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LE TEMPS D'UN RP

La vie, c'est parfois avoir le souffle coupé. feat Caleb

Charly
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Charly
Dim 25 Sep - 10:21

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Crédits: tearflight / tumblr


« -non mais tu peux le dire, tu pensais clairement que j’avais baissé les yeux, et que je n’avais rien dit. » avait répliqué Judy en penchant la tête sur le côté. Elle réalisa être un peu sur la défensive dans ses mots et ça n’était pas du tout ce qu’elle voulait pour ce soir. « -excuses moi, je vais me détendre… » la fin de soirée devait l’aider au mieux pour cela. C’était étrange mais elle avait presque hâte que le cours touche à sa fin. Les regards de Caleb, ses sous-entendus… Un sourire tendre et elle répondit : « -moi aussi je dois bien l’avouer. », oui elle était fière d’avoir tenue tête à cet homme et de ne pas s’être laissé marcher sur les pieds. « -j’ai vraiment envie de voir ces filles s’épanouir. Ça me tiens vraiment à cœur. » mais ça Caleb le savait parfaitement.

Elle aima la décontraction du cours de cuisine, les regards et les mots entre eux. Elle apprécia aussi qu’il dise oui pour le changement de programme. La journée avait été longue. Tout en surprise, Caleb la rejoignit sur la douche. Une légère dose de stress avant que l’envie ne la remplace rapidement. Elle aimait la spontanéité du moment, tout comme sentir le corps de Caleb de nouveau contre le sien. Elle pencha la tête sur le côté, l’invitant dans son cou, avant de soupirer lorsqu’il entre en elle. Comme la dernière fois, il prit le temps de lui donner du plaisir, d’écouter ce qui lui faisait du bien avant que les coups de reins ne deviennent plus puissant. Chacun d’eux lui coupait presque le souffle. C’était différent. Mais c’était aussi délicieux.

Le souffle court, elle se tourna pour faire face à Caleb, sourire aux lèvres. Judy lui rendit son baiser et le détachement de Caleb la fit sourire de plus belle. « -ok… » souffla la jeune femme en le regardant sortir de la douche. Elle n’était pas encore assez à l’aise pour lui dire qu’il était gourmant et voulait deux fois du dessert. La jolie rousse ne fit pas de grand effort vestimentaire, seulement une robe dans laquelle elle se sentait bien. Pieds nus, elle le rejoignit dans la cuisine. « -tu veux du vin ? » demanda Judy avant de répondre : « -oui, mise à part la mise au point avec le père, j’ai passé une bonne journée. On a commencer les graphs sur les murs, j’adore les dessins qu’ils ont choisi. Et les filles veulent ajouter une nouvelle danse. Ça me fait une chorégraphie de plus à élaborer. J’ai pas eu le temps de préparer quoi que se soit pour le casting de demain. Je risque pas d’être prise. » elle tendit un verre de vin à Caleb avant de prendre place à côté de lui : « -ah hum… oui, je lui ai dis merci d’abord, de t’avoir appeler. » elle remonta ses jambes sous ses fesses : « - et puis oui, que ça nous avait permis de parler et de nous réconcilier. » un petit haussement d’épaules. « -je ne lui ai pas parlé de ce qui s’est passé dans ma chambre. Que ce soir ma prestation de fille désespérée ou bien la suite. » un sourire : « -c’était bien ça le fond de ta question ? » elle prit une gorgée de vin avant de demander à son tour : « -et ta sœur ? » elle avait la capacité de lire en lui assez facilement alors…


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 25 Sep - 13:16

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb fut presque surpris de la voir autant sur la défensive lorsqu’elle s’adressa à lui concernant ce père peu conciliant « Oui, parce que je sais que certains peuvent être imposant, voire se montrer violent Judy » répondit-il avec aplomb, ne se laissant pas démonter par le changement de ton de la jeune femme. Oui, bien sûr qu’il avait envisagé cette possibilité. Non pas parce que c’était elle, parce qu’il la pensait fragile, mais parce que parfois, il valait mieux ne pas renchérir pour éviter un conflit physique. Il posa son regard sur elle sans rien dire quelques secondes alors qu’elle s’excusait, et répliqua avec douceur « Je te ferais un massage ce soir, ça te détendra » et se reconcentra sur la préparation des pâtes, avant d’avouer qu’il était fière d’elle, et se mit à sourire en tournant légèrement la tête vers elle « Tu peux » et acquiesça ensuite « Je sais ». Elle se donnait corps et âme pour ces gamins, et tout ce que les gens voyaient, c’était la couleur de la peau… au XXIème siècle. Sans rien en dire à la jeune femme, Caleb nota dans un coin de son esprit de lui proposer de l’accompagner la fois prochaine. Juste pour être sûr que le père de famille ne reviendrait pas à la charge, et que dans un cas contraire, il se retrouve face à un autre homme. Oui, il voulait la protéger, et s’assurer qu’elle soit en sécurité lorsqu’elle se rendait dans ce quartier. Qu’elle puisse conduire son projet à terme sans craindre la réaction d’un parent ou d’un autre résident du quartier.

