"Would you rather live the beginning or the end of the world?" (Charlissa)
Messages : 4185
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Ven 3 Nov - 23:47
Iruka Umino
J'ai 26 ans et je vis à Konoha, au village caché de la feuille. Dans la vie, je suis professeur et je m'en sors super bien. (élue meilleur sensei depuis 8 ans). Sinon, grâce à ma chance, j'ai peut-être rencontré la femme de ma vie et je dois lui faire comprendre avec douceur.
- Avec plaisir, souffla-t-il comme elle avait pu souffler ses réponses.
Il ne voyait pas pourquoi il allait lui mentir. Iruka était un ninja d’élite, malgré sa place dans le village … et même s’il n’oserait jamais le dire, il sait que la place qu’il occupe en tant que sensei à l’école des aspirants ninjas est primordiale. Il le sait. C’est là qu’il inculque les valeurs du village, les principes, les lois, les jugements. Il aide les enfants à apprendre par eux-mêmes, à voir, à être forts. Quand on lui rapporte des faits d’armes, et pas seulement des missions de castagnes, de ses poussins, ça lui réchauffe toujours le cœur. Il sait qu’il peut faire comme il faut. Il peut être là pour les autres. Pour les enfants qui ne peuvent pas se protéger tout seul … Jusqu’à ce qu’ils apprennent à le faire tout seul et qu’il doit les laisser partir. C’est pour ça qu’il précise bien à Tsugumi qu’elle pouvait partir si elle le souhaite. Quand elle le souhaite. Elle n’était pas recherchée, pas une menace pour personne, elle n’avait jamais rien fait contre Konoha. Elle ne passerait pas en prison. Elle était libre. Et si elle le voulait, partir, alors il n’aurait aucun droit de la retenir. Même si son cœur se serrer à l’idée de devoir la laisser partir. Il repousse tout ça. La jeune femme lui donne une bonne excuse en parlant de ce qu’il avait apporté. Normalement, c’était à mangé pendant le feu d’artifice mais il avait d’autre chose à pensé à ce moment là.
- Je veux bien, j’ai apporté tout ça pour toi. Ce sont des aliments que j’aime. Je me suis dis que ça permettrait de me connaître un peu mieux.
Il ouvre le sache à côté des fleurs qu’il avait rapporté et se met à disposer quelques boîtes devant eux. Il y avait des Pocky, logique, à la fraise, parce qu’il aime la fraise, des gaufres liégeoises, un Tupperware de pomme-cannelle fait au four, une barquette de tomate cerise, entre autre chose (//Si tu veux rajouter quelque chose qui la tente x’D). Il dépose tout ça en l’écoutant avant de faire un doux sourire vers elle en relevant la tête.
- On ira sur la place si tu veux. On pourra se prendre de la barbapapa, ou des dango, ou des Tayaiki, on pourra essayer de manger tout ça. Si tu en as l’envie. Et si cette fois-ci, tu n’y arrives pas, que tu sens que c’est trop, alors ça ne sera pas grave. Il y a plein de festival autour de Konoha, plein de fêtes, il y aura plein d’occasion, d’accord ?
Parce qu’il ne voulait pas non plus qu’elle se force en s’imaginant que c’était maintenant ou jamais. Dans sa tête, le petit Iruka essayait d’ignorer qu’il était possible qu’elle ne parte et ne revienne plus jamais vers lui. Et s’il ignore qu’elle puisse partir …alors il est évident qu’ils pourront en faire d’autre … parce qu’il ne compte pas la laisser. Et puis, il lui offre son appartement aussi … Donc c’est que c’est quelque chose d’acté qu’ils vont rester ensemble longtemps, non ? Il repousse l’inquiétude pour sourire et lui montrer la nourriture sur le sol.
- On peut aussi en prendre et le garder pour la maison, si tu préfères que l’on mange d’abord les choses à découvrir dans le festival, d’ailleurs.
Pour la maison. Il ne le dit pas exprès, mais quand il le dit il sent une pointe d’inquiétude, qu’elle refuse. Il la regarde, voir si elle était toujours consentante de tout ça… Normalement, en partant, il avait dit à Izumo qu’il la laisserait repartir pour lui laisser le temps … mais pouvait-il vraiment la laisser partir ? Haha. Nope. Il dormirait dehors avec elle s’il le faut. Ce qui fait de lui, un psychopathe…
Univers fétiche : réel, hp, cyber, anime, dark et fluffy
Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Lun 27 Nov - 22:06
Ueno Tsugumi
J'ai 22 ans et je vis dans la fôret, au pays du feu. Dans la vie, je suis plus grand chose mais surtout maitre ketsuton et je m'en sors comme je peux, maintenant que je n'ai ni but, ni maitre.
Tsugumi regarde la nourriture apportée par Iruka avec un certain intérêt. Elle se demande bien ce que peuvent bien être les bâtonnets rosés qu'elle décide de manger en dernier. Trop suspect. Bien sur, elle ne doute pas un instant qu'Iruka essaye de l'empoisonner ou un truc comme ça. Mais ça lui a l'air étrange quand même. Bref. Plus tard. Elle hoche la tête à ses explications. Des choses qu'il aime. Elle se demande si elle doit les aimer aussi, mais elle n'ose pas poser la question. Parce que si la réponse est “oui” et qu'elle n'aime pas, elle va devoir mentir. Alors. Technique de l'autruche, ahah, elle ne demande pas.
Par contre, l'annonce du ninja lui affirmant qu'elle pourra réessayer plus tard si elle n'arrive pas à rejoindre le festival ce soir lui fait relever la tête de surprise. Et puis elle sourit un tout petit peu. Oui, elle a le droit de rater avec lui, c'est vrai.
“D'accord. On pourra réessayer … et si j'aime bien, on pourra y retrouver.”
DE L'OPTIMISME SEIGNEUR QUE LUI ARRIVE-T-IL ?! Tsugumi espère, vraiment, que ça va être le cas. Mais dire ses mots à voix haute lui fait très bizarre (ça s'appelle se projeter dans l'avenir et c'est pas un truc qu'elle fait très souvent, encore moins de façon positive). Alors elle rougit et baisse la tête vers la nourriture. “Non, non, je vais goûter.”
