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LE TEMPS D'UN RP

I hate that i love you ft. Houmous

Houmous
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Houmous
Dim 4 Sep - 7:55

Donald "Don"
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J'ai 36 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis un grand voleur et je m'en sors très mal, je suis en prison. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai été abandonné par mon mec et je le vis plutôt très mal.

L’air de l’extérieur était déjà en train de se rafraichir en ce début d’automne. Après l’ambiance brûlante et survoltée de l’intérieur du bar, il fallait avouer que c’était assez agréable de se trouver là. Don chercha de l’œil de la place pour se poser quelques instants et pouvoir discuter tranquillement. Ils s’installèrent un peu en marge et Don proposa une clope. Il profita quelques instants de la nicotine avant de se remettre à parler. Il ne fumait pas si souvent que ça et du coup, chaque fois que cela lui arrivait, son cerveau s’embrasait de la même manière. Il sentait ses sens se diluer et revenir en de douces vagues agréables. Il le regarda un peu, voyant bien qu’il était partant pour presque tout ce qui pourrait lui être proposé. C’était mignon de voir qu’il s’était tant détendu à son contact, comme s’il n’attendait que ça depuis le début.

- Eh bien, Sam, je ne te pensais pas comme ça, ricana-t-il avec un petit sourire en coin. Pour tout te dire, je n’ai pas envie de dormir ce soir, commença-t-il, pareil à un enfant qui voudrait demander une faveur. J’aimerais faire la fête, m’amuser et oublier demain… Ca te dirait de m’accompagner un peu partout jusqu’aux premiers rayons de soleil ? proposa-t-il avec une certaine douceur.

A ce moment, il constata que Lenny avait mis un pied à l’extérieur, le poursuivant presque. Leurs regards se croisèrent et un genre de moue passa sur le visage de Don. Il s’excusa en disant qu’il revenait dans quelques instants. Il savait ce qui allait suivre et c’était aussi quelque chose auquel il avait envie de ne pas penser en partant avec Sam pour la nuit. Lenny l’accabla de reproches sur le fait qu’il joue avec lui et qu’il continue à draguer et se taper d’autres mecs, juste sous ses yeux sans que ça le dérange. Il insistait lourdement sur l’immoralité qu’il percevait et sur l’honnêteté dont il faisait preuve dans ses sentiments. Don soupira un peu, l’air plus ennuyé que blessé. Il en avait plus que marre des mecs qui s’accrochaient à lui pour penser pouvoir le posséder. Il n’appartenait à personne et ne troquerait jamais un brin de sa liberté contre de l’amour.

- Ecoute Lenny, je pense que tu t’es mépris sur notre relation. Je ne fais pas « des trucs de couple », dit-il sans le moindre remord. Je ne suis probablement pas le bon gars pour toi si tu ne me comprends pas mieux que ça.

Sur ces mots et sans plus d’explications, il tourna des talons pour s’en aller. Don ignorait complètement les ultimatums vociférés de voir leur relation disparaitre s’il ne revenait pas. Il n’était pas moins d’humeur à s’amuser et se moquait bien des regards qui pesaient sur lui, remplis de jugement. Lenny avait pas mal d’amis et beaucoup de monde prendrait son parti dans cette histoire lorsqu’il noierait son chagrin dans l’alcool. Il retourna auprès de Sam avec un grand sourire, nullement entaché par le moindre doute.

- Désolé de t’avoir montré ça… souffla-t-il légèrement. On peut y aller si tu veux, je connais d’autres adresses sympas où on pourrait passer à autre chose ! A moins que tu ne veuilles plus ? risqua-t-il en prenant le temps de le considérer du regard.


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Mar 6 Sep - 15:45

Samuel Lawrence
J'ai 33 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, ma naïveté, je suis séparé et je le vis plutôt mal... même trois ans plus tard, je me sens toujours aussi mal.

+ il a des marques dans le dos, vestiges des coups de ceinture de son père
+ il est devenu flic à 18ans, suivant très vite les traces de son père
+ il travaille depuis cinq maintenant dans le département s'occupant des vols d'objets rares et précieux
+ il fait partie de ceux qui ont arrêté "Le billet"
+ son père est mort en intervention alors qu'il avait 15ans
+ il n'a jamais été au courant de son coming out
+ il a le chiffre VII tatoué à l'intérieur du poignet droit

Je ne me serais jamais cru comme ça non plus. Ce n'était pas mon genre. Ca m'arrivait bien de temps en temps. J'avais eu des histoires d'un soir. Ce n'était pas non plus diamétralement opposé à ma personnalité. Mais je devais avouer qu'il y avait quelque chose dans son physique, dans sa façon d'être, de se comporter, qui m'attirait. Et ce plan un peu fou, passer la nuit à arpenter la ville jusqu'à profiter du lever du soleil... ce n'était pas ce que mon cerveau, et ma libido, s'étaient imaginés mais ça me plaisait.

Je hochais doucement la tête alors qu'il s'excusait de me laisser quelques instants. Je continuais de fumer, regardant du coin de l'oeil Don et ce type discuter. Il était flagrant que le type craquait pour Don et tout aussi flagrant qu'il y avait eu une histoire entre eux. Pourtant c'est moi qu'il rejoignit quelques instants plus tard, s'excusant à nouveau.

