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Je voulais juste te mener en bateau...

Oskar
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Oskar
Sam 26 Nov - 9:31

Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..


Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.



J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.

En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...



Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.



Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.

Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Proper61

Je voulais juste te mener en bateau...
Keld Møller ft peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara

Je chasse en un instant la situation ubuesque créée par Martha Black et la communauté à la fois imaginative et maladivement curieuse de Gettysburg. La fiancée, le mariage, la naissance de jumeaux, tout cela est mis aux oubliettes ! J'ai un problème, un très gros problème. Et je dois le résoudre au plus vite. Une de mes transactions a été identifiée. En quoi est-ce dérangeant ? C'est que mes interventions sur les marchés financiers, prudentes et ciblées, sont toutes d'une illégalité flagrante. Je viens comme un bon parasite me greffer sur des mouvements de fonds -légaux ou déjà illégaux- et ponctionne, de diverses façons, de quoi assurer mon train de vie assurément bien au dessus de mes moyens déclarés.

Je pense à mes invités en bas, qui doivent se demander ce que je fiche, mais il est hors de question de laisser cette bombe à retardement m'exploser à la figure ! Il me faut au moins détourner les yeux -si l'on peut parler d'yeux- du programme qui m'a détecté. Pour une fois qu'un informaticien a été assez intelligent pour substituer son propre gardien à ceux communément utilisés par les établissements financiers et dont je connais toutes les failles ! Il fallait que ça tombe à un moment où je suis sensé jouer le rôle du petit expert-comptable accueillant, un peu bêta, et jeune père comblé. Je bidouille à toute vitesse un pare-feu de ma façon, stoppe toutes mes interventions en cours, que cet abruti (génial certes, mais fort mal avisé de me découvrir aujourd'hui) n'aille pas en plus alerter toute la profession bancaire !

En désespoir de cause, pour sécuriser l'environnement plus encore, j'attrape mon téléphone et appelle Cassidy. Cassidy, c'est l'ami américain de mon Niels, son ex à ce que j'avais compris à l'époque qu'il avait quitté en très bon terme. Il est aussi membre d'une sorte de fraternité de motards plutôt... en dehors des clous. Des gens qu'on soupçonne à raison d'extorsions de fonds, de braquages, et autres activités tout aussi illégales que les miennes mais plus visibles. Je lui donne un nom, celui de l'informaticien qui dans un autre état des Etats-Unis me fait chier. Je préférerais agir moi-même, mais ce n'est pas le moment de prendre un billet d'avion pour aller éliminer physiquement un problème. Moi, ici, je ne peux que démonter son programme, mais s'il est en face pour s'en rendre compte, je n'aurais rien gagné si ce n'est lui donner la certitude qu'il y a bien une action malveillante. Revenu au présent, j'entre dans le code et fait en sorte que sa merveille ne voit plus le type d'actions que j'ai mis en œuvre. Ça ne suffira pas, je le sais, mais ça devrait me faire gagner du temps ? Il y a des années que je n'ai pas rencontré un adversaire qui me détecte, la dernière a eu des obsèques émouvantes, j'y suis allé pour lui rendre hommage...

Je clos mes interventions. J'attends le « c'est fait » de mon Américain, puis j'irais carrément supprimer le programme qu'il a mis en place. Je prends quelques secondes pour me refaire le visage adéquat. Plus de hacker, plus de gangster aux fréquentations innommables et aux activités détestables, juste Keld Møller, expert-comptable, désormais associé du principal cabinet de Gettysburg. Je descends l'escalier, modulant mon sourire avant de trouver la bonne fréquence, celle qui devrait rassurer Martha et les siens, conquérir Peter, en admettant qu'il ait besoin d'être conquis ? J'ai l'impression que ça passe plutôt bien entre nous ?

 « Je suis vraiment désolé, une urgence. Avez-vous remarqué que c'est toujours quand il ne faudrait pas que les problèmes se produisent ?  »

Je trouve ma phrase alambiquée, j'ai raisonné danois et parlé anglais, au moins il n'y a pas de contresens mais la grammaire est malmenée, tant pis, l'essentiel est que j'ai l'air inoffensif et heureux de les retrouver ? Non ? Je ne peux m'empêcher d'attendre le sms qui me confirmera que je peux travailler à désamorcer définitivement cette menace. Je reste du moins tout sourire, ce sourire niais et candide qui fait fondre les femmes et quelques hommes, les assure en tout cas que je ne suis rien de bien important, juste un beau petit mec quelconque qui gâche le physique que Dieu lui a donné en brillant par son insignifiance... J'arbore comme à l'habitude une tenue stricte et légèrement démodée, surprenante pour un week-end entre amis, comme si j'étais incapable de me passer de costume et de chemise...

Je regarde Martha et John. Lui est tranquillement installé dans un fauteuil est attend calmement, il doit penser à ce qu'il va faire la semaine prochaine, ou quelque chose dans ce style, il est pensif mais ne paraît pas du tout ennuyé d'avoir été abandonné. Martha elle fait l'inventaire de mon salon, meubles, bibelots, magazines et bouquins abandonnés deci delà... Elle se forge une idée sur le propriétaire des lieux, cherche à me percer à jour, à découvrir qui je suis... En digne détective amateur. Je n'en attendais pas moins d'elle, c'est une fine mouche d'un curiosité même supérieure à celle de la citoyenne « moyenne » de la ville. Ici, comme peut-être ailleurs, ce sont les femmes qui mettent à nu la moindre déviance, elles sont là, en bataillon serré d'observatrices expertes, parfois comme ma collègue Charlène Pattison   se trompent, mais rarement. J'offre un sourire radieux à la dame, et suis sincère en demandant :

 « Je n'ai même pas vu les victuailles que vous avez apportées ? Dites moi ! Je suis certain que je vais me régaler toute la semaine, au moins. »

J'ai un petit sourire coquin, je dois absolument revenir dans le personnage, la tension intérieure que je tente de contenir me fait « jouer faux », comment une contrariété professionnelle pourrait-elle me miner à ce point ! Keld ! Reprends-toi. Pour me destresser, je regarde Peter, lui aussi « visitait » mon chez moi, non pas assis mais en allant d'un objet à l'autre. Si la porte du couloir est fermée, celle de la « salle de musique » est grande ouverte. Le vieil homme qui ma vendu la maison a laissé un superbe piano demi-queue, pas besoin a-t-il dit, ma fille qui en jouait si bien est décédée il y a trente ans dans un accident de la route. Honnêtement cet instrument m'encombre, je ne joue que du violon, j'ai appris « à l'oreille » ma mère n'avait pas les moyens de me payer des cours de solfège ou de musique... J'en joue bien paraît-il, mais le piano est un mystère pour moi... Toutefois, ça fait bien, comme font très « familiaux » les tableaux qui ornent la pièce, il doit y avoir dans le lot des portraits de membres de la famille de l'ancien propriétaire, il les a eux aussi abandonnés, sans doute s'est-il dit que sans héritiers, âgé, il n'avait plus rien à faire de ce type de souvenir ?

Avant que Martha ne m'entraîne dans la cuisine pour me détailler tout ce qu'elle a engouffré dans mes placards, mon réfrigérateur et mon congélateur, je m'approche de Peter, tournant le dos à ses parents et tente d'avoir l'air naturel et désinteressé :

 « Que penses-tu de mon antre ? Tu aimes ? »

J'ai envie de m'approcher plus encore, de le toucher, mais c'est impossible, je suis marié et père de jumeaux de quelques semaines... Mon sourire à cette évocation se fait tout  à coup nettement plus « vrai », non mais comment ai-je pu en arriver là ? Cette ville, et cette famille, sont incroyables !




Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 3i0eex


« Martha » -  « Peter » -  « Keld » - « John » - « Pharell »


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Mar 29 Nov - 9:25

Martha Black
On ne dit pas l'âge d'une dame enfin ! Mais bon, mon fils a plus de trente-cinq ans, j'étais jeune à sa naissance mais ça ne me m'ôte pas les années vécues... je vis à Gettysburg dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis femme d'un fermier et mère d'un tatoueur ! Bon, un peu active sur la ferme aussi, je ne pourrais de toute façon pas chercher à longueur de temps comment m'occuper, ça doit être l'enfer sur terre !
Alors je fais preuve d'une présence de chaque instant, bien au delà des tâches ménagères. Et puis ne suis-je pas « la reine des confitures » ? au point qu'on m'a installé un local rien que pour moi et trouvé des débouchés pour les dizaines de pots de confitures maison qui sortent de mes mains ! J'ai même de l'aide pour les produire maintenant.

 
Je m'en sors bien, de mieux en mieux je dirais, on a eu des périodes difficiles.Sinon, et bien je l'ai déjà dit,  je suis mariée  avec l'homme de ma vie ! Et je le vis parfaitement..


Informations supplémentaires ici.
Outre que je suis bonne cuisinière et je l'espère bonne mère, j'ai quelques passions.
D'abord « savoir »... Tout savoir sur tout et tous autour de moi, une commère ? Pff ! Simplement une personne impliquée dans sa communauté, c'est important de savoir qui est avec qui, comment les parents de l'un ou de l'autre réagissent à cela, si le futur époux venu d'ailleurs est aussi bon parti qu'il y paraît ! Je suis au même titre que la plupart des mères de Gettysburg un excellent détective-privé.


