J'ai 22 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en littérature orientale et je m'en sors particulièrement bien car mon père est le vizir du roi Schariar -époux de ma sœur aînée- qui le rétribue très généreusement. Il est en plus doté d'une grande fortune personnelle. Sinon, grâce à ma chance,]je suis célibataire et je le vis merveilleusement vu la situation de ma sœur Schéhérazade mariée à un fou !
Je vis en septembre 2022 ! Dans un monde j'en ai peur assez réel...
-T'aider ? Bien sûr ! Mais je ne veux rien en échange ! Qu'est-ce que c'est que cette idée ? C'est parce que tu es riche que tu crois que tout s'achète ? C'est moche ça !
- Princesse ? -Si je peux t'aider, je le ferai gratuitement tu comprends ?! Et ce monsieur attend ta réponse depuis tout à l'heure, pourquoi ne lui réponds tu pas ?
Comment expliquer à cet imbécile de portier qu'une sœur de reine n'est pas toujours princesse ? Je fais un geste navré, si, si, je vais répondre mais je dois penser, et vite ! Les paroles de Poucette m'ont un peu heurtée, je le reconnais ? Suis-je une créature imbuvable pervertie par l'argent ? C'est parfaitement possible, je n'ai jamais manqué de rien et il me suffit de dire pour avoir -sauf en ce qui concerne les fiancés, là, je dois me débattre pour n'hériter d'aucun ! - Shéhérazade va dans quelques minutes, peut-être secondes, recevoir son royal époux... S'ils consomment leur nuit de noce reportée depuis... des mois... elle sera exécutée demain matin ! Je ne peux pas accepter ça. Donc, je réponds à « ce monsieur » comme elle a dit.
- Non, je vais te donner un message pour ma sœur, la reine...
J'ai insisté sur « la reine », pauvre homme, il est encore plus fébrile, je m'en voudrais presque mais... je n'aime pas les serviteurs du roi même les plus humbles, en fait, j'ai peur de ne pas aimer mes compatriotes que je juge serviles, ni … les hommes qui n'apportent aux femmes que malheur et complications. Cela n'est pas important, il nous faut absolument agir. L'un des recueils que j'ai enfoui au fond de mon sac est un vénérable livre de contes arabes qui a traversé les âges, il est joliment relié de cuir, et comporte un énorme fermoir... une fois le livre verrouillé, on ne peut le rouvrir qu'au moyen de la clé que je mets dans une enveloppe avec un petit mot pour ma sœur « - Ouvre ce livre avec précaution et porte le à ton oreille, il est magique.. » Si elle le fait, et que Poucette accepte ma « solution » alors toutes deux seront sauvées... et donc moi aussi.
Je reporte mon attention sur la petite... Les domestiques de mon beau-frère ont tous un défaut majeur, enfin une qualité probablement pour lui, ils massacrent le français. C'est donc dans cette langue que je m'adresse à ma compagne qui m'a paru la comprendre parfaitement.
- Ma sœur est l'épouse du roi, c'est aussi une magicienne, ce que moi je ne suis pas... Mais pour l'instant une seule chose compte, c'est que tu arrives jusqu'à elle. Je ne voulais pas te vexer en te proposant de te donner quelque chose en échange mais l'importance de ce que je vais demander est telle ! Que ça me paraît naturel. Shéhérazade est donc mariée... pour son plus grand malheur à un fou qui est certain que toute femme l'épousant va devenir infidèle... Il a donc trouvé comme remède de les tuer le lendemain de la nuit de noce.
Je la regarde intensément, comprend-elle l'horreur de la situation ? Comment une aussi jolie femme que mon aînée peut-elle avoir accepté de se marier à un tel fou furieux ! J'en veux énormément à mon père aussi... Bref.
- Jusqu'à présent, elle a réussi à retarder cette nuit fatale en tenant le roi en haleine, elle lui conte des histoires toutes plus féeriques l'une que l'autre et ne les termine que le lendemain soir, mais elle m'a dit n'avoir plus de conte à dire ce soir.
Je foudroie du regard ce maudit portail ! Et l'idiot qui ne sert à rien.
- Je voudrais que tu te caches dans le livre, derrière cet énorme fermoir en or, et que quand ma sœur le portera à son oreille pour trouver ce qu'il a de magique, tu grimpes dans ses cheveux qu'elle a fort longs, et t'assoies sur son oreille... pour lui conter ton histoire ? Crois-tu que ce serait possible ? Tant que tu souhaiteras rester tu auras un endroit agréable où vivre et une compagne charmante, et quand tu voudras partir, elle usera de sa magie pour voir si elle peut te renvoyer dans ton livre ?
Ça me paraît tout simple... Mais, comme elle l'a dit, j'ai tendance à disposer des autres un peu légèrement, sans demander plus avant leur avis.