- Si, bien sur que si je veux. Je te suis. Et ne t'excuse pas, ce n'est rien.

Nous ne faisions que passer une soirée ensemble, il ne me devait rien. Nous avions tous une vie, un passé, c'était normal de tomber sur ce genre de situations. Et de toute façon ce n'était pas comme si il y avait réellement quelque chose entre nous.

Je passais une des meilleures soirées de ma vie. Don connaissait en effet pas mal d'endroits en ville. Il me fit faire le tour de tout un tas de bar, tous avec une ambiance différente. Il me fit découvrir son New York. Il me parla de jazz pas mal, me faisant petit à petit voir ce qu'il aimait dans cette musique.

Je ne vis pas la nuit passer, me laissant emporter dans son tourbillon rempli de musique. Il était cinq heures du matin, une heure où les rues retrouvaient un semblant de tranquillité. Cet instant suspendu entre deux mondes. Les fêtards étaient tous partis trouver un endroit pour passer la nuit, seuls ou en charmante compagnie. Les travailleurs ne s'était pas encore mis en route pour le travail. Il ne restait plus que Don et moi, quelques âmes en peine n'ayant pas encore trouvé d'abri pour la nuit ou déambulant encore sans trop savoir où aller.

- Merci pour cette soirée. C'était vraiment génial.

Je lui souriais sincèrement, les yeux encore remplis d'étoiles après ce qui s'était passé cette nuit entre nous. Nous n'avions rien fait. Nous n'avions même pas cherché à nous embrasser. C'était loin du programme que j'avais imaginé en le voyant, mais je ne regrettais pas un instant. Et même si je devais ne plus jamais le revoir, je savais que ce moment resterait graver dans mon mémoire.

- Tu me fais confiance pour la fin de la nuit? Pour aller voir le lever de soleil. Je connais un endroit.

Je l'entrainais avec moi, me mettant à la recherche d'un taxi. Je finis par abandonner pour aller trouver un métro. Je courrais, l'encourageant à me suivre pour que nous n'arrivions pas en retard.

Le soleil ne s'était pas encore levé quand je m'installais avec lui sur la plage de Coney Island. Je souriais doucement en m'asseyant dans le sable.

- Mon père m'amenait souvent ici. En général c'était plus le coucher de soleil que je voyais. Ce sera mon premier lever ici...

Un lieu un peu spécial pour terminer une soirée qui l'avait été tout autant.

Houmous
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Houmous
Jeu 8 Sep - 6:23

Donald "Don"
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J'ai 36 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis un grand voleur et je m'en sors très mal, je suis en prison. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai été abandonné par mon mec et je le vis plutôt très mal.


Musique:

Don était surpris de la manière d’être de Sam. Lorsqu’il l’avait vu, accoudé au bar, il semblait si peu enclin à faire quoi que ce soit, dans un ennui absolu. Mais dès que Don le poussa un peu, il se mit à courir. Il était intéressé par tout, curieux de savoir ce qui lui échappait encore. Il regardait autour de lui, avidement en recherche de ce que Don lui racontait. Il l’emmena avec lui dans tous ses lieux favoris, allant même jusqu’à son coin secret, un toit d’immeuble que connaissaient. Battu par les vents, il était possible d’y observer les étoiles et tout le champ des possibles. La ville s’offrait alors à la vue, entière et écrasée par la perspective, offrant un autre New York aux locaux qui connaissaient le spot.

Sam était un gars vraiment intéressant. Il était à la fois drôle et ouvert d’esprit. C’était rare de voir quelqu’un se passionner autant d’un sujet qu’il ne maitrisait pourtant pas. Peut-être était-il lui aussi un jazzman qui s’ignorait ? Les discussions avec lui ne s’éternisaient pas et il passait adroitement d’un sujet à l’autre, maintenant toujours un intérêt fou pour ce qui se disait. Les verres s’enchainaient, suspendus à ses lèvres, et la nuit défilait plus vite que tout. Jamais Don n’avait passé une nuit plus belle que celle-ci. Il en oubliait même pourquoi il avait voulu la passer ainsi et pourquoi il s’était mis en quête de quelqu’un en début de soirée. C’était comme si plus rien d’autre n’avait d’importance…

Et puis vinrent les dernières minutes avant l’aube et le lever du soleil. Comme tout le reste de la nuit, rejoindre le spot de Sam se fit dans un pas de course amusé. Il avait bien changé de comportement à mesure qu’ils avaient fait plus ample connaissance. Maintenant, c’était à lui de les mener vers quelque chose d’intéressant et personnel. Peut-être était-ce à cause des reflets sur les bâtiments ou de la faible luminosité mais il avait l’air tellement charismatique en prenant les choses en main… Don devait s’avouer à lui-même qu’il avait été charmé comme rarement auparavant.

- C’est vraiment magnifique… Je ne suis plus passé par ici depuis très longtemps. On allait souvent à la fête foraine avec mon frère quand j’étais petit, sourit-il, une lueur de nostalgie ancrée dans le regard.

