J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.
Spoiler:
★ Son surnom est Pete. Oui, le même nom qu'il a donné à son chien. C'est suite à une agression homophobe qu'il s'est pris un chien. Pour pouvoir mieux se défendre. Sauf que son chien est petit, rondouillard, flemmard et peureux. Du coup, c'est lui qui se retrouve souvent à le défendre contre d'autres chiens, ou chats. Ou des pigeons.
Spoiler:
★ Sa maman, c'est la femme de sa vie. Aucune ne la remplacera jamais dans son cœur, ce qui est beaucoup plus facile à dire et à faire lorsqu'on est de base homosexuel. Ses parents ont contracté une importante dette auprès de l'Eglise de la Rédemption Ultime pour payer les frais d'hôpital, lorsque à 3 mois de grossesse, sa mère a dû sacrifier un de ses jumeaux pour sauver l'autre. Ce fut ensuite une longue hospitalisation au repos strict au lit et des soins sans fin jusqu'à l'accouchement. L'exploitation agricole allait mal après deux saisons difficiles et les dettes s'accumulaient. La ferme Black connue depuis des décennies se trouvait au bord de la ruine.
★ Personne ne sut expliquer comment ils avaient pu savoir que les Black n'avaient pas la trésorerie nécessaire pour assurer les soins de la mère et de l'enfant à l'hôpital mais un soir, son père avait eu la surprise d'obtenir une "aide" pour remerciements des bons et loyaux services envers la communauté. Bien sûr, il rembourserait plus tard, lorsque sa femme et son fils seraient à l'abri chez eux dans leur ferme. Les factures des soins s'accumulaient déjà et... Qu'aurait-il pu faire d'autre ?
★ Depuis c'était la crainte que l'Eglise ne vienne leur demander un remboursement non pas en espèces sonnantes et trébuchantes mais en service rendu. Et il n'était pas question que leur nom et leur réputation soit entachés. Quitte à en arriver à un solution drastique, et surtout fatale. Mais avant, les époux Black voulaient caser et mettre à l'abri leur fils, et quoi de mieux qu'un mariage pour cela ?
Comment avait-il pu passer à côté de ça ?! Il ne pouvait quand même pas être naïf à ce point ! C'était pourtant évident qu'un petit comptable de campagne ne pouvait juste pas avoir un tel train de vie. La maison, les meubles, tapis et autres bibelots dignes d'un musée, le bateau et le SUV, tout lui donnait le tournis maintenant qu'il savait. Il savait... Et Keld savait qu'il savait. Ok, il s'agissait de ne pas paniquer et de réagir le plus calmement et le plus efficacement possible... Ca, c'était les principes de base mais lorsque vous vous étiez pris en pleine face un train avec tous les wagons à la suite, les principes de base avaient tendance à se faire légèrement la malle. Dieu, mais dans quoi il s'était fourré ?! Et sa panique ne faisait que s'accentuer alors qu'il traversait la maison dans l'autre sens pour retrouver un Pete guère collaboratif. Il fallait croire que les antiquités étaient confortables ! Il allait donc commencer à râler pour obliger le carlin à le suivre lorsque la voix de Keld se fit entendre.
Se redressant vivement -un peu trop vivement pour ne pas paraitre aussitôt suspect- il se retrouva saisi dès ses premiers mots. Tu as entendu. Ce n'était pas une question mais une affirmation. Mentir en jouant celui qui ne comprenait pas ce que Keld voulait dire aurait pu être une option s'il avait réagi dans la seconde. Sauf qu'habitué à l'honnêteté depuis sa plus tendre enfance -merci papa, merci maman, je vais mourir à cause de vous !- il avait par réflexe brièvement baissé le regard... Et il aurait été juste ridicule d'essayer de mentir après un tel aveu. Mais de là à admettre les choses haut et fort... Peut-être pas non plus. C'est qu'il tenait un minimum à sa vie, qu'il découvrait soudainement très palpitante malgré son quotidien somme toute assez morne. Mais il y tenait à ce quotidien morne ! Alors l'idée de se retrouver noyé, non merci, il passait son tour... "Je préférerais en effet que tu ne me noies pas. Je suis... gentil ?" Un bon citoyen qui payait toujours ses impôts en temps et en heure et qui participait aux œuvres caritatives de leur communauté ? Sa perte serait un gros coup dur porté à toutes ces associations dont il ne connaissait ni le nom, ni même la cause défendue, mais où sa présence était très fortement attendue par sa mère pour porter... tout ce qu'il y avait à porter en fait !
Et s'il trouva que sa dernière phrase sonnait un peu bizarre, il ne la pensait cependant pas ridicule. C'est qu'il y aurait eu beaucoup de choses à dire ici mais il n'avait surtout qu'une seule explication qui lui venait à l'esprit. "T'es un agent de la CIA ou un truc du genre ?" Ferme-là Peter, ferme-la ! Mais c'était trop tard alors que les mots avaient déjà franchi ses lèvres, son instinct de survie ayant préféré migrer dans un escargot neurasthénique suicidaire. "Parce que t'as l'air d'avoir du matos en haut et... On se serait cru dans un film." Irrécupérable, il était définitivement irrécupérable. Et dire que Keld venait de lui demander s'il savait se la boucler... Mais... Mais il pouvait bien savoir maintenant qu'il avait tout vu ! Ca ne changeait plus grand-chose...
L'escargot neurasthénique suicidaire s'était cependant réveillé à temps pour l'empêcher de parler de son collègue... Le tueur, de ce qu'il avait compris. Et il était sûr d'avoir parfaitement compris cette partie-là ! De toute façon, il avait bien la tête de l'emploi même si en toute honnêteté, il n'aurait pas su le dire s'il avait dû le croiser dans la rue. Mais le tout était de savoir ce que Keld -d'ailleurs, est-ce que Keld était seulement son vrai nom ?- faisait-là. Perdu dans une petite bourgade rurale sans histoire. Du moins si on ne comptait pas le vol d'un tracteur ou le possible empoisonnement volontaire des vaches du vieux Sampson comme des histoires pouvant intéresser la CIA, ou toute autre organisation gouvernementale... "Juste une chose... Keld, c'est ton vrai nom ? Et... Tu vas rester là ou t'es appelé à partir ?" Et alors qu'il posait la question, il se faisait la réflexion que c'était quand même quelque chose d'important à savoir ! Une chose essentielle même à savoir... Et bien plus que d'aller jouer du piano avant que sa mère ne débarque ici.
