J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’étais plutôt contentde savoir que mon fils allait quand même bien à l’école malgré tout ce qu’il pouvait vivre pauvre petit. J’étais rassuré également que sa professeur me dise que je m’en tirais pas trop mal, ce qui me rassurait sur le rôle de père que je pouvais jouer dans sa vie. En même temps je me décarcassait pas mal pour qu’il ne souffre pas trop. Donc tandis que j’écoutais Jane, il se trouvait qu’un papa me glissa qu’il l’avait invité à un souper et il était assuré qu’elle allait accepter. Pas que je n’étais pas sûr de mes chances avec elle mais disons que ça éveilla une pointe de jalousie. Non, elle n’accepterait pas. Donc quand elle demanda si on avait des question soudainement le silence se fit. C’était désespérant à force. Je me fis donc celui qui prenait parole pour voir les dits projets des enfants. Oui j’avais jeté un oeil sur ceux des autres mais je pris plus de temps pour mon fils.
Si certains se montrèrent peu intéressé moi je pris vraiment mon temps pour tout regarder. tout examiner pas peu fier de mon petit bout. J’attendis que Jane vienne me voir pour que je lui chuchote que je savais pour la demande de souper mais en lui disant avec un sourire. - C’est une petite souris nommé Jake qu’il me l’a glissé à l’oreille. dis-je en riant doucement, pas la première fois qu’un papa t’invite à sortir… hum… il faudra que je fasse attention aux papas célibataires alors.
Dis-je taquin. On n’était pas ensemble officiellement donc elle pouvait bien sortir avec qui elle voulait si elle le souhaitait. Cependant je ne pourrais pas me voiler la face, ça me ferait un petit quelque chose de la voir avec un autre. Mais je l’invitai à prendre un café après la rencontre et je ris doucement de sa fausse indignation.
- Mais ne vous trompez pas Mlle. Wilson, se n’est que pour demander comment est mon fils dans votre classe. Puis je suis content que tu accepte.
Les yeux sur le dessin un peu plus noir que les autres, je ne pus m’empêcher de constater qu’il y avait là un trouble chez mon petit. S’il n’arrivait pas à parler au moins il arrivait à le dessiner. Je relevai le regard vers elle alors qu’elle me disait qu’il avait fini par lui parler après son dessin. Suite à son explication je hochai la tête lentement. Oh oui il avait peur du changement, oui il avait une phobie que je partes. Mais lentement et plus le temps passait en ma compagnie, cette peur diminuait sans vraiment disparaître.
- Ce n’est plus une peur Jane. C’est carrément une phobie. J’essaie très fort de le rassuré. C’est moins pire mais reste que c’est toujours là en fond. dis-je en posant le regard sur le paysage lugubre pour le remonter sur Jane, Je comprends que tu veuilles aller lentement autant pour nous que pour lui. Je lui ai parlé et… il n’est pas encore prêt à ce que j’ai une copine. Il ne rejette pas l’idée mais je lui ai dis que je lui en parlerais quand viendrait le temps,ça l’a calmé.
Et étrangement, il ne m’a pas demandé le nom de mon rencard. Peut-être parce que je lui ai dis que c’était une amie donc moins grave qu'une potentielle copine. Je relevai mon regard vers elle et vit qu’il s’était assombrit, comme si une petite peine pointait dans son regard. Si je voulais la rassurer sur mes sentiments et sur le chemin que nous prenions, elle me figea une seconde avec sa question. Je secouai lentement de la tête en reposant le paysage.
- Non dis-je en soupirant, et elle ne le fera pas. Elle ne le fait jamais c’est pas faute de lui avoir dit mille fois. Elle va ressurgir à un moment dans quelques semaines, mois… enfin quand elle en aura marre qu’elle n’a pas la vie de princesse qu’on lui a promis.
Je haussai une épaule maintenant tellement habitué que ça ne me dérangeait même plus. Je protégeais mon fils le plus possible. Je retournai mon regard sur les dessin et je vis un super-héros qui me ressemblait vachement beaucoup. Je fis un sourire en le voyant alors que ça représentait bien un super-héros à cape connu sauf que lui avait ajouté des gant de boxe et positionner un petit garçon derrière lui.
-Et il dit que Superman est bête… dis-je en riant
Je reposai le dessin et me tournai vers Jane constatant que nous étions maintenant seuls dans la classe. Je me rapprochai d’elle presque collé à elle et fouillai son regard, mon coeur bondissant dans ma poitrine. J’allais l’embrasser,pas longtemps de peur qu’on se fasse prendre mais juste assez pour assouvir une envie de ses lèvres. Ma main avait descendu à la sienne et j’avais noué mes doigts aux siens. Après un petit temps je relâchais ses lèvres avec un sourire.
- Tu veux que je t’attende ici ou que j'aille directement au resto? On pourrait aller chez Carol… si tu souhaites bien sûr.
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Lun 16 Oct - 13:19
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
– Ce n’est plus une peur Jane. C’est carrément une phobie. J’essaie très fort de le rassurer. C’est moins pire mais reste que c’est toujours là en fond. m'avoua-t-il en observant le dessin de son fils. Je comprends que tu veuilles aller lentement autant pour nous que pour lui. Je lui ai parlé et… il n’est pas encore prêt à ce que j’ai une copine. Il ne rejette pas l’idée, mais je lui ai dit que je lui en parlerais quand viendrait le temps,ça l’a calmé.
À dire vrai, je commençais à me demander si poursuivre cette relation était une bonne idée. Je ne voulais pas causer de problème et encore moins être responsable de la détresse d'un enfant. Max avait des besoins qu'il était important de comprendre et de respecter afin de l'aider à se construire d'une façon bien plus sereine. Peut-être était-ce encore trop tôt pour nous… Peut-être devrions-nous arrêter tout ceci maintenant, avant que cela ne devienne trop sérieux.
Je lui demandais alors s'il avait eu des nouvelles de Cheryl. Savoir si elle avait pris la peine d'appeler son fils pour lui prouver qu'elle pensait à lui… Mais évidemment, ce n'était pas le genre de personne à se soucier des autres, pas même de son propre enfant. Je trouvais ça extrêmement triste et révoltant. Après tout, le pauvre Max n'avait strictement rien demandé…
Le regard d'Adam se posa ensuite sur un tout autre dessin, celui qui le représentait en tenue de superman.
– Et il dit que Superman est bête… lança-t-il en riant, le regard visiblement attendri par la vision que son fils avait de lui. – C'est le souci quand on se met à porter un slip par-dessus son uniforme… On perd énormément en crédibilité, raillais-je gentiment alors qu'il se rapprochait pour venir quérir un baiser. –Tu veux que je t’attende ici ou que j'aille directement au resto? On pourrait aller chez Carol… si tu le souhaites, bien sûr. – Et bien, comme tu peux le voir, j'ai terminé, dis-je en désignant ma classe désespérément vide. Je ne suis que la petite prof d'art plastique… Je n'enseigne rien d'important.