J'ai à peu près 20 ans, enfin je crois et je vis dans une forêt, quelque part dans le monde. Compte tenu de ma taille minuscule, je suis une aberration de la nature et je m'en sors comme je peux car tout est immense autour de moi!. Je mesure en gros la stature d'une tulipe. Quand je me hasarde (très rarement) chez les géants humains, je fais grosso modo la longueur d'un mollet. Je le vis comme ça vient, comme la rosée du matin qui se dépose puis disparait. J'ai un don, je parle avec les animaux et heureusement! Avatar: Luca Hollestelle
-Non, je vais te donner un message pour ma sœur, la reine...
La reine ! Sa sœur est reine ! Suis-je impressionnée ? Même pas. Je ne suis pas indifférente à son statut social, j'ai bien conscience qu'il est rare de rencontrer – et encore plus- de discuter avec les grands de ce monde mais ma petite taille, a contrario, me fait voir tout cela de très loin, comme si j'étais une géante grimpée sur une échelle. Mes semblables « normaux », tout du moins ceux à la stature commune, vivent et s'agitent sans arrêt avec leur quotidien et ce qui les habite dans leur cœur. Dans mon univers extrêmement réduit, et pour cause, j'ai l'avantage de n'avoir besoin que de très peu de choses. Me nourrir est facile car le moindre trognon jeté à terre ou trouvé dans un champ me suffit pour me remplir l'estomac. Le biscuit de Dounia par exemple, représente deux repas à lui seul. Là, j'avoue que j'ai tout croqué tellement j'avais faim ! J'ai mâché trop vite d'ailleurs et ai du camoufler un rototo une fois englouti. Me vêtir restait très simple également. Maman me confectionnait des dizaines de vêtements avec si peu de tissu ! Il faudra d'ailleurs que je m'occupe de mes tenues car celle que j'ai sur le dos est usée jusqu'à la corde. Depuis mon enlèvement, j'ai eu d'autres chats à fouetter et il est vrai que mon aspect devient repoussant à vrai dire : mon pantalon et mon sweat sont troués de tous les côtés, mes chaussures s'ouvrent sur mes orteils et j'ai perdu ma cape qui me servait à la fois de manteau et de couverture ! Enfin, je verrai cela plus tard.
Je vois l'air désolé de la belle princesse et elle s'adresse enfin au portier. Elle aurait pu me frapper ou s'amuser à me faire du mal pour mon insolence. Car il s'agit bien d'insolence, non ? Peut-on se permettre de dire ce que l'on pense aussi crûment à une jeune femme de royal lignage ? De fait, je n'en sais fichtrement rien et constate le résultat : M'amzelle Dounia ne s'offusque pas et même si elle semble contrariée, elle demeure noble dans sa manière d'être. Ses grands et magnifiques yeux me regardent avec gravité et je reste sagement assise car la situation est...dramatique ! Sa pauvre sœur peut mourir chaque soir ?! Misère, mais c'est affreux ! Comment peut-on se sentir heureux, ou éprouver une joie quelconque au fil des jours avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Quelle horreur ! Comme je comprends son angoisse pour sa sœur, son agacement avec cet homme qui refuse de lui ouvrir !
J'écoute de toutes mes oreilles mais aussi...de tout mon cœur. Jusqu'à présent, je faisais comme je pouvais avec mon corps qui...m'encombrait. Au début de mon existence, au moment où j'ai réalisé la différence énorme que je subissais dans ma chair, j'ai traversé une période plus que difficile. Je voyais tout en noir, tout ce que je ne pourrais jamais réalisé ni expérimenté...Et puis, au fur et à mesure du temps qui passait, de l'amour de ma mère, de cette vie extra-ordinaire qui m'était donnée, j'ai fini par accepter mon état avec cette joie particulière et miraculeuse que nourrissent ceux qui savent se contenter de ce qu'ils ont. Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps mais une fois que j'avais acquis cette manière de vivre eh bien, j'ai connu un bonheur merveilleux. La seule chose qui me manquait était de trouver un sens à cette vie qui était mienne. Cela me remplissait de tristesse parfois. Et puis, je haussais les épaules et je continuais à aller de l'avant malgré tout.
Ainsi, sans le savoir, Dounia m'offre l'opportunité unique de donner enfin un sens profond à ma petite vie : sauver sa sœur d'une mort certaine ! Une joie immense me gonfle brusquement le cœur comme un ballon de baudruche ! Il va exploser ! Mais aussi...ça signifie que je sacrifie ma liberté...
Alors, après ses explications, je quitte son regard et je baisse la tête. J'ai un gros soupir qu'elle ne peut pas entendre et mes prunelles dorées se portent sur le paysage au loin. Les arbres...les oiseaux...Ma chère forêt...Les champignons sous la pluie qui me protégeaient, la flaque qui m'accueillait pour me baigner...Les feuilles qui glissaient en toboggan...Tout ce qui vit dans les bois...L'écureuil qui me partageait ses noisettes avant que ça ne finisse en bataille rangée de coquilles ! Je vois les trésors que j'ai appris, les amitiés improbables qui m'ont remplie, le beau, le bien que j'ai croisés... Mais il y a aussi la solitude, la dissemblance, le manque de sécurité, le froid, la faim...La liberté évade mais peut se montrer féroce.