En rentrant chez Judy, l’entremetteur n’avait pas oublié sa proposition de lui faire un massage, mais pour le moment, il avait d’autres désirs à combler, et s’était donc glisser sous la douche, derrière la jeune femme et l’avait fait sienne avec moins de tendresse que la fois dernière. Cette fois-ci, il voulait surtout combler une envie d’elle qui n’avait eu de cesse de croître toute la journée. Il l’embrassa avant de quitter la douche, lui indiquant qu’il n’avait pas fini avec elle. Il retourna dans la cuisine pour dresser les assiettes et tourna la tête vers Judy « Oui, je veux bien » et l’écouta parler de sa journée, non sans un sourire doux sur les lèvres tout en rejoignant le canapé. Il posa sa fourchette dans son assiette et se tourna vers Judy, posant sa main sur sa jambe « Ne dis pas ça ! Tu es une excellente danseuse et tu réussiras haut la main. Fais-toi confiance, crois en toi comme moi je crois en toi, et tout iras bien » et ajouta « Si tu veux, on pourra s’entrainer après le dîner », avant de laisser glisser sa main dans une caresse et se saisit de sa fourchette, entourant ses pâtes autour pour les porter à ses lèvres et avala sa bouchée avant de changer de sujet. Il porta ensuite son verre de vin à ses lèvres avant de baisser les yeux non sans rire doucement « Tu sais que tu me fait peur à faire ça ?! A lire en moi comme dans un livre ouvert ? » et posa son verre de vin sur la table avant de regarder Judy « Je ne lui en ai pas parlé non plus. J’ai juste expliqué qu’on a eu l’occasion de discuter et que ça nous a permis de nous réconcilier » et précisa « Apparemment, j’avais l’air très heureux en sortant de ton appartement. Ce qui était le cas. Enfin, pas pour le sexe. Enfin si, mais pas que. Je suis vraiment content qu’on se reparle » et reprit une bouchée, puis tenta d’attraper la pâte qui s’était échappée de sa fourchette, à moitié dans sa bouche, et l’autre pendant vers son menton. Il aspira donc le tout et avala de travers. Il se mit donc à tousser avant de rire « Alors tu te rendras vite compte que je suis d’une maladresse folle quand je m’y met » et toussa encore un peu. Toux qu’il fit passer avec une gorgée de vin « Ça ne me dérange pas que les gens soient au courant qu’on couche ensemble. C’est juste que… Je préfère que ça reste entre nous dans le sens où je n’ai pas envie que nos amis donnent leurs avis. Ça ne concerne que nous ». Il désigna ensuite ses pâtes de la fourchette « Un peu farineuse… On se demande pourquoi ?! » en lançant un regard accusateur et surtout amusé à Judy « Mais elles restent excellentes ! ».

Caleb reprit une bouchée de pâtes, et sortit ensuite son portable pour mettre de la musique, et se leva, tendant les mains à Judy « Allez viens ! Tu dois t’entraîner ! Hors de question que tu loupes ton audition demain. Tu mérites de l’avoir » et se mit à danser avec elle « Je me suis un peu entrainé dans mon salon le soir » et s’arrêta de danser pour reprendre une bouchée de pâte et reprit sa danse comme si de rien n’était « Je danse avec toi, mais je ne sais même pas quelle chorégraphie tu dois présenter ! » précisa-t-il en riant alors qu’il avait lancé une musique au hasard « On va dire qu’on s’échauffe » en avançant et reculant, les mains de la jolie rousse dans les siennes, puis la fit tourner sur elle-même et recommença son improvisation.


Charly
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Charly
Dim 25 Sep - 21:50

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Elle avait répondu un peu sur la défensive, et elle s’en excusa bien vite. La journée avait été longue, et elle n’avait pas eu une minute pour décompresser après cette affrontement avec le père de la jeune fille. Mais oui, Caleb avait raison, il connaissait bien mieux ces quartiers quelle. « -t’es pas obligé. » avait elle soufflé en lui souriant avec douceur. Même si la proposition était vraiment sympathique dans l’idée. C’était aussi très réconfortant de voir que Caleb comprenait son envie de bien faire avec ces jeunes. Son entourage avait parfois du mal à se faire à l’idée. En prenant un peu de recule sur la situation de ce soir, Judy était assez fière d’elle. Elle n’avait pas baissé la tête, elle n’avait pas gardé sa langue dans sa poche. Non, elle avait défendu son avis et mis en avant les capacités de la jeune fille pour la danse. Tentant de faire comprendre à ce père que sa fille pouvait avoir le droit de faire ce qui lui plaisait. C’était tout de même mieux que de trainer dans la rue.

L’intrusion de Caleb dans la salle de bain la surpris, mais elle apprécia vraiment ce qui se déroula. A nouveau cette agréable de sensation de se sentir désirée et désirable. Ce doux frisson lorsqu’il avait posé les mains sur elle. Cet extase de perdre pieds sous ses caresses et ses coups de reins puissants. Elle apprécia tout autant le détachement du bel homme lorsqu’il arriva dans la cuisine, et cette conversation qui reprit comme si rien ne venait de passer. « -je vais essayer… » avait elle soufflé en le regardant avec tendresse. Ces encouragements étaient importants pour elle. Cela la touchait vraiment. Un regard amusé. S’entrainer après le diner ? Vraiment ? « -si tu veux… » avait elle soufflé pas tout à fait convaincu, mais appréciant l’idée.

Elle évoqua Franky et ce qu’elle lui avait expliqué au téléphone, passant sous silence leur arrangement en matière de sexe. « -de quoi ? » demanda Judy en plissant le nez. La réponse la fit rire. « -comme si t’étais pas capable d’en faire de même. » elle souligna ce fait parce que c’était la vérité. Parfois elle avait l’impression qu’il était dans sa tête. Elle lui retourna la question au sujet de Trish. Judy commença à manger tout en l’écoutant. Un regard amusé lorsqu’il évoqua sa bonne humeur en sortant de chez elle. « -moi aussi. » oui, vraiment elle était heureuse que son état d’alcoolisme avancé ait permis de nouveau le dialogue entre eux. Comme lui, elle avait aimé la fusion de leurs corps, elle n’allait pas le nier. Mais ces discussions, sa présence, cette bonne entente… elle avait été en manque de lui pour ça. Judy tenta de ne pas rire lorsque Caleb loupa son coup en mangeant, elle finit par poser sa main dans son dos lorsqu’il toussa : « -ça va ? » cette question posée en riant tout de même. « -ça me gêne pas… j’aime bien… je trouve ça amusant. » ça le rendait un peu plus accessible et humain. Ça contrastait parfaitement avec le beau gosse aux yeux bleus qui assure au lit. Et elle aimait beaucoup l’idée. « -moi ça me dérange. » avait ajouté Judy. « -parce que je n’ai pas la moindre envie qu’on nous juge sur tout ça. Où qu’on se fasse une fausse idée de notre relation. Sur toi.» elle ne tenait pas à ce qu’on pense que Caleb profitait d’elle ou bien jouer les escortes. C’était avant tout une histoire d’amitié. Pas de sexe. « -je suis d’accord ça ne concerne que nous. » elle n’était pas folle non plus, Judy savait bien que Franky allait finir par voir une différence dans son comportement, dans son épanouissement. Mais en même temps, si c’était positif et que eux ça leur allait, il était où le problème. « -je vois pas de quoi tu veux parler ! » renchérit Judy en lui donnant un petit coup d’épaule, sourire aux lèvres.