Ils avancèrent ensemble en se remémorant leurs souvenirs respectifs liés à leurs proches perdus. Une cabine de tickets avec des escaliers leur permit de monter et de s’installer pour avoir une meilleure vue de l’orbe incandescent alors qu’il naissait de l’océan. Le silence se fit alors qu’ils regardaient le spectacle, un grand sourire aux lèvres. C’était un instant unique, impossible à recréer dans toute une vie. C’était le genre de moments dont ne pouvait que rêver la majorité des Hommes… Don se tourna pour le regarder un peu et sentit un battement dans sa poitrine, un resserrement doux amer. Il posa sa main sur la sienne.

- C’était une soirée incroyable… J’adorerais te revoir, ajouta-t-il avec une voix plus douce et naturelle. Je veux te jouer un morceau lorsque ma main sera en meilleure forme !


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Sam 10 Sep - 20:00

Samuel Lawrence
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+ il a des marques dans le dos, vestiges des coups de ceinture de son père
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On discuta tranquillement alors que le soleil se levait doucement à l'horizon. Il me parla de son frère qui l'amenait ici autrefois. Je lui parlais de mon père avec qui je venais parfois manger une glace ici quand il sortait du travail. Je ne précisais pas le travail. J'évitais de dire en général qu'il avait été flic et que j'avais suivi sa voie. Il y avait différents types de réaction chez les gens quand ils apprenaient que j'étais flic et je n'en aimais aucune. Je passais une trop bonne soirée. Je n'avais pas envie de tout gâcher maintenant.

Je lui souris alors qu'il me proposait qu'on se revoit.

- J'adorerais t'entendre jouer.

Je lui demandais son téléphone et y rentrais mon numéro de téléphone.

- J'attends de tes nouvelles. J'espère vraiment en avoir. A bientôt Don.

Je le saluais une dernière fois avant de me lever pour rentrer chez moi. Je ne l'avais pas embrassé. Je ne l'avais pas fait de la soirée et je ne l'avais pas non plus fait en partant. Ce n'était pas le soir. Peut être une autre fois. Un autre rendez vous...

***

La journée n'aurait pas pu plus mal se passer. La mission auprès de son contact avait été un désastre. On était ensuite rentré pour s'engueuler. Je n'avais pas reconnu le Don qui m'avais fait face. Il avait toujours été si sur de lui. Il agissait toujours comme si il ne doutait de rien. Il savait qui il était, ce qu'il faisait. Il ne se remettait jamais en question. Et c'était une chose que j'appréciais chez lui, cette assurance à toute épreuve qu'il avait. Mais elle n'existait plus. La prison semblait avoir détruit cela en lui. Le Don que j'avais en face de moi, qui se qualifiait de simple voleur de bas étage et qui fuyait les larmes aux yeux, ce n'était pas le Don que j'avais aimé.

Je passais une nuit affreuse sur le canapé, n'arrivant pas à fermer l'oeil. J'avais fini par laisser tomber pour aller travailler. J'avais contacté un des rares ami flic qui me restait pour lui demander un service. Je m'étais installé à mon ordinateur, passant le rester de la nuit à craquer le téléphone de l'autre taré de mafieux que nous avions rencontré.

Le matin finit par arriver et avec lui mon ex qui finit par sortir de sa cachette pour venir me voir. Je relevais la tête de ma tasse de café pour affronter son regard.

- Avant que tu dises quoi que ce soit j'aimerais m'excuser. Je me suis emporté hier. J'étais furieux de voir à quel point notre mission avait pu foiré. Ce n'était pas de ta faute. J'aurais du écouter mon instinct et ne pas y aller. Je savais que c'était trop dangereux, que ça allait merder et c'est ce qui s'est passé.

Je voulais terminer cette affaire au plus vite, en oubliant par la même occasion les principes même de mon boulot. Foncer tête baissé, bâcler une affaire, tout ça n'apportait rien de bon.

- Je crois que cette situation nous met mal à l'aise tous les deux...

Et ça c'était vraiment l'euphémisme de l'année. La situation était nulle, merdique, carrément impossible à supporter et il fallait qu'on travaille dans ces conditions là.

- Alors je te propose deux options. Tu peux retourner en prison et oublier cet accord, puisque c'était ce que tu voulais hier soir. Ou alors tu peux me rejoindre et terminer cette mission. J'ai réussi à craquer le téléphone mais j'aurais besoin de toi pour comprendre les messages.

Je le fixais, lui montrant d'un signe de main le téléphone qui se trouvait à côté de mon ordinateur.

- Alors... tu décides quoi?