Plongeant son regard dans le sien, il avoua avec toute l'honnêteté du monde. "Je suis content que tu ne veuilles pas me noyer, ni même envoyer ton collègue faire le sale boulot, enfin j'espère ! Mais... Je suis un peu perdu. En fait, je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qui se passe..." Tentant un sourire qui tenait plus de la grimace qu'autre chose, il en haussa les épaules avec une certaine désinvolture. "C'est que je ne suis qu'un fils de fermier, et tatoueur dans ce qui est considéré ici comme la grosse ville du coin. Ce qui doit te sembler comme juste ridicule mais euh... J'ai besoin d'explications." Et si possible, des explications qui tenaient la route. Le bon sens rural, tout ça, tout ça... Et tant pis pour ce rapprochement plus qu'espéré de Keld envers lui. Ou peut-être justement à cause de ce petit geste sur sa joue ? En tout cas, il ne le lâchait pas du regard attendant la suite.
Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Mer 28 Déc - 18:51
Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..
Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.
J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.
En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...
Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.
Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.
Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...
Je voulais juste te mener en bateau... Keld Møller ft peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara
Je m'affale plus que je ne m'assoies dans le fauteuil jouxtant ce qui s'appellera le canapé de Pete. Je porte la main droite à mon front, pourquoi la droite ? J'ai toujours été gaucher, et toujours porté la droite à mon front quand ça n'allait pas. Je soupire, j'essaie de décompresser. Il y a des jours où tenter de faire aller les choses comme elles le devraient est inutile.
C'est ma faute, j'aurais dû être très ferme dès l'abord, expliquer à Martha que le bateau était trop petit pour accueillir plus de deux personnes et que donc je ne pouvais les recevoir ! Je me dis qu'elle aurait été fort capable de rétorquer qu'ils regarderaient de la rive, en plantant des tentes chez un voisin -et ce, même si je n'avais pas cédé à l'envie d'étaler ma « maison de campagne »- Je vais devoir réviser ma stratégie du tout au tout, redevenir le Keld froid et distant que je ne suis plus, petit à petit usé par l'atmosphère doucereuse de ce bled si semblable à celui de ma naissance ! Oui, progressivement je vais paraître plus en retrait, mal à l'aise, de nouveau timide et renfrogné, préoccupé... « Que voulez-vous, mon épouse... elle ne peut quitter le Danemark à cause de son travail, et maintenant avec les enfants, moi, je me dois d'aller la rejoindre, c'est mon devoir »
Ici, ça fera bien. Ils adorent le « devoir » les Américains, et ceux de Pennsylvanie plus encore, sans parler de ceux de Gettysburg. Je vais mettre en vente cette baraque au plus vite, la proposer « pleine » de toutes ces merdes ? À un prix j'en ai peur rédhibitoire alors ? Ou écouler chaque antiquité l'une après l'autre ? Et vendre les murs ? Ça va prendre un temps fou ! J'en suis en train de me demander quoi faire de Peter... S'il ne m'avait pas plu, dés le premier soir, je n'en serais pas là ! Et il faut l'avouer s'il avait eu une mère... normale. Pour l'instant, il sent la peur comme son chien sent les cookies au chocolat ? J'espère qu'il les supporte ? Il ne manquerait plus qu'il m'en lâche une sur ce foutu canapé et que je doive en catastrophe trouver un artisan qui me le remplume après dé-houssage Sur un meuble de cette facture, il ne suffit pas de tirer la fermeture éclair pour laver le tissu à 90°C...
« Je préférerais en effet que tu ne me noies pas. Je suis... gentil ? » Il arrive à me faire sourire malgré le mal de tête qui s'installe de plus en plus. Dans ma poche, le téléphone vibre, et je secoue la tête de droite à gauche ! Mais ça va s'arrêter ? « Je suis gentil aussi je t'assure »
Je sors ce machin et immédiatement coupe la parole « Tale dansk ! Jeg er ikke alene ! hvad nu ! » (1) Il obtempère, non sans avoir lâché un « Fais chier ! » après tout, il a suffisamment courtisé Niels pour avoir du vocabulaire ? Comment ça des flics partout ! J'ai neutralisé le système d'alarme avant qu'il n'exécute le type, plus une caméra en fonctionnement ! Pas d'écoute ! Cassidy parle encore, des barrages partout, il va rallier San Diego où il a des potes, et me demande si je peux le brancher sur les radios de la police de façon sûre ! Pour un vulgaire responsable de la sécurité informatique ? Tout ce bazar ! Je le disais qu'il y a des jours maudits.
« Je suis désolé Peter, joue du piano, s'il te plaît ne t'en vas pas ? C'est une mauvaise journée j'en ai peur... » Il me donne lui-même les arguments pour le rassurer. « T'es un agent de la CIA ou un truc du genre ? Parce que t'as l'air d'avoir du matos en haut et... On se serait cru dans un film. » J'ai un sourire, sincère et soulagé, je ne réponds pas, il ne pourra pas dire que j'ai dit « oui », encore qu'ici, après m'être retrouvé père de jumeaux et marié à une fille qui n'a jamais existé, je sais bien qu'il pourrait le jurer. « Je n'ai pas le droit de te dire, Peter, ce que tu ignores ne pourra pas te nuire tu comprends ? » Agent de la CIA ! Quand on en reparlera avec Cass il va s'en péter une côte de rire.