J'exhale un autre gros soupir et puis je relève la tête avec mon plus beau sourire :
-Bien sûr que c'est possible ! Je ferai au mieux, tu peux compter sur moi. Et je...je te demande pardon d'avoir été...euh...abrupte. Tu sais, je vis depuis tellement longtemps loin des humains que...Enfin, peu importe. Allez ! Allons-y !
Je ne sais pas où je vais, ce qui va m'arriver. Je ressens un chagrin de quitter ce que je connais mais en même temps, c'est assez étrange car je n'éprouve aucune peur. C'est naturel comme...le soleil après la lune, se réveiller après le sommeil, un pas après l'autre...
Avant de disparaître dans le fermoir, j'aimerais...Oui, je vais le faire...
J'ai 22 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en littérature orientale et je m'en sors particulièrement bien car mon père est le vizir du roi Schariar -époux de ma sœur aînée- qui le rétribue très généreusement. Il est en plus doté d'une grande fortune personnelle. Sinon, grâce à ma chance,]je suis célibataire et je le vis merveilleusement vu la situation de ma sœur Schéhérazade mariée à un fou !
Je vis en septembre 2022 ! Dans un monde j'en ai peur assez réel...
- Bien sûr que c'est possible ! Je ferai au mieux, tu peux compter sur moi.
Je pousse un tel soupir de soulagement que je manque la faire s'envoler ! Un court instant, court comme le souffle qui lance en l'air une bulle de savon, je me laisse à oublier la dramatique situation que nous vivons, ma sœur et moi. Je regarde cette toute petite personne et... l'envie ! Comme elle a de la chance me dis-je en moi-même... Échapper à l'attention des pères avides d'union profitable, des mères désireuses de caser leurs filles avant qu'elle ne dépasse l'âge de coiffer cette sainte Catherine qui n'existe pas en Orient mais a une remplaçante parfaitement ressemblante, des prétendants aux dents si longues qu'ils prennent le risque de rester coincés, les crocs plantés dans le parquet ! Être... libre ! Certes sa mise est plus que modeste, même... minable soyons franche, la mienne si elle est simple cache des trésors désormais enfouis non dans des coffres mais sur des étiquettes visibles par tous, surtout ceux qui n'ont pas les moyens de se payer ce luxe ordinaire. Mais si elle est bien la Poucette de l'histoire, elle n'est pauvre et loqueteuse que parce qu'elle a été perdue malencontreusement et a traversé des tas d'aventures ? Elle doit être la « vraie », elle a parlé de son ami l'oiseau ? C'est essentiel ! Il le faut ! Parce que si j'envoie à Shéhérazade une fille certes minuscule mais dont la vie n'a pas le moindre intérêt, qu'ira-t-elle raconter à ce monstre qui la visite chaque soir ?
Le visage de mon beau-frère surgit dans ma mémoire ! Des yeux bruns, une barbe propre et bien taillée, pas du tout l'image d'un fou épris de violence, il paraît même qu'il dit aimer ma sœur ? Il n'empêche qu'elle comme les précédentes est soupçonnée sans la moindre raison d'adultère... Que dis-je soupçonnée ? Cet abruti est persuadé que pas une femme ne peut lui être fidèle ! Au lieu d'une petite conteuse j'aurais pu lui envoyer un psychiatre mais j'ai peur que l'homme de science ne soit reçu par le commandant de la garde de manière plutôt... abrupte.
Poucette est cachée dans le fermoir, je glisse le petit mot dans le livre. Il dépasse et est bien visible, il ne faut surtout pas que la garde noire de Schariar se mette dans l'idée qu'il contient je ne sais quel message inavouable, il est donc nécessaire qu'il soit lisible et anodin. J'ai bien fait mention de magie mais la phrase en elle même sous-entend que « magique » est synonyme d'excellent ou de parfait.
« - Ouvre ce livre avec précaution et porte le à ton oreille, il est magique.. »
Un jeune domestique aussi tremblant que le portier arrive pour en prendre possession le moment de traverser les jardins. Il le regarde comme s'il tenait un bâton de dynamite prêt à sauter ? Le délicieux époux de Shéhérazade est-il mécontent ? A-t-il comme cela lui arrive piqué une de ces colères célèbres dans tout le royaume ? Peu me chaut, mon unique souci est de savoir cet ouvrage sur la desserte du boudoir de ma sœur ! Le garçon, mince et fin comme le sont les adolescents de mon pays natal s'empresse, désireux c'est certain de se débarrasser de l'objet compromettant ! Mon inquiétude augmente. Maudite porte ! Devait-elle refuser l'accès justement CE soir !?
Je vois le volume partir et soupire à nouveau, espérons que ma nouvelle amie en m'aidant ne court aucun risque !
Les dés sont jetés, je ne peux qu'attendre...