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Ven 16 Sep - 7:45

Donald "Don"
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Don avait passé une nuit affreuse. Il n’avait eu de cesse de tourner et se retourner dans le lit qu’ils partageaient autrefois. Tout lui rappelait ce qu’il avait perdu et dont il profitait maintenant indûment. Il soupira beaucoup, sanglota aussi alors que les pensées coulaient dans son esprit et qu’il ne parvenait pas à se sortir le regard de déception et la colère de son ex amant. Le contraste avec leurs débuts était véritablement frappant... Il l’avait percé de part en part et avait réussi à lui briser encore une fois le cœur. Il ne savait même pas que c’était encore possible après ces années volées qu’il avait vécues. Il pensait être blindé et à l’épreuve des plus amers commentaires mais il n’en était rien. Sam lui avait dit les choses telles qu’elles étaient sans le moindre filtre et cette vérité l’avait cassé dans son élan. Don devait se faire à l’évidence : il n’était plus le Billet, qu’il le veuille ou non. Il n’était plus que Don, ce type qui n’avait rien accompli de sa vie et qui était devenu une parodie de ce qu’il était auparavant. On l’avait vu comme un maitre voleur et comme un musicien émérite… Aujourd’hui, si on le mettait face à un piano ou avec un plan de bâtiment dans les mains, il n’était même pas sûr de savoir ce qu’il ferait et s’il saurait s’en sortir.

Il avait attendu autant qu’il avait pu, ignorant les gargouillis de son ventre ou sa gorge irritée par la soif et les réminiscences de douleur. Il avait patienté, emporté par un feint espoir qu’à un moment ou l’autre tout se tasserait et se réglerait d’une manière ou d’une autre. Il n’en était rien. Il entendait le cliquetis des touches. Encore et encore, le bruit mécanique résonnait depuis des heures. Avec le temps en taule, il avait acquis une étrange relation au temps. Il le laissait s’égrainer et savait à peu près l’heure qu’il était quel que soit le moment… Il se décida à sortir une fois le soleil déjà levé. Il le regarda, affectant un calme absolu et froid.

- Peu importe, je n’ai pas accepté de venir travailler pour abandonner au bout de 24 heures, soupira-t-il en s’asseyant dans le canapé. Je savais que ça serait compliqué mais qu’est-ce qu’on y peut ? Quitte à en être arrivé jusqu’ici, autant continuer et voir ce qu’il se passera, acheva-t-il froidement, éludant la pitié et les remords de son ex.

Il se saisit du téléphone et commença à pianoter dessus pour avoir accès aux différents messages. Se jeter à corps perdu dans l’enquête l’aiderait certainement à penser à autre chose. Les lisant les uns après les autres, il comprit pourquoi Sam était paumé au milieu de tout ça. Les mots étaient utilisés selon des codes précis pour dissimuler la véritable teneur des messages. Norman y faisait référence à différents lieux aux accès largement restreints à une poignée de gens de confiance. Il devait y organiser ses ventes de marché noir et les deals avec des voleurs pour des commandes spéciales. C’était typiquement le genre d’endroits que la brigade de Sam adorerait visiter et démanteler… Il releva les yeux de l’écran.

- Mmh… Jack Black est un intermédiaire qui s’occupe des reventes d’œuvres volées apparemment. Il bosse à Washington. Je pense que ce n’est pas impossible que ce soit un alias du Renard… haussa-t-il d’un sourcil. Il ne fait pas les choses comme les autres dans le milieu, si tu veux. D’habitude, on n’a pas besoin de rencontrer plusieurs fois des mecs comme Norman pour pouvoir vendre dans ses salons. Lui, il l’a contacté plusieurs fois directement en annonçant les vols qu’il allait-

Au moment précis où ces mots sortirent de la bouche de Don, un éclair le frappa. La connexion s’était faite entre différents faits et il resta un long moment sans parler à réfléchir. Il lâcha précipitamment le téléphone et prit le dossier sur les vols du Renard. Dans une frénésie étrange, il écarta plusieurs sous-dossiers, les balançant à moitié. Certaines feuilles tombèrent au sol et d’autres restèrent vaguement en place. Et puis, il trouva la photo. Il la prit en ses mains et commença à pouffer après l’avoir regardé quelques secondes durant avec intensité sous le regard incrédule de Sam.

- C’est un marrant… Regarde, fit-il en arrangeant les numéros sur la photo du renard de billets verts, ça ne te fait pas tiquer ? Il annonce le crime suivant par le biais de ses Renards. Si tu prends les nombres 002-23/13/15/01/01, ça se lit : « 002 : W/M/O/A/A » ou « Numéro 2 : Whitney Museum of American Art » ! Il dit à chaque fois ce qu’il va faire ensuite, Sam, fit-il, extatique, le prenant par les épaules avec un grand sourire.


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Mer 21 Sep - 14:20

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+ il a des marques dans le dos, vestiges des coups de ceinture de son père
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Aucune remarque sur notre dispute de la veille, sur les paroles blessantes qu'il avait pu avoir lui aussi à mon encontre. Il s'était contenté de se mettre au travail après m'avoir dit qu'il ne laisserait pas tomber. Bien sûr qu'il n'abandonnerait pas. C'était sa seule chance de pouvoir être libre à nouveau. Mieux valait endurer ça à mes côtés que de rester encore plusieurs années en prison. Je ne relevais pas... ça ne servait à rien. Je n'avais aucune envie de me disputer avec lui et surtout pas pour quelque chose d'aussi futile que ça. Parce que ce qui me faisait souffrir, ce qui me rongeait et ne cesserait jamais de me faire souffrir c'était sa trahison, celle qui avait duré des mois, celle qui m'avait fait croire à un avenir avec lui, à une belle histoire d'amour. Alors il pouvait bien jouer au connard égoïste incapable de s'excuser, ce serait toujours moins grave que ce qu'il m'avait déjà fait subir.

