Run until you can't Lazar est un Fae, négociant en art, de la cour de la nuit. Acanthe était un Illyrien du printemps avant d'être Anthe, sur le navire pirate qui sillonne les mers.
Les deux étaient amants, avant tout ça. Puis après aussi. En fait, ils ne peuvent s'empêcher de s'aimer malgré toutes les contraintes que la vie et la Mère placent sur leur chemin.
Ils vont se retrouver et tenter de modeler le monde à leur image.
Contexte provenant de longues discussions sur discord et du forum "ruins & rising"
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Lojzo
Jeu 22 Déc - 13:54
Lazar Kozlov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
L'impensable avec été commis : j'avais aimé Hayat. Je l'avais laissé me toucher, me soigner, me guérir. Mon coeur s'était gonflé de joie et je m'étais ouvert à elle, autant qu'elle s'était ouverte à moi. La nuit passée avait été splendide, une explosion de saveur comme j'en avais peu connues dans ma vie. C'est là, que j'avais fui, parce que j'avais peur de cette influence. Ce désir, venait-il de moi où bien de la Mère ? N'étais-je plus maître de mon propre destin ? J'étais parti, la queue entre les jambes, jurant d'être le seul et unique maître de mon destin. Le hasard m'avait mené devant Shahin Akhtar, le frère tant aimé de mon âme-soeur, l'homme qui me méprise depuis qu'il m'a rencontré, le seul des Akhtar a n'avoir jamais exprimé la moindre sympathie envers moi. Au moins, j'étais fixé sur mon sort, après notre combat plus ou moins réussi, j'étais convaincu d'une chose : c'en était fini des Akhtar, j'étais libre.
Mon travail devient ma priorité. Hestia mon ennemie jurée et je ne songeais plus qu'à elle. Je me battais avec les comptes, les calculs, je cherchais des indices d'où allait venir d'autres oeuvres d'arts et comment les récupérer pour mes clients. Je n'hésitais plus face à Hestia, la guerre n'était plus un non-dit, nous étions clairs elle et moi, nous cherchions la même gloire. Mais en réalité, à cette période-là, je n'étais pas heureux, mon coeur se languissait des caresses d'une autre âme en peine que je considérais comme mienne. Nous avions été amis, amants, ennemis, en colère l'un contre l'autre et brûlant de passion. Nous étions accordés, bien mieux que nombres des couples d'Evanor de ma connaissance, pourtant, le destin nous jouait des tours, nous empêchait de nous retrouver. Il avait fui sa cour, d'où il était jugé comme un criminel, il avait fui mon lit pour me préserver. Ah, diable, s'il savait comme j'avais envie de plonger en enfer pour lui.
Pourtant, après nos dernières retrouvailles, je n'osais pas le contacter. L'enjeu était trop gros et je ne pouvais pas juste revenir vers lui pour lui avouer tout ce que j'avais sur le coeur, il le méritait, mais j'avais peur qu'il me repousse. J'étais peut être plus attirant quand mon coeur était pris ailleurs ? Parfois je ne le comprenais pas, puis nos corps se mettaient à danser l'un contre l'autre et la lumière se faisait. Il me fallait une excuse pour le rencontrer, sans crainte d'être repoussé. J'aurai trop mal s'il me préférait quelqu'un d'autre, je le savais volage et vu combien il était beau, drôle, intelligent ... je comprenais que tout le monde veuille de lui.
L'excuse se trouva dans un vif-argent que j'attendais depuis longtemps, une missive d'Adrielle Ethelil, nous nous devions constamment des services l'un à l'autre profitant de son navire pour transporter des oeuvres contre un certain pourcentage. J'avais confiance en elle. Je fonçais récupérer ma cargaison, heureux qu'elle atterrisse à Elysium plutôt que dans une autre cour dont je n'étais pas le bienvenue. Sur le quais, je regardais le bateau s'amarrer tout en cherchant son visage. Pas celui d'Adrielle évidemment, le sien à lui. Anthe. Acanthe. L'homme de ma vie.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Malgré la distance et les destins qui les séparaient sans cesse, leurs fils tissés étaient incroyablement similaires. Oh ça, c'était depuis le premier jour, d'ailleurs, ou plutôt, la première nuit. En un regard, ils avaient su qu'ils se comprendraient et Anthe lui avait vendu son âme alors qu'il était lui-même en train de forger un bel avenir au bras d'une femme plus que convenable, et dans l'ombre, dans ceux d'un ami tant admiré. Pourtant, Lazar était arrivé et l'avait complètement chamboulé. A chaque fête où il se trouvait, il le rejoignait et perdait toute la pudeur qui pouvait l'habiter. Tranquillement, cette habitude s'était installée et ils avaient fini par se lier bien plus que d'amitié. Ils en gardèrent le secret le plus longtemps possible et, finalement, Anthe avait disparu du jour au lendemain sans lui en toucher un mot, le laissant croire qu'il avait été achevé pour un crime qu'il n'avait pas commis. Pendant deux ans pourtant, le marin n'avait pas pu s'empêcher de penser à lui puisque les corps qu'il embrassait ne correspondaient pas à celui qu'il espérait.
