J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Si les étoiles de la Nuit sont aussi belles que Lazar, Acanthe n'a aucun doute qu'elles soient les plus belles de ce monde. Il les imagine lumineuses et intenses à travers la couleur sombre de l'univers qui les entoure, et précieuses, car à tout moment, elles pourraient disparaître. Elles sont une lumière dans la nuit qui menace de s'éteindre à la moindre contrariété, comme le Fae depuis le début de leur relation. Intérieurement et en cet instant précis, l'Illyrien regrette qu'ils se soient tous les deux entraînés sur cette pente glissante sans moyen de s'accrocher à autre chose que l'un et l'autre.
Quelques secondes plus tard, son cœur bat plus vite et il est effrayé de ce que signifient ses propres révélations. Il voit que ce prénom est comme maudit, faisant fuir Lazar encore plus loin à chaque jour. Il est terrifié, même s'il ne l'avoue pas, de courir à leur perte à cause de lui seul, parce qu'il n'a jamais été capable de prendre de décision sans blesser les personnes qui lui sont chères. Il pourrait retrouver ses parents, les rassurer et les garder dans le secret, il pourrait fuir Parisa du jour au lendemain pour Lazar, retourner s'excuser auprès des Valois et leur offrir son service éternel pour se racheter. Pourtant, il est là, dans cet hôtel avec un amant qu'il brise un peu plus à chaque visite.
Essuyant les larmes qu'il ne sentait pas rouler sur ses joues, il prend conscience que tout espoir s'envole. Attrapant sa pinte de bière pour la serrer fortement entre ses doigts, le blond baisse la tête, presque honteux de tout gâcher, encore, et de faire autant souffrir cet homme qui a une place de choix dans sa vie. Serrant la mâchoire, les mots du brun le frappent en retour et il déglutit péniblement en imaginant la mère du Fae s'enfuir en le laissant se débrouiller seul, sans plus personne pour ne le protéger et ne l'aimer en ce monde. Il reste silencieux pour ne pas se faire remarquer, mais aussi parce que l'agacement de Lazar est palpable. Redressant malgré tout le regard vers lui, il essaie de comprendre et de faire le lien dans son esprit, sans y parvenir. Il lui manque des éléments que le Fae ne tarde pas à lui apporter, petit à petit. Toutes les négations utilisées le frappent alors en plein cœur et il commence à comprendre ce que Lazar est en train de dire. Que cette histoire va se finir dans les larmes, malgré tout l'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. C'est alors que la peur s'immisce en Acanthe, qui finit sa pinte d'une traite. Dans son dos, ses ailes scintillent, apparaissent et disparaissent, résonnant avec les émotions contradictoires qu'il a en lui. Peu importe qu'on les écoute ou qu'on les regarde, il ne veut pas. Il refuse, lui aussi, ce à quoi Lazar les prédestine.
« Non. » Cette syllabe rauque résonne dans la pièce autant que le bruit de cette pinte qu'il éclate contre la table. « Tu pourras me trancher les ailes ou me briser la nuque, m'aimer ou me détester, me faire l'amour ou me martyriser. Je ferais un seul et uniquement serment, et il t'appartiendra. » Se levant brusquement, Acanthe s'apprête à faire la chose la plus stupide qui soit. « Tu ne sortiras pas de ma vie. » Cet ordre tranchant vient du plus profond de son cœur. Contournant la table, il se met à genou face à Lazar, une main sur le cœur, l'autre dans son dos alors que ses ailes ne se cachent plus. Baissant la tête au plus bas par signe de respect, se courbant tellement que son dos le fait souffrir, il semble déterminé. « Pardonne moi ma maladresse. Je n'ai entendu que des rumeurs sur la façon dont il faut procéder. » Qu'il subisse une humiliation en public et qu'il doit se cacher à jamais ou mourir pour se faire rejeter, il s'en moque totalement. « Je te mets toute ma condition d'Illyrien à tes pieds. Je veux t'offrir mes plus loyaux services, à partir de ce jour et à jamais. Tu es un noble, non ? Tout noble a besoin d'un serviteur à ses ordres. Je renonce à mon honneur et à mon statut, je renonce à tout ce dont j'ai le droit. » Je veux rester avec toi. Le poing serré contre son torse, l'Illyrien aux ailes de libellule sait qu'il pourrait tout ruiner. Il est persuadé que n'importe quelle vie sans Lazar ne mérite pas d'être vécue, et il préfèrerait de loin de plus être personne avec lui que d'être quelqu'un sans lui.