Surtout pour les distraire de sa soudaine gène, erm. Elle va vers ce qui l’inspire le plus, les tomates cerises, tendant une main vers elles non sans lever les yeux vers Iruka pour voir … s'il est d'accord. Bien sûr qu'il est d'accord. Mais ça fait aussi partie des trucs archi conditionné chez elle. Vérifier si elle a le droit de faire un truc avant de le faire. Toujours. Même si d'ordinaire elle a le choix, parce que des fois, Kabuto s'amusait à changer les règles juste pour le plaisir de la torturer un peu. Mais Tsugumi ne pense pas consciemment à cet espèce d'enfoiré, non. Elle vérifie juste, par réflexe bien ancré, qu'elle le peut avant. D'attraper une tomate cerise, de la glisser entre ses lèvres, et de croquer tout doucement dedans. Ça gicle dans tous les sens dans sa bouche (//chut) et ça la surprend assez. Et puis la jeune femme mâche tranquillement, prenant le temps de sentir les pépins et la chair entre ses dents avant de deglutir.
“C'est … comme une prune. Mais sans le noyau. C'est bon.”
Elle commente toute seule, avant de relever un autre regard étrange vers Iruka. Celui de la nana qui vient de parler alors qu'elle sait qu'elle n'a pas le droit de parler. Ok, elle sait qu'elle peut parler avec lui, mais disons que ce qu'elle vient de dire n'est pas le truc le plus intéressant du monde.
“Désolée…”
Qu’elle chuchote en oubliant leur accord de “non-excuse” de sa part. La jeune femme pince à peine ses lèvres et prend une nouvelle tomate-cerise à croquer. Elle aime bien. Parce que c'est sucré un peu, même si elle ne fait pas le lien avec le sucre. Elle le fait avec les prunes. Elle aime bien les tomates, et elle aime bien les prunes. Elle aime bien les fruits quoi. Tsugumi en prend une troisième avant de désigner à nouveau la place en dessous d'eux, pour se renseigner.
“C'est quoi, en fait ? Qu'est-ce qu'ils font ? Ils mangent ? J'ai vu des gens avec des masques. Et des enfants avec des peluches et des …”
Elle fait tourner sa main en l'air, l'index tendu, cherchant le nom de cette espèce de fleur en papiers colorés qui tourne toute seule. Ça ressemblait à des …
“... des petits moulins de toutes les couleurs.”
Des moulins à vent, tout simplement. Mais est-il nécessaire de préciser qu'il n'y a pas masse de moulins à vent dans les repaires du serpent ? Donc la jeune femme ignore ce qu'est un moulin à vent, mais une peluche oui. Les peluches était le seul objet d'enfance qu'Orochimaru laissait aux enfants qu'il “recueillait”. Allez savoir pourquoi. Enfin bref. Il y avait un paquet d'autres objets dont Tsugumi ignorait le nom et l'utilité. Mais elle trouve lassant et sans doute inutile de tous les décrire à Iruka en demandant leurs noms. Au pire, ou au mieux, elle le lui demandera quand ils seront descendus sur la place.
“Tu vas souvent à ce genre d'endroit ?”
L'appréhension s'effaçant peu à peu, c'est la curiosité qui commence à prendre plus de place fait Tsugumi, toujours protégée par sa position en hauteur et par la présence d'Iruka. Iruka qui devient l'objet de sa dernière interrogation. Parce qu'en fait elle se demande soudain si ça vaut le coup de s'intéresser à des choses auxquelles lui ne s'intéresse pas.
Messages : 4185
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 30 Nov - 0:23
Iruka Umino
J'ai 26 ans et je vis à Konoha, au village caché de la feuille. Dans la vie, je suis professeur et je m'en sors super bien. (élue meilleur sensei depuis 8 ans). Sinon, grâce à ma chance, j'ai peut-être rencontré la femme de ma vie et je dois lui faire comprendre avec douceur.
- Si tu aimes bien, on pourra y retourner, répéta-t-il pour qu’elle intègre bien toute la réponse, et si tu ne peux pas ce soir, aussi.
Et il sourit doucement, content que la jeune femme puisse déjà intégrer qu’ils pourront revenir. Plus rien n’était hors de sa portée maintenant. Fin, sauf les choses qui n’étaient pas à la porter d’un sensei d’école. Genre, aller sur la lune. Ce n’était pas quelque chose de possible, ou acheter dix-huit maisons… mais il doute que la jeune femme aurait ce genre de demande, donc il était assez confiant sur sa capacité à lui faire plaisir. Il la laisse goûter, curieux de voir ce qu’elle va apprécier ou pas. Oui. Vraiment très curieux. Il aimerait, bien sûr, qu’elle aime tout ce qu’il aime. Mais il sait que ça n’arrivera pas et ça ne lui dérange pas du tout. Après tout, c’était ce qui était bien. Par exemple, il donnait toujours ses naruto à Naruto parce qu’il n’appréciait pas réellement le goût. Et Naruto lui donnait ses radis.
- Je suis ravi si tu aimes, dit-il en prenant une tomate cerise et en croquant dedans à son tour, mais j’aurais été aussi été ravi que tu n’aimes pas. En réalité, je suis ravi d’avoir l’opportunité d’apprendre tes goûts.
Il précise, au cas où. Parce qu’il comprend bien qu’elle a des habitudes bien ancré en elle, et il doit simplement les faire valser doucement. Ce n’était pas une démolition qu’il opéré avec elle, c’était simplement une danse. Pour pousser les mauvais choses d’un côté et les repousser de l’autre aussi. Il poussait tout ça doucement, avec une certaine douceur.
- On n’a dit pas d’excuse sinon …, laissa-t-il finir pour lui avec un sourire alors qu’il tapote son nez doucement.