« Amarrage ! » se mit on à hurler, sur le pont, agitant les matelots qui avaient pour certains, hâte de poser pied à terre et pour d'autre, la terrible envie de retourner en mer. L'esprit ailleurs, Acanthe s'imagine qu'à nouveau personne ne l'attendra dans le port et sait qu'il ne restera pas très longtemps dehors. Aidant l'équipage à préparer la cargaison qui sera livrée aujourd'hui à de nombreux marchands, il a éteint tout espoir dans son cœur. A vrai dire, le doute s'est immiscé dans son esprit depuis des semaines alors qu'il cherche à se créer une nouvelle identité pour retourner vivre bientôt sur terre. Maintenant qu'il est loin de cet amant dont il a tant rêvé, il souhaite assurer un avenir à sa future descendance, qu'il partagera à jamais avec son âme sœur.
Le dernier soubresaut du bateau lorsque les planches sont tirés pour faire glisser les marchandises sur le port réveille légèrement l'Illyrien, qui s'empresse d'aider ses camarades, retenant comme il peut l'immense chapeau qui, sur sa tête, menace de s'envoler. Pourtant, son regard s'arrête sur les silhouettes patientes et il le remarque, Lazar, l'homme de tous ses désirs. Déglutissant, Anthe fait plusieurs allés retours les bras chargés de marchandise jusqu'à ce que tout soit enfin posé sur les dalles de pierre, avant de venir auprès du brun. Il est à la fois nerveux de le retrouver en se remémorant cette dernière après-midi passée ensemble à danser, et terriblement désireux de se jeter dans ses bras bien contenue. Il retient pourtant son corps, raide comme un piquet, la poitrine se gonflant discrètement de joie. « J'ai vu ton nom sur une caisse de marchandise ou deux. Besoin de mains pour les emporter ? » demande t-il car, même si ce n'est pas son travail d'acheminer les caisses des marchands, il espère avoir l'occasion de passer un peu de temps avec lui, loin de la foule, où il pourrait au moins avoir une infime chance de l'étreindre, enfin, regrettant de s'être à nouveau enfui sans crier gare.
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Lojzo
Dim 25 Déc - 22:07
Lazar Kozlov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Leur regard se croisent, juste une seconde, mais ça suffit à embraser Lazar tout entier. Il a chaud, très chaud. Il s'avance, un peu, incapable de rester sur place, d'être patient. Il veut toucher son bras, sa nuque, lui attraper les lèvres. Il soupire. Ils se sont cachés pendant des années, ils peuvent bien faire durer le suspens encore quelques minutes, parce que c'est bien de ça qu'il s'agit : de suspens. Lazar ne sait pas à quelle sauce il va être manger, ni lui quelles émotions risquent de le traverser. La colère, la peine, la passion, la peur et l'amour le font vibrer régulièrement quand Acanthe se rapproche.
Quand ils se font enfin face, voilà que le marin reste droit, fier, mais dans ses yeux, une lueur que le Fae nocturne connait bien brille. Ah, ça s'annonce plutôt positif dans le sens que le jeune négociateur aime bien. Il lève un sourcil, sûr de son effet. « J'ai en effet besoin de tes mains » souffle-t-il, séducteur, « pour emmener ces cargaisons chez moi. » Il sourit, il meurt d'envie de ramener Lazar dans sa cour, de lui montrer la joie de vivre des nocturnes et des supers fêtes auxquelles ils pourraient s'incruster, mais évidemment, ça n'arrivera jamais. « Mais, je vais me contenter de toi jusqu'à l'hôtel » annonce-t-il, soudain plus sérieux. Il relève les yeux pour croiser le regard d'Acanthe et tenter d'y lire des réponses. « Pourquoi t'es encore parti sans rien dire ? » C'est direct, il n'y va pas par quatre chemins, c'est toujours pareil, Lazar préfère commencer par mettre les pieds dans le plat, plutôt que de tourner autour du pot et de songer toute la soirée à cette question. Acanthe est parti, encore une fois, et son coeur n'est pas sûr de parvenir à résister, un jour, il finira par lâcher complètement. Malgré son arrogance et son égocentrisme, Lazar aime profondément et se donne tout entier à ceux qu'il juge le mérité. Pourtant, Acanthe devrait faire partie des ces gens qui ne le mérite pas, malgré tout, Lazar continue à courir vers lui, incapable de ne pas l'aimer.
