil plus tard, ils pourront enfin faire leur rendez-vous. D’ailleurs, il faudrait débattre si celui-ci est le second ou le premier. Vraiment… à débattre. Quand il la voit arriver, il range son téléphone et s’approche d’elle doucement avant de simplement poser la main sur sa joue. Comme pour y déposer un bisou, sauf qu’il utilise une caresse. Une simple caresse, tendre et délicate, pour qu’elle comprenne son sentiment. Avant de faire un large sourire.
- Bonjour, Je suis content de te revoir. J’espère que tu es prête pour sortir des sentiers battus avec … tadam, qu’il fait même si c’était assez évident ce qu’ils allaient faire et qu’en plus, ils en avaient parlé.
Il avait eu envie de lui dire « ma psychée » mais il s’était arrêté à un rien. Il l’observe et lâche le visage de la jeune femme pour faire un signe de tête vers la porte de l’atelier. Il avait pris un cours « semi-privatif ». Donc, il y aurait deux autres couples et eux, en plus du professeur. C’était peu. Et cela permettrait de faire un cours vraiment sympas. Il lui tend ensuite la main, et il attend un peu… Si elle la prend, bah il fera une pression sur sa main et avancera. Mais s’il voit une lueur de peur, il l’enlèvera comme si de rien n’était pour ne pas la presser. Il finit par siffloter en entrant et en se présentant. On les mena devant une grandeeeee table avec plein d’argile, de truc et de machins choses. Il se penche sur la table et sourit vers Kinoe.
- Tu sais que je n’ai jamais fait de poterie, aussi. Cela sera une première fois. Et même si je suis agile de mes dix doigts, je promet rien sur la qualité finale.