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LE TEMPS D'UN RP

La vie, c'est parfois avoir le souffle coupé. feat Caleb

Charly
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Charly
Mer 28 Sep - 19:05

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -peut être que tu ne me lâchera jamais… peut être que je ne serais jamais prête. » c’était une éventualité. Étrangement l’idée ne lui déplaisait pas. « -c’est attendrissant… de voir combien tu sous estimes l'aide et le soutien que tu m'apportes. » elle lui avait pourtant déjà dit qu'en sa présence elle avait cette sensation de mieux respirer. « -tu crois ? Tu penses vraiment que j’ai la faculté de parler de moi si ouvertement à n’importe quel homme ? On a encore du boulot de ce côté-là. Crois moi. » elle lui sourit. « -je sais, c’était une façon de parler pour te dire que tu risques pas de te débarrasser de moi trop vite. » elle avait bien compris qu’elle ne faisait pas partie de ses journées de travail.

« -elle n’arrive pas enfin plus à comprendre l’impact que le départ de Jeffrey a eu sur moi, sur ma vie. Elle voudrait que j’aille de l’avant. Rapidement. Trop Rapidement peut être. Avec Franky c’est différent. Elle est dans l’écoute pas dans le jugement. C’est agréable et reposant. Elle ne me force pas tout le temps à sortir, rencontrer du monde… elle me… elle me comprends mieux. » Judy savait que Caleb et Franky allaient s’apprécier. Elle avait ce truc familier qui poussait les gens à l’aimer facilement.

« -rah non.. » marmonna Judy en entendant la réponse de Caleb. « -excuses moi. » elle était vraiment douée pour ça. C’était nul. « -je… je sais pas te dire comment j’aurais réagi si tu avais écrit. J’en… j’en sais rien en fait. » elle avait eu envie de ce message, mais suivant ce qu’il contenait ou le moment où il serait arrivé. « -ça c’est des conneries. » souffla la jeune femme au sujet de sa position de bras droit de cupidon. T’as seulement peur de t’attacher. » elle avait aussi le droit d’exprimer son avis. « -non, c’est vrai tu as raison, je ne suis pas comme elle. Moi j’ai la chance de connaître le vrai Caleb et de coucher avec quand même. » elle lui sourit, taquine, ne souhaitant pas que le sujet devienne trop lourd. Elle n’était pas encore parti de tout manière. « -d’accord… » souffla Judy sans vraiment être convaincu au fond d’elle-même.

« -ok ok alors va pour jouer les cobaye ! » S’amusa la jeune femme en tentant de ne pas trop laisser voir son petit stress. Judy se permis de faire une mise au point. Ça n’allait pas, ça n’était pas hyper agréable alors autant le dire plutôt que de subir. Mais Caleb évoqua son corps et cela mis fin à la détente de la jolie rousse. Elle lui exprima ce qu’elle ressentait lorsqu’il disait ce genre de choses. Elle n’aimait pas. Un léger froncement de sourcils lorsqu’il se leva. Puis elle le suivit sans rien dire. Une fois devant le miroir, forcément elle se cacha de nouveau. Elle le regarda par l’intermédiaire du miroir, restant figée devant son reflet. Son corps s’accéléra à mesure que Caleb parlait. Elle avait la sensation qu’il parlait d’un bien précieux, d’une sorte de trésor à chérir. Elle finit par baisser les yeux, juste après qu’il ait prononcé le mot amour. « -penses le seulement alors s’il te plait… » souffla Judy avant de se tourner pour lui faire face. Elle cligna des paupières lorsqu’il posa son doigt sur son nez. Puis elle bougea la tête de gauche à droite et souffla : « -tu ne vas nulle pas. » Elle n’avait pas l’intention de prendre de la distance. Il lui fallait un peu de temps pour assimiler ces paroles, quelles infusent en elle avant de s’imprégner. Avec lenteur, elle caressa la joue de Caleb du bout des doigts. Jamais personne ne lui avait parlé de son corps de cette façon. C’était troublant. Judy décida d’approcher son visage, toujours avec cette sorte de prudence, de lenteur dans ses gestes. Elle l’embrassa, avec douceur, puis avec un peu plus d’envie. Son corps se pressa contre celui de Caleb, et au bout d’un minute ou deux, elle osa laisser glisser sa main jusqu’à son boxer, passant entre le tissu et la peau. Là elle se saisi de son membre tendu, toujours avec cette même lenteur dans les gestes, embrasant son cou. « -guides moi… » lui souffla-t-elle d’une voix pleine de désir. Oui, elle en avait envie. Envie de lui, mais aussi d’apprendre à lui faire du bien. De voir ce qui était capable de lui faire perde pieds. Elle dirait stop si elle n’était pas prête à tout faire.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 28 Sep - 19:08