Il se gratte l'arrière du crâne. « Enfin j'imagine que t'as pas envie d'en parler, on peut faire comme si de rien n'était. » Mensonges, mais il s'en veut d'avoir alourdit l'atmosphère, une fois de plus. Il est inconstant Lazar, incapable de rester sur ses positions pour obtenir ce qu'il veut : des réponses ou un baiser. Les deux désirs de battent en lui avec force et Lazar risque d'y succomber.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Un léger tremblement fait bouger les lèvres d'Anthe dont la confiance en lui s'est soudain ébranlée. Quand Lazar parle de chez lui, il se doute bien qu'il s'agit de sa cour où le marin rêve d'y poser les pieds à nouveau. Seulement, il leur faudra encore un peu de temps, et peut-être même qu'il n'y retournera plus jamais. Un autre destin s'est présenté à lui et il n'a pas le choix que de le vivre car étrangement, il est son seul espoir de se refaire un nom sur Terre et de quitter enfin la vie maritime. « L'hôtel sera plus raisonnable pour aujourd'hui. » Même s'il sait, au fond, que ce serait une grossière erreur car ils se laisseraient encore aller à leur danse favorite, rompant à nouveau chacune de leurs résolutions.
Et puis, la question tombe comme un couperet et lui arrache le moindre souffle. Nerveux, Acanthe s'humecte les lèvres en jetant un coup d'œil autour de lui. Son esprit est soudain emprunt d'une drôle de confusion car il ne veut plus mentir, c'est complètement ridicule, Lazar le verra et après les années qu'il a passé à fuir et à mentir, il ne ferait que ruiner leur relation, même si ça arrivera, il en est certain. Enfonçant son chapeau un peu plus sur son crâne, il déglutit. « Arrête. » marmonne t-il, trop mal à l'aise en l'instant présent. Dire que quelques secondes auparavant, il avait envie de se jeter dans ses bras et désormais il ne souhaitait que de plonger dans l'eau. « Je ne peux pas m'excuser pour ça, pas cette fois. Viens. Où est l'hôtel ? » demande t-il pour couper court et s'éloigner le plus possible du navire.
Pas après pas, il attend d'avoir quitté le port pour sortir un papier officiel de sa poche. Il le déplie puis le tend à Lazar en ralentissant le pas. « Ce sont mes papiers officiels. Je suis Thane Orimaer. Mais je ne porterais bientôt plus ce nom et l'abandonnerait pour porter celui de ma future épouse. » prononcer ces mots à toute voix lui font réaliser ) quel point ça fait du bien, de se faire enfin un nom et d'avoir une raison d'être à la Cour du Printemps, sans ne plus rien craindre de l'avenir. Cessant de marcher, il se tourne vers son amant, le cœur étrangement plus léger. « Je me suis enfui grâce à toi, et tu m'as sauvé la vie. J'attendais que mes papiers me soient livrés pour revenir. Mais j'ai eu des complications sur le trajet. » répond t-il en toute honnêteté alors que ses yeux cernés se baissent vers le sol tellement il a honte d'en dire plus. Posant sa main sur le bras du brun, il secoue doucement la tête puis retire enfin son chapeau. Ses cheveux désormais plus long lui tombent sur les épaules et il sourit sereinement. « J'ai eu envie de faire tout ça pour toi. » se confie-t-il à cœur ouvert, se rappelant des mots qu'ils s'étaient dit lors de cette après-midi à l'auberge, et qui étaient désormais gravés en lui à jamais.