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Lojzo
Mar 10 Jan - 20:50
Lazar Koslov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Lazar est fébrile, l'émotion lui comprime l'estomac et il a envie de fuir ce lieu. Pourtant, il sait qu'il restera, qu'il espérera au plus profond de son être qu'Acanthe trouvera les mots pour le retenir, parce qu'il ne veut pas perdre ce qu'ils ont -enfin- retrouvé. Alors, quand il voit les ailes de l'Illyrien frétiller il reprend espoir, tout en sentant que son coeur va se déchirer d'avantage. Sont-ils capable d'aimer sans briser l'autre dans leur course ? Lazar avale sa salive et a l'impression de déboucher ainsi ses oreilles. Leur bulle explose, le bruit de fond de la taverne envahi son esprit et la lumière est trop forte. Il sent sa maîtrise des ombres lui échapper, déjà celles sous la table sont plus sombres et semblent grossir à vue d'oeil. Il essaie de se calmer, mais il n'y arrive pas. Il est brisé par l'amour, une fois de plus.
« Non. »
Brusquement, Lazar relève la tête, surpris par le ton d'Acanthe. Ce non semble si dur, si définitif. Les mots de l'Illyrien sont vifs, violents, et Lazar se demande comment il pourrait ne pas adorer cet être. Chacun leur tour, ils ont malmené le coeur de l'autre, et pourtant, aucune autres paire de lèvre n'a fait vibrer aussi fort de Fae nocturne. Alors, quand il se relève, et s'approche de lui Lazar est perdu. Son coeur s'affole. Et les mots d'Acanthe se noient dans son esprit. Lazar essaie de les mettre ensemble, de leur donner une signification, mais il n'ose y croire. C'est une nouvelle farce ?
« Relève-toi crétin. » Rouge de honte comme il ne l'a jamais été, Lazar se lève à son tour et se met à terre, autant qu'Acanthe. Les regards dans la pièce s'arrêtent sur eux, Laz croit entendre un sifflement, mais il s'en fiche. Sa bouche trop près d'Acanthe pour que quiconque d'autre puisse entendre ses mots, il lâche « J'suis pas noble du tout, j'suis qu'un sale petit bourgeois. Et jamais, au grand jamais, je ne ferai ça de toi. » Il l'attrape dans ses bras. Il le serre contre lui, le force à se relever. Ses yeux humides laissent leur larmes sur l'étoffe de la tunique d'Acanthe et son coeur se met à battre si vite que Lazar n'arrive plus à réfléchir. « T'étais prêt à faire ça, pour moi ? » Sa voix s'étrangle dans sa gorge et les mots ne se forment plus correctement.
Il le force à s'assoir, mais Lazar ne veut plus d'un public, d'un coup d'oeil noir - qu'il maîtrise à merveille - il fixe les autres personnes de la taverne. Et ses ombres grandissent autour de lui. Lazar sait se montrer intimidant par ses pouvoirs, en réalité, il ne peut pas faire grand chose d'autre et il serait incapable de se défendre si une bagarre naissait, mais la magie de la nuit a toujours été teintée de superstitions. Chose totalement idiote vu combien leur cour est la moins dangereuse. Il sourit méchamment et les visages, peu à peu se détournent d'eux. « Acanthe, t'es pas possible. Je » le souffle qui s'échappe de ses lèvres emporte la tension qui habitait le corps de Lazar. « Je veux pas non plus te quitter, je peux pas vivre sans toi, j'ai déjà tout perdu, t'es la seule et l'unique raison qui me permet de tenir debout. » Les mots jaillissent avec aisance, sans hésitation et ils sont si vrais. « Mais je peux pas m'immiscer dans ta vie, Parisa je ne l'apprécie pas des masses, et cet enfant, tu veux l'abandonner ou le voler ou ? » Et voilà qu'il imagine déjà un futur avec lui, il entrevoit des possibilités, des solutions, une idée. Il s'en veut, c'est impossible, il n'y en a pas.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Anthe se doutait que ce ne serait pas si simple. Convaincre Lazar en lui offrant ses services n'est peut-être pas la solution pour qu'il cède. Tête brûlée comme il est, rien ne pourrait le détourner de ses idées, là où Acanthe est toujours prêt à tout abandonner. La gorge serrée, il continue malgré tout d'espérer. « Je peux pas me relever. » Il voudrait rester à terre à jamais et ne pas se relever, surtout pas parce que Lazar lui a ordonné. Au moins, s'il s'évanouit, il sera plus près du sol et se fera moins mal, parce que sa tête lui tourne malgré lui autant que les idées y valsent. Un bourgeois ? Oui, ça fait sens. Il s'en moque. Tout bourgeois a bien le droit d'avoir les mêmes serviteurs que les nobles. Il n'aurait même pas à le payer, en plus de ça. Pourtant, il ne rechigne pas, reste silencieux, le regard baissé vers le sol. Il n'a pas fait tout ça, traversé l'océan en prenant tous les risques pour se créer une nouvelle identité pour retourner en mer, c'est hors de question. « Bien sûr que je le ferais. » grogne-t-il, laissant son corps appuyé contre celui de son amant.