« -quoi ? Non attends on a pas fini de manger ! » râla la jeune femme en riant en même temps, se levant tout de même après avoir posé sa fourchette. « -c’est vrai ? » demanda Judy qui doutait tout de même de la véracité de cette information. « -je crois que je vais faire une improvisation. Sans me prendre la tête. » expliqua la jolie rousse tout en dansant avec Caleb, tentant de lui faire prendre le rythme de la musique. Elle se mis à rire de nouveau, avançant et reculant, ses mains dans les siennes. « -le pire c’est que les résultats ne seront pas rendu avant plusieurs mois. » elle tourna sur elle-même et revint vers Caleb, ses hanches épousant les siennes. « -c’est Franky qui m’a poussé à m’inscrire. » au moment de poser sa candidature, elle était en stress. Aujourd’hui, elle avait envie de se rendre à ce casting sans pression, seulement savourer le moment et danser. Si elle n’était pas retenue, tant pis. Elle aurait essayé. « -si je suis prise par contre… » elle collant son dos contre le torse de Caleb, ses bras autour d’elle, avant de tourner à nouveau : « -c’est un an de tournée à l’étranger. » oui, ça allait changer bien des choses dans son quotidien.

Manhattan Redlish
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Lun 26 Sep - 19:33

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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La journée de Judy avait été difficile, et elle n’avait pas pu prendre le temps de préparer sa chorégraphie pour son audition du lendemain, et à laquelle Caleb voulait assister. De ce fait, la jeune femme ne semblait pas réellement convaincue de la réussir. Ce qui n’était un avis partagé par l’entremetteur qui l’encouragea à croire en elle, en ses capacités, en son don pour la danse. Il l’avait vu à l’œuvre. Elle était douée. Les juges allaient être charmés. Il n’éprouvait pas le moindre doute là-dessus. Un sourire « Je serais là sinon pour le faire pour toi », et ça commençait dès maintenant en lui proposant de s’entraîner après le dîner qu’ils avaient préparé ensemble au cours de cuisine « Oui, j’en ai envie ». Il lui sourit et se mirent à table, si l’on pouvait appelé cela ainsi. Installés tous les deux dans le canapé, devant les assiettes posées sur la table basse. C’était décontracté. A leur image. Caleb se montra rapidement curieux sur l’échange qu’elle avait eu avec Frankie à son départ. Parce que oui, il était certain que les deux femmes avaient parlé de lui au téléphone. Il voulait juste savoir de quoi précisément. Si leur petit arrangement en faisait partie, et Judy le comprit sans qu’il ne pose la question. Elle avait cette capacité, bien à elle, de lire en lui comme dans un livre ouvert et ne se gêna pas pour le lui dire. Il se mit à rire doucement en regardant la jolie rousse avec douceur « C’est un don qu’on partage alors ». Il n’en restait pas moins que ça restait déconcertant. Jamais une femme… Même quiconque n’était capable de faire cela en dehors de sa sœur jumelle, mais eux, ça résultait de ce lien énigmatique qui les liait depuis leur développement dans le ventre de leur mère. Alors que Judy… c’était spécial. Elle avait une capacité, bien à elle, à le rendre nerveux, timide, en colère également. Elle avait aussi lire dans ses pensées comme s’ils étaient continuellement connectés l’un à l’autre. C’était également pour cela que l’entremetteur était heureux qu’ils aient pu parler cette nuit-là et qu’ils aient pu se réconcilier. Un sourire attendri à l’attention de Judy qui partageait le même sentiment que lui à ce sujet.

Caleb avala ensuite de travers en voulant avaler une pâte. Il eut ainsi une quinte de toux et apprécia la main que posa Judy dans son dos, comme pour l’aider, et acquiesça « Oui, oui » en continuant de tousser. Une gorgée de vin, et il reprit contenance, tout en précisant que ce genre de choses lui arrivait assez régulièrement. Il faisait les hommes élégant et sûr de lui à la tombée de la nuit, dans l’unique but d’impressionner les femmes, alors qu’en réalité, il était du genre à tâcher son tapi neuf avec de la moutarde, ou de renverser des oignons sur la tête de son chat qui passait par là. Il était parfois maladroit, mais ça ne semblait pas déranger Judy, au contraire, ce qui le fit sourire « Amusant ?! Tu dis ça parce que tu aimes te moquer de moi » et une dernière petite toux avant de reprendre le fil de leur conversation sur leur petit arrangement et sur le fait qu’il n’était pas contre l’idée d’en parler. Ce qui le dérangeait, toutefois, c’était le regard de leurs amis sur leur relation. Il leva les yeux sur la jeune femme et demanda, curieux « Sur moi ? Pourquoi ? » en ne suivant pas vraiment. Un point sur lequel ils étaient en accord, c’était que ça ne concernait qu’eux deux. C’était leur relation. Leur arrangement. Ça ne regardait personne d’autre. Un sourire à l’attention de la jolie rousse « On est d’accord ». Il complimenta ensuite leur cuisine, tout en notant l’aspect farineux des pâtes, accusant Judy de ce fait, et qui prétexta ne pas comprendre « C’est ça, oui ! On ne me la fait pas à moi très chère ! Tu ne touches plus jamais à la farine ! » et se mit à rire en donnant un petit coup d’épaule à la jeune femme.