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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En entendant les mors de Judy, il se mit à imaginer un avenir avec cette dernière à ses côtés et … et ça lui plaisait. Étrangement, il aimait l’idée qu’elle reste à ses côtés et ça le faisait paniquer. Tout simplement parce qu’il n’avait eu cette envie-là avec quiconque… Mais c’était peut-être dû au fait qu’ils étaient un peu plus proche depuis quelques jours. Ça allait sûrement disparaître au moment où elle rencontrerait un autre homme, qui saurait la rendre heureuse. Oui, c’était momentané. Il sourit alors avec douceur, répondant simplement « Alors je resterais à tes côtés, comme Jiminy Cricket ». Comme son ami. Il la regarda ensuite, timidement, surpris de voir ce qu’il pouvait lui apporter au quotidien « Je ne pensais pas que c’était aussi important ce que je t'apportais ». Puis se mit à rire « On va travailler dessus, et puis t’y y parviendras avec l’homme qui te correspondra ». Oui, il fallait seulement qu’elle rencontre le bon, celui capable de l’écouter, de la soutenir et de l’encourager au quotidien « Oh ! » Rétorqua-t-il ensuite en se rendant compte qu’il n’avait pas compris le sous-entendu immédiatement « Ça me va ! Je suis content que tu restes encore un peu avec moi ». Il le lui avait dit. Il aimait passer du temps en sa compagnie. Il lui donnait l’impression de mieux respirer, mais elle avait aussi un effet bénéfique sur lui, sur sa personne. Il aimait sa compagnie.

Un sourire se glissa sur les lèvres de Caleb quand Judy évoqua sa relation avec Frankie et en quoi elle différait de celle avec Amelia. La professeure de sport était plus à l’écoute et plus compréhensive avec la jeune femme « Je suis sûr qu’on pourrait bien s’entendre avec Frankie ». Ils percevaient les choses apparemment de la même manière concernant Judy. Ils avaient la même conception de l’amitié même si, en écoutant la jolie rousse, Caleb eut l’impression qu’elle sous-estimait les sentiments amicaux qu’il avait pour elle « Ce n’est rien. Ne t’excuse pas » lui demanda-t-il avec douceur avant de poursuivre la conversation, évoquant les nombreux messages qu’il avait effacé par crainte de nuire davantage à leur relation « Le principal, c’est que l’on se soit réconcilié », et cela, peu importe la manière de le faire. Peut-être que ça devait se passer ainsi entre eux. Qu’il fallait cette nuit. Puis ils se mirent à parler de la possibilité qu’il tombe amoureux. Pour lui, c’était inenvisageable. L’amour, il le laissait aux autres. Mais pour Judy, c’était seulement parce qu’il avait peur. Il la regarda et la première pensée fut qu’il n’était plus vraiment certain d’avoir peur de s’attacher quand il était avec elle… Il fit taire cette petite voix pour lui répondre « Peut-être bien… Je ne sais pas. Je sais juste que je ne pense pas être fait pour ça. La relation à deux, l’amour ». Oui, il préférait se dire qu’il était insensible aux flèches de Cupidon… Il le devait . Le penser. Puis le sujet en entraîna un autre et sourit timidement « La preuve que tu es importante pour moi » et qu’il ne comptait pas l’oublier aussi facilement qu’elle pouvait le penser.

Ce ne fut plus lui qui se montra timide, mal à l’aise soudainement, mais bel et bien Judy alors qu’elle se retrouvait presque nue devant le miroir de sa chambre, lui derrière elle à parler de son corps. Il la trouvait belle. Elle n’en croyait pas un mot. Elle ne voulait pas l’entendre. Elle voyait en ces mots, un mensonge. Il l’avait donc mis face à son reflet, et lui avait parlé. Il la trouvait belle. Il aimait son corps. Ses formes, ses courbes. Il aimait poser ses mains sur elle, il aimait découvrir ce corps qu'elle avait perdu l’habitude d’aimer. Il savait que son regard, en cet instant, parlait peut-être plus que ses mots. Puis elle se retourne vers lui. Il envisagea, à vœux haute, d’être jeté dehors, mais la réponse de Judy le soulagea et le fit sourire avec une timidité soudaine « OK… ». Son regard ancré dans le sien, il sentit son cœur battre un peu plus fort au moment où elle caressa sa joue, et lui rendit son baiser qui eut une saveur différente en cet instant. Il posa ses mains sur ses hanches , tout en approfondissant le baiser avant de sentir la main de Judy se glisser jusqu’à sa virilité tendue, et il fut surpris. Tout autant qu’il le fut en entendant sa demande « Je… Tu n’es pas obligée de faire ça… » même s’il en avait très envie et elle devait le sentir entre ses doigts. Il ferma les yeux au contact de ses lèvres sur sa peau. Il aurait aimé les sentir plus bas, mais il savait qu’il devait y aller étape par étape avec Judy « Attends » et retira son boxer, avant de placer à nouveau la main de la jolie rousse autour de sa virilité, et la guida alors qu’il la fixait avec intensité dans les yeux, puis posa son front contre le sien, soupirant de plaisir en prononçant son nom « Continue … » rétorqua-t-il telle une supplique.