Je ponctuais mes propos d'un autre baiser, encore plus fugace que le précédent avant de m'écarter doucement.
– On peut y aller maintenant, si tu veux. Laisse-moi juste récupérer mon sac …
Ce que je fis très rapidement, ce dernier étant accroché à mon bureau. Je n'avais plus qu'à éteindre les lumières avant de fermer la porte à clé. Quelques parents s'étaient attardés dans les couloirs, pour discuter entre eux ou avec les professeurs de leurs enfants. Certains regards se dirigeaient vers nous… Quelques sourires s'affichaient sur notre passage tandis que nous avancions pudiquement, côte à côte.
– Et bien… Je crois que l'on vient d'offrir un sujet de conversation pour les prochaines semaines, chuchotais-je en grimaçant.
Les rumeurs échangées par les parents finissaient toujours par atterrir dans les oreilles des enfants… Nous n'étions donc pas suffisamment prudents… Aussi, quand nous fûmes sortis de l'école, je finis par cesser tout simplement de marcher.
– Écoute… Je pense que je vais rentrer, finalement… lui dis-je, la mine franchement désolée. À force de nous voir ensemble, les gens vont commencer à jaser. Max entendra bien vite parler de cette histoire et.. il est loin d'être bête. Je pense qu'il serait préférable d'attendre qu'il soit réellement prêt avant de nous lancer dans quoique ce soit…
Je n'avais pas envie de mentir à un enfant, même par omission. Ce n'était pas juste pour lui…
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Mar 17 Oct - 0:50
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Max avait une peur horrible de l’abandon. Je sais que ce n’était qu’une question de jours ou de semaine pour qu’il soit assuré que je reste là même s’il le savait. Une question de semaines pour qu’il reste dans son lit simplement. La question de Jane me fit répondre par la négative. Non elle n’appellerait pas, elle ne se manifesterait pas jusqu’à ce qu’elle en ai marre de son nouveau petit copain. Quelque part j’espérais qu’elle ne se pointe pas avant un long moment, des mois si possible. Même qu’elle disparaisse de sa vie si c’était possible tant qu’à le faire souffrir comme ça. Quand mon regard tomba sur un autre dessin je rigolais à la remarque que Max me faisait toujours sur Superman et je ris un peu plus à la réponse de Jane.
- Heureusement, je ne le fais pas. Sinon là je ne serais plus crédible.
M’approchant d’elle pour aller quérir un baiser je lui demandai si elle voulait que je l’attende ou qu’on y aille ensemble. La classe était vide effectivement, et elle ajouta qu’elle n’enseignait rien d’important ce qui me fit doucement soupirer.
- C’est important Jane, ne sous-estime pas ce que tu fais…
Je la laissai récupérer son sac et sortit comme elle verrouillait la porte et qu’on marchait côte à côte dans le couloir. Certains parents et professeurs nous lancèrent des regards, d'autres nous souriaient alors que je leur rendis leur sourire. - Bien ça occupera leur vie lui répondais-je en chuchotant.
J’en avais que faire des rumeurs. Plusieurs couraient sur pleins de gens ici et si on se fiait à ça alors là, on ne ferait plus rien. Je sais que plusieurs avaient chuchoté dans mon dos le temps de ma relation avec Cheryl, encore plus quand nous nous étions séparé et encore maintenant quand elle partait. Mais je ne faisais pas ma vie en fonction de ça. Pour une fois que je me sentais bien, moi-même et que ça collait… je serais stupide de ne pas essayer un peu. Cependant quand Jane arrêta tout bonnement de marcher en me disant qu’elle allait rentrer, je sentis mon coeur s’arrêter. Non… s’il-te-plaît non ne met pas Max là-dedans je t’en prie! Et elle le fit me faisant mettre les mains dans mes poches de jeans. Qu’est-ce que j’ai été bête! C’est clair que ça allait chier un moment ou à un autre…
- Je comprends.
Non en fait je ne comprenais pas. Ok Max n’était pas prêt de me voir en couple mais en même temps, il ne m’avait pas demandé avec qui j’étais sorti. Est-ce que ça aurait été différent si je lui avait dit? Je me passai la langue sur les lèvres détournant le regard et tripotant mes clés de bagnole dans ma poche de jeans.
- Faut mieux prendre nos distances le temps que… enfin ça soit possible. Bonne soirée Jane.
Je la regardai un moment et ne voulant pas m’éterniser je montai dans ma voiture. En mettant le contact, je lui jetai un dernier regard et finit par reculer dans le stationnement de l’école et roulai un moment dans les rues de McCall finissant par revenir au gym. Je coupai le contact et pendant plusieurs minutes je regardai la porte métallique tentant de prendre un peu de courage pour affronter tout ce beau monde. J’espérais quoi aussi? Qu’elle soit en amour avec le loser que je suis? Qu’elle allait s’amouracher d’un père monoparental avec une ex qui pétait des câbles pour tout et rien? C’était écrit dans le ciel que c’était voué à l’échec pourquoi je me suis bercé d’illusion aussi? Je sortis lentement de la voiture et entrais en montant tout aussi lentement les escaliers sachant très bien que derrière il y avait les deux hommes qui s’occupaient de mon fils. À peine la porte ouverte, Max sauta du canapé et se rua dans mes bras. Je serrai le petit bout contre moi en fermant les yeux et ravalant ma fierté bafouée.
- Tu as vu tout ce que j’ai fait?
- Oui j’ai vu et c’est très beau Microbe. Même Mme. Appleton est fière de toi. J’ai même vu une sculpture multicolore… je n’ai jamais deviné c’était quoi.
- C’est un volcan licorne! Rose m’a dit que ça existait pas, alors j’en ai fait un. C’est beau hein?
Je lui souris doucement en hochant la tête. Après une collation et un bon bavardage, j’allais le border et allai me faire un café.
- Ça va pas p’tit…
- C’est rien..
- C’est M’zelle Jane?
Je relevai un regard vers Stan et Ben et baissai le regard en me passant la main dans les cheveux. Je n’avais pas trop envie d’en parler mais je savais aussi qu’ils ne me lâcherait pas. Je m’attablais donc et leur rapportèrent ce que Jane m’avait dit.
- Elle ne t’a pas dit qu’elle fermait la porte p’tit…
- Stan, je ne suis pas stupide. Tant que je n’aurais pas la garde exclusive de Max, Cheryl pourra venir faire tout le bordel qu’elle veut pour bien pourrir ma vie. Il n’y a pas une femme qui acceptera ça, même pas Jane. Donc c’est une de plus…
- M’sieur C… laissez un peu de temps passer. Max pourra vous le dire lui quand il sera prêt.