J'allais reprendre pour le rassurer plus encore, quand dans le téléphone résonne la voix de mon acolyte « Harald !! det haster! » (2) » Entre mes dents je réponds furieux ! « fornavn ! lort!! » Je remonte en courant presque après avoir lancé un « Je reviens Peter, une fois ce truc fini on aura tout notre temps pour nous deux. » Je suis dans une rage sans égale ! Foirer une affaire aussi simple, être entendu par un « fils de fermier, et tatoueur », Cassidy qui ne cesse de m'appeler Harald alors que c'est à lui que je dois mes papiers pour entrer aux Etats-Unis, des papiers sans la moindre tâche, le véritable Keld Møller est pasteur et instituteur ! Si je le pouvais, je rayerais juste cette putain de journée du calendrier. Je connecte mon comparse aux communications de la police californienne, il ne manquerait plus que Cassidy se fasse coffrer ! Il ne parlera pas, pas plus de moi que d'un autre « frère » de sa putain de fraternité motarde, mais non ! Je n'imagine pas dix secondes le biker en taule à cause de moi. Il me faut redescendre et trouver un roman à écrire avec le tatoueur, il va me prendre pour un agent étranger, les Américains sont tellement … formatés... qu'il est capable de confondre le danois avec du russe ou de l'hébreu et me signaler aux fameux agents de la CIA ou du FBI...
Cette fois-ci, j'ai non seulement un mal de tête « réflexe » dû à la fatigue, mais une migraine effroyable qui me ferme presque un œil, peu importe.
Je descends l'escalier le téléphone en main, et en anglais cette fois je dis au grand « Dis moi quand tu es à la maison. » puis je sors mon plus beau sourire, Peter n'a pas fui, de toute manière, son chien est scotché à mes coussins de canapé. « En fait, je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qui se passe..... Ce qui doit te sembler comme juste ridicule mais euh... J'ai besoin d'explications » Je souris en m'approchant, j'ai troqué ma chemise contre un T-shirt puisque je n'ai plus à faire le maître de maison. J'essaie de l'aborder sans l'épouvanter d'avantage, il a demandé beaucoup de choses...
« Je suis Keld Møller, je suis réellement Danois, et comptable -expert-comptable plus exactement- mes diplômes sont tout ce qu'il y a d'authentiques. Je suis passionné d'informatique et de finances et joue sur plusieurs bourses, il est plus aisé d'avoir un terminal par place boursière que de switcher de l'une à l'autre sur le même... »
Je me suis encore approché et me laisse aller à le caresser discrètement, la main d'abord, puis le visage en lui faisant bien face et en laissant les mains bien visibles pour qu'il n'aille pas me la jouer super espionne dans un 007...
« Mon acolyte est … infiltré, je devais entrer dans les fichiers d'une société que nous supposions factice... Je t'en dis déjà beaucoup, et quand à rester ou pas, tout dépend si tu foires ma couverture... ou non ? »
Fasse le ciel qu'il n'aille pas raconter partout que je suis un type recruté par une agence départementale, en souterrain, et que j'agis via les ordinateurs. Le Danemark est quand même plus simple comme mentalité, les gens ne s'occupent pas des autres ! Même dans les petits bleds... Après, il ne cherchera pas mes diplômes, parce que si je suis bien expert-comptable, j'ai reçu mes diplômes sous le nom de Harald Kjær, mais Harald est mort à l'hôpital, des suites d'un accident de voiture volée poursuivie par la police...
« Tu ne voulais pas dessiner des carpes ? On peut emmener un pique-nique et aller pêcher sur le bateau ? Pêcher ou... pécher ? Qu'en penses-tu ? Ou juste la piscine ? Elle est chauffée. »
(1) « Parle danois ! je ne suis pas seul ! quoi encore ! » (2) « Harald ! C'est urgent !» (3) « le prénom ! merde ! »
On ne dit pas l'âge d'une dame enfin ! Mais bon, mon fils a plus de trente-cinq ans, j'étais jeune à sa naissance mais ça ne me m'ôte pas les années vécues... je vis à Gettysburg dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis femme d'un fermier et mère d'un tatoueur ! Bon, un peu active sur la ferme aussi, je ne pourrais de toute façon pas chercher à longueur de temps comment m'occuper, ça doit être l'enfer sur terre ! Alors je fais preuve d'une présence de chaque instant, bien au delà des tâches ménagères. Et puis ne suis-je pas « la reine des confitures » ? au point qu'on m'a installé un local rien que pour moi et trouvé des débouchés pour les dizaines de pots de confitures maison qui sortent de mes mains ! J'ai même de l'aide pour les produire maintenant.
Je m'en sors bien, de mieux en mieux je dirais, on a eu des périodes difficiles.Sinon, et bien je l'ai déjà dit, je suis mariée avec l'homme de ma vie ! Et je le vis parfaitement..
Informations supplémentaires ici.
Outre que je suis bonne cuisinière et je l'espère bonne mère, j'ai quelques passions. D'abord « savoir »... Tout savoir sur tout et tous autour de moi, une commère ? Pff ! Simplement une personne impliquée dans sa communauté, c'est important de savoir qui est avec qui, comment les parents de l'un ou de l'autre réagissent à cela, si le futur époux venu d'ailleurs est aussi bon parti qu'il y paraît ! Je suis au même titre que la plupart des mères de Gettysburg un excellent détective-privé.
Ensuite, je suis un peu mère poule... Mon fils unique s'est rapidement affiché « différent » de la majorité de ses camarades, pas questions qu'on lui fasse du mal, pas même des reproches ou des réflexions ! Il paraît que je suis romantique ? Parce que j'aime rendre les gens heureux et pleure aux mariages ? Que je lis principalement des romans où deux amoureux arrivent à passer des tas d'obstacles mis sur leur passage par le destin et à se trouver ? Encore pff ! Autre chose, je suis née dans une communauté soudée mais étrangère à cette ville. Mon fils n'en sait rien, ça n'a pas d'importance, désormais, ma vie est ici. Rien ne me prédestinait à épouser John, j'étais même promise à un Brian que j'aimais... bien... Rien qui justifie de l'épouser ! Pour me marier, j'ai dû mentir aux miens et les quitter, je ne regrette rien, ma vie est ce que je la voulais ! Et envers et contre tout nous irons de l'avant ! Ah ? On me dit aussi « battante » et volontaire...