Les dés dit-elle ? Allez, lançons les dés !:
Dé 4 faces
1 - Le livre arrive à Shéhérazade sans que personne ne s'en soit préoccupé, elle lit le message et obéit. 2 - Le livre arrive bien avec Poucette dans le fermoir mais c'est Schariar qui le reçoit et s'amuse à l'ouvrir, découvrant le secret ! 3 - les gardes interceptent le livre et le posent dans un bureau avec l'intention de l'examiner plus avant 4 - le domestique chargé de le porter à la reine le perd dans le jardin
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Mer 7 Fév - 20:45
Poucette
J'ai à peu près 20 ans, enfin je crois et je vis dans une forêt, quelque part dans le monde. Compte tenu de ma taille minuscule, je suis une aberration de la nature et je m'en sors comme je peux car tout est immense autour de moi!. Je mesure en gros la stature d'une tulipe. Quand je me hasarde (très rarement) chez les géants humains, je fais grosso modo la longueur d'un mollet. Je le vis comme ça vient, comme la rosée du matin qui se dépose puis disparait. J'ai un don, je parle avec les animaux et heureusement! Avatar: Luca Hollestelle
Elle soupire et son souffle me décoiffe, me fait tomber le cul sur le siège ! Je m'accroche sur le bord de la selle avant de me relever toute engourdie de ce coup de « vent » inopportun ! Par Sylvanus ! J'ai failli chuter et mourir c'est sûr ! Enfin, je ne lui en veux pas, on ne peut pas penser à tout encore moins à la fragilité de ma taille. Elle ouvre le fameux livre doucement. Je le trouve magnifique ! Il est orné d'or et de couleurs que je n'ai jamais vues ! J'allais l'enjamber mais...je repense à mon idée. Alors, je lui fais signe avec ma main de se pencher. Encore...Encore un peu plus...Je mets ma main en cornet contre son oreille et lui chuchote : « Ne t'inquiète pas Dounia » et lui fais une grosse bise dans la foulée sur sa joue ! Je rougis un peu donc je me dépêche d'escalader le rebord du fermoir pour ne pas lui laisser le temps de réagir et je claque la « porte ». Je ne suis pas dans le noir total car il y a des arabesques en métal qui laisse la lumière entrer. J'espère que tout ira bien ! Soudain, j'ai peur car je suis enfermée et cela me rappelle de mauvais souvenirs lorsque j'étais prisonnière. Mais ça va bien se passer. Ça va bien se passer...J'aperçois à travers les ajours ce qui se passe autour, j'entends une voix masculine, celle de Dounia qui s'éloigne. Le mouvement du corps me fait me balancer avec le livre. Un peu plus et je vais attraper mal au cœur ! On passe dans les jardins, un grand porche, des escaliers. Un couloir, puis un autre. Cela me semble interminable. Tout à coup, mon porteur frappe à une porte.
-Qui va là ? -Je dois remettre un livre à sa Majesté.
Et si l'on me découvrait avant la reine ? Oh la la ! Mon cœur tambourine tellement fort que j'ai l'impression que les murs tremblent ! Enfin, un autre domestique apparaît dans l'embrasure, saisit le livre sans un mot et claque le battant sans autre cérémonie. Me voilà à voyager dans d'autres mains ! Un autre couloir. Des gens qui s'affairent, du bruit. Un rire. Quelques marches.
-Majesté.
Le livre est donné à la reine. L'ambiance ici est feutrée, presque trop calme.
-Merci Iznogoud.
Je m'élève en même temps vers son altesse. Je ne bouge pas d'un pouce, recroquevillée contre les montants du fermoir. Le message est déplié, il craque légèrement dans la pièce. La reine lit, je pense de toutes mes forces à Dounia. Pourvu que...
-Tu peux disposer.
Le serviteur s'incline puis s'en va. Au creux des mains royales, nous nous déplaçons tous les trois dans une autre pièce plus petite, toute de blanc vêtue. Une clef tourne dans la serrure puis la Dame manipule le mécanisme et d'un seul coup, me voilà à découvert ! Coincée « au fond » de l'ouvrage, je reste immobile, les yeux grands ouverts à la regarder ! Elle m'observe avec curiosité à son tour, me salue gentiment avant de demander : -Bonjour, comment t'appelles-tu ?
À cet instant précis, je préfèrerais me trouver ailleurs que dans cette espèce de boîte !
-Poucette. Je suis une amie de Dounia.
J'exagère évidemment, se lier d'amitié en quelques minutes est une chose extraordinaire ! Pourtant, je suis sincère.
-S'il vous plaît, pouvez vous me poser à terre ou bien sur une table ? Je suis à l'étroit ici et la charnière me fait mal à l'épaule.