Ouais. Il allait réussir. Cela ne serait pas soudain, pas flagrant, mais il ne laisserait pas la jeune femme dans cette idée qu’elle ne pouvait pas respirer sans en avoir demandé la permission. Il refuse que quiconque soit comme ça. Cela le tuerait de laisser faire ça. Il écoute ses questions et sourit doucement, il sent son cœur chauffé, parce qu’elle pose des questions. Qu’elle veut les réponses, qu’elle est curieuse et qu’elle ose. Il préfère ça.
- C’est un festival, expliqua-t-il après avoir écouté toutes ses questions, ils s’amusent et profitent d’un moment, en famille, en amoureux, entre amis. Il n’y a pas que de la nourriture, il y a des jeux, des attractions, des spectacles parfois. Selon les festivals, cela peut être à thème, comme à Halloween ou Noël. On les fera ensemble si tu veux. Les masques c’est pour représenter des esprits, parfois, ou simplement pour faire jolie. Les enfants aiment bien les moulins à vent …
Dit-il en donnant le nom à la jeune femme sans donner le nom à la jeune femme pour qu’elle n’ait pas l’impression qu’il réponde scolairement à toutes ses questions.
- Parce que c’est un souvenir. Souvent, les moulins à vent ont la couleur du festival ou de la période. Et pour te répondre, j’y vais moins que ce que je ne le voudrais. J’y allais souvent, avec … avant. Mais après je n’ai plu eu l’occasion d’y aller. Je n’avais pas la bonne personne pour m’accompagner.
Il se fige, se retourne, la regarde droit dans les yeux pour voir tout le sérieux qui pourrait l’habité quand il était tout à fait sérieux.
- Mais ce n’est pas parce que j’ai envie d’y aller avec toi que tu dois te sentir forcé d’y aller si tu n’aimes pas. Je préfère largement ne pas y aller et que tu sois bien et heureuse, d’accord ?
Il tourne à nouveau la tête et observe le contre-bas avec des familles qui rie. Un groupe d’amis chahute alors qu’un couple se tient la main. La femme tira sur le bras de sa copine qui se rapprocher dangereusement du stand aux poissons rouges. Il sourit avant de réfléchir. La dernière fois où il était allé à un festival, c’était avec Ali. Il adorait faire des festivals avec elle… Même s’il rencontrait toujours des connaissances et qu’il riait de tout. Ali n’aimait pas ça. Il ne comptait pas faire une seconde fois l’erreur d’obliger la personne avec qui il voulait être de faire quelque chose qu’il apprécie. Au pire, il ferait les festivals avec Kuro, qui sera ravi, et Genma, qui fera la gueule. Il se nota de plus trop dire ce qu’il aimerait de la jeune femme, de peur qu’elle prenne ses désirs pour un espèce d’ordre qu’elle voudrait accomplir. Il comptait d’abord qu’elle sache qui elle est, elle. Avant de savoir ce qu’elle veut faire pour les autres. Sauf pour la couture. Cela, il lui laisse. Sans le moindre souci. Il la laisse picorer en silence, attends qu’elle dise si elle aime ou pas et nota les choses dans une note sur son téléphone. Une fois qu’elle aura fini, ils pourront aller se promener.
Univers fétiche : réel, hp, cyber, anime, dark et fluffy
Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Jeu 30 Nov - 20:29
Ueno Tsugumi
J'ai 22 ans et je vis dans la fôret, au pays du feu. Dans la vie, je suis plus grand chose mais surtout maitre ketsuton et je m'en sors comme je peux, maintenant que je n'ai ni but, ni maitre.
Ah oui ! Pas d’excuses ! Tsugumi hoche vigoureusement la tête comme prise en faute (ce qui est le cas), mais au lieu d’un air effrayé, se peint sur son visage un air nettement plus amusé. Elle “rit” un tout petit peu, et tout doucement, avant d’attraper une gaufre qu’elle grignote en écoutant Iruka lui expliquer ce qu’est un festival. Et nommer les moulins à vent. C’est vrai qu’elle avait trouvé ça … captivant, de les regarder tourner. Ça a l’air d’être quelque chose de bien, les festivals. C’est bruyant,très colorés, et il y a du monde, mais … mais ça à l’air d’être bien. Mh.
Mais les festivals, c’est comme la nourriture. Iruka veut savoir ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas; pour pouvoir lui proposer ce qu’elle aime, et éviter ce qu’elle n’aime pas. C’est ce que comprend la jeune jeune femme dans le discours du brun. Alors elle se dit qu’elle doit montrer, ou dire, quand elle n’aime pas. ce qui n’est pas … si évident quand on s’est habitué à vivre des choses désagréables. Mais elle prend la résolution de faire. Montrer et dire, ce qu’elle n’aime pas, ou ne veut pas.
“D'accord.”
Tsugumi maintient un long silence pendant qu'elle grignote toute la nourriture amenée par Iruka. En partie parce qu'elle goûte à tout, avec attention. Pas trop convaincue par les gauffres même si elle en mange quand même deux. Nettement enthousiaste pour les pommes à la cannelle qu'elle manque d'engloutir en entier de peu. Se souvenant brusque qu'il y a peut-être la part pour Iruka dans cette boîte. Alors elle lui lance un regard très interrogatif, et un peu apeuré, la boîte en plastique toujours dans les mains. Comme pour voir si c'est OK si elle mange tout. Et comme il lui donne l'autorisation de finir, et bah finalement, elle engloutit en effet toute la boîte. Plus que les pocky à la fraise à tester. La jeune femme en tient un devant ses yeux, s'amusant à le faire tourner entre ses doigts avec une vitesse et une agilité déconcertante vu la fragilité du biscuit. Elle reste concentrée sur ce mouvement quelques secondes, le temps de se donner le droit de poser sa question.
C'est pour ça qu'elle se tait depuis aussi longtemps. Pour manger, certes, mais aussi pour se décider à poser, ou pas, la question qui tourne en boucle dans sa petite tête. Puis Tsugumi casse volontairement le biscuit en deux parties égales qu'elle met côte à côte avant de les faire glisser entre ses lèvres. Et elle reste immobile un instant. Ne sachant pas trop quoi penser du goût sucré qui craque entre ses dents. Mouais, bof. Bof, il faut le dire ou le montrer alors elle fronce le nez. Et puis se hisse sur ses jambes, délaissant le reste des pockys. La boîte presque intacte. Alors qu’il ne reste que trois gaufres, une seule tomates cerise et absolument plus la moindre miette de pommes cannelle (elle a même raclé le fond de la boite avec ses doigts). Tsugumi s’approche du bord du toit et regarde la place et les gens en-dessous d’elle. Ils lui paraissent moins effrayants maintenant qu’elle les voit du dessus. Et qu’Iruka est là.