- Merci Ben, mais j’ai bien compris ce qu’elle voulait dire.
Je ne m’acharnerais pas. Si elle souhaitait mettre une distance alors je mettrais une distance. C’est pas comme c’était la première fois. Je me concentrerais sur mon fils, mon gym et mes jeunes et je verrais si j’ai de la place plus tard pour quelqu’un dans ma vie. Comme tous les matins j’allais porter mon fils, je ne m’attardais plus dans la cour d’école. Même chose quand j’allais le chercher. J’essayais de ne pas trop traîner aux mêmes endroits que Jane, surtout aux mêmes heures. La ville n’était pas grande inévitablement quelques fois on se tombaient dessus, un sourire poli,un bonjour timide mais rien de plus. Les semaines s’écoulaient,l’automne prenait lentement ses aises avec l’air frais. Les feuilles passèrent du jaune à l’orangé pour finir au sol craquant sous les pas des passants. J'avais acheté un beau petit manteau d’automne à Max. Carreauté rouge et noir, doublé de lainage et de petite bottines imperméables il avait l’air d’un petit bûcheron.
Cet après-midi là j’avais été le chercher et il m’avait presque supplié d’aller sr laplace aller jouer avec ses copains. Je soupçonnais que c’était plus pour aller entendre Larry mais bon, pourquoi pas? Je souris doucement en le voyant sautiller dans les tas de feuilles et les flaques d’eau. Il joua près de la fontaine, fis la course… en gros s’épuisait bien fortement. Une fois à la maison et la pizza chauffée, on mangeait tranquillement alors que je le sentis battre des jambes. Il prit ses biscuits quand il releva le regard vers moi avec sa moustache de lait.
- Papa? Tu n’as plus de rendez-vous avec ton amie?
Je le regardai une seconde interdit.
- Euh… non.
- Pourquoi?
- Disons que c’est des histoires de grandes personnes.
Il plissa le nez et je savais fort bien qu’il n’aimait pas cette réponse mais je n’allais pas lui dire la vraie raison non plus. Pas à son âge! Il termina son biscuit et avala son verre de lait s’essuyant sur sa manche de chandail. Hé merde… je devrais tout détaché ça!
- C’est moche que tu ne vois plus ton amie. Tu peux avoir des amis papa…
- Je sais Microbe, dis-je en riant doucement, mais tu sais des fois les adultes ont a des histoires compliquées qui sont difficiles à comprendre.
- C’est moche alors être un adulte, moi je ne veux pas être un adulte.
- Tu as encore quelques années Microbe. Allez au bain.
Il alla prendre son bain mais contrairement à d’habitude, il ne prit pas autant de temps. Il sortit du bain rapidement et poussa une chaise vers le comptoir et grimpa dessus pour s’asseoir sur le comptoir alors que je finissais la vaisselle. Pendant un long moment il ne dit rien se contentant de me regarder. C’était presque malaisant mais je ne dis rien, il parlerait de lui-même.
- Rose et Léa m’ont dit que Jane était ton amoureuse. Je leur ai dit que c’était pas vrai…
Mes mains se figèrent dans l’eau de vaisselle chaude pour finalement tourner le regard vers lui et fouillant ses iris bleu clair.
- Et elles t’ont dit ça où?
- Dans la cour de récréation. Mais est-ce que c’est vrai papa?
- Euh…bien… Quand on était plus jeunes, on était amoureux mais pas maintenant. Maintenant c’est…différent.
- Hum…
Il ne dit rien de plus et soudainement je ne me sentais pas trop bien. Mon stress monta mais je finis de laver les plaque de pizza avant d’enlever le bouchon. Je sentais tellement que j’en avais pas fini. Mais il s'était dit quoi dans la cour d’école? Est-ce que c’était la première fois? Est-ce qu’il l’avait dit dans leur classe? Dans celle de Jane?
- Pourquoi c’est pas ton amoureuse?
Nouvelle fois je me figeais totalement. Je disais ça comment moi? “Oh c’est à cause de ta folle de mère entre autre.” Les mots se figèrent dans ma tête. J’essuyais mes mains et m’appuyais sur le comptoir essayant de trouver les bons mots.
- Bien… parce que ça ne fonctionne pas comme ça Microbe. On ne peut pas juste “choisir” que la personne soit amoureuse de nous.
- Mais oui! Tu as juste à te raser, être bien habillé et être gentel… gentil…
- Gentleman. Oui bien euh…c’est plus que ça Max. Il ne suffit pas juste à être rasé et bien habillé. Puis on se parle, Jane et moi, on s’entend bien. Pourquoi tu me poses toutes ses questions toi? Essaie-tu de me dire que tu as une copine?
- Mais nooooon! Mais ça serait cool que Jane soit ta copine.
LÀ je figeais totalement. LUI me disait que ça serait cool que j’ai une copine? Ok… discussion père-fils maintenant! Je le pris et le posai au sol et remit la chaise en place. Direction le salon et je tapais une place à côté de moi. Est-ce qu’il s'était douté de quelque chose? Je le questionnais subtilement et je compris que non il n’avait rien compris et encore moins entendu quelque chose.
- Mais je pensais que tu ne voulais pas que j’en ai…
- Maman en a toujours un elle. Mais pas toi. Toi tu ne pars jamais puis si c'est Jane ta copine tu ne partiras pas, elle est ma professeur. Moi j’aimerais ça que se soit Jane. Elle est gentille et quand j’ai de la peine elle me console. Puis tu parle drôle quand elle est là…dit-il en riant. Ça peut être ton amoureuse?
- Euh… je… je ne sais pas Microbe.
- Fais des rendez-vous avec elle! me dit-il comme si c’était une évidence, moi je suis certain qu’elle va dire oui!
Je ne trouvais rien à répondre alors je préférais simplement regarder un peu la télé avec lui cherchant un moyen comment rattraper les choses. L’éclair de génie vint une fois que Max fut couché. Une nouvelle fois je pris des feuilles de papier et je me mis à écrire.
Petite lettre toute mignonne:
“ Chère Jane,
Je ne sais pas comment aborder cette lettre mais je vais faire de mon mieux. Je suis désolé d’avoir pris tant de distance avec toi. Ce que j’ai compris c’est que tu ne voulais pas d’un loser comme moi. Que les crises de Cheryl ferait obstacle dans une relation. Qu’être avec un père monoparental était peut-être trop pour toi. Ne t’en veux pas, je suis habitué on m’en a sortit des excuses et j’étais assuré que c’était l’une d’entre elles. Cependant mon fils m’a surpris ce soir et je penses que tu le seras toi aussi.