Puis, de manière complètement spontanée, comme ça lui arrivait souvent, il posa son portable sur la table alors que ce dernier lançait la musique et l’invita à danser « On finira après, ce n’est pas grave ». Il lui confia s’entraîner le soir, puis fit un signe négatif de la tête en riant « Non. Enfin si. Enfin… Pas tous les soirs. Mais le soir des cours, oui, ça m’ait arrivé ». Il voulait lui montrer qu’il apprenait de ses cours, qu’il faisait des efforts et peut-être, il faisait avant tout cela pour l’emmener danser un soir. Mais c’était une surprise. Il n’en dit pas un mot « Les juges seront charmés par ton talent, quelle que soit ta chorégraphie. Tu es douée » alors qu’ils faisaient des pas en tentant de suivre le rythme de la musique. Il aimait son rire qui le fit sourire avec tendresse. Finalement, il était peut-être parvenu à lui faire oublier sa journée difficile « Je saurais t’occuper en attendant » lui confia-t-il, non sans idées derrière la tête et acquiesça « Vous vous êtes rencontrées comment avec Frankie ? ». Cette dernière semblait avoir une influence positive sur la jolie rousse. Le dos de Judy contre son torse, il l’écouta, curieux d’entendre la suite et s’arrêta de danser en entendant la nouvelle, puis reprit après quelques secondes de flottement. Un an… à l’étranger… Loin de lui… Il eut un pincement au cœur en entendant cela. Un an… Il souffla un « Tu vas me manquer terriblement si ça arrive » à son oreille et ajouta « Mais ça sera tellement magique pour toi. Tu as intérêt à réussir ton audition demain ! » tout en penchant légèrement la tête pour croiser son regard et lui sourire. Il n’allait pas lui demander de rester. Elle aimait danser. C’était sa plus grande passion. Il comptait l’encourager et la soutenir pour qu’elle y parvienne. Il la fit faire un tour sur elle, la ramena à lui « On termine de dîner et ensuite, je t’ai parlé d’un massage. Je compte tenir parole ».


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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -non ! » s’exclama Judy comme si cela pouvait prendre sa défense. « -bon d’accord j’ai pris gout à me moquer de toi, mais je ne disais pas ça pour ça. » elle avala un peu de vin et ajouta : « -j’aime bien parce que ça te rends plus naturel et accessible. Quelqu’un qui est toujours parfait partout je trouve ça super stressant. Et très complexant aussi. » en soit elle le préférait largement au naturel. « -garde le beau gosse parfait pour les autres. » la phrase sonna étrange à son oreille, alors elle ajouta : « -enfin avec moi tu peux être toi, vraiment toi, c’est ça que je veux dire. » elle allait surtout la fermer parce qu’elle était en train de commencer à ramer.

« -tu veux vraiment que je le dise ? » demanda Judy lorsqu’il sembla ne pas comprendre où elle voulait en venir.« "-ok… j’ai pas envie que les gens pense que tu profites de ma naïveté ou bien que tu joues avec moi parce que tu as su voir trop facilement que j’étais un proie facile. La pauvre fille qui se remets toujours pas de son ex. ça fait six ans quand même ! Et en même temps j’ai pas du tout envie de leur expliqué le vrai pourquoi de… et bien pourquoi on couche ensemble. Tu me vois leur dire: oh c’est pour me permettre de libérer sexuellement, d’être plus à l’aise la prochaine fois que je croise un pénis. » le mot lui avait échappé. « -j’ai pas envi de devoir justifier ça, alors qu’on est deux adultes consentants, en accord sur le principe. Tant que cela ne pose pas de problème entre nous. Il n'y a aucune raison qu’ils soient au courant. » point à ligne. C’était un non catégorique. Les gens étaient des fouineurs ! Même si parfois cela partait d’une bonne intention. Elle ne voulait pas que quelqu’un s’en mêle.

« -pourquoi tu as fait ça ? Tu veux l’impressionner ? » demanda Judy en l’imaginant danser seul chez lui, avec son chat qui se demandait ce que son humain était en train de faire. « -oui enfin après si tous les autres sont meilleurs que moi… » ba elle serait recalée. Enfin finalement ça n’était pas cette issue là qui la faisait le plus stresser. L’idée de partir à l’étranger un an… bien plus. Elle le poussa légèrement : « -t’es bête. » peut être que leur arrangement ne durerait pas des mois. Ils n’avaient établi de règles biens stricts là-dessus d’ailleurs. « -c’est une collègue de travail. Cela fait trois ans qu’on travaille ensemble. Elle est prof de sport. » puis sans savoir pourquoi elle parla de ce qui l’attendait si elle était prise au casting. « -ne dis pas de bêtise tu veux. » avait répondu Judy en le regardant avec douceur. « -je sais pas encore si j’ai envie de partir. Je me suis dit que je réfléchirais le moment venu. » ça voulait dire tout quitter, partir loin, laisser ses parents qui étaient vieillissant… « -d’accord ça me va. » avait ajouté Judy en étant pas certaine d’être très à l’aise lors de ce fameux massage.

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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb avait deux personnalités diamétralement opposées. Avec ses amis, et parfois même avec sa famille, il était le bel homme aux yeux bleus qui savaient charmer en un regard, qui avait une assurance naturelle qui pouvait déstabiliser autant qu’attirer. Il se plaisait à se voir comme un consultant charismatique qui collectionnait les aventures d’un soir. Mais avec Judy… C’était un tout autre homme. Caleb devenait maladroit, passionné par des centres d’intérêt que ses proches ignoraient, il pouvait se sentir blessé par les paroles de la jolie rousse, comme s’en sentir touché et gêné. Il devenait un homme timide et sensible. Et en écoutant Judy, c’était cet homme-là qui lui plaisait, qui le rendait accessible et naturel. Avec elle, il était authentique, et la preuve en était, il baissa les yeux devant ses paroles, souriant avec timidité tout en releva ses yeux bleus à l’issue de ses mots « Je ne suis pas la meilleure version de moi-même avec toi, mais je suis vrai… Et j’aime ça. De pouvoir l’être avec toi ». Il n’avait pas envie de jouer les hommes alpha, comme il se plaisait à le dire. Ces hommes leaders dans un groupe. Celui que les autres enviaient par sa capacité à plaire, à séduire quiconque. Avec Judy, il n’avait pas envie de cela. Il avait juste de lui montrer qui il était vraiment, et de savoir que c’était cet homme-là qui lui plaisait l’encourageait davantage à le rester. Il aimait pouvoir être lui-même avec elle, comme il espérait qu’elle l’était également avec lui. C’était peut-être pour cela qu’ils s’entendaient si bien au quotidien et dans l’intimité.