“On peut y aller ?”
Qu’elle demande d’une voix un peu hésitante. Pas seulement à cause de ce qui l’attend en bas, mais pour cette question toujours coincée dans la petite tête. Est-ce qu’elle demande ? Est-ce qu’elle ose ? Est-ce qu’elle peut ? Oui. Avec lui elle peut. Alors Tsugumi se tourne vers le ninja et se jette à l’eau.
“Tu y allais avec qui ?”
Oui, c'est ça la question existentielle qui lui trotte dans le ciboulot. Même si elle ne sait pas bien pourquoi ça l’obsède autant de vouloir savoir. C'est un mélange du curieux suspens laissé par la phrase suspendue d'Iruka, et de la toute nouvelle peur de Tsugumi d'être “une de celles sauvées par Iruka”. Ou un truc comme ça. Presque persuadée qu'un jour, il la laissera pour sauver une autre fille. Alors … Bah elle se demande s’il y allait avec une autre fille comme elle, avant elle. Elle n’aime pas la sensation qui accompagne ce questionnement, alors … bah elle se dit que sortir le questionnement sortira peut-être aussi la mauvaise sensation. Enfin tout dépendra de la réponse d’Iruka.
Messages : 4185
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 30 Nov - 22:53
Iruka Umino
J'ai 26 ans et je vis à Konoha, au village caché de la feuille. Dans la vie, je suis professeur et je m'en sors super bien. (élue meilleur sensei depuis 8 ans). Sinon, grâce à ma chance, j'ai peut-être rencontré la femme de ma vie et je dois lui faire comprendre avec douceur.
Il l’observe. Essaie de voir dans son regard ce qu’il ne sait pas. Il essaie de la comprendre toujours un peu plus. Vouloir grappiller les informations qui lui manquent. Même s’il a conscience qu’il ne saura jamais tout, il faisait son maximum pour tout savoir. C’était un sentiment étrange. Même avec son ex, il n’avait jamais fait ça. Même avec ses amis, il ne le faisait pas. Il le faisait pour elle. Il aimait la voir manger avec appétit et délice. Les pommes cannelles, donc. Il retient bien et ça le fait sourire de la voir autant affamé de quelque chose qu’elle ne connaissait même pas avant. Il la trouve fascinante. Il attrape la boîte de Pocky et se met à les enfourner deux par deux dans sa bouche pour en faire le petit lapin. Un petit lapin qui grignote doucement. Il la regarde et fait un sourire alors que la friandise était toujours dans sa bouche. - On peut y aller, affirma-t-il.
Il met les Pocky dans la poche de sa veste range le reste dans son sac et garde les fleurs comme il peut dans son sac. Elles sont pour elle, mais elle ne les portait pas, alors il fit en sorte de les garder et de ne pas les abimer. Il pique un autre Pocky prêt à sauter avec elle, pourquoi prendre les escaliers quand on était deux ninjas aguerris avant de se stopper. Il n’avait pas réellement envie de parler d’Ali, mais si elle posait la question, c’était que ça l’intéresse. Ou en tout cas l’intrigue.
- Il y a deux ans, j’étais en couple avec une femme. Ali. C’était avec elle que j’y allais. Et des amis. Puis, elle m’a trompé avec un de mes amis et je n’y suis plus allé. Parce qu’y aller seul, ça ne m’intéressait plus vraiment.
Bon, Izumo, Genma, Kuro, et bien d’autres, avaient essayé de l’inviter à en faire des nouveaux … Mais il n’avait plus envie. Parce qu’il savait qu’il était possible de voir Ali avec Mizuko. Il savait que c’était possible … et l’idée de se trouver dans le même festival qu’eux, de les voir main dans la main et heureux, ça le dérange. S’il fait bonne figure, voir très bonne figure, à l’académie ninja, ici … il ne pouvait pas. Parce qu’à l’académie, on lui demande d’être sérieux et dur, bon et juste envers les enfants mais autoritaires. Alors, s’il fronce les sourcils, il peut dire que Naruto ou Konohamaru ont encore fait des frasques. Mais ici ? Au milieu de l’agitation de bonheur et de joie qui entoure le monde comme une bulle protectrice, il n’aurait pas pu empêcher son visage de trahi la vérité. Alors, il n’y était plus allé.
- Je ne me sentais pas d’y retourner, ici, au milieu de tout ce bonheur, avant, conclut-il en se tournant vers elle pour lui faire un grand sourire. Oublie cette histoire, c’est le passé et j’espère juste que tu apprécies pour que tu sois ma seule compagnie.
Il lui tend la main et lui propose de sauter pour rejoindre la ruelle tranquille d’où personne ne les verra sortir. Il observa la grande rue pleine de couleur et de vie. Il espérait que la jeune femme apprécie au moins une chose dans ce festival, qu’elle s’amuse et comprenne qu’elle n’avait pas à se faire de soucis. Sa main dans la sienne était chaude. Il réalise alors… Il allait vivre avec elle. Même s’il était resté en couple trois ans avec Ali, ils n’avaient jamais vécu ensemble, en ménage comme on dit. En réalité, il n’avait jamais eu d’autres colocataires que ses éventuels amis qui avaient besoin de dormir sur le canapé. Souvent Genma, d’ailleurs. Pour une raison x ou y. Cela lui fait étrange. Mais il n’a pas peur. Il n’aurait jamais peur de l’avenir avec une jeune femme comme Tsugumi. Même si elle le quitte après. Même si elle comprend qu’il n’est pas la meilleure option. Même si tout ça. Il l’accepte et ça ne le dérange pas vraiment. Il est simplement heureux, maintenant.