Je voulais juste te mener en bateau Suite de "Naufrage administratif" Keld Møller, Peter Black, Martha Black & Pharell O'Hara
A peine arrivée, j'ai honte de moi. Qu'est-ce que c'est que cette réaction de chochotte indigne d'une Martha qu'elle soit Black ou O'Hara ! J'ai culpabilisé mon fils, effrayé mon mari, déboussolé le petit Møller -enfin ça, j'en suis moins certaine- et contribué à faire que Pharell se barre. Parce que Peter n'aurait pas été si... collant, si j'avais parlé de mon passé ! Qu'en ai-je à faire qu'on sache d'où je viens ? Ça n'a rien d'une honte ? Les O'Hara sont d'honnêtes travailleurs, pauvres mais jamais aucun n'a passé une porte de prison ! Enfin si l'on excepte l'oncle Harry, mais lui c'était uniquement en cellule de dégrisement. Hormis lui, personne ne boit, personne ne vole, personne n'a à se dissimuler, et moi, tout à mon bonheur j'ai tiré un trait sur ma famille, laissé mon fils dans l'ignorance.
Je prends la main de John qui me connaît si bien. Il est en train de lire mon raisonnement sur mon visage, et je lui souris, les yeux brillants de notre complicité. John, c'est et restera l'homme de ma vie, je n'ai jamais voulu que lui, c'est pour lui que j'ai tout quitté. Avec le recul, je me dis qu'au lieu de raconter que j'étais enceinte -ce qui a mis mon père en fureur- j'aurais pu plaider ma cause avant ? Après tout, ce n'était pas un monstre mon paternel, et ma mère aurait été de mon côté, sans compter d'une floppée de cousines mariées qui aurait vu dans notre idylle un roman fleur bleue. Ce qui est fait est fait.
J'entre dans la maison et attrape un petit bout de papier déchiré à une page plus grande, Pharell y a noté le numéro de Lilian, et celui de son père. Je regarde l'écriture malhabile et revois le garçon refuser toute lecture... Si Peter l'a remarqué aussi, il n'est pas surprenant que mon jeune cousin ait pris des distances, à son âge, c'est rare l'illettrisme ? Peut-être pas « chez nous », j'ai perdu la notion de ce qui est normal pour un Traveler's, je suis … comme ces métis qui ne savent se définir.
J'attrape le téléphone, fixe, j'ai horreur des portables ! Quand on téléphone, c'est comme quand on se présente, on dit où on est, qui on est ! Un portable, c'est la version nomade... A me dire ça je souris, je me moque de moi-même ! Nomade je l'ai été, et longtemps, enfin... plus si longtemps... j'ai cinquante six-ans, j'ai passé dix-huit années de ma vie sur la route, donc même plus la moitié de mon existence.
Je compose le premier numéro. Pourquoi pas celui de Pharell ? Parce que Pharell est parti, et que s'il est parti, il est trop tôt pour le contacter. Ou il est vexé -va savoir ce que Peter a pu lui dire ? Dieu sait que j'adore mon fils mais la diplomatie n'est pas sa qualité première, surtout avec un pavee- ou il est en colère, ce qui revient un peu au même.
« Allo ? Lilian ? »
Je ne reconnais pas sa voix ? Elle n'a pas dû arrêter de fumer ! À dix-huit ans elle pompait déjà comme un sapeur !
- Martha ! C'est Martha !
Moi au moins, on reconnaît la mienne, autour j'entends du monde, des gens qui apparemment me connaissent, qui s'exclament, rient...
« Pharell est là ? Dis-lui qu'avec John on arrive, on sera chez vous après-demain ! »
J'entends à la fois un tollé de voix enjouées et satisfaites, et le cri étouffé de mon mari.
« Bon, peut-être d'ici trois ou quatre jours, il faut que John trouve quelqu'un ! »
Après quelques minutes de discussion je raccroche pour appeler le portable de Peter, ne laissant à mon époux aucun moyen d'intervenir.
« Peter ? C'est maman ! On part en voyage avec ton père, il faut que tu gardes la ferme, on va voir avec les Hopkins s'ils peuvent envoyer leur fils pour t'aider. »
C'est bizarre ? Il est sur répondeur ?
Tandis que John reste bouche bée, j'ai un sourire béat...Je ne m'étais pas trompé sur la partie de pêche ! Bien sûr, il est avec Keld ! Ils n'ont pas tardé ! Bandes de coquins va !
Derrière moi, j'entends.
« Tu es sûre que c'est judicieux Martha ? Que cherches-tu au juste ? »
Pour toute réponse, je m'approche de mon homme et l'embrasse avec la fougue que nous avons perdue à force de quotidien banal... J'ai le sourire que je devais avoir lorsque nous avons conçu Peter, gourmande et alléchante, et la réponse ne se fait pas attendre... John éclate de rire et me rend mes ébats !
Comme si nous étions vieux ! Hein ? Mais qui oserait dire une chose pareille !
J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.
Spoiler:
★ Son surnom est Pete. Oui, le même nom qu'il a donné à son chien. C'est suite à une agression homophobe qu'il s'est pris un chien. Pour pouvoir mieux se défendre. Sauf que son chien est petit, rondouillard, flemmard et peureux. Du coup, c'est lui qui se retrouve souvent à le défendre contre d'autres chiens, ou chats. Ou des pigeons.