Ensuite, je suis un peu mère poule... Mon fils unique s'est rapidement affiché « différent » de la majorité de ses camarades, pas questions qu'on lui fasse du mal, pas même des reproches ou des réflexions !
Il paraît que je suis romantique ? Parce que j'aime rendre les gens heureux et pleure aux mariages ? Que je lis principalement des romans où deux amoureux arrivent à passer des tas d'obstacles mis sur leur passage par le destin et à se trouver ? Encore pff !
Autre chose, je suis née dans une communauté soudée mais étrangère à cette ville. Mon fils n'en sait rien, ça n'a pas d'importance, désormais, ma vie est ici. Rien ne me prédestinait à épouser John, j'étais même promise à un Brian que j'aimais... bien... Rien qui justifie de l'épouser ! Pour me marier, j'ai dû mentir aux miens et les quitter, je ne regrette rien, ma vie est ce que je la voulais ! Et envers et contre tout nous irons de l'avant !
Ah ? On me dit aussi « battante » et volontaire...

 


Je voulais juste te mener en bateau
Suite de "Naufrage administratif"

Keld Møller, Peter Black, Martha Black & Pharell O'Hara


Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 House-10

 « Ok, je suis désolé, Pharell n'est pas chez Monsieur Murton. En fait, il est... parti. A cause de moi. »

Peter a exactement l'intonation qu'il avait quand il m'avouait que ça n'était pas les aliens qui avaient couché le blé de la ferme Ascott, mais lui s'essayant à la luge « hors neige », ou lorsqu'il s'étonnait que les poules lâchées du poulailler pour qu'elles puissent profiter de la liberté finissaient immanquablement sous la dent du chien des Preston connu dans tous les environs pour tuer tout ce qui vivait : rat, pigeon mais aussi chat et poule ! Quelque part ça me navre, j'ai l'impression que mon fils n'est toujours pas adulte, et -autre part- ça m'émeut, pour la même raison.

Il s'est disputé, une fois de plus, avec Pharell ! Je m'en veux... Je ne cesse pas de me dire que si j'avais parlé de mes origines, de mon enfance, de mes parents, si je lui avais montré des photos, pas de ma famille je n'en ai pas, mais de traveller's, ça on en trouve, il n'aurait pas accueilli Pharell de cette manière. Pas que Pharell n'ait pas de tort, je l'ai assez pratiqué pour savoir que leurs deux caractères, face à face, ça donne un mélange détonnant, mais si Peter l'avait accepté comme un cousin en visite -et seulement en visite- ça aurait été différent ? Je cherche en John un appui ! Ai-je ou n'ai-je pas failli ?

Pourquoi me suis-je tue  ? parce que dans mon esprit, Pavee's, autres, c'était du pareil au même ? Pour moi oui, j'avais vécu dans les deux communautés, il a fallu l'attelage improbable du petit cousin pour que je me souvienne le choc que ça faisait de voir arriver ça dans une petite ville, avec des gens souvent étrangement fagotés et dotés d'un accent « d'ailleurs » qui venaient demander où trouver de l'eau, où se ranger ? S'il y avait du travail ? Tout cela, a été mon enfance. Je ne comprenais pas alors qu'on était « différents », j'en ai pris conscience vers dix ans, en comparant mes vêtements avec ceux des autres gamines, mes frères à ceux des autres filles, oui, on était différents, pour eux on devait être effrayants avec nos sales trognes parfois sales et nos fringues d'autre part ! Mais pour moi... elles l'étaient tout autant, elles représentaient le monde auquel je voulais accéder ! Un monde dans lequel personne ne te toiserait de la tête aux pieds d'un air méprisant, où on ne te parquerait pas sur la pire parcelle de terrain, celle où la boue et les gravats t'obligeraient à vivre comme une bête !

Oui, la rage de Pharell, je l'avais, je la comprends, comme je comprends son attitude, fier à outrance, prêt à te jeter ta pitié ou ta charité à la figure ! C'est comme ça que tant de nos garçons finissent en prison, parce qu'ils ne pardonnent pas l'exclusion, et que les « autres » n'admettent pas leur révolte !

Je soupire. Je regarde mon fils, l'unique fils que j'ai eu et que j'aime plus que moi-même. Si je me suis tue, c'est probablement pour lui épargner la honte que je ressentais, la douleur que me faisaient les jugements des vieilles quand entre dix et quatorze ans j'arpentais les rues des petites villes avec mes sœurs et des cousines, léchant les vitrines comme n'importe quelle gamine. Nos filles ont à l'habillement un rapport que d'aucuns trouvent étranges, au maquillage aussi, il n'est pas rare de voir une gamine de treize ans maquillée à outrance, vêtue d'une minijupe plus mini que ça encore, sa poitrine naissante comprimée dans un haut très moulant et qui découvre le nombril... c'est notre vision de l'élégance, pour les vieilles ça faisait de nous des putains ! Quand tu sais que dans notre communauté une fille arrive vierge au mariage, ça me fait rire, mais ça ne faisait rire que moi...

Peter continue, essaye de se justifier, est-ce que j'entends tout ? Je ne sais plus. Je me sens vieille et vulnérable, je me serre contre son père.

 « Quand je l'ai vu arriver ici, j'étais déjà là prêt à sonner à la porte et au lieu de me rejoindre, il s'est détourné et s'est éloigné. Alors je sais qu'il fait tout le temps ça mais là... Ça m'a agacé. Je me voyais pas passer le week-end comme ça et vous avez appelé, j'ai voulu mettre les choses au clair avec lui dans la voiture. Et tout ce que j'ai obtenu c'est qu'il n'était que de passage ici. »

Je soupire à nouveau, Peter et Pharell, quand je pense que je me suis fait des plans à les imaginer ensemble ! Bien sûr ça ne pouvait marcher, qu'il le comprenne ou pas, mon fils et lui se ressemblent. Pas au niveau de la sociabilité, encore que Peter a peu d'amis, mais au niveau de ce besoin qu'ils ont d'être acceptés « comme ils sont » ? je ne pense pas me tromper. Qu'espérait Peter ? Que Pharell resterait ? Qu'il remplacerait ce frère qu'il n'a jamais eu ? Je me sens sombrer, en cela aussi j'ai failli ? Je ne pouvais pas avoir d'autre enfant, est-ce un crime de laisser un enfant seul ? Aurions-nous du adopter ? Je penses qu'en appelant Lilian, cette Lilian qui est la cause du passage de Pharell dans notre ferme, j'aurais trouvé un enfant non désiré à « adopter » chez nous, jamais nos filles n'avortent, mais certaines le souhaiteraient bien ! Je ne l'ai pas fait, jamais je n'ai voulu remplacer l'enfant qu'on avait tué pour donner la vie à celui qui bafouille -adulte- devant moi. J'ai des tas de choses à dire que je n'arrive pas à dire, et puis j'entends ce qui va faire de ce week-end mon enfer.

 « ...on ne peut pas l'obliger à vivre auprès de nous s'il ne le souhaite pas. C'est un nomade après tout. »

J'ai reçu la fin de sa tirade comme un coup de poignard, mon mari le sait, et fusille son fils du regard, il a dit « c'est un nomade » moi j'ai entendu « ce n'est qu'un nomade »... On peut blesser Pharell, l'oublier, le maintenir à distance, il n'en souffrira pas ! Ce n'est qu'un nomade après tout !

Je suis raide, muette, je me sens sombrer, alors je fixe chacun des objets hors de prix qui m'entourent, j'essaie d'en estimer la valeur, parce que Keld Møller est parti dans les étages, et que plus je fais l'inventaire de ce qu'il possède, plus je me dis que lui aussi est autre chose que ce qu'il paraît. Si jeune, si parfait, nous avons été plusieurs à « enquêter » à Gettysburg, même depuis son « mariage » annoncé par Charlène Pattison... Keld Møller est une énigme, nous n'arrivons même pas à retrouver l'endroit où il est né ? Milena Campbell a bien cru retrouver son acte de naissance dans une bourgade près de Copenhague, mais le Keld Møller du même âge est tout ce qu'il y a d'établi, c'est devenu l'instituteur du village !

Le voilà justement qui descend l'escalier, en costume sombre et chemise sagement ouverte... Je me souviens son hésitation pour nous donner le nom de ses enfants ? De l'étrange regard qu'il avait échangé avec mon fils quand pour la première fois ils nous ont parlé de « Chéryl » ? Cette Chéryl dont je n'ai toujours pas vu de photo alors qu'elle est jeune maman et jeune mariée ?

 « Je n'ai même pas vu les victuailles que vous avez apportées ? Dites moi ! Je suis certain que je vais me régaler toute la semaine, au moins. »

Je ne sais pas pourquoi, je trouve que ça sonne faux ? Tout sonne faux en fait depuis que Peter m'a avoué avoir fichu Pharell dehors sans ménagement et qu'il a eu cette tirade sur les nomades... Je me laisse couler tout contre John, et je me mets à pleurer, doucement, je ne pleure pas Pharell, mon fils va encore se méprendre ! Je pleure ma vie que j'ai l'impression tout a coup d'avoir ratée !