Univers fétiche : réel, hp, cyber, anime, dark et fluffy
Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Ven 1 Déc - 21:27
Ueno Tsugumi
J'ai 22 ans et je vis dans la fôret, au pays du feu. Dans la vie, je suis plus grand chose mais surtout maitre ketsuton et je m'en sors comme je peux, maintenant que je n'ai ni but, ni maitre.
Tsugumi n'a aucune foutue idée de ce que “tromper” veut dire dans un contexte romantique. Mais elle comprend le mot en lui même. Ça veut dire que cette fille, Ali, a trahi Iruka. Alors ça lui serre le cœur. Elle se sent triste pour le ninja et en même temps en colère contre cette fille qu'elle ne connaît pas. Enfin non, ce n'est pas de la colère. Tsugumi ne connaît pas la colère. La colère c'est chaud, vibrant, ça pique la gorge. Ce n'est absolument pas ce que ressent ma jeune femme. C'est bien plus neutre, à peine un frisson le long de l'échine et du noir. C'est une envie de suppression. Pas de meurtre, non. Tsugumi ne veut “que” supprimer ce qui fait souffrir, ou a fait souffrir Iruka. Même si c'est une personne. Ce qui revient de fait à un meurtre. Mais … dans sa tête, ce n'est qu'une suppression. Enfin. Elle a quand même conscience que ça ne se fait pas. Heureusement pour beaucoup de monde. Dont elle-même.
“D'accord …”
Qu'elle chuchote en hochant doucement la tête, préférant intégrer la relation d'Iruka aux festivals que celle d'Iruka avec cette Ali. Pas folle même si elle ne comprend pas tout Tsugumi. Elle connaît ses instincts, alors elle se concentre sur l'autre moitié de ce que le ninja lui raconte. Même si l'histoire avec cette fille la rassure dans le sens où ce n'est pas Iruka qui l'a abandonné … et bien ça réveille quand même de mauvais réflexes. Bref. La jeune femme prend la main tendue du brun presque naturellement et puis elle annonce :
“Si j'aime bien, on ira à plein de festivals ensemble.”
Oui. Voilà. C'est peut-être une meilleure idée de faire ce qu'il aime plutôt que de supprimer ce qu'il n'a pas. Ahah. (L'idée reste coincée un peu quand même, erm.) (Bref.) Ils rejoignent tous les deux le plancher des vaches et s'approchent du festival, Tsugumi allant immédiatement se caler contre l'envers du bras d'Iruka, qu'elle presse contre son buste de la main libre qui lui reste. Réflexe qui lui fait froncer les sourcils d'ailleurs, parce que c'est elle qui est censée protéger l'autre personne. Quoique non. Plus maintenant. Mh. Elle les laissent quand même avancer croiser les premières personnes en périphérie de la place avant d'y pénétrer pour le bon. Au milieu de la foule. Tsugumi est prise très très vite d'un malaise auquel elle va trouver une solution rapide. Alors qu'ils passent à côté d'un stand de masques, elle en subtilise un avec toute la discrétion inhérente à un assassin d'Orochimaru. Personne ne s'en rend compte. Même Iruka ne s'en rend pas compte. Pas avant qu'il ne la voit poser un masque de tanuki sur son visage. Enfin, à ce moment là il sait surtout qu'elle a un masque. Mais comme ils ne sont pas arrêtés au stand pour en acheter un, et qu'il doit bien se douter qu'elle n'a pas un rond … c'est assez rapide à déduire.
Que l'on soit tous bien clair avec ce qu'il vient de se passer, Tsugumi n'a absolument AUCUNE notion de morale concernant le vole. Parce qu'elle ne pense à aucun moment à mal. Elle avait un problème, elle l'a réglé. Point. A aucun moment de son éducation par le serpent, le vole a été abordé autrement que : si tu as besoin de quelque chose, tu le prends, discrètement de préférence. C'est tout. Il n'y a pas de bien, ni de mal. Juste un besoin et une solution. Et à ce moment-là, Tsugumi se sentait bien trop hideuse pour rester au milieu de cette joyeuse foule. Il y avait des masques. L'un d'eux lui a fait penser à Prune. Elle a pris le masque et a caché ses cicatrices. C'est aussi triste et simple que ça.
“On peut manger ça ?”
Dissimulée derrière son masque, la jeune femme est déjà passé à autre chose. Et un stand de Yakitori la fait saliver. Littéralement. Elle sent la salive s'accumuler dans sa bouche à cause de l'odeur qui s'en dégage. Alors elle pointe le stand du doigt et demande à Iruka la … “permission” ? Son avis en tout cas.
Messages : 4185
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Ven 1 Déc - 22:29
Iruka Umino
J'ai 26 ans et je vis à Konoha, au village caché de la feuille. Dans la vie, je suis professeur et je m'en sors super bien. (élue meilleur sensei depuis 8 ans). Sinon, grâce à ma chance, j'ai peut-être rencontré la femme de ma vie et je dois lui faire comprendre avec douceur.
Si elle aime bien, ils feront plein de festivals. Il était totalement inconscient que la jeune femme n’avait pas compris le principe de tromper, quand on est en couple, ou même qu’elle voulait supprimer Ali. Il n’était pas Kuro bien que sachant décrire certaines choses. Il ne voyait pas les micro expressions et n’était pas un psychopathe commère. Ainsi, les deux choses passent à la trappe, et il repoussa le souvenir d’Ali de son esprit. Il n’avait pas envie de penser à elle alors qu’il était avec Tsugumi. C’était le plus important, maintenant. C’était elle. Et il n’allait pas manquer de lui faire sentir. Alors qu’ils étaient dans la foule, il essayait de trouver des zones mieux, des zones ou des choses qu’elle pourrait faire pour voir ce qu’elle pourrait aimer. Il avait bien envie de lui faire essayer le jeu des poissons. Truquer, mais pas tout le temps. Cela pourrait être amusant. Alors, non, il ne la voit pas voler. Il ne la voit pas non plus faire une mini crise de panique quand elle comprend qu’elle est au milieu de la foule. Pour lui, son visage n’avait rien d’hideux et il n’y avait même pas pensé.