Une intimité qu’ils voulaient garder pour eux, mais pas uniquement pour le regard que leurs amis pourraient avoir sur leur relation, mais également sur eux, et plus particulièrement Caleb. Cela intrigua l’intéressé qui acquiesça à sa question. Oui, il voulait le savoir. Même s’il savait que ce n’était pas l’opinion de Judy, ça lui fit tout de même mal qu’on puisse penser cela de lui, qu’on puisse douter de son honnêteté, de sa sincérité à l’encontre de la jeune femme. Il baissa légèrement le regard tout en continuant de l’écouter et émit à un petit rire à peine perceptible face à sa vulgarité soudaine. Il n’était pas habitué à l’entendre parler ainsi « Je comprends… Et même si je sais que tu as confiance en moi, je veux vraiment te rassurer sur le fait que je ne suis pas un homme qui te vois comme une proie facile et qui abuse de ta naïveté… Ce qui se passe entre nous, c’est sincère, c’est authentique, c’est naturel et… je n’ai pas envie que ça change, ou que si jamais ça venait à se savoir, que ça change ta manière de me percevoir à ton encontre ». Oui, il voulait que ça soit clair. Ils avaient une amitié avec avantages en nature. Cela s’était fait presque naturellement entre eux. Il n’y avait aucune gêne, aucun malaise. Ils se faisaient du bien et reprenaient le cours de leurs vies comme si de rien n’était, et Caleb ne souhaitait pas que ça change, et Judy non plus de ce qu’il avait compris « On garde ça pour nous » conclut-il alors. Il n’avait pas envie d’avoir des avis extérieurs qui viennent voir le mal là où il n’existait pas.

« Tu verras » rétorqua-t-il avec un ton énigmatique alors qu’ils s’étaient mis à danser dans le salon. Caleb voulait s’exercer pour l’emmener danser un soir. Pas dans une boite de nuit, mais dans un endroit sympa et agréable qui leur correspondait. Mais il voulait garder cela secret pour le moment, pour lui faire la surprise. Il en avait envie. « Ne pense pas aux autres parce qu’ils doivent tous se dires exactement la même chose. Dis-toi que c’est toi la meilleure et que tu sauras le leur prouver ». Le plus difficile allait sûrement de devoir patienter plusieurs mois pour obtenir une réponse, mais Caleb lui confia savoir comment l’occuper et se mit à rire alors qu’elle le poussa gentiment « Tu vas devenir folle de mon corps ! Tu demanderas même à que je t’accompagne pour pouvoir abuser de mon corps à travers le monde » en riant, amusé de sa bêtise. « Elle semble bien te connaître… Peut-être mieux qu’Amélia. Enfin, c’est une impression » lui avoua-t-il en ayant une préférence pour Frankie concernant son impact sur la jolie rousse, plutôt que l’autre femme qui les avait fait se rencontrer. Même s’il la remerciait de l’avoir fait « Pourquoi ?! ça te semble si fou que tu puisses me manquer ? Je ne te manquerais pas ? ». Une semaine sans se voir et s’ils s’étaient manqués, alors un an… Il n’osait pas y penser « Tu as le temps d’y réfléchir. Rien ne presse. Etape par étape » lui confia-t-il avant de lui proposer de finir dîner avant de lui faire le massage qu’il lui avait proposé un peu plus tôt dans la soirée.

Caleb débarrassa ensuite la table, posant les assiettes et les couverts dans l’évier et revint vers Judy « Bon, je t’ai promis un massage. Je n’en ai jamais fait. Tu seras ma première victime » en riant doucement, posant sa main dans le dos de la jolie rousse pour la conduire jusqu’à la chambre. Il retira ses chaussures et sa veste, puis s’avança vers la jeune femme « Détends-toi. Ce n’est qu’un massage. On a fait bien pire » et lui retira sa robe qu’il laissa tomber au sol « Allonge-toi sur le lit » et prit place sur elle, souffla dans ses mains pour les réchauffer et les posa sur ses épaules, commençant à masser en douceur « Tu vois, c’est agréable. Enfin, je suppose ». Aucune femme n’avait ce genre d’attention à son encontre. Elles n’étaient pas avec lui pour ça de toute manière. Il fit glisser ses mains dans son dos, puis remonta « La prochaine fois, je penserais à prendre de l’huile de massage et des bougies. Tu auras l’impression d’être dans un spa comme ça » murmura-t-il tout en continuant de la détendre.




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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -qui dit que c’est la meilleure version de toi ? » interrogea Judy en regardant par-dessus son verre de vin. Et si c’était cette version-là justement la meilleure, celle qu'il devait s'autoriser à montrer au monde ? Elle semait seulement la graine du doute dans l'esprit de Caleb. Elle aimait bien faire ça. Au départ sans le vouloir. Maintenant elle le faisait un peu plus consciemment parce qu'elle savait qu'il réfléchissait ensuite à tout ça. Chez lui. Seul. « -même si tu n'aimais pas d'ailleurs c’est trop tard. Maintenant j’en sais trop sur le vrai toi ! Je saurais si tu jouais la comédie. » comme si elle était capable de vraiment lire en lui à n’importe quel moment. C’était faux. Peut-être qu’il était bon menteur. Et elle vraiment naïve justement.

Trait de caractère qu’elle mis en avant lorsqu’il évoqua le fait de garder leur relation particulière top secrète. C’était important pour Judy que leur entourage ne se mêle pas de ce qu’il y avait entre eux. Elle savait d’avance ce qui pouvait être pensé. Le fautif ça serait lui. Elle ne serait que la victime. Et elle ne tenait pas à ce que ce soit cette image qui ressorte d’eux. Elle était fausse. Ils étaient d’accord pour cette relation. Et rien d’autre. « -je sais… » souffla Judy avant de se répéter à mesure qu’il parlait : « -je sais Caleb, je sais tout ça. » elle lui sourit à sa conclusion. « -moi tout ce que je vois c’est que notre relation est positive. Bon d’accord il a fallu quelques ajustements. Par ma faute. » elle se désigna de la main. « -mais quand on est ensemble, quand on passe du temps ensemble, je me sens bien. Tu me fais rire, tu me motives, tu m’apportes beaucoup… oui beaucoup de positif et c’est tout ce qui compte. » elle ouvrit de grands yeux avant de dire : « -tu l’as vu l’évolution là ? La prise de recule vis-à-vis du regard des autres ? » Enfin c’était plutôt décidé de vivre cacher mais bon…