Spoiler:
★ Sa maman, c'est la femme de sa vie. Aucune ne la remplacera jamais dans son cœur, ce qui est beaucoup plus facile à dire et à faire lorsqu'on est de base homosexuel. Ses parents ont contracté une importante dette auprès de l'Eglise de la Rédemption Ultime pour payer les frais d'hôpital, lorsque à 3 mois de grossesse, sa mère a dû sacrifier un de ses jumeaux pour sauver l'autre. Ce fut ensuite une longue hospitalisation au repos strict au lit et des soins sans fin jusqu'à l'accouchement. L'exploitation agricole allait mal après deux saisons difficiles et les dettes s'accumulaient. La ferme Black connue depuis des décennies se trouvait au bord de la ruine.
★ Personne ne sut expliquer comment ils avaient pu savoir que les Black n'avaient pas la trésorerie nécessaire pour assurer les soins de la mère et de l'enfant à l'hôpital mais un soir, son père avait eu la surprise d'obtenir une "aide" pour remerciements des bons et loyaux services envers la communauté. Bien sûr, il rembourserait plus tard, lorsque sa femme et son fils seraient à l'abri chez eux dans leur ferme. Les factures des soins s'accumulaient déjà et... Qu'aurait-il pu faire d'autre ?
★ Depuis c'était la crainte que l'Eglise ne vienne leur demander un remboursement non pas en espèces sonnantes et trébuchantes mais en service rendu. Et il n'était pas question que leur nom et leur réputation soit entachés. Quitte à en arriver à un solution drastique, et surtout fatale. Mais avant, les époux Black voulaient caser et mettre à l'abri leur fils, et quoi de mieux qu'un mariage pour cela ?
Une nouvelle fois, il devait faire avec des vérités qui lui explosaient à la figure. Après toute son histoire familiale qu'il lui avait fallu revisiter avec sa mère et Pharell, c'était maintenant l'histoire de Keld qu'il lui fallait revoir... A quand le prochain ?! Parce qu'il y avait tout de même beaucoup de mensonges -même par omission, ça restait des mensonges- autour de lui. D'un autre côté, il avait été le premier à mentir à sa mère au sujet de Keld. Mais c'était pour la bonne cause ! Dieu... Tout le monde mentait à tout le monde. Et visiblement la situation ne s'arrangeait pas pour Keld vu l'insistance de son coéquipier -le tueur ?- au téléphone. Au moins savait-il maintenant que Keld ne comptait pas le noyer et qu'il était un gentil lui aussi. Mais apparemment oui, c'était une mauvaise journée. Et pour tout le monde puisque sa mère avait préféré rentrer à la ferme, et ça il fallait que le coup soit réellement dur pour qu'elle en vienne à une telle extrémité. Par sa faute. Parce que c'était de son unique faute si Pharell avait préféré mettre les voiles... Et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé d'établir un bon feeling ! Mais pour le moment, il pouvait rien faire, si ce n'est attendre que Keld gère son problème pour tenter ensuite d'en savoir davantage. "Je vais attendre que tu finisses. Et puis, Pete n'est pas décidé à bouger alors..." Alors il ne risquait pas d'aller bien loin.
Parce qu'il avait beaucoup à réfléchir. « Je n'ai pas le droit de te dire, Peter, ce que tu ignores ne pourra pas te nuire tu comprends ? » Ca faisait très film, ça non ? Alors peut-être qu'il ne s'était pas tant trompé que cela avec son hypothèse sur la CIA ? Bon, ça semblait dingue dit comme ça mais... Ca expliquerait beaucoup de choses ? Dont le "tueur"... Quant au reste, il n'avait rien compris parce que c'était... A quoi ressemblait le Danois ? Il n'en avait strictement aucune idée. Alors peut-être que ce n'était pas du Danois pour ce qu'il en savait ?... Donc il eut le temps de cogiter avachi dans le fauteuil puisque Pete occupait le canapé à lui tout seul, et pour le coup le piano était totalement oublié. Jusqu'à la réapparition de Keld à qui il demanda des explications parce qu'il valait mieux en parler une bonne fois pour ensuite ranger le sujet dans un coin et ne plus s'en préoccuper. Au moins pour ce week-end.
Parce qu'il était certain que l'image du petit comptable de campagne sans histoire venait soudainement de voler en éclats. Et si Keld lui donnait certains éléments, il était aussi le premier à lui avouer qu'il ne lui disait pas tout. Pour son propre bien. Sans doute, mais il restait curieux. "C'est plutôt rassurant de savoir que tu es toujours toi, même si je me doute bien que tu ne me dis pas tout." En vérité, il ne pouvait même pas être sûr que ce qu'il lui disait était vrai, il ne pouvait que le croire sur parole. Mais en cet instant alors qu'il avait toute l'attention de Keld tournée sur lui, il se moquait bien d'être naïf. Il voulait juste y croire, du moins le temps qu'il avait son regard et ses mains posés sur lui. Et c'était suffisant pour le rassurer à son tour quant à sa couverture. "Et je dirai rien. Et surtout pas à maman !" En fait, pas plus à sa mère qu'à quiconque. Et pour une raison toute simple. "Tant qu'à faire, je voudrais pouvoir te voir rester encore un petit peu..." Puisque apparemment les choses ne dépendaient que de lui.
Et s'il en sourit trouvant cette idée quelque peu ridicule -après tout Keld n'avait pas démenti travailler pour une quelconque agence gouvernementale et il avait même parlé d'infiltration, du moins pour son collègue, le "tueur"- il apprécia l'idée de reprendre leur week-end là où ils l'avait laissé. Sans Pharell, et ses parents pour le coup. Et visiblement sans Pete non plus ! Mais... C'était encore mieux ? "On peut passer l'étape "dessin des carpes" vu que j'avais déjà préparé quelques croquis avant de venir. Pour le pique-nique, il y a largement de quoi dans le frigo, merci à maman. Et la piscine chauffée peut attendre ce soir, j'imagine que l'eau sera toujours aussi chaude ?..." Ceci rapidement balayé, il restait le plus important. "Et tu m'avais promis une visite de ton bateau... Quant à pêcher, tu pourras toujours me montrer ta technique. A moins que tu ne préfères des plus gros poissons ? Il y en a qui ne serait peut-être pas contre de se laisser prendre dans tes filets..." Supposition qui se trouva rapidement confirmée par un sourire lent, séducteur et tout à fait décidé alors qu'il accrochait son regard au sien...