Finalement, le mouvement de Lazar le force à prendre appui sur ses jambes tremblantes et il le laisse prendre la parole, perturbé par tant de sentiments contradictoires. Forcé de se rasseoir sur sa chaise, l'Illyrien se sent soudainement honteux. Les mots du Fae devraient réchauffer son cœur, mais son âme reste aussi triste qu'il l'est devenu quand sa demande a été rejetée. Une tristesse qui laisse soudainement place une colère envers ce monde entier, envers la mère qui a mis une âme sœur sur son passage, envers ce monde qui les empêche fatalement de s'aimer, envers lui-même pour avoir été si stupide. Alors, il se met à glisser un doigt sur le bord de la pinte, l'air pensif. « Alors pourquoi ? » demande-t-il, le regard plaintif. Secouant la tête, il a l'impression de tout perdre, et comprend la souffrance qu'il a pu faire éprouver à Lazar les précédentes fois. « Cet avenir avec Parisa et cet enfant c'est... C'est ce que j'aurais voulu il y a deux ans. » se confie-t-il en pinçant les lèvres timidement. « Mais aujourd'hui, je ne referais pas l'erreur de m'enfuir, tu comprends ? » S'imaginer vivre loin de Lazar, forcé d'oublier son amour pour lui, et élever un enfant sans pouvoir regarder sa femme dans les yeux jusqu'à la fin de sa vie parce qu'il regrette son choix n'est pas le destin qui lui est confié, il en est certain.
Tout en fermant les yeux, il vient se masser la tempe du bout des doigts en souhaitant par dessus tout trouver une solution. Aucune ne s'offre réellement à lui. « Elle ne voudra jamais l'abandonner, et je ne pourrais jamais lui voler un être dont elle a enduré des souffrances pendant des mois pour l'aimer plus que n'importe qui sur cette Terre. » Un soupir s'échappe de ses lèvres et quand il regarde Lazar, Acanthe semble perdu entre mille et une solutions. Une fraction de seconde, il pense sincèrement qu'il pourrait utiliser sa connaissance du poison pour l'empêcher d'avoir cet enfant. Mais cet illyrien, il est aussi de lui, et rien que de s'imaginer lui ôter la vie lui donne la nausée. Il pourrait aussi se faire porter disparu à nouveau, mais elle saurait à cause de leur lien qu'il n'est pas mort. « Je peux l'éduquer. » Il hoche la tête pour se donner du courage, même s'il ignore si son choix sera le bon. « Je peux lui laisser. Je travaillerais, et je lui laisserais mon salaire pour qu'elle puisse éduquer son enfant. Elle trouvera une gouvernante et je reviendrais de temps en temps pour éduquer notre fils, je me montrerais aux événements avec elle pour la soutenir. Mais le reste du temps, je peux vivre de mon côté. Je peux vivre avec toi. » C'est la solution la plus pacifiste et raisonnable possible, il le sent. A condition que cela plaise à Lazar, évidemment.
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Lojzo
Jeu 23 Fév - 11:37
Lazar Koslov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en art et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Le coeur de Lazar bat à tout rompre, leur chemin est encore semé d’embûche, être heureux ensemble ne risque pas d’être pour tout de suite et pourtant l’espoir jaillit dans son coeur. Acanthe est prêt à tout pour eux. Il veut croire en eux, il cesse enfin de le repousser, il a choisir l’amour plutôt que son âme-soeur. Les lèvres de Lazar se fendent d’un sourire énorme et soudain, le monde parait plus léger sur les épaules du Fae nocturne. « Bien sûr que tu le feras. » répète-t-il, avec un sentiment nouveau. Ce n’est pas du conditionnel, ce n’est pas une supposition, c’est un futur proche, une explication enfin dévoilée. Acanthe l’aime. Pour de vrai. Enfin. Et maintenant, c’est au tour de Lazar de l’arrêter, oh, pas pour longtemps, il ne veut jamais rien regretter, c’est tout, voilà pourquoi il prend son temps.