Quand il se tourne, il ne sursaute pas mais fronce les sourcils. Comme elle s’en doutait, il comprit. Cela ne lui plaisait pas vraiment, mais il ne pouvait pas lui expliquer pour la disputer. Il n’avait aucune envie de la disputer comme il le ferait pour une enfant. Il voulait lui expliquer. Lui apprendre pour qu’elle ne fasse plus les choses comme il ne le faut pas. Il sait qu’il allait devoir faire un certain doigté dans les phrases qu’il allait prononcer. S’il lui dit de ne plus jamais frapper personne mais que quelqu’un essaie de lui faire du mal, allait-elle ne pas le frapper parce qu’il lui avait dit que c’était mal ? Il allait devoir jouer avec les mots pour être le plus clair possible. En commençant par ça. Il la dirige vers l’endroit qu’elle désire tout en réfléchissant à la manière de réponse à la jeune femme. Il sourit et finit par choisir le seul moyen de communiquer qu’il connait : la sincérité.
- On peut. Mais je vais devoir te laisser trois secondes, le temps que le monsieur nous les cuisine rien que pour nous.
Doucement, il s’approche et presse sa main pour lui montrer le stand de masque qui était clairement à porter de vue. Il lui fait un sourire, encore un parce qu’il n’y avait jamais assez de sourire sur le visage d’Iruka, et la laissa après avoir payé, d’avance, les yakitoris. Il fit en sorte d’être visible de la jeune femme et approcha du stand pour prendre le même masque que Tsugumi et payer double. Il expliqua rapidement au marchand la situation qui la comprit. L’homme, un vieil homme qui semblait fort sympathique, sourit vers Tsugumi avant de tendre le masque d’Iruka. Il le posa sur le côté de sa tête tout en revenant vers elle. Il prit les yakitoris et reprit la main de la jeune femme pour trouver un banc un peu à l’écart, bien que toujours dans la ruelle pleine de monde, mais assez pour pouvoir manger. Il lui tend avant de tapoter son masque. Il soupire un peu avant d’attendre qu’elle ne relève son masque pour manger.
- Tsugumi, j’ai dis que je prendrais soin de toi. Est-ce que tu penses que je pourrais faillir à ma promesse ? demanda-t-il en se mettant accroupi après qu’il l’eut assit sur le banc. Si tu as besoin de quoi que ce soit, demande moi. J’aurais pu te dire que je trouvais que tu étais la plus jolie fille de tout le festival, et que cacher ton visage pour ne pas qu’on te vole à moi, ça n’était pas une si mauvaise idée que ça. Mais c'est la seule raison pour laquelle c'est une bonne idée.
Il aurait le temps, pour lui dire de ne pas voler. Il aurait le temps de lui apprendre. Et il rembourserait tout ce qu’elle volera entre temps … mais il ne pouvait pas attendre pour lui dire qu’elle n’avait plus à se cacher. Qu’elle pouvait être tout à fait à l’aise avec lui, ici, ensemble. Ce qui compte, c’était l’image qu’elle voulait donner, et si elle se sentait heureuse alors les regards stupides ne pourront pas l’atteindre.
- Mangeons avant que ça soit froid, j’aimerais t’emmenais chercher un poisson rouge, ria-t-il en se mettant à côté d’elle.
Il avait envie de la prendre dans ses bras et d’embrasser son crâne pour lui rappeler de ne pas souffrir… mais ça serait la toucher sans lui avoir demandé … Alors, il finit par demander.
- Je peux passer mon bras sur tes épaules, pour te garder contre moi ?
Univers fétiche : réel, hp, cyber, anime, dark et fluffy
Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Ven 1 Déc - 23:46
Ueno Tsugumi
J'ai 22 ans et je vis dans la fôret, au pays du feu. Dans la vie, je suis plus grand chose mais surtout maitre ketsuton et je m'en sors comme je peux, maintenant que je n'ai ni but, ni maitre.
Tsugumi ne comprend pas pourquoi Iruka doit la laisser, le temps que le cuisinier grille leurs brochettes. Ils ne s’aiment pas Iruka et le cuisinier ?? Non, bah non, rien de ça. Elle ne comprend donc pas mais elle hoche quand même la tête, faisant confiance à Iruka pour qu’il ne la laisse pas derrière lui. Il s’en va, et elle croise ses doigts entre eux, se sentant soudain extrêmement seule, et froide. Elle arrête de bouger presque complètement et regarde le ninja de Konoha retourner au stand des masques. Elle le regarde payer, comprend ce qu’il fait parce qu’elle a déjà assisté à des transactions financières délicates avec maître Orochimaru. En tout cas suffisamment délicates pour que sa présence soit nécessaire. Il l’a fait avec les brochettes, il le fait avec le masque, ouais, c’est vrai, tout objet ou service s’obtient en échange des bouts de papiers et de métal. C’est vrai. Elle le sait, mais elle n’a pas d’argent, et on lui a appris à se servir. Alors elle a tendance à oublier. Le marchand de masque sourit, et elle ne lui sourit pas en retour, trop occupée à réfléchir, et puis de toute façon, elle a un masque. Alors elle se contente de s’incliner, à peine, à tel point que ça pourrait presque passer pour un hochement de tête. Bon. Voilà.
Tsugumi se laisse entrainer vers le banc, s’y assoit et remonte son masque sur le sommet de sa tête pour pouvoir manger le yakitori. Sauf que Iruka s’accroupit devant elle avec la tête du type qui va dire quelque chose. Alors elle hausse à peine les sourcils et attend. La jeune femme ne comprend pas tout de suite ce la question qu’il lui pose. C’est pas clair, clair, hein. Mais elle comprend … la majorité de ce qu’il tente de lui dire. En tout cas, elle en comprend assez pour froncer le nez avant de répondre :
“Et si on n’est pas d’accord ? On fait comment ? Si je veux quelque chose et que tu trouves que c’est pas une bonne idée, je fais quoi ?”