Mon Dieu, ça me ressemble si peu ! Le docteur doit avoir raison, je me surmène, je dois compter avec mon âge ! Mais moi, je me sens encore si jeune ! Je me revois rejoindre John en cachette, aidée de Lilian, je me revois arriver ici, m'y marier, je me revois à l'hôpital quand on m'a sommée de choisir entre perdre deux enfants et en mettre un au monde ! Je pleure, doucement, devant le comptable stupéfait, et Peter tout aussi ébahi.



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Clafoutis
Mer 30 Nov - 14:55

Peter Black
J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.

Spoiler:
 


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Pharell l'avait mis dans une situation impossible. Et pire encore, celui-ci ne donnait pas signe de vie, que ce soit en répondant à ses messages ou juste en se pointant ici le sourire aux lèvres et la fleur au fusil. Euh... Ca non, il s'agissait de Pharell et non de la nouvelle Miss Gettysburg recevant le premier prix de beauté, avec pour récompense une rose et un panier garni de produits locaux comme à chaque sélection. Mais juste se pointer ici, avec sa tête habituelle et sans sourire, aurait déjà été magnifique ! Mais c'était évidemment trop lui demander... Il se trouvait donc à devoir expliquer son départ précipité -et apparemment sans retour- à ses parents qui tombaient des nues. Et bien sûr que ses parents n'allaient pas comprendre, il était parti sans même leur dire au revoir ou leur expliquer les raisons de ce départ ! Sans compter qu'il était de la famille, et ça quoi que Pharell pouvait en penser... Alors il tentait d'y aller en douceur, cherchant à mieux faire passer la pilule, tout en sachant que le week-end que sa mère s'était fait une joie de préparer venait d'être irrémédiablement fichu. Et s'il acceptait de prendre sa part de responsabilité là-dedans, même si à son sens celle-ci était davantage la conséquence que la cause, il y posait aussi des limites. Et le regard accusateur et plein de reproches non formulés que son père porta sur lui en faisait définitivement partie ! "Ah non, papa ! Ce n'est pas moi qui ait dit qu'il était un oiseau migrateur, qu'il n'était pas bien avec les autres et qu'il n'était que de passage ! Je ne fais que reprendre ses mots ! J'ai essayé de me rapprocher de lui et tout ce que j'ai gagné, c'est de me faire jeter encore et encore ! Tout ça parce que je l'ai pas bien accueilli ?! Mais il faut faire quoi pour obtenir ses bonnes grâces !?" Donc non, il y avait des choses dont il n'était clairement pas prêt à endosser. Et tant pis pour la délicatesse ou le soin, il était furieux et le faisait savoir.

Il savait que ce n'était pas bon de s'énerver, ses parents n'y étaient pour rien et ils cherchaient juste à comprendre... l'incompréhensible, en fait. Et il était le seul à pouvoir donner des réponses. Et il n'était jamais bon d'être le messager qui apportait les mauvaises nouvelles... Et encore moins lorsque cela concernait les personnes qu'on aimait. Et il suffisait de voir sa mère chercher physiquement le soutien de son père pour savoir à quel point tout ceci la bousculait. Et il n'aurait pas su dire si en cet instant, il détestait davantage Pharell ou lui-même... Préférant ne pas chercher à répondre à cette question, il se leva juste pour porter son regard sur autre chose que la souffrance de sa mère. Pharell, c'était sa famille et sans doute aussi des souvenirs, et elle se trouvait en quelque sorte elle aussi rejetée sans un regard en arrière. Comme si elle n'était plus rien aux yeux des siens. Est-ce que Pharell avait seulement eu conscience de tout cela ? Là aussi, il ne voulait pas y réfléchir par peur d'y trouver une réponse...

Déambulant dans le grand salon, décoré avec un goût certain -bien plus que ce qu'on pouvait trouver à la ferme avec les meubles rustiques en chêne massif religieusement cirés tous les ans, et dont l'achat datait du mariage de ses parents- tout autant que dans le silence pesant qui s'était abattu dans la pièce, il était inexorablement attiré par le salon de musique où trônait le volumineux piano... S'arrêtant sur le seuil, il prit appui sur le chambranle de porte, fixant l'instrument et imaginant déjà ses doigts courir sur les touches blanches et noires... Sauf qu'il était à peu près certain que les notes s'étoufferaient d'elles-mêmes dans cette chape de plomb qui pesait lourdement sur leurs épaules. Et qui aurait pu croire qu'un silence, même à couper au couteau, pouvait peser si lourd...

Jusqu'à l'arrivée tonitruante de Keld ! Un Keld classe, en fait à l'image de son salon, et qui amenait un regain de vie comme si on avait ouvert une fenêtre en grand pour laisser entrer l'air frais. Et il resta là à bêtement le regarder alors qu'il enregistrait difficilement ses paroles... Ou plutôt, il les évacua aussi rapidement qu'il entendit sa mère pleurer doucement. Juste, son cœur vrilla. Et il jura à voix basse. "Je te jure celui-là si je recroise sa route, nomade ou pas, il aura mon poing dans la figure !" Il n'était pas violent, du moins pas tant qu'on ne faisait pas pleurer sa mère.

Réalisant soudainement que Keld devait attendre des réponses à... Ce qu'il avait dû lui parler, ne serait-ce que parce que celui-ci se tenait très proche de lui... Chassant toute idée déplacée, il s'inquiéta surtout de savoir s'il lui avait dit un truc sur Chéryl ou les enfants alors qu'il n'écoutait rien. Et tenta de trouver quelque chose d'intelligent à dire. "Ça te va très bien !" Intelligent, il avait dit intelligent ! Et il lui parlait de sa tenue... Genre l'héroïne de films de série B qui se plaignait de s'être cassé un ongle alors qu'une bande de zombies la coursait pour la dévorer. Niveau bêtise, on ne pouvait pas mieux faire. Il se serait bien mis des baffes mais il préféra expliquer, histoire de ne pas se ridiculiser davantage. "Oh, Désolé... C'est... Pharell qui est parti. J'ai laissé des messages mais il n'a pas rappelé et je doute qu'il revienne. Je sais que c'est de ma faute mais... Mes parents méritaient pas ça."

Il avait besoin de se secouer parce qu'être si proche de Keld n'était juste pas bon pour ses hormones. Et que ce n'était vraiment pas, mais alors vraiment pas, le moment ! "Euh... Je dois aller m'occuper de ma mère..." Voilà, revenir au... psychodrame du moment. S'éloignant -à regrets- de Keld, il retourna au canapé où ses parents se trouvaient assis, sa mère toujours en larmes. "Maman... On peut rien faire s'il veut pas de nous mais... On pourrait aller nous là-bas, tu nous montrerais la caravane dans laquelle tu as vécu, et on rencontrerait Lilian, et tout le reste de la famille... Ils sont quand même pas tous aussi sauvages ?! Toi, tu l'es pas !" C'est qu'il n'avait que Pharell et sa mère comme références... Il faisait donc ce qu'il pouvait, avec toute sa bonne volonté... et ses gros sabots.


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Oskar
Lun 12 Déc - 12:52

Pharell O'Hara
J'ai vu le jour en Caroline du Sud, à Murphy Village, le 12 décembre 1995. « Village »... C'est surtout un campement, un immense campement nomade, où on trouve des baraques en dur et des caravanes, même des roulottes avec des chevaux encore...



Je vis... là où les routes me mènent, pour l'instant je vais vers Gettysburg dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis un peu touche à tout, je me place comme ouvrier agricole, docker, forain, ça dépend, ça n'a aucune importance puisque je ne reste pas ! J'ai du mal à tenir en place, j'avoue .

 
Je m'en sors pas si mal, j'ai le nécessaire et même un peu du superflu, ça suffit ? Non ?Sinon, je me suis marié, à dix-huit ans, avec...
Emma Byrne, on s'est séparés deux ans après, et jamais revus. Elle veut pas divorcer, ça la regarde, moi je m'en fous. Elle est bien capable de me faire des gosses, à distance, au moins ça ferait plaisir à mon père quelques « O'Hara » en plus...   Et je le vis parfaitement. De toute manière, on est tous cousins quelque part, alors qu'ils aient mes gènes ou pas ses mômes, je peux bien leur donner mon nom.


Informations supplémentaires ici.
En passant ? Je suis ce qu'on appelle un « Irish Traveller's », un nomade dont les ancêtres sont arrivés d'Irlande, probablement au début du dix-neuvième siècle, mais ça, on n'est pas très doué pour tenir des registres nous autres...


Ma vie, c'est le voyage, la route. Parmi nous certains -de plus en plus nombreux- se sont « sédentarisés », pas moi. J'ai pas besoin de me fixer pour vivre, même, moins je reste en place et moins les autres cherchent à savoir qui je suis, d'où je viens, comment je vis et ce que j'aime.