Je le laissais pianoter sur le téléphone, me levant pour aller me servir un autre café. Il était assez grand pour demander si il en voulait un ou même aller se le chercher. Je l'écoutais finalement parler tout en sirotant mon café. Ca c'était certain que ce Renard ne faisait rien comme les autres. Il commettait de toute évidence ses vols pour le plaisir, pour le goût du risque et du challenge. Il ne se contentait pas de voler mais il nous narguait. C'était un jeu pour lui. Et c'était ce qui le rendait si difficile à attraper.

Je revenais vers lui, fronçant un peu les sourcils alors qu'il s'excitait sur la découverte qu'il venait de faire. C'était assez logique. Ca ressemblait bien à l'homme de faire des choses comme ça, de nous narguer au point où il annonçait son prochain braquage. Ca ne me surprenait pas.

Je me dégageais alors qu'il venait me prendre par les épaules, un immense sourire aux lèvres. J'avais du mal à partager son excitation. Cela faisait un moment qu'il jouait avec nos nerfs comme ça, qu'on sentait qu'il nous menait en bateau. Chaque piste qu'on tentait de suivre, chaque indice qu'on parvenait à remonter finissait toujours par nous faire tomber dans une impasse qu'il avait soigneusement préparé. Découvrir qu'il avait dissimulé un jeu de plus était surtout épuisant.

Mais outre mon manque d'excitation, je n'aimais pas le fait qu'il me touche comme ça. C'était comme si pendant un instant il avait oublié tout ce qu'il s'était passé entre nous pour redevenir un peu du Don qu'il avait été. Un Don qui avait oublié que nous n'étions plus que des ennemis lui et moi. Je ne voulais plus de ça. Et surtout je ne voulais pas me dire que la seule chose qui l'avait un tant soit peu excité, aidé à revenir lui même, était d'avoir découvert qu'un ami voleur s'amusait à se foutre de nous.

- C'est pas mal... il ne te reste plus qu'à étudier les différents petits renards qu'il a laissé. La peluche, la statuette en marbre, la figurine en verre... et voir si le même schéma se répète, si il annonce vraiment son prochain casse avec son renard et si tu peux avoir le nom du prochain.

Et ça... ça risquait vraiment d'être compliqué. J'avais passé des heures à regarder ces putains de figurines sans réussir à trouver quoi que ce soit. Mais peut être que mon chef et le procureur avaient raison, peut être fallait il être un voleur pour en attraper un autre.

- Je vais en profiter pour faire un peu de courses. Tu veux quelque chose?

Parce que je n'avais rien à manger dans mes placards et qu'il fallait bien que je fasse un minimum d'efforts. Pour le fuir aussi, et ne plus avoir à le voir. Et parce que je n'avais plus de café... ouais c'était surtout pour le café.

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Ven 23 Sep - 7:57

Donald "Don"
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J'ai 36 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis un grand voleur et je m'en sors très mal, je suis en prison. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai été abandonné par mon mec et je le vis plutôt très mal.

Don le regarda et vit qu’il n’était pas autant satisfait qu’il aurait pu l’espérer. Il était renfrogné et franchement morne ce matin-là. Don se rappela que Sam avait tendance à rester plus longtemps que lui bloqué dans une émotion… C’était un peu décevant à vrai dire, il aurait aimé le voir sourire de bon cœur en voyant l’enquête avancer. Et puis, il se rappela ensuite que s’il terminait cette enquête, cela scellerait la fin de leur histoire commune. Alors, cette avancé devenait aussitôt plus cruelle. De le retrouver, ses pensées étaient parasitées par des idées contraires. Il mentirait en disant ne pas lui en vouloir, et pourtant, il en ferait autant en disant ne plus vouloir jamais le voir. Repenser au passé et à la connexion incroyable qu’il avait ressenti durant leur première soirée ensemble l’avait mis à côté de ses pompes. Que faisait-il, finalement, et surtout pourquoi ?

- Je vais commencer à y jeter un coup d’œil. Il doit bien y avoir un motif ou un modèle qu’il a reproduit d’un renard à l’autre… soupira finalement Don, un peu moins enthousiaste. Hum… Non, prends ce que tu veux, je m’en contenterai, fit-il tel le pique-assiette qu’il était.

Lorsqu’enfin la porte de l’appartement se claqua, il attendit quelques secondes et soupira bruyamment. Cette enquête et cette situation le perdaient graduellement. Que signifiaient toutes les choses qu’ils vivaient aux yeux de Sam ? Comment même serait-il possible de le savoir ? Nouveau soupir. Il alla se prendre une tasse de café avec la certitude que cela lui remettrait les idées en place. Il le prit noir alors qu’habituellement il le saturait de sucre. L’amertume l’aiderait à redescendre de ses émotions… Une fois rassit au niveau de la table, il prit un long moment pour sortir toutes les images de renard sur la table. Il trouva sans difficulté un rouleau de scotch. Son emplacement était le même que dans ses souvenirs. Sans prendre le temps de s’attarder sur cette découverte qu’il était toujours autant à l’aise dans l’appartement de son ex, il commença à placarder partout les renards dans l’appartement. Quelque part, ça ressemblait à une sorte d’exposition. L’idée l’amusa un peu.