Pour soudainement en revenir à des considérations bien plus terre-à-terre. "Mais avant, le pique-nique !" Parce que même si tout était prêt, il allait tout de même falloir transporter tout ça jusqu'au bateau. Se décidant donc à se lever du fauteuil sous le regard mi ouvert de Pete qui le surveillait craignant visiblement de se voir éjecté de son canapé, il passa devant Keld avec une petite moue désolée avant de se diriger vers la cuisine. C'est qu'il allait devoir faire le tri dans tout ce que sa mère avait apporté pour voir ce qui serait transportable et mangeable sur le bateau.
Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Mer 25 Jan - 11:07
Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..
Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.
J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.
En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...
Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.
(Niels Holm, ft Diego Barrueco)
Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.
Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...
Je voulais juste te mener en bateau... Keld Møller ft peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara
Je respire un grand coup. Le sexe a toujours eu sur moi un effet magique. Me retrouver dans les bras d'un homme qui me plaît, lui donner le grand jeu et le recevoir, ça me donne cet éloignement, ce recul brumeux que certains reçoivent de l'alcool ou de la drogue. Et puis même dans cet état, bien, merveilleusement bien, je reste capable de palper ce qui se passe alentour, et de sortir de ma torpeur pour agir...
Agir ?
L'évocation du sexe mêlé à de l'action me ramène toujours tout naturellement à ce soir funeste où Niels et moi nous sommes tellement perdus dans le plaisir et l'onirisme que nous n'avons pas entendu arriver les cognes ! Et ce souvenir entraîne les autres... Ma jambe me rappelle l'accident, se rend-il compte Peter des efforts que je fournis pour ne pas boiter ? A-t-il perçu que la démarche plutôt lente que beaucoup jugent pédante et peu naturelle n'est due qu'aux multiples fractures récoltées dans une suite de tonneaux qui ont abouti à un véhicule en flammes ? Lequel a servi de bûcher funéraire à l'homme que j'ai le plus aimé de toute ma vie ? Il verra -je l'espère- mes brûlures, le jour du « pantalon arrosé » je m'étais bien caché pour me dénuder... J'ai un sourire qui se retient de devenir un rire...
« Tu te souviens de notre rencontre ? J'étais en train de me dire que j’espérais bien te montrer mon corps, et puis il m'est revenu que tu en as déjà vu une partie... »
Est-ce que ce rappel d'un incident local va le décoller de sa CIA et de son FBI ? Je repense à Cass' du coup ! Je dois emmener le téléphone, et ne pas le laisser hors d'atteinte, sinon je ne pourrai pas dormir ce soir en me demandant s'il s'en est sorti !
« Bon ! On va choisir le menu ? Il y a un micro-ondes à bord, et une batterie de cuisine parfaitement suffisante, qu'est-ce qu'on mange ? On emmène Pete ? Ou tu préfères le laisser là ? On peut lui laisser de quoi boire et manger, il a l'air d'aimer mon canapé ? »
S'il était déjà venu, on pourrait même entrouvrir une des portes arrières pour qu'il puisse sortir, mais je n'ai que modérément confiance en un chien capable de dévorer un blouson de cuir au point d'en faire une boule de la taille d'une grosse balle de tennis... Enfin, il paraît que ça n'est que la manche d'après Martha ? On fera de l'imprévisible bestiole ce qu'il veut, que peut-il tuer dans la maison ? Au pire il sera sur un lit à notre retour ? S'il avait dû ronger les meubles, avec le battage ce midi, et l'abandon dont il a été victime, il l'aurait fait ? Sans lui, nous aurions pu rester à bord et y dormir... Cela aussi pour moi est une source de calme et de ressourcement...
Tandis qu'il choisit, je continue mes préliminaires... Tu vois Peter, je ne suis pas un dangereux brigand, tu n'as rien à craindre.. Il fouille dans la montagne de nourriture laissée par sa mère, quel gâchis, il faudra qu'il en remporte, et moi... je fouille sous ses vêtements, embrassant, caressant, frôlant, suggérant...
En riant presque je murmure « Tu veux pêcher comment ? Avec une canne à pêche ou de façon à risquer l'enfer pour l'éternité ? Je suis sûr qu'à nous deux on peut rendre le diable pudique ? Non ? »
Je le vois de dos, il est brun, ses cheveux sont drus... Il est plus petit que Niels, a les cheveux plus clairs, mais ça n'importe pas, ils se ressemblent assez pour que je vive avec lui ce que Cassidy appelle un putain de rêve dark ! Je te promets Peter, que je vais t'aimer comme je l'aimais, et que si tu n'en meurs pas d'un arrêt cardiaque, tu seras envoûté !
Alors ? On prend les cannes à pêche ? Ou on se la fait juste tendre, entreprenant, sensuel, charnel, sans limite... Il n'y a plus personne pour regarder ce qu'on fait, tous les deux, juste Pete qui ne répétera pas ? Le même biker me dirait comme quand je m'égare contre son corps massif et prometteur « T'es vraiment une pute Danois, t'as raté ta vocation... » Raté ? pas tant que ça ? Je baise des circuits imprimés, des programmes, et même parfois des vikings sortis d'un autre âge qui se salissent les mains pour moi ?
Je reviens un instant à la réalité ! Où est Cassidy ? A-t-il réussi à atteindre San Diego ? Peut-être pas encore s'il doit prendre les chemins de traverse... Je prends mon téléphone en attendant la décision du tatoueur, « Excuse-moi, je suis tout à toi... » et j'envoie mon SMS « hvor er du ? »
Où es-tu ? il me répondra, dès qu'il pourra, j'espère bientôt, moi j'ai hâte de passer à quelques heures de relaxation à la fois sportives et intensément damnables... C'est idiot non de raisonner comme ça, encore, des années après avoir quitté ce milieu austère où rien n'était permis ? Mais j'aime l'idée que je risque mon âme à chaque ébat... avec des hommes... des hommes ou -rarement- des épouses adultères ? Quand ça me rapporte beaucoup, beaucoup d'argent ? Ouais, tu as raison Cassidy Evans, je suis une pute.