C’est la question qu’elle se pose. Parce qu’elle n’est pas d’accord. Ce n’est pas pour ça du tout qu’elle voulait se cacher. Mais si il trouve que sa raison à elle est mauvaise, et qu’elle trouve que sa raison à lui est mauvaise … Comment ils font ?
Iruka s'assoit à côté d’elle pour manger et elle attend un peu, réfléchissant encore à ce qu’il vient de lui dire. Mais il la tire de ses pensées avec sa question, et la jeune femme lui sourit un petit peu.
“Oui. Tu peux.”
Tsugumi s’immobilise et le laisse installer son bras sur ses épaules, lui contre elle, avant de se serrer un petit peu plus contre lui. Elle remarque que quand il la touche, elle se sent plus calme. Et elle a moins froid. Et plus il la touche, plus ça va mieux. Le bras autour de ses épaules, ses encore mieux que sa main dans la sienne. Et si elle se serre un peu plus, et bah c’est un peu mieux. Oui. Elle se demande comment ça va être cette nuit, sans lui. Parce que non, ça ne lui traverse pas l’esprit, l’idée qu’il puisse vouloir aller dormir dehors avec elle, dans son morceau de forêt, après le festival. Qui ferait ça ? Les gens ont des maisons, ce n’est pas pour rien. Et Iruka a un chez lui. Bref. Avec Iruka c’est mieux que sans Iruka. Contre Iruka, c’est mieux qu’avec Iruka. Voilà. C’est simple. La jeune femme soupire doucement d’aise et porte le yakitori à sa douche, détachant les morceaux de poulet de la brochette les uns après les autres avec le bout de ses dents.
“C’est bon ça aussi …”
Qu’elle commente, se rappelant bien que Iruka veut savoir ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas. Tsugumi termine sa brochette presque scolairement (bien qu’elle ne soit jamais allée à l’école, c’est l’adjectif qui colle le mieux à son application calme et concentrée à terminer la tâche), puis elle fait un geste vers le festival à l’aide du bâton de bois délesté de la totalité de son poulet.
“Le poisson rouge, il faut l’attraper avec une épuisette en papier et le mettre dans un sac, c’est ça ? L’épuisette est en papier et le poisson se débat, donc l’épuisette se déchire facilement, c’est ça ?”
Elle a vu l’activité en passant, sans vraiment y penser, ni s’y intéresser. Mais savoir ce qu’il se passe autour d’elle à tout moment, c’est- c’était un peu son job. Donc elle a enregistré la scène dans son cerveau, sans l’analyser puisqu’elle n’y avait pas trouvé de point d’intérêt. Maintenant, elle revient dessus et analyse ce qu’elle a vu à voix haute. La jeune femme fait tourner la brochette entre ses doigts de la même façon qu’elle le faisait avec le pocky. Comme un réflexe nerveux quand quelque chose la tracasse. Elle regarde en direction du stand des poissons avant de tourner les yeux vers Iruka.
“Et on fait quoi des poissons après ? On les mange ? On les libère ?”
Il n’y a que deux solutions possibles pour Tsugumi. Soit elle mange les bêtes, soit elle les laisse tranquille. Il n’y a que Prune qui fasse exception. Et encore. La plupart du temps, elle le laisse tranquille et ne lui gratte la tête que quand le raton laveur vient coller sa petite tête dans sa main. Donc … les poissons … pour quoi faire ? Surtout qu’il n’y a pas grande chose à manger dessus.
Messages : 4185
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Sam 2 Déc - 0:25
Iruka Umino
J'ai 26 ans et je vis à Konoha, au village caché de la feuille. Dans la vie, je suis professeur et je m'en sors super bien. (élue meilleur sensei depuis 8 ans). Sinon, grâce à ma chance, j'ai peut-être rencontré la femme de ma vie et je dois lui faire comprendre avec douceur.
- Alors, on en parle. On trouve un compris, répondit-il en passant les bras sur ses épaules pour la prendre contre lui. Si tu veux quelque chose, et que je trouve que c’est une mauvaise idée, je t’expliquerais pourquoi. De bout en bout, je te dirais toutes les choses qui font que je pense que c’est une mauvaise chose. Et toi, tu me diras les arguments pour. C’est comme ça que l’on fait dans un couple.
Pour lui, puisqu’il avait eu la discussion sur le toit, il était évident qu’ils allaient rentrer ensemble à Konoha. Ou alors il dormirait avec elle dans sa grotte. Il s’en fiche, au fond. Ce qu’il veut s’est être avec cette femme et la soutenir. La voir sourire, avec un vrai sourire. La voir heureuse. La voir bien. Ce qu’il veut, c’est qu’elle se libère de son passé. Il n’a jamais détesté quelqu’un aussi fort qu’Orochimaru et Kabuto en cet instant. Il n’a jamais détesté personne aussi fortement. Alors il la tient dans ses bras. Il la soutient encore parce qu’il en avait autant besoin qu’elle, en réalité. Il sourit et rajoute les Yakitoris en plus dans la liste des choses qu’elle aime. Il sourit en penchant la tête.
- C’est ça. Le but étant d’en attraper un, pour pouvoir le rapporter. C’est un jeu très connu par les enfants. Je n’ai jamais réussi à en attraper un. Parce que ça m’amuse de raté, expliqua-t-il.
Il aurait pu en utilisant ses capacités, en rattraper des centaines et des centaines. Mais le but était d’en attraper un pour s’amuser, pour rigoler du fait de ne pas y arriver. Iruka avait une facilité déconcertante à faire comme s’il n’était pas un ninja. Il serait bien un des rares à pouvoir simplement arrêter de l’être si le cœur lui en dit. Il n’aurait plus de réflexe. Il n’aurait besoin de rien. Pas de super pouvoir en rapport aux civiles. Et il trime donc, s’il le veut, pour attraper un poisson parce que ça l’amuse. Il rit un peu.
- On le garde chez nous. On pourra avoir notre poisson souvenir pour cette première soirée et …
Il finit par sortir quelque chose qu’il avait payé mais caché dans sa veste avant de lui tendre avec empressement. Comme la nourriture, ou les fleurs, c’était parce qu’il avait envie de la faire sourire. Il sortit un moulin à vent des couleurs du festival. Des couleurs de l’été. Il sourit avant de continuer.