Charly
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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -j’en ai vraiment pris conscience après le speed dating. » avoua Judy. Lorsqu’elle s’était retrouvé sans lui, à ressentir uniquement de la douleur en pensant à ces mots réalistes mais pourtant si difficile à entendre. Son sourire s’était envolé, son moral aussi. Elle s’était senti seule. Vraiment seule. Sans savoir par quel moyen il avait créé un besoin chez elle. Un besoin de sa présence pour la pousser en avant, la rassurer. Judy avait seulement sourit lorsqu’il avait évoqué une nouvelle fois l’homme qui lui correspondrait. Un jour peut-être… peut être pas. « -je suis peut être capable de le faire uniquement avec toi… » avait-elle alors soufflée sceptique. Elle balaya tout ça d’une main : « -on verra bien. » ils n’en étaient pas là. Et étrangement elle n’avait pas hâte. Pour le moment elle était si bien là, avec lui à danser dans son salon.

« -oh oui et ça me fait presque un peu peur d'avance ! » S’amusa Judy l’imaginant se liguer avec Franky. Contre elle ! « -oui je sais… tu as raison… » le principal c’était qu’ils se parlent à nouveau. « -oui et alors ? Je ne me pensais pas capable de coucher avec toi dans ma douche. Surtout de cette façon. Je ne pensais pas forcément aimer et finalement… » elle leva les yeux avec innocence. « -ce que je veux dire c’est que tu ne peux pas savoir si tu ne testes pas non ? peut-être que tu serais aussi doué qu’en cuisine… » à nouveau elle semait des graines…

Une fois dans la chambre, le massage ne dura pas très longtemps. Ils finirent en face du miroir, Caleb tentant de lui faire prendre conscience de la beauté de ses courbes. Les mots avaient un impact mais c’était surtout son regard qui troublait Judy. Elle lisait dans ses prunelles un réel désir pour sa personne, et une vraie sincérité. En lui faisant face, Judy prit conscience de son désir, là au creux de ses reins. Elle se décida à l’embrasser, avant de s’aventurer sur son anatomie. « -je sais… » lui souffla Judy avant d’ajouter à son oreille : « -mais j’en ai envie. » avant de l’embrasser à nouveau. Elle apprécia cependant qu’il lui dise cela. Elle ne se sentait pas obligé. Elle avait envie de sentir son envie, de lui donner du plaisir aussi. Doucement, ils reculèrent vers le lit. Elle s’y allongea à côté de lui, lui adressant un léger sourire avant de l’embrasser à nouveau, sa main montant et descendant sur son membre. Bientôt elle se décida à franchir une autre étape. Elle passa au-dessus de lui, et le guida entre ses cuisses. Judy sourit en se penchant pour l’embrasser. Presque fière d’elle, alors que pour lui, il ne devait rien avoir d’extraordinaire.



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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Leur dispute, l’éloignement qui en avait découlé avait fait comprendre à Judy tout ce que Caleb pouvait lui apporter au quotidien… Lui, il en prenait conscience en cet instant, alors qu’elle lui ouvrait les yeux sur ce qu’il était capable de lui donner pour qu’elle se sente mieux « Je n’ai pas envie qu’on se dispute à nouveau quand même » répliqua-t-il avec un soupçon d’humour alors que sa timidité se percevait sûrement de l’autre bout de la rue. Un jour, elle se sentirait sûrement ainsi avec un autre homme. Le bon. Mais Judy n’était pas particulièrement convaincue de cela, et Caleb resta un moment interdit, tout en continuant de danser dans son salon « Tu te penses assez résistante pour me supporter des années ? ». Et si ça arrivait ? Est-ce qu’il se voyait capable de construire une relation avec elle ?! Non… qu’il n’avait rien d’un prince charmant, même d’un prince tout court. Il avait même la couleur de peau que Prince par contre. Ça comptait ?! Non, il fallait le gendre idéal pour la jolie rousse et qui croyait en l’amour comme elle. Il saurait lui trouver et il la rendrait heureuse. Il accrocherait leur faire-part de mariage sur son mur, comme il l’avait fait avec ses précédents clients. Un sourire quand elle balaya tout cela d’un revers de main.