Aussitôt, elle avance un peu et pose le livre sur une belle table en marbre rose. Je m'extirpe avec joie de mon placard improvisé, brosse avec mes doigts et application mes vêtements. Ceci s'avère parfaitement inutile compte tenu de leur état lamentable mais ça me donne une contenance qui me rassure. Une fois mes jambes de pantalon frottées aussi fort que je peux, je me redresse, toussote, arrange mes cheveux démêlés. Misère ! Que va t-il m'arriver ? Peut-être ai-je accepté trop vite ? Si c'était un piège ? Je revois le regard de sa sœur. Non, elle était vraiment inquiète pour elle ! Je dois honorer ma promesse et sauver cette très jolie personne !
Le danger sera grand. Je ferai au mieux mais je ne suis qu'une toute petite, petite créature...
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Val
Lun 19 Fév - 20:38
Douniazad Ben Jaafar (FC : Irina Dreyt)
J'ai 22 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en littérature orientale et je m'en sors particulièrement bien car mon père est le vizir du roi Schariar -époux de ma sœur aînée- qui le rétribue très généreusement. Il est en plus doté d'une grande fortune personnelle. Sinon, grâce à ma chance,]je suis célibataire et je le vis merveilleusement vu la situation de ma sœur Schéhérazade mariée à un fou !
Les protagonistes :
Schéhérazade, fille aînée du vizir Jaafar, reine, intelligente et futée, magicienne d'après les dires de sa jeune soeur ? (FC : Sabrina Ouazani)
Schariar, roi tout puissant, dont toutes les qualités sont balayées par ses colères dévastatrices. Son manque de confiance en soi le mène droit à la paranoïa : marié à la première, il est persuadé qu'elle le trompera comme toutes les femmes trompent leurs maris, et veut donc la faire exécuter après la nuit de noce -comme il l'a fait des pauvres jeunes femmes qu'il a épousées avant elle-! (FC : Paeman Arianfar)
Je vis en septembre 2022 ! Dans un monde j'en ai peur assez réel...
Ma sœur Schéhérazade est mon aînée, mon père n'a eu dans son existence désormais longue que deux soucis... Il sert le roi Schariar -fort différent de son prédécesseur désormais disparu et dont le moindre courroux peut être mortel- et … il n'a eu que des filles !
De son rôle dans le royaume il tire à la fois d'importants revenus, une fierté considérable et un grand pouvoir sur nos sujets... Il se targue de savoir comment maîtriser les colères volcaniques du souverain qu'il a connu encore héritier du trône et déjà aussi imprévisible que difficile à manier. Schariar faisait le désespoir de son père, c'est un bel homme, lettré, instruit de sciences diverses et peut-être bien aussi de quelques sorcelleries, mais frappé par une malédiction murmure-t-on au palais ? Je ne sais, j'ai pour mon beau-frère si peu d'estime que je n'ai pas cherché à creuser cette piste, il est pour moi l'archétype de l'homme prétentieux, vaniteux, et faible... Faible ? Mais voyons, s'il ne l'était pas d'où ou de qui tirerait-il cette certitude qu'on ne peut l'aimer véritablement et sincèrement et que donc sa femme va le tromper ?
Pour ce qui est des filles de Jaafar... Trois pour être exacte ; il s'agit donc de la reine Schéhérazade -la futée ravissante, de Douniazad l'érudite au caractère trempé et de Leïla dont l'apparence parfaite cache à mon avis bien des choses qu'il n'appréciera pas quand elle sera assez âgée pour en faire état. Ce n'est pas la faute de notre pauvre père héritier d'archaïsmes culturels... pour lui, une femme ne peut être qu'épouse, or si la première née d'entre nous s'est mariée c'est pour éviter à nos compatriotes moins clairvoyantes de finir décapitées après leur nuit de noce avec le roi. Moi, je me sens capable de vivre sans homme et j'en ai peur ma puînée aussi. A quoi bon étudier et avoir la tête remplie de multiples sujets tous plus intéressants les uns que les autres si l'on s'empresse de les oublier pour se retrouver mère enfermée chez soi à tyranniser des domestiques et à s'ennuyer dés que les enfants ne veulent plus paraître dépendants ?
Bref, là n'est pas la question...
Le livre est parti, je l'ai dit à Poucette : je ne suis pas magicienne mais ma sœur l'est ! Je sais qu'il est bien arrivé, j'ai reçu comme un petit vent de poussière d'or ensorcelée pour me rassurer. Désormais, la clé de la situation est entre ses mains, entre LEURS mains à l'une comme à l'autre. Elles peuvent faire ce à quoi j'ai pensé, la Petite raconte sa vie tumultueuse à ma sœur qui la narre à son irascible époux... il faudra que la délicate fleur du désert comme l'appelle son idiot brode pour l'orientaliser sans quoi il la trouvera insipide malgré les rebondissements, mais il est aisé de faire passer une forêt septentrionale pour une jungle luxuriante ou un cours d'eau européen pour une oasis bourdonnante de vie... Grâce à l'art de ma sœur je suis déjà plus tranquille, j'entends tout ce qui se passe dans sa chambre ! Je préférerais voir aussi bien sûr mais cela ne se peut semble-t-il ?
- Bonjour, comment t'appelles-tu ?