Et ses mots, « Mais aujourd'hui, je ne referais pas l'erreur de m'enfuir, tu comprends ? » Il a envie de sauter de joie. L’erreur, il reconnait que c’était une erreur, qu’il aurait dû lui parler, qu’il aurait dû revenir vers lui. Lazar ne peut s’arrêter de sourire alors qu’Acanthe est terriblement sérieux. Il se sent bête, le nocturne, et espère que l’Illyrien ne lui en tiendra pas rigueur. Puis soudain, il prend conscience des phrases d’Anthe et Lazar redevient sérieux. « Et qui te dit que tu ne changeras pas encore d’avis dans deux ans ? » Parce qu’ils ont évolués, ils ont appris, mais ils n’ont jamais été ensemble longtemps, ils n’ont pas grandis ensemble, appris ensemble et par la mère, Lazar sait combien c’est dur. Hestia aurait pu être sa plus proche amie, c’est son ennemie. Et tant d’autres noms encore. Et s’ils avaient attendu trop longtemps ? Et si c’était dur ? Et si jamais ils ne s’entendaient pas finalement ? Lazar se pétrifie, il n’avait jamais songé réellement à cette possibilité, il avait toujours fui l’amour autant qu’il le pouvait, évitant de se perdre dans des émotions non raisonnable. Même s’il vivait pour l’amour au travers de l’art et des artistes qui la représentait avec magnificence. Mais pour lui ? Le vivre ? Il en rêvait tout en le rejetant. Il n’a pas le temps de dire quoique ce soit, Acanthe trouve une solution. Un compromis.
Lazar est obligé d’acquiescer, il a peur maintenant, il se demande s’ils ont raison. « Ça me paraît une bonne alternative. Parisa l’acceptera-t-elle ? » Il ne peut s’empêcher de poser la question, parce que Lazar sait de quoi cette femme est capable. Parisa est une guerrière impitoyable et elle ne se laisse sûrement pas dicter les conditions. Lazar boit une nouvelle gorgée de sa bière qui n’est plus aussi rafraichissante qu’avant. Il y a trop de choses dans son esprit, trop de pensées parasite qui l’empêchent de prendre une bonne décision. « Et où se passera cette vie à mes côtés ? » La question lancée est un peu timide. Il n’est pas prêt à quitter la cour de la nuit, mais Acanthe peut-il y trouver du travail ? Il ne semblait pas particulièrement pressé de se rendre dans cette cour-là, où vont-ils vivre ensemble ? Lazar secoue la tête. « Je t’avoue que ça fait beaucoup, d’un couple avec toi, d’une vie avec toi, j’en ai rêvé, mais ça n’a jamais dépassé le rêve. Ce n’était pas crédible, je me sentais jeune, immature et amoureux, mais je ne pensais pas qu’un jour se serait possible et j’ai encore du mal à y croire. » Il est honnête, Lazar, pour une fois dans sa vie. Il lui avoue ses peurs, ses doutes. « Et j’ai encore du mal à imaginer ce que ça peut être, quand j’en rêvais, je nous voyais dans mille chambres différents, toujours au lit. » Parce que c’est bien la première chose qui les a rassemblés, leurs corps unis. « mais pas dans un cour en particulier et encore moins avec un serviteur. » Est-ce trop tôt de se moquer de lui de la sorte ? Serviteur l’idée le blesse encore, parce qu’il n’aurait jamais pu faire ça à Acanthe.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Un sourire triste peint les lèvres d'Anthe quand il pense à cet avenir dans ce cours laps de temps. Deux ans, pour Lazar, ce doit être sacrément court mais pour lui, c'est assez long. Il se souviendra de ces deux années bien plus précisément que lui. Il n'y a aucune certitude, et il n'y en aura jamais car en deux ans, les choses et les esprits changent. C'est dans ces moments-là que le jeune marin comprend qu'un fossé sépare leurs races, en apparence cousines et finalement si différentes. « Et alors ? Les choses ne durent pas toute la vie. C'est encore plus vrai pour les Illyriens. » lui rappelle t-il péniblement. « Mais si je passais ma vie à me refuser de faire des choix sous prétexte que je changerais d'avis d'ici quelques mois ou années, eh bien je ne ferais rien. » C'est aussi le caractère changeant de ce monde qui lui plait et qui donne envie d'essayer des choses. Il a sincèrement envie de l'aimer et de le chérir comme un couple le ferait. Pourtant, ni lui, ni même Lazar ne peut jurer que cette union durera. Qui sait si dans deux mois ils ne se lasseront pas l'un de l'autre, épuisés de s'être tant attendus ?