Aujourd’hui (hier pour quand tu liras ceci) Rose et Léa ont dit à Max que nous étions amoureux. Bien sûr j’ai démenti la rumeur en disant que nous avions été amoureux plus jeunes mais plus maintenant, que nous étions amis. Cependant voilà, il trouverait bien cool que tu sois ma copine. Je lui ai dis que ça ne fonctionnait pas comme ça, qu’on ne peut pas décider des sentiments de l’autre. Mais il m’a avoué que c’était moche que je n’ai pas de copine quand sa propre mère en avait un et qu’en prime il savait que je ne partirais pas comme je ne le faisais jamais ET que tu demeurais ici. Oui bon en ajoutant que je parlais “drôle” quand tu étais dans les parages. Sa logique implacable est de faire des rendez-vous avec toi.
Si je peux être honnête avec toi Jane, je sais que c’est la chose à faire. Je sais que je pourrais te demander un rencard quelconque et que ça recollerait. Je ne peux pas décider pour toi, j’en suis parfaitement conscient. Mais tu me manques. J’ai beau me dire que je vais y arriver mais en vrai… non. Je me dois d’être honnête avec toi et encore plus avec moi-même. Ton sourire et ton rire me manquent. Ton regard vert pétillant me manque. Une partie de moi manque pour que je me sentes moi-même et bien. Parce que non je ne me sens pas bien maintenant que je t’ai revu, qu’on c’est reparler. Je ne me sens pas bien alors que je t’ai embrassé et que j’ai renoué avec des sentiments que je ne pensais plus possible. Je ne me sens pas bien parce que les papillons qui s'étaient levés sont maintenant bien endormis. J’aimerais vraiment qu’on se revoit maintenant que Max semble parfaitement d’accord à ce que j’ai une amoureuse.
Prends le temps d’y penser, je comprendrais que tu ne veuilles pas.
Bonne soirée Adam.”
Je me relu, je mis la lettre dans une enveloppe et la rangeait dans ma poche de veste. Je n’avais pas écris son nom dessus de peur qu’elle ne la foute aux poubelles sans la lire. Donc le lendemain mon fils ne lâcha pas le morceau me demandant si j’allais demander un rendez-vous à la rouquine. Je lui répondis que je ne savais pas encore lui arrachant un grand soupir exaspéré. J’allais le porter à l’école et en retournant vers le gym, j’arrêtais chez-elle,sortit un bout de scotch et collai l’enveloppe sur sa fenêtre de porte et partit faire ma journée. Ne me restait qu’à attendre si elle me répondait…
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Mar 17 Oct - 8:31
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Ses mots aussi abrupts que tristes me touchèrent profondément. Je restais là, la main posée sur la lanière de mon sac, à le regarder partir. Je ne pleurais pas… Pas parce que je n'en ressentais pas l'envie, mais plutôt parce que je savais que je ne devais pas le faire. Ce n'était pas terminé, pas entièrement du moins… Il fallait encore faire confiance au destin. Après tout, je ne pouvais pas être revenue pour ça…
Je rentrais chez moi et attrapais les pinceaux pour enfin terminer la toile que je réservais à Larry. Je pus la lui offrir quelques jours plus tard. Il sembla très surpris de recevoir un cadeau de ma part, mais j'étais heureuse d'avoir pu le faire.
Les autres jours s'écoulèrent normalement. Des journées quelque peu insipides rythmées par le travail et les appels de Daphné. L'automne s'était bien installée à présent, la montagne venait d'enfiler son manteau orangé, m'offrant une nouvelle palette de couleur à coucher sur une toile vierge. Je devais faire vite. Ce genre d'instant ne durait jamais longtemps… Rapidement, les arbres perdraient leurs feuilles qui viendraient mourir sur le sol.
Les semaines passèrent ainsi. Chaque journée s'achevant en laissant sa place à la prochaine. J'appris que mon vernissage fut un succès, la plupart de mes toiles avaient été vendues et un journal new-yorkais voulait que je leur offre une interview… Ce que j'ai, évidemment, refusé.
Et puis, finalement, je rentrais chez moi, un soir et trouvais une enveloppe accrochée à ma porte… Mon cœur accéléra sa course aussitôt en maintenant son rythme tout le long de ma lecture… Je lui manquais… Max était d'accord…
Je ne répondis pas tout de suite. J'avais encore besoin de temps et surtout d'assurance. Mais je ne voulais pas bousculer les choses pour autant. Aussi, je patientais en attendant que Max ne vienne me parler de lui-même.
– Est-ce que mon papa t'as invité à un rendez-vous, me demanda-t-il après le dernier cours de la journée. – Et tu es vraiment d'accord avec ça ? – Oui ! Puis… Je suis encore trop petit pour me marier avec toi et papa t'aime bien.
Je ne pus m'empêcher de rire.
– Tu serais d'accord pour m'aider ? Tu es très fort pour jouer au Cupidon. – Tu veux que je mette de la musique. – Non mais…
Je lui expliquais alors mon petit plan. Rien de bien spectaculaire, mais je savais que Adam et moi en avions besoin. Aussi, si tout se passait comme je l'espérais, Max porterait une lettre à son père en rentrant de l'école… Je n'avais plus qu'à croiser les doigts.
Adam:
“ Cher Adam,
Si tu lis ces quelques mots, c'est que petit Cupidon nous accorde bel et bien sa bénédiction. Remercie le pour moi.
Ensuite, il me semble qu'il y a quelques pendules à remettre à l'heure. Je n'ai jamais pensé que tu étais un loser et j'apprécierai grandement que tu te sortes cette sombre idée de la tête. Tu n'en as ni le fond, ni la forme et encore moins la couleur. Tu es propriétaire de ta salle de sport, de ton appartement. Tu élèves seul ton fils alors que sa mère ne cesse de te mettre des bâtons dans les roues. Un loser en serait parfaitement incapable.
J'ai également eu droit à une petite conversation avec Max cet après-midi. Je ne te rapporterai pas ses propos mais je peux t'assurer, sa logique reste imparable. J'ai même décidé de l'impliquer un tout petit peu dans cette histoire, afin de lui assurer une place et lui garantir qu'il ne serait jamais mis de côté. Il devait décorer l'enveloppe avant de te porter cette lettre. Il semblait heureux de pouvoir apporter sa petite contribution.
Et puis, si l'on doit se montrer honnête autant l'un envers l'autre qu'envers nous-mêmes, je ferai peut-être mieux de t'avouer quelque chose. Sans détour et sa fioritures :
Cela fait vingt ans que je suis amoureuse de toi, Adam. Même si mes sentiments pour toi ont été ternis par le temps et les souvenirs, ils n'en restent pas moins présents. Il aura suffit de recroiser ton regard, juste une petite fois, pour qu'ils se réveillent. J'aime l'adulte que tu es devenu. Un homme respectable qui ne rechigne pas à l'effort en se laissant volontairement de côté pour assurer le bien-être de son enfant. J'ose espérer que tu as compris que c'est une chose que je respecte profondément.