J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.
Spoiler:
★ Son surnom est Pete. Oui, le même nom qu'il a donné à son chien. C'est suite à une agression homophobe qu'il s'est pris un chien. Pour pouvoir mieux se défendre. Sauf que son chien est petit, rondouillard, flemmard et peureux. Du coup, c'est lui qui se retrouve souvent à le défendre contre d'autres chiens, ou chats. Ou des pigeons.
Spoiler:
★ Sa maman, c'est la femme de sa vie. Aucune ne la remplacera jamais dans son cœur, ce qui est beaucoup plus facile à dire et à faire lorsqu'on est de base homosexuel. Ses parents ont contracté une importante dette auprès de l'Eglise de la Rédemption Ultime pour payer les frais d'hôpital, lorsque à 3 mois de grossesse, sa mère a dû sacrifier un de ses jumeaux pour sauver l'autre. Ce fut ensuite une longue hospitalisation au repos strict au lit et des soins sans fin jusqu'à l'accouchement. L'exploitation agricole allait mal après deux saisons difficiles et les dettes s'accumulaient. La ferme Black connue depuis des décennies se trouvait au bord de la ruine.
★ Personne ne sut expliquer comment ils avaient pu savoir que les Black n'avaient pas la trésorerie nécessaire pour assurer les soins de la mère et de l'enfant à l'hôpital mais un soir, son père avait eu la surprise d'obtenir une "aide" pour remerciements des bons et loyaux services envers la communauté. Bien sûr, il rembourserait plus tard, lorsque sa femme et son fils seraient à l'abri chez eux dans leur ferme. Les factures des soins s'accumulaient déjà et... Qu'aurait-il pu faire d'autre ?
★ Depuis c'était la crainte que l'Eglise ne vienne leur demander un remboursement non pas en espèces sonnantes et trébuchantes mais en service rendu. Et il n'était pas question que leur nom et leur réputation soit entachés. Quitte à en arriver à un solution drastique, et surtout fatale. Mais avant, les époux Black voulaient caser et mettre à l'abri leur fils, et quoi de mieux qu'un mariage pour cela ?
Se souvenir de leur rencontre ? Mon Dieu, Keld en parlait comme s'ils se connaissaient depuis 20 ans ! Séquence émotion, yeux qui partaient dans le vague à la recherche d'un passé depuis longtemps disparu et petits soupirs devant les années qui passaient bien trop vite... C'est qu'il avait à la maison l'exemple parfait du petit couple se remémorant main dans la main, le passé avec tendresse et nostalgie. Et il n'était pas vraiment sûr d'en être à ce point-là avec Keld ! Mais sinon oui, il se rappelait parfaitement du jour où Keld avait débarqué à la ferme pour leur remplir leur feuille d'imposition. Et où sa mère l'avait quasiment déshabillé de force. Par deux fois. Autant pour son blouson que pour son pantalon. Et il avait d'ailleurs été bien plus intéressé par ce dernier que par le blouson, contrairement à Pete. "Oui enfin, pas une très grande partie non plus." Parce qu'il ne serait pas contre à en voir un peu plus. Et peut-être même faire bien davantage que seulement en voir, si on lui en laissait la possibilité...
Et il se retrouva soudainement à parler micro-ondes et batterie de cuisine... Et qu'on ne vienne pas lui demander ce qu'était une batterie de cuisine, il n'en savait strictement rien ! Mais rien que le mot "cuisine" de toute façon ne lui plaisait pas. "Euh... Ne pense pas que je vais te faire un repas gastronomique. Je ne suis pas maman. On va se prendre des trucs tout prêts, j'ai vu qu'elle avait préparé des toasts avec des trucs dessus..." Oui, ça faisait beaucoup de trucs mais il ne s'inquiétait pas, ce serait forcément bon. Il rajouta des choses rapides à réchauffer au micro-ondes puisqu'il y en avait un dans le bateau, et était penché sur le frigo à regarder pour ce qu'il pourrait prendre d'autre quand il fut déconcentré par Keld visiblement bien décidé à prendre de l'avance sur le programme prévu. Et Dieu... Avoir Keld derrière lui, collé à lui, et qui le touchait trop peu, pas assez, et qui le faisait se cramponner à la porte du frigo tout en se mordant violemment les lèvres... Il ne lui fallut d'ailleurs qu'un long frisson à moitié retenu pour s'exclamer. "L'Enfer, bien sûr ! Et très, très chaud..." Tant qu'à faire, autant faire les choses bien ! C'est qu'il avait été élevé avec le bon sens paysan et qu'il en restait forcément des traces. Aller jusqu'au bout des choses et les faire correctement, goûter avant de dire qu'on n'aimait pas, être consciencieux.. Que des bons préceptes selon ses parents. Et pour lesquels il soudainement tout à fait d'accord !
Quant à rendre le diable pudique, mais c'était quoi cette idée complètement idiote ?! Parce qu'il n'était pas contre du tout le diable, mais bon sang qu'il fasse au moins honneur à sa réputation ! "Un diable pudique ?... Mais qu'est-ce qu'on en ferait !? Non... Si on invite le diable, c'est pour qu'il participe avec nous. Et je suis sûr qu'il aurait bien un ou deux trucs à nous montrer... C'est que c'est important de garder l'esprit ouvert..." Sa justification était totalement bancale, même à ses propres oreilles alors que de dépit il refermait le frigo. Et que très innocemment -trop innocemment ?- il demandait en cherchant visiblement la confirmation qu'il n'était pas le seul à vouloir tout envoyer balader, bateau, pêche, et même nourriture. "T'es pas d'accord ?" Il s'était retourné autant pour avoir sa réponse que parce qu'il avait perdu la proximité de Keld et plus encore, ses mains sur lui. Pour le trouver absorbé par son téléphone...