Le second renard était une petite peluche. « Foxy, mascotte de Blackwater » put-il lire sur le ventre rembourré et blanc. Il fronça un peu des sourcils à cette découverte. Dans quel coin se trouvait la ville de Blackwater ? Il aurait aimé faire une recherche pour le découvrir mais il n’en avait pas le moyen en cet instant alors il se contenta de fouiller dans ses souvenirs pour essayer de trouver la source de cet étrange affluent de familiarité. Rien ne lui vint sinon la sensation d’avoir déjà entendu ou lu ce nom quelque part. Il devait avouer qu’il n’avait pas mis les pieds dans sa bibliothèque personnelle en un long moment. Il réalisa alors qu’elle ne devait plus exister que dans ses souvenirs finalement. Après le procès, il n’avait pas pris soin de se renseigner sur le sujet mais probablement que tous ses livres avaient été revendus ou donnés à des œuvres de charité. Il avait du mal à croire que le gouvernement fédéral ne se soit amusé à stocker gentiment pour lui plusieurs mètres cubes d’une collection éclectique et obsessive.

Il se tourna à nouveau vers le portable qui était resté ici par inadvertance et se refusa à s’en servir. Certes, il aurait pu trouver facilement quelque chose sur « Blackwater » sur le net mais cela n’aurait-il pas été une trahison envers la confiance de Sam ? Son geôlier avait été très clair sur les règles qui encadraient leur petite frasque et sur les conséquences de toutes les entorses aux règles. De plus, il avait le sentiment d’avoir déjà les réponses en tête sans réellement les saisir pour le moment. C’était un peu comme avoir cette idée entêtante que l’énigme lui était adressée à lui seule, non pas que cela ne fut complètement faux.


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Mar 27 Sep - 11:45

Samuel Lawrence
J'ai 33 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, ma naïveté, je suis séparé et je le vis plutôt mal... même trois ans plus tard, je me sens toujours aussi mal.

+ il a des marques dans le dos, vestiges des coups de ceinture de son père
+ il est devenu flic à 18ans, suivant très vite les traces de son père
+ il travaille depuis cinq maintenant dans le département s'occupant des vols d'objets rares et précieux
+ il fait partie de ceux qui ont arrêté "Le billet"
+ son père est mort en intervention alors qu'il avait 15ans
+ il n'a jamais été au courant de son coming out
+ il a le chiffre VII tatoué à l'intérieur du poignet droit

Ca me faisait du bien de quitter l'ambiance pesante de l'appartement. Je n'en pouvais plus. Je ne supportais plus d'être dans la même pièce que lui. Je voulais que tout ça se termine et vite. C'était beaucoup trop dur à vivre. J'avais sans cesse envie de lui hurler dessus, de vider mon sac et de lui faire comprendre à quel point il m'avait blessé. Me contenir, faire comme si de rien n'était pour réussir à travailler était épuisant. Mais là où c'était encore plus dur, c'était de faire des efforts, de présenter des excuses et de le voir me repousser. Ce connard s'était joué de moi pendant toute notre relation et j'avais l'impression d'être le méchant à ses yeux. Il ne m'avait jamais laissé le choix. Je ne pouvais pas faire autrement. J'avais ruiné ma carrière à cause de lui. J'avais perdu. J'avais été brisé par celui que j'aimais et Monsieur se plaignait de finir en prison après avoir enfreint la loi... Un connard... et dire que j'étais tombé amoureux de lui.

Je tentais de me calmer en faisant les courses, espérant me changer un peu les idées mais rien n'y faisait. J'étais encore plus en colère contre moi même de voir que je prenais sans m'en rendre compte sa marque de gâteau préféré alors que je n'avais jamais compris comment il pouvait manger ça. Inconsciemment j'avais pris tout ce qu'il aimait dans mon panier. J'étais trop con... Je décidais quand même de garder mes achats, rajoutant quelques trucs que j'aimais et surtout beaucoup de café, j'allais vraiment en avoir besoin.

Je rentrais chez moi trois heures plus tard. J'avais pris le temps en rentrant, allant fumer une clope pour me calmer avant de passer la porte de l'appartement. Je le regardais à peine alors que j'entrais avec mes sacs. J'allais les déposer dans la cuisine pour les ranger dans les placards.

- Tu as avancé? Tu as réussi à trouver quelque chose qui pourrait nous aider?

J'allais mettre un plat de lasagnes à réchauffer dans le four avant d'aller continuer à ranger. Je m'arrêtais un instant pour décrocher mon téléphone qui sonnait, me demandant un instant qui m'appelait.

- Oui... Josh? Je ne connais pas de... Ah oui...