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Lojzo
Lun 26 Déc - 16:44
Lazar Kozlov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
L'ambiance électrique de leurs corps qui se rapprochent vire au vinaigre. Lazar le savait, c'est de sa faute, mais ça reste toujours douloureux. Il a tout confié de sa vie à Acanthe, dans les moindres détails sans rien lui cacher, mais lui, l'Illyrien, reste secret. Il tait beaucoup plus qu'il n'ose dire, il emprunte des chemins cachés pour ne dévoiler qu'une partie de la vérité et plus Lazar s'accroche, plus Acanthe le fuit. Il devrait rester en retrait, cesser de parler et d'attendre plus que ce que l'Illyrien peut lui offrir, mais il en est incapable.
« Par-là, viens. » Il ne dit rien de plus, il arrête comme il lui a demandé, bon petit Fae, il déteste ça.
Dans la rue, ils sont à peine éloignés du navire qu'Acanthe se remet à parler. Chacun des mots de l'Illyrien qui frappe le ventre avec une nouvelle force. L'ascenseur émotionnel est très dur, nouveau papier, puis mariage ? Est-ce faux ou vrai ? Il ne sait jamais quoi croire face à cet amant si... il inspire, il n'est pas là pour demander des comptes en réalité, il aurait dû juste se taire et savourer l'instant présent, maintenant qu'il se justifie, c'est encore pire.
Et puis, son coeur se remet à battre plus vite, son espoir grandit en lui et la main d'Acanthe sur son bras le gagne à sa cause. Lazar regarde à droite, à gauche puis pose ses lèvres sur celles d'Acanthe. Il ne pouvait pas attendre plus longtemps. Ils sont pratiquement seuls ici, et tout le monde se fiche d'eux. Ils ne doivent rien à personne. « Je me fais avoir à chaque fois » dit-il avec un léger sourire. L'espace entre les deux est froid, vide, mais avant de coller leur corps l'un contre l'autre, il faut déposer ces fichues oeuvres d'art. Lazar se force à songer à Hestia pour se remettre les idées en place. « Va falloir que tu m'en dises plus, au sujet de cette épouse » il n'est pas jaloux, il est heureux, taquin, « mais que tu aies eu envie de revenir, me suffit, pour l'instant. » Son coeur bondit dans sa poitrine, ce ne sont que des mots, mais exprimés à voix haute et vrais. Acanthe n'est pas cajoleur sans raison, il n'invente pas des compliments s'il ne le pense pas, au contraire, s'il se tait, il faut se poser des questions.
« Allez on décharge et je te paie une bière. » Il veut effacer le temps précédent, oublié qu'il lui a sauvé la vie parce que ça ne mérite pas une récompense, il ne l'a pas fait dans ce sens-là, il l'a fait parce que c'était la seule chose logique qu'il pouvait faire. « Et tu me raconteras tout. » Parce qu'il veut être au courant des détails, de ceux qui l'ont aidé, il se débrouillera pour l'embaucher s'il le faut, Anthe est bien sympa, mais il sent le kraken, peut être que Thane sentira la peinture maintenant ?
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Il deviendrait presque fou à voir Lazar scruter si soudainement les environs avant de l'embrasser. Un baiser simple, comme s'embrasseraient un couple qui se retrouve après leur journée de travail. C'est bête mais ce simple baiser, aussi court soit-il, remettait beaucoup d'espoir dans son cœur et la Mère sait combien il en a besoin en ce moment. Pour l'instant, tout se passe pour le mieux et le Fae de la nuit est encore heureux, mais l'Illyrien sait qu'il risque de lui briser le moral tout à l'heure. Cette histoire d'épouse est à vrai dire à moitié fausse, puisqu'il y songe réellement, à se marier avec Parisa. Pas pour eux, mais pour cet enfant qui a besoin d'un avenir devant eux. « Tu es toujours aussi impatient. » commente le marin en reprenant leur chemin.
Ravi en imaginant le goût de la bière contre son palais, il accélère le pas malgré lui. Malgré qu'ils aient les bras chargés, Acanthe ne cille pas une seconde comme il l'aurait fait quelques années auparavant. Il s'était musclé pour travailler mieux sur le Typhon, surtout pour se préparer en cas d'attaques de pilleurs et de pirates. Fourrant les papiers dans sa poche à nouveau, il n'a plus peur de faire face à tous ceux qui les entourent. Il a enfin le droit d'exister, même si légalement, sa nouvelle d'identité n'est pas censée exister. « Je te raconterais. Mais beaucoup de passages ne te feront pas plaisir. » Il préfère l'avertir, bien qu'ils sachent tous les deux que c'est évident. Les dernières semaines ont été éprouvantes pour le Printanier, et il sait que la moindre erreur pourrait le vendre à la Garde.