- Poucette. Je suis une amie de Dounia. S'il vous plaît, pouvez vous me poser à terre ou bien sur une table ? Je suis à l'étroit ici et la charnière me fait mal à l'épaule.
Je suis aussitôt taraudée par la culpabilité, je n'ai pas pensé que petite comme elle est elle pouvait se faire mal ! Je sens sur ma joue une chaleur intense là où elle a posé son bisou, je suis une brute ! Égoïste et trop gâtée !
- Une amie de Dounia, mais où est-elle, il lui est arrivé quelque chose ?
Ne l'ai-je pas raconté ? Je me rends compte soudain qu'à discuter avec Poucette j'en ai oublié mon projet d'écrire et de glisser dans le livre quelques mots à l'encre sympathique sur un marque page pour expliquer mon absence ! Les sorts de ma sœur devraient y remédier ? Son ignoble époux a-t-il fait ériger des barrières anti magie ? Pourtant, dés que ma jeune et minuscule amie s'est trouvée en contact avec elle, ma sœur a réussi à me transmettre quelques impressions et à me permettre d'entendre ? Je me verrais bien téléportée dans la chambre, renvoyée -cela va de soi- dès l'arrivée de Schariar, dans ce petit appartement avec boudoir, salon, bibliothèque en plus d'un lit confortable au sein du harem du royal crétin. J'y ai déjà passé bien des nuits, tremblant qu'au petit matin on ne m'annonce le pire !
Je tends mon esprit pour le signifier à mon aînée.
Les dés sans lesquels un conte n'est serait pas un... :
Dé 4 faces
1- Elle y pense tellement que Schéhérazade parvient à lui faire franchir les quelques centaines de mètres qui séparent le portail des appartement royaux
2- Plus pragmatique la reine fait disparaître la porte défectueuse pour que sa soeur puisse entrer, causant l'émoi du gardien et la panique de la garde noire ! Le palais est envahi ! De ce fait, le roi ne pourra venir il rebrousse chemin pour aller accueillir comme il se doit les intrus. Certes, Schéhérazade n'avait pas pensé qu'il réagirait ainsi...
3- Schariar est effectivement sorcier, le sort lancé par son épouse le fait bondir jusqu'à elle persuadé qu'on tente de la lui ravir, il trouve Poucette avec Schéhérazade
4- Magicienne certes mais pas toujours efficace, Dounia n'est pas téléportée mais le sort brise un superbe narguilé ancien jamais utilisé... En sort …
Spoiler:
un génie!
Les dés sont ... mais c'est pas drôle ! pas une once de fantaisie dans ce récit !
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Dim 17 Mar - 22:11
Poucette
J'ai à peu près 20 ans, enfin je crois et je vis dans une forêt, quelque part dans le monde. Compte tenu de ma taille minuscule, je suis une aberration de la nature et je m'en sors comme je peux car tout est immense autour de moi!. Je mesure en gros la stature d'une tulipe. Quand je me hasarde (très rarement) chez les géants humains, je fais grosso modo la longueur d'un mollet. Je le vis comme ça vient, comme la rosée du matin qui se dépose puis disparait. J'ai un don, je parle avec les animaux et heureusement! Avatar: Luca Hollestelle
Me voilà à l'air libre, je pousse un gros soupir, lance un œil curieux sur la pièce où je me trouve. Il y a du doré partout, un miroir immense, des tapis épais et colorés, des meubles magnifiques... Il y fait chaud, l'atmosphère est douillette. J'ai l'impression de rêver, tout cela est irréel, je vais me réveiller entre les racines du gros bouleau et plonger une tête dans la mare de mon ami le canard !
-Une amie de Dounia, mais où est-elle, il lui est arrivé quelque chose ?
La voix de la reine me ramène à l'essentiel : je ne suis pas ici pour m'amuser mais pour sauver la vie d'une personne !
-Non, tout va bien, rassurez-vous Majesté. De ce que j'ai compris, les portes du palais ne pouvaient pas s'ouvrir, elles étaient coincées voyez-vous. Dounia s'est fâchée, elle voulait vous voir absolument et puis je suis arrivée et vous savez la suite.
J'observe la belle dame. Son visage est doux et avenant. Elle ne s'est pas moquée de ma taille, cela m'étonne. La plupart du temps, on pouffe ou bien l'on éclate de rire, l'on me détaille puis vivement, on m'abandonne, on me juge comme une monstruosité en pensant trop fort : « ouf ! Heureusement que je ne suis pas comme ça ! »
-Elle m'a bien expliqué ce que je devais faire, que vous risquiez de mourir sans une histoire palpitante à raconter à votre époux.
Mais une sensation de gêne me colle à la peau. Je dois en avoir le cœur net ! C'est plus fort que moi! Qu'elle ironise ! Qu'elle me méprise et je m'enfuirais aussitôt !
De mon index, je lui signifie de se pencher vers moi afin que je puisse scruter dans ses yeux si son âme dit la vérité.