« Pourquoi ça ?! » demanda-t-il en riant presque. Comme si c’était mauvais présage qu’il s’entende bien avec Frankie. Après tout, c’était elle qui leur avait permis de se réconcilier et c’était tout ce qui comptait. Caleb fut moins à l’aise avec la suite de la conversation. Judy croyait vraiment en lui, en ce qu’il était capable d’aimer une femme et créer une belle relation. Lui non. L’argument dont elle usa ensuite le fit rire de bon cœur, et termina sa phrase pour elle avec une certaine sensualité dans la voix « Tu as aimé et tu rêves déjà à la prochaine fois » et se mit à rire de nouveau « Je me pensais plus doué au lit que derrière les fourneaux », puis baissa les yeux « Et si je n'en avais pas envie ? » Et releva les yeux sur elle. Oui, et s’il ne souhaitait pas s’aventurer sur ce terrain-là ?

Par contre, ce n’était pas le cas de Judy qui se plaisait à s’aventurer dans l’intimité. Il fut surpris de sentir sa main sur sa virilité tendue, et lui rendit son baiser avant de lui dire qu’elle n’y était pas obligée. Il frissonna en l’entendant murmurer à son oreille qu’elle avait envie de s’occuper de lui, de lui donner du plaisir. Il prit possession de ses lèvres avant de guider la main de Judy, puis savoura. Il se laissa conduire jusqu’au lit et soupira de plaisir contre ses lèvres alors qu’elle continuait de le caresser. Il aimait sentir ses mains autour de sa virilité, de se sentir à sa merci de la sorte, qu’elle s’occupe de lui de la sorte. Caleb rouvrir les yeux en la sentant bouger, et se mit à sourire en la voyant prendre les commandes. Une nouvelle étape de franchi. Elle n’était plus passive. Elle prenait les commandes de leurs ébats pour le plus grand plaisir du beau brun qui laissa échapper un gémissement en se sentant entrer en elle… sans parler de cette manière de le guider en elle… Il lui rendit son baiser avant de se reculer légèrement « Je suis tout à toi… » et embrassa son cou en remontant lentement ses mains sur ses cuisses puis sur ses hanches, faisant écho à ce qu’il lui avait dit peu de temps avant devant le miroir. Il la dévorait littéralement du regard en cet instant alors qu’elle le chevauchant, entièrement nue sur lui.



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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -moi non plus. » elle lui avait fait assez de mal comme ça. Maintenant ils étaient dans la phase : on se fait du bien. Autant mentalement que physiquement. « -je ne dis pas que j’aurais besoin de tes services pro pendant des années, je ne l’espère pas d’ailleurs. Mais… mais l’amitié qui se construit peu à peu, oui j’aimerais la garder. » aussi longtemps que possible. Dans l’esprit de Judy, tout était bien rangé. Elle ne s’imagina pas une seule seconde les questions qui troublaient l’esprit du bel homme à l’instant. Même si elles étaient légitime. Leur relation avait pris un tournant particulier. Cela pouvait peut être conduire à autre chose. Sauf que Caleb ne voulait pas de ça. Il évoqua de nouveau ce fait quelques minutes plus tard d’ailleurs. Judy se mis à rire. « -oui j’ai aimé. C’était… différent. » moins tendre, plus puissant peut être. Bref… « -il n’y a pas d’obligation. » souffla Judy avec un haussement d’épaules. S’il ne tenait vraiment pas à essayer une histoire sérieuse alors personne ne pourrait le forcer. « -mais il parait que des fois ça arrive quand on s’y attends pas. Avec quelqu’un qu’on avait sous les yeux et qu’on avait jamais vraiment vu. » un clin d’œil : « -c’est un ami qui m’a dit ça un jour. » c’était ce qu’il lui avait sorti à leur premier rendez-vous.

La suite de la soirée fut bien différente. Ce ne fut plus les pieds de Judy qui la faisait danser. Mais plutôt ses lèvres, sa langue, ainsi que ses doigts et son poignet. Les paroles tout comme le regard qu’il avait posé sur elle, avait fait naître en Judy une envie certaine. Une envie de lui, de son corps, de ses baisers. Assez vite elle décida de venir s’installer sur lui. Il l’avait évoqué. Le chevaucher… après tous ces histoires de coucherie, c’était pour qu’elle apprivoise d’autres horizons d'autres façon de faire. Judy ondula du bassin, imprimant un rythme de va et viens. Ses mains sur son torse, elle se redressa, encrant son regard dans le sien. Elle prit la main gauche de Caleb et la posa sur son sein, le souffle déjà court. Elle avait mal aux jambes… cela la fit sourire. Alors elle se laissa glisser sur le côté, sur le ventre « -prends le relais. J’ai besoin de mes jambes sans courbatures demain ! » Roh c’était aussi ça le sexe entre amis. Se dire les choses.