« -monsieur fait du mystère… » elle ne savait pas vraiment si elle aimait ça ou non. Mais elle devrait certainement s’en contenter. « -je crois que c’est la première fois de ma vie que je vais faire quelques choses du genre sans mettre préparé à l’avance. Sans stresser ou ma prendre la tête. » étrangement elle trouvait que ça faisait du bien. Judy se mis à rire en l’écoutant. « -rien que ça ! » Elle renchérit : « -c’est peut être toi qui va finir accro et qui sera incapable de me laisser partir ! » elle évoqua Franky et sourit avec douceur : « -c’est… disons que c’est la même amitié. Elles n’ont pas la même personnalité non plus. Amélia m’a connu avant Jeffrey. Et après. Franky alors que je cherchais à me reconstruire. » Pas la même période. « -non ! Enfin si un peu. Je.. je me dis qu'une fois loin, tu m’oublieras. Un message pour Noël et nouvel an. Et encore. » elle n’aima pas du tout ce qu’elle venait de dire. « -enfin j’espère que ça ne sera pas le cas. Moi je pensais clairement que je ne t’oublierais pas. » grâce à lui, peu à peu elle reprenait sa vie en main. Comment oublier ? « -oui, je verrais le moment venu. » à nouveau, pas de prise de tête là tout de suite. Pas d’hypothèse stressante.

« -sérieusement ? » Demanda Judy surprise. « -je te dirais si c’est nul. » retorqua Judy avec une grande sincérité en le pointant du doigt, alors qu’ils se dirigeaient vers sa chambre. « -je ne suis pas tendue ! » Bon rien que sa façon de rire en disant cela prouvait le contraire. Puis elle pencha la tête sur le côté. Oui il n’avait pas tort… elle croisa cependant ses bras sur sa poitrine une fois sa robe au sol. Elle n’avait pas prit la peine de remettre un soutien-gorge en sortant de la douche. Puis elle vint s’allonger. Elle grimaça, la tête entre ses bras. Agréable ? Non pas vraiment. « -vivement la prochaine fois alors… » marmonna Judy avant de se redresser légèrement sur le côté. « -non attends stop stop ! Pas si fort et puis retire ton jean, c’est pas du tout agréable sur la peau. Sans compter la boucle de ta ceinture qui est froide. » s’il voulait lui faire passer un moment agréable, pour le moment c’était un peu loupé. « -et je préfères presque que tu caresses juste ma peau plutôt que tu masses. D’accord ? Va s’y je.. je te dirais. » elle se rallongea en souriant pour elle-même. Pour une fois c’était elle qui donnait des conseils


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Mar 27 Sep - 19:50

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb plissa les yeux tout en pointant le doigt vers la jeune femme « Je sais ce que tu essaies de faire ! ». Elle plantait une petite graine dans son esprit et attendait d’en voir les retombées… Et ça marchait ! Et si, finalement, elle avait raison ?! Et si la meilleure version de lui, c’était l’homme qu’il acceptait d’être avec Judy ?! Celui qui éprouvait des sentiments, qui ne jouait pas les hommes virils à tout bout de champ, celui qui aimait cuisiner et faire de la poterie ? Il était un perdu sur ce point. Il craignait surtout le regard de ses proches sur celui qu’il était réellement et qui se cachait derrière le Caleb confiant et sûr de lui en toute circonstance. Pourtant, il aimait être cet homme. Être lui-même. Et il sentait que ça plaisait également à Judy, ce qui le confortait à continuer de se montrer sur son vrai jour lorsqu’il était avec elle, et puis de toute manière, il ne pouvait plus revenir en arrière comme le confia la jolie rousse. Elle le connaissait peut-être trop bien aujourd’hui pour savoir que s’il mentait, elle le saurait sûrement immédiatement. Cela le fit sourire avec timidité, baissant la tête, mais relevant ses yeux bleus sur elle « C’est agréable ». Oui, il aimait cette idée qu’elle le connaisse si bien qu’elle pouvait lire en lui en toute circonstance. C’était sûrement la raison qui l’empêchait d’expliquer leur relation à leurs amis. Parce qu’elle savait qu’il n’était pas l’homme qu’elle décrivait et qu’il pourrait être aux yeux des amis de la jolie rousse. Un point qu’il avait tout de même besoin de préciser. Pour la rassurer, mais également pour se rassurer sur le regard qu’elle portait sur lui. Un sourire en l’entendant. Il fut surpris de tout ce qu’il lui apportait au quotidien, et se mit à rire nerveusement « Tout ça ?! » demanda-t-il et acquiesça tout en rétorquant avec aplomb et sincérité « Je suis fier de toi ». C’était le cas. Il était fier d’elle, de son évolution. Cela signifiait également que le temps était compté avant qu’elle ne soit prête à rencontrer un homme bien, et qu’elle construise sa vie… Cette pensée fut difficile pour Caleb alors qu’il avait été embauché pour ça au début. Pour l’aider à se reconstruire, pour ensuite rencontrer le grand amour.

Enfin, pour le moment, c’était avec lui qu’elle passait du temps, qu’elle dansait et se mit à sourire « Tout à fait ! Mais cette fois-ci, tu peux me faire confiance, tu vas aimer la surprise. Promis ». Il savait que celle-ci allait la charmer « Tu commences à croire en toi, à te détacher également des situations stressantes. Tu évolues plus vite que je ne l’aurais pensé » et vint préciser « C’est une bonne chose » et lui sourit avec douceur. Toutefois, si elle réussissait cette audition, cela signifiait un départ d’un an. Un an loin de lui, loin de Seattle. Il plaisanta sur le sujet, mais les paroles de Judy eurent un drôle d’effet sur lui et rétorqua avec détachement un « Qui sait ?! », mais la petite voix qui répéta ces mêmes mots dans sa tête avait un tout autre temps. Et s’il s’attachait à elle et qu’il ne voulait plus qu’elle parte ? Inepties ! C’était son rêve de danser. Bien sûr qu’il la laisserait partir. Ils rattraperaient le temps perdu à son retour. Caleb décida de changer de sujet pour évoquer l’amitié de Frankie et Amélia « Tu es plus proche d’Amélia alors ? ». Amélia qui leur avait permis de se rencontrer et de tisser une belle amitié… particulière. Et même s’ils étaient amis, Judy semblait croire qu’il l’oublierait vite « C’est donc comme ça que tu perçois l’affection que je te porte ?! Je ne sais pas comment le prendre » en souriant tout de même « On ne s’est pas parlé durant toute une semaine, et je n’ai eu de cesse que de penser à toi. Plusieurs fois j’ai pris mon portable pour t’écrire, puis j’effaçais le message. Alors une année… Tu vas me manquer Judy » répondit-il avec douceur et sincérité « J’espère bien que tu ne m’oublieras pas ». Il n’avait pas envie qu’elle l’oubli. Enfin, pour le moment, elle n’était pas encore partie.

