David poursuivit son chemin. Il vérifia la pièce sombre où il l'avait enfermée la première nuit, puis la salle de bain, puis son bureau... Elle n'était pas là. Et il n'y avait aucun bruit dans son appart. David n'aimait pas ça.

En entrant dans sa chambre, il ne remarqua rien à première vue. Et puis quelque chose attira son attention. Un creux dans les draps. Elle était passée ici. Elle s'était allongée sur son lit. Dans sa tête, des pensées particulièrement salaces se battaient avec un début de fureur. Cette pute avait cru qu'elle avait le droit de dormir sur son lit ? C'est plutôt la fureur qui l'emporta. Elle devait mériter ce lit en satisfaisant le maître qu'il était pour elle.

- Viens ici !, aboya David, les poings serrés. Dernière chance !

Elle avait entendu sa voix et le bruit de ses pas. D'abord qui s'éloignaient, puis ils se rapprochaient. Le ton qu'il avait employé au départ avait changé aussi.

Quand Pandora vit la porte s'ouvrir et ses chaussures apparaître depuis sa cachette, elle posa sa main au-dessus de la bouche pour qu'il ne puisse déceler sa présence. Elle retint sa respiration du mieux qu'elle put, non sans frémir quand il aboya un nouvel ordre. Il l'appelait. Elle ferma les yeux.

Qu'était-elle censé faire ? Valait-il mieux qu'elle vienne, ou non ? Il finirait forcément par la retrouver... Elle n'avait nul endroit par lequel s'enfuir...

Courage... Tu trouveras un moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce...

Pandora prit son courage à deux mains. Elle inspira un grand coup, puis crapahuta sous le lit, à l'opposé de l'entrée. Elle se leva ensuite, apparaissant enfin. Fébrile, elle jeta alors un regard apeuré vers son maître.

Un bruit de frottement attira son attention vers le sol. Il attendit, aux aguets. Sous le lit. Sa petite chose s'était cachée sous le lit. C'était une cachette comme une autre... cependant, aucune cachette ne pourrait la sauver ici. Elle finit par apparaître de l'autre côté du lit, tremblante et apeurée.

David lui lança un regard dur.
- Espèce de pétasse..., souffla-t-il entre ses dents, avec un demi sourire cruel.

C'était pitoyable mais aussi très intéressant de voir qu'elle avait décidé de se cacher avant de finalement se rendre compte que la meilleure option pour elle était quand même de se montrer. David se calma un peu. Juste un peu. Il fallait à présent qu'il lui fasse comprendre qu'il fallait qu'elle respecte certaines règles. Et il le lui ferait comprendre par la force, vu qu'elle n'avait pas l'air de parler un seul mot de cette langue.

- Viens !, lui lança-t-il à nouveau sans s'adoucir et en claquant des doigts juste devant lui, pour qu'elle comprenne un peu.

Pandora n'osa affronter son regard plus longtemps. Elle baissa les yeux, comme en signe de soumission. Elle allait passer un mauvais quart d'heure, n'est-ce pas ? Elle le sentait venir, mais n'avait aucun contrôle sur ça. C'était probablement le pire. Attendre que ça vienne.

La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine.

Écouter cet homme, c'était comme d'écouter un serpent. C'était malaisant. Mais quand il lui fit signe de venir, elle s'approcha de très mauvais coeur.

Il t'avait épargné la dernière fois quand tu lui avais fait les yeux doux...

Pandora retint que le "viens" était l'ordre qui lui demandait de s'approcher.

Elle s'avança, à pas lents, très lents. Elle surveillait les gestes de l'homme, comme pour vérifier si la distance qu'elle avait parcouru n'était pas suffisante... Et au plus elle se rapprochait, au plus elle était lente pour faire le prochain pas. Elle désirait rester hors d'atteinte... Qu'il ne puisse pas la toucher...

Sa chose baissa les yeux au sol. David préférait ça. Elle croisa nerveusement les bras sur sa poitrine en se demandant intérieurement si valait mieux rester sur place ou bien obéir et avancer. Et elle choisit d'avancer. David se décrispa un peu mais s'agaça à nouveau peu de temps après. Elle avançait très lentement, le craignant comme s'il allait la tuer.

Bien sûr que non, il ne la tuerait pas. Il pouvait facilement trouver pire que la mort si elle continuait de lui résister. Mais il n'allait pas tuer son cadeau. Les femmes étaient des biens précieux et rares. Il n'en aurait pas une autre de sitôt.

David se força à attendre, parce qu'il était hors de question qu'il vienne la chercher. Dès qu'elle fut à portée de main, il l'attrapa par le bras et la tira brutalement contre lui. La main qui tenait le bras se ferma plus fort, lui pinçant le muscle. Il fallait qu'elle comprenne.