Tout à coup, le doute s'installe sur les traits du blond. Il propose une solution à cet avenir, entre eux et sa nouvelle famille. Dans son esprit, tout est clair, tout est possible. Pourtant, à mesure qu'il énonce ses envies et ses idées, il a l'impression d'être complètement seul. Son cœur s'affole puis se serre en comprenant que ce ne sera pas facile de s'entendre. « Ce n'est pas l'amour qui nous unit, elle et moi. Elle l'acceptera tant que je respecterais mes engagements. » se convainc il. Il est vrai qu'il devra tenir le même genre de discussion avec elle sans savoir si elle sera d'accord. C'est le risque, c'est le jeu. Et en même temps, cela le pousse à prendre ses responsabilités. Il ne peut pas laisser une illyrienne porter le poids de ses erreurs à lui. S'il avait eu la force de refuser ses avances, ça se serait mieux passé. Elle aurait dû le noyer et le tuer tant que c'était encore possible. Il n'aurait pas dû pleurer dans ses bras.
Maintenant, il ne répond plus. Seul le silence plane entre eux et lui rappelle cette bulle d'obscurité dans laquelle ils sont plongés à l'abri des regards. Encore une fois, Acanthe a l'intuition qu'ils ne sont voués qu'à l'échec et que cette conversation n'aboutira pas. La Mère essaie peut-être de les séparer car ils ne sont pas destinés à finir ensemble. Ses ailes tremblent doucement dans son dos, reflétant son mal être soudain et les mille pensées qui traversent sa caboche. « Je peux continuer à être un marin. On est pas obligés de vivre ensemble, si ce n'est pas ce que tu veux. » Une évidence nouvelle semble le frapper soudainement. Ils n'ont pas la même vision des choses, mais leurs cœurs sont sertis de la même peur. « Tu préfères que ça reste un rêve ? » Il fronce les sourcils, tentant de cacher le fait qu'il est légèrement vexé. « Tu veux juste qu'on soit amants, chacun à un bout du monde, et qu'on se retrouve juste... Au lit ? Sans jamais être vus ensemble ni profiter de banquets ou de dîners avec des amis ? » Pour lui, c'est ridicule, et ça ne fait strictement aucun sens dans sa tête. Il ignore si ce serait judicieux de continuer à vivre avec Parisa et une nouvelle famille et entre temps, de prendre la mer juste pour rejoindre un amant avec qui les choses sont incertaines. « C'est ridicule. » Cette fois, le mal de crâne le guette et ses ailes remuent presque sous la colère.
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Dim 2 Avr - 20:50
Lazar Koslov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en art et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
« Et alors ? Les choses ne durent pas toute la vie. C'est encore plus vrai pour les Illyriens. » Les mots d'Acanthe le heurtent de plein fouet. Lazar a plus de cinquante ans, et il se considère jeune, il a toute la vie devant lui. Acanthe lui, est bien plus jeune, enfin ils ont le même âge mentalement, mais un jour, bien avant le sien, le coeur d'Acanthe va s'arrêter. Et ça... est-ce que Lazar est prêt à le vivre ? Jamais encore il n'avait songé à ça, puisque jamais encore il n'avait songé à un futur possible hors de la solitude. Le coeur de Lazar s'emballe et il boit sa pinte pour cacher son trouble. Il imagine une vie entière avec Acanthe. Et ça le terrifie. « Un point pour toi. Où est passé mon envie de vivre au jour le jour !? » Le sourire qui s'inscrit sur les lèvres du fae nocturne est forcé, mais pourtant, plus il sourit, mieux il se sent. Forcer le bonheur, il ne savait pas que c'était possible.
Les pensées des deux amants volent dans leurs esprits, Lazar sent combien le sujet est douloureux pour Acanthe aussi. Et il s'en veut. Avant, il n'aurait pas réfléchi, il aurait foncé, mais c'est toujours la même rengaine, chaque fois que l'un des deux avance, l'autre recule. C'est stupide, ils le savent, pourtant, ils ont trop peur du grand saut. Enfin, actuellement, Acanthe semble être prêt. Lazar y réfléchit encore. Et son foutu coeur se remet à battre à cent à l'heure. Il acquiesce donc aux propos. S'il se sent capable, qui est-il pour refuser ? Avoir Acanthe à ses côtés, avoir son coeur dans sa main et ses baisers sur son corps, c'est largement suffisant, il peut le laisser éduquer cette enfant, de temps en temps. Un enfant d'Acanthe. Il est jaloux, c'est plus qu'il n'aura jamais, car s'il ne veut pas d'enfant de lui, peut être que d'Acanthe c'est plus intéressant.