Alors, si je te manque tant que ça. Autant que tu me manques… Viens me rejoindre. Tu sais où me trouver à présent. Je suis là, je ne bouge pas, je t'attends.
Bien à toi, Jane"
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Mar 17 Oct - 20:46
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’étais dépité oui. Même si on tentait de me remonter le moral, ça ne fonctionnait pas. Elle ne voulait pas et elle m’avait donné une raison bien pourrie pour ne plus poursuivre. Valait mieux que je me concentre sur mon fils, c’était mieux ainsi de toute façon. Si c’était pour que je me fasse jeter à la moindre occasion j’aimais mieux rester seul et mener mon combat seul. Oui c’était un peu comme m’accrocher à mon fils de cinq ans mais au moins je n’avais pas l’impression de me noyer. L’automne s’installait lentement une journée à la fois et je m’arrangeait pour ne pas trop croiser Jane, non pas que la fuyait mais c’est surtout éviter le malaise et le pincement au coeur.
Cependant il me surpris un soir avec ses questions et ses remarques. Il me coupa les jambes quand il me dit qu’il aimerait que Jane soit ma copine alors que j’avais compris qu’il ne voulait pas. Certes sa logique d’enfant était que comme elle était sa prof ici je ne partirais pas, mais il ne savait pas à quel point il me faisait plaisir! C’est une fois couché que je me demandais comment arriver à recoller les morceaux. Bon je n’étais pas Beaudelaire mais je penses que je me défendais pas trop mal. Ce fut le lendemain matin que j’allais poser l’enveloppe sur sa porte et me préparait à attendre dans l’espoir d’une réponse affirmative. J’avais oublié comment c’était stressant attendre pour une réponse. J’avais passé ma soirée à regarder mon téléphone, mes courriels en espérant une réponse mais non rien. Je me couchai en fixant le plafond les mains croisé sur mon torse tentant de trouver le sommeil alors que je tentais de me dire qu’elle avait juste besoin de temps pour réfléchir.
Quelques jours s’écoulèrent et aucune nouvelle. Peut-être avait-elle jeter la lettre au final. Je me gardais focus et concentré pour les jeunes, les entraînement et les cours de boxe que je donnait. Elizabeth prenait de l’assurance et même elle s’informait si Jane et moi on se voyait. C’était horrible de simplement dire “On est amis” alors que j’avais envie de me déchirer l’âme. Un après-midi je coachais Ben et corrigeait son jeu de jambes, la tenue de ses poings et sa garde et quelque part ça me faisait du bien ce genre d’entraînement. Je ne pensais à rien d’autre que ça, le vide, le focus. Je ne sais pas combien de temps on a été ainsi mais assez pour que mes boucles brunes et humide me tombe dans le visage, que mon t-shirt sport soit trempé.
- Papa!! Papa!! Regarde!
Je fis signe à Ben de prendre une pause et me glissai hors du ring. Mon petit me brandissait une enveloppe toute colorée alors que je me défaisais des gants. Je m’essuyais rapidement et prit la petite enveloppe colorée en jetant un regard à mon fils.
- C’est Jane et moi qui l’a fait!
Mon coeur s’arrêta une seconde et je regardais Stan qui me fit signe d’aller la lire tranquille pendant qu’il s’occuperait de Max. J’allais dans mon bureau et ouvrit lentement l’enveloppe pour tirer la feuille. Je pris une grande inspiration avant de lire et à peine la première phrase lu je souris doucement. Je sentis les muscles de mes épaules se détendre. Elle ne me voyait pas comme un loser. Merci mon Dieu! Elle était mignonne d’impliquer Max dans l’équation et j’étais certain qu’il ne se sentait pas mit de côté. Je m’appuyai une fesse sur le bureau balançant ma jambe doucement et la suite de la lettre me fit rater quelques battements de coeur. Je sentais mon souffle ralentir alors que mon coeur accélérait ses battements. Elle était amoureuse de moi. Elle aimait l’adulte que j’étais et avec tout l’effort que je mettais pour Max, elle avait du respect pour moi. Je repliais la lettre doucement avec un sourire et relevai la tête en poussant un soupir libérateur. Des coups furent cognés à la porte et en me tournant je vis mon vieux coach avec un petit sourire gentil.
- Alors?
- Elle n’a pas fermé la porte. Elle… elle m’attends…
- Donc on garde Max ce soir?
- Ça te dérangerais? Je veux dire…
- Vas-y et cette fois, prends tout le temps qu’il faut.
Je me relevais et lui fit un accolade. J’allais voir mon fils en lui disant que j’allais voir Jane et d’être bien sage. Bien sûr il me demanda si j’allais aller prendre une douche parce que je puais la mort et je le rassurais en disant que oui. Elle fut rapide en fait la douche. J’enfilais rapidement des vêtements plus propres, soudainement animé d’un sentiment d’urgence. Je redescendis rapidement mes basket aux pieds et répétai encore les consignes à Max qui me promit pour la millième fois qu’il allait être sage. Enfilant ma veste j’ouvris la porte me faisant arrêter par Max.
- C’est vrai que je suis un cupidon?
- Oui et tu es le meilleur cupidon.
Son sourire valait mille mots! Je n’étais pas loin de la place centrale donc elle m’attendait peut-être chez Carol? J’y allais au pas de course espérant calmer mes pauvres nerfs mis a vifs dans les derniers jours. Je fouillai la place du regard regardant même dans le resto et non rien et c’est en tournant le regard que je vis là sa crinière rousse briller au soleil. J’aurais reconnu sa démarche entre mille!
- Jane!
Criais-je en me dirigeant vers elle. Je la rejoignis en quelques enjambées et une fois devant elle et un peu à bout de souffle je fouillai son regard. Le monde s’évanouissait autour de moi, il n’y avait qu’elle qui existait. Je pris son petit visage entre mes mains et plaquai mes lèvres aux siennes trop en manque de ses baisers que j’étais. Je relâchai son visage d’une main pour passer un bras à sa taille et la rapprocher de moi. Je rompis le baiser après… des minutes? Heures? Siècles? Enfin à bout de souffle. Je plongeai dans son regard mon pouce caressant sa joue rosit par le vent frais. Je souriais doucement d’enfin l’avoir contre moi, dans mes bras. Je me foutais bien de se qu’on pourrait dire moi je ne la voulais qu’elle.
- Je suis là moi aussi et pour rien au monde je ne bougerais. Je suis toujours aussi amoureux de toi Jane… Notre petit Cupidon a bien fait sa mission.