Quand je donne ma parole, je la tiens, si on me la donne... Vaut mieux en faire autant. L'honneur, c'est la richesse des gens comme moi. Je plaisante pas avec.
Contrairement aux bruits qui courent sur ma communauté, on est honnêtes, moi le premier. Je ne vole pas, ne mens pas, ne cherche pas  à arnaquer. C'est comme pour la parole, faut pas me chercher trop, je ne suis pas méchant mais j'aime pas qu'on m'emm... La liberté, c'est d'abord le respect.

Ma vision du monde, c'est être indépendant, sans attache, seul ou accompagné selon mon envie du moment. La famille, les amis, ça compte, mais pas au point d'en devenir esclave...

En fait, à part mon chien, mon chat et mon cheval... Y a pas grand monde pour qui je donnerais ma vie.  Parfois, je me pose, et j'aime... C'est rarement très long comme relation, mais ça peut être intense. Mais ça, ça ne regarde que moi.


Je voulais juste te mener en bateau

Keld Møller , peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara , Lucan Erlik

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Montchap-2020-09-17-055

Mon père est ce qu'il est, de lui j'ai cette propension à écouter plus qu'à parler, à refuser la bagarre, à  tenir ma parole... Il a beaucoup de qualités je ne peux lui dénier, et des défauts comme tout un chacun. Je peux vérifier dès le lendemain que la rancune n'est pas dans les gènes paternels. Il ne dit rien, ni « bonjour », ni « comment vas-tu ? », ni « tu as fait bonne route? » ou encore « où étais-tu passé? », pourquoi faire ? Il me presse contre son cœur dans une accolade que dans ce pays les hommes méconnaissent pour la plupart. Avant d'être père et fils nous sommes frères, notre sang est commun comme celui qui me lie à tous les hommes et les femmes ici, je l'ai oublié, je m'y suis brûlé.

Je ne salue pas non plus, je ne remercie pas pour l'accueil, il allait se soi ! Enfin pas trop à vrai dire, vu la façon dont je me suis barré, à la table familiale plus tard, je retrouverai Emma et mon frère puîné, je me doutais, ils ont l'air de vivre ça parfaitement et je leur souris. Je me doutais que quoi qu'il arrive elle resterait une O'Hara, Bryan à ma connaissance n'avait pas de promise, il a « épousé » la mienne -légalement ma femme-, faudra-t-il que je lui rende sa « liberté » pour leur simplifier la vie ? Les nôtres se fichent bien qu'elle soit collée avec l'un ou l'autre des frères O'Hara, si j'étais mort la même chose se serait passé, à part qu'il me semble qu'elle ne peut plus épouser son beau-frère ? Est-ce que c'est toujours écrit quelque part ça ? Je m'en tape et apparemment eux aussi. Il n'y a aucune bravade dans leur regard, je suis revenu, ils sont ensemble, c'est. Il n'y a rien à y redire, ce n'est pas comme si on m'avait de force arraché celle que j'aime, j'ai négligé cette fille superbe, mon frère a pourvu à mes manquements, s'ils s'aiment en plus comme il semble, c'est absolument parfait.

D'un coup de mental, j'ai chassé tout ce qui m'a fait revenir, là-haut la Pennsylvanie, Martha, John, et leur épouvantable rejeton, Keld dont je garderai un excellent souvenir et que -qui sait- je reverrais un jour si ça le tente encore. Je ne sais plus pourquoi les routes m'ont ramené dans ce bled où je suis né, c'est plus pratique qu'au hasard des chemins dans une caravane, et puis, c'est comme un royaume des pavee's, perdu au milieu de l'Etat de Caroline du sud, lui-même perdu au sein de la Confédération des Etats-Unis d'Amérique. C'est un endroit intemporel, peut-être que les têtes ont changé, on me dira probablement « le vieux Jones est mort » ou « ça fait quatre ans maintenant que Charity Bowmann a passé l'arme à gauche », quand je suis parti l'un et l'autre atteignait les quatre-vingt dix ans... il y a -cela plus que probablement- de nouvelles naissances, un paquet, même sédentarisés nos semblables se reproduisent -trop pour la fortune de certains- j'ai fait un tour de ville très tôt, il y a de nouveaux édifices, payés par la communauté assurément, ceux qui ont beaucoup amassé -il y en a- mettant la main à la mesure de ce qu'ils ont, comme ils payent aussi pour embaucher des médecins, créer un centre de soins et d'entraides. En fait, nous sommes à notre façon communistes ? Encore que non, je crois que le communisme ça n'est pas encore ça ? En tout cas ici, tous donnent, tous participent, et si l'un ne le voulait pas, l'ensemble des autres lui rappellerait combien il est hors la loi, jusqu'à ce qu'il cède.

Quand les hommes de la famille se préparent pour aller monter ce fichu chapiteau qui recevra le sermon lors du prochain rassemblement, je prends juste mes outils que j'avais apporté en prévision.

Je n'ai toujours pas rallumé le téléphone, pourquoi faire, pour l'instant ma vie est ici, ceux qui voudraient me parler peuvent venir, ou au pire s'ils sont incapables de se déplacer appeler les parents. C'est comme ça que ça se fait, même si j'ai aujourd'hui vingt-sept ans, je reste le fils de mon père, un peu comme les vassaux au moyen âge devaient allégeance à leur seigneur si j'ai bien mémorisé l'école ?

Chez nous, il y a le sang d'abord, l'âge ensuite... Mon père est mon sang et mon aîné, je lui ai désobéi en laissant Emma en plan, mais je l'avais épousée avant. Va comprendre ! Avec les autres je prends le rythme, chacun y va de sa force, il faut que ce mat quitte le sol, solidement dressé, faute de quoi le pasteur prendra le ciel sur la tête... Si j'ai un sourire à cette évocation mentale, il est hors de question que ça arrive. Je retire ma veste, le téléphone dans la poche intérieure, éteint.


Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Screenshot_2020-12-05-Murphy-Village


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Lun 12 Déc - 15:18

Martha Black
On ne dit pas l'âge d'une dame enfin ! Mais bon, mon fils a plus de trente-cinq ans, j'étais jeune à sa naissance mais ça ne me m'ôte pas les années vécues... je vis à Gettysburg dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis femme d'un fermier et mère d'un tatoueur ! Bon, un peu active sur la ferme aussi, je ne pourrais de toute façon pas chercher à longueur de temps comment m'occuper, ça doit être l'enfer sur terre !
Alors je fais preuve d'une présence de chaque instant, bien au delà des tâches ménagères. Et puis ne suis-je pas « la reine des confitures » ? au point qu'on m'a installé un local rien que pour moi et trouvé des débouchés pour les dizaines de pots de confitures maison qui sortent de mes mains ! J'ai même de l'aide pour les produire maintenant.

 
Je m'en sors bien, de mieux en mieux je dirais, on a eu des périodes difficiles.Sinon, et bien je l'ai déjà dit,  je suis mariée  avec l'homme de ma vie ! Et je le vis parfaitement..


Informations supplémentaires ici.
Outre que je suis bonne cuisinière et je l'espère bonne mère, j'ai quelques passions.
D'abord « savoir »... Tout savoir sur tout et tous autour de moi, une commère ? Pff ! Simplement une personne impliquée dans sa communauté, c'est important de savoir qui est avec qui, comment les parents de l'un ou de l'autre réagissent à cela, si le futur époux venu d'ailleurs est aussi bon parti qu'il y paraît ! Je suis au même titre que la plupart des mères de Gettysburg un excellent détective-privé.


Ensuite, je suis un peu mère poule... Mon fils unique s'est rapidement affiché « différent » de la majorité de ses camarades, pas questions qu'on lui fasse du mal, pas même des reproches ou des réflexions !
Il paraît que je suis romantique ? Parce que j'aime rendre les gens heureux et pleure aux mariages ? Que je lis principalement des romans où deux amoureux arrivent à passer des tas d'obstacles mis sur leur passage par le destin et à se trouver ? Encore pff !
Autre chose, je suis née dans une communauté soudée mais étrangère à cette ville. Mon fils n'en sait rien, ça n'a pas d'importance, désormais, ma vie est ici. Rien ne me prédestinait à épouser John, j'étais même promise à un Brian que j'aimais... bien... Rien qui justifie de l'épouser ! Pour me marier, j'ai dû mentir aux miens et les quitter, je ne regrette rien, ma vie est ce que je la voulais ! Et envers et contre tout nous irons de l'avant !
Ah ? On me dit aussi « battante » et volontaire...

 


Je voulais juste te mener en bateau
Suite de "Naufrage administratif"

Keld Møller, Peter Black, Martha Black & Pharell O'Hara


Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Th29

 « Maman... On peut rien faire s'il veut pas de nous mais... On pourrait aller nous là-bas, tu nous montrerais la caravane dans laquelle tu as vécu, et on rencontrerait Lilian, et tout le reste de la famille... Ils sont quand même pas tous aussi sauvages ?! Toi, tu l'es pas !»