Finalement, ils arrivent plutôt rapidement à l'hôtel que Lazar leur a indiqué. Tout en le suivant pour mettre les œuvres d'art à l'abri, Anthe, désormais Thane aux yeux de cette Cour, observe les rues empruntés à la recherche du moindre signe suspect. Pourtant, il n'y a rien ni personne autour d'eux, et peu importe qu'ils marchent côte à côte, chacun a toujours vécu sa vie sans leur lancer un seul regard. « Donc cette fois, tu as eu les moyens pour quelque chose de mieux qu'une auberge ? » commente le blond alors qu'ils entrent dans la taverne de l'établissement pour aller s'installer. « Bon, tu me la paies cette bière ? J'ai hâte d'aller tester le lit. » ajoute t-il en prenant place, se permettant de lancer un clin d'œil à Lazar. Il appréciait de vivre cet instant, c'était comme s'ils vivaient enfin normalement pour la première fois depuis leur rencontre. Pas de mensonges, et un rendez-vous comme un couple normal en aurait eu un, et ce, même s'il n'est pas sûr qu'ils sauront en former un à l'avenir.
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Lojzo
Mer 28 Déc - 18:47
Lazar Kozlov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Lazar relève un sourcil devant la remarque d'Acanthe, il lui offre un sourire séducteur, empreint d'une certaine tendresse. Il aurait voulu cacher ce sentiment de ses yeux, mais il est incapable de ne pas la dévoiler, il a trop attendu auprès d'Acanthe, depuis des mois, des années, qu'il est incapable de faire semblant que ça ne le touche plus. Lazar est touché, en plein coeur, par une flèche du dieu de l'amour, alors pourquoi devrait-il mentir sur ses véritable sentiments ? « Et explique-moi pourquoi diable devrais-je être patient ? » Son sourcil relevé et son visage encore très proche de celui de l'Illyrien, Lazar n'est pas loin de perdre pied dans la pureté des pupilles de son amant.
La marche reprend, pourtant, en direction de l'hôtel. Mais ses nouveaux mots ne lui font pas plaisir, malgré tout, il essaie de ne pas faire transparaître ses émotions, celles-là, il les garde pour lui. L'amour, ok, la peine et le doute, non. Il ne veut pas douter d'Acanthe, mais ce dernier ne parle jamais pour ne rien dire et s'il lui annonce ça... c'est qu'il espère adoucir les nouvelles plus tard. Il sourit. « J'encaisserai va. » lâche-t-il doucement, comme si ce n'était rien, comme si tout ira bien, comme s'il allait être heureux, quelle que soit la chose qu'Acanthe ait prévu de lui avouer. Il fera face, comme toujours, pas le choix.
« Haha, oui à Elysium on m'a payé la chambre, j'ai eu de la chance. » C'était un coup de bol, certes, mais il n'avait pas dit non. Il avait profité de tout ce qu'on pouvait lui offrir, Lazar avait du tout apprendre sur le tas et n'avait aucune personne bienveillante qui veillait sur lui, donc si on lui offrait un cadeau, jamais il ne cracherait dessus ! « Haha, toujours aussi pressé dis-donc, et après on parle de moi ? » Bon sang, que la tension était remontée, l'impatience se lisait dans le regard des deux, mais l'un comme l'autre faisait semblant de rien. Ils s'approchent des tables et Lazar fait signe pour récupérer des bière en échange de quelques pièces cuivrées. Attablés, au calme dans un coin de la pièce bruyante, Lazar se penche vers Acanthe, tenant ses doigts bien serrés sur les bords de la pinte, préférant transmettre ses émotions par son regard que par un toucher indélicat dans cette taverne. Il prend son mal en patience et, après une gorgée, il lance. « Ne m'épargne rien, je t'écoute. » Il n'est pas prêt, c'est faux, mais au point où il en est...
L'alcool ne lui est pas encore monté à la tête, il aurait dû commencer par lancer un sujet plus simple, comme la météo ou le voyage en mer. Il regrette, c'est trop tard il n'y a plus qu'à se prendre la vague en pleine figure.