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Mer 18 Oct - 8:39
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je rentrais chez moi, les bras plein de matériel de peinture. Il était encore tôt et je savais que Max tenait à s'appliquer sur son œuvre de cupidon. Aussi, j'avais décidé de prendre mon temps et de profiter de la lumière pour peindre la fontaine de la place. J'aimais beaucoup le jeu de couleur qui s'exerçait à cet endroit. Les teintes qui s'opposaient pour mieux se lier dans ce paysage semi-urbain. Jouant entre la vivacité des briques de l'hôtel de ville en fond qui contrastait avec la pierre de l'édifice. Bref, cela me tiendrait occupé quelques minutes puisque, ce jour-là, je voulais m'en tenir aux couleurs du ciel au moment du coucher du soleil.
J'allais donc m'installer quand une voix familière héla mon prénom. Je me retournais alors et fus surprise de découvrir un Adam en nage. Avait-il couru ? Mon cœur se mit à bondir dans ma poitrine, battant si fort que tous les bruits autour furent mis en sourdine. Lui seul comptait. Il était là, juste devant moi et en quelques pas, il vint me ramener à lui. Je savais bien que des gens s'étaient arrêtés pour nous regarder. Mais je n'en avais cure. Je lui rendis son baiser, me serrant contre lui comme pour m'assurer de ne pas être séparé.
– Je suis là moi aussi et pour rien au monde je ne bougerais. Je suis toujours aussi amoureux de toi Jane… Notre petit Cupidon a bien fait sa mission. – Et bien, il ne faudrait pas oublier de le remercier, ce petit Cupidon, dis-je en souriant avant de l'embrasser de nouveau.
J'étais revenue, vingt ans plus tôt. À cette époque où l'on pouvait passer des heures à s'embrasser sans jamais se lasser. Si l'on m'avait dit à ce moment-là que notre relation serait si brutalement interrompue, j'aurais davantage profité de chaque instant avec lui… La vie m'offrait cette possibilité à présent et j'aurais été bien stupide de m'en priver.
– Tu as un peu de temps aujourd'hui ? Je n'ai pas encore mangé… Un burger, ça te dit ?
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Mer 18 Oct - 18:57
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Cette lettre m’avait simplement gonfler le coeur. Elle ne m’avait pas complètement rejeter finalement. C’est moi qui avait mal interpréter les choses et qui avait mis une distance inutile. Qu’est-ce que j’étais stupide! Bien sûr Stan compris immédiatement et j’avais sauté dans la douche la prenant rapidement avant de dire à mon fils d’être sage et lui affirmer que oui il était le meilleur Cupidon. Je courrai pour rejoindre le restaurant espérant qu’elle y soit. Les foulées étaient grandes et ce sentiment d'urgence qui coulait dans mes veines était un moteur indescriptible! Ne la voyant pas dans le resto je ralentis ma course pour la voir là sur la place. Sa couronne cuivrée brillant au soleil alors que je criais son nom pour la rejoindre en quelques foulées et me planter devant elle. Mon coeur voulait me sortir de la poitrine alors que je posai mes lèvres sur les siennes transportées dans un autre monde. Souriant à sa réponse je répondis à son baiser une nouvelle fois avant de me détacher et de la garder contre moi encore un moment.
- Je lui dirais mais il sait déjà que c’est le meilleur Cupidon.
Mon regard restait dans le sien alors que ma main libre caressait sa joue, que la brise m’apportait son doux parfum floral et que plus rien autour n’existait. Je pense que je n’ai jamais cessé d’être amoureux d’elle. Je ne sais pas si même ça avait arrêté. Quand elle me demanda si j’avais un peu de temps et de partager un burger mon sourire s’élargit lentement ne l’ayant toujours pas libérer de moi.
- Il y a un vieux sage qui m’a dit de bien prendre mon temps cette fois alors je pense que je pourrais aller manger un burger et un bon milkshake.
Je la libérai lentement et glissai ma main vers la sienne et nouai mes doigts aux siens. On prit la direction du resto, Chez Carol pour ne pas le nommer, et avec un sourire à Elizabeth, on regagna une table un peu plus en retrait. Assit devant elle sur la vieille banquette, je la dévorais des yeux. Je n’avais plus à me cacher, on avait plus à attendre. Je voulais juste être bien, complet et heureux. Je savais que c’était avec elle, je savais que c’était Jane qu’il me fallait… qu’il NOUS fallait. Je commandai un cheeseburger et un milkshake à la vanille sous l’oeil brillant de la serveuse. Même Elizabeth était radieuse depuis qu’elle fréquentait Larry… Max avait vraiment un don je pense.
- Tu allais peindre… je ne voulais pas couper ton inspiration et le moment…
Dis-je machinalement ma main dans la sienne, mon regard connecté au sien. Je montai sa main à mes lèvres et l’embrassai doucement relevant mon regard vers elle.
- Je suis désolé de la distance que j’ai mis Jane… j’ai mal compris ce que tu voulais dire. Mais… tu crois que là ils vont parler ou ils vont rester discret? dis-je sourire en coin.
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Mer 18 Oct - 21:07
Jane Wilson
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Nous avions donc un peu de temps pour nous… Pour nous retrouver, nous découvrir encore un peu. Nous prîmes le chemin du restaurant, main dans la main, mon matériel replié sous mon bras. Elizabeth, toujours aussi souriante, nous désigna une petite table légèrement en retrait où je pus déposer mes affaires sans gêner personne. Nous passâmes commande et je choisis un cheeseburger avec supplément bacon, mon préféré.
– Tu allais peindre… je ne voulais pas couper ton inspiration et le moment… – Ne t'en fais pas pour ça, je m'en suis remise … Puis tu m'as aussi offert une toute autre source d'inspiration, ce n'est pas rien.
L'instant d'après, il s'excusa pour s'être autant éloigné, prétextant avoir mal interprété les raisons de notre "rupture".
– Tu as vraiment cru que je pensais que tu étais un loser ? lui demandais-je en haussant un sourcil perplexe. Je ne sais pas ce que la vie t'a fait pour que tu en viennes à penser cela de toi… Mais je dois dire que cela me surprend un peu.
Le Adam d'autrefois ne souffrait pas du moindre complexe d'infériorité. C'était même plutôt le contraire. Il avait du caractère et savait ce qu'il voulait, même s'il usait plus de plaisanterie et de malice que de fermeté pour obtenir ce qu'il voulait. Il était jeune en ce temps-là. Encore tout neuf, trop jeune pour avoir eu le temps de souffrir de quoique ce soit…
De nouveau, j'énumérais chacune de ses réussites. Une à une. Champion de boxe, devenu papa qui avait choisi de tout laisser tomber pour prendre soin de son enfant. Un enfant qu'il devait élever seul à cause d'une mère défaillante et démissionnaire. Et, malgré tout ça, il était propriétaire d'une salle de sport et possédait son propre logement… J'eu beau chercher où se trouvait réellement l'échec, l'erreur pouvant justifier le titre de "loser" je ne le trouvais pas.