Mon Dieu ! Mon sang ne fait qu'un tour, j'imagine ma volatile étincelle de fils en train d'embraser un camp de traveller's tout entier! Non, au grand jamais ! Non ! Si je ressens un jour le besoin de retourner voir les miens, j'irai seule, ou avec John qui « sait », il les a vu, connu, il a demandé à mon père la main de sa fille supposément enceinte de ses œuvres. Peut-être Dieu m'a-t-il punie de ce mensonge en me refusant d'autres enfants ? Non, ce sont des sottises. En tout cas, tout sauf jeter le brandon ardent qu'est Peter dans ma famille oubliée.

J'ai bien vu ce que ça a donné avec Pharell ? Avec moi, avec John, Pharell n'a jamais été distant ou évasif, au contraire, il a parlé -à sa façon, c'est à dire peu et à mots couverts- mais parlé. Il n'a jamais cherché à nous cacher quoi que ce soit, à taire un sujet ou un autre. Il est juste posé, peu causant, travailleur,  et pour quelqu'un comme Peter volontiers volubile et curieux, terriblement … hostile. Pourtant je suis sûr qu'il est parti pour ne rien envenimer, parce que j'étais sa cousine, et son aînée, et qu'il préférait disparaître que se mettre en colère. Avec le recul, je me rends compte qu’apparier Peter et Pharell c'est marier l'eau au feu, à ceci près que je suis bien incapable de dire lequel des deux est l'eau, et lequel est le feu. Ce qui est sûr c'est que l'une tue l'autre, sans la moindre hésitation, par nature.

Que cherche Peter en voulant « retourner aux sources »? Ses sources à lui sont ici. Il est notre enfant à John et à moi, il est né en Pennsylvanie, ses grands-parents paternels y sont, sa famille ? S'il veut des cousins il a ceux de New York qui viennent nous visiter chaque année, et celui de... il faudrait que je demande à John, on ne l'a vu qu'une fois, un vieux garçon taciturne mais sympathique. Pourquoi se jeter sur Pharell qui a eu la maladresse de surgir du néant et de le captiver ?

Entre deux hoquets que je maudis au fond de moi, comment puis-je être cette femme d'un demi-âge désormais qui pleure ainsi en public devant son époux et son fils incapable de comprendre pourquoi !

« Pharell reviendra Peter, je ne sais pas quand, mais il reviendra. Même si vous vous êtes disputés, il se sent « en famille », alors il passera, et repartira, ne lui demande pas d'être autre, il ne saurait pas faire je pense, comme toi tu es toi.»

Est-ce que ça suffit pour indiquer que je ne lui en veux nullement ? Et pour dire sans le dire que poursuivre l'improbable cousin parmi les siens, les miens, n'est pas la bonne solution. Je me rapproche de John et regarde Keld, il a toujours cette barre au front, le « souci professionnel » doit être de taille...

« Si ça ne vous dérange pas trop Keld, je veux bien qu'on vous emprunte la voiture ? Je voudrais rentrer, continuez sans nous ?»

Après tout, c'est ce qu'ils voulaient à l'origine ? Une partie de pêche tous les deux ? Je doute que « Chéryl » en soit contrariée...

J'ai un sourire sous les larmes... Mariè ? Père de jumeaux ? Allons donc ! Après l'un n'empêche pas l'autre dans les « grandes » familles. Il a sauvé les apparences n'est-ce pas ?

Je regarde mon Peter... ça ne donnerait pas un mariage, mais s'ils sont fidèles l'un à l'autre ? A quoi bon le mariage ?

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Bateau12


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Jeu 15 Déc - 15:59

Peter Black
J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.

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Le week-end était irrémédiablement fichu. Et tout ça juste parce qu'il avait osé demander des explications à Pharell sur son comportement envers lui. Question susceptibilité, il ne pensait pas qu'on pouvait faire pire... Donc Monsieur ne supportait pas la moindre critique sans se sentir offusqué au point d'en claquer la porte sans un regard en arrière. Zéro remise en question donc, et c'était à lui de gérer tout ce beau merdier. Sympa, le cousin. Vraiment sympa ! Et c'était évidement suintant d'ironie. Ironie qui s'évapora instantanément lorsqu'il vit sa mère en larmes. Et comment pourrait-il en être autrement alors qu'un membre de sa famille venait de claquer la porte de chez elle sans même un au revoir... C'était normal qu'elle soit dans tous ses états !

Et visiblement sa proposition d'aller voir directement la famille du côté maternel n'obtint aucune espèce d'écho quelconque. A croire qu'ils étaient tous comme Pharell... Oh joie, Oh bonheur ! Mais l'un dans l'autre, il n'aurait pas d'efforts particuliers à faire, ce qui n'était pas plus mal. L'expérience "Pharell" ayant déjà été bien suffisante... Il se sentait donc tout prêt à refermer une bonne fois pour toute cette expérience désastreuse -et ce d'autant plus facilement que sa mère ne montrait pas d'enthousiasme particulier à retrouver ses racines- pour se consacrer réellement à leur week-end ! Et à Keld. Après tout, ils étaient ici pour ça à la base, et non pour se préoccuper des états d'âme d'un cousin qui n'en avait que le titre. Sauf qu'entre ses plans et la réalité, il y avait généralement un gouffre. Un très grand gouffre...

Parce que ...il se sent « en famille »

Il bloqua... Qu'était-il censé répondre à ça ?! Ca le sidérait. « en famille »... Il avait juste envie d'en rire -jaune- tant c'était loin de la réalité. Du moins loin de sa réalité, puisque sa mère semblait trouver ça tout à fait normal. "Et un au revoir, c'est trop lui demander ?!" On pouvait dire que ça sortait du cœur. Parce que pour rappel, on l'avait un peu bassiné toute son enfance avec ces histoires de politesse... Il ne s'était donc certainement pas attendu à ce que sa mère le... défende ?! Et il en était tellement atterré qu'il en lança un regard pour chercher une confirmation autant auprès de son père qu'à Keld. Parce qu'il ne pouvait quand même pas être le seul à trouver ça bizarre, si ? "Parce que c'est comme ça qu'on traite la famille alors ? En les snobant et en leur adressant à peine la parole ?... Bien. Je le saurais pour quand il reviendra." Après qu'il lui aura collé son poing dans la figure parce qu'on ne faisait pas pleurer sa mère sans qu'il n'y ait de représailles. Puisqu'il était censé revenir. Un jour. Le plus tard possible !

C'est qu'entre son arrivée impromptue et son départ non annoncé, sa mère passait son temps à pleurer... La comparaison -si comparaison il devait y avoir- ne tenait donc absolument pas la route parce que lui ne passait pas son temps à faire pleurer sa mère ! Entre autre. "Sauf que moi, je ne m'en vais pas sans dire au revoir à personne à la plus petite contrariété." Oui, il y tenait à son au revoir ! Et il se moquait bien de passer pour la teigne dans l'histoire. Lui était encore là à faire face aux larmes de sa mère et à assumer -seul- la responsabilité de tout cela. Même s'il tentait tout de même de rendre à César ce qui était à César... C'est qu'il avait fait plus que sa part en le rappelant et en lui offrant une possibilité de revenir sans que personne ne sache ce qu'il s'était passé. Et il ne comptait certainement pas en faire plus pour donner le beau rôle à Pharell, ça sa mère s'en chargeait très bien toute seule !

Et on pouvait dire qu'il allait de surprise en surprise parce qu'il ne s'était pas -non plus- attendu à cela. Sa mère qui demandait à rentrer... Et ce n'était pas celle-ci qu'il fixa aussitôt mais bel et bien Keld. Qui semblait... contrarié ? Il fallait dire qu'il n'avait eu que sa mère en tête depuis le retour de celui-ci parmi eux, sauf pour sa volonté d'en coller une à Pharell le jour où celui-ci aurait la saugrenue envie de revenir. Et ce n'était que maintenant qu'il réalisait que cette situation devait être tout aussi désagréable pour leur hôte qui voyait le nombre de ses invités fondre comme neige au soleil... "Je voudrais bien pouvoir rester, moi. Sauf si tu préfères pas vu les changements drastiques dans l'organisation du week-end." Parce que mine de rien, Keld passait soudainement de quatre invités -voire même cinq si on devait compter le Docteur qui avait décommandé- à un seul. Lui. Bon, c'était ce qui avait été normalement prévu au départ mais il reconnaissait qu'entre les ajouts imposés et les renoncements de dernière minute, ça faisait beaucoup de changements à prendre en compte ! Pour un comptable... Ok, son humour était toujours aussi pourri. Ce qui ne l'empêcha pas de préciser pour donner un peu de crédit à tout ça. "Et je dois toujours dessiner mes carpes pour mon tatouage, histoire que ça ressemble à quelque chose d'à peu près réel..." Même si en vérité, elles étaient déjà dessinées depuis belle lurette sur son carnet à dessin. Mais ça, personne n'avait besoin de le savoir.


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Jeu 15 Déc - 18:46

Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..


Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.



J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.

En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...



Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.



Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.

Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Proper66

Je voulais juste te mener en bateau...
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« Si ça ne vous dérange pas trop Keld, je veux bien qu'on vous emprunte la voiture ? Je voudrais rentrer, continuez sans nous ?»