- Quand je dis "viens", tu viens plus vite que ça, connasse, lui expliqua-t-il les dents serrées. T'as intérêt à comprendre ça très vite, sinon ça va mal se terminer pour toi. Il la foudroya du regard un autre moment avant de respirer un bon coup. Bon, ça, c'était fait. A présent, la suite. Maintenant que t'as imprimé ça dans ta petite tête, il lui donna une tape sur la tempe, tu vas faire plaisir à ton maître quand il rentre du boulot.

Elle le savait. Bien sûr qu'il l'attraperait. C'était couru d'avance. Pandora s'immobilisa alors à côté de lui, encore nue et une grimace de dégoût sur le visage. Elle ne comprenait pas forcément tout ce qu'il disait, quelques mots, ici et là. L'intonation faisait déjà tout et dans sa tête elle répliquait déjà par quelques insultes bien senties à son propos.

Pandora détourna le visage quand il voulut tapoter sa tête comme pour y faire entrer ses principes. Qu'il aille au diable. Elle esquiva partiellement sa tape, mais craignait d'en voir une pire arriver.

Du calme. Il devait bien y avoir un moyen de l'amadouer cet homme. Elle ne comprenait d'ailleurs aucunement ce qu'il voulait. Avait-il vu son vomi dans la cuisine ? Voulait-il qu'elle le nettoie pour lui ? Ce serait un moindre mal, par rapport à ce qu'il lui avait fait plus tôt.

Elle détourna la tête, une grimace de dégoût plaquée sur le visage. Ben voyons. Ce n'était pas très gentil ça. David la gifla uniquement parce qu'il se sentait un poil vexé, et la fit tomber à genoux devant lui. Elle finirait bien par comprendre.

D'une main, il l'attrapa par les cheveux et la maintint en place. Et puis de l'autre, il décrocha le bouton de son pantalon et ouvrit sa braguette. Le simple fait de l'avoir obligée venir à lui et de l'avoir giflée l'avait fait bander.

Sans attendre un quelconque consentement ou refus, David lui ouvrit la mâchoire de force et se glissa dans sa bouche. Ses potes lui avaient conseillé de faire ça aussi. Et putain, c'était bon. Ses deux mains revinrent se placer sur sa tête et il se mit à lui caresser doucement les cheveux, tout en cherchant ses yeux avec les siens.

- Applique toi et je te récompenserai, ordonna-t-il.

Bingo ! Cette gifle-là, elle l'avait vue venir. Ce n'était pas une femme que voulait cet homme, mais un véritable chien. Soumis, tributaire, sans volonté propre. Tout ce qu'elle n'était pas. Du moins... quand elle vivait encore sur Vénus.

La joue en feu, Pandora suivit son instruction suivante en posant ses genoux à terre. Elle se sentit fortement diminuée par sa position, mais se montra docile le temps qu'il maintenait sa chevelure. Son regard cependant trahit son effroi en le voyant se déshabiller et découvrir son entrejambe. Elle ferma les yeux, mais il lui força à ouvrir la bouche.

Elle tenta de se reculer, de le repousser de ses mains sur ses genoux pour ne pas avoir cette chose en bouche. La prise de son propriétaire sur sa mâchoire se fit plus ferme, Pandora émit un bruit entre gémissement et grognement alors qu'il s'insérait entre ses lèvres. La jeune femme avait envie de vomir et eut un hoquet qu'elle tenta de retenir. Elle ferma les yeux pour ne pas voir la situation, restant simplement immobile, sans oser bouger. De peur de sentir cette remontée acide revenir... Le goût lui déplaisait, et elle avait une forte envie de laisser ses dents râper contre son sexe si d'aventure il voulait s'introduire plus loin.

Sa petite chose essaya de se dérober, poussa sur ses genoux avec ses mains et grogna en protestation. David ne croisa pas son regard parce qu'elle ferma les yeux. Mais quand il la sentit hoqueter, il attrapa un peu plus fermement sa tête.

- Sois une gentille fille..., insista David en commençant à aller et venir dans sa bouche.

C'était chaud, mais pas aussi moelleux que sa chatte. Il caressa à nouveau ses cheveux en basculant sa tête en arrière.
Il n'était pas brutal pour le moment. Mais il le deviendrait si elle ne se montrait pas coopérative.

Pandora était à deux doigts de vomir ses tripes. L'homme raffermit sa poigne sur son crâne, la forçant à le garder en bouche. Elle gémit en le sentant s'enfoncer dans sa cavité buccale.

Quand elle respirait, elle le goûtait. Et cela ne lui donnait qu'encore plus envie de régurgiter. Et malheureusement, elle ne pouvait retenir sa respiration aussi longtemps qu'il s'amusait ainsi. Elle retint par trois fois sa respiration, et par trois fois, quand elle inspira à nouveau, son corps fut parcouru d'un spasme. À chaque fois plus violemment.