– À dire vrai, si tu regardes bien, je mériterais plus ce titre que toi. À trente-cinq ans, je ne possède strictement rien. Mon mariage est un échec monumental, je n'ai pas d'enfant… Je n'ai même pas de travail réellement stable. Selon la société, le loser ici, c'est moi, affirmais-je en faisant mine de réfléchir. Mais ce n'est pas à la société de dicter nos réussites… Ça, c'est une chose qui nous appartient. Personnellement, je m'estime pleinement chanceuse. Je suis là, assise devant un burger délicieux avec un homme génial, beau à tomber et qui me regarde comme si j'étais la chose la plus précieuse en ce monde…Je suis exactement où je devais être à ce moment précis.
J'avais besoin de lui exprimer tout ça. Parce que je ne voulais pas qu'il ait une piètre image de lui-même. Parce que je voulais plus qu'il imagine n'importe quoi et qu'il en souffre bêtement.
– Tout ça pour dire que… Je ne t'en veux pas d'avoir pris de la distance… En revanche, je t'en veux d'avoir cru que je pouvais penser toutes ces choses de toi…
Je serrais sa main dans la mienne sans vraiment me préoccuper des regards portés sur nous. Je me fichais bien de leur présence, lui seul comptait à présent.
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Jeu 19 Oct - 7:02
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Elle avait tout son attirail de peinture, bien sûr l’urgence de mon petit coeur avait légèrement zappé ce détail donc une fois installé à notre table alors que je ne la lâchais pas du regard, m’excusant de l’avoir coupé dans son inspiration. Elle ne m’en tint pas rigueur mais la suite me fit plisser le regard légèrement.
- Je suis curieux de connaître cette autre source d’inspiration…
Oui j’étais curieux de savoir, en fait, je ne pensais pas l’avoir regardé peindre. Oui elle dessinait et j’avais passé des moments à la regarder glisser un crayon sur une feuille alors que je lisais ou que je regardais simplement ses gestes fluides. Mais peindre non, je ne l’avais jamais fait. Mais pour le moment je voulais m’excuser de mon éloignement et de la mésentente concernant mon éloignement. Oui j’avais vraiment cru qu’elle pensait ça de moi, on me l’avait servi plus d’une fois. Cheryl des milliers de fois. Mes parents… pff… je ne les comptent même plus! Je baissai le regard une seconde mais le remontai vers elle quand elle me demanda ce que la vie avait fait pour que je le pense.
- Je dois vraiment te le dire? dis-je comme une évidence…
En fait, je n'avais pas envie de le dire. Je n’avais pas envie de dire combien de fois mes parents m’avaient dit que jamais je ne ferais rien de bon et comment j’étais loser à lâcher la boxe. Je n’avais pas envie de dire que c’était la première insulte que Cheryl trouvait pour me toucher en plein coeur. Et ici je ne parlais même pas de certaines possible petites amies qui trouvaient “Loser” que j’ai un gym presque minable. Je sais c’est con mais n’empêche que les seules fois ou je m’étais senti bien, en pleine possession de mes moyens et un minimum sûr de moi était avec mes potes et avec elle. Jane ne savait pas tout le bien qu’elle me faisait à l’époque, comme tout le bien qu’elle me faisait en ce moment. Je ne sais pas si je réussirais à lui dire un jour ou à tout le moins trouver les mots. Quand elle se mit à énumérer, encore,tout ce que je faisais je ne pus m’empêcher de sourire doucement car il est vrai que je me débrouillais pas trop mal. Certes je ne roulais pas sur l’or, je comptais chaque petit centime pour arriver et que Max ne manque de rien donc c’était simplement un truc qu’il fallait que je sorte de ma tête. Cependant quand elle avoua que c’était elle qu’on pourrait qualifié de “loser” selon les dogmes de la société, je fronçai les sourcils. Jamais je n’avais pensé ça d’elle. Elle était illustratrice, maintenant prof d’art et elle peignait c’était déjà admirable à mes yeux. La suite cependant me fit sourire un peu plus largement. C’est vrai qu’elle était précieuse à mes yeux. Elle était là où bien d’autres avait décidé de me laisser. Elle comprenait un peu mon monde là où plusieurs ne se donnait même pas la peine de le faire parce que j’étais “beau gosse”. Pas toutes, mais quelques-unes. Puis bon je n’étais pas resté chaste comme un moine non plus j’avais profiter de quelques nuits chaudes mais quelque part, ce n’était pas ce que je souhaitais.
- Je suis désolé alors de l’avoir pensé Jane. Je sais que ma vie peut-être bordélique et plusieurs sont partis pour diverses raisons donc je pensais que… enfin… toi aussi tu me donnais une raison bidon pour… je haussai les épaules légèrement, enfin tout ça pour dire que j’ai vraiment mal compris.
Je lui souris doucement et quand nos plats arrivèrent, je remerciai Elizabeth et commençai à manger lentement. Je n’avais pas envie de me presser, j’avais envie simplement de profiter de ce moment avec elle. De ce fait, je lui racontais la conversation que j’avais eu avec Max et sa “permission” que ce soit elle ma copine parce qu’elle était cool.
- Et le plus mignon a été quand il m’a dit que moi je ne partais jamais et qu’en plus toi tu travaillais ici. Ce petit saura toujours m’étonner… Au fait, la lettre était très belle et…
Mon téléphone vibra sur la table me coupant la parole. Je fis signe une minute avec mon index et répondit pour entendre la voix de mon fils. La joie il avait été au parc, Stan lui avait fait un steak avec des légumes et des grosses pomme de terre et en prime il avait acheté une tarte aux pommes mais il en avait gardé des morceaux pour Jane et moi. Là il sortait de son bain et il me demandait où j’étais et si j’étais en rendez-vous avec Jane.
- Oui Max je suis avec Jane… Oui on s’amuse… Oh tu va même écouter un film avec des friandises? Bah dis donc tu en as de la chance!... Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer Microbe… au pire Stan dormira à la maison… oui promis je serais là demain matin.
Je secouai la tête lentement en souriant, c’est qu’il était bavard lui ce soir!
- Oui Microbe je suis gentleman… Non elle ne m’a pas dit que je puais. J’ai pris une douche tu te rappelle? D’accord va écouter ton film. Oh Max! Merci encore pour la belle enveloppe, oui moi aussi je t’aime. Sois sage…
Je raccrochai en souriant doucement et posai mon téléphone sur la table remontant mon regard sur la jolie rousse et haussai les sourcils.