 « Je voudrais bien pouvoir rester, moi. Sauf si tu préfères pas vu les changements drastiques dans l'organisation du week-end. Et je dois toujours dessiner mes carpes pour mon tatouage, histoire que ça ressemble à quelque chose d'à peu près réel... »

Je suis un peu groggy, apparemment les Black ont réussi à écrire tout un chapitre de l'histoire familiale pendant mon absence -pourtant écourtée au maximum- j'ai les yeux qui passent de l'un à l'autre, je dois pour une fois donner l'apparence du petit comptable dépassé à juste titre. J'attends le SMS de Cassidy ! Qu'est-ce qu'il fiche ? Il ne trouve pas notre bonhomme ? Si ce type continue à être en première ligne derrière ses programmes de détection, je vais voir débarquer la police de Pennsylvanie moi ! C'est bien la peine d'être si près de la silicon valley et d'autant tarder à soustraire au monde des vivants un putain d'informaticien intelligent et teigneux !

Je réagis avec vingt secondes de trop à la demande de Martha, vingt secondes Keld, il faut moins de cela pour passer de vie à trépas ! J'opine du chef, vais dans l'entrée, ouvre un des tiroirs de la commode antique que l'assureur m'a assurée pour une fortune contre le vol et les déprédations, en tire un trousseau de clefs que je tends à John.

 « Rien de grave j'espère ? Si vous voulez remporter une partie de ce que vous avez amené ? À deux nous n'arriverons pas à bout, c'est certain. »

Je sens le regard de Martha me passer au laser, je suis sûr que postée dans les aéroports aux portiques de surveillance, elle détecterait trafiquants et fraudeurs avant les machines. Ses yeux vont des layettes laissées sur la table basse, à son fils, puis à moi... Son sourire a tout de celui du clown de « Çà », je me sens prêt à être avalé tout cru. Si elle a cru à mon mariage et à Chéryl, et aux jumeaux, c'est qu'elle ne m'avait pas sous les yeux et surtout pas vulnérable comme aujourd'hui. L'expression satisfaite qu'elle arbore devrait glacer le sang de son fils surtout, moi, elle n'a -pour l'instant- aucun moyen de pression, et si elle part elle n'en aura pas.

 « Il y a de la place, c'est un buick enclave, un gros suv, le coffre tient la route. »

Je les vois partir avec soulagement, je regarde mon téléphone au cas où je n'aurais pas perçues les vibrations. Avant de sortir, John à nouveau chargé de trois ou quatre cartons sur les quinze amenés et stockés, je sens le regard de Martha, elle me détaille comme elle doit détailler une brebis ou une laitière au marché aux bestiaux et je ne peux m'empêcher de lui sourire, sincère et sans détour, tandis que son fils lui paraît perdu dans ses pensées. Les parents enfin partis, je laisse échapper un soupir qui fait voler les voilages.

 « Suis moi, je te montre ta chambre, et je passe au bureau un moment si tu veux bien.» Je m'entends dire et pense qu'il peut se méprendre, penser que je veux rentrer en ville et le laisser seul là, ce n'est pas le cas, j'ai là-haut près de ma chambre un véritable PC de sécurité informatique où voisinent une demi douzaine d'ordinateurs de toutes puissances dédiés à diverses tâches... Je dois m'assurer que le sale flic qui me traque n'a pas retrouvé ma trace.  « Pas en ville hein, là-haut, je fais en sorte d'être joignable à tout moment.»

Je l'entraîne dans les étages, souriant, les yeux encore emplis du regard averti de Martha.

 « Je crois que ta mère a parfaitement compris que Chéryl, si Chéryl il y a n'a pas ma préférence...»

L'a-t-il vu lui ? Moi, ça ma foncé en pleine gueule, je soupire, je reprends ma respiration, non pas que l'escalier soit trop haut ou difficile à monter au contraire... mais, la tension occasionnée par ce raid d'une équipe de sécurité informatique d'une grosse boîte... Je regarde mon téléphone pour la vingtième fois au moins depuis une heure !

Je me force à sourire, regarde Peter, lui tends la main. Nous allons être finalement seuls ensemble, tout un week-end. Enfin si Cass fait son boulot, et à temps. Je lui fais visiter l'étage, il n'y a que huit chambres, j'en avais fait préparer quatre, les autres sont plus petites ou plus sombres, je les trouve moins plaisantes, elles sont toutes orientées sud, sud-est ou sud-ouest pour les deux en pignons, beaucoup, beaucoup plus lumineuses, mais un peu plus loin de la mienne. A deux, il n'y a plus le moindre risque si nous nous promenons en petite tenue dans les couloirs ?

Je finis la visite par la mienne, je me suis octroyé la suite parentale, immense, avec dressing attenant et « petit salon », c'est là qu'est mon « bureau ». J'y entre, laissant Peter dans la chambre, je me rue sur le pc placé sur le bureau principal, j'ai totalement oublié que j'étais en visio avec Cassidy Evans, là bas, en Californie.

Sur l'écran, le visage souriant de mon binôme, en affaires et si souvent dans la vie s'affiche « Ton mec est liquidé Keld, tu me dois une douceur, ça a pas été du gâteau ! » Il attend un moment, je vois qu'il a mis le téléphone dans sa main droite et qu'il roule, vite d'ailleurs, il aurait dû le ranger. Au bout de quelques minutes il s'arrête « Ne remets plus les pieds dans ce panier de crabes Danois ! Tu m'as compris ? J'ai pas pour job de buter tous les cons qui te trouvent doué »

Un bruit me fait me retourner, il n'y a rien, mais Peter dans la chambre me paraît avoir une attitude peu naturelle ?



Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Captur67




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Ven 16 Déc - 15:48

Peter Black
J'ai 35 ans et je vis à Gettysburg, Pennsylvanie, USA. Dans la vie, je suis Tatoueur et pianiste à ses heures perdues. et je m'en sors très moyen, merci papa et maman pour l'aide de la ferme. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien ! Non maman, je refuse de me marier !.

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Pharell avait beau être horripilant au possible, il avait visiblement su à sa manière devenir important pour les Black. Il suffisait de voir la réunion de crise qui avait suivi son départ précipité, et ils n'avaient même pas attendu d'être tous revenu à la ferme pour en discuter. Alors que des ouvriers agricoles, ce n'était pas cela qui manquait ! Il était certain que son père allait pouvoir en retrouver un autre, quitte à le payer un peu plus cher si nécessaire. Mais là ce n'était pas de l'aide à la ferme dont ils parlaient mais de Pharell lui-même. Et par extension, de sa place auprès d'eux et du fait que ça puisse coincer avec lui... Ce qui le mettait une nouvelle fois dans la position du grand coupable et même si rien n'avait été dit dans ce sens, il détestait cela.

Il n'était donc guère étonnant finalement qu'après les larmes, sa mère puisse exprimer le désir de rentrer chez elle. Et s'il nota bien alors qu'il aidait son père à mettre des cartons de victuailles dans le coffre, que le véhicule de Keld était lui aussi à la hauteur de la maison, sa réflexion s'arrêta à peu près à ça. Du moins pour le moment, alors que toute son attention se portait non pas sur sa mère, mais sur le grand absent du jour. C'est qu'il ne voyait pas comment il aurait pu arranger les choses avec Pharell, et encore moins maintenant que celui-ci n'était plus là... "Je suis vraiment désolé maman... Rentrez bien." Et c'était bien tout ce qu'il pouvait dire alors que sa mère ayant apparemment repris du poil de la bête, lui lança un long regard appuyé avec un sourire particulièrement satisfait qu'il ne comprit pas vraiment vu qu'il n'avait pas tout suivi. Jusqu'à ce que l'explication arrive par Keld lui-même qui lui faisait le tour de l'étage... Sa mère ne croyait plus en leur petite histoire, et ça ce n'était pas bon du tout ! "Hein, quoi ? Mais comment elle a pu comprendre ça ?!" Et d'un coup, le soudain regain d'énergie de sa mère était bien plus compréhensible, ce qui n'augurait rien de bon pour la suite. Et s'il aurait dû en toute logique commencer à voir au problème, il était surtout plus conscient que jamais d'être seul avec Keld dans cette grande maison... Ok, il pouvait sans doute reporter à plus tard tout ce qui concernait les doutes de sa mère, alors qu'il suivait Keld de chambre en chambre -la sienne étant apparemment rose- pour être entrainé jusqu'à celle de Keld. Et il ne se plaignait pas du tout d'être là, bien au contraire même... Le lit était juste immense !