J'ai 30 ans et je vis à Elysium dans Evanor. Dans la vie, je suis marin et je m'en sors pas vraiment bien, puisque je suis un criminel aux yeux des miens. Sinon, grâce à ma malchance, je suis lié par mon âme à Parisa et je le vis plutôt mal, étant trop volage et ayant l'esprit trop libre pour avoir envie de m'impliquer, d'autant que mon cœur bat aussi pour Lazar, ce captivant Fae de la Nuit. av (c) harleystuff
Peut-être que bientôt, lui aussi pourrait financer une chambre pour Lazar. Seulement, le travail ne lui tomberait pas sur les bras comme ça, et il lui faudrait aussi trouver une maison où s'installer. Il commençait déjà à mettre des pourboires de côté, mais il n'avait même pas encore de quoi se tenir au chaud pour aller travailler, alors autant rester sur le Typhon. « Tu es né sous la bonne étoile. » commente t-il face à la chance que lui-même n'a pas eue. Sourire aux lèvres, il change aussitôt d'avis, pensant qu'au moins, la chance lui avait sourit en le faisant rencontrer le Fae de la Nuit. Lui et ses oreilles pointues qu'il rêvait d'embrasser, et ce sourire narquois, sans parler de ce regard à s'en damner. « J'étais un homme patient, avant de te rencontrer. » soupire-t-il, alors que la conversation change brutalement de sujet.
D'abord muet, Acanthe plonge son retour dans sa propre pinte de bière arrivée à table. Il vient y trembler le bord de ses lèvres, laissant un peu de mousse sur sa moustache qu'il vient retirer du revers de la main. La mâchoire crispée, il craint d'encore tout ruiner à cause de ses révélations. Pour se réconforter, et assurer Lazar, l'Illyrien vient doucement poser ses doigts sur sa main, redressant enfin le menton pour le regarder. Il avait été prêt à tout pour le retrouver, et pour passer le reste de sa vie auprès de lui. Il était prêt à sacrifier le Typhon pour lui. Cette idée valait elle encore la peine ? « Tu sais que mes papiers sont... Falsifiés, hein ? » il se râcle la gorge en jetant un coup d'œil inquiet autour d'eux. « Je venais les récupérer. Je voulais... Je voulais courir te voir, après. » Rien que de repenser à ce jour où tout a basculé, ses poils se hérissent sur ses bras. Ses doigts, eux, viennent s'accrocher à ceux de son amant alors que son cœur se serre. « Je ne m'y attendais pas mais... Parisa m'a retrouvé. »
Le visage de son âme sœur se matérialise si clairement dans son esprit à l'évocation de son nom qu'il en retire sa main de celle du Fae, pour venir s'emparer lourdement de sa pinte de bière. Alors qu'il en siffle quelques gorgées, Acanthe essaie de chasser le moindre souvenir de sa peau sur la sienne, aussi divine que lorsqu'il est avec Lazar. Depuis qu'il l'a vu elle, ça le rend fou, car ses sentiments sont sens dessus dessous. Il aime Lazar avant tout, mais elle est venue tout chambouler. Tout ça à cause de la Mère, qui n'écoute pas les désirs de chacun de ses enfants. « Elle est enceinte, Lazar. Elle attend un enfant, à cause de moi et... je ne sais pas ce que je dois faire. J'ai passé des semaines à réfléchir, et je ne sais pas. Je n'étais pas prêt pour ça. Je lui avais promis de rester loin, de l'oublier, mais la Mère a fait en sorte que ce ne soit pas le cas. » Des larmes brouillent sa vue et il ne s'est jamais senti aussi démuni qu'aujourd'hui. La colère abîme son cœur depuis des semaines, car il est tiraillé entre la vie qu'il doit mener et celle qu'il veut mener. Un soupir s'échappe de ses lèvres tandis que son regard se plonge dans celui du Fae. Tout commençait à devenir si simple, et tout volait à nouveau en éclat.