- C’était Max dans toute sa splendeur. Je ne suis pas certain mais… je pense qu’il est content que j’ai un rendez-vous à nouveau et en prime avec toi. dis-je en mangeant une frite.
On continuait de manger soit en parlant soit en se dévorant du regard. La musique du jukebox jouait en sourdine avec Chasing cars de Snow patrol. “If I lie here,if I lie just right here. Would you lie with me and just forget the world”. Cette phrase, cette simple petite phrase me fit penser que nous n’avions jamais vraiment jamais eu “notre chanson”. Mais qu’à cela ne tienne, on la trouverais bien, on finirait bien en avoir une tout les deux et elle arriverait sans qu’on le sache vraiment. Je sais c’est un peu stupide, un peu enfantin mais tout les comple avait la leur non? En ayant terminé, je sirotais mon milkshake mon regard dans le sien ne pouvant m’en détacher trop longtemps comme si j’avais peur qu’elle soit un rêve et qu’elle s’évapore. Le soleil était à son point d’horizon jetant sa lumière orangé et jaune sur la place avant de laisser sa place au voile noir de la nuit.
- Est-ce que ça te dirait d’aller… je sais pas, marcher un peu peut-être jusqu’au parc. Ou si tu veux t’installer pour peindre
Je me penchai sur la table en plongeant dans l'abîme vert de ses prunelles
- Ou si tu as d’autres idées… Je vais payer et on vois pour la suite.
Je me glissai de la banquette, allant lui voler un baiser au passage et allai payer et avant même que j’ai sorti mon portefeuille Elizabeth me dit que c’était la maison qui offrait. je la regardait surpris ne sachant plus quoi faire alors qu’elle me dit simplement “Va profiter de ta soirée” Je fouillai quand même pour lui laisser un pourboire et la remercier gentiment et retourner à ma compagne. Je pris son sac de peinture et son attirail et lui tendit la main pour sortir du resto. Je ne marchais pas, je flottais carrément! J’avais le coeur si léger qu’il me semblait que je le sentais à peine battre.
- Tu sais à quoi je pensais tantôt? dis-je en tournant un regard vers elle, Je t’ai vu mille fois dessiner, gribouiller et noircir des pages de dessin. Mais jamais je ne t’ai vu peindre, pas que je veuilles que tu le fasse là maintenant nécessairement mais peut-etre aurais-je droit à te voir une fois. À moins que tu sois le genre d’artiste qui oeuvre seule et cache ses oeuvres le temps qu’elle finisse…
Je souriais doucement marchant à son pas, mes doigts noués aux siens.
- D’ailleurs ton vernissage? Ça été?
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Jeu 19 Oct - 8:09
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
–Je suis curieux de connaître cette autre source d’inspiration…
Je ne répondis pas, me contentant de lui sourire afin de garder le secret encore un peu. Un secret qui ne l'était pas vraiment puisque cette source d'inspiration, il la connaissait très bien.
Lorsque j'évoquais les sources de sa mésestime envers lui-même, il rétorqua en sous-entendant que je le savais déjà… Et, en effet, j'avais de quoi nourrir de sérieux doutes quant aux raisons qui le poussaient à autant douter de lui et de ses capacités. Ses parents ne s'étaient jamais montrés tendres envers lui. Ils lui mettaient une pression monstrueuse pour se dépasser sans cesse. De ce que j'avais compris sur Cheryl, elle n'était pas plus encourageante… Sans parler de ma propre mise en cause en disparaissant aussi soudainement.
– Je suis désolée, lui dis-je sans plus développer. Il ne voulait pas en parler et je ne tenais pas à le pousser à le faire.
Lorsqu'il s'excusa à son tour, je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils. Je comprenais, bien-sûr, mais il m'était difficile d'accepter qu'il ait pu penser cela de moi.
– Non, le bien être de ton fils n'est pas ce que je peux appeler une "raison bidon". J'espère que tu as compris que je m'en soucie très sincèrement.
Il y avait bien assez d'enfants négligés, bafoués en ce monde. Je ne voulais pas devenir une source de malheur pour celui-ci. Max souffrait déjà suffisamment des abandons incessants de sa mère et je ne voulais pas qu'il vienne à craindre que son père en face de même.
– Je tiens énormément à toi… J'aurais attendu le temps nécessaire, affirmais-je en souriant. Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit, peut-être aurais-tu mieux compris.
Je m'estimais tout de même assez chanceuse dans cette histoire. Max m'appréciait et me faisait suffisamment confiance pour m'ouvrir la porte. Nous n'avions donc pas eu à attendre plus de quelques semaines avant que l'enfant nous conduise l'un à l'autre.
Le téléphone d'Adam sonna à ce moment-là et il fut bien impossible de ne pas deviner qui se trouvait au bout du fil. Je regardais ailleurs pour ne pas me montrer trop intrusive ou trop curieuse. Lorsqu'il raccrocha, je lui souris de nouveau et nous pûmes continuer de discuter en achevant notre repas.
–Est-ce que ça te dirait d’aller… je sais pas, marcher un peu, peut-être jusqu’au parc. Ou si tu veux t’installer pour peindre. – Si tu veux oui. Mais je n'ai pas vraiment envie de peindre pour l'instant. Je ne sais pas combien de temps va durer ce "rendez-vous", alors j'aimerais autant profiter pleinement de ta présence. La peinture peut attendre.
J'attrapais une partie de mes affaires, non sans l'embrasser avant de me relever. Je remerciais Elizabeth pour le repas qu'elle nous offrait… Tandis qu'elle ajouta un "mieux vaut tard que jamais" de circonstances. Je dus me retenir de rire avant de lui répondre qu'elle avait tout à fait raison.
Nous quittâmes le restaurant, toujours main dans la main. Je savourais pleinement cet instant de paix, ce petit moment partagé avec lui… Il rompit le silence au bout de quelques minutes à peine, pour me dire qu'il aimerait beaucoup me voir peindre. Je lui souris avant de l'embrasser tendrement.
– Non, ça ne me dérange pas du tout… Je peux même accéder à ta demande si… fis-je mine d'hésiter. Si tu acceptes de poser pour moi. Sois tranquille, je ne fais pas de nu, pouffais-je gentiment comme pour le rassurer. Mais cela va prendre du temps. On va devoir se voir très souvent pour que je puisse finir la toile…
Il me demanda si mon vernissage s'était bien passé. J'acquiesçais en lui expliquant que la plupart des toiles avaient été vendues et que les autres resteraient exposées pendant une année entière. Je ne m'inquiétais donc pas spécialement quant au devenir de mes tableaux.
– Ça te dis d'aller chez moi ? Il commence à faire frais et, comme tu peux le voir, je n'avais pas vraiment prévu de m'éterniser dehors, lui proposais-je en désignant mon petit gilet bien peu adapté à la saison.