« A qui veux-tu que je fasse des massages ? Aux femmes que je rencontre en soirée ? « Excuse-moi, on peut faire un massage avant de s’envoyer en l’air ? » » et pencha la tête devant l’improbabilité de la situation « Donc non, je n’ai jamais massé personne » et se mit à rire « Merci. Enfin je crois » en ne sachant pas si c’était le terme approprié face à ce qu’elle venait de dire « Si, tu l’es. Mais je trouve ça adorable » surtout qu’elle était tendue pour un massage après qu’ils aient déjà couché ensemble à deux reprises. Il fit tomber sa robe au sol et sourit avec douceur en la voyant cacher sa poitrine par pudeur. Il aimait ça, sans vraiment savoir pourquoi. Il aimait la voir cacher son corps, malgré ce qui s’était passé entre eux. Il la laissa s’allonger, puis prit place au-dessus d’elle avant de froncer les sourcils « Ce n’est pas bien ? » et en effet, elle lui fit comprendre que ça ne lui plaisait pas. Il l’écouta avec attention, et se leva pour retirer son jean, se retrouvant seulement en boxer et reprit place au-dessus d’elle, caressant sa peau comme s’il lui faisait l’amour, puis l’effleura à certains moments, et se rapprocha de sa poitrine, et descendit davantage sur ses hanches également, et se pencha vers son oreille, soufflant un « J’aime ton corps » comme si de rien n’était, et continua ses caresses.

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Mar 27 Sep - 20:55

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oui enfin ne nous emballons pas, je ne suis pas encore prête ! J’ai encore besoin que tu me tiennes la main ! » oui elle faisait ses premiers pas, mais comme un bébé, elle avait encore besoin d’être accompagnée et soutenue. Le chemin était encore long. Avec Caleb c’était presque facile, mais avec quelqu’un d'autre… « -le prince charmant va devoir encore attendre un peu. » elle n’était pas prête. Du tout !

« -peut-être mais c’est parce que tu es là. Tu me pousses, tu m'aides, regardes c’est exactement ce que tu fais là. » il la faisait danser au milieu de son salon. Il la forçait à croire en elle. Du coup c’était plus simple. « -c’est un peu comme une sorte d’entraînement. Mais une fois dehors dans la vraie vie ?! » nope elle n’était pas prête à le lâcher. « -tu peux déjà bloquer ton planning pour au moins six mois avec moi. Désolée pour les autres clients. » elle en riait bien sûr mais c’était aussi une façon de lui faire comprendre qu’elle ne souhaitait pas que ça s’arrête trop vite. Elle voulait être vraiment mieux avant d’arrêter. Enfin de tout façon ils resteraient amis. Du moins elle l’espérait. « -plus vraiment depuis quelques temps. On ne se comprend plus vraiment comme avant. » Amélia avait parfois des façons de faire ou parler un peu trop brutales. Franky était plus compréhensive. Un peu comme pourrait l’être une sœur.

« -oh non s’il te plais ne me dit pas que je t’ai blessé. Je m’en veux trop après. Je déteste te faire du mal. » supplia Judy en resserrant l’emprise de ses mains sur celles de Caleb. « -pourquoi tu n’as pas envoyé tes messages ? » Demanda la jolie rousse même si c’était hors sujet. « -j’ai dit ça parce que tu auras d’autres clientes, et aussi toutes ces femmes qui passent dans ton lit. Que finalement, je ne serais plus que l’une d’entre elle. Et peut-être que là au milieu il y aura celle qui te correspond aussi. » elle n’était pas certaine que ce soit les bons mots, mais c’était ce qu’elle pensait. Ce qu’elle redoutait peut être. « -mais… » elle baissa les yeux. « -j’espère que ça ne sera pas le cas. » elle le regarda à nouveau : « -que tu m’oublies je veux dire. Pas que tu trouves celle qu’il te faut. » elle avait cette sensation de ramer, de ne pas parvenir à s’exprimer comme il fallait parce qu’il y avait de la crainte. De la peur. Que finalement ce qu’ils vivaient-là n’ait aucune espèce d’importance.

« -bah j’en sais rien moi. Peut-être après . Je ne sais pas comment tu fonctionnes. » pas exactement en tout cas. « -ok je le suis ! » Avoua Judy en ne voyant pas ce qu’il avait d’adorable. Le laisser la masser c’était le laisser explorer son corps, ses formes aussi en pleine lumière, sans pouvoir se cacher. Chose qu’elle fit par pudeur une fois sa robe au sol. Le massage ne fut pas tout à fait à son goût. Le jean sur sa peau la ceinture froide, un peu trop de force dans les mains de Caleb. Elle lui en fit part. La suite fut bien plus agréable. Sa peau se couvrit de frissons par moments. Son sourire disparu en entendant les mots de Caleb. « -j’aime pas quand tu dis ce genre de choses. » lui confia Judy. Elle devança le pourquoi qui allait arriver. « -à mes oreilles ça sonne presque comme du mensonge. Descends… » lorsqu’il fut à côté d’elle, Judy se redressa collant son oreiller contre son corps, les jambes en tailleur. « -je sais que tu vas me dire que je pense mal. Mais je ne sais pas comment penser autrement. »