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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« J’aimerais également » répliqua-t-il à son tour en continuant de faire danser la jeune femme dans le salon. Son amitié lui était précieuse et Caleb désirait la garder aussi longtemps qu’il serait possible de la garder. Ce n’était pas une question de sexe, mais la femme dans son entièreté. Il aimait passer du temps avec la jolie rousse, il aimait danser avec elle dans le salon, l’accompagner à ses cours de danse, discuter des heures en se promenant dans les rues de Seattle. Tout le temps qu’il passait avec elle lui était précieux, et il espérait que leur collaboration terminée, l’homme de sa vie trouvé, Judy continuerait de lui accorder de son temps, comme par exemple en acceptant de l’accompagner à un cours de cuisine le lundi soir. Enfin, pour le moment, la question ne se posait pas. En réalité, au vu de la tournure que venait de prendre leur relation, Caleb avait quelques difficultés à imaginer Judy dans les bras d’un autre homme. Et pourtant, ça finirait par arriver. D’ici quelques semaines, quelques mois peut-être, elle ne ferait plus l’amour avec lui, mais avec celui qui lui était destiné et… ça ne lui plaisait pas vraiment. Ce n’était pas une question de sexe. Il avait autant de femmes qu’il pouvait désirer. Il n’avait qu’à sortir dans un bar pour ramener une femme chez lui. Avec Judy, c’était différent. Ils communiquaient, ils se parlaient, ils évoquaient ce qu’ils aimaient ou non. Un peu comme en cet instant alors que la jolie rousse évoquait leur partie de jambes en l’air sous la douche. Ça avait été différent. Plus fougueux, plus brutal, mais Judy avait aimé cela, ce qui fit sourire Caleb « Je suis content de l’apprendre », et c’était sincère. Il n’était pas contre l’idée de se réaventurer sous sa douche pour la faire sienne de la même manière, un de ces jours.

Par contre, quand il était sujet d’amour et de relation à deux, Caleb était bien entreprenant, bien moins enthousiaste également. Judy lui parlait d’amour, mais le beau brun n’était pas certain de vouloir aimer un jour. Il avait vu le désastre que ça pouvait être, la souffrance que ça pouvait engendrer, et ça ne le charmait pas vraiment « Je sais » répondit-il alors. La jeune femme restait tout de même convaincue que ça pouvait lui tomber dessus, et reprit les mots qu’il avait prononcé il y a quelques temps « Tu utilises mes armes contre moi ! » répliqua-t-il sur un ton taquin, puis reprit avec sérieux « Je ne sais même pas si j’arriverais à savoir si je suis amoureux. Je veux dire, je n’y connais rien en tout ça ». Il serait capable de confondre de l’affection avec de l’amour, et inversement. Il ne connaissait pas ce sentiment, ce qu’une personne pouvait éprouver en de telles circonstances. Raison de plus pour Caleb de ne pas tomber amoureux. Il ne saurait même pas le reconnaître.
Par contre, ce qu’il connaissait bien, c’était cette lueur de désir qui pouvait danser dans le regard d’une femme, et il aimait particulièrement la voir dans les yeux de Judy qui avait décidé de prendre les devants ce soir en le caressant, faisant monter le plaisir de manière crescendo, puis elle l’avait embrassé, et elle l’avait chevauché. C’était le terme qu’il avait employé quelques instants auparavant, et c’était ce qu’elle faisait actuellement. Judy avait décidé de mener la danse, ses mains sur son torse, en ondulant le bassin. Caleb était à sa merci, et obéissait à son amante, esquissant un sourire quand elle lui saisit la main pour la poser sur son sein qu’il caressa. Il se mit à rire doucement par la suite lorsque Judy se laissa glisser sur le ventre, le laissant poursuivre pour économiser son énergie pour son audition du lendemain. Il approcha ses lèvres de son oreille « Je m’occupe de toi » alors qu’il prenait place au-dessus d’elle. Il entra en elle, une de ses mains caressant sa cuisse et remontant tout le long jusqu’à sa hanche, sa tête près de la sienne, et ondula le bassin. Il se rappela qu’elle avait aimé la manière qu’il avait eu de la faire sienne sous la douche, et accentua donc les coups de reins, et finit par se redresser sur ses genoux, ses mains sur ses hanches, il la fit cambrer les reins vers lui, se montrant plus fougueux dans ses vas-et-viens « Redresse-toi » lui demanda-t-il, le souffle court, et vint embrasser son cou et laissa une de ses mains caresser sa poitrine alors que l’autre s’aventurait jusqu’à sa féminité, puis accéléra les coups de reins presque avec violence, et ce, jusqu’à atteindre l’orgasme qu’il exprima à voix haute, et se laissa retomber, à bout de souffle. Toujours en elle, il embrassa la peau moite de son amante et se mit à rire de bien-être, sa tête contre celle de Judy « Mon dieu… Judy… ».