J'esquissais un sourire en commençant à me souvenir de lui. Le gars rencontré dans le bar l'autre soir, le craquant courtier qui avait eu la main un peu baladeuse et un sourire ravageur.

- Comment as tu fait pour me retrouver?... Ah... Non non... j'aime plutôt ça.

Je continuais de discuter quelques minutes avec lui, riant par moment à ses blagues. Je finis par accepter un diner le lendemain soir avec lui. Il était peut être temps que je revive un peu, que j'aille fréquenter d'autres mecs et pas juste pour m'envoyer en l'air.

Je raccrochais, un léger sourire aux lèvres. Je relevais la tête pour tomber sur LUI. Je perdis aussitôt mon sourire en le regardant.

- Alors? Tu avances?


Houmous
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Houmous
Jeu 29 Sep - 6:48

Donald "Don"
Parkins

J'ai 36 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis un grand voleur et je m'en sors très mal, je suis en prison. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai été abandonné par mon mec et je le vis plutôt très mal.

Douche froide. Les glaçons s’abattaient sur le dos de Donald alors qu’il entendait ses derniers espoirs se faire fracasser sans le moindre égard. Comment avait-il pu être assez stupide pour s’imaginer que Sam l’aurait attendu tout ce temps ? Il avait refait sa vie, vu d’autres mecs, oublié tout ce qu’il y avait eu entre eux. Il était passé à quelque chose d’autre et maintenant, son ex était devenu de trop dans sa vie. A quoi auraient ressemblé ces jours que Don passait chez lui s’il n’avait pas été là ? L’appart aurait-il été une véritable maison de passe pour le plus pur plaisir de Sam ? Il ne pouvait s’ôter l’image de le voir aux bras d’autres hommes de l’esprit… Pourtant, c’était apparemment une réalité à laquelle il devait faire face d’une manière ou d’une autre.

Musique:

Il écoutait, d’une oreille moins distraite que ce qu’il aurait aimé. Sam rigolait et était tout de suite plus détendu. Il devait aussi être stressé et mal à l’aise de devoir être bloqué avec lui pendant le temps de l’enquête. D’une main tremblante, Don fit la seule chose qu’il pouvait faire et tira une cigarette de son paquet pour aller la fumer à l’autre bout de l’appartement. Il ne pouvait pas éviter d’entendre ce petit rire, peu importe à quel point il voulait éviter ça. C’était comme si Sam voulait lui faire tout payer avec la plus grande cruauté. Du pied, il foulait ses sentiments et le peu qu’il pouvait encore y avoir entre eux. Il s’en fichait complètement et y prenait un plaisir apparent. C’était presque trop dur et, à voir la fenêtre, il se prit à s’imaginer ce qu’il se passerait s’il décidait de passer au travers. Ses problèmes disparaitraient-ils aussi facilement ? Du troisième étage, rien n’était moins incertain…

La question de Sam le fit sortir de ses pensées. Il tira une longue dernière latte sans répondre. Que pouvait-il lui dire finalement ? Ce sale con avait l’air tout fier de ce qu’il lui faisait subir et pourtant, il n’y avait rien à dire en réalité. Si c’était ça, sa vie, il n’y avait rien que Don pouvait objecter. En toute logique, c’était même une chose à laquelle il aurait dû s’attendre. Alors pourquoi cette amertume et cette vague à l’âme n’arrivait pas à finir de déferler ?

- J’ai quelques trucs, soupira-t-il, essayant de se reconcentrer sur l’affaire et de faire abstraction de tout le reste. Mais il va me falloir plus de temps pour y réfléchir…

Il ferma un peu les yeux avant de prendre une grande respiration. Son expression s’était décomposée malgré ses efforts. Dans une secousse de la tête, il laissa tout tomber et tira une seconde cigarette. Lui qui n’avait jamais été un grand fumeur, c’était pour le moins inhabituel de le voir fumer à nouveau aussi sec. Il ressentait le besoin de couvrir l’odeur écœurante de sa rancœur par quoi que ce soit d’autre. Les effluves de goudron et de kérosène feraient l’affaire pour le moment mais il ressentait un besoin croissant d’air frais. Si seulement les forêts et les pâturages pouvaient être à sa portée, il marcherait longtemps pour y perdre ses sentiments. Il serait libre de tout ce qui alourdissait son âme et volerait mollement au gré des vents. Mais la réalité était toute autre et il devrait bientôt faire un choix… Quel projet poursuivrait-il ? Sa liberté prise injustement ? Recoller les morceaux qu’importe le prix ? La vengeance pour son amour brisé ? Le temps s’écoulait trop vite et il devait faire face pour avoir le cœur net sur ce qui importerait.

- Comment est-ce qu’on en est arrivés là, Sam ? demanda-t-il, à mi-voix, sans se retourner de sa fenêtre. J’ai dit : Pourquoi est-ce que tu veux tant que ça me faire de mal ?! gueula-t-il finalement en se retournant, la mâchoire vacillante sous l’effet de la colère qui monte. Ça ne t’a pas suffi de me foutre derrière les barreaux ? Est-ce que j’ai l’air d’attendre encore quelque chose du restant de ma vie ?...