Et soudain, alors qu'il est enfin prêt à plonger, c'est Acanthe qui se rétracte. « Je peux continuer à être un marin. On est pas obligés de vivre ensemble, si ce n'est pas ce que tu veux. » Les mots le fouettent. Acanthe a-t-il peur ? Autant que Lazar ? Il boit une nouvelle gorgée, au lieu de s'écrier. Il le regrettera plus tard.
Lazar ne peut pas le cacher, les mots d'Acanthe lui font du bien. Il était prêt à plonger, mais c'est peut être plus simple, pour tous les deux. Lazar fuit son regard, il ne veut pas savoir, parce qu'il a trop peur d'y lire une émotion qui lui briserait le coeur. Alors qu'il est prêt à accepter ce compromis, Acanthe lâche entre ses lèvres. « C'est ridicule. » Et, contre toute attente, c'est l'hilarité qui le gagne. Lazar se met à rire, incapable de s'arrêter, de plus en plus fort. « T'as raison, je suis ridicule. » articule-t-il entre deux éclats de rire. « Et non, je n'veux pas d'ça. Enfin je sais pas ce que je veux, j'ai peur de briser le rêve, c'est sûr, peur de voir la réalité nous rattraper, peur que tu comprennes tous mes défauts, peur que tu n'aimes pas ma tronche au réveil, peur que tu décides que t'étais bien mieux avec elle, peur que tu t'accroches à ta fille, peur que tu la laisses tomber. J'ai peur de tout ça, parce que tu comptes pour moi. » L'aveu, enfin sorti. Le rire a disparu. Le rouge s'est installé sur ses joues. Il se livre, Lazar, pour une fois. « J'ai envie d'aller au bout, j'ai envie de crever ces foutues barrières qui nous retiennent, envie d'renvoyer la Mère dans son chaudron et de juste passer avec toi, toute ma vie, sans penser plus qu'à chaque seconde passés ensemble. » Les yeux brillants, le souffle court. « Arrête-moi, j'suis à deux putains de doigt de te demander en mariage. »
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Le rire de Lazar envahit la pièce. Il est différent de d'habitude, et Acanthe ne peut pas s'empêcher de sourire. Parce que ce sont est tout ce qu'il voulait entendre, un rire joyeux, bien que moqueur. Au moins, il l'a fait rire, et plus que ça. Il est inarrêtable, prononçant des mots en livrant sa dernière armure. Bouche bée, l'Illyrien ne peut que l'écouter. Il s'abreuve de ces paroles qu'il a peur de ne plus jamais entendre. Il a peur, lui aussi, de tout ça. « Lazar... » souffle-t-il, ému. Mille émotions le traversent alors qu'il réfléchit à toute vitesse. Rapidement, c'est son instinct qui prend le dessus.
Une union ? C'est bien la dernière chose à laquelle il s'attendait. Il ouvre grand les yeux, surpris alors que ses joues changent aussi de couleur. Quand il regarde autour de lui, il aperçoit à nouveau le bar dans lequel ils sont assis. « Fais-le. » ses propres mots le surprennent et quand il pose son regard sur Lazar, il se demande si les pintes ne leur montent pas déjà à la tête. Ce n'est pas dans leur habitude, de tout avouer. Ils sont trop habitués à divaguer, et si le Fae ose lui demander ces mots qui changeront leur vie, il ne sait pas ce qu'il adviendra ensuite. A vrai dire, il s'en moque. Il ne veut rien d'autre que lui, maintenant, et prendra les problèmes plus tard. « Demande le-moi, sinon je le fais. » insiste-t-il en fronçant les sourcils, impatient alors que son corps se penche en avant vers la table.
Quand il prononce ceci, il se revoit, quelques années en arrière. Son esprit est propulsé dans ces banquets où ils perdaient tout raison pour se retrouver. Longtemps, il l'avait considéré comme un amant de passage, parce qu'il savait que leurs vies étaient trop différentes pour qu'ils puissent s'accorder. Ils ne savaient encore rien l'un de l'autre, si ce n'est qu'ils se sentaient obligés de se retrouver. S'il n'avait pas été plus vite avec Rosalie, et encore moins avec son meilleur ami, c'était sûrement à cause de Lazar. Au fond de lui, il savait déjà qu'il voulait un avenir différent. A chaque fois qu'il plongeait dans son regard, il savait. Et aujourd'hui, il ne réclame que d'être enlevé à cette vie de marin, et rêve de revenir à une vie plus normale, quitte à tout abandonner. Entre l'homme qu'il aime depuis des années, et une femme qui est entré dans sa vie récemment, c'est bête, mais le choix est vite fait.