Sauf que Keld n'avait pas regardé son téléphone toutes les cinq minutes pour rien, et il se trouva rapidement livré à lui-même alors que celui-ci disparaissait dans ce qui était apparemment son bureau. Oui, Keld l'avait prévenu mais... Décidément, ce week-end s'annonçait de plus en plus pourri à mesure que le temps passait. Et... Il avait toujours été du genre curieux ? Peut-être un peu trop curieux pour son propre bien, d'ailleurs. Après donc s'être arrêté au milieu de la vaste chambre, il s'était donc approché du bureau. Sans faire de bruit, pour ne pas déranger. Et avoir une vue sur une pièce digne d'un film sur la CIA. Il y avait des ordinateurs partout, Keld était en pleine conversation avec un biker il ne savait où et la teneur de leur propos était... pour le moins inquiétant. Et certainement pas une discussion qu'aurait pu tenir un simple comptable dans une petite ville rurale du fin fond des Etats-Unis ! Quoiqu'il se passait ici, ce n'était juste pas clair. Pas clair du tout. Et comme un puzzle dont les pièces se mettaient soudainement en ordre toutes seules, tout prenait une toute autre dimension. La maison bien trop grande et trop bourgeoise, le SUV flambant neuf, le bateau et même un appartement... Mais d'où sortait tout cet argent ?! Et ces ordinateurs !? Il devait y en avoir pour des milliers de dollars rien que dans ce bureau... Quant à ce qu'en avait dit le biker, ça ne semblait pas être le premier... meurtre ? qu'il commettait pour... Keld ? Il tombait littéralement des nues alors queson regard s'attardait un peu trop sur le biker réclamant une "douceur" ? Au point que celui-ci en croise son regard à travers l'écran ? Parce que c'était bien possible, oui... Merde !

Il ne fit jamais aussi vite pour réintégrer la chambre au point d'en taper contre une des commodes alors qu'il prenait un vase en main pour... s'occuper ! C'est qu'il valait mieux que Keld le trouve occupé à faire une connerie plutôt qu'à jouer le parfait innocent qui fixait les moulures du magnifique plafond d'une blancheur immaculée. Et ce vase vintage -moche, soit dit en passant- était juste parfait pour cela ! Parce qu'il avait juste l'impression d'avoir soudainement basculé dans un film de série B où la fille ayant découvert le pot-aux-roses se faisait tuer dans les cinq premières minutes du film... Et là, il s'agissait de survivre un peu plus que cinq minutes... Et alors que Keld s'était retourné pour le fixer... Souriant, d'un sourire quelque peu crispé -il faisait ce qu'il pouvait !- il tenta de se montrer le plus naturel possible. Face à un possible ? Probable ?... Tueur ? Mais qu'est-ce que c'était que cette histoire de liquider ? et de buter ? des cons... Mais tout comme pour sa mère, il verrait ça plus tard ! Là, il s'agissait de rester vivant. "Euh... Désolé. Je voulais juste savoir si c'était une reproduction, ou pas. On pourrait presque croire que tu habites un musée." Il avait tenté un petit rire totalement faux alors qu'il reposait le vase à sa place avec moult précautions connaissant sa maladresse légendaire, tout en cherchant un moyen de sortir de là, le temps de... Comprendre ce qu'il se passait réellement ici ? "Je peux aller... Jouer du piano en bas ?! Le temps que tu termines à ton bureau..." Est-ce qu'il allait en profiter pour s'échapper ? Bien sûr qu'il y avait pensé ! Mais pareil, combien d'idiotes s'étaient faites poursuivre et tuer dans ces mêmes conditions ?! Un nombre incroyable, presque dans chaque film en fait... Et dire que ses parents venaient tout juste de partir !

Et il y avait Pete qui dormait sur un des fauteuils en bas, qu'il fallait donc déjà réveiller et qui... Était tout sauf véloce pour courir. Mais il verrait ça après -une chose à la fois !- et déjà descendre, ce qui le rapprocherait de la porte de la maison. "J'y vais. Prends... Tout ton temps !" Et pourquoi cette chambre était si immense ? Peut-être qu'il aurait dû courir mais ça aurait aussitôt paru suspect. Et face à un tueur -Mon Dieu, Keld, un tueur... Qui aurait pu imaginer ça ?! Pas lui en tout cas !- il valait sans doute mieux ne pas paraitre trop suspect justement. Il arrivait -enfin !- à la porte de la chambre, il n'aurait plus qu'à cavaler récupérer Pete, pour sortir et courir jusqu'à son pick-up. Et d'ailleurs, les clés ?! Où est-ce qu'il avait foutu ses clés !?


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Oskar
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Oskar
Mar 20 Déc - 16:23

Pharell O'Hara
J'ai vu le jour en Caroline du Sud, à Murphy Village, le 12 décembre 1995. « Village »... C'est surtout un campement, un immense campement nomade, où on trouve des baraques en dur et des caravanes, même des roulottes avec des chevaux encore...



Je vis... là où les routes me mènent, pour l'instant je vais vers Gettysburg dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis un peu touche à tout, je me place comme ouvrier agricole, docker, forain, ça dépend, ça n'a aucune importance puisque je ne reste pas ! J'ai du mal à tenir en place, j'avoue .

 
Je m'en sors pas si mal, j'ai le nécessaire et même un peu du superflu, ça suffit ? Non ?Sinon, je me suis marié, à dix-huit ans, avec...
Emma Byrne, on s'est séparés deux ans après, et jamais revus. Elle veut pas divorcer, ça la regarde, moi je m'en fous. Elle est bien capable de me faire des gosses, à distance, au moins ça ferait plaisir à mon père quelques « O'Hara » en plus...   Et je le vis parfaitement. De toute manière, on est tous cousins quelque part, alors qu'ils aient mes gènes ou pas ses mômes, je peux bien leur donner mon nom.


Informations supplémentaires ici.
En passant ? Je suis ce qu'on appelle un « Irish Traveller's », un nomade dont les ancêtres sont arrivés d'Irlande, probablement au début du dix-neuvième siècle, mais ça, on n'est pas très doué pour tenir des registres nous autres...


Ma vie, c'est le voyage, la route. Parmi nous certains -de plus en plus nombreux- se sont « sédentarisés », pas moi. J'ai pas besoin de me fixer pour vivre, même, moins je reste en place et moins les autres cherchent à savoir qui je suis, d'où je viens, comment je vis et ce que j'aime.

Quand je donne ma parole, je la tiens, si on me la donne... Vaut mieux en faire autant. L'honneur, c'est la richesse des gens comme moi. Je plaisante pas avec.
Contrairement aux bruits qui courent sur ma communauté, on est honnêtes, moi le premier. Je ne vole pas, ne mens pas, ne cherche pas  à arnaquer. C'est comme pour la parole, faut pas me chercher trop, je ne suis pas méchant mais j'aime pas qu'on m'emm... La liberté, c'est d'abord le respect.

Ma vision du monde, c'est être indépendant, sans attache, seul ou accompagné selon mon envie du moment. La famille, les amis, ça compte, mais pas au point d'en devenir esclave...

En fait, à part mon chien, mon chat et mon cheval... Y a pas grand monde pour qui je donnerais ma vie.  Parfois, je me pose, et j'aime... C'est rarement très long comme relation, mais ça peut être intense. Mais ça, ça ne regarde que moi.


Je voulais juste te mener en bateau

Keld Møller , peter Black, Martha Black, Pharell O'Hara , Lucan Erlik

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 03murp10


La journée a été laborieuse, mais comme il y a longtemps que je n'en ai pas connue. Les blagues foireuses, les disputes amicales, la langue ! Bon sang, j'en avais presque oublié que tant la parlaient encore à force d'être seul sur les routes ! On est parvenu à coller derrière l'église un grand chapiteau, parce que le bâtiment en dur ne pourra pas accueillir tout le monde...

On a mangé ensemble, une trentaine à ne pas s'emmerder avec la température, un barbecue sur le terrain du père, les cousins les plus proches, Lilian ! Dieu que Lilian a vieilli ? Elle a quel âge ? J'essaie de calculer, plus ou moins que mes parents ? Plus ! Pas loin de soixante ans ! Elle avait des cheveux roux, d'un roux carotte qui sont désormais striés de gris, sa petite fille est « promise » à mon frère, pas le plus jeune, Sydney qui va avoir dix-neuf ans, elle en a seize, le père trouve que c'est un peu jeune, qu'ils attendront l'année prochaine... J'ai la pensée qui remonte au nord, vers Martha qui avec ladite Lilian a orchestré sa désobéissance ! Mais la gamine elle est aux anges, elle trouve Syd magnifique, et ça me fait sourire, c'est vrai qu'il est bien foutu le môme, quand je suis parti, il avait... dix ans ? Onze ? Brian lui en avait seize, je ne sais pas quand il a pris ma place dans le lit de ma « femme », mais à nouveau je ne peux que constater combien ils vont bien ensemble et comme ça aurait été mieux qu'ils se marient directement ?

Penser à Martha me fait tout à coup prendre conscience du téléphone -éteint depuis mon arrivée- que j'ai machinalement fichu dans ma poche, une brochette de viande en main que je déchire à pleines dents, me foutant totalement de la sauce qui coule sur mon amorce de barbe, je l'allume. Il se met à vibrer comme un malade, des flashs m'annoncent des tas d'appels non répondus et de messages déposés ?!