Il soupira à nouveau en prenant son visage dans l’une de ses mains. Il sentait vaguement les larmes couler le long de ses joues endormies par le pic de nicotine. Il ne pouvait plus se mentir, il avait encore Sam dans la peau, peu importe à quel point il le faisait souffrir. Cette sensation commençait à être insupportable parce qu’il savait maintenant être le seul à avoir quoi que ce soit encore dans le cœur. Putain, il avait même l’impression d’être le seul à avoir encore un cœur…

- Tu n’avais rien à foutre de moi quand on était ensemble alors pourquoi tu veux autant me faire payer ? ajouta-t-il, visiblement blessé. J’ai juste été une distraction dans ta vie de merde alors remercie-moi au lieu de m’accuser de tout et n’importe quoi…


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Dim 2 Oct - 15:10

Samuel Lawrence
J'ai 33 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, ma naïveté, je suis séparé et je le vis plutôt mal... même trois ans plus tard, je me sens toujours aussi mal.

+ il a des marques dans le dos, vestiges des coups de ceinture de son père
+ il est devenu flic à 18ans, suivant très vite les traces de son père
+ il travaille depuis cinq maintenant dans le département s'occupant des vols d'objets rares et précieux
+ il fait partie de ceux qui ont arrêté "Le billet"
+ son père est mort en intervention alors qu'il avait 15ans
+ il n'a jamais été au courant de son coming out
+ il a le chiffre VII tatoué à l'intérieur du poignet droit

C'était fou comme il avait réussi à tout me faire oublier l'espace de quelques minutes. J'avais oublié cette situation de merde dans laquelle j'étais, le coeur en miettes qui battait péniblement dans ma poitrine. Est ce que c'était le bon? Non certainement pas. Je ne voulais plus croire à ces conneries d'âme soeur. J'avais pensé l'avoir trouvé et finalement j'avais fini détruit. Je ne pensais pas pouvoir construire une vie à deux avec lui, mais pour une soirée, pour passer un bon moment le temps d'un diner et peut être plus au lit, pourquoi pas. Ca me changerait de mes soirées solitaires à noyer ma douleur dans l'alcool puis à suivre un type lambda jusqu'à chez lui, me laisser abrutir un peu plus par le plaisir. Ca serait mieux, plus sain et puis ça faisait du bien d'oublier pendant quelques temps.

Puis je raccrochais. Mon regard tomba sur lui et tout me revint de plein fouet. Mon sourire disparut, seule resta la peine, cette compagne fidèle qui ne me quittait plus depuis des mois. Je continuais de m'affairer en cuisine, hochant distraitement la tête alors qu'il m'avouait avoir besoin de plus de temps. Si il pouvait se grouiller et trouver le plus vite possible ce connard ça m'arrangerait. Je serais débarrassé de lui comme ça.

Je fronçais les sourcils en l'entendant me demander comment on en était arrivé là. La réponse était simple pourtant. Ca avait commencé à son premier mensonge, ça n'avait fait qu'empirer au fil des mois tandis qu'il s'enfonçait dedans et qu'il se foutait de ma gueule et ça avait fini par exploser le jour où je l'avais coincé. C'était aussi simple que ça. Je le compris encore moins quand il me demanda pourquoi je voulais lui faire autant de mal. Dans le genre je me fous de la gueule du monde elle était pas mal celle là. Mais alors que je pensais qu'il ne pouvait pas me sortir pire connerie, il parvint quand même à relever le défi. Donc dans son esprit tordu c'était moi qui m'était foutu de lui, qui m'était servi de lui même. Et avec un culot extraordinaire il parvint même à me demander de le remercier.

Je le fixais avant d'esquisser un sourire, me retenant difficilement de rire face à l'absurdité de cette situation.

- Dis moi que tu plaisantes... c'est une blague c'est ça? Non parce que tu ne peux pas sérieusement me débiter toutes ces conneries. Et si tu es sérieux... tu mérites franchement mon poing dans la gueule...

Et là pour le coup je ne plaisantais plus. Mon visage s'était fait plus sérieux, beaucoup plus dur. Mon poing se sera au bout de mon bras, montrant que j'étais sérieux, tandis que la rage commençait à envahir mes traits.

- Je t'aimais... je t'aimais réellement. Je me voyais finir ma vie avec toi. Le joli petit appartement ou la maison en banlieue avec le chien, ou une connerie du genre. Mais tu t'es foutu de moi depuis le début. Tu n'as fait que me mentir Don. Toute notre histoire, tout ce que je pensais être beau et vrai, n'était qu'un de tes mensonges de merde. Tu as foutu en l'air ma vie, ma carrière. Tu m'as brisé dans tous les sens possibles du terme. Et tu voudrais que je te remercie pour ça? Va te faire foutre Don! Et pour le fait que je t'ai arrêté ne viens pas te plaindre, tu n'as récolté que ce que tu as semé. A force d'enfreindre la loi tu aurais du te douter que tu finirais en taule. Estime toi heureux même que ça soit moi qui t'ai arrêté. Crois moi, nombreux étaient mes collègues que ça démangeait de t'en coller une.

Comme ça me démangeais en cet instant...


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