Charly
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Charly
Mer 28 Sep - 21:12

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -heu… surtout ne dit pas ça en présence d'un vrai client… » s'amusa Judy. « -et bien renseigne toi sur ce que ça provoque d’être amoureux. Fais une étude, un sondage. Histoire de te renseigner. Comme ça si un jour ça te tombe dessus tu sauras. » c’était une idée comme une autre.
Cette conversation était déjà loin, lorsque Judy posa ses mains sur Caleb. Elle aima ses soupires et ses encouragements, et ce fut cela qui la décida à venir s'installer sur lui. A nouvelle cette merveilleuse sensation de le sentir entrer en elle, et ce plaisir qui montait peu à peu au rythme de ses va et vient. Un soupire lui échappa, puis elle déclara forfait, la laissant prendre la relève. Un frisson lorsqu’il chuchota à son oreille, avant de soulever légèrement le bassin pour le laisser la prendre à nouveau.
Il lui arracha un cri de plaisir en donnant un premier coup de rein plus violent, puis un second. Elle ne chercha pas à s’extraire, au contraire, cambra un peu plus les reins pour l’inviter à poursuivre. Judy suivit les instructions de Caleb et se redressa le dos contre son torse, laissant le plaisir l’envahir, poussant des petits cris à chaque coup de reins. Sa main se posa sur celle de Caleb à hauteur de sa hanche. Il lui ouvrait d’autres horizons sexuels qu’elle appréciait vraiment. Elle cria son plaisir quelques secondes après lui, sentant son ventre se contracter. Judy se laissant retomber sur le ventre, le souffle court. « -ouais… je sais… » souffla la jeune femme avant de rire. Elle était épuisée mais comblée. « -à t’entendre on dirait que c’était exceptionnel… » ajouta la jolie rousse qui savait pourtant que ça ne devait pas être le cas. Elle le laissa rouler sur le côté, et tourna la tête pour le regarder. Toujours sur le ventre, elle souriait. « -c’était… c’était super bon… » articula Judy qui avait du mal à reprendre son souffle. Elle n’avait pas la moindre idée de l’heure. « -tu dors ici ? » Demanda Judy qui s’imaginait une réponse forcément négative.




Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 28 Sep - 21:45

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Sans vraiment savoir quoi, ni comment, Caleb avait l’impression qu’au moment où les doigts de la jeune femme s’était glissé autour de sa virilité, que leurs rapports venaient d’évoluer d’un cran. Comme si une barrière était tombée en cet instant. Comme si Judy lui ouvrait la porte et la possibilité de lui faire découvrir le sexe autrement, à sa manière, sans crainte. Il le comprit davantage lorsqu’elle se laissa glisser sur le côté, sur le ventre, comme une invitation à la faire sienne à sa manière. Ce qu’il fit. Plus de tendresse dorénavant. Caleb montra à Judy qu’il pouvait être également un amant plus fougueux, presque violent, voire animal avec elle. Il aima l’entendre crier sous ses coups de reins, comme une invitation à poursuivre ainsi. Il aimait l’entendre prendre son plaisir à chaque vas-et-viens, et encore plus lorsqu’elle cria son plaisir peu de temps après lui. Il se laissa retomber sur elle, à bout de souffle, le cœur battant à tout rompt, la peau moite et plus que satisfait de ce qui venait de se passer entre eux. Il parvenait difficilement à renouer avec la réalité, encore sous l’effet de l’orgasme qu’elle lui avait donné. Il se mit à sourire en l’écoutant et il prononça ces trois petits mots qui trahissaient ce qu’il avait éprouvé et se laissa tomber sur le côté, s’allongeant sur le dos et la tête tournée vers elle « Ce genre de partie de jambes en l’air est assez rare pour qu’on utilise ce terme oui. Exceptionnel. Judy, tu as été… », et se mordit la lèvre inférieure comme si ça valait tous les mots auxquels il pensait en cet instant, et se tourna sur le côté pour lui faire face et sourit en l’écoutant complimenter leur partie de jambes en l’air. Il se pencha pour l’embrasser non sans encore quelques soupçons d’envie et se recula « Je suis certain qu’on peut encore mieux faire ». Après tout, ce n’était que le début. Ils n’avaient pas encore découvert tout ce qu’ils aimaient lorsqu’ils étaient ensemble, et qu’est-ce qui pouvait accentuer leur plaisir. Mais si ça se déroulait ainsi alors qu’il n’était qu’au début de ce nouveau tournant dans leur relation, il n’imaginait pas ce que ça pouvait devenir par la suite. Il se leva en entendant la question de la jolie rousse « Non, je vais rentrer » en se rhabilla tout en la regardant, nue dans les draps. Il ne se lassait pas de cette vue « On se donne rendez-vous demain devant chez toi ? » et précisa « Pour l’audition ». Il n’avait pas oublié.