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Lojzo
Sam 31 Déc - 13:04
Lazar Kozlov
J'ai 50 ans, mais j'ai l'air d'en avoir 25. Je vis à la cour de la Nuit, dans Evanor. Dans la vie, je suis négociant en ar et je m'en sors mal à cause de la compétition avec ma soeur, mais je vais tout donner pour la vaincre. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai découvert mon âme-soeur, Hayat, mais notre histoire est impossible car elle me rejette sans cesse. Et au fond de moi, je sais que la seule personne au monde que je peux aimer avec autant d'intensité est Acanthe mais tout se met en travers de notre route, chaque jour. richard harmon (c) chataigna
Un sourire énorme s'étire sur ses lèvres. Il a envie d'être heureux, Lazar, envie qu'on sache combien il a de la chance, maintenant. Il n'a jamais souffert comme Acanthe, mais à cause de ça, il juge que certains moments de sa vie ont été réellement durs. La barre se mets à différents endroits suivant les vies de chacun, or, aujourd'hui, Lazar se sait invincible et chanceux. La guerre qu'il mène contre sa soeur va bientôt atteindre des nouveaux sommets - dans son intérêt - et il ne compte pas cesser de se battre avant de l'avoir écrasé, il a retrouvé Acanthe et ça semble partir sur une bonne voix, Hayat ... il ne veut pas y songer, ce n'est ni le lieu, ni le moment, mais ça semble irrévocablement terminé ce qui est plutôt bien pour lui. « Les étoiles de la cour de la nuit sont les plus belles, après tout. » lâche-t-il, un brin séducteur et lourd. Il l'a déjà dit à Acanthe qu'il veut l'y emmener, mais il ne peut s'empêcher d'être fier de sa cour d'origine, celle à qui il dédie sa vie. Il rit aux mots de son amants. « Je rêve de voir ça, tiens donc. » Acanthe, patient ? Il l'est sûrement plus que lui, mais dans le feu de leurs actions, Acanthe est entrepreneur, actifs, brûlant et passionné, la patience n'y a pas sa place. Le sourire en coin qui s'affiche sur son visage est on ne peut plus clair.
Assis sur les bans de la taverne, Lazar croit qu'il est prêt à tout entendre, mais le fait qu'il sente la main chaude de l'Illyrien sur la sienne, qu'il prenne des pincettes et commence d'une petite voix n'augure rien de bon. Le nom arrive bien vite, bien trop tôt. Parisa. La seule fille dont il ne sera jamais que jaloux. Il la déteste, parce qu'il connait les effets d'une âme-soeur sur le coeur de l'enchaîné. Parisa, qu'a-t-elle fait encore ? Mille scénario traversent ses pensées mais le véritable est encore pire. D'un geste brusque, il retire ses doigts de la tendre caresse de ceux d'Acanthe. Son coeur bat à tout rompre, il déteste. Il ne peut pas accepter ça. Il refuse. Puis il songe qu'il a aussi pris d'énormes risques avec Hayat, que ce serait un terrible coup de malchance, mais que dans son cas à lui, c'est possible aussi. Son visage, pourtant habitué à masquer ses émotions, reflète sa douleur. Les larmes qui coulent sur le visage d'Acanthe finissent par le faire réagir. Lui aussi est perdu. « Je peux pas » souffle-t-il. « J'ai perdu ma mère pour une histoire d'âme-soeur, tu le savais ? Elle s'est enfuit, m'a tourné le dos, causant ma première trahison. »La première, car la seconde, c'était toi. Il sait qu'il n'a jamais dit cela à Acanthe, qu'il n'en a jamais parlé à personne, sans cacher l'histoire, juste en ayant l'air de dire que ça ne l'atteignait pas, qu'il n'avait pas besoin d'en parler. Par la Mère, que c'était faux. « Je me suis juré de ne jamais faire ça à mes propres enfants. C'est pour cette raison que je n'en ai jamais voulu et que je n'en aurais sûrement jamais. » Une grimace déforme ses traits, il veut vivre pour lui même, ne pas offrir ses gênes pour n'avoir personne à décevoir. Personne, sauf lui-même. « Je ne peux pas jouer dans l'équation, Acanthe, je ne peux pas faire ça à cet enfant, qui va déjà souffrir. » Parce que Parisa n'est pas une Illyrienne non ? Il soupire. Il s'éloigne un peu sur le siège, pour mettre une distance entre les deux. « Je » Il s'arrête, comment exprimer ? Comment pourrait-il imposer son choix à Acanthe alors que ce dernier est incapable de choisir ? « Je ne peux pas prendre cette place, si elle t'a retrouvé, c'est qu'elle voulait de toi dans sa vie. Moi je vais en sortir. » Son corps se met à trembler. Il est incapable de vivre sans lui, ses yeux sont mouillés, remplis de larmes. Ils parlaient d'essayer leur lit plus tôt, et voilà que c'est Lazar qui s'éloigne, cette fois-ci ?