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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Lors de sa rencontre avec Judy, l’entremetteur avait envisagé un long chemin semé d’embûche pour cette dernière. Il savait qu’il allait falloir du temps, de la patience et de la compréhension pour l’aider à redevenir une femme pleine de vie et qui avait confiance en elle. Et ce soir, il comprit que, finalement, le chemin ne serait peut-être pas si long qu’il l’avait envisagé. La femme sûre d’elle et qui croyait en elle n’avait pas disparu, elle était juste enfouie au fond d’elle, et attendait le bon moment pour renaître de ses cendres. Enfin, même si Judy joua les prudentes sur ce point, ce qui fit sourire le beau brun « Je ne te lâche pas tant que je ne suis pas certain que tu puisses courir » et acquiesça « Si c’est le bon, il attendra », et puis ses recherches pour retrouver le dénommé Paul ne s’avéraient pas aussi concluante qu’il l’aurait espéré. Cet homme se faisait désirer ! Caleb baissa les yeux en entendant les mots de la jolie rousse, puis les releva lentement « Je ne savais pas que je faisais tout ça ». Après tout, ce n’était pas le professionnel qui se trouvait là, à danser avec elle dans le salon, en cet instant, mais Caleb, et seulement Caleb. Il se mit à rire doucement en entendant la suite « La vraie vie n’est pas si différente ». Il fallait juste continuer de croire en soi, d’avancer la tête haute et d’ignorer cette société portée continuellement sur le jugement. Même si aujourd’hui, ça semblait insurmontable pour la jeune femme, Caleb savait qu’elle y parviendrait avec le temps. Parce qu’en effet, ce n’était qu’une question de temps et de travail sur soi. Un nouveau rire suivit « Je ne tiens pas vraiment de planning pour toi » avoua-t-il. Il voyait la jeune femme parce qu’il avait envie de la voir, et la glissait entre deux rendez-vous ou déplacer un rendez-vous pour le lendemain matin. Elle était avant tout son amie que sa cliente.
Quand le sujet dévia sur l’amitié entre Judy et Amélia, il ne fut pas réellement étonné de sa réponse. Après tout, l’amie en question avait jeté la jolie rousse dans ses bras, tel un cas désespéré, un vase cassé qu’il était en charge de réparer, et cela, sans même prendre la peine de l’en informer au préalable « Un fossé s’est creusé avec le temps » conclut-il pour elle « Et avec Frankie, ça a l’air plus facile ». Il avait bien vu la décontraction avec laquelle elle l’avait accueilli ce soir-là, à la boite de nuit, comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. Sauf qu’il ignorait tout d’elle.

Caleb fut presque blessé des paroles que prononça Judy par la suite, comme s’il n’était pas capable d’éprouver du manque en son absence, comme s’il allait l’oublier dès qu’elle aurait pris son avion. Il resserra, à son tour, son emprise sur ses doigts « Un peu, mais je vais m’en remettre » rétorqua-t-il avec un sourire amusé. Un froncement de sourcils face à sa question, puis haussa les épaules « Parce que… Parce que j’ai été méchant avec toi ce soir-là, et que je t’ai fait du mal… Je m’en suis voulu, et j’avais l’impression que si je t’envoyais un message, je sous-estimais ce que j’avais pu te dire au speed-dating et que tu me détestes encore plus ». Oui, il se sentait également responsable de la tournure de leur dispute. Il savait qu’il avait prononcé des paroles difficiles, qu’il s’était peut-être montré dur dans ses propos. Judy revint sur le sujet initial, sautant du coq à l’âne. Il n’en dit rien et l’écouta en souriant avec tendresse en la voyant se débattre avec ses explications « Beaucoup de choses ne vont pas dans ce que tu as dit Judy. Premièrement, tu sais bien qu’en tant que sous-traitant de Cupidon, je suis insensible à ses flèches. Il ne va pas perdre son meilleur élément en le faisant tomber amoureux. Ensuite, tu n’es pas l’une d’elle Judy… Je tiens à toi et tu es importante pour moi. Tu es mon amie et rien ne changera ça ». Elle n’était pas une aventure d’un soir. Elle n’était pas une inconnue dans son lit. La jolie rousse était son amie, celle qui savait lire en lui comme dans un livre ouvert, celle qui lui apprenait à être lui-même. Il posa sa main sur sa joue « Quand tu reviendras dans un an, rien n’aura changé entre nous. Compris ? » et retira sa main pour se saisir de sa main, continuant de danser un petit moment jusqu’à ce qu’ils rejoignent la chambre pour lui faire un massage.

L’entremetteur ne put s’empêcher de rire en écoutant la jeune femme « Je peux t’assurer que ce n’est pas le genre de ces femmes-là d’accepter un massage. Tout ce qu’elles veulent, c’est du sexe et partir ensuite », mais il comprenait que ça rendait nerveuse la jeune femme. Ce qu’il trouvait adorable. Il la laissa ensuite prendre place sur le lit, pratiquement nue, et après un premier essai peu concluant, et suite aux conseils de la jolie rousse, Caleb arriva à la détendre… Enfin jusqu’à ce qu’il complimente son corps. La douceur du moment s’estompa brutalement, et il se laissa glisser sur le côté pour faire face à Judy peu à l’aise et qui n’aimait pas qu’il prononce ce genre de paroles qu’elle considérait comme de belles paroles, des mensonges. Caleb l’observa un instant, sans mot dire. Il réfléchit, puis se leva du lit et tendit la main de la jeune femme et l’attira hors du lit, et la plaça devant le miroir de sa chambre. Lui derrière, sa tête proche de la sienne « Si je n’aimais pas ton corps, je ne le caresserais pas, je ne laisserais pas mes mains se poser dessus, je ne prendrais pas le temps de l’embrasser, de le découvrir ». Il posa ses mains sur sa taille et glissa jusqu’à ses hanches « J’aime te toucher, te caresser, et je ne parle pas de sexe ». Il saisit ses mains qui cachaient sa poitrine « Je t’ai déjà vue nue. Ce n’est que moi » et fit baisser ses bras « Tu vois tes défauts. Moi, je vois des courbes que j’ai envie de dessiner de mes mains, un fessier sur lequel j’ai envie de poser mes mains surtout quand il est moulé dans cette belle robe rouge que tu portais la fois dernière au speed-dating, tu as des hanches bien dessinées sur lesquelles je compte bien poser mes doigt quand tu me chevaucheras pendant l'amour » et embrassa son cou, puis son épaule « J’aime ton corps et même si tu m’empêches de le dire, tu ne m’empêcheras pas de le penser ». Il la fit se tourner vers lui et lui sourit avec douceur « Oh ! Et pour information, je ne t’ai jamais menti et ce n’est pas ce soir que ça changera », puis posa son index sur son nez « Bon… On reprend ce massage ou tu vas me dire de prendre mes affaires et de quitter ton appartement, et ne plus me revoir avant un moment ?! ».


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