- Ils sont beaucoup trop petits pour être mangé, et ils ne survivraient pas en liberté. En réalité, (//imaginons que cela soit vrai) ils sont bien plus heureux dans un aquarium pour éviter les prédateurs. Ils ont été élevés pour être des animaux domestiques malheureusement ils n’ont pas une très grande espérance de vie.
Une année tout ou plus. Mais en tout cas, ça arrive. Il souffle sur le moulin pour le faire tourner alors qu’il attend de voir si elle veut y aller, se promener ou manger encore. Ils n’étaient pas loin du stand après tout. Fin. Aussi, il voulait savoir s’ils allaient remettre leur masque où si elle allait vouloir marcher avec lui, simplement. Il attend alors sa réponse pour se mettre à son niveau et ne pas commettre d’impair. Elle parlait de ne pas être d’accord. En réalité, il pensait surtout qu’il serait improbable qu’ils n’essaient pas. C’était là un couple. Et même s’il ne parle pas amoureusement, un couple d’amis aussi se mettait d’accord ainsi. Et il sait déjà qu’elle était largement plus qu’une amie. Elle avait sauté cette case dans son esprit. Oups.
Univers fétiche : réel, hp, cyber, anime, dark et fluffy
Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Sam 2 Déc - 16:59
Ueno Tsugumi
J'ai 22 ans et je vis dans la fôret, au pays du feu. Dans la vie, je suis plus grand chose mais surtout maitre ketsuton et je m'en sors comme je peux, maintenant que je n'ai ni but, ni maitre.
Iruka n'avait qu'à moitié répondu à sa question. S'ils ne sont pas d'accord, ils devront exposer leurs points de vu. Ça, d'accord. Il dit ce qu'il pense, elle dit ce qu'elle pense, ok. Et ensuite ? S'ils ne sont toujours pas d'accord ??? Il n'a pas répondu à cette éventualité. Mais la jeune femme n'insiste pas. Elle se dit que s'il n'est vraiment pas d'accord avec elle, elle se rangera certainement à son avis à lui. Parce que … bah parce qu'elle ne sait pas grand chose. Et qu'elle n'a pas de raison de se battre contre lui. Sauf si … OK, elle peut imaginer certaines situations où elle pourrait refuser de se ranger à l'avis de Ninja. Elles sont assez rares, et extrêmes, alors bon, Tsugumi se dit qu'ils verront le jour où ils en arriveront là. S'ils en arrivent là un jour. Sauf. Là tout de suite. Parce qu'elle n'est pas d'accord du tout avec lui qui trouve qu'elle est la plus belle femme sur cette place. Il lui suffit de lever les yeux vers la première demoiselle qui passe devant eux pour trouver un contre-argument. Mais elle n'insiste pas là-dessus non plus.
Au lieu de ça, elle cause poisson. Les petits poissons rouges qui nagent et se font attraper au stand un peu plus loin. Iruka confirme qu'elle a bien compris le but de ce jeu et Tsugumi ouvre de grand yeux étonnés vers le ninja.
“Ça t'amuse ??”
Alors là, clairement, ça la dépasse. Elle comprend bien qu'en dehors du monde d'Orochimaru, il peut être possible d'échouer plusieurs fois. Et recommencer jusqu'à réussir, sans être supprimé avant, parce que le maître n'a pas le temps d'élever des incapables. Ça, elle peut le comprendre. Mais Tsugumi ne comprend absolument pas en quoi perdre peut l’amuser. Pour elle, c'est une source d'angoisse, dans le sens le plus pur de ce mot. Un sentiment de danger imminent qui se diffuse dans l'intégralité de sa psyché et de son organisme. Le palier juste avant la panique. Ce moment juste avant que l'élastique tendu ne craque. Alors, peut-être que rater peut être ok. Mais en aucun cas cela peut être amusant. Tsugumi hausse finalement les épaules et hoche la tête en observant le moulin à vent entre les mains d'Iruka.
“On pourra en ramener un alors. Mais il lui faudra une grande cuve. Et des copains. Qui viendront des autres festivals.”
“Cuve” cest le mot qu'elle utilise pour aquarium. Il n'y a pas d'aquarium dans le repair du serpent. Mais il y a des cuves, pleines d'eau, avec plein d'êtres plus ou moins vivants dedans. Rarement des poissons. Souvent des humains. Bref. Il y a deux choses que Tsugumi détestait vraiment par dessus tout le reste, dans cette vie au repair nord. Perdre, et être seule. Même si ce deuxième point était discutable parce qu'elle avait peur ou faisait peur à presque tout le monde. Mais il est déjà évident pour elle qu'elle ne va pas enfermer cette petite bête dans une petite boîte, toute seule.
La suite des arguments d'Iruka finit par la convaincre. La jeune femme le regarde souffler sur le moulin à vent qui tourne. Ça la fait sourire et elle souffle dessus à son tour.
“D'accord. On peut y aller alors.”
Tsugumi se lève en prenant grand soin de faire deux choses. Prendre la main d'Iruka. Et remettre son masque sur son visage. Ensuite elle peut se mettre en route avec lui vers le stand des poissons. Prenant grand soin à éviter de toucher qui que ce soit dans la foule. Comme si elle oi l'autre risquait de se briser en mille morceaux si jamais ils s’effleuraient.
Arrivés devant le stand, elle regarde des enfants jouer et attraper avec beaucoup de difficulté leurs poissons. Et se marrer comme des fous quand le poi se déchire et que la bête s'enfuit. Non. Elle ne comprend décidément pas pourquoi ça les amuse. Surtout que ça n'a pas l'air très compliqué comme jeu … Enfin. Bref. Les enfants finissent par attraper un seul poisson et revenir en hurlant de joie vers leurs parents. Ce drôle de cri fait frissonner Tsugumi, qui tire sur la main d'Iruka alors que la dame qui tient le stand attend les prochains joueurs.
“Vas-y d'abord.”
Contenu sponsorisé
"Would you rather live the beginning or the end of the world?" (Charlissa)