-Dounia m'a dit que vous étiez une magicienne. Moi, je ne suis qu'une minuscule humaine mais j'ai un don que j'ai appris à utiliser. Peut-être est-ce la malédiction de ma taille qui a voulu compenser mon malheur, en tous cas, je sais lire dans le regard si une personne ment ou pas.
Je la regarde comme si j'allais avaler ses prunelles ! Son grand visage est tout près du mien ! Va t-elle me jeter un sort ? Je sais que je suis pleine d'audace et d'assurance à son égard, aussi je profite un peu de la situation ! Mais je refuserai de l'aider si elle malhonnête à mon égard. Je suis comme ça, entière et sans concession.
-Dites moi...Que pensez-vous de ce que je suis ?
J'ai vu le respect dans les yeux de Dounia. Je ne veux pas autre chose, ça me suffit. Mais tout à coup, elle ferme les yeux, comme happée par autre chose ! Elle se redresse, ouvre ses mains, prononce des mots que je ne comprends pas ! Que se passe t-il ? Qu'est-ce qui... ? Un léger coup de vent passe sur mes cheveux, partout! Et voilà que...que ma chère Dounia se trouve au milieu du salon ! Misère ! Mon dieu ! Oh lala ! Je suis estomaquée ! Bouche grande ouverte, les yeux ronds comme des billes, je ne bouge plus, pétrifiée d'admiration et de mystère !
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Ven 12 Avr - 13:13
Douniazad Ben Jaafar (FC : Irina Dreyt)
J'ai 22 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en littérature orientale et je m'en sors particulièrement bien car mon père est le vizir du roi Schariar -époux de ma sœur aînée- qui le rétribue très généreusement. Il est en plus doté d'une grande fortune personnelle. Sinon, grâce à ma chance,]je suis célibataire et je le vis merveilleusement vu la situation de ma sœur Schéhérazade mariée à un fou !
Les protagonistes :
Schéhérazade, fille aînée du vizir Jaafar, reine, intelligente et futée, magicienne d'après les dires de sa jeune soeur ? (FC : Sabrina Ouazani)
Schariar, roi tout puissant, dont toutes les qualités sont balayées par ses colères dévastatrices. Son manque de confiance en soi le mène droit à la paranoïa : marié à la première, il est persuadé qu'elle le trompera comme toutes les femmes trompent leurs maris, et veut donc la faire exécuter après la nuit de noce -comme il l'a fait des pauvres jeunes femmes qu'il a épousées avant elle-! (FC : Paeman Arianfar)
Je vis en septembre 2022 ! Dans un monde j'en ai peur assez réel...
J'étais à me ronger les sangs dans le rôle du spectateur d'un film d'horreur palpitant mais épouvantable, à trembler pour le héros sans rien pouvoir faire d'autre, à moins de -comme dans certains ouvrages- sauter à pieds joints dans l'intrigue, devenant soi-même un personnage ! Ma sœur y a remédié... Personne jamais ne lui rendra suffisamment hommage pour cette magie qu'elle entretient en elle, il lui a suffit d'apprendre de la Petite que j'étais dehors sans pouvoir arriver à elle, et me voici !
De mon fauteuil d'observateur j'ai suivi la conversation... et les dernière paroles de ma nouvelle amie ne sont pas sans m’interpeller ?
- Dites moi...Que pensez-vous de ce que je suis ?
Allons donc ? Je répondrais bien pour Schéhérazade mais c'est à elle que la question s'adresse... Sa récente démonstration de téléportation devrait me prouver qu'elle a de la ressource ? Comme d'ailleurs sa survie alors qu'avant elle une demi-douzaine de jeunes épousées sont mortes au petit matin, pour le seul crime d'avoir contenté mon abruti de roi !
Quand même... elle marque la surprise.
- Ce que je pense de ce que tu es ? Quelle curieuse question.
Allons Shehera ! Réponds ! Ne vois-tu pas que sa taille la torture ? Pour quelle raison je me demande bien ! Elle a sa place dans ce monde, elle vient d'en faire la preuve ? Si elle avait été aussi grande que moi, rien n'aurait pu advenir !
Ma sœur l'observe comme si elle ne l'avait par regardée auparavant, ce qui j'en suis certain est totalement faux. Shehera -la reine Schéhérazade- est parfaitement capable de capter dès le premier coup d’œil à qui elle a affaire, certains gardes ont sa confiance, d'autres non, et n'a-t-elle pas à son actif l'exploit d'avoir compris que le roi est plus curieux que vindicatif ? L'examen se termine par un sourire -j'en jurerais malicieux- !
- Eh bien, je vois une jeune fille altruiste, généreuse, téméraire... qui a le cœur sur la main et se mésestime, capable de gagner l'amitié des cœurs les plus endurcis, débrouillarde, hardie sans insolence, dois-je en dire plus ?
Le sourire de la reine éclate comme un soleil dans le crépuscule naissant... Sa taille ? Occultée. Chacun est ce qu'il est ! J'en reviens à ma préoccupation première, nous sommes là pour y remédier !