Le lendemain, Caleb arriva pourtant en retard. Il était parvenu à retrouver le numéro de Franky dans son répertoire pour obtenir le lieu et l’heure de rendez-vous pour l’audition. Son taxi avait eu un violent accident qui avait nécessité l’intervention de la police et d’une ambulance. Il s’était fait ausculté à l’arrière de celle-ci, et principalement pour la petite plaie ouverte qu’il avait au sourcil. Lui, il n’avait fait que penser à Judy et à son audition qu’il allait rater. Il demanda donc à l’ambulancier de se dépêcher et se mit à courir dans les rues de Seattle pour rejoindre le studio de danse. Il arriva donc à l’audition essoufflé, ce qui lui valut des regards désapprobateurs des autres spectateurs, mais il s’en moquait. Il n’avait d’yeux que pour Judy qui commençait sa danse et resta là, à la fixer, tout en reprenant difficilement son souffle, et se mit à sourire devant sa grâce, son talent. Elle avait un don pour cet art et même si ça lui crevait le cœur de la savoir loin de lui pendant un an, il savait aussi que la rendrait heureuse d’y parvenir. Lorsque la musique s’estompa et que Judy s’arrêta de danser, Caleb se mit à frapper dans ses mains, mais s’arrêta devant, de nouveau, le regard désapprobateur des autres spectateurs. Il souffla alors un « Pardon… » et s’approcha de Judy lorsqu’elle vint à lui « Tu as été… Grandiose ! » et joignit ses mains, comme s’il priait « Je suis sincèrement désolé Judy. Je suis en retard. Terriblement en retard même » et désigna la porte d’entrée de la main « Mon taxi a eu un accident » et montra ensuite sa blessure près de l’œil « L’ambulancier a voulu s’assurer que je n’avais rien, pas de commotion cérébrale et moi, tout ce à quoi je pensais, c’était à toi et à ton audition. Je t’avais promis de venir t’encourager… » et se passa la main dans la nuque « Je sais comment me faire pardonner. Je peux t’inviter à manger un morceau au parc ? Un pique-nique. C’est moi qui cuisine » et lui sourit de toutes ses dents, en espérant qu’elle le pardonne et accepte son invitation.


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Charly
Jeu 29 Sep - 16:02

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Un jolie rire était sortie de la gorge de Judy. Une rire joyeux et fatiguée à la fois, presque ivre. Elle avait poussé gentiment Caleb en lançant : « -arrêtes ! Je vais rougir ! » il abusait sûrement du compliment parce que c’était elle. Et qu'il savait qu'il devait la rassurer. Mais cela fit tout de même plaisir à la jolie rousse. Il avait autant aimé quelle, ça se lisait sur son visage et s'entendait dans sa voix. Judy lui rendit son baiser sans bouger, souriante contre ses lèvres. « -rien que ça … » s’amusa-t-elle. Faire encore mieux. En même temps il y avait encore pas mal de choses qu’ils n’avaient pas exploré. Alors oui, finalement elle était d’accord, ils pouvaient sans doute faire encore meilleur. Elle le regarda se lever juste après sa question. Mais elle ne fit aucun commentaire. Elle savait qu’il ne resterait pas. Ça lui allait. « -oui on fait ça. Tu claques la porte en sortant s’il te plait. » non elle ne se leva pas pour le raccompagner. Trop épuisée elle s’endormie rapidement.

Le lendemain, elle avait attendu, attendu encore et encore… elle avait laissé un message. Je ne sais pas où tu es, mais je prends un taxi, si j’arrive en retard je serais recalée directement. Une fois sur place, elle prit le temps de s’échauffer, tout en réalisant que Caleb occupait ses pensées. Alors elle essaya de se concentrer le mieux possible. Lorsqu’on appela son nom, la belle rousse prit place sur la scène et se laissa emporter par la musique. Une fois la chorégraphie terminée, elle était plutôt satisfaite. Le souffle court elle leva les yeux pour voir qui applaudissait. En voyant son visage, son sourire, un sentiment de joie l’envahit. Il était venu.