Ma sœur Cassy, l'aînée des filles, désormais maman de deux bambins qui courent autour du feu allumé plus loin par les cousins pour rôtir un porcelet, regarde en posant la tête sur mon épaule. Elle rit, se moquant de l'amoureuse que j'ai laissé « là-haut » et qui se consume déjà de mon absence ! Moi, je n'ai pas besoin d'écouter pour reconnaître le numéro, mais il ne va jamais me lâcher ?

J'efface tout d'un coup, et puis, je me prends d'hésitation... et si Martha avait quelque chose ? Ça serait John qui aurait appelé non ? Mais s'ils avaient eu un accident ? Tous les deux ? À mon père qui semble surpris je lâche un laconique...

« C'est le fils de Martha O'Hara. »

La mine de mon père de surprise se fait intéressée.

Je tape un message et l'envoie, le must de la délicatesse mais lui ? L'a-t-il été lui ?

« keskiya tuveukoi ? »

Je n'ajoute pas encore ! Déjà, le peu que j'ai écrit m'a gonflé, mais si les Black sont en danger et que je peux être utile... Lilian a quitté son homme pour venir à mes côtés, comment elle va Martha ? Je ne sais pas, bien me semble-t-il ? Mais je ne la connais pas bien. Je me garde bien de raconter qu'on m'a presque reçu avec un fusil, j'aurais une demi-douzaine de pavees près à aller demander des comptes, et puis, ça c'est arrangé ?

Presque ?

Et puis j'ai un sourire rayonnant, là dans le soir qui tombe, la haute silhouette de Mickey Carroll se dessine, il sourit lui aussi, et on va l'un vers l'autre, se donnant une accolade certainement trop appuyée puisque Lilian, Cassy, Emma, Brian et mes parents sourient eux aussi, d'un air parfaitement conscient de ce qui se passe...

Je ne dis rien, je m'assoie à nouveau, et il en fait autant, à côté de moi... Oubliés tous les plans culs rencontrés sur la route...

Je voulais juste te mener en bateau... - Page 3 Ab549410


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Oskar
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Jeu 22 Déc - 10:24

Keld Møller
J'ai 26 ans et je vis à Gettysburg , dans l'Etat de Pennsylvanie, aux USA. Dans la vie, je suis expert-comptable, chargé de mission du principal cabinet comptable de Gettysburg et je m'en sors très bien . Sinon, je suis célibataire et je le vis parfaitement..


Informations supplémentaires ici.
Je suis arrivé du Danemark après un grave accident de la route, il y a quatre ans et me suis d'abord arrêté à New-York, avant de répondre à une offre d'emploi alléchante.



J'ai laissé derrière moi une mère et deux frères et sœur qui me croient mort, ainsi que beaucoup de souvenirs douloureux.

En plus de la comptabilité, je pratique... l'extorsion de fonds, utilisant l'internet et toutes les merveilleuses possibilités qui se sont multipliées pour un hacker correct. Présent sur le dark web aussi bien qu'ailleurs, j'ai pour habitude d'arrondir mes fins de mois en délestant habilement de grosses fortunes, pour lesquelles quelques milliers de dollars par an ne représentent rien. Bien entendu, ni mon employeur ni ses clients ne sont au courant...



Pas plus qu'ils ne savent que j'ai quitté mon pays après le décès de mon amant, Niels, petit malfrat notoire.



Je joue très bien aux échecs et suis classé, je participe toutefois de moins en moins aux tournois, ne voulant pas attirer l'attention, beaucoup me pensent mort... J'ai un bateau qui a été acheté et retapé avec amour, et qui nous a servi de home avec Niels. Je joue du violon, comme Sherlock Holmes, pour me détendre. En arrivant à Gettysburg, j'ai d'abord pris un appartement dans un petit complexe très chic restauré de façon admirable par un agent immobilier local. J'en suis à chercher une maison, un peu isolée, de taille moyenne, si possible près de l'eau dont j'ai du mal à me passer.

Pour tout le monde autour de moi, je suis un gentil, poli, et plutôt joli garçon. Un peu effacé, un peu démodé... Timide avec les femmes, serviable, le gendre idéal, certainement issu d'une excellente famille puisque je suis très à mon aise...


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 « Euh... Désolé. Je voulais juste savoir si c'était une reproduction, ou pas. On pourrait presque croire que tu habites un musée.  »

Il m'a suivi, j'en mettrais ma main au feu ! Décidément je ne suis vraiment pas dans mon état normal, jamais il n'aurait dû pouvoir, j'aurais dû d'un ton ferme et sans équivoque lui demander de rester dans la chambre et m'enfermer avec Cass le temps de terminer l'entrevue. Je ne peux pas semer mon chemin de cadavres, d'abord ce n'est pas dans mes habitudes, ensuite si l'informaticien en Californie a pris une balle dans la tête, bien placée, loin des caméras de surveillance, je ne peux pas ICI laisser chez moi Peter Black la nuque brisée, même en bas de l'escalier avec une mine éplorée et en jouant la comédie à fond...  « Oh Mon Dieu ! Il est tombé ! Je n'ai rien pu faire ! C'est siiii hooorrribbble ! » Il ne faut pas prendre les flics de Pennsylvanie pour des cons, entre une exécution pour un monsieur chargé de la sécurité d'une grosse boîte, et l'accident d'un tatoueur fils de fermier, il y a loin.

J'ai un sourire qui se veut rassurant. Il a reposé le vase comme s'il tenait une bombe à retardement.

 « Il est authentique, ma compagnie d'assurance serait particulièrement fâchée si elle devait m'indemniser... Moi, je le trouve moche mais il allait avec la maison. »

Je ne vais pas lui réexpliquer que la maison était vendue avec tout ce qu'il y avait dedans... L'ancien propriétaire dénué d'héritiers -ou du moins d'héritiers qu'il ait envie de combler- me l'a vendue telle quelle, après tout je l'avais louée avec tout ce bazar, il a donc dû penser que j'y attachais de l'importance ? Je serais un menteur si je disais que la valeur intrinsèque de chaque machin qui la meuble ne m'intéresse pas, on ne sait jamais, je pourrais avoir besoin d'en vendre un ou deux pour justifier une énorme entrée de numéraire...

 « Je peux aller... Jouer du piano en bas ?! Le temps que tu termines à ton bureau... J'y vais. Prends... Tout ton temps ! »

Je le vois presque traverser la porte tant il est pressé de fuir... Je hausse les épaules, on réglera ça plus tard, je dois en effet finir ici. Un regard à l'écran me renvoie la mine inquiète de Cass, il ne faut pas qu'il s'en fasse, son taf à lui est terminé du moins je l'espère.  Je lui souris en promettant « la gâterie » dès qu'on se reverra, il a l'interdiction de venir jusqu'ici pour ne pas me bousiller ma couverture, dans un bled comme celui-ci son look causerait le trépas de cinquante grand-mères ! Et moi pour l'instant je n'ai pas prévu de voyage sur la côte californienne. On attendra donc un peu pour s'envoyer en l'air, de toute façon, Cassidy est... mon plan cul permanent ? On est trop liés l'un à l'autre, non pas par des meurtres, à nous deux on n'en a pas commis tant que ça, moi jusqu'alors trois, lui environ le double ? Non, ce qui nous retiens, c'est un souvenir commun, un amour commun... Entre nous, la jalousie n'a plus de sens... puisque Niels est mort.

J'ai un sourire tout en sécurisant la ligne et en stoppant définitivement mon attaque contre la société où bossait le monsieur opportunément décédé. Il est sûr qu'il aurait mieux valu mettre en scène un accident, c'est si vite arrivé, mais nous n'avions pas le temps. C'est ce qui cause la nervosité de mon acolyte. Il a aperçu la silhouette de Peter dans mon dos et n'aime pas ça, moi pas vraiment, mais je vais gérer.

Je rejoins Peter Black dans le salon, alors qu'il cherche à récupérer son chien particulièrement peu désireux de quitter le canapé...

 « Tu as entendu. Ça ne change rien Peter, du moins si tu sais te taire... Nous ferons quand même notre partie de pêche... Et sois certain que je n'ai pas comme projet de te noyer.  »

Je regarde si je l'ai bien cerné, est-il capable de se taire, j'approche avec un sourire enjôleur, et touche sa joue d'un geste tendre. Ai-je l'air de l'ogre désireux de dévorer le Petit Poucet ? L'avaler tout cru ne fait pas partie de mes projets, j'ai bien assez de soucis en ce moment !

 « Ce ne sont que les aléas des affaires, c'est terminé, je suis tout à toi. Tu veux jouer du piano ? Si tu veux je prends mon violon ?  »

Pete s'est reposé sur les coussins, avec des soupirs plus qu'audibles, il a dans les pattes la balle de cuir qui fut mon blouson, j'ai les yeux qui brillent et un sourire en coin en la voyant, et cherche le regard de mon hôte.

 « Tu ne veux pas en profiter ? Avant que ta mère ne trouve convenable de venir me rendre ma voiture ? Quitte à emprunter celle d'un voisin pour venir voir ce qui se passe ?  »

Mon sourire s'accentue à l'image de Martha Black entrant sans frapper pour « savoir » et vérifier sa théorie on ne peut plus juste.



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