Ok... Pour le coup, il se retrouvait bien refroidi. Pourtant Keld lui avait dit qu'une fois son truc fini, il aurait tout son temps pour lui. Et il était sûr de ne pas avoir rêvé cette partie-là ! Il se retrouva donc à lui rappeler ses propres mots d'un air plutôt ennuyé. "Tu avais dit que c'était nous deux maintenant." Et ce fut sur cette justification qu'il prit le téléphone des mains de Keld pour le garder dans les siennes loin, très loin, de Keld. "Pete reste ici et lui aussi." Et ça n'appelait pas à discussion, du moins pour ce qui concernait le téléphone. Et Pete. Parce que pour le reste, il était par contre bien plus ouvert ! "Et nous, soit on va à ton bateau sans canne à pêche pour tenter l'Enfer, tout ça, tout ça... Soit on le tente ici, dans une des chambres..." En vérité, le décor lui importait bien peu. Et s'il voulait voir le bateau c'était surtout parce que Keld semblait y tenir.
Keld qui était face à lui et à qui il souriait d'un air entendu tout en ne le lâchant pas du regard. Il n'avait même pas deux pas à faire pour pouvoir le toucher mais il restait là à jouer avec son téléphone dans les mains. "A moins que tu aies encore quelque chose à faire, et à ce moment-là... Je te rends ton téléphone et on remet l'Enfer à plus tard ? Je suis sûr que le diable saura attendre encore un peu..." Le diable peut-être, mais lui... Avait définitivement une imagination bien trop fertile pour son propre bien ! Mais il n'aurait pas d'autre choix que de faire avec. Parce que là, ce n'était plus lui qui avait les cartes en main.
Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Ven 10 Fév - 23:35
Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..
Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.
J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.
En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...
Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.
(Niels Holm, ft Diego Barrueco)
Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.
Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...
Je voulais juste te mener en bateau... Keld Møller ft peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara
« L'Enfer, bien sûr ! Et très, très chaud... Un diable pudique ?... Mais qu'est-ce qu'on en ferait !? Non... Si on invite le diable, c'est pour qu'il participe avec nous»
« Le diable ? Nous donner des leçons ?» Je souris, et approche nettement plus près... « Après tout tu as raison, on peut se damner sur la terre ferme, je disais le bateau parce que la plupart des mecs que j'invite n'entrent pas ici, mais toi, je n'ai pas à te cacher où je vis ?» Je monte à l'assaut, je caresse, je mordille dans son cou, ma main droite s'aventure plus bas, elle découvre sa peau, passant sous les vêtements, le dos, le torse, elle descend, elle suggère...
« Viens...»
Je lui tends la main, la gauche, celle qui me sert à tout, sauf à explorer l'anatomie des partenaires.. enfin elle participe également, mais elle est beaucoup plus habile alors on ne la cantonne pas à ça. Je sors de la salle de musique, l'entraînant, traverse le salon, le hall, monte l'escalier... On peut très bien pécher ici ! Le bateau n'est qu'un succédané, ma chambre est accueillante...
« Tu avais dit que c'était nous deux maintenant. A moins que tu aies encore quelque chose à faire, et à ce moment-là... Je te rends ton téléphone et on remet l'Enfer à plus tard ? Je suis sûr que le diable saura attendre encore un peu... »
Comment lui expliquer ça ? J'ai besoin de savoir où en est Cassidy. Si je le suppose perdu sur les routes de Californie, les flics aux trousses, je ne vais pas pouvoir œuvrer comme il se doit.
«C'est juste nous deux... Mais je dois savoir si Cassidy est en sécurité. C'est un partenaire mais aussi un ami. En fait si je suis là c'est grâce à lui, il m'a sauvé la vie un jour... Tu comprends ? Dès que je sais, j'éteins le téléphone. Je te le promets.»
La sécurité de Cass' c'est la mienne, on est arrivé dans le chambre, j'ai fermé la porte du bureau pour que Peter ne voit plus les ordinateurs... Je l'attire, recommence mes attouchements, laisse mes mains se promener, mes lèvres s'approchent des siennes... Il a dit que le diable peut nous aider ? Allons donc ! Je vais lui prouver qu'il n'est point besoin de diable ! Je le remplacerai sans problèmes. Tandis que le déshabille, je jette un œil sur le téléphone récupéré, rien ! Je continue mon invasion, un sourire aux lèvres et les yeux coquins, son torse nu je passe au bas, je défait le bouton et la fermeture de son pantalon, le fait glisser au sol, puis m'attaque à ce qui cache l'essentiel...
« Qu'est-ce que tu aimes ? Dis-moi ? Recto ? Verso ? Les deux ? Tu mènes la danse ou c'est moi ? Ou chacun notre tour ? Je vais te prouver que le diable est un amateur ! »
Je me demande si on y arrivera un jour à pêcher ! Entre la partie fine finalement organisée grâce à sa mère, la panne, la dispute avec Pharell, Cassidy qui a des soucis parce que j'ai mal bordé mon intrusion et qu'un informaticien intelligent m'a détecté, et là qui ne donne plus de nouvelles...
Le téléphone bipe alors que je suis en train de me laisser glisser, mes deux mains enserrant ses jambes tandis que je m'agenouille face à lui. Juste deux mots « C'est ok ». Je respire, soulagé, quand tout à coup la porte s'ouvre avec fracas !
Pete a sauté sur la poignée et arrive en trombe. Ma position doit l'inspirer, il prend son élan et tire un bon coup, toutes dents sorties, sur le jouet qui pend entre les jambes de son maître !
Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Sam 15 Juil - 8:34
Conclusion :
On ne saura jamais comment Peter esquive ou pas la participation enjouée de son chien au jeu qui se joue... @Clafoutis m'a fait part de son manque de temps chronique...
L'aventure s'arrête là. Keld va quitter la Pennsylvanie et partir en Californie avec son biker.