Elle se rapprocha de lui, souriante, ouvrit la bouche pour le remercier mais n’en eut pas le temps. Le retard, un accident ? A nouveau elle voulut parler mais Caleb ne s’arrêtait pas. Une demande de pardon, une histoire de pique-nique. Lorsqu’il lui laissa enfin prendre la parole elle ne savait plus par quoi commencer. « -ok attends… » elle recula de trois pas et prit son élan. Elle lui sauta dans les bras : « -t’es venu ! Je suis super contente ! » Elle reposa les pieds au sol, se détachant légèrement de lui : « -merci, je ne sais pas si c’était grandiose mais j’ai aimé ce que j’ai donné sur scène. » elle réfléchis pour se rappeler la suite : « -c’est rien, c’est pas… attends un accident ? » Elle leva la main vers le visage de Caleb, vers son arcade : « -et ça va ? C’était pas grave si tu loupais l’audition. Du coup tu… attends tu as couru pour venir ? » N’importe quoi ! « -et non tu ne vas pas cuisiner, tu vas te reposer ! On prend un truc à emporter et on va s’allonger dans le parc si tu veux. Mais tu restes tranquille. Si tu avais des trucs important tu les annules. Repos aujourd’hui. » puis elle le regarda quelques secondes avant de souffler : « -viens là… » en passant ses bras autour de son cou. « -merci d’être venu… » c’était important pour elle. Elle était heureuse qu’il soit là, heureuse de le voir. « -et maintenant je vais gentiment te lâcher et reculer sinon… ça serait pas très sage… vu ton début de journée palpitant… » soudainement elle avait eu très envie de lui, que ses mains glissent ailleurs sur son corps. Alors oui, c’était plus sage de reculer.


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Manhattan Redlish
Jeu 29 Sep - 16:05

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Son taxi avait été percuté par un conducteur plus concentré par son téléphone que par le feu qui venait de passer au rouge. Par chance, les dégâts étaient principalement matériels, à l’exception d’un traumatisme psychologique pour le chauffeur, et une plaie à l’arcade de Caleb. Les ambulanciers avaient rapidement mis en garde l'entremetteur sur les symptômes d’un traumatisme crânien et avait laissé partir un Caleb pressé et peu conciliant. Ils s’étaient ensuite mis à courir dans les rues de Seattle pour rejoindre au plus vite le studio. Il ne voulait pas rater l’audition de Judy. Par chance, et grâce à un entraînement quotidien, le beau brun était arrivé dès le début de la prestation de la jeune femme et l’observa se mouvoir avec élégance devant les juges. Lorsqu’elle clôtura son audition, Caleb frappa dans ses mains avant d’être repris silencieusement par les autres spectateurs. Un regard à l’attention de la jolie rousse qui semblait heureuse de le voir et s’excusa aussitôt qu’elle fut à sa hauteur. Un froncement de sourcils lorsqu’elle lui demanda d’tendre. Oui, il avait beaucoup parlé. Trop parlé. Parlé trop vite aussi. Quand elle se recula, il s’inquiéta, mais se mit à rire doucement lorsqu’elle se rua dans ses bras. Il passa les bras autour d’elle « Je t’avais dis que je viendrais ». Et ce n’était pas un accident de pacotille qui allait l’en empêcher !

Il la laissa regarder sa plaie au sourcil et rétorqua « Oui. Rien de bien grave. Un abruti qui nous a foncé dedans. Plus de peurs que de mal ». En fait, il s’en moquait bien de cet accident. « Oui, comment j’aurais pu arriver à l’heure ?! » et ajouta « Non, non, j’ai dit que je venais et je comptais tenir ma parole ». Hors de question pour lui de ne pas être présent pour elle, de ne pas l’encourager. « Je vais bien Judy ! Je t’assure ! » En écartant les bras comme pour prouver qu’il allait bien. Il la regarda et décida d’abdiquer « D’accord… Et puis ça nous fera du bien à tous les deux – appuyant sur ces deux derniers mots – de se reposer aujourd’hui ». Après tout, ce n’était pas sans repos que de danser comme elle l’avait fait, et il ne l’avait pas laissé se reposer la veille au soir non plus.

Caleb glissa ses bras autour de sa taille au moment où elle glissa les siens autour de son cou, et lui sourit avec douceur et déposa ses lèvres sur sa joue « Tu n’as pas à me dire merci. Je suis content d’être là pour toi ». Il la regarda ensuite, une lueur taquine dans le regard « Je te propose de prendre une douche ensemble à ton appartement » souffla-t-il à son oreille « Ou maintenant que tu es échauffé, tu pourrais faire tout le travail et moi, je savoure » et embrassa son cou discrètement « J’ai envie de toi Judy » et le regard qui se posait sur elle actuellement le lui prouvait « On ira au parc ensuite, sinon je vais vouloir te sauter dessus dehors »


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