Il tend la main vers son amant, s'agrippe à la sienne et ferme les yeux quelques secondes, juste pour s'assurer que tout est réel. Il aurait voulu invoquer son pouvoir, tamiser, mais rien ne lui vient. Seules quelques paillettes d'argent volent dans l'air, et quand il rouvre les yeux, elles retombent autour d'eux, mais ils sont encore dans cette pièce. « Je... Je ne veux pas que tu me dises tout ça aujourd'hui et que tu disparaisses demain. Et je ne veux pas que tu sois le seul à avoir peur. Je ne veux pas que tu sois seul, sans moi. » avoue t-il plus timidement, un ton plus bas pour qu'il soit le seul à l'entendre.
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Mar 4 Avr - 9:04
Lazar Koslov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en art et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Acanthe ne l'arrête pas, pire, Acanthe le pousse et Lazar sent son myocarde s'affoler. Leurs regards se perdent l'un dans l'autre, il n'y a plus de foule, plus de pub, plus de barrières. Ils sont là, à nus l'un devant l'autre, prononçant ces mots pour la première fois, avouant la force de leur attachement pour la première fois.
Et Lazar sait combien ils sont justes. S'il a eu autant peur du lien avec Hayat, c'était parce qu'Acanthe a déjà pris possession de son coeur, le faux-lien créé par la Mère ne reposait pas sur de l'amour véritable, il n'était que forcé pour obtenir la meilleur descendance, mais Lazar n'en a rien à foutre de sa descendance ! La seule chose qui compte pour le maigre fae nocturne, c'est sa vie, ici et maintenant.
C'est à son tour de mettre un genoux par terre, c'est à son tour de s'incliner devant Acanthe. Pas une seconde de doute ou d'hésitation, Lazar n'a jamais été aussi certain de toute sa vie. « Acanthe Sunwar, veux-tu faire de moi le plus heureux des hommes ? » Il n'a pas d'alliance, pas le moindre bijou, alors, pour l'occasion, il en créé un avec ses ombres. L'anneau est simple, noir de formes ombreuses, mais au moins, il présente quelque chose. « Acanthe Sunwar, veux-tu t'infliger de passer chaque jour de ta future vie à mes côtés ? » Il relève enfin les yeux de ses ombres pour les planter dans ceux de la personne la plus merveilleuse du monde. « Acanthe Sunwar, veux-tu m'épouser ? »
Il est toujours à genoux par terre, il attend la réponse, mais qu'importe qu'elle prenne une seconde ou mille ans, il le referait tous les jours sans hésiter, car enfin, le mur qu'ils ont construits l'un et l'autre pour se protéger vient de tomber. La vie ne sera pas tous les jours simple et facile, il y aura des embûches, des problèmes, il y a cette fille qui ne sera pas la sienne, mais Lazar croit en leur bonheur. Après toutes leurs épreuves, toutes leurs douleurs, ils ont enfin mérité d'être heureux, ils ont enfin mérité de nager dans le bonheur.
Par cette demande, Lazar s'offre aux pieds d'Acanthe, revirement de la situation précédente, il est prêt à tout pour Acanthe, voilà, il l'a enfin dit à voix haute. Il l'aime, pour de vrai. Il a peur de ce que ça peut devenir, mais il veut faire au mieux, parce qu'Acanthe le mérite.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Le cœur léger d'avoir laissé ses sentiments être dévoilés, Anthe ne lâche plus le Fae du regard. Le voir se mettre à genoux devant lui est un exploit en soi. Enfin, dans l'intimité, ce n'est peut-être pas si rare, mais ce geste en public a une toute autre signification. Avalant sa salive, repoussant l'ivresse qui plane sur lui, il attend que les mots s'écoulent les uns et les autres de la bouche de Lazar. Il tremble presque tant son cœur tambourine contre sa poitrine. C'est fou, stupide, et extrêmement plaisant. C'est loin d'être l'union dont il avait rêvé quand il était plus jeune, non, en fait, c'était mille fois mieux que ce qu'il avait imaginé.