- Quand doit-il arriver ?
Pas la peine de préciser ? Nous sommes ici dans le Harem, un harem où les femmes se font rares depuis que l'ego tourmenté de Schariar lui fait craindre les infidélités, non qu'il cesse d'en faire venir mais ses folies sanguinaires épuisent « le stock », c'est pour cela que ma sœur a consenti à l'épouser, parce que -parmi les victimes- elle est persuadée que neuf sur dix lui auraient été fidèles et reconnaissantes de les avoir distinguées ! Ce porc puant de prétention n'est même pas capable de s'en rendre compte, blessé dans sa magnificence par l'audace d'une seule sans doute visionnaire puisqu'elle a su lui préférer un homme moins nanti mais plus louable... S'il présente belle allure sa personnalité tourmentée et son manque de confiance en font un simple tortionnaire, un imbécile doué du pouvoir suprême de vie et de mort sur ses sujets !
Le sent-on ? Je hais mon beau-frère. Il n'a pourtant jamais levé les yeux sur moi, sans doute persuadé que plus que toute autre je lui ferais comprendre combien il est méprisable et sans valeur malgré son or et sa position !
Les portes s'ouvrent dans un fracas digne d'un orage !
- Sa majesté Schariar, Commandeur des croyants, Calife de Shar al Faat, Sublimissime Étoile du royaume de Bab el Miìt, Incommensurable merveille du jour fils du soleil et de la lune, Espoir et désespoir du peuple... etc
Je traduis instantanément : Sa majesté Schariar, commandeur de mon c..., Étoile déchue d'un royaume brisé, incommensurable crétin ce jour et les suivants, fils de son père, espoir mais surtout désespoir du peuple... Quelques que soient les titres mirobolants qu'il s'octroie il ne sera jamais qu'un homme faible et dénué de confiance, orgueilleux, sans pitié, indésirable dans ce monde et dans l'autre ! Ce faisant, je me place entre Poucette et l'abruti annoncé tandis que ma sœur, tout sourire, s'avance à la rencontre de son époux... je le constate sans les courbettes d'usage ?
Il arbore un sourire que je ne lui ai jamais vu ? S'avance les bras grands ouverts vers Shehera ? Ses yeux brillent d'un étrange éclat ? Je n'ai jamais croisé Schariar en présence de la reine, m’éclipsant toujours avant sa venue.
- Lumière de ma vie ! Merveille des merveilles ! Ma rose des sables parfaite entre toutes, ma perle sans défaut !
Il la prend par la main et l'assoit presque de force, la serrant contre lui tandis que je me contracte, toujours immobile à me demander comment nous allons sortir sans qu'il ne voit ma petite compagne qui -bien que se jugeant minuscule- est trop grande pour passer totalement inaperçue.
- Que vais-je entendre ce soir ? Dis-moi ? Ce brigand d'Ali se sort-il du piège ? J'ai hâte de savoir !
Ses yeux brillent comme des diamants sombres, il est véritablement intéressé ? Par quoi ? Il attend de mimer les déboires du héros, fondant sur mon aînée comme un bouc en rut, ou bien partage vraiment les tourments des humbles protagonistes des contes qu'elle lui narre ? Combien d'Ali ma sœur a-t-elle en réserve ? Peut-être me suis-je torturée et inquiétée sans raison valable ?
- Mon bel ami, Ali a trouvé de l'aide, mais patientez un peu ?
Elle tourne les yeux en ma direction, le sourire du satyre disparaît, son ton me fait bien sentir que dans son estime je suis plus petite encore que Poucette...
- Oh... Dounia... Comment vas-tu ? Je n'espérais plus te voir, il se fait tard ?
Quelle étrange formulation ? La porte aurait-elle pu s'ouvrir, pour une autre que moi ? C'est à se demander s'il elle n'obéit pas -elle aussi- à ses désirs ? Il soupire, je dérange ? Parfait ! C'est justement ce que je souhaitais.
Puis, il ajoute, l'air un peu moins ennuyé...
Les dés sans lesquels un conte n'est serait pas un... :
Dé 4 faces
1/ « Tu ne nous présente pas ton amie ? » Ladite amie étant dans la chambre de ma sœur, il est logique qu'elle la connaisse ? Le « nous » est donc un « nous » de majesté ? 2/ Il voit l'épais ouvrage précieusement relié posé sur la console... « As-tu toi aussi une histoire pour moi ? » 3/ « Laisse-nous ! Ne sais-tu pas comprendre quand tu es importune ? » et les gardes s'avancent pour me conduire dehors, avec j'espère tous les honneurs dus à une « presque » princesse ! 4/ D'un geste de la main, marmonnant je ne sais quoi entre ses dents, il s'évapore, entraînant ma sœur dans sa disparition ! Il est donc lui aussi sorcier !?
Désolé, j'ai supprimé le premier post, j'avais oublié les dés ! Bon, ces dés sont décidément de vrais bonnets de nuit ! pas une once de fantaisie ou d'audace...