Il n'a pas utilisé son pseudonyme pour faire cette demande. A ses yeux, Acanthe sera toujours Acanthe, que ses papiers lui offrent un autre nom ou pas. Cela prouve déjà beaucoup pour l'Illyrien, dont la vie a basculé il du jour au lendemain il y a plus de deux ans. Peu importe tout ce qu'il s'est passé pendant ces deux années loin l'un de l'autre. Désormais, ils veulent réparer les dégâts. Qu'importe les regards qu'on peut leur lancer dans cette taverne ou même dehors. Le blond repousse sa chaise et tend sa main vers lui. Un grand sourire étire ses lèvres alors qu'il observe l'anneau d'ombre et qu'il tombe sur les genoux, face à Lazar. Sans aucune hésitation, droit dans les yeux, il souffle d'une traite : « Oui, je veux t'épouser. »
Ignorant tous les dangers, ignorant les bruits, et les problèmes laissés sur le port, il prend le visage de son amant entre ses mains et l'embrasse comme si la fin du monde allait arriver. Il presse son corps contre le sien, et tout à coup, ils ne sont plus dans la taverne. Quand il s'écarte, il s'aperçoit qu'ils sont dans un jardin fleuri et calme, seuls au monde. Malgré lui, il a invoqué son pouvoir pour tamiser, et maintenant, ses ailes brillent de mille feux argentés sous la lumière du soleil. Bêtement et sûrement nerveusement, il se met à rire comme un enfant. « C'était pas ici que je voulais qu'on atterrisse, mais ça fera l'affaire. Passe moi cette bague. » ricane t-il en montrant ses doigts. Même si ce n'est qu'un peu de magie qui disparaitra bientôt, il a hâte qu'un véritable bijou orne ses mains.
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Préférence de jeu : Les deux
Lojzo
Mer 3 Mai - 9:53
Lazar Koslov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en art et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
IL A DIT OUI. Lazar sourit comme un idiot, mais un idiot amoureux. Il se sent enfin complet, enfin entier. Toutes ces années où ils se sont cherchés, trouvés, perdus ; tous ces moments où ils ont mentis, sûrement pour protéger l'autre ; tout ça, c'est terminé ! Les voilà enfin unis. Enfin, la cérémonie de mariage reste à préparer et Lazar n'est pas certain d'avoir beaucoup de monde à inviter, mais cet amour qui irradie dans son coeur, cet élan de soulagement de se savoir aimé autant qu'il aime et puis ce bonheur de voir Acanthe sourire !
C'est un baiser différent qu'ils partagent, il est plein d'espoir et d'envie de savourer l'instant tant qu'il existe, parce que même si demain ils seront encore ensemble, le futur reste bancal. Pas leur futur d'amoureux, mais... Lazar se perd entre ses lèvres et contre son corps. Il serre Acanthe dans ses bras, l'étouffant parce qu'il a besoin d'exprimer son amour et qu'il ne sait plus le faire autrement. Oui, il y a une urgence maintenant, Lazar a besoin de savourer chaque instant, chaque seconde, chaque centimètre carré du coeur d'Acanthe.
Il ne se rend compte de rien jusqu'à ce que les ailes de son amant se mettent à briller. Et là, il remarque où ils sont. Loin des ombres. « On est partis sans payer. » C'est la seule chose qu'il arrive à dire soudainement et il se met à rire. Un rire léger puis de plus en plus puissant. Il relâche la tension, la peur, le doute. Il ouvre son coeur en entier.
Quand il s'arrête de rire, il secoue la main pour durcir les ombres, ici, il y en a moins, mais Lazar a progressé en magie, il apprend tous les jours parce qu'il se rend bien compte que c'est la seule chose qu'il peut avoir de plus qu'Hestia. Il continuera à se battre, mais peut être que sa motivation vient de prendre un nouveau tournant. Délicatement, il passe la bague sur le doigt d'Acanthe. « Je t'en offrirai milles autres, pour qu'elles aillent avec toutes tes tenues et toutes tes humeurs. » Lazar lui fait cette promesse parce qu'il a conscience qu'Acanthe serait magnifique entouré de bijoux. Ses mains ne sont pas les mains délicates des nobles qui n'en foutent pas une, mais Acanthe mérite d'avoir des mains qui se reposent. Lazar commence à espérer qu'un nouveau futur se dessinent pour tous les deux.
« On est où ? » demande-t-il soudain en regardant autour d'eux, Lazar n'est pas certain de connaître l'endroit, de toute manière c'est Acanthe qui l'a choisi. « Qu'importe, j'avais un truc à faire. » Et, une nouvelle fois, il s'approche pour saisir les lèvres de son fiancé entre les siennes. Et ce baiser est une pommade sur son coeur, un fleuve d'amour dans son corps et une promesse d